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429 résultats trouvés pour coeur

Scintigraphie cardiaque

La scintigraphie cardiaque (ou scintigraphie myocardique) est un examen d'imagerie médicale qui sert à évaluer la fonction du cœur à l'aide d'un produit radioactif injecté en faible quantité. Cet examen est réalisé à des fins de dépistage, de diagnostic ou d'évaluation d'une maladie cardiovasculaire. 
Pratiquée par un cardiologue dans un service de médecine nucléaire, la scintigraphie cardiaque est indiquée en cas d'antécédents personnels et familiaux, de facteurs de risque ou de symptômes évocateurs de maladies cardiovasculaires.

Qu'est-ce qu'une scintigraphie cardiaque ?


Le muscle cardiaque est irrigué en permanence par un réseau d'artères coronaires, ce qui lui permet d'assurer sa fonction de pompe et garantit la circulation du sang à travers l'organisme. Si les artères coronaires sont défectueuses, le flux sanguin n'est plus suffisant pour assurer une bonne vascularisation, ce qui provoque une souffrance du muscle cardiaque. Si elles se bouchent, le muscle finit par se nécroser.
La scintigraphie cardiaque est un examen qui permet d'évaluer la perfusion du myocarde, autrement dit la qualité de l'irrigation de ce muscle du cœur par les artères coronaires. Réalisée à l'effort et/ou au repos, la scintigraphie cardiaque permet d'apprécier le fonctionnement du muscle cardiaque, sa capacité à se contracter, grâce au calcul de la fraction d'éjection.

A quoi sert une scintigraphie cardiaque ?


La scintigraphie cardiaque est indiquée autant pour le dépistage (chez les personnes présentant des facteurs de risque), que pour le diagnostic (chez les patients présentant des symptômes évocateurs) ou l'évaluation d'une maladie cardiovasculaire.


  • Chez les personnes à risque (tabagismediabètehypertension artérielle, troubles lipidiques...) pour lesquelles un test d'effort n'est pas réalisable ou non concluant, la scintigraphie cardiaque sert à déterminer le risque d'accident cardiaque. Cet examen est notamment réalisé avant une intervention chirurgicale pour s'assurer qu'aucun événement cardiaque n'interviendra en cours d'opération.

  • Devant des symptômes évocateurs d'angine de poitrine ou d'insuffisance cardiaque, la scintigraphie cardiaque sert à rechercher d'éventuelles sténoses (rétrécissements) des artères coronaires.

  • Après une maladie cardiovasculaire, notamment un infarctus du myocarde, cet examen sert à dresser un bilan des dégâts et voir s'il subsiste des zones viables, capables de récupérer leur fonction contractile.

  • Réalisée à l'effort, la scintigraphie révèle des anomalies de perfusion du cœur (ischémie) et des anomalies de la fonction globale de la pompe cardiaque. Si tel est le cas, l'examen est généralement répété au repos pour des informations complémentaires.

  • Comment se déroule une scintigraphie cardiaque ?


    La scintigraphie cardiaque requiert la pose d'une voie veineuse que vous garderez pendant tout le temps de l'examen. L'infirmière qui vous prend en charge procède à la première injection du produit de contraste, le thallium 201 ou le technétium, un traceur radioactif qui se fixe dans les différentes parties du muscle cardiaque proportionnellement au flux sanguin local.
    Une fois le produit fixé, vous devez vous soumettre à une épreuve d'effort sous la surveillance du cardiologue : votre pression artérielle est contrôlée en permanence, tout comme votre cœur, suivi via un électrocardiogramme. L'épreuve d'effort, d'une durée de 15 à 30 minutes, consiste à pédaler sur un vélo ou marcher sur un tapis roulant à un rythme relativement intense. Pour les personnes incapables d'atteindre l'intensité souhaitée, un "test pharmacologique" à base de médicaments (dipyridamole, adénosine ou dobutamine) permet de simuler l'impact de l'effort sur les artères coronaires sans que le patient ait besoin de bouger.
    Une première série d'images scintigraphiques est enregistrée immédiatement après l'effort, puis pendant la phase de récupération. Pendant la prise de ces images, vous êtes allongé sur un lit d'examen, sous une gamma-caméra qui nécessite votre immobilité la plus totale. La distribution du radiotraceur dans les différentes parties du cœur apparaît sous forme de points scintillants colorés en rouge si le tissu est vivant, en bleu-vert s'il est mort.
    La prise de clichés au repos peut être nécessaire. Vous serez alors convoqué 3 à 4 heures après le premier examen. Entre temps, vous pouvez rester dans la salle d'attente de la "zone réglementée", ou sortir mais en évitant le contact prolongé et rapproché avec les jeunes enfants et les femmes enceintes. Pour cette seconde scintigraphie myocardique, l'infirmière doit procéder à une nouvelle injection du produit de contraste environ 30 minutes à 1 heure avant la réalisation des clichés.



Source de l'articleScintigraphie cardiaque ou myocardique - Définition, indications et déroulé de l’examen - Doctissimo

#coeur #myocardite #examens
par Heartdrake
le Mar 25 Jan 2022 - 9:18
 
Rechercher dans: Examens du coeur
Sujet: Scintigraphie cardiaque
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Différence en crise cardiaque, arrêt cardiaque et AVC

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Crise cardiaque, arrêt cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC) … quelles différences Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 6 2754


Infarctus (ou crise cardiaque)
Lorsque nous utilisons ce mot, nous parlons de l’«infarctus du myocarde», c’est-à-dire de la mort d’une partie du muscle cardiaque appelé infarctus du myocarde due à une absence prolongée de circulation sanguine, très souvent due à l’obstruction d’une des artères coronaires. Le degré d’obstruction peut être différent(transitoire, partiel ou total) et causer différents dégâts. Le symptôme le plus fréquent est une forte douleur thoracique qui se propage rapidement vers l’épaule et le membre gauche.


Arrêt cardiaque
Il s’agit d’une insuffisance cardiaque soudaine en raison d’un dysfonctionnement électrique qui provoque une altération nette (sinon cessation) du rythme des battements cardiaques et l’inefficacité conséquente de sa mécanique. C’est le pire des problèmes présentés parce que le temps d’intervention avec la réanimation cardiopulmonaire pour sauver la personne et éviter les dommages au cerveau est très faible: 10 minutes au plus. Malheureusement, comme mentionné, le début de l’arrêt cardiaque est souvent dépourvu de symptômes, bien que dans certains cas, la personne ressente des premières palpitations, des étourdissements, de la dyspnée et des douleurs thoraciques.


AVC
L’accident vasculaire cérébral (ou accident vasculaire cérébral apoplectique) est différent de la crise cardiaque ou de l’arrêt cardiaque parce qu’il y a un lien avec le cerveau. Il s’agit d’une mauvaise circulation sanguine vers le cerveau qui cause la mort de ses cellules. On distingue deux types d’AVC: l’AVC ischémique qui se caractérise par un manque de circulation sanguine et l’AVC hémorragique causé par des saignements. Les symptômes peuvent être transitoires ou permanents et se traduisent généralement par une incapacité soudaine à se déplacer ou à percevoir une partie de son corps, à des problèmes d’élocution ou de la perte d’une partie de la vue. Le principal facteur de risque d’AVC est l’hypertension.
Prenez soin de vous,

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#crise #cardiaque #arrêt #AVC #coeur
par Heartdrake
le Lun 24 Jan 2022 - 17:59
 
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Sujet: Différence en crise cardiaque, arrêt cardiaque et AVC
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Mort subite en pleine activité physique

La FIFA vient de publier les résultats d'un long suivi des décès enregistrés sur les terrains de foot. Ils montrent qu'il faut renforcer la formation au massage cardiaque et multiplier les défibrillateurs externes dans les stades. Cela vaut pour tous les sportifs. Si vous courez par exemple, formez-vous, et que votre camarade de jogging le soit aussi. 

La plupart des 1000 décès annuels enregistrés en France au cours d'une activité physique concerne des hommes d'une cinquantaine d'années dans le cadre d'un "loisir". Presque tous les amateurs de foot ont vu le danois Christian Eriksen s’effondrer en plein match de l’Euro l’été dernier. Il a été sauvé grâce à un massage cardiaque réalisé sur le terrain. Les précisions de Géraldine Zamansky. 

franceinfo : Vous n’avez pas l’habitude de venir parler de foot avec nous, Géraldine Zamansky, vous êtes journaliste au magazine de la Santé sur France 5. Mais cette semaine, une étude de la Fédération internationale de football, la FIFA, montre bien l’importance des premiers secours et pas seulement pour les pros ?  

Géraldine Zamansky : Exactement. La FIFA a suivi pendant 4 ans les accidents graves survenus pendant et juste après un match de foot dans le monde. Sur les 600 joueurs concernés, moins d’un sur 4 a survécu. Car certains étaient des amateurs, sans équipe médicale, ni coéquipier formé au massage cardiaque. Et ils jouaient souvent dans des petits stades sans défibrillateur.

Ce défibrillateur, c’est aussi ce qui a sauvé Christian Eriksen, en plus du massage cardiaque. Il s’agit d’une version utilisable par le grand public de la machine bien connue des amateurs des séries médicales. Vous savez, ces sortes de poignées en métal que les médecins posent sur la poitrine des patients pour donner un choc électrique et faire repartir le cœur.

Désormais, vous et moi pouvons y parvenir. De plus en plus de lieux publics sont équipés de kits avec des instructions très simples pour expliquer comment poser des plaques autocollantes sur la personne inconsciente.  

Vraiment, n’importe qui peut se transformer en héros de la série Urgences ?

Presque. En tout cas, pour sauver quelqu’un d’un arrêt cardiaque, oui. L’idéal étant d’avoir suivi une mini formation aux premiers secours. C’est aussi ce que montre [url=https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2021.11.011 https://www.fedecardio.org/je-m-informe/les-10-regles-d-or-du-sportif/ https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2021.11.011]une étude française [/url]également publiée cette semaine.

Des cardiologues ont recensé ces accidents qu’on appelle les morts subites dans toutes les activités sportives, pas seulement sur les terrains de foot. Et bien, en Île-de-France, la région étudiée, la survie a été pratiquement multipliée par 3 entre 2005 et 2018. Car il y a eu presque 100% de massages cardiaques réalisés rapidement au lieu de 50% il y a 15 ans. Et bien plus de défibrillateurs ont pu être utilisés.  

Mais c’est quand même très inquiétant votre histoire de mort subite chez des sportifs, même amateurs. Normalement, le sport, c’est bon pour le cœur ?

Absolument. C’est ce que m’a confirmé le Dr Marijon, un des cardiologues auteurs de l’étude française. Mais à condition de respecter quelques règles d’or. En parler à son médecin quand on "s’y remet" vers 40-50 ans. Et puis, toujours s’échauffer pour ne pas infliger un effort trop brutal au cœur qui risque alors de lâcher. S’hydrater, renoncer s’il fait trop chaud ou trop froid…

Bref, ne pas forcer. Un risque à 95% masculin, selon les tristes statistiques des deux études. Donc messieurs, soyez plus raisonnables et essayez d’avoir toujours près de vous, un ami formé aux gestes qui sauvent !    

Source de l'articleMort subite en pleine activité physique (francetvinfo.fr)

#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Dim 23 Jan 2022 - 13:02
 
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Sujet: Mort subite en pleine activité physique
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Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes

Wait and see. Après la xénogreffe d’un cœur de porc transgénique sur un patient américain en situation critique, les adhérents de Midi cardio-greffes Occitanie voient dans cette première mondiale un « grand motif d’espoir ».

« 408 personnes ont bénéficié d’une greffe cardiaque l’année dernière en France, alors que 800 personnes au moins en auraient eu besoin », rappelle Thierry Gesson, le président de Midi cardio-greffes Occitanie. « On manque de greffons, on le sait. Cela fait des années que la courbe des greffes n’augmente plus, voire qu’elle baisse », regrette celui qui est aussi le premier vice-président de l’association nationale des greffés cœur poumon.

Concernant les xénogreffes, il reste malgré tout prudent. « On avait déjà des valves cardiaques de porc. Il faut voir maintenant ce que va donner cette évolution d’une greffe totale à long terme. Quelle va être sa longévité ? Si ça marche et que ça peut devenir une opération de routine, pourquoi pas. C’est une alternative. Mais quel va être le choix de la France par rapport à cette possibilité ? Est-ce que nos chirurgiens seraient d’accord pour faire ce type d’opération en France ? On ne le sait pas encore. Pour ma part, je plaçais énormément d’espoir sur le cœur artificiel de Carmat et on ne sait pas trop où il en est. Donc, on se raccroche à toutes les innovations possibles. » Une bonne recette pour rester optimiste. Ruminer, ce n’est pas bon pour le cœur.


Source de l'articleUn greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes - ladepeche.fr

#coeur #insuffisance #cardiaque #greffe #organes
par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 17:53
 
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Sujet: Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes
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Six mythes sur l’exercice physique déboulonnés

Même si tout le monde sait que l’exercice est bon pour la santé, la plupart des gens n’en font pas assez. Les mythes sur l’exercice semblent même plus nombreux que les personnes actives! Que vous soyez un débutant ou un habitué, déboulonnons six mythes sur l’exercice physique pour vous aider à atteindre vos objectifs!

1. L’exercice prend trop de temps 

C’est probablement la principale raison donnée par les personnes qui ne font pas d’exercice physique. Pourtant, il n’y a rien de plus faux. Il suffit de 20 à 30 minutes d’activité physique pour stimuler le rythme cardiaque et respiratoire, et nul besoin de tout faire en une seule séance. En effet, il est tout aussi bénéfique de faire plusieurs courtes séances d’activité physique tout au long de la journée. Vous pouvez même faire des pauses actives, soit de courtes séances pouvant durer entre 30 secondes et deux minutes.

Si vous doutez encore de votre capacité d’inclure l’activité physique dans votre horaire, sachez que vous pouvez difficilement vous permettre de ne pas faire de l’exercice : les bienfaits sont trop importants. Faire seulement 75 minutes d’exercice par semaine peut ajouter 1,8 année à votre vie, ce qui équivaut à un gain d’environ six minutes de vie pour chaque minute d’exercice! Pensez à tout ce que vous pourrez faire avec ce gain de temps…

2. Il faut aller dans un centre d’entraînement

Pour de nombreuses personnes, aller dans un centre d’entraînement est un rituel sacré. C’est un moment privilégié pour faire de l’exercice, bien sûr, mais aussi pour socialiser. Cependant, ce n’est là qu’une façon parmi d’autres de faire de l’activité physique.

La façon la plus accessible de faire de l’exercice est de marcher, tout simplement. Pas besoin d’équipement spécial : il suffit d’aller dehors! Avec la pandémie, nous avons également appris à adapter les exercices pour en faire à la maison. Vous voulez faire de l’entraînement musculaire dans votre salon? Pas de problème! Qu’il s’agisse de faire des pompes ou d’utiliser des bidons de lait comme poids, un entraînement complet n’exige pas d’équipement sophistiqué! De plus, il existe de nombreuses vidéos d’exercices sur YouTube ou Instagram pour transformer votre salon en centre de conditionnement physique.

Vous pouvez également apporter de petits changements à votre routine : prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, aller au magasin à pied plutôt qu’en voiture, aller au travail à vélo ou en trottinette, etc. Même les tâches ménagères, comme passer la tondeuse ou la vadrouille, comptent! 

Découvrez la suite de l'articleSix mythes sur l’exercice physique déboulonnés | Fondation des maladies du cœur et de l’AVC (coeuretavc.ca)

#coeur #activités #physiques
par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 15:03
 
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Sujet: Six mythes sur l’exercice physique déboulonnés
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Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin

INTERVIEW Au CHU de Bordeaux, Nadir Tafer, responsable de l’unité d’anesthésie réanimation des cardiopathies congénitales pédiatriques et adultes, supervise les soins donnés au jeune Rémi, 11 ans, en attente d’une transplantation cardiaque

  • Rémi, 11 ans, attend depuis dix mois un greffon cardiaque au CHU de Bordeaux, au sein duquel il est hospitalisé et maintenu en vie grâce à un cœur artificiel.

  • Le déficit de greffons pédiatriques s’explique notamment par la difficulté à sensibiliser les parents qui doivent affronter une perte tragique.

  • Depuis environ dix ans, tous les enfants greffés du cœur à Bordeaux ont survécu et ont pu rentrer chez eux.

Cela fait dix mois que Rémi, un petit Toulousain de 11 ans, a été transféré au CHU de Bordeaux dans la perspective d’une greffe cardiaque. Parmi les six enfants suivis par le CHU de Bordeaux pour une transplantation cardiaque, Rémi est le seul hospitalisé puisqu’il a été équipé d’un cœur artificiel qui nécessite une surveillance constante et beaucoup de soins. Le docteur Nadir Tafer, responsable de l’unité d’anesthésie réanimation des cardiopathies congénitales pédiatriques et adultes à l’hôpital Haut Lévêque du CHU de Bordeaux, répond aux questions de 20 Minutes sur sa situation et la problématique du déficit de greffons pédiatriques.

Comment va Rémi aujourd’hui ?


Le moral de Rémi comporte des hauts et des bas. On essaye d’agrémenter son séjour, autant que faire se peut et en lien avec ses parents, de mini-projets et de petites sorties. Sortir avec un cœur artificiel comme ça, personne ne l’a fait. On fait en sorte que ce soit possible car un enfant n’est pas fait pour rester dans une chambre d’hôpital avec l’angoisse de mourir d’un moment à l’autre. Il est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un greffon et rentrer enfin chez lui.

Doit-il encore faire face à une longue attente ?


Oui. Dix mois, c’est déjà long. On commence à être dans des niveaux d’attente records. En liste d’attente de transplantation cardiaque pédiatrique, le délai moyen est autour de six mois. Et 80 % des enfants sont greffés à un an. Avec un cœur artificiel, on commence à être dans des durées relativement longues. Ils sont rares les cœurs artificiels qui ont tenu plus d’un an.

L’attente avec un cœur artificiel est-elle une situation assez rare chez les enfants ?


En France, seulement 10 % des enfants qui sont en attente de greffe cardiaque ont un cœur artificiel. On pose un à deux cœurs artificiels par an dans notre centre et une dizaine en France. Tous les enfants qui sont en attente d’une greffe cardiaque ne sont pas sous cœur artificiel, cela dépend du degré d’insuffisance cardiaque. Certains attendent chez eux en prenant des médicaments, c’est le meilleur cas de figure. L’attente sous cœur artificiel est pénible car elle comporte des risques de complications et une hospitalisation, parfois loin de chez soi.

Existe-t-il une problématique de compatibilité morphologique pour les greffes cardiaques pédiatriques ?


C’est pour les petits gabarits que c’est le plus compliqué. Quand on est adolescent, on a un gabarit d’adulte et avec un poids de 40 à 50 kg, on peut recevoir un greffon d’un jeune adulte. Chaque année, environ une trentaine de greffes sont réalisées sur des enfants. Selon les chiffres de l’agence de biomédecine, presque un sur cinq décède sur liste d’attente de transplantation. Parmi eux, les deux tiers ont moins de six ans.

Comment expliquer ce déficit de greffons pédiatriques ?


Toute la difficulté, c’est d’évoquer ce sujet très sensible avec des parents qui vivent l’épreuve tragique et traumatisante qu’est la perte d’enfants. Pour être prélevé de ses organes, globalement, et pour simplifier, il faut avoir le cœur qui n’est pas arrêté mais être en état de mort encéphalique. Chez un adulte, c’est déjà une épreuve. Cela renvoie souvent à un accident brutal. Lorsque la même situation survient sur un enfant, évoquer la question devient beaucoup plus compliqué et très sensible, à tel point que des fois on ne l’évoque même pas. D’ailleurs, d’expérience, les dons d’organes pédiatriques relèvent de démarches spontanées de parents, déjà avertis. D’où l’intérêt de sensibiliser en amont pour augmenter les possibilités de dons d’organes.

Quelles sont les chances pour Rémi de retrouver une vie normale si un greffon est enfin proposé ?


On a l’habitude de ce type d’opération et la machine est bien huilée. La transplantation comporte des risques mais à Bordeaux, depuis une dizaine d’années, on a 100 % de survie sur nos greffes cardiaques pédiatriques. On en a perdu aucun, ils sont tous rentrés chez eux. Il faudra que Rémi récupère de ses dix mois d’immobilisation et d’hospitalisation mais avec un nouveau cœur qui marche, il aura la possibilité de recouvrer tous ses moyens et de retrouver une vie à peu près normale.


Source de l'article Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin (20minutes.fr)


#coeur #greffe #don #organes

par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 14:52
 
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Sujet: Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin
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Les câlins, pourquoi c’est essentiel ?

La journée internationale des câlins ce 21 janvier est une bonne occasion de faire le point sur les bénéfices de serrer quelqu’un dans ses bras.

Depuis deux ans bientôt, la distanciation sociale est la règle. Pourtant, le contact physique est essentiel à la vie, à la santé humaine. Parmi les divers types de contacts, l’un d’entre eux constitue un bonheur à part entière, une nécessité vitale : le câlin, hug en anglais. Il bénéficie d’ailleurs d’une journée internationale pour le célébrer, tant il est important. Ce 21 janvier est donc le bon jour pour se rappeler qu’on a tous besoin d’un câlin. Et ce malgré les circonstances de la pandémie.

Pour le plaisir mais aussi pour notre santé donc, il faut se faire des câlins ! Car le fait de serrer une autre personne dans ses bras et être serré en retour apporte de nombreux bienfaits. D’abord, un câlin fait baisser le cortisol, l’hormone du stress. Et des études montrent également qu’il abaisse la pression sanguine et le rythme cardiaque en cas de situation stressante. De plus, d’autres travaux ont montré que donner et recevoir des câlins renforçait le système immunitaire.

Sans compter qu’au niveau psychologique, recevoir un câlin donne la sensation d’être en sécurité et de ne pas être seul. Un sentiment important pour la santé mentale. Alors même si les recommandations restent d’appliquer la distanciation sociale au maximum, vous pouvez toujours faire un câlin à une personne de votre foyer, votre partenaire ou vos enfants. Ou encore faire un câlin à un proche en gardant le masque et après s’être bien lavé les mains.

A noter : C’est le 29 mars 1986 que le révérend Kevin Zaborney eut l’idée de la première journée des câlins pour contrer les effets de la déprime hivernale et post-fêtes de fin d’année.

Source de l'article Les câlins, pourquoi c’est essentiel ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 21 Jan 2022 - 18:32
 
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Sujet: Les câlins, pourquoi c’est essentiel ?
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Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?

Votre prise de sang a souligné une hypercholestérolémie (taux de cholestérol sanguin trop élevé). Que faut-il en penser ? Devez-vous vous inquiéter ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? Partons à la rencontre de ce "bourreau des coeurs".

Pour bien comprendre ce qu'est le cholestérol


Article rédigé par Catherine Conan, diététicienne


Réhabilitons le cholestérol car c’est une substance indispensable à la vie. En effet, à dose normale, il participe à la fabrication des cellules du cerveau, du cœur, de la peau, etc., de certaines hormones dont les hormones sexuelles, à la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Mais attention : il y a cholestérol et cholestérol.

Le cholestérol total dans le sang, qui est transporté sous forme de lipoprotéines, est la somme du cholestérol HDL (High Density Lipoprotein) ou « bon cholestérol », et du cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein) ou « mauvais cholestérol ».

Les lipoprotéines LDL assurent le transport et la distribution du cholestérol à toutes les cellules de l’organisme. En excès, elles favorisent la formation de la plaque d’athérome (athérosclérose). Quant aux HDL, elles sont bénéfiques car elles font le chemin inverse en prenant en charge le trop plein de cholestérol dans les cellules vers le foie. Les lipoprotéines HDL protègent par conséquent la santé cardio-vasculaire.

Un taux de cholestérol HDL trop bas ou un taux de cholestérol LDL trop élevé expose à une maladie coronarienne (= du coeur).

Qu’est-ce qui influence la cholestérolémie ?


  • Les facteurs génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale (cas assez rare) ;

  • Une alimentation déséquilibrée affichant un excès d’apport en acides gras saturés ;

  • Les apports alimentaires en cholestérol. Cependant, il faut savoir que la majeure partie du cholestérol de notre organisme est fabriqué par le foie ;
  • Les variations individuelles. Si pour certains, une alimentation riche en cholestérol induit des mécanismes régulateurs pour lutter contre l’augmentation excessive du taux de cholestérol sanguin, pour d’autres, il est beaucoup plus difficile d’équilibrer spontanément la synthèse de cholestérol au niveau du foie et les apports alimentaires.

Quel est le taux de cholestérol idéal ?


La cholestérolémie idéale chez la femme comme chez l’homme est de 1,80 à 2 g/l. Cependant, elle est à nuancer en fonction de l’âge et du sexe mais aussi des taux de cholestérol HDL (= bon cholestérol) et des triglycérides. Sachez que les femmes affichent un meilleur taux de LDL-cholestérol (= mauvais cholestérol) que les hommes car elles sont protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause.

Pour décider de la conduite à tenir, il faut se baser sur le taux de LDL-cholestérol et savoir s’il existe des facteurs de risque. Par exemple, en l’absence de risque, le taux de LDL doit être inférieur à 2,2 g/l. En revanche si vous présentez des antécédents d’infarctus du myocarde et de diabète de type 2, votre taux de LDL doit impérativement être inférieur à 1,6 g/l selon les recommandations françaises de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de 2005.

Les risques de l’hypercholestérolémie


La cholestérolémie est considérée comme acceptable entre 2 et 2,50 g/l et trop élevée au-delà de 2,50 g/l. L'hypercholestérolémie est le mal du siècle puisqu’1 personne sur 5 en France est concernée par cette maladie si l’on en croit le Bulletin épidémiologique hebdomadaire N°31 du 24 septembre 2013. D'après Santé Canada, plus de 40 % des Canadiens âgés de 20 à 79 ans ont un taux de cholestérol total nuisible à la santé. Mais un taux excessif de cholestérol est-il inquiétant pour autant ?


Le cholestérol en excès se dépose dans la paroi des artères, notamment sur celles du cœur ce qui les obstrue, diminue l’apport de sang au muscle cardiaque (angine de poitrine) et favorise la formation d’un caillot (= thrombose) à l’origine d’un infarctus du myocarde. L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque des maladies coronariennes avec le tabac et l’hypertension artérielle mais… ce peut être réversible. Sachez qu’une baisse de 1% du cholestérol réduit le risque cardio-vasculaire de 2% ! Il est inutile de paniquer mais essentiel d’intervenir en apprenant à contrôler votre taux sanguin de cholestérol total, ainsi que HDL et le LDL-cholestérol.


Source de l'articleTaux de cholestérol trop élevé : quels sont les risques ? (passeportsante.net)


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation #cholestérol



par Heartdrake
le Ven 21 Jan 2022 - 18:27
 
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Sujet: Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?
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Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire

Pour limiter le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral ou d'un infarctus du myocarde provoqué par le stress, des chercheurs rappellent l'importance de se donner soi-même du soutien, une bienveillance indispensable en cette période de pandémie.
Il a déjà été démontré de nombreuses fois que le stress augmente de façon significative le risque de développer une maladie cardio-vasculaire. Et pour cause, le stress peut resserrer les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur, et provoquer un mécanisme d’inflammation plus fort chez les femmes, qui y sont encore plus sensibles. Et si, à l'inverse, le fait d'être gentil avec soi-même permettait de limiter ce risque ? C'est ce qu'affirment des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (USA) qui affirment que les femmes qui pratiquent l'auto-compassion présentent un risque plus faible de développer une maladie cardiovasculaire, quels que soient les autres facteurs de risque traditionnels.
Parmi ces derniers : l'hypertension, la résistance à l'insuline et un taux de cholestérol trop élevé. « De nombreuses recherches se sont concentrées sur l'étude de l'impact du stress et d'autres facteurs négatifs sur la santé cardiovasculaire, mais l'impact des facteurs psychologiques positifs, tels que l'auto-compassion, est moins connu. », explique le Pr Rebecca Thurston qui a mené l'étude. Les pratiques de pleine conscience, telles que la méditation, gagnent en effet en popularité chez les personnes stressées au travail ou dans leur vie personnelle et qui souhaitent mieux gérer leurs émotions. Pendant la pandémie de COVID-19, les facteurs de stress se sont amplifiés, en particulier pour les femmes.

S'accorder de la bienveillance et de la tendresse dans les moments difficiles

Ainsi, « des recherches menées par divers groupes à travers le monde démontrent que les femmes sont particulièrement touchées par cette pandémie : elles s'occupent des enfants et des parents plus âgés et sont souvent celles qui s'occupent également d'autres adultes, car les femmes composent souvent une grande partie du personnel infirmier. », indiquent les chercheurs. Ces derniers rappellent que la pratique de la pleine conscience et de l'auto-compassion (être indulgent avec soi-même) est un outil que les psychologues suggèrent souvent aux personnes confrontées à un stress chronique, car ces techniques se sont avérées efficaces pour gérer l'anxiété, l'irritabilité et même une dépression légère.
Mais ces pratiques ont-elles des effets physiologiques sur le corps ? Pour le savoir, l'équipe scientifique a suivi 200 femmes âgées de 45 à 67 ans ayant accepté de remplir un questionnaire. L'expérience consistait à leur demander d'évaluer à quelle fréquence elles éprouvaient des sentiments négatifs vis-à-vis d'elles-mêmes, par exemple si elles se sentent souvent déçues par leurs défauts perçus ou si à l'inverse elles s'accordaient de la bienveillance et de la tendresse dans les moments les plus difficiles. Les participantes ont également reçu une échographie diagnostique standard de leurs artères carotides, les principaux vaisseaux du cou qui transportent le sang du cœur jusqu'au cerveau.

« L'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique »

Les résultats publiés dans la revue Health Psychology montrent que les femmes qui obtenaient un score plus élevé sur cette échelle d'auto-compassion, qui ressentaient donc plus de bienveillance envers elles-mêmes, présentaient des artères en meilleure santé (plus minces et avec moins d'accumulation de plaque) que celles ayant une auto-compassion inférieure. Des indicateurs liés à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (crises cardiaques, AVC) des années plus tard. Ces résultats ont persisté en contrôlant leurs comportements et autres facteurs psychologiques susceptibles d'influencer les résultats tels que l'activité physique, le tabagisme et les symptômes dépressifs.

« Ces résultats soulignent l'importance de pratiquer la gentillesse et la compassion, en particulier envers vous-même. », ajoute le Pr Rebecca Thurston, avant de conclure : « nous vivons des moments extrêmement stressants, et nos recherches suggèrent que l'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique. » En effet, le stress n'est pas une fatalité et comme l'indique la Fédération Française de Cardiologie, il existe plusieurs réflexes à adopter pour en réduire l’impact sur le cœur. A commencer par pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour et suivre une alimentation équilibrée. Sans oublier de s’accorder du temps pour soi et, bien sûr, d'adopter des méthodes qui permettent de réduire son stress par des exercices de visualisation, de respiration ou par le rire.


Source de l'articleLes femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 20 Jan 2022 - 8:52
 
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Sujet: Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire
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Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire

Les vaccins à ARNm indiqués contre la Covid-19 ne semblent pas exposer à un sur-risque d’infarctus du myocarde, d’AVC ou encore d’embolie pulmonaire. Le point sur ces données rassurantes publiées ce 18 janvier.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ? Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.
Publiés ce 18 janvier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021. Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ». Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».
« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Des résultats contradictoires ?

Ces résultats sont-ils contradictoires avec l’étude qui avait établi une corrélation entre vaccin à ARNm et risques d’événements cardiovasculaires ? Pour mémoire, des cas d’hypertension artérielle (HTA) chez des patients avec ou sans antécédents d’HTA, de thrombose veineuse ou artérielle, de myocardites et de péricardites avaient été rapportés après la vaccination par ARNm, « le plus souvent après la seconde dose », rappelait la Société française de cardiologie (SFC). Sur les 25 728 751 effets indésirables rapportés, 17,1% des cas de myocardites et 22% des diagnostics de péricardites avaient été corrélées à la vaccination par ARNm.
Reste qu’à cette date, « à peu près cinq cents millions de patients avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid-19Ces résultats suggéraient un rapport bénéfice-risque nettement favorable, très en faveur de la vaccination contre la COVID-19 et ce dans toutes les tranches d’âge autorisées. »


Source de l'article Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #infarctus
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire
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Alzheimer : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence

Si la santé cérébrovasculaire est aujourd’hui bien documentée comme un facteur de démence et d’Alzheimer, c’est la première étude à associer une fréquence cardiaque élevée à un risque accru de démence. Cette équipe de neurobiologistes de l’Institut Karolinska incite ainsi, dans la revue Alzheimer’s & Dementia, à surveiller une fréquence cardiaque au repos élevée chez les personnes plus âgées.  
 
La prévalence de la démence pourrait atteindre 140 millions de personnes dans le monde d'ici 2050, vs 55 millions en 2020 ; et pourtant il n’existe à l'heure actuelle aucun remède efficace contre la maladie. Des études de plus en plus nombreuses cependant sensibilisent au maintien d'un mode de vie sain et d'une bonne santé cardiovasculaire entre autres objectifs, pour retarder le développement du déclin cognitif et de la démence.
 
L’auteur principal, Yume Imahori, chercheur postdoctoral au Département de neurobiologie du Karolinska Institutet précise ainsi qu’alors que la fréquence cardiaque au repos est facile à mesurer et peut être abaissée par l'exercice ou un traitement médical, ces données vont aider à identifier les personnes présentant un risque plus élevé de démence pour une intervention précoce.

La fréquence cardiaque au repos est marqueur facile à mesurer


L’étude a recueilli la fréquence cardiaque au repos de 2.147 participants âgés de 60 ans ou plus, suivis durant 12 ans, et regardé si la fréquence cardiaque était liée à la démence et au déclin cognitif indépendamment d'autres facteurs de risque connus, tels que la maladie cardiovasculaire. L’analyse confirme que :



  • une fréquence cardiaque au repos de 80 battements par minute ou plus est associée à un risque de démence accru de 55% vs une fréquence cardiaque de 60 à 69 battements par minute ;

  • cette association vaut toujours après prise en compte de facteurs de confusion possibles, dont les maladies cardiovasculaires.


Un marqueur très plausible du risque de démence : si ces résultats pourraient avoir été affectés par des événements cardiovasculaires non détectés et des décès de participants atteints de maladies cardiovasculaires au cours de la période de suivi, si l’étude n’établit pas de relation causale, elle alerte sur ce signe plausible de risque : plausible en raison de maladies cardiovasculaires sous-jacentes à une fréquence cardiaque élevée, en raison de facteurs de risque cardiovasculaire dont la rigidité artérielle, ou encore en raison d’un déséquilibre entre les activités nerveuses sympathiques et parasympathiques.
 
De prochaines études vont donc devoir encore valider que la fréquence cardiaque au repos est bien un marqueur fidèle de risque de démence, donc de détection précoce, avec un impact substantiel probable sur le traitement précoce et la qualité de vie.

Source de l'articleALZHEIMER : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasclaires #alzheimer
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 9:01
 
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Sujet: Alzheimer : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence
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Ne perdons pas l'intelligence du cœur

L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Dans une tribune plusieurs professeurs et docteurs de la fondation Cœur et Recherche* tirent la sonnette d'alarme sur le manque de financements de la recherche.

Mobilisons-nous contre ces morts trop nombreuses et injustes par atteinte cardiaque. L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Elles sont la deuxième cause de mortalité en France. Chacun d'entre nous connaît un proche qu'il a vu disparaître brutalement. La mort subite ou l'arrêt cardiaque nous touchent tous : hommes et femmes à tout âge. Ces morts sont injustes car beaucoup pourraient être évitées par un accroissement de la recherche. Les dépenses de santé liées à ces maladies ont concerné plus de 5 millions de Français et leur nombre ne cesse d'augmenter : près de 500 000 en quatre ans.
L'enjeu public est donc majeur mais force est de constater que le déséquilibre entre les besoins et les moyens mis à disposition des équipes se creuse et l'investissement dans la recherche cardiologique est au plus bas.

De très nombreux projets de recherche essentiels qui permettraient de sauver des milliers de vies ne trouvent pas de financement ! Cela va de la compréhension du phénomène de la mort subite chez les enfants, les adultes jeunes et adolescents, chez les sportifs à la recherche sur l'influence de la pollution sur les maladies cardio-vasculaires. Pire, la base de données essentielles FAST-MI, projet scientifique français d'exception, de portée mondiale, qui permet d'analyser de manière exhaustive tous les 5 ans l'efficacité des traitements de l'infarctus du myocarde afin de les améliorer, n'a aujourd'hui pas les moyens de mener son enquête en 2022. Si elle ne trouve pas urgemment les 2 M€ nécessaires à sa survie, elle disparaîtra. C'est pourtant cette enquête qui avait mis à jour en 2015, l'inquiétante augmentation de femmes jeunes ayant fait un infarctus (et son lien avec la consommation de tabac). Elle avait permis également de mettre en évidence lors d'infarctus du myocarde l'efficacité de la revascularisation tardive au-delà de la 12ème heure, jusqu'alors un sujet très controversé.

La France a été au premier plan des innovations dans la prise en charge des maladies cardio-vasculaires comment expliquer alors le désintérêt actuel de la recherche cardiovasculaire ?

Notre pays a toutes les raisons d'être fier des innovations décisives pour la prise en charge des maladies cardio-vasculaires issues d'équipes Françaises : première transplantation cardiaque en Europe, premier « stent » (ressort) implanté dans une artère coronaire pour empêcher qu'elle ne se bouche, première valve artificielle biologique, première implantation d'une valve artificielle aortique par voie non chirurgicale. Ces quelques exemples illustrent l'excellence des équipes françaises et leur créativité pour découvrir des traitements originaux.

Pourtant le résultat de ces avancées est paradoxal car le public considère que l'essentiel des progrès nécessaires à une bonne prise en charge des maladies cardio-vasculaires est accompli et que la Cause de la cardiologie n'a plus de besoin et n'est donc pas une priorité. Il est vrai que la mortalité liée notamment à l'infarctus du myocarde a fortement décru grâce à une prise en charge incluant le recours précoce aux SAMU, au développement de la dilatation coronaire 24 h/24 et à la création d'unités de soins intensifs cardiologiques

Cependant, la recherche reste essentielle car le profil des patients cardiaques évolue et avec le vieillissement de la population, ont émergé des pathologies chroniques de masse telles que l'insuffisance cardiaque ou certains troubles du rythme cardiaque comme la fibrillation auriculaire qui entraînent des hospitalisations répétées et une altération importante du confort de vie, au même titre que les cancers ou les maladies neuro-dégénératives. Lors de la pandémie de covid 19 les patients porteurs d'une maladie cardiaque ont payé un lourd tribut en développant des formes sévères de cette affection virale. Cela illustre bien la gravité des maladies cardio-vasculaires.

L'urgence d'une mobilisation massive
Nous appelons à une forte mobilisation impliquant tous les acteurs concernés, pouvoirs publics, entreprises, instituts de recherche bio médicale, philanthropes, associations et fondations pour lutter efficacement contre le fléau des maladies cardio- vasculaires et coordonner les actions nécessaires.

Mobilisation publique : il est inquiétant de constater l'anormal désengagement des pouvoirs publics dans la recherche qui a entraîné un déclassement de la France par rapport à ses principaux partenaires. Il faut ajouter l'absence d'une politique de prévention des maladies cardio -vasculaires incluant une éducation dès l'école des ravages occasionnés par le tabac, le surpoids, l'hypertension artérielle ou une mauvaise alimentation ou à l'inverse des bienfaits de l'exercice physique régulier. Il est urgent que les pouvoirs publics lancent un plan cœur comme il en existe pour le cancer par exemple pour mobiliser les énergies

Mobilisation citoyenne : La France ne dispose pas de grande fondation dévolue à la recherche sur les maladies cardio- vasculaires comme la British Heart Foundation au Royaume Uni ou l'American Heart Association aux États-Unis. Le niveau de collecte de fonds issu de la générosité du public ou de philanthropes dans notre pays fait pâle figure par rapport à celui drainé par nos voisins. Cependant, en France cette Fondation existe : La Fondation Cœur et Recherche créée par la société française de cardiologie regroupant tous les cardiologues français. Elle est porteuse de projets scientifiques d'envergure et d'initiatives de recherche de grande qualité. Mais pour les mener à bien, il lui faut des moyens, et vite !

Pour de nombreuses pathologies la générosité du public a montré comment, au côté de l'État, des avancées significatives ont été réalisées. Aidons nos médecins et nos chercheurs ! Donnons- leur les moyens de travailler. La générosité de tous est indispensable et urgente pour que les cœurs continuent à battre.

Source de l'articleNe perdons pas l'intelligence du cœur (latribune.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 18:00
 
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Sujet: Ne perdons pas l'intelligence du cœur
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #sport
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 17:53
 
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Sujet: Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !
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Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires

On connaissait les qualités protectrices de l’allaitement contre le cancer du sein. Il semblerait que cette pratique protégerait également contre les maladies cardiovasculaires. C’est la découverte d’une équipe autrichienne.

L’allaitement protège la santé des bébés en réduisant notamment la fréquence des bronchiolites, des pneumonies et des otites et en réduisant le risque du syndrome de la mort subite du nourrisson. Il protège aussi la santé des mères en réduisant le risque de cancers du sein et de l’ovaire, et celui de diabète de type 2. Une étude récente ajoute à cette liste les maladies cardiovasculaires, y compris les AVC.
Pour le vérifier, les auteurs de l’Université médicale d’Innsbruck, en Autriche, ont passé en revue les données de 8 études concernant 1,2 million de femmes ayant donné naissance à un enfant entre 1986 et 2009, en Australie, en Chine, en Norvège, au Japon ou aux Etats-Unis. Ils ont ensuite comparé le lien entre un éventuel allaitement et le risque cardiovasculaire de ces femmes.

Moins 12% de risque d’AVC

Le résultat est sans appel : l’allaitement protège des événements cardiovasculaires. Dans le détail, comparées aux femmes qui n’ont jamais allaité, celles qui ont allaité au moins une fois dans leur vie présente un risque global réduit de 11% de développer une maladie cardiovasculaire. Et après un suivi de 10 ans, le risque de maladie coronarienne est abaissé de 14% chez ces mêmes femmes. Pour les AVC, il est réduit de 12%. Le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire est lui baissé de 17%.
Aucune différence n’a été observé en fonction de l’âge de la femme à l’accouchement ou encore en fonction du nombre de grossesses.

Encourager et soutenir

Ces résultats soutiennent encore davantage les arguments des organismes de santé mondiaux, comme l’OMS ou encore les CDC d’Atlanta, qui recommandent un allaitement exclusif d’au moins 6 mois. Or selon les auteurs, seulement 1 nouveau-né sur 4 recevrait un allaitement exclusif aussi longtemps.
« Il est important que les femmes aient conscience des bénéfices apportés par l’allaitement pour la santé de leur enfant mais aussi pour la leur », soulignent les auteurs. Et pour les y encourager, il est également essentiel de mettre en place un environnement propice, notamment sur les lieux de travail, ainsi qu’un soutien de la part de l’entourage et de la société.
A noter : 82% des femmes de l’étude ont indiqué avoir allaité à un moment de leur vie.


Source de l'articleAllaiter protège contre les maladies cardiovasculaires - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 8:51
 
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Sujet: Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires
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Natation et maladies cardio-vasculaires

L’exercice physique et sportif est actuellement reconnu comme bénéfique pour les maladies cardio-vasculaires à la fois sur leurs facteurs de risque et comme thérapeutique non médicamenteuse. La natation offre par ailleurs un intérêt chez des patients qui présentent des contraintes de surcharge pondérale ou des problèmes de l’appareil locomoteur qui rendraient difficile la pratique d’un sport avec impact au sol.
Par le docteur Françoise Maupas-Schwalm, cardiologue et médecin du sport à Toulouse
Les bénéfices de l’activité physique sur la santé sont actuellement bien connus, et la Haute Autorité de santé a édité en 2018 un guide de la « Promotion, consultation et prescription médicale d’activité physique et sportive pour la santé chez les adultes ». Sur les 6 référentiels de prescription de l’activité physique et sportive, 5 concernent les maladies cardiovasculaires et certains de leurs facteurs de risque.

Quels sont les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires qui peuvent être améliorés par la natation ?

Certaines situations ou habitudes de vie, comme la sédentarité, les déséquilibres alimentaires quantitatifs mais aussi qualitatifs, le tabagisme, le stress de la vie quotidienne, qui peuvent être intriquées, conduisent au développement d’anomalies métaboliques et à certaines maladies dont les maladies cardio-vasculaires. Les facteurs du risque cardio-vasculaire sont particulièrement sensibles à l’exercice physique.

La surcharge pondérale ou l’obésité sont favorisées par la sédentarité, mais une fois installées, elles limitent l’exercice physique. Elles peuvent s’associer à des anomalies du métabolisme des sucres (diabète sucré) ou des lipides avec excès de cholestérol ou de triglycérides (dyslipidémies). La pratique de la natation est utile pour perdre du poids, elle fait partie des sports les plus consommateurs d’énergie si elle est pratiquée à haute intensité.
Chez le nageur de loisir régulier, l’intensité modérée de la pratique n’est pas à l’origine d’une consommation énergétique aussi importante mais se combine fréquemment à une perte de poids en raison de l’installation d’un cercle vertueux qui pousse le pratiquant à une alimentation mieux équilibrée. De plus, pratiquer un exercice physique immergé, par le ressenti de l’allégement dans l’eau, est souvent un moyen de moins souffrir des contraintes liées au poids et de s’affranchir d’une image corporelle quelquefois complexante.

De nombreuses études montrent que le diabète de type 2 (diabète sucré lié à une moindre sensibilité à l’insuline) est un important facteur de risque d’atteintes vasculaires et cardiaques. Il réagit très bien à l’exercice physique. La Haute Autorité de santé conseille de prescrire aux patients présentant un diabète de type 2 une activité physique d’endurance régulière associée à du renforcement musculaire, ce qui correspond à la pratique de la natation.
Parmi les anomalies métaboliques délétères sur le plan cardiovasculaire, les dyslipidémies en particuler exposent au risque de conduire à des complications cardio-vasculaires car elles permettent le développement accéléré de l’athérosclérose dans les artères périphériques ou cardiaques.
Toutes les anomalies lipidiques ne peuvent malheureusement pas être significativement améliorées par la pratique sportive seule, telles les dyslipidémies transmises génétiquement. Mais de nombreux travaux montrent depuis plus de vingt ans qu’une pratique sportive régulière d’endurance permet de faire baisser significativement le taux de LDL (lipoprotéines dont le taux est très corrélé aux atteintes d’athérome artérielles), le taux de triglycérides et de faire augmenter le taux de HDL, facteur de protection des maladies cardio-vasculaires.

La pratique d’un exercice physique permet une lutte contre le stress de la vie quotidienne ou professionnelle. Le stress est un important facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, soit en lui-même quand il est ressenti de façon chronique, soit parce qu’il est souvent accompagné de conduites aidant à se détendre (grignotages alimentaires, consommation de sucre, tabagisme…) associées au risque cardio-vasculaire.

La natation permet de s’accorder du temps pour soi. De nombreuses techniques de relaxation utilisent l’immersion en milieu aquatique qui est un environnement sensoriellement isolant. De plus, la pratique natatoire est une activité individuelle mais souvent réalisée en groupe ce qui contribue à se désengager du quotidien.

Enfin, des études montrent que la pratique d’une activité physique aide le pratiquant à diminuer sa consommation tabagique.

Une personne présentant une maladie cardio-vasculaire peut-elle pratiquer la natation ?

En 2015, un amendement de la loi santé stipule que les médecins peuvent prescrire de l’activité physique adaptée pour les patients présentant une maladie de longue durée. Une expertise collective de l’INSERM édite une synthèse et des recommandations sur l’activité physique dans la prévention mais aussi le traitement des maladies chroniques, dont les maladies cardio-vasculaires.

Devant tout problème, un avis médical doit être demandé de manière à déterminer les contre-indications qui pourraient exister pour le niveau de pratique physique envisagé. Le médecin délivrera si nécessaire le CACI (certificat d’absence de contre-indication). Le médecin traitant sollicitera dans certains cas un cardiologue, qui pourra proposer de réaliser un test d’effort avant le début de la pratique sportive.

L’hypertension artérielle peut être améliorée par l’exercice physique. Pendant longtemps, on a pensé que la natation était à déconseiller chez les patients hypertendus, probablement en raison de données d’études montrant que l’exercice physique des membres supérieurs, isolé, induisait au moment de la pratique une montée tensionnelle importante. Désormais, il est bien montré que la natation (posture allongée, immersion, exercice musculaire combiné, sollicitation respiratoire etc.) conduit à une adaptation des flux sanguins très bénéfique pour lutter contre l’HTA, en prévention ou en complément d’une thérapeutique médicamenteuse qu’elle aide à équilibrer.

Les œdèmes des membres inférieurs, qu’ils soient en rapport avec une insuffisance veineuse ou favorisés par certains traitements médicamenteux, peuvent diminuer avec la natation car l’immersion favorise le retour du sang dans les veines.

Les maladies cardiaques dites « ischémiques » (maladie des artères coronaires ou après un infarctus du myocarde) bénéficient actuellement d’une prescription médicale de réadaptation physique dans des centres spécialisés.

Les études montrent en effet que cette prise en charge améliore le pronostic des patients, diminue le nombre de réhospitalisations, améliore la qualité de vie des patients après le retour à domicile. De nombreux centres utilisent des exercices en piscine réalisés sous surveillance médicale (aquagym, marche aquatique en couloir), la pratique de la natation sera, elle, discutée en fonction de chaque cas.

L’insuffisance cardiaque, quelle qu’en soit l’origine (infarctus du myocarde, problème de valves, anomalie du tissu musculaire cardiaque), peut être aussi améliorée par la réadaptation cardiaque. La pratique physique sous surveillance médicale permet d’améliorer les capacités cardio-respiratoires, la force musculaire et la qualité de vie de la personne insuffisante cardiaque.

Toutefois, la pratique de la natation est en général contre-indiquée chez les patients insuffisants cardiaques, car elle peut être très sollicitante sur le plan de la dépense énergétique et de l’augmentation de la fréquence cardiaque.

Source de l'article : [url=https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation et maladies cardio-vasculaires L%E2%80%99exercice physique et sportif,facteurs de risque et comme th%C3%A9rapeutique non m%C3%A9dicamenteuse.]https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation%20et%20maladies%20cardio-vasculaires%20L%E2%80%99exercice%20physique%20et%20sportif,facteurs%20de%20risque%20et%20comme%20th%C3%A9rapeutique%20non%20m%C3%A9dicamenteuse.[/url]

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 16 Jan 2022 - 19:06
 
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Sujet: Natation et maladies cardio-vasculaires
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Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ?

L’écho-doppler cardiaque consiste à observer le cœur, les vaisseaux et flux sanguins sur des images en mouvement, obtenues grâce aux ultrasons. Cet acte est réalisé pour diagnostiquer une éventuelle maladie cardiovasculaire, ou suivre son évolution.

QU’EST-CE QU’UN ECHO-DOPPLER CARDIAQUE ET À QUOI SERT-IL ?

L’écho-doppler  cardiaque, aussi appelé échocardiographie-doppler ou échographie-doppler du cœur, est une technique d’imagerie médicale utilisant les 
ultrasons, ondes sonores non perçues par l’oreille humaine.
Cet examen permet :

  • de visualiser le cœur, ses structures, ses cavités et ses valves, ainsi que les principaux vaisseaux sanguins à proximité (aorte, artères pulmonaires, veine cave inférieure), en 2 à 3 dimensions ;
  • d’observer et d’analyser les déplacements des tissus cardiaques ainsi que les flux sanguins (quantité, vitesse, sens, irrégularité éventuelle ou "turbulence", etc.) En effet, les images obtenues sont dynamiques (c’est-à-dire en mouvement).

Dans la majorité des cas, l’échocardiographie-doppler est "transthoracique" (ETT), c’est-à-dire réalisée au moyen d’une sonde déplacée sur le thorax. Cet examen est indolore et inoffensif pour l’organisme (les ultrasons n’étant pas des rayons X). Il peut être pratiqué à tout âge et est prescrit dans le cadre du diagnostic ou de la surveillance de certaines affections, à savoir :

  • les maladies des valves cardiaques ;
  • les malformations cardiaques ;
  • l’insuffisance cardiaque ;
  • les pathologies du muscle cardiaque et du péricarde (enveloppe entourant le cœur) ;
  • les maladies de l’aorte thoracique : anévrisme
     (dilatation de la paroi), dissection (fissuration de la paroi) ;
  • l’hypertension artérielle (HTA) ;
  • l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) ;
  • l’angine de poitrine.

Par ailleurs, l’écho-doppler peut servir au suivi médical après certains traitements comme la prise de médicaments toxiques pour le cœur, dits "cardiotoxiques" ou la pose de prothèses valvulaires cardiaques.

Comment fonctionnent les outils d’imagerie utilisés durant un écho-doppler ?

L’examen repose sur deux techniques différentes :

  • l’échographie utilise les propriétés des ultrasons
     émis par la sonde de l’échographe. Ceux-ci se réfléchissent sur les parois des organes et produisent un écho, dont le retour permet d’obtenir des images de la zone examinée ;
  • la fonction Doppler se base sur un phénomène physique nommé "effet Doppler". La fréquence des ondes sonores émises par la sonde échographique est modifiée lorsque les ondes sont réfléchies par une cible en mouvement (tels que les globules rouges sanguins ou parois du cœur). Cela permet d’étudier aussi bien les flux sanguins que les mouvements cardiaques.

CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT UN ÉCHO-DOPPLER CARDIAQUE TRANSTHORACIQUE

L’écho-doppler du cœur dure en moyenne 30 minutes. Aussi, prévoyez le temps nécessaire lorsque vous prenez rendez-vous.
Le jour de l’examen, pensez également à vous munir :

  • de votre ordonnance ;
  • du courrier remis par le médecin prescripteur (médecin traitant, cardiologue…) ;
  • des résultats de vos précédents écho-dopplers cardiaques et autres examens du cœur (ECG, ECG d’effort…)

LE DÉROULEMENT DE L’ÉCHOGRAPHIE-DOPPLER TRANSTHORACIQUE DU CŒUR

L’examen est effectué par un cardiologue ou un radiologue. Il comprend plusieurs étapes :
[list="box-sizing: border-box; margin: 25px 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style: none; counter-reset: orderedli 0;"]
[*]Le médecin vous interroge sur vos problèmes de santé et vos traitements en cours ou passés. Il est particulièrement important de lui signaler toute prise de médicaments cardiotoxiques.
[*]Vous vous allongez sur une table d’examen, sur le côté gauche, dans une pièce sombre, pour faciliter la lecture des images. Le praticien applique ensuite un gel cutané au niveau de votre thorax, pour favoriser la bonne transmission des 
ultrasons
. Puis, il place la sonde au contact de la peau et la déplace sur le thorax, en exerçant une légère pression et en vous demandant éventuellement de changer de position et d'arrêter de respirer quelques instants.
[*]Les échos des ultrasons sont enregistrés par un ordinateur qui les convertit en images en mouvement, visibles sur un écran. Le médecin enregistre alors les images sur lesquelles il souhaite mesurer certains paramètres (ex. : largeur d’une artère, épaisseur d’une paroi).
[/list]

LES AUTRES MÉTHODES POUR EFFECTUER UN ÉCHO-DOPPLER CARDIAQUE

Cet examen peut prendre deux autres formes.

L'échocardiographie-doppler trans-œsophagienne (ETO)

Son principe est identique à celui de l'échographie-doppler transthoracique, à ceci près que la sonde n’est pas externe mais associée à un endoscope (tube souple équipé d’une caméra miniature et d’une lampe). Ainsi, la sonde est introduite dans l’œsophage par la bouche.
Cela permet d’obtenir une meilleure qualité d’image, surtout pour les structures arrière du cœur. En effet, l’œsophage étant situé directement derrière le cœur, le signal échographique n’est perturbé ni par la cage thoracique (sternum  et côtes), ni par les voies aériennes (trachée, bronches), ni par les zones thoraciques contenant de la graisse.
L'introduction de la sonde dans l'œsophage nécessite une anesthésie locale de la gorge ou parfois une sédation (anesthésie légère), au cours d’une hospitalisation de quelques heures. La personne examinée doit être à jeun.

L'échocardiographie-doppler de stress

Elle est prescrite en cas de suspicion d’angine de poitrine (ou ischémie myocardique) ou pour faire le point sur l'état du muscle cardiaque après un infarctus du myocarde. Elle permet d’évaluer et de comparer la qualité de la contraction du muscle cardiaque, dans deux situations différentes :

  • d’abord, au repos ;
  • ensuite, lors d'un effort physique (pédalage en position allongée, sur une bicyclette spécifique couplée à la table d’examen) ;
  • puis en phase de récupération.

Pour les personnes ne pouvant fournir d’effort physique, le médecin administre par voie intraveineuse un médicament ayant les mêmes effets (dobutamine).

APRÈS L’ÉCHOGRAPHIE-DOPPLER CARDIAQUE

Une fois l’examen terminé, le médecin interprète les résultats et vous les explique.
Il vous remet un compte-rendu d’examen qu’il adresse également au médecin prescripteur.
Si nécessaire, au vu des résultats, il vous prescrit des examens complémentaires, pour compléter votre bilan cardiaque (IRM cardiaque, ECG d'effort...).


Source de l'articleExamen d'imagerie médicale : Écho-doppler cardiaque | ameli.fr | Assuré


#coeur #examen #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 14 Jan 2022 - 19:45
 
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Sujet: Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ?
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Crise cardiaque : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal

Les personnes ayant une consommation plus élevée d'aliments ultra-transformés, par opposition aux aliments frais (visuel) ont un risque accru d’événement cardiovasculaire fatal, soit de 70% de deuxième crise cardiaque ou deuxième accident vasculaire cérébral (AVC), par rapport aux participants consommant moins fréquemment ce type d’aliments. Cette conclusion d’une étude de l’Istituto Neurologico Mediterraneo Neuromed (IRCCS, Italie),documentée dans l’European Heart Journal, vaut notamment chez les personnes qui souffrent déjà de maladies cardiovasculaires et même si ces personnes sont déjà « passées » au régime méditerranéen.
Les aliments ultra-transformés constituent, depuis ces dernières années, une préoccupation majeure de Santé publique pour leur disponibilité croissante et leurs effets néfastes sur la santé. Cette étude de chercheurs du Département d'épidémiologie et de prévention de l'IRCCS à Pozzilli (Italie) explore les effets sur la santé d’apports élevés de ce type d’aliments, en particulier chez des personnes souffrant déjà de maladies cardiovasculaires.

Aliments ultra-transformés et risque plus élevé de deuxième crise cardiaque


[i]« cette fois fatale »
, précisent les chercheurs dans leur communiqué.
 
L'étude a suivi durant plus de 10 ans, 1.171 personnes participant au programme de recherche Moli-sani. Tous les participants avaient déjà une maladie cardiovasculaire à l'inclusion. Les chercheurs ont évalué pour chaque participant, la consommation d'aliments ultra-transformés.
 
Les aliments ultra-transformés, « qu’est-ce que c’est ? » : ce sont des aliments fabriqués en partie ou en totalité avec des substances non utilisées en routine en cuisine (protéines hydrolysées, maltodextrines (assemblages de plusieurs glucides), graisses hydrogénées…) et qui contiennent généralement divers additifs, tels que des colorants, des conservateurs, des antioxydants, des agents antiagglomérants, des réhausseurs de goût et des édulcorants. Parmi ces aliments ultra-transformés, figurent les boissons sucrées et gazeuses, les repas prêts à consommés, les pâtes à tartiner et certains produits – moins fréquemment suspectés comme ultra-transformés- comme les biscottes, les céréales pour petit-déjeuner, les craquelins et les yaourts aux fruits.
 
Dans l’étude, les aliments consommés par les participants ont été classés à l'aide du système NOVA, un système qui classe les aliments en fonction de leur degré de transformation plutôt que de leur valeur nutritionnelle. Ainsi, même si un aliment est équilibré sur le plan nutritionnel, il peut être considéré comme ultra-transformé. Enfin, ce n’est pas la consommation occasionnelle d’aliments transformés qui fait la différence, mais une alimentation qui dans son ensemble, laisse une part à la fois large et régulière aux produits de supermarchés.
L’analyse révèle que :
 
[/i]

  • les personnes qui ont une consommation plus élevée d'aliments ultra-transformés ont un risque accru de près de 70 % d'une deuxième crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral ; un événement cette fois « fatal » ;
  • le risque de décès est également accru de 40 % vs les personnes qui n’ont pas d’apports élevés d’aliments transformés ;
  • même chez les personnes suivant un régime méditerranéen dans l'ensemble, hors consommation d'aliments ultra-transformés, ce seul apport d’aliments ultra-transformés entraîne des risques élevés pour la santé.


 [i]« Il est temps de ne plus faire la distinction entre aliments sains et malsains uniquement sur la base de la valeur nutritive. Les légumes frais ne sont pas les mêmes que les légumes précuits et assaisonnés, et il en va de même pour de nombreux autres aliments. Nous proposons donc que le niveau de transformation industrielle des aliments soit précisé sur les étiquettes, sur le devant des emballages, qui jusqu'à présent n’apportent que des informations nutritionnelles ».
[/i]

Source de l'article CRISE CARDIAQUE : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #crise #cardiaque #aliments
par Heartdrake
le Ven 14 Jan 2022 - 19:14
 
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Sujet: Crise cardiaque : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal
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Cathétérisme cardiaque

DÉFINITION


  • Le cathétérisme cardiaque consiste à introduire dans une grosse veine ou artère un long et fin tuyau (le cathéter) et à l'amener avec le flot sanguin jusqu'aux cavités cardiaques.
  • Il sert à mesurer les pressions et le débit du sang dans le coeur et les gros vaisseaux du thorax. Il peut aussi permettre d'opacifier les vaisseaux pour les rendre visibles aux rayons X (il s'agit alors d'une angiographie ) ou d'effectuer des traitements (dilatation des artères nourricières du coeur par exemple).

COMMENT CELA SE PASSE


  • Vous entrez la veille au soir pour une courte hospitalisation, et restez à jeun pour l'examen le lendemain, sans fumer non plus. Un bilan de votre coagulation, avec divers autres contrôles sanguins selon les cas, est effectué par une prise de sang. Si vous prenez des traitements anticoagulants , vous les aurez diminué ou arrêté selon les instructions du médecin.
  • La zone où le cathéter (tuyau souple de 1,5 à 2,5 mm de section) sera introduit est rasée si besoin et désinfectée. C'est souvent à l'aine car le trajet est plus facile et rectiligne.
  • Le médecin fait une anesthésie locale , voire une courte anesthésie générale s'il s'agit d'un enfant. Des électrodes sont placées pour permettre la surveillance continue du tracé de l'électrocardiogramme .
  • Puis il pique le vaisseau choisi (artère ou veine selon les zones à examiner) avec une aiguille. Un guide métallique est alors introduit par le centre de l'aiguille. Le médecin fait glisser le cathéter le long du guide jusqu'au coeur, et contrôle son trajet sur un écran aux rayons X.
  • Le cathéter possède à son extrémité un capteur de pression pour la surveillance des pressions, ou un orifice qui permet d'injecter un produit de contraste ou encore des mini-instruments (comme un ballonnet gonflable pour dilater une valvule ou une coronaire . Le cathéter est laissé en place le temps voulu pour faire ce qui est nécessaire (cela peut être plusieurs heures voire plusieurs jours s'il s'agit d'une urgence de réanimation, de façon à adapter en permanence le traitement).
  • Dans le cadre d'un examen programmé, le cathéter est retiré à la fin, le vaisseau est comprimé, et vous vous reposez allongé quelques heures si on a utilisé une veine, un peu plus s'il s'agissait d'une artère.
  • Les effets secondaires sont rares et bénins, malgré l'aspect impressionnant de la technique : petit hématome dans la zone piquée, allergie au produit de contraste que l'on prévient par des corticoïdes prescrits avant l'examen, chaleur ressentie lors de son injection, trouble de la fonction rénale (il faut boire beaucoup quand on a un examen comme une angiographie ).


Source de l'articleCathétérisme cardiaque examen - docteurclic.com

#coeur #examens
par Heartdrake
le Mer 12 Jan 2022 - 17:16
 
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Sujet: Cathétérisme cardiaque
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Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !

En France, 5% de la population est concernée par le diabète de type 2. Et la majorité n’a pas conscience des conséquences à moyen ou long terme de cette maladie. Sans une prise en charge efficace, la maladie peut retentir sur le système cardiovasculaire. Les explications du Pr Patrice Darmon, diabétologue et endocrinologue au CHU de Marseille à l’hôpital de la Conception.

« Le diabète de type 2 correspond à plus de 90% de l’ensemble des diabètes », explique le Pr Darmon. « Si de plus en plus de jeunes adultes en sont atteints, il concerne principalement les plus de 40 ans, en situation de surpoids et d’obésité, sédentaires, présentant le plus souvent des antécédents familiaux de diabète. C’est une maladie en constante progression. »
Dans la plupart des cas, le diabète de type 2 se développe insidieusement pendant de nombreuses années et l’hyperglycémie est généralement découverte sur une simple prise de sang. Problème, à plus ou moins long terme, la maladie peut entraîner des complications, notamment au niveau cardiovasculaire. Comment l’expliquer ? « D’une part on retrouve chez les patients un cumul de facteurs de risque cardiovasculaire : âge avancé, surpoids/obésité, hypertension artérielle, hyperlipidémie, sédentarité… D’autre part l’exposition chronique à l’hyperglycémie en cas de diabète déséquilibré contribue à altérer les vaisseaux et les artères. » 

Quels risques et comment les prévenir ?

En moyenne, les patients présentant un diabète de type 2 ont un risque de maladie cardiovasculaire multiplié par deux par rapport aux personnes non diabétiques. Selon le Pr Darmon, à terme « les artères coronaires peuvent être atteintes avec un risque accru d’infarctus du myocarde ainsi que les artères à visée cérébrale, avec ici un risque accru d’accident vasculaire cérébral. N’oublions pas les artères des jambes et le risque d’artérite à l’origine de troubles de la marche et de la cicatrisation. ». La plupart des patients présentant un diabète de type 2 ont un risque cardiovasculaire élevé ou très élevé. « Il est donc crucial de mettre en place des mesures pour contrôler l’ensemble des facteurs de risque : contrôle optimal de la glycémie, de la tension artérielle, du taux de LDL-cholestérol, instauration d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, arrêt du tabac… ». Certains traitements antidiabétiques ont également démontré un bénéfice propre sur la protection cardiovasculaire.

Le rôle central du cardiologue

Dans ces conditions on comprend mieux pourquoi le rôle « du cardiologue est central dans la prise en charge du diabète de type 2 », précise le Pr Darmon. « Même lorsqu’il n’y a aucun signe d’alarme comme une douleur dans la poitrine, il est crucial de surveiller son cœur et ses vaisseaux par des bilans cardiologiques. Nous avons donc besoin de faire régulièrement des examens de dépistage : électrocardiogramme, échographie cardiaque, dopplers, échographie ou scintigraphie d’effort…

Mieux prendre en charge le risque cardiovasculaire des patients

Une étude internationale nommée CAPTURE s’est justement intéressée aux liens entre diabète de type 2 et maladies cardiovasculaires. « Cette étude a permis de confirmer ce qui était jusqu’alors estimé en France : environ 1/3 des personnes vivant avec un diabète de type 2 présente une maladie cardiovasculaire. Par ailleurs, ces données mettent en évidence que ces patients ne bénéficient pas toujours d’une prise en charge optimale de leur risque cardiovasculaire, 1 patient sur 5 recevant un traitement antidiabétique ayant démontré un bénéfice cardiovasculaire. Même si l’incidence des complications cardiovasculaires a diminué ces dernières années grâce à l’amélioration de la prise en charge, il reste encore une marge de progression importante. »


Source de l'articleVous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Mar 11 Jan 2022 - 20:36
 
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Sujet: Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !
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Greffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux

La chanson s'appelle "Cœur battant". Artistes et soignants se mobilisent pour soutenir Rémi 11 ans en attente d'une greffe de cœur depuis 10 mois à l'hôpital Haut-Lévêque à Bordeaux, et sa famille. L'occasion aussi de parler d'un sujet trop peu évoqué en France : le don d'organes pédiatriques.
"A votre bon cœur, si le cœur vous en dit/ Le don d'organes, c'est aussi pour les p'tits/ A votre bon cœur, si le cœur vous en dit/ Le don d'organes peut sauver ma vie". La chanson est touchante et met en lumière un sujet très sensible pour les parents.

Un clip pour interpeller les familles 

La réalisatrice bordelaise Johanna Turpeau a été interpellée par un message posté sur les réseaux sociaux de Wanted Community par les soignantes de l'hôpital Haut-Lévêque de Bordeaux, concernant l'attente insoutenable d'un petit malade de leur service. Rémi, 11 ans, atteint de cardiopathie congénitale a besoin d'un cœur pour continuer à vivre. Et le temps presse.
" Ma famille a toujours été très engagée dans le don d'organes et de sang, alors je n'ai pas réfléchi et j'ai foncé pour proposer mon aide à cette famille, c'était une évidence pour moi" raconte Johanna Turpeau qui a eu l'idée de réaliser un clip musical pour aider la famille de Rémi et mettre le sujet du don d'organes pédiatriques sur la table. "Le but, c'est que les parents en parlent bien en amont, avant qu'un drame ne survienne, pour prendre leur décision à froid et de manière réfléchie", explique Johanna Turpeau.
Pour réaliser ce clip, la réalisatrice a imaginé un travail collectif pour aider Rémi dans son combat pour la vie. Elle a donc sollicité Olivier Desagnat de l'association d'Asques et d'ailleurs pour la réalisation, et aussi des artistes locaux comme le chanteur du groupe bordelais les Hurlements d'Léo et ou celui des Ogres de Barback.
"Pour le tournage des images, on a monté un studio mobile dans le service de l'hôpital Haut-Lévêque de Bordeaux. On a filmé Rémi, ses parents, sa petite sœur et les soignants. Ce n'est pas un clip racoleur mais il est émouvant. Et puis c'est un vrai travail collaboratif. Le premier couplet de la chanson est écrit et chanté par les artistes, le deuxième par les parents et le troisième par les soignants. Et on est tous bénévoles."
Laurent Kebous, le chanteur des Hurlements d'Léo, a composé la mélodie et le premier couplet de la chanson avec le groupe TAN2EM qu'il a formé avec sa compagne Chloé Legrand ( guitariste et banjo), et deux musiciens originaires de Bayonne, Michael Garcia ( guitare et grosse caisse) et Juliette Canouet ( chant et texte).

"Ce projet pour Rémi a fait écho en nous, car Chloé a elle aussi était atteinte d'un dysfonctionnement cardiaque quand elle était nourrisson. Par ailleurs, j'ai toujours travaillé dans le social avec des enfants, des adultes ou des personnes handicapées. On a eu envie de fabriquer un projet artistique, une vraie chanson autour de Rémi et de sa cause".
"Rémi attend son cœur depuis 10 mois, alors il a fallu aller vite pour créer ce morceau", explique Laurent Kebous. "En un mois et demi, le projet a vu le jour et durant plusieurs semaines, il a un peu égayé le quotidien de Rémi".
Touché par l'histoire de Rémi, le chanteur Guillaune Aldebert ( chanteur préféré de Rémi) et Fredo, chanteur du groupe les Ogres, de Barback ont également participé à ce projet. 
Cette initiative de clip solidaire et collectif a reçu le soutien du Conseil général de La Gironde qui relaye le clip sur ses réseaux.

Voir un extrait du clip "Cœur battant"





Le clip sera diffusé dans son intégralité mercredi 12 janvier sur les plateformes numériques. Tous les bénéfices du single seront reversés à l'association Les liens du cœur 

Urgence pour le cœur de Rémi

"Réparer les vivants, ça a son importance/Parlons-en en confiance".
Les paroles de la chanson "Cœur battant" ne laissent pas indifférent quand on est parent. Ce qui est sûr, c'est que cette chanson, la participation bénévole des artistes et des soignants ont touché la famille de Rémi. "Toute une chaîne humaine s'est mise en place autour de Rémi et de notre famille, et c'est merveilleux", témoigne David la papa de Rémi très ému. 
"Ce projet de clip, ce n'est pas pour faire parler de nous, mais c'est surtout pour faire connaître le don d'organes pédiatriques car il y a très peu de donneurs, constate le papa de Rémi, "et les gens ne sont pas préparés à cette question".

Que ferais-je s'il arrivait quelque chose à mon enfant ? Est-ce que je donnerais ces organes à un autre enfant ? Des questions qui touchent à l'intime, au tabou et "qui sont impensables au moment d'un drame qui est un choc, un événement trop violent pour avoir les idées claires", explique Emilie Fraisse, infirmière puéricultrice du service de réanimation cardiopathie congénitale de Haut-Lévêque de Bordeaux. Elle fait partie des soignants qui ont eu l'idée de construire un projet artistique pour soutenir leur petit patient.
Nous accueillons principalement des enfants dans le service, mais ils ne restent pas tous aussi longtemps que Rémi. 10 mois d'attente c'est très long, c'est insoutenable.

"J'avais envie d'aider Rémi qui est cloué dans sa chambre depuis 10 mois, de lui redonner un peu le sourire. Au départ c'est lui qui s'est mis à fredonner l'air de la chanson "Amener la coupe à la maison" sur le mode "ramener le cœur à la maison". Et puis, Johanna nous a proposé une vraie chanson pour Rémi." 

"Rémi est en quelque sorte l'ambassadeur de la cause des donneurs d'organes pédiatriques", Laurent Kebous, du groupe de Hurlements d'Léo. 

"Une attente insoutenable"

Car Rémi est branché à une machine 24 heures sur 24. "Il ne peut pas quitter sa chambre d'hôpital. Et plus le temps passe, plus les chances qu'il y ait des complications augmentent, explique l'infirmière. "Cette activité lui redonne de l'espoir, lui change les idées".
Rémi s'est prêté au tournage du clip, mais parfois c'était dur pour le petit garçon. Heureux de voir cet engouement autour de lui, le papa ne cache pas que "c'est compliqué pour Rémi de garder le sourire car il souffre beaucoup de l'attente et de la lourdeur des traitements". 
Sa petite sœur Roxanne 9 ans, très courageuse à ses côtés, compte les jours. Elle attend son retour à la maison.
C'est en février que tout bascule pour Rémi, lorsqu'il est victime d'un arrêt cardiaque en pleine rue, à Toulouse. Son père se rue aux urgences. Le jeune garçon est opéré quelques jours plus tard, et se voit poser un défibrillateur.
Son cœur s'arrête à nouveau. Rémi, dont la cardiopathie n'avait pas été décelée jusqu'alors, s'accroche, et est pris en charge à Toulouse avant d'être transféré à Bordeaux. Hospitalisé dans le service de cardiologie pédiatrique de Haut-Lévêque, il est, depuis, suspendu à une transplantation cardiaque.


Source de l'articleGreffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux (francetvinfo.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #dons #organes
par Heartdrake
le Mar 11 Jan 2022 - 17:27
 
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Sujet: Greffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux
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Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes

Des chercheurs mettent en garde quant au fait que si la prévalence des facteurs qui favorisent le développement de maladies cardiovasculaires est plus élevée chez les hommes que chez les femmes à la quarantaine, les conséquences pour le cerveau sont beaucoup plus importantes pour celles-ci.
Le risque cardiovasculaire, soit la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire, des femmes est un sujet de vigilance. En effet, si elles sont plus protégées que les hommes jusqu’à la ménopause (les hormones les protègent), elles ont ensuite la même probabilité de développer une maladie cardiovasculaire après 60 ans. L’exposition aux facteurs de risque est mise en cause dans cette évolution défavorable : tabagisme en augmentation, activité physique en baisse, consommation d’alcool, augmentation de la prévalence de l’obésité et du diabète de type 2... Or, des différences ont été observées entre hommes et femmes dans le repérage du risque cardio-neurovasculaire, l’accès aux soins, les caractéristiques de la maladie et des traitements.

Une nouvelle étude publiée dans la revue « Neurology » suggère que même si les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des maladies cardiovasculaires, comme les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et des facteurs de risque comme le diabète, l'hypertension artérielle et le tabagisme à l'âge mûr, l'impact négatif de la plupart de ces conditions sur la cognition (pensée et mémoire) serait plus fort pour les femmes. « Nos résultats montrent que les maladies cardiovasculaires et la présence de facteurs de risque à quarantaine étaient associés au déclin cognitif, mais l'association est plus forte pour les femmes que pour les hommes. », explique l'auteur principal de l'étude, le Pr Michelle M. Mielke, de la Mayo Clinic à Rochester (Etats-Unis).

Des associations plus fortes avec le déclin cognitif à la quarantaine chez les femmes


Celui-ci ajoute : « nous avons découvert plus précisément que certaines affections cardiovasculaires, telles que le diabète, les maladies cardiaques et la dyslipidémie (concentration élevée de lipides dans le sang) avaient des associations plus fortes avec le déclin cognitif chez les femmes. » L'étude a porté sur 1 857 personnes sans démence âgées de 50 à 69 ans au début de l'étude, soumises à une évaluation clinique tous les 15 mois pendant trois ans. Les examens comprenaient des tests de mémoire, de langage, de fonction exécutive et de compétences spatiales, dont les résultats combinés ont permis de calculer un « score cognitif. » Dans l'ensemble, 1465 participants (79%) présentaient au moins un problème cardiovasculaire ou facteur de risque.

Les participants hommes étaient plus nombreux à présenter au moins un facteur de risque : 83 % pour les hommes contre 75 % pour les femmes. Mais les chercheurs ont constaté que la plupart des maladies cardiovasculaires étaient plus fortement associées à une fonction cognitive moindre chez les femmes. Par exemple, les maladies cardiaques étaient associées à une baisse deux fois plus importante du score cognitif pour les femmes. En outre, le diabète, les maladies cardiaques et des taux anormalement élevés de graisse dans le sang étaient associés à une baisse du score de langage uniquement chez les femmes. Seule l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur ne pompe plus le sang normalement) était associée à une baisse du score de langage uniquement chez les hommes.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner les différences entre les sexes dans les relations entre les facteurs de risque cardiovasculaire et les biomarqueurs spécifiques de maladies cérébrales. », indique le Pr Michelle M. Mielke. « Cela peut aider à mieux comprendre les mécanismes spécifiques au sexe, par lesquels les conditions cardiovasculaires et facteurs de risque contribuent à la déficience cognitive chez les femmes et les hommes. » Les chercheurs concluent sur le fait que l'étude ne prouve pas directement que les femmes qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire auront un déclin cognitif à la quarantaine, mais montre une association qui reste à démontrer dans d'autres études. La prochaine étape sera de recruter un panel plus large et plus varié de participants.

Source de l'article&at_send_date=20220110&M_BT=17059782434867]Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes d'âge moyen | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 10 Jan 2022 - 18:07
 
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Sujet: Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes
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Traitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir

Certains traitements contre les varices, appelés sclérosants veineux, peuvent engendrer des effets indésirables graves au niveau cardiaque. L’Agence nationale de sécurité sanitaire rappelle aux médecins et patients les conduites à tenir.

Si vous envisagez ou avez reçu un traitement contre les varices, prenez garde aux effets indésirables. Dans un communiqué écrit conjointement avec la Société française de médecine vasculaire, la Société française de phlébologie et le Conseil national professionnel de médecine vasculaire, l’Agence nationale de sécurité du médicament, ou ANSM, a listé les conduites à tenir quant à l’administration de sclérosants veineux.

Des cas d’effets indésirables cardiovasculaires graves continuent en effet d'être rapportés avec les sclérosants veineux (Aetoxiscerol et Fibrovein), utilisés dans le traitement des varices et de la maladie veineuse chronique. L’ANSM ajoute que ces traitements sont étroitement surveillés, et qu’un groupe de travail multidisciplinaire est mis en place afin d’identifier de nouvelles mesures pour sécuriser davantage l’utilisation de ces médicaments.
Dans l’attente de l’avancement de ces travaux, l’agence a rappelé les conduites à tenir pour limiter autant que possible la survenue de ces risques cardiovasculaires. 

Aux patients, l’ANSM conseille d’être attentifs à certains symptômes pouvant survenir au moment ou après l’injection de ces sclérosants veineux, tels que : 


  • une tachycardie (élévation de la fréquence cardiaque), une sensation d'oppression thoracique, une douleur thoracique ou un essoufflement ;
  • une toux, des palpitations, une sensation de respiration désagréable et gênante ; 
  • un trouble visuel transitoire ;
  • un malaise avec perte de connaissance ;
  • des maux de tête, et migraine avec ou sans aura ;
  • des troubles de la parole ;
  • des fourmillements, des picotements dans les extrémités des mains et des jambes pouvant aller vers une paralysie ;
  • une douleur du mollet associée ou non à un oedème / rougeur.


Un ou plusieurs de ces symptômes doit amener le patient à consulter un médecin en urgence.

Aux professionnels de santé, l’ANSM rappelle l’importance de bien informer le patient de ces éventuels risques et symptômes à surveiller, de bien respecter les volumes maximum injectables par séance, les contre-indications et les précautions d’emploi. Elle rappelle enfin qu’une surveillance du patient doit être réalisée pendant et dans les minutes qui suivent l’administration du produit. “Il est également recommandé compte tenu des risques cardiovasculaires de disposer d’un défibrillateur et d’être formé aux gestes de premiers secours”, ajoute-t-elle.

Source de l'articleTraitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #varices
par Heartdrake
le Dim 9 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Traitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir
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La transposition des gros vaisseaux (TGV)

La transposition des gros vaisseaux est une malformation cardiaque présente à la naissance. La position de l'artère pulmonaire et de l'aorte est inversée. Comment se manifeste cette pathologie ? Quels sont les traitements ? Doctissimo revient sur cette maladie relativement fréquente. 

Transposition des gros vaisseaux : qu'est-ce que c'est ?

La transposition complète des gros vaisseaux (TGV) est une cardiopathie congénitale relativement fréquente. Il s'agit d'un trouble du cloisonnement du tronc artériel primitif qui aboutit à la naissance de l'aorte à partir du ventricule droit et de l'artère pulmonaire à partir du ventricule gauche.
Une telle anomalie est incompatible avec la vie, sauf lorsqu'il s'y associe des malformations permettant le mélange des deux circulations : communication interauriculaire (CIA), communication interventriculaire (CIV) ou canal artériel. On trouve dans 15% des cas, un rétrécissement (sténose) de l'artère pulmonaire qui protège le poumon de l'hyperpression sanguine.
On distingue plusieurs types de TGV : la transposition isolée (50% des cas), celle associée à des malformations cardiaques (45%) et enfin celle associée à d'autres malformations (5%). La prévalence de la maladie est estimée à une naissance sur 5 000. Elle représente environ une malformation cardiaque grave sur 10. La TGV concerne trois fois plus les garçons que les filles. 

Les causes de la TGV

Les causes exactes de cette pathologie ne sont pas connues. Certains facteurs pourraient en augmenter les risques : 

  • Si pendant la grossesse, la mère est atteinte de diabète sucré, est exposée à des produits chimiques (herbicides, anti-rongeurs..) ou prend certains médicaments ; 
  • Une anomalie génétique. 

Symptômes et diagnostic de la maladie

La cyanose réfractaire (teinte bleutée de la peau) apparaît dès la naissance. Son intensité est telle que le médecin s'inquiète tout de suite et demande sans attendre les examens qui confirmeront le diagnostic. La gêne respiratoire est fréquente. Il n'y a pas de souffle sauf en cas de CIV ou de sténose pulmonaire associée.
Sur la radiographie thoracique, on constate un gros cœur et un poumon surchargé. L'électrocardiogramme montre des signes d'hypertrophie ventriculaire droite et gauche associés.
L'association d'une cyanose franche et d'une hypervascularisation pulmonaire à la radio doit faire évoquer le diagnostic. On mesure la quantité d'oxygène dans le sang du bébé lorsqu'il respire l'oxygène de l'air ambiant et un air enrichi en oxygène. En l'absence d'une différence entre ces résultats, une anomalie entre la circulation pulmonaire et la circulation générale est alors établie, faisant suspecter une malformation cardiaque. 
L'échocardiographie confirme le diagnostic et permet de rechercher des malformations associées.

Le diagnostic prénatal est possible et crucial pour une prise en charge efficace dès la naissance.

Traitement de la TGV 

La transposition des gros vaisseaux est curable par détransposition néonatale chirurgicale. On parle de "switch artériel", cette intervention est en général réalisée au cours de la première semaine de vie de l'enfant, ou au plus tard au cours du premier mois. Au cours de cette opération, le chirurgien sectionne et déplace l'aorte du ventricule droit vers le ventricule gauche, il en va de même pour l'artère pulmonaire, qui passe alors du ventricule gauche au ventricule droit. C'est une opération lourde qui peut durer plusieurs heures. 
Une atrioseptostomie de Rashkind peut être nécessaire. Ce procédé consiste lors de l'intervention à placer une sonde dans l'oreillette droite, traverser le septum interauriculaire pour que l'extrémité soit dans l'oreillette gauche. Une fois la sonde en place, on gonfle à distance un ballonnet qui se trouve à l'extrémité de la sonde. Puis on retire la sonde avec le ballonnet gonflé. Celui-ci déchire le septum interauriculaire et crée une CIA artificielle.
On perfuse également des prostaglandines qui ré-ouvrent le canal artériel. Ces gestes améliorent le débit sanguin.

Des troubles du rythme et de la conduction auriculo-ventriculaire sont parfois notés en période postopératoire et peuvent poser d'importants problèmes.

La vie après l'opération d'une TGV 

Après la chirurgie, l'enfant devra être suivi régulièrement par son médecin. Sa vie n'est en général pas bouleversée, la scolarité et plus tard la vie professionnelles ne seront pas perturbées. En cas de séquelles toutefois, certains aménagements peuvent être nécessaires en fonction des besoins de l'enfant, notamment au niveau des activités sportives. 


Source de l'articleLa transposition des gros vaisseaux (TGV) - Symptômes et traitement - Doctissimo

#coeur #vaisseaux #rythme #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 5 Jan 2022 - 13:00
 
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Sujet: La transposition des gros vaisseaux (TGV)
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CES 2022: Movano dévoile une bague connectée pour les personnes atteintes de maladies chroniques

Ce n’est pas la première fois qu’une bague connectée est proposée sur le marché. En effet, la marque finlandaise Oura avait déjà ouvert la voie dans ce sens. Mais, à l’occasion du CES 2022, c’est Movano qui a présenté son tout nouveau modèle de bague connectée qui devrait être disponible dans sa version bêta dans la deuxième moitié de l’année 2022.
Cette dernière a plusieurs utilités : grâce à des capteurs, elle peut compter les pas, estimer le nombre de calories brûlées, mesurer le rythme cardiaque ou encore calculer la qualité du sommeil. Mais, au-delà de cela, elle possède aussi quelques fonctionnalités plus précises et plus pointues, telles qu’une estimation de la température corporelle ou du taux d’oxygène dans le sang.

Une analyse des données plus simple

En outre, plutôt que de devoir décortiquer des graphiques complexes, l’utilisateur de la bague pourra aisément lire les informations grâce à des données résumées simplement et, de ce fait, tout de suite déceler une éventuelle anomalie, en ayant à sa disposition une comparaison de certains critères – comme, par exemple, l’intensité du rythme cardiaque et la pratique, ou non, d’une activité physique.


Source de l'article CES 2022: Movano dévoile une bague connectée pour les personnes atteintes de maladies chroniques (20minutes.fr)


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 5 Jan 2022 - 12:51
 
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Sujet: CES 2022: Movano dévoile une bague connectée pour les personnes atteintes de maladies chroniques
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Horloge biologique : Nos cellules cardiaques suivent aussi leur rythme

Les scientifiques de l’UK Research and Innovation décrivent un mécanisme de rythme circadien dans les cellules cardiaques, un rythme qui semble affecter leur fonction quotidienne. L’étude publiée dans la revue Nature Communications décrypte ainsi comment les rythmes circadiens impactent la fonction cardiaque au cours de la journée et contribue à expliquer le risque plus élevé de troubles cardiaques, avec le dérèglement de l’horloge biologique (travail de nuit ou par quarts).
 
L’équipe révèle comment les changements de niveaux d'ions sodium et potassium à l'intérieur de la cellule induisent ces rythmes circadiens en appliquant une impulsion électrique qui provoque la contraction des cellules et entraîne le rythme cardiaque. On pensait que les concentrations d'ions cellulaires étaient assez constantes, mais ces travaux révèlent qu’en fait, les cellules cardiaques modifient leurs niveaux internes de sodium et de potassium au cours de la journée et de la nuit.

Les cellules cardiaques anticipent les exigences quotidiennes de notre vie,

et en « s’imposant » ce rythme circadien, permettent au cœur de mieux s'adapter à notre activité et de maintenir une fréquence cardiaque accrue justement lorsque nous sommes actifs.
 
On savait déjà qu'il existe des horloges quotidiennes dans les cellules cardiaques et d'autres tissus ; ces horloges sont synchronisées par des signaux hormonaux qui alignent nos rythmes quotidiens internes avec le cycle jour/nuit. Les rythmes quotidiens de la fonction cardiaque sont connus depuis des années et sont corrélés à une plus grande stimulation du système nerveux pendant la journée.
 
Les rythmes circadiens au sein de chaque cellule cardiaque peuvent également affecter la fréquence cardiaque. C’est la « nouveauté » de cette recherche dirigée par des scientifiques du MRC (Medical Research Council ) Laboratory for Molecular Biology à Cambridge, en collaboration avec le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca. Ces travaux apportent une nouvelle compréhension sur la manière dont des changements dans les niveaux d'ions régulent la fonction cardiaque au cours de la journée : les rythmes quotidiens du sodium et du potassium permettent des changements dans les protéines cellulaires, les ions étant littéralement pompés pour «faire de la place» aux augmentations quotidiennes des niveaux de protéines. Les niveaux de sodium/potassium peuvent ainsi varier jusqu’à 30% dans les cellules isolées et le tissu cardiaque. Cette variation impacte considérablement l'activité électrique des cellules cardiaques isolées.
 
Décalage de l’horloge et troubles cardiaques : chez les travailleurs postés ou de nuit, les rythmes ioniques entraînés par les horloges du cœur sont « désynchronisés » de leur stimulation par les horloges du cerveau. Cette nouvelle compréhension pourrait conduire à des mesures préventives pour lutter contre les maladies cardiaques associées à cette désynchronisation.
 
Ainsi, la variation de la fonction cardiaque sur un cycle de 24 heures est plus complexe qu'on ne le pensait et corrélée aux niveaux d'ions sodium et potassium. Leur variation aide probablement le cœur à faire face à des demandes accrues pendant la journée, lorsque les changements d'activité et de débit cardiaque sont plus élevés que pendant la nuit.
 
Si l’étude menée in vitro sur des lignées cellulaires et in vivo en laboratoire sur la souris, ses conclusions sont étayées par une autre étude liée menée par des chercheurs de l'Université de Manchester. Cette étude confirme ces rythmes circadiens de la fréquence cardiaque et de l'activité électrique chez les humains, et que des changements dans les habitudes de sommeil peuvent perturber ces rythmes cardiaques normaux.
 
On retiendra que les modes de vie qui s'opposent à notre horloge interne naturelle peuvent provoquer ce découplage qui peut accroître le risque d'événements indésirables, tels que les arythmies et la mort cardiaque subite. Ces problèmes cardiaques surviennent à des moments précis de la journée, auxquels le cœur est plus vulnérable aux dysfonctionnements.


Source de l'articleHORLOGE BIOLOGIQUE : Nos cellules cardiaques suivent aussi leur rythme | santé log (santelog.com)

#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 2 Jan 2022 - 16:11
 
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Les bienfaits des agrumes

Originaires d’Asie orientale, les agrumes sont les fruits de certains arbustes fruitiers tels que l’oranger ou le citronnier. Ils représentent le groupe de fruits le plus cultivé au monde et ont pour particularité de se détacher en quartiers. Parmi eux, on peut citer les clémentines, les bergamotes, les limes ou encore les pomelos. Tous ont des bienfaits indéniables sur la santé.

DIMINUER LE RISQUE DE MALADIES CARDIO-VASCULAIRES

De nombreuses études ont démontré que la consommation d’agrumes était bénéfique pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ces bienfaits seraient attribués à certains composés : les flavonoïdes. Ces substances antioxydantes réduiraient les taux de cholestérol1 et de triglycérides sanguins2, préviendraient le processus menant à l’athérosclérose (dépôt de plaques sur les artères) et favoriseraient la vasorelaxation artérielle.
Une étude a montré que la consommation régulière de mandarines améliorait sensiblement  le bilan lipidique sanguin3. La vitamine C contenue dans les agrumes participerait également à ce phénomène4.

PRÉVENIR CERTAINS CANCERS

Les agrumes renferment d’autres substances antioxydantes, parmi lesquelles les limonoïdes qui pourraient diminuer la prolifération des cellules cancéreuses5-6. On retrouve ces composés principalement dans les pépins, mais aussi dans la pelure et la pulpe des agrumes.
Des études ont montré la pertinence d’une consommation d’agrumes (de 1 à 4 portions par semaine) dans la prévention de certains types de cancers7-10, comme ceux de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, de la bouche et du pharynx.

AMÉLIORER LA SANTÉ OSSEUSE

Selon plusieurs études, la bêta-cryptoxanthine, un pigment contenu dans les agrumes, et plus particulièrement dans la mandarine et la clémentine, pourrait améliorer la minéralisation osseuse11 et réduire le risque d’ostéoporose12. Ces bienfaits restent néanmoins encore à démontrer chez l’homme, la plupart des essais ayant été réalisés sur des animaux.

FREINER LA GLYCÉMIE

De manière générale, les agrumes sont riches en fibres solubles, et notamment en pectine que l’on retrouve au niveau de la pelure et la membrane blanche autour de la chair (que l’on nomme l’albedo).  Ces fibres, qui forment un gel lorsqu’elles sont mélangées à l’eau, ralentiraient l’absorption des glucides et diminueraient la sécrétion d’insuline13.

Elles favoriseraient un contrôle relatif de la glycémie, en particulier chez les personnes diabétiques, et prolongeraient la sensation de satiété.




par Heartdrake
le Sam 1 Jan 2022 - 11:58
 
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Sujet: Les bienfaits des agrumes
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Qu’est-ce que le syndrome du cœur en vacances ?

Les fêtes de fin d’année sont synonymes d’excès et de profusion d’alcool… Une situation qui peut conduire à un trouble du rythme cardiaque nommé « syndrome du cœur en vacances ».

Le Holiday heart syndrome (ou « syndrome du cœur en vacances ») a été décrit pour la première en 1978 par un cardiologue américain, le Dr Philip Ettinger. Lequel a observé chez divers patients ne souffrant d’aucune maladie cardiovasculaire, des arythmies cardiaques temporaires après une forte consommation prolongée d’alcool. Les épisodes survenant après des virées en weekend ou lors des vacances de fin d’année.

Comme l’explique la Cleveland Clinic aux Etats Unis, « trop de nourriture et d’alcool peuvent faire plus de dégâts à votre corps que de simplement détruire un régime ». Ainsi, cette abondance peut faire battre le cœur de manière irrégulière, phénomène connu sou le nom de fibrillation auriculaire. Les symptômes typiques de la fibrillation auriculaire comprennent une sensation soudaine de battements, de palpitations ou de course dans la poitrine, un manque d’énergie ou une sensation de fatigue excessive, des vertiges, une gêne thoracique etc.

Le « syndrome du cœur en vacances » tire son nom du fait qu’habituellement les symptômes disparaissent après les fêtes.

Quand consulter ?

Comme le précise la Cleveland Clinic, « si vous êtes en bonne santé et que vous n’avez jamais connu ce rythme cardiaque irrégulier, le syndrome devrait se résoudre de lui-même. Si les problèmes, y compris l’essoufflement et les étourdissements, persistent, contactez votre médecin. »

A noter : question de bon sens, pour éviter le « syndrome du cœur en vacances », mieux vaut éviter les excès.

Source de l'articleQu’est-ce que le syndrome du cœur en vacances ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 1 Jan 2022 - 9:19
 
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Sujet: Qu’est-ce que le syndrome du cœur en vacances ?
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Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau

Etats-Unis – Le SRAS-CoV-2 peut se propager aux différents organes, notamment au cœur et au cerveau, dans les jours suivant l'infection et y survivre pendant des mois, selon une nouvelle étude des National Institutes of Health.
Le virus peut atteindre presque tous les organes du corps, ce qui pourrait contribuer aux symptômes persistants observés chez les patients atteints de Covid longs , indiquent les auteurs.
Cette étude sur la façon dont le virus se réplique dans les cellules humaines et persiste dans le corps humain est considérée comme l'une des plus détaillée. Elle est en cours de relecture pour publication dans la revue Nature.
« C'est un travail remarquablement important », a déclaré à Bloomberg News le Dr Ziyad Al-Aly, directeur du Centre d'épidémiologie clinique des soins de santé des anciens combattants de St. Louis dans le Missouri.  Le Dr Al-Aly n'a pas participé à cette étude mais s’intéresse aux effets à long terme du Covid-19.

« Depuis longtemps maintenant, nous nous demandons pourquoi le Covid long semble affecter autant d'organes », a-t-il souligné. « Cet article nous éclaire un peu et peut aider à expliquer pourquoi un Covid long peut survenir même chez les personnes qui ont eu une maladie légère ou asymptomatique. »

Dans ce travail, les chercheurs du NIH ont échantillonné et analysé les tissus des autopsies de 44 patients décédés après avoir contracté le Covid au cours de la première année de la pandémie. Ils ont trouvé des particules virales persistantes dans plusieurs parties du corps, y compris le cœur et le cerveau, jusqu'à 230 jours après le début des symptômes. Il pourrait s’agir d’une infection par des particules virales défectueuses comme il a été observé lors d’infections persistantes chez les patients atteints de rougeole.
« Nous ne savons pas encore quel sera le fardeau des maladies chroniques [liées au Covid] dans les années à venir », a déclaré à Bloomberg News Raina MacIntyre, professeur de biosécurité internationale à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud.
« Verrons-nous une insuffisance cardiaque à début précoce chez les survivants ou une démence à début précoce ? Ce sont des questions sans réponse qui appellent à une véritable stratégie de santé publique pour limiter la propagation de ce virus. »
Contrairement à d'autres recherches effectuées à partir d’autopsies sur des patients décédés du Covid-19, l'équipe du NIH a procédé à une technique de collecte de tissus post-mortem plus complète, qui a généralement été réalisée dans la journée suivant le décès du patient.
Les chercheurs ont aussi utilisé diverses méthodes pour préserver les tissus afin de déterminer les concentrations virales. Ils ont pu cultiver in vitro le virus collecté dans plusieurs tissus, notamment le cœur, les poumons, l'intestin grêle et les glandes surrénales.
Le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau.
« Nos résultats montrent que bien que la charge la plus élevée du SRAS-CoV-2 se situe au niveau des voies respiratoires et des poumons, le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau », indiquent les auteurs de l'étude.


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607978?src=soc_tw_221230_mscpfr_news_id,card_organes&faf=1


#coeur #cerveau #covid #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 13:04
 
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Sujet: Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau
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Conclusion sur le rôle des médecins de réadaptation

La réadaptation cardiaque est une étape clé du parcours de soin du coronarien, notamment après un syndrome coronaire aigu (SCA).
C’est une recommandation IA de la SFC1 et de l’ESC2, notamment parce qu’elle a prouvé réduire la mortalité cardiaque et les événements cardiovasculaires majeurs, mais aussi parce qu’elle améliore la capacité d’effort et la qualité de vie.
Quels sont les moyens qui permettent à la réadaptation cardiaque d’avoir cet effet puissant et validé chez le coronarien ?
C’est le triptyque réentrainement à l’effort - éducation thérapeutique - optimisation thérapeutique3 qui fait de cette étape post-hospitalière un moment clé dans la prévention secondaire de la maladie coronaire, et notamment dans la prise en charge de la dyslipidémie.
Nous savons grâce à l’étude EUROASPIRE qu’un trop grand nombre de coronariens ne prend pas les traitements selon les modalités et aux posologies validées dans les recommandations (soit parce qu’ils ne sont pas prescrits, soit parce qu’ils ne sont pas pris), et qu’environ 50 % d’entre eux seulement ont une réadaptation cardiaque.
D’année en année, les chiffres s’améliorent, mais nous pouvons encore améliorer la prise en charge de ces patients, grâce à des moyens pharmacologiques de plus en plus puissants, et grâce à des moyens non pharmacologiques de plus en plus largement validés.

Références :


  1. French Society of Cardiology guidelines for cardiac rehabilitation in adults. Archives of Cardiovascular Disease (2012) 105, 309—328
  2. Secondary prevention through comprehensive cardiovascular rehabilitation: From knowledge to implementation. 2020 update. A position paper from the Secondary Prevention and Rehabilitation Section of the European Association of Preventive Cardiology European Journal of Preventive Cardiology 0(0) 1–42 The European Society of Cardiology 2020
  3. The importance of cardiac rehabilitation programmes in the control of LDL cholesterol after an acute coronary syndrome. Adeba Garcia A. European Journal of Preventive Cardiology 2021, 28, Suppl1


Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Conclusion-role-medecins-readaptation


#coeur #réadaptation #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 12:28
 
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Sujet: Conclusion sur le rôle des médecins de réadaptation
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Prise en charge non pharmacologique en réadaptation

Quel est le rôle du réentrainement à l’effort ?

Chez les sujets en surpoids, l’exercice physique, s’il n’a souvent que des effets modestes sur la réduction pondérale, améliore la pression artérielle, le profil métabolique, la qualité de vie.
Chez les diabétiques, l’exercice physique régulier permet la réduction du LDL et des triglycérides, et l’amélioration du HDL, avec une puissance qui dépend essentiellement de l’intensité et de la fréquence de l’activité physique (Look AHEAD Trial). La dépense calorique améliore la sensibilité à l’insuline1.
Chez tous les sujets, pratiquer un exercice physique régulier (c’est-à-dire entre 65 et 80 % de la VO2 max) améliore le profil lipidique en diminuant les triglycérides, le cholestérol total, le LDL, et en augmentant le HDL. L’exercice aérobie élève l’apo A1 et abaisse l’apo B.
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 6 Prise-en-charge-non-pharmacologique-en-readaptation-1_reference
"The effects of exercise training on lipid metabolism and coronary heart disease". A. Muscella. ajp heart 2019
 
Le séjour en réadaptation cardiaque permet au patient de reprendre une activité physique régulière adaptée à ses capacités et pratiquée en toute sécurité, et de comprendre et pratiquer les notions d’endurance, d’intensité et de régularité de l’effort, tout en reprenant confiance et en progressant.
L’activité physique est un traitement puissant de la coronaropathie, qui permet une réduction de 50 % des récidives de SCA, ce « traitement » devant pour être efficace être pris régulièrement et au long cours, comme tous les traitements de maladie chronique.
L’activité physique permet également d’augmenter les chances de succès du sevrage tabagique (45 % seulement des coronariens fumeurs arrêtent de fumer après un SCA), d’améliorer le profil tensionnel en réduisant significativement les chiffres de pression artérielle (l’activité physique est une thérapeutique anti-hypertensive validée par l’ESC et l’EAPC 2021), et d’améliorer l’insulino-sensibilité1.
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 6 Prise-en-charge-non-pharmacologique-en-readaptation-2_reference
 
Pratiquer seul une activité physique après un SCA est un défi pour chaque patient, du sédentaire qui ne sait pas comment s’y prendre, au sportif qui ne sait plus ce qu’il peut faire en toute sécurité.
Le centre de réadaptation cardiaque (séjour ambulatoire, à la demi-journée, flexible, et d’une durée adaptée au cas de chaque patient) est l’endroit idéal pour se familiariser avec l’activité physique régulière ou reprendre confiance en ses capacités, et ainsi lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique, et faciliter la correction de tous les autres facteurs de risque cardiovasculaire.

Le rôle de l’éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique amène notamment le patient à comprendre sa maladie athéromateuse et ses facteurs de risque cardiovasculaires, à connaitre les leviers sur lesquels il peut agir pour influencer favorablement la maladie, à connaître l’intérêt et les effets indésirables éventuels des médicaments qu’il va devoir prendre au long cours.
C’est aussi un moyen de désamorcer des croyances, et de lutter contre les craintes médiatisées liées à certains médicaments indispensables, en particulier les statines. Informer le patient de son sur-risque cardiovasculaire, de la nécessité d’effondrer au plus vite son LDL cholestérol, de l’effet protecteur immédiat et au long cours dont il bénéficiera, lui expliquer les effets indésirables possibles, lui proposer des solutions… sont des pistes pour améliorer son adhésion.
De même, les efforts pour améliorer l’hygiène de vie seront plus facilement mis en œuvre s’ils sont compris et accompagnés, ce qui est proposé en réadaptation par l’équipe pluridisciplinaire.

Référence :



  1. "Modulation of insulin sensitivity by exercise training: implications for cardiovascular prevention". G.Laccarino. Journal of cardiovascular translational research 14, 256-270 (2021)


Source ce l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Prise-charge-non-pharmacologique-readaptation


#coeur #réadaptation #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 8:41
 
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Sujet: Prise en charge non pharmacologique en réadaptation
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Gare aux risques cardiaques au moment de déblayer la neige

En cette saison hivernale, l'American Heart Association met en garde contre le risque de survenue d'évènement cardiaque directement lié au pelletage de la neige. Cette activité met en effet le système cardiovasculaire à rude épreuve, puisque la fréquence cardiaque atteint son maximum en très peu de temps : certaines personnes devraient donc s'abstenir.

Le froid affecte l’organisme, en particulier les artères et le cœur. En effet, l’organisme doit mobiliser davantage d’énergie pour contrer ses effets et maintenir la température du corps. Pour cela, le cœur se met à battre plus rapidement, sa consommation d’oxygène augmente et les vaisseaux se contractent, favorisant la coagulation du sang. Les personnes les plus à risque sont les patients souffrant d’une pathologie cardio-cérébro-vasculaire (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, antécédent d’infarctus du myocarde, angine de poitrine...) ou de troubles du rythme cardiaque. Sans oublier les plus de 70 ans car en vieillissant, l’organisme s’adapte moins bien aux variations de température.

Pour toutes ces personnes, l'American Heart Association (AHA) met en garde contre un risque bien précis, en lien avec une activité très répandue en saison hivernale : le pelletage de la neige. L'organisme rappelle en effet que pelleter la neige peut provoquer des crises cardiaques ou un arrêt cardiaque soudain chez les personnes souffrant de maladies cardiaques et même chez celles qui ne savent pas qu'elles en souffrent. « Il s'agit d'une activité très ardue, d'autant plus que les températures froides ont un véritable impact sur votre corps, augmentant la pression artérielle tout en resserrant les artères coronaires. C'est un combo parfait pour les événements cardiaques aigus. », explique le Dr Barry Franklin.

Un exercice aussi intense que des tests d'effort

L'American Heart Association souligne que déneiger à la maison est une activité plus intense pour le cœur qu'il n'y paraît : celle-ci provoque les mêmes augmentations marquées de la fréquence cardiaque et de pression artérielle systolique (lorsque le cœur se contracte pour se vider) que lors des tests d'effort cardiaque réalisés sur tapis roulant. Les chercheurs d'une étude citée par l'organisme ont ainsi découvert qu'après seulement 2 minutes de pelletage de neige, la fréquence cardiaque des participants dépassait la limite supérieure souvent prescrite pour les tests d'exercice aérobie. « Les personnes les moins en forme ont montré les fréquences cardiaques les plus élevées pendant le pelletage. », note le Dr Franklin.

Et nombreuses sont les autres études à signaler les dangers du pelletage de neige pour les personnes au cœur fragile : l'activité a été même incluse dans la déclaration scientifique mise à jour en 2020 de l'American Heart Association sur les événements cardiaques aigus liés à l'exercice. « L'impact du déneigement est particulièrement préoccupant pour les personnes qui ont déjà des risques cardiovasculaires comme la sédentarité ou l'obésité, le fait d'être un fumeur ou un ancien fumeur, qui souffrent de diabète, d'hypercholestérolémie ou d'hypertension artérielle, ainsi que les personnes qui ont eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).», indique de fait le Dr Barry Franklin.

Selon ce dernier, « les personnes présentant ces caractéristiques et celles ayant subi un pontage ou une angioplastie coronarienne ne devraient tout simplement pas pelleter de la neige. » Et pour ceux qui souhaitent tout de même s'atteler à la tâche, mieux vaut donc y aller doucement et ne pas hésiter à faire des pauses fréquentes, mêmes courtes. Dernier conseil : « il est préférable de pousser la neige avec la pelle plutôt que de la soulever et de la jeter. », conclut l'organisme. Les personnes qui ressentent une douleur ou une pression thoracique, des étourdissements, palpitations cardiaques ou des rythmes cardiaques irréguliers doivent arrêter immédiatement de déneiger et contacter les secours si ces symptômes ne disparaissent pas rapidement.

Source de l'article-20211228&M_BT=17059782434867]Fêtes de Noël en toute sécurité : comment éviter blessures et accidents | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 28 Déc 2021 - 13:00
 
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Sujet: Gare aux risques cardiaques au moment de déblayer la neige
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Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus

Le risque cardiovasculaire est lié à l'existence de plusieurs facteurs de risque qui peuvent être supprimés, et qu'il faut connaître pour agir en amont. Des chercheurs viennent de découvrir que les plus courants d'entre eux ont même un impact visible sur le muscle cardiaque.
Qu'appelle-t-on le risque cardiovasculaire ? Il s'agit de la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire (maladies du cœur et des artères). Un certain nombre de facteurs sont à l’origine de ce risque et favorisent leur développement : Age, sexe, tabagisme, diabètehypertension artérielle, cholestérol, obésité et surpoids, sédentarité,stress... S'il est impossible d'agir sur certains d'entre eux (âge, sexe...), plusieurs facteurs de risque peuvent être réduits ou supprimés (sédentarité, HTA, surpoids...) Ainsi, il est possible de prendre des mesures pour réduire ceux sur lesquels on peut agir pour éviter, limiter ou retarder le développement d’une pathologie cardio-vasculaire.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres et publiée dans la revue scientifique « Frontiers in Cardiovascular Medicine » suggère que certains de ces facteurs de risque de maladie cardiaque sont liés à des changements courants dans la structure et l'apparence du cœur. Les facteurs de risque en cause sont notamment le sexe masculin, le diabète, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et le tabagisme. Ces derniers seraient liés à une apparence plus foncée du muscle cardiaque appelée « myocarde » ainsi qu'à un changement de sa texture. Ce sont les contractions du myocarde qui permettent la circulation du sang au sein de l'organisme.

Une différence notable entre les hommes et les femmes

Pour l'étude, les chercheurs ont analysé des images d'IRM cardiaque à l'aide d'un nouveau système appelé radiomics, développée en collaboration avec l'Université de Barcelone, pour obtenir des informations très détaillées sur la forme et la texture du cœur. En utilisant leur nouvelle approche, les chercheurs ont étudié les IRM cardiaques de près de 30 000 personnes membres de la UK Biobank, une base de données biomédicale à grande échelle et une ressource de recherches, pour examiner en détail la forme et la structure globales du cœur. Ils ont alors découvert que pour tous les facteurs de risque clés étudiés, le muscle cardiaque était d'apparence plus foncée et avait une texture plus lisse et moins complexe.

Ainsi, l'équipe scientifique affirme avoir constaté que « les hommes avaient un cœur plus gros, le muscle cardiaque apparaissant plus lisse et moins complexe sur le plan de la texture que pour les femmes. » En outre, « le muscle cardiaque des femmes en bonne santé était plus brillant que le cœur des hommes avec une apparence plus complexe de l'architecture musculaire. », ajoute-t-elle. Cette découverte est inédite puisque les méthodes actuelles utilisées pour imager le cœur dans les hôpitaux ne sont pas en mesure de refléter pleinement la complexité de sa structure. Avec ce procédé, il a été possible d'examiner sa structure et sa texture de manière beaucoup plus détaillée qu'avec les techniques existantes.

Pour une prise en charge plus précoce des patients

« Nos résultats fournissent de nouvelles informations sur l'impact des facteurs de risque sur le cœur et identifient les différences dans la taille, la structure etl'apparence des cœurs entre les hommes et les femmes en bonne santé. L'étude fait partie de notre programme de recherche plus large visant à améliorer les soins donnés aux patients. », souligne le Dr Zahra Raisi-Estabragh, auteur principal de l'étude. A termes, les chercheurs espèrent que cette nouvelle approche aura le potentiel de fournir un diagnostic plus rapide et plus précis des maladies cardiaques, pour permettre d'améliorer les estimations du risque futur chez un patient et aussi mieux comprendre les processus sous-jacents à ces maladies.
La prochaine étape pour l'équipe scientifique sera de déterminer si les changements observés dans le muscle cardiaque se traduisent réellement par un risque plus élevé d'avoir des problèmes cardiaques importants, tels que des crises cardiaques. « Comme nous avons montré que ces changements sont associés à des facteurs de risque majeurs connus de maladie cardiaque, il est très probable qu'ils représentent des changements néfastes dans le muscle cardiaque. Mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour le confirmer. » conclut le Dr Raisi-Estabragh. A noter que selon l'Assurance maladie, chaque individu peut présenter un ou plusieurs facteurs de risque qui, dans ce cas, ne s'additionnent pas mais se potentialisent : ils s'aggravent l'un l'autre. 


Source de l'article-20211228&M_BT=17059782434867]Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 28 Déc 2021 - 12:56
 
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Sujet: Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus
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Tamponade cardiaque : Causes, symptômes et traitement

Qu’est-ce que la tamponnade cardiaque ?

La tamponnade cardiaque est une affection médicale grave dans laquelle le sang ou les liquides remplissent l’espace entre le sac qui enveloppe le cœur et le muscle cardiaque. Cela exerce une pression extrême sur votre cœur. La pression empêche les ventricules du cœur de se dilater complètement et empêche votre cœur de fonctionner correctement. Votre cœur ne peut pas pomper suffisamment de sang dans le reste de votre corps lorsque cela se produit. Cela peut entraîner la défaillance d’un organe, un choc et même la mort.
La tamponnade cardiaque est une urgence médicale. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez commencez à ressentir des symptômes, consultez immédiatement un médecin.

Quelles sont les causes de la tamponnade cardiaque ?
La tamponnade cardiaque est habituellement le résultat de la pénétration du péricarde, qui est le mince sac à double paroi qui entoure votre cœur. La cavité autour de votre cœur peut se remplir de sang ou d’autres liquides organiques en quantité suffisante pour comprimer votre cœur. Au fur et à mesure que le liquide s’écoule sur votre cœur, de moins en moins de sang peut y pénétrer. Le sang moins riche en oxygène est ainsi pompé vers le reste de votre corps. L’absence de sang dans le cœur et dans le reste de votre corps peut éventuellement causer un choc, une insuffisance organique et un arrêt cardiaque.

Les causes de la pénétration péricardique ou de l’accumulation de liquide peuvent inclure :

  • blessures par balle ou à l’arme blanche
  • traumatisme contondant à la poitrine causé par un accident de voiture ou un accident du travail
  • perforation accidentelle après cathétérisme cardiaque, angiographie ou insertion d’un stimulateur cardiaque
  • les piqûres faites pendant la pose d’un cathéter central, qui est un type de cathéter qui administre des liquides ou des médicaments
  • cancer qui s’est propagé au sac péricardique, comme le cancer du sein ou du poumon
  • une rupture d’anévrisme de l’aorte
  • péricardite, inflammation du péricarde
  • le lupus, une maladie inflammatoire dans laquelle le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains
  • des niveaux élevés de radiation à la poitrine
  • l’hypothyroïdie, qui augmente le risque de maladie cardiaque
  • une crise cardiaque
  • insuffisance rénale
  • les infections qui affectent le cœur


Quels sont les symptômes de la tamponnade cardiaque ?
La tamponnade cardiaque présente les symptômes suivants :

  • anxiété et agitation
  • tension artérielle basse
  • faille
  • douleur à la poitrine irradiant vers le cou, les épaules ou le dos
  • difficulté à respirer ou à prendre de grandes respirations
  • respiration rapide
  • l’inconfort qui est soulagé en s’asseyant ou en se penchant vers l’avant
  • évanouissements, étourdissements et perte de conscience


Comment la tamponnade cardiaque est-elle diagnostiquée ?
La tamponnade cardiaque comporte souvent trois signes que votre médecin peut reconnaître. Ces signes sont communément appelés la triade de Beck. Ils incluent :

  • pression artérielle basse et pouls faible parce que le volume de sang pompé par votre cœur est réduit
  • veines étendues du cou parce qu’elles ont de la difficulté à retourner le sang dans votre cœur
  • un rythme cardiaque rapide combiné à des bruits cardiaques étouffés en raison de l’expansion de la couche de liquide à l’intérieur de votre péricarde


Votre médecin effectuera d’autres tests pour confirmer un diagnostic de tamponnade cardiaque. L’un de ces tests est un échocardiogramme, qui est une échographie de votre cœur. Il peut détecter si le péricarde est distendu et si les ventricules se sont affaissés en raison d’un faible volume sanguin. Les radiographies de votre poitrine peuvent montrer un cœur en forme de globe-trotter agrandi si vous avez une tamponnade cardiaque. D’autres tests diagnostiques peuvent inclure :


  • une tomodensitométrie thoracique pour déceler une accumulation de liquide dans votre poitrine ou des changements dans votre cœur
  • un angiogramme par résonance magnétique pour voir comment le sang circule dans votre cœur
  • un électrocardiogramme pour évaluer votre rythme cardiaque


Comment la tamponnade cardiaque est-elle traitée ?
La tamponnade cardiaque est une urgence médicale qui nécessite une hospitalisation. Le traitement de la tamponnade cardiaque a deux objectifs. Il devrait soulager la pression sur votre cœur et ensuite traiter l’affection sous-jacente. Le traitement initial implique que votre médecin s’assure que vous êtes stabilisé.
Votre médecin draine le liquide de votre sac péricardique, généralement à l’aide d’une aiguille. Cette intervention est appelée péricardiocentèse. Votre médecin peut effectuer une intervention plus effractive appelée thoracotomie pour drainer le sang ou enlever les caillots sanguins si vous avez une blessure pénétrante. Ils peuvent enlever une partie de votre péricarde pour aider à soulager la pression sur votre cœur.
Vous recevrez également de l’oxygène, des liquides et des médicaments pour augmenter votre tension artérielle.
Une fois que la tamponnade est sous contrôle et que votre état se stabilise, votre médecin peut effectuer des tests supplémentaires pour déterminer la cause sous-jacente de votre état.

Qu’est-ce que le long terme ?
Le long terme dépend de la rapidité avec laquelle le diagnostic peut être posé, de la cause sous-jacente de la tamponnade et de toute complication ultérieure. Votre état est assez bon si la tamponnade cardiaque est rapidement diagnostiquée et traitée.
Votre avenir à long terme dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle vous obtenez un traitement. Consultez immédiatement un médecin si vous pensez souffrir de cette affection.

Source de l'articleTamponade cardiaque : Causes, symptômes et traitement (genialsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 22 Déc 2021 - 19:16
 
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Sujet: Tamponade cardiaque : Causes, symptômes et traitement
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Maladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport

Bonne pour notre cœur et nos vaisseaux, l’activité physique ? Si la question apparaît bel et bien tranchée, il demeure des incertitudes concernant ses apports en fonction de notre état de santé. Les bénéfices sont-ils les mêmes chez un patient souffrant d’une maladie cardiovasculaire que chez une personne en bonne santé ?

La question est posée par le Dr Thijs Eijsvogels et ses collègues du Radboud University Medical Center de Nimègue (Pays-Bas). Pour y répondre, les scientifiques ont exploité les données d’une étude de cohorte – la Lifelines Cohort Study – comprenant 142 000 de leurs compatriotes, vivant dans le nord du pays. Ils ont mis en relation le degré de pratique d’activité physique et la survenue d’évènements cardiovasculaires et même les causes de mortalité.
C’est donc confirmé : courir, nager, marcher, pédaler etc… réduit bien le risque de mortalité prématurée, aussi bien chez les personnes en bonne santé que chez celles présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Cependant, les chercheurs mettent en évidence un effet-plateau chez les premières. Autrement dit, à partir d’un certain stade de pratique – qu’ils ne précisent pas – les bienfaits santé se stabilisent. En revanche, ce constat ne semble pas valable pour les patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire ou présentant des facteurs de risque : quelle que soit leur pratique, celle-ci reste toujours bénéfique.

Sport-santé sur ordonnance 

Pour ces patients, « le ‘plus c’est le mieux’, en matière d’activité physique », résume le Dr Eijsvogels. Ce qui signifie à ses yeux, la nécessité de recommandations quasiment personnalisées et précises. C’est tout l’enjeu des dispositifs de sport-santé sur ordonnance, car « la prescription d’activité physique peut dépendre, entre autres facteurs, de l’état de santé cardiovasculaire », conclut-il.


Source de l'articleMaladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #activité #physique
par Heartdrake
le Ven 17 Déc 2021 - 7:54
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport
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Médecine : A Massy, on opère les cœurs malades grâce à l’intelligence artificielle



A l’Institut cardiovasculaire Paris Sud, une équipe de cardiologue opère les fibrillations atriales, une arythmie courante et complexe, en testant un logiciel basé sur l’IA


  • A l’hôpital Jacques-Cartier de Massy, une équipe de cardiologues, d’infirmières et d’ingénieurs opèrent les patients atteints de fibrillation atriale, une maladie du cœur handicapante et difficile à diagnostiquer.
  • Mais surtout complexe à opérer. Voilà pourquoi l’équipe a décidé de participer à une étude pour tester un logiciel basé sur l’intelligence artificielle, baptisé VX1.
  • 20 Minutes s'est glissé dans le bloc opératoire du service de cardiologie pour mieux comprendre à quoi sert l’IA pour soigner les cœurs.


« Moi, ça me fascine », avoue Jérôme Horvilleur, cardiologue à l’Institut Cardiovasculaire Paris Sud (ICPS), à l' hôpital privé Jacques Cartier de Massy (Essonne). Sous le masque, la charlotte et les petites lunettes rondes, on lit dans son regard rieur qu’après vingt ans à opérer des arythmies cardiaques, il n’a pas fini de se passionner pour les mystères du cœur.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de cet organe si particulier, son équipe teste un logiciel de pointe, basé sur l’intelligence artificielle, qui pourrait révolutionner la prise en charge de certaines maladies cardiaques handicapantes. 20 Minutes a pu suivre cette équipe et mieux toucher du doigt ce que l’ IA change au bloc opératoire en cardiologie.

« C’est l’arythmie la plus courante et la plus complexe à opérer »

« Le cœur, c’est de la plomberie, mais nous sommes les électriciens », introduit le cardiologue-rythmologue. Puis il attrape une feuille et un stylo quatre couleurs pour dessiner des schémas d’un cœur : les deux oreillettes en haut, les deux ventricules en bas, et comment le nœud sinusal entre ces parties sert de « ralentisseur » pour les ondes électriques. « Toute cette machinerie sophistiquée peut se trouver menacée d’imperfections minimes ou d’une maladie », illustre le médecin.
Notamment la [url=https://www.ameli.fr/paris/assure/sante/themes/fibrillation-auriculaire/definition-facteurs-favorisants#:~:text=La fibrillation auriculaire%2C aussi appel%C3%A9e,par minute (au repos).]fibrillation atriale[/url], qui l’intéresse particulièrement. « C’est l’arythmie la plus courante et la plus complexe à opérer, reprend le médecin. C’est un peu comme une épilepsie de l’oreillette. Le courant électrique est chaotique et changeant en permanence. » Les symptômes de cette maladie méconnue se rapprochent de ceux de l’infarctus : mal dans la poitrine, essoufflement, cœur qui bat bizarrement. « C’est terriblement angoissant. Mais chez certains patients, cette fibrillation atriale est totalement asymptomatique. » Alors quand elle est découverte, le cœur a souvent déjà souffert. Sans compter que la pathologie multiplie les risques de faire un AVC ou un infarctus.

Des cartes du cœur pour mieux opérer

Pour prendre en charge cette arythmie, la recherche a fait des progrès récemment. « Dans les années 2000, une équipe de Bordeaux a découvert que c’est dans l’oreillette gauche que démarre la fibrillation atriale, poursuit Jérôme Horvilleur. Et que de l’électricité passe vers la veine pulmonaire ». Le signe que le cœur est malade. « A partir de là a été mise au point une opération : on brûle avec un cathéter la paroi de l’oreillette pour que l’électricité ne passe plus vers la veine pulmonaire. » Problème : seule une partie des patients sont soignés grâce à cette technique. Pour les autres, il faut trouver une parade.
Ce vendredi matin, au bloc, une patiente souffrant de fibrillation atriale est sous anesthésie générale et intubée. On la devine entre les champs stériles qui la couvrent de bas en haut et sous les divers écrans. « Je t’ai envoyé le bilan », lance une infirmière au médecin. Deux médecins sont au bloc, casque sur les oreilles pour discuter directement avec Antoine, ingénieur d’application, les yeux rivés sur ses écrans.
Grâce à une sonde dans l’œsophage, les médecins font passer une aiguille pour percer la cloison entre l’oreillette gauche et droite. Puis, ils glissent par cette sonde deux cathéters : l’un pour cartographier toute l’oreillette gauche, l’autre pour brûler les endroits qui semblent problématiques. « Cette patiente souffre d’une fibrillation atriale paroxystique, ce qui veut dire que la "crise d’épilepsie" n’est pas constante, explique Jérôme Horvilleur. Actuellement, elle est en rythme normal. »
Sur l’écran d’Antoine, l’ingénieur, s’affiche une carte en 3D. Grâce au cathéter qui prend de minutieuses mesures du courant électrique, très faible, il dessine petit à petit les contours de l’oreillette gauche. « Il y a déjà 3.000 points enregistrés en cinq minutes avec un code couleur en fonction des volts ». « En rose, c’est du tissu saint, précise Jérôme Horvilleur, le doigt sur l’écran. C’est super beau, ce qui ne gâche rien ! »

Comment l’IA peut aider ce genre d’opération complexe

C’est là qu’intervient le logiciel VX1, basé sur l’IA. Mais ici, tout le monde l’appelle « Volta ». Développé par la start-up marseillaise Volta Medical, il permet d’ajouter une carte précise – et donc précieuse – pour les médecins qui tâtonnent avec leur cathéter. « Le logiciel, entraîné sur des centaines de milliers de signaux cardiaques, fait le tri entre les zones à traiter et celles qu’on peut laisser tranquilles. Ce qui laisse imaginer qu’au lieu de s’appuyer sur l’expérience, l’intuition, la dextérité d’une équipe spécialisée dans cette maladie, l’opération devient reproductible. » Le soignant économise du temps et de l’énergie. Et l’opération pourrait être démocratisée, enseignée et réalisée au-delà des quelques centres spécialisés dans cette arythmie.
« "Volta" ne nécessite pas un examen en plus, c’est juste un logiciel connecté au cathéter, synthétise Lydia Bouras, infirmière en cardiologie. Pour le patient, ça ne change rien sur la préparation avant l’opération et les soins de suite. » La grosse différence, c’est qu’il a de grandes chances d’être guéri pendant la procédure. « Dans quasiment toutes les opérations qu’on a réalisées avec "Volta", le cœur du patient a repris un rythme normal en cours d’intervention, assure Jérôme Horvilleur. Or, ça n’arrive que dans 30 % des cas environ dans un centre expérimenté, et quasiment jamais pour des hôpitaux qui ne sont pas experts… »
Des données prometteuses qui restent à confirmer. C’est d’ailleurs pour cela que l’ICPS a intégré une grande étude sur douze hôpitaux. L’objectif ? Prouver qu’une opération avec Volta soigne mieux que sans ce logiciel d’IA. « Pour le moment, on a une vingtaine de patients inclus dans l’étude, car on sélectionne les patients difficiles sur lesquels d’habitude on se casse les dents, précise le cardiologue. Qui peut le plus peut le moins ! »


Source de l'article : https://m-20minutes-fr.cdn.ampproject.org/c/s/m.20minutes.fr/amp/a/3196455


#coeur #intelligence #artificielle
par Heartdrake
le Jeu 16 Déc 2021 - 9:25
 
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Après 80 ans, une personne sur deux souffre de fibrillation atriale

La fibrillation atriale toucherait plus de 750 000 personnes en France. Dans le cadre de la Semaine d'Action 2021 concernant cette maladie, Pourquoi Docteur vous propose une série d'articles pour mieux connaître la fibrillation atriale, ses symptômes et les traitements pour la contrôler. Le Pr François Puiseux, gériatre au CHU de Lille, explique en quoi la fibrillation atriale est majoritairement une maladie des personnes âgées.

"La fibrillation atriale est une pathologie de la personnes âgée qui peut avoir des conséquences graves", avertit le Pr François Puiseux, gériatre au CHU de Lille. On estime en effet qu'après 80 ans, une personne sur deux souffre de cette maladie et que les deux tiers des quelque 750 000 patients atteints en France de fibrillation atriale, qui consiste en un dérèglement du rythme cardiaque, sont des personnes âgées. La FA se caractérise par un dysfonctionnement de la contraction de l'oreillette, empêchant une bonne éjection du sang vers le ventricule, ce qui entraîne un risque de formation de caillot. Et c'est bien, ce risque de caillot qui génère le danger le plus important en cas de fibrillation atriale: l'AVC. Les caillots qui se forment à l'intérieur du coeur peuvent être envoyés vers la circulation cérébrale, avec un risque majeur d'hémiplégie qui impacte fortement la qualité de vie.

L'importance des traitements anticoagulants

"C'est pour cette raison, insiste le Pr Puiseux, qu'il est impératif de repérer le plus tôt possible une fibrillation atriale, d'autant que l'on dispose de traitements efficaces". Ces traitements reposent pour l'essentiel sur des anticoagulants. "Chez les personnes âgées, les anticoagulants qui ont pour but de corriger les troubles du rythme cardiaque ne permettent pas de retrouver un rythme sinusal normal parce que souvent la fibrillation atriale est installée sur un coeur vieilli mais ils préviennent le risque d'AVC", insiste le gériatre.

Mais ces traitements imposent unbe observance stricte et surtout une surveillance du patient. S'ils préviennent le risque thrombo-embolique -la réduction du risque d'AVC est estimée à 70%-, ils augmentent en effet le risque hémorragique. Mais, comme le souligne le Pr François Puiseux, "chez les personnes âgées, le rapport bénéfice-risque de la prescription d'anticoagulants en cas de fibrillation atriale est maximal.
Prévention des maladies de la mémoire

Car au-delà de leur effet contre le danger que représente l'AVC, ces médicaments préviennent aussi l'apparition de maladies de la mémoire. "En perturbant la bonne circulation du sang dans le cerveau, la fibrillation atriale contribue à l'apparition de troubles neuro-cognitifs", précise le Pr François Puiseux en insistant sur l'observance par les séniors de ces traitements dont les nouvelles formules ont par ailleurs permis de réduire le risque hémorragique. 

Source de l'articleAprès 80 ans, une personne sur deux souffre de fibrillation atriale (pourquoidocteur.fr)

#coeur #fibrillation #atriale
par Heartdrake
le Mar 14 Déc 2021 - 9:11
 
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Sujet: Après 80 ans, une personne sur deux souffre de fibrillation atriale
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 14 Déc 2021 - 9:05
 
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Moselle. Il invente Géocoeur pour repérer les défibrillateurs publics : "ces appareils peuvent sauver des vies"

Frédéric Leybold, 34 ans est infirmier en réanimation et pompier au Luxembourg. Mais aussi président de l’association française des premiers répondants basée à Thionville (Moselle). Il vient d'être primé par le mois de l'économie solidaire et sociale pour son invention. Rencontre.

France 3 Grand Est, partenaire du mois de l’économie sociale et solidaire, vous propose de découvrir Frédéric Leybold, primé dans la catégorie "utilité sociale". Passionné par son métier d'infirmier, concerné et engagé par le secours à la personne, il cherche avec son association à innover pour sauver plus de vies. A l’occasion du mois de l’économie sociale et solidaire qui a eu lieu du 1er au 30 novembre, dans tout le Grand Est, il a présenté Géocoeur un tout nouveau système qui permet de repérer l’emplacement d’un défibrillateur public. Une belle innovation parmi toutes les initiatives du mois de l'economie sociale et solidaire (fichier PDF) : elle a d’ailleurs remporté le prix régional de l'économie sociale et solidaire Grand Est, catégorie "utilité sociale", qui sera remis le 21 décembre 2021.

Frédéric Leybold s'intéresse à la santé publique depuis plusieurs années. En 2016, il fonde l'association française des premiers répondants (AFPR) dont il est le président. Une association principalement composée de premiers répondants et de bénévoles qui est très fière de Géocoeur pour laquelle elle a déposé un brevet. Une action peu commune pour une association. Elle a également signé un partenariat avec le régime local Alsace-Moselle qui va financer l'expérimentation de ce système panneau connecté. Dans les prochaines semaines, 100 panneaux connectés vont être déployés en Moselle. Frédéric Leybold espère que ce produit se développera ensuite partout en France et sauvera des vies.

L'objectif de Frédéric Leybold était de créer une application mobile qui alerte les premières personnes capables d’intervenir lorsqu’un arrêt cardiaque se produit. En effet, passées les dix premières minutes, les chances de s’en sortir pour une victime sont faibles, et la réanimation cardio-respiratoire permet d’allonger ce délai en attendant l’intervention des secours. Et actuellement, un défibrillateur n'a qu' 1% de chance d'être utilisé.

Le 1er octobre 2018, l’application mobile AFPR  qui permet de mettre en relation les victimes d’arrêt cardiaque et des secouristes de proximité était lancée officiellement en Moselle. Elle a été déployée dans la Marne en octobre 2021 et le sera prochainement dans les Vosges. Rencontre avec un citoyen engagé, qui sait transformer ses idées en actions concrètes.

En septembre 2015, vous avez eu un déclic, pourquoi ?

J’étais chez moi et une de mes voisines a fait un arrêt cardiaque. Je l’ai découvert quand l’ambulance est passée devant la porte. Je me suis dit que j’aurais pu intervenir, je suis infirmier en réanimation, sapeur-pompier. J’ai réalisé à cette occasion que dans chaque ville, dans chaque quartier, des gens sont formés et pourraient intervenir avant même l’arrivée des secours. A partir de cette réflexion, avec des amis infirmiers, pompiers, nous nous sommes dit que les technologies qui nous permettent de trouver la pizza ou l’âme sœur la plus proche de chez nous, pourraient servir aussi pour trouver la personne la plus proche qui peut sauver une vie.


Qui sont les premiers répondants de votre association AFPR ?

Ce sont des sauveteurs secouristes du travail, des médecins par exemple, en tout cas des personnes déjà formées et qui le sont encore régulièrement.


Si l’on n’est pas formé et que l'on souhaite devenir premier répondant, comment faire ?


L’association française des premiers répondants travaille avec des communautés de communes qui se chargent de faire former les personnes intéressées par la Croix Rouge ou la Protection civile, et financent ces formations. Les candidats passent leur certificat de prévention et secours civiques de 1er niveau (PSC1) en une journée. Ensuite, une demi-journée par an de formation complémentaire leur permet de se sentir capable d’intervenir.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres applications mobiles telles que Permis de sauverSAUV life ou encore StayAlive ?

La première spécificité de notre application réside dans le fait que nous vérifions bien que toutes les personnes qui souhaitent devenir premier répondant sont correctement formées aux premiers secours. Nous sommes également présents dans les départements où le besoin n'est pas couvert par d'autres applications. La seconde spécificité, c’est ce projet qui associe 13 communautés de communes et nous permet de toucher les communes, les villages. On forme ainsi  3 ou 4 personnes qui pourront intervenir en attendant l’arrivée des pompiers qui mettent peut-être plus de temps à intervenir qu’en ville. Le temps c’est la clé. Plus on intervient vite, plus on a de chance de sauver la victime. Par exemple avec la Communauté de communes de Thionville Portes de France, nous avons pour objectif de former un premier répondant pour 500 habitants.


Comment vous est venue l’idée de Géocoeur ?

J’étais dans les locaux de France Bleu Lorraine pour une interview au sujet de l’application AFPR. En voyant leur défibrillateur, je me suis dit que ces appareils pourraient être utiles au-delà des personnes les plus à proximité. En cas d’arrêt cardiaque dans une zone définie, ces appareils peuvent sauver des vies, mais on sait qu’ils servent encore trop peu. Initialement, j’avais pensé à un gyrophare qui pourrait se mettre en route dans notre application quand un arrêt cardiaque se produit à proximité. Finalement, c’est un panneau connecté placé au-dessus des défibrillateurs et connecté à notre système qui a été lancé le 25 novembre, au Conseil Départemental de Moselle. Cette nouvelle innovation s’appelle Géocoeur.


Qu’est-ce que Géocoeur ?


Un boîtier connecté destiné à sauver les victimes en arrêt cardiaque. Disposé au-dessus des défibrillateurs, il est reconnaissable par son signal lumineux et sonore qui se déclenche lorsqu'un arrêt cardiaque survient à proximité. Les passants dans la rue alertés, peuvent alors apporter le défibrillateur à l'endroit où se trouve la victime.


Concrètement, comment ça marche Géocoeur ?

Demain, vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque : vous allez appeler les secours, le 15 ou le 18. L’opérateur que vous allez avoir au téléphone va vous poser des questions permettant d’identifier s’il s’agit d’un arrêt cardiaque. Il enverra le cas échéant les secours sur place, et en parallèle, immédiatement, une alerte sur notre système : celle-ci identifiera grâce à notre appli nos fameux premiers répondants, géolocalisés à proximité de la victime. Cela déclenchera en même temps les panneaux connectés qui seront installés au-dessus des défibrillateurs à proximité. Concrètement, un signal lumineux et sonore retentira, avec un message indiquant "arrêt cardiaque à proximité, on a besoin du défibrillateur". Il suffira alors de flasher le QR code avec son smartphone pour recevoir l’indication de la distance en temps, à pieds ou en voiture, pour rejoindre la personne victime. Si le premier répondant accepte alors l’intervention, il pourra prendre le défibrillateur et se rendre à l’endroit indiqué.


Un dernier conseil pratique à nous donner ?

Le conseil que je peux donner, c'est véritablement d’identifier des formations proches de chez soi, se former, apprendre les gestes. Que représentent sept heures de formation face à la possibilité de sauver une vie ?


Source de l'articleMoselle. Il invente Géocoeur pour repérer les défibrillateurs publics : "ces appareils peuvent sauver des vies" (francetvinfo.fr)

#coeur #défibrilateurs
par Heartdrake
le Lun 13 Déc 2021 - 9:24
 
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Sujet: Moselle. Il invente Géocoeur pour repérer les défibrillateurs publics : "ces appareils peuvent sauver des vies"
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Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements

Une équipe de recherche a mis en évidence une variante génétique de la population Amish qui expliquerait en partie leur faible taux de maladies cardiovasculaires. Une étude qui pourrait aboutir à de nouvelles approches thérapeutiques.


Souvent moquée ou caricaturée, la communauté Amish suscite aussi la curiosité, notamment de la part des scientifiques. Et pour cause, celle-ci semble moins touchée par certaines pathologies, notamment les maladies cardiovasculaires.

Si leur mode de vie a sans nulle doute quelque chose à voir dans cette particularité, il semble qu’il y a aussi une explication génétique.
Dans une nouvelle étude, parue le 2 décembre 2021 dans la revue Science (Source 1), des chercheurs américains ont analysé et séquencé une partie du génome de près de 7 000 membres de la communauté Amish. Ils ont ainsi observé la présence d’une variante génétique qui protégerait de la survenue de maladies cardiovasculaires, notamment du fait du taux de mauvais cholestérol, ou LDL (pour “low density lipoproteins”). 

Dans le détail, il s’est avéré que le fait d’être porteur d’une variante du gène B4GALT1, qui permet la production d’une enzyme du même nom, était associé à un taux de cholestérol LDL inférieur de 13,9 mg/dL et de fibrinogène (facteur de la coagulation) inférieur de 29 mg/dL par rapport à des individus non porteurs de cette variante. 

Pour en savoir plus, l’équipe a testé l’effet de cette variante génétique sur des souris génétiquement modifiées. Une expérience qui a abouti à des souris présentant bien des taux de cholestérol LDL et de fibrinogène inférieurs à ceux de souris non porteuses. 

C‘est bien cette variante génétique qui expliquerait donc en partie pourquoi la population Amish a moins de problèmes cardiovasculaires. Aussi, cibler ce gène pourrait être une approche thérapeutique novatrice pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires, en agissant sur deux facteurs clés que sont le taux de mauvais cholestérol et un facteur de coagulation.

Source de l'article -20211207&M_BT=17059782434867]Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 7 Déc 2021 - 16:05
 
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Sujet: Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements
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Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie

Sensibiliser à la cardiomyopathie et à l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche : tels sont les objectifs de Clémence Gualy à travers le défi en mer qu’elle se lance aux côtés de deux nageurs de haut niveau.


Clémence Gualy se lance un défi en mer pour sensibiliser à la cardiomyopathie et l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche.

Clémence Gualy, jeune montpelliéraine de 26 ans, atteinte d’une cardiomyopathie hypertrophique depuis sa naissance, et souffrant d’une insuffisance cardiaque progressive due à la maladie, se lance un défi, aux côtés de la Fédération Française de Cardiologie, Languedoc Roussillon : effectuer un parcours en relais à la nage de 15 km en mer entourée de deux grands nageurs.

La cardiomyopathie, une maladie du muscle cardiaque


« La Cardiomyopathie est une maladie du muscle cardiaque, le plus souvent d’origine génétique, rappelle Clémence Gualy. Elle représente l’une des causes majeures de la mort subite chez les jeunes de moins de quarante ans et, d’insuffisance cardiaque ».
Clémence Gualy a été opérée à cœur ouvert à l’âge de 15 ans, d’une « Myectomie Cardiaque », pour cause de cardiomyopathie hypertrophique devenue obstructive, très symptomatique, et ayant nécessité douze longues heures d’intervention. Elle est équipée d’un défibrillateur implantable, avec la fonction Pacemaker intégrée. Aujourd’hui, Clémence s’est fixé pour objectif « d’affaiblir la maladie dans sa chair, ne pas laisser la maladie plaider jouissance. Résister coûte que coûte, à cette pathologie grave, et de nos jours, encore sans traitement curatif ».
La maladie ne doit pas être l’objet d’une simple constatation mais d’une action énergique, pour tenter de l’éradiquer. C’est pourquoi, à travers le combat qu’elle mène depuis sa plus tendre enfance contre la Cardiomyopathie, elle souhaite défier la maladie à un endroit où celle-ci semble être la plus redoutable : « en pleine mer », afin de lui dire et de lui montrer qu’elle n’a pas peur d’elle et quoi qu’il arrive qu’elle n’aura guère le dernier mot.

Un parcours de 15 km à la nage pour sensibiliser et soutenir la recherche


C’est en compagnie de deux grands nageurs, Ludivine Blanc et Jacques Tuset, qu’elle effectuera un parcours en relais à la nage de 15 km en mer. Clémence avait justement 15 ans quand elle s’est faite opérée à cœur ouvert sous circulation extracorporelle. Cette manifestation aura lieu le samedi 18 juin 2022.
Main dans la main, elle incarnera, avec ces deux nageurs, le trio des trois cœurs à l’effigie du logo de l’association « Ligue Contre la Cardiomyopathie », première association française dédiée aux malades atteints de toutes les formes de Cardiomyopathie.
Départ à 8h au point zéro de la plage de la Grande-Motte jusqu’à la statue de l’espoir à Palavas-les-Flots pour une arrivée prévue aux alentours de 16h. Ni palmes, ni combinaison ne seront nécessaires.
Ce parcours à la nage, associée à une collecte de fonds, aura pour mission de venir en aide à la recherche, afin de financer un projet innovant, dans le but d’améliorer la prise en charge, le diagnostic, mais surtout de combattre toutes formes de cardiomyopathies, via un traitement adéquat, et de poursuivre les efforts pour stopper l’évolution chez les personnes ayant ou évoluant vers une insuffisance cardiaque.


Source de l'articleCardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie (handirect.fr)

#coeur #cardiomyopathie #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 6 Déc 2021 - 12:28
 
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Sujet: Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie
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Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans

Le styliste et directeur artistique de Louis Vuitton, Virgil Abloh, est décédé d’un cancer à 41 ans seulement. Il souffrait d’angiosarcome. Zoom sur ce cancer méconnu.

Le groupe LVMH a récemment annoncé le décès de Virgil Abloh, styliste et directeur artistique des collections homme de la maison Louis Vuitton, à l’âge de 41 ans seulement. Au vu de son jeune âge et de sa carrière fulgurante, l’annonce de ce décès datant du 28 novembre a été un choc dans le monde de la mode et au-delà. Le designer était atteint depuis plusieurs années d’un angiosarcome du cœur, cancer rare et méconnu, dont il ne parlait pas.

Comme l’indique l'Inserm (source 1), il s’agit d’une tumeur maligne d’origine vasculaire dont le pronostic est sombre car elle résiste aux chimiothérapies et qu’il n’y a pas, à l’heure actuelle, de consensus quant au meilleur traitement à administrer.

Ce qui complique d’autant plus le pronostic de ce type de cancer, c’est que le cœur n’est pas un tissu comme les autres. Contrairement aux cellules épithéliales qui tapissent d’autres organes, par exemple les intestins, les cellules cardiaques ne sont pas capables de se diviser pour réparer d’éventuelles lésions. En règle générale, c’est plutôt une bonne chose car cela explique la rareté de l’apparition de tumeurs du cœur, mais en cas de tumeur installée, la réparation tissulaire n’est pas possible.

La maladie peut évoluer dans l'ombre, de façon asymptomatique, pendant plusieurs années. Elle peut aussi engendrer des symptômes révélateurs tels qu'une toux avec présence de sang, des troubles du rythme cardiaque, une perte de poids ou des problèmes de circulation sanguine, avec par exemple des doigts qui deviennent bleus lorsque soumis à une pression.

Si plusieurs équipes de recherche dans le monde travaillent à la mise en place de traitements contre l’angiosarcome, le chemin est encore long pour que ce cancer rare soit mieux connu, mieux documenté et soigné.

Source de l'article : coeur-qui-a-emporte-le-directeur-artistique-de-louis-vuitton-a-41-ans-899917?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211202&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/angiosarcome-ce-cancer-du-coeur-qui-a-emporte-le-directeur-artistique-de-louis-vuitton-a-41-ans-899917?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211202&M_BT=17059782434867


#coeur #cancer #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 13:16
 
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Sujet: Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans
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Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?

Chaque année, les maladies cardiovasculaires, AVC et crises cardiaques tuent 17 millions de personnes dans le monde. Au banc des accusés, le « mauvais » cholestérol, qui contribue à boucher les artères du cœur. Qu'en est-il vraiment ? Comment protéger son cœur ?

Cholestérol et infarctus : des liaisons dangereuses


L’infarctus est une crise cardiaque. En fait, on parle d’infarctus du myocarde (ou IDM), le myocarde étant le muscle cardiaque. Un infarctus correspond à l’arrêt de circulation sanguine dans une zone du corps, en l’occurrence le cœur, qui mène à la mort des cellules par manque d’oxygène. L’infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire, qui alimente les cellules du cœur en sang, se bouche à cause d’un caillot, provenant souvent d’une plaque de cholestérol. Elle cesse alors d’irriguer le cœur, induisant la destruction irréversible des cellules musculaires cardiaques sur une zone plus ou moins étendue. Les conséquences sont immédiates : douleurs à la poitrine, essoufflement, troubles du rythme cardiaque, voire arrêt du cœur. Il est crucial de déboucher l’artère coronaire en urgence pour sauver la vie de la victime.
Le cholestérol est une substance graisseuse naturellement présente dans l’organisme et indispensable à la vie. On distingue plusieurs types de cholestérol, dont deux principaux : le LDL-cholestérol et le HDL-cholestérol, les HDL et LDL étant les protéines permettant de transporter le cholestérol dans le sang.

Le LDL-cholestérol est considéré comme le « mauvais » : alors que les protéines HDL travaillent en quelque sorte à éliminer le cholestérol du sang, les LDL livrent le cholestérol aux cellules et ont tendance à le retenir dans le sang et à favoriser son dépôt dans la paroi des artères. Celui-ci s’y accumule, sous forme de plaques d’athérome. C’est ce qu’on appelle l’athérosclérose. Ces plaques grossissent au fil des ans, puis finissent par se rompre : elles circulent alors dans les vaisseaux sous forme de caillots qui peuvent bloquer brutalement une artère (souvent l’artère coronaire), ou y réduire considérablement le débit sanguin.

Le lien entre un taux élevé de LDL-cholestérol et le risque d’infarctus du myocarde est connu depuis longtemps. Parallèlement, un faible taux de HDL-cholestérol, c’est-à-dire de « bon cholestérol », est lui aussi associé à un risque accru d’accident cardiaque et ce, même si le taux de mauvais (LDL) cholestérol est bas. On l’aura compris, en termes de cholestérol, l’équilibre est crucial pour protéger le coeur : ce qu’on vise, c’est peu de LDL-cholestérol, mais aussi beaucoup de HDL !

Mauvais cholestérol, un tableau complexe

En biologie, les choses sont loin d’être manichéennes, avec d’un côté le mauvais cholestérol et de l’autre le bon. Des études récentes ont montré que de nombreuses autres substances, notamment des lipoprotéines, avaient un comportement « pro-athérogène », c’est-à-dire favorisant le dépôt de plaques d’athérome dans les artères.

On peut dire qu’il existe plusieurs formes de LDL, ces protéines de transport qui ont tendance à conserver le cholestérol dans le sang. Parmi ces différentes LDL (LDL1 à LDL5), les plus petites et plus denses sont les plus nocives. Ainsi, le risque cardiovasculaire peut augmenter lorsque la fraction totale de LDL-cholestérol augmente, mais aussi lorsque la proportion de LDL denses et petites augmente sans que le taux total ne bouge…
Enfin, il existe d’autres « transporteurs » de cholestérol, les VLDL et IDL, qui sont eux aussi pro-athérogènes. Et ce n’est pas tout : d’autres anomalies lipidiques, comme par exemple un taux trop élevé de graisses appelées triglycérides, peuvent aussi contribuer à augmenter le risque d’infarctus.

La situation est donc complexe et le risque encouru dépend d’une combinaison de nombreux facteurs…

Infarctus : d’autres coupables que le cholestérol

Accuser le mauvais cholestérol d’être responsable à lui seul des infarctus du myocarde serait largement exagéré. D’ailleurs, plusieurs études arrivent à ce constat : on a beau faire baisser le taux de mauvais cholestérol grâce aux médicaments comme les statines, on ne réduit pas forcément de manière satisfaisante le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.
Un taux anormal de cholestérol et/ou de lipides sanguins n’est observé que dans 40 à 60 % de l’ensemble des infarctus du myocarde. Pourquoi ? Parce que de nombreux autres facteurs entrent en jeu : ce sont les fameux « facteurs de risque cardiovasculaire » qui favorisent eux aussi le développement de l’athérosclérose (plaques d’athérome) et la survenue de complications, comme l’infarctus.

Parmi ceux-ci :


  • l’hypertension artérielle
  • le tabagisme
  • le diabète
  • le surpoids et l’obésité
  • la sédentarité (manque d’exercice physique)

À tout cela s’ajoute la prédisposition familiale, c’est-à-dire l’existence de facteurs génétiques qui, dans certaines familles, contribuent à augmenter le risque de souffrir d’un infarctus.

Prédire le risque d’infarctus

À la lumière des données collectées au cours de nombreuses études cliniques, plusieurs modèles ont été conçus pour évaluer le risque individuel de souffrir d’une maladie cardiovasculaire dans les années qui viennent. Autrement dit, à l’aide d’équations, ces modèles évaluent l’ensemble des facteurs de risque d’un individu donné et établissent son score de « risque ». De quoi donner tout de même une idée de l’état de santé cardiovasculaire et des risques encourus si les facteurs pris en compte ne sont pas modifiés.
Ces facteurs ? Ce sont la présence ou non d’une hypertension artérielle, d’une hypercholestérolémie, d’une obésité, d’un diabète mais les modèles prennent aussi en compte l’âge, le sexe, le tabagisme actuel et passé et les antécédents familiaux. Le modèle de Framingham est le plus utilisé et le mieux validé, mais il en existe de nombreux autres, comme modèle européen SCORE (Systematic Coronary Risk Evaluation). Ils sont tous imparfaits mais sont des outils précieux pour les cardiologues. Plusieurs sites proposent même de faire soi-même son évaluation (www.rcpo.org/fr/choix.php).

Mais attention : les maladies cardiovasculaires sont complexes, multifactorielles et on ne peut jamais prédire avec exactitude le risque d’en souffrir un jour. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que l’héritage génétique n’étant pas contrôlable, autant mettre toutes les chances de son côté en luttant contre les facteurs maîtrisables, taux de cholestérol compris, et en adoptant un mode de vie le plus sain possible.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=cholestereol-infarctus-predire-le-risque-d-infarctus-&mode=diapo


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 9:12
 
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Sujet: Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?
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Troubles de l'érection : un signe de maladie cardiovasculaire ?

Les troubles de l'érection peuvent être expliquées par de nombreuses causes : psychologiques, physiologiques ou être dus à la prise de certains traitements médicamenteux. Après 50 ans, il n'est pas rare que les dysfonctions érectiles soient liées à une maladie cardiovasculaire. Doctissimo fait le point.


La dysfonction érectile, aussi appelée trouble érectile ou trouble de l'érection, est l'incapacité persistante ou récurrente à obtenir ou maintenir une érection qui permet une activité sexuelle "satisfaisante" pendant au moins 3 mois. Selon un sondage Ifop datant de 20191, 6 hommes sur 10 ont déjà rencontré un problème d'érection au cours de leur vie, et 21% en rencontrent régulièrement. Les hommes de plus de 40 ans sont particulièrement touchés.

Les causes des troubles érectiles 


Les causes sont multiples. Elles peuvent être d'ordre psychologique et concernent la plupart du temps les moins de 40 ans : 

  • Le stress ; 
  • L'anxiété de "performance" ; 
  • La dépression
  • Les problèmes relationnels ; 
  • Des difficultés rencontrées dans les relations de couple. 


Les dysfonctionnements érectiles d'origine physiologique concernent généralement les plus de 40-50 ans : 


  • Les maladies cardio-vasculaires (hypertension, insuffisance cardiaque, athérosclérose...) ;
  • Le diabète ;
  • Un taux de cholestérol élevé ;
  • Le tabagisme ; 



  • La sclérose en plaques ;
  • La maladie de Parkinson ;
  • L’ épilepsie ;
  • La démence ;
  • Les accidents vasculaires cérébraux ;
  • L’atteinte des nerfs érecteurs suite à une intervention chirurgicale (prostatectomie par exemple) ;
  • L’atteinte des nerfs liée à l'alcool ou au diabète (neuropathie éthylique ou diabétique).


La prise de traitement médicamenteux, ainsi qu'un déficit androgénique lié à l'âge (DALA) sont des causes éventuelles des troubles érectiles. 

Les maladies cardiovasculaires en lien avec les troubles érectiles 


Parmi les causes physiologiques des troubles de l'érection, les plus fréquentes sont le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Selon la Fédération Française de la Cardiologie2, on retrouve la dysfonction érectile dans 75 à 90% des cas d'insuffisance cardiaque, 39% chez les patients touchés par la maladie coronarienne et âgés de 40 ans (67% à 69 ans), elle est aussi 2,7 fois plus fréquente en cas d'hypertension

Ainsi, le trouble érectile peut être le signe discret d'un problème cardio-vasculaire, même s'il n'y a pas de signes cardiaques ou vasculaires annonciateurs ! En effet, les artères du pénis et celles du coeur fonctionnent de la même façon, c'est-à-dire que l'érection est un mécanisme vasculaire qui met en jeu la vasodilatation. Ainsi le trouble de l'érection et les maladies du coeur sont favorisés par les mêmes facteurs de risque : le surpoids, l'hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l'hypercholestérolémie, le stress, l'âge et la sédentarité.
Par ailleurs, certains traitements contre les maladies cardiovasculaires peuvent favoriser les troubles de l'érection : des bêta-bloquants, des diurétiques et des antihypertenseurs centraux. Dans ce cas, il est conseillé de consulter son médecin avant d'arrêter le traitement.

Au cours d'une étude3, Dr. Michael Blaha, professeur à l'Université de médecine à Baltimore (Etats-Unis) et son équipe ont étudié le dysfonctionnement érectile comme un facteur de risque indépendant de maladie cardiaque chez les hommes. Pendant près de quatre ans, ces chercheurs ont suivi 1914 hommes âgés de 60 à 78 ans pour étudier le lien possible entre dysfonctionnement du cœur et de l'érection. Les résultats, publiés en 2018, signalent que plus de 6% des hommes atteints de dysfonction érectile éprouvaient des problèmes cardiaques. Après prise en compte de facteurs de risque supplémentaires (cholestérol, obésité…), le risque reste presque deux fois plus élevé chez les hommes atteints de dysfonction érectile.

Diagnostiquer une maladie cardiovasculaire


Si un homme est concerné par des troubles de l'érection, qu'il présente des facteurs de risque mais qui n'a pas de maladie cardiovasculaire déclarée, il lui est recommandé de consulter un médecin. Celui-ci pourra lui poser des questions, prendre sa tension, ausculter le rythme cardiaque et mesurer le périmètre abdominal. Il pourra éventuellement lui prescrire un bilan vasculaire et cardiaque (électrocardiogramme, épreuve d'effort...). 

"Les troubles de l'érection sont des symptômes de la médecin générale. Les patients pensent que c'est un domaine de la sphère privée, mais non, il s'agit bien d'un domaine de la sphère médicale, indique Dr Antoine Faix4, uro-andrologue, association française d’urologie, membre de l’académie nationale de chirurgie. Certains médecins en parlent même spontanément s'ils estiment que le patient pourrait avoir des troubles en cas de diabétique, d'hypertension, de consommation de tabac ou de surcharge pondérale. Et tous les facteurs de risques cardiovasculaires devraient amener à poser la question, car ils sont potentiellement vecteurs de troubles érectiles" ajoute le médecin. 

"Le médecin généraliste est plus à même de voir vers quel spécialiste envoyer en patient. Si il voit un jeune homme de 30 ans, en pleine santé, sportif, qui vient d'être quitté et qui a un problème d'érection, la cause est souvent psychologique. Il pourra alors lui conseiller d'aller voir un psychologue sexologue ou un médecin sexologue à tendance psychologique. Au contraire, si le patient a 70 ans, qu'il est diabète, qu'il a été opéré de la prostate et sans problèmes de couple, il vaut mieux le renvoyer vers un urologue ou uro-andrologue. La tour de contrôle est le médecin généraliste", informe Dr. Faix.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/troubles_erectiles/articles/11616-troubles-erection-maladie-cardiovasculaire.htm

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Déc 2021 - 9:23
 
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Sujet: Troubles de l'érection : un signe de maladie cardiovasculaire ?
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Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause

De la caféine, la privation de sommeil et l’alcool, seul ce dernier serait bel et bien associé à davantage d’épisodes d’arythmie cardiaque, révèle une nouvelle étude scientifique.


Caféine, manque de sommeil et alcool, voilà trois facteurs qui sont régulièrement associés à la survenue de troubles du rythme cardiaque. Mais parmi eux, seul l’alcool serait réellement associé à des épisodes d’arythmie cardiaque, ou fibrillation auriculaire, du moins si l’on en croit une nouvelle étude, parue le 14 novembre 2021 dans le JAMA Cardiology (source 1), et présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association.
Menée par une équipe de l’Université de Californie à San Francisco (ou UCSF, États-Unis), l’étude a inclus 450 personnes, dont plus de la moitié (58%) étaient des hommes et l'écrasante majorité d'entre eux étaient blancs (92%). Les participants ont utilisé un appareil d'enregistrement d'électrocardiogramme mobile, ainsi qu'une application téléphonique pour enregistrer les déclencheurs potentiels de troubles du rythme cardiaque, tels que la consommation d’alcool et de la caféine, le fait de dormir sur le côté gauche ou de ne pas dormir suffisamment, de manger un gros repas, ou encore de faire de l'exercice. 

Bien que les participants aient été plus susceptibles de sélectionner la caféine comme déclencheur, les données n’ont révélé aucune association entre une telle consommation avec la survenue d'une fibrillation auriculaire. Même chose pour les autres potentiels déclencheurs, tels que le manque de sommeil.
“Bien que la caféine soit le déclencheur le plus souvent sélectionné pour les tests, nous n'avons trouvé aucune preuve d'une relation à court terme entre la consommation de caféine et la fibrillation auriculaire. En revanche, la consommation d' alcool présentait le plus systématiquement des risques accrus de fibrillation auriculaire a ainsi commenté le Dr Gregory Marcus, auteur principal de l’étude et professeur de médecine au sein du service de cardiologie de l'UCSF (Source 2).

L’étude a en outre permis de montrer que ce type de test individuel, où le patient auto-observe les effets de certains facteurs sur sa pathologie, en l’occurrence ici le rythme cardiaque, peut réduire l’incidence de la maladie. Les participants à l’essai ont en effet signalé moins d’épisodes d’arythmie cardiaque que ceux du groupe témoin, qui n’ont pas signalé les éventuels facteurs déclencheurs.

Source de l'article -20211129&M_BT=17059782434867]Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 29 Nov 2021 - 14:58
 
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Sujet: Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause
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Risque cardiovasculaire : Des gènes facteurs de toxines bactériennes dans le sang

Le lipopolysaccharide, un facteur de virulence produit par des bactéries, est une toxine qui peut provoquer une inflammation systémique via la circulation sanguine, pouvant induire une septicémie ou à terme une maladie cardiovasculaire. Cette équipe de biologistes de l’Université d’Helsinki (Finlande) identifie des marqueurs génétiques associés à des niveaux accrus de lipopolysaccharides dans le sang. En d’autres termes, ces travaux publiés dans le Journal of the American Heart Association associent le génome humain à la quantité de toxines bactériennes dans le sang.

Les microbes font partie du corps humain et les bactéries ou leurs composants se retrouvent souvent dans la circulation. Un de ces composants bactériens est le lipopolysaccharide (LPS), une toxine dont les concentrations élevées dans le sang provoquent une septicémie. De faibles niveaux de LPS (endotoxémie), fréquemment en relation avec une inflammation de bas grade, l'obésité, ainsi qu’avec un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Des facteurs génétiques et ..."microbiotiques"

L’équipe a mesuré les niveaux de LPS dans le sang de plus de 11.000 participants puis a mené différentes analyses d'association pangénomiques. Les chercheurs ont ainsi identifié un lien entre le génome humain et les niveaux de toxines bactériennes dans le sang.
L’auteur principal, Jaakko Leskelä précise qu’un lien notamment a été identifié entre l'endotoxémie -ou de faibles niveaux de LPS et certains gènes associés à la coagulation sanguine, elle-même associée à la défense contre les infections-

2 caractéristiques bénéfiques à la cicatrisation des plaies.  

 

  • Certains des gènes identifiés exercent ainsi un effet favorable sur la cicatrisation des plaies mais aussi un lien défavorable avec l'inflammation de bas grade.
  • Autre facteur identifié de ces niveaux de endotoxines sanguines, le microbiome humain qui confirme ainsi un lien avec le risque de maladies cardiovasculaires.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiovasculaire-des-genes-facteurs-de-toxines-bacteriennes-dans-le-sang


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 17 Nov 2021 - 9:45
 
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Sujet: Risque cardiovasculaire : Des gènes facteurs de toxines bactériennes dans le sang
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COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois

Cette étude de la São Paulo Research Foundation (FAPESP, Rio) nous aide à comprendre pourquoi l'obésité augmente le risque de complications cardiovasculaires dans la maladie COVID-19.


  • Les conclusions, présentées dans la revue Obesity rappellent pourquoi l’obésité est en soi, un facteur de risque cardiovasculaire, COVID ou pas.
  • La recherche contribue également à expliquer pourquoi, dans le COVID, l'obésité frappe une seconde fois en étant est le facteur le plus fortement associé au développement d'un dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant alors le risque d'événements cardiovasculaires.

 
De précédentes recherches ont montré que l'obésité augmente le risque de COVID-19 sévère quels que soient l'âge, le sexe, l'origine ethnique et les comorbidités telles que le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques ou pulmonaires. On sait également que chez les patients COVID-19, l'obésité est le facteur le plus associé au développement d'un dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant le risque d'événements tels que les crises cardiaques, la thrombose (coagulation du sang), et accident vasculaire cérébral.

L’obésité facteur de risque cardiovasculaire, COVID ou pas


  • Le premier mécanisme documenté chez ces patients, en cas d’infection respiratoire, quelle qu’elle soit, est l’altération mécanique du système respiratoire due à l'augmentation de la masse abdominale, qui comprime le diaphragme et les poumons ;
  • la deuxième cause invoquée est que les personnes souffrant d’obésité ont souvent un système immunitaire affaibli ;
  • une autre cause suggérée est que le processus pathologique est aggravé par l'inflammation, généralement exacerbée chez les personnes en surpoids ;
  • une autre hypothèse encore, documentée, est que le virus SRAS-CoV-2 peut infecter les cellules adipeuses et que le tissu adipeux peut devenir un réservoir pour l'agent pathogène : en cas d’obésité, la charge virale est ainsi plus élevée ;

L'obésité facteur de dysfonction endothéliale chez les patients COVID-19

Cette nouvelle recherche explique comment ces charges virales plus élevées chez les personnes obèses augmentent le risque d'infection directe des cellules endothéliales et donc le risque de complications cardiovasculaires associées à COVID-19.
 
L’étude est ici menée auprès de 109 patients hospitalisés pour COVID-19, âgés en moyenne de 51 ans, à 51% des hommes, atteints à 62% d’obésité, à 47% d’hypertension artérielle et à 17% de diabète. L’objectif était de préciser les facteurs qui déterminent le dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant le risque de crise cardiaque, de thrombose et d'accident vasculaire cérébral. L'endothélium étant la mince couche de cellules qui tapissent les parois des artères et des veines, ainsi que l'intérieur du cœur. Les cellules endothéliales libèrent des substances qui contrôlent la relaxation et la contraction vasculaires, et des enzymes qui régulent la coagulation sanguine et la fonction immunitaire.
Les patients ont été évalués et tous les facteurs de complications cardiovasculaires passés en revue. Cette analyse montre que :
 

  • le facteur clé de ces complications est bien l'IMC, suivi « d’assez loin » par le taux de créatinine dans le sang, un marqueur de la fonction rénale ;
  • l’évaluation par méthode de dilatation médiée par le flux (flow-mediated dilation -FMD) dans laquelle le diamètre de l'artère brachiale (le principal vaisseau sanguin de la partie supérieure du bras) est mesuré par ultrasons à haute résolution avant et après que la circulation soit restreinte dans l'avant-bras pendant quelques minutes, révèle que la dilatation/contraction de l’artère est beaucoup plus faible chez les patients COVID obèses ;
  • en dépit de l’analyse de multiples critères dont la santé musculaire (mesure de la force de préhension), les taux sanguins d'hémoglobine, de leucocytes, de lymphocytes, de créatinine et de plaquettes, ainsi que la protéine C réactive, la ferritine et les D-dimères (marqueurs d'inflammation et coagulation), le temps écoulé depuis l'apparition des symptômes, le tabagisme, les comorbidités et les médicaments utilisés,
  • seuls un IMC élevé et le niveau de créatinine apparaissent directement corrélés à la rigidité artérielle ;
  • chaque unité supplémentaire d'IMC est ainsi associée à une diminution de 0,19% de la FMD et par conséquent à un risque cardiovasculaire accru de 17%.

 
« COVID ou pas, en pratique clinique, nous constatons que les patients obèses ont plus d'événements cardiovasculaires pendant leur hospitalisation. Notre étude montre l’effet direct de l'obésité sur le dysfonctionnement endothélial et le risque de progression vers un COVID-19 sévère ».
 
Alors, existe-t-il un effet spécifique de l’obésité sur la fonction cardiovasculaire en cas de COVID ? Depuis le début de la pandémie causée par le SRAS-CoV-2, les chercheurs ont émis l'hypothèse que le virus pourrait directement infecter et endommager les cellules endothéliales, et cela a été confirmé par les analyses de prélèvements d'autopsies de patients décédés du COVID-19. Les chercheurs suggèrent ici, mais sans le démontrer, que :
 

  • les dommages causés à l'endothélium par le virus pourraient également être associés à des troubles de la coagulation sanguine conduisant à la formation de micro-caillots favorisant également le dysfonctionnement endothélial systémique intense, et la progression vers un COVID-19 plus sévère ;
  • « la tempête de cytokines » typique de la maladie favorise également l’inflammation endothéliale.

 
On retiendra donc que les patients atteints d’obésité sont plus vulnérables aux événements cardiovasculaires « de manière générale ». En cas de COVID, le virus et la tempête immunitaire et inflammatoire exacerbent encore cette vulnérabilité jusqu’au déclenchement de complications. Si l’étude ne permet pas de décrypter au niveau moléculaire les processus sous-jacents, elle entraine néanmoins deux grandes implications :

  • les professionnels de santé doivent devenir plus attentifs aux complications vasculaires lors du traitement des patients obèses COVID-19 ;
  • ces résultats ouvrent aussi la voie à de nouvelles approches thérapeutiques axées sur l'endothélium.

 
Au-delà, ces résultats illustrent, encore une fois, toute l’urgence de politiques de santé publique larges et efficaces pour lutter contre l’obésité, associée au COVID-19 sévère comme elle l’est déjà à de multiples comorbidités.

Source de l'article :  COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 15 Nov 2021 - 14:54
 
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Sujet: COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois
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Insuffisance cardiaque à FEVG > 40 % : quelles sont les options thérapeutiques?

Introduction

Les dernières recommandations ESC 2021 préconisent une classification de l’insuffisance cardiaque (IC) basée sur la FEVG, préservée (IC-FEP), réduite < 40% (IC-FER) ou modérément réduite entre 40 et 50% (IC-FEmR). Il faut aussi noter que l’effet des traitements est différent en fonction du sexe ; Les analyses post-hoc de nombreux essais cliniques, montrent que les traitements conventionnels de l’IC-FER ont un effet bénéfique chez la femme à un niveau de FEVG supérieur à celui des hommes (jusque 55-60% chez les femmes contre 50% chez les hommes). Quelles sont les options possibles en cas d’IC-FEmR et d’IC-FEP?

Que faire en cas d’IC-FEmR ?

Seuls les diurétiques sont de recommandation de classe I. En classe de recommandation IIb on retrouve toutes les drogues de l’IC-FER, se basant sur les résultats d’analyses post hoc de grands essais contrôlés randomisés.

Que faire en cas d’IC-FEP ?

Les diurétiques sont en classe I de recommandation tous comme le dépistage des comorbidités et étiologies potentielles et leurs traitements spécifiques (amylose par exemple). Enfin, l’étude EMPEROR PRESERVED, présentée durant le congrès de l’ESC, ayant inclus des patients IC avec FEVG > 40% est la première étude ayant atteint son critère de jugement principal chez ces patients (figure) et l'empagliflozine devrait donc avoir un niveau élevé de recommandation dans cette indication lors des guidelines à venir.
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 6 IC_LAM_fig1_reference
Figure : Résultat sur le critère de jugement principal d’EMPEROR-PRESERVED.
 
Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Insuffisance-cardiaque-FEVG-40-quelles-options-therapeutiques


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 15 Nov 2021 - 9:25
 
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