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3 résultats trouvés pour cancer

Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans

Le styliste et directeur artistique de Louis Vuitton, Virgil Abloh, est décédé d’un cancer à 41 ans seulement. Il souffrait d’angiosarcome. Zoom sur ce cancer méconnu.

Le groupe LVMH a récemment annoncé le décès de Virgil Abloh, styliste et directeur artistique des collections homme de la maison Louis Vuitton, à l’âge de 41 ans seulement. Au vu de son jeune âge et de sa carrière fulgurante, l’annonce de ce décès datant du 28 novembre a été un choc dans le monde de la mode et au-delà. Le designer était atteint depuis plusieurs années d’un angiosarcome du cœur, cancer rare et méconnu, dont il ne parlait pas.

Comme l’indique l'Inserm (source 1), il s’agit d’une tumeur maligne d’origine vasculaire dont le pronostic est sombre car elle résiste aux chimiothérapies et qu’il n’y a pas, à l’heure actuelle, de consensus quant au meilleur traitement à administrer.

Ce qui complique d’autant plus le pronostic de ce type de cancer, c’est que le cœur n’est pas un tissu comme les autres. Contrairement aux cellules épithéliales qui tapissent d’autres organes, par exemple les intestins, les cellules cardiaques ne sont pas capables de se diviser pour réparer d’éventuelles lésions. En règle générale, c’est plutôt une bonne chose car cela explique la rareté de l’apparition de tumeurs du cœur, mais en cas de tumeur installée, la réparation tissulaire n’est pas possible.

La maladie peut évoluer dans l'ombre, de façon asymptomatique, pendant plusieurs années. Elle peut aussi engendrer des symptômes révélateurs tels qu'une toux avec présence de sang, des troubles du rythme cardiaque, une perte de poids ou des problèmes de circulation sanguine, avec par exemple des doigts qui deviennent bleus lorsque soumis à une pression.

Si plusieurs équipes de recherche dans le monde travaillent à la mise en place de traitements contre l’angiosarcome, le chemin est encore long pour que ce cancer rare soit mieux connu, mieux documenté et soigné.

Source de l'article : cancer-du-coeur-qui-a-emporte-le-directeur-artistique-de-louis-vuitton-a-41-ans-899917?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211202&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/angiosarcome-ce-cancer-du-coeur-qui-a-emporte-le-directeur-artistique-de-louis-vuitton-a-41-ans-899917?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211202&M_BT=17059782434867


#coeur #cancer #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 13:16
 
Rechercher dans: Angiosarcome cardiaque
Sujet: Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans
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Cancer du sein : Radiothérapie du sein gauche et risque double de maladie cardiaque

Des résultats impressionnants et qui alertent, révélés par une équipe du Memorial Sloan Kettering Cancer Center (New York) : chez les jeunes femmes, la radiothérapie du sein gauche double le risque de maladie cardiaque par rapport à la radiothérapie du sein droit. Ces données présentées dans le JACC CardioOncology appellent à prendre en compte cet impact de la latéralité de la radiothérapie dans les soins de survie des jeunes survivantes du cancer du sein.

La radiothérapie est un traitement efficace et largement utilisé pour le cancer du sein. « Près de la moitié des femmes diagnostiquées avec un cancer du sein subissent une radiothérapie, ce qui peut exposer le cœur à des radiations accidentelles. Pour celles qui ont moins de 50 ans au moment du diagnostic de cancer du sein, le taux de survie à 10 ans est supérieur à 90 % pour la maladie de stade I et à plus de 75 % pour la maladie de stade II », explique l’auteur principal, le Dr Gordon Watt, chercheur au Memorial Sloan Kettering Cancer Center.
 
Bien que les avantages de la radiothérapie pour le cancer du sein soient largement démontrés, des complications à long terme peuvent survenir. Parmi ces complications, celle révélée par cette étude menée auprès de jeunes femmes atteintes d'un cancer du sein gauche et ayant subi une radiothérapie : ces patientes présentent plus de 2 fois plus de risque de maladie coronarienne ultérieure vs les patientes ayant subi le même traitement, mais pour le sein droit.

Les cardiopathies associées aux radiations ont une latence d'au moins 5 ans,

ce qui nécessite donc un suivi à long terme des survivantes du cancer du sein. De précédentes études menées auprès de des populations plus âgées ont montré que la radiothérapie du côté gauche est associée à un risque accru de maladie cardiaque, cependant le niveau de risque variait d'une étude à l'autre.

Le risque de maladie cardiaque après radiothérapie n'avait jamais été évalué pour les femmes plus jeunes.

L’étude est menée auprès de participantes atteintes d'un cancer du sein, ayant subi une radiothérapie entre 1985 et 2008 et suivies ensuite sur une durée de plus de 14 années, en particulier pour le risque de maladie coronarienne. Après exclusion des femmes qui n'avaient pas reçu de radiothérapie ou qui avaient un diagnostic de maladie cardiovasculaire préexistant, 972 femmes étaient éligibles pour l'analyse. Toutes les participantes ont rempli un questionnaire de santé cardiovasculaire. L’analyse montre que :
 

  • les participantes ont une survie sans événement coronarien similaire pendant 5 ans, quelle que soit la latéralité du cancer du sein ;
  • les participantes traitées par radiothérapie du côté gauche voient leur survie sans événement cardiaque réduite pour chaque tranche de 5 années supplémentaires ;
  • au total, 46 participantes ont signalé un diagnostic de maladie coronarienne, 91 % des diagnostics survenant plus de 5 ans après la radiothérapie ;
  • seulement 9 % des diagnostics de maladie coronarienne ont été signalés au cours des 5 premières années de suivi, ce qui démontre la nécessité d'un suivi à long terme chez les jeunes survivantes du cancer du sein ;
  • sur une durée de suivi pouvant aller jusqu’à 27,5 ans pour certaines participantes, l'incidence globale de la maladie coronarienne chez les femmes ayant reçu une radiothérapie du côté gauche s’élève à 10,5 % vs 5,8 % chez les femmes ayant subi une radiothérapie du côté droit ;
  • chez les femmes diagnostiquées entre les âges de 25 et 39 ans, celles qui ont reçu une radiothérapie du côté gauche présentent un risque total de 5,9 % de maladie coronarienne vs aucune maladie coronarienne chez les femmes avec radiothérapie du côté droit ;
  • chez les femmes diagnostiquées entre les âges de 40 et 54 ans, l’incidence de la maladie ou d’un événement coronarien atteint 18,7 % après avoir subi une radiothérapie du côté gauche vs 6,8 % après avoir subi une radiothérapie du côté droit ;
  • la présence ou l'absence d'au moins 2 facteurs de risque cardiovasculaire, tels que l'augmentation de l'indice de masse corporelle, le tabagisme, l'hypertension artérielle ou l'hypercholestérolémie sont similaires chez les 2 groupes de participantes.

 
Cet effet possible de la radiothérapie du côté gauche sur la santé cardiaque doit donc être pris en compte par les cliniciens qui s'occupent de jeunes patientes atteintes d'un cancer du sein.
 
Les auteurs soulignent l'importance d'une attention à long terme sur ce risque de maladie cardiaque, en particulier chez les patientes recevant une radiothérapie du côté gauche.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/cancer-du-sein-radiotherapie-du-sein-gauche-et-risque-double-de-maladie-cardiaque

#cancer #sein #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 15 Oct 2021 - 8:46
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Cancer du sein : Radiothérapie du sein gauche et risque double de maladie cardiaque
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Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat

MARSEILLE, 15 juin 2021 (APMnews) - En France, parmi les adultes guéris d'un cancer pédiatrique à risque cardiovasculaire élevé, seul un tiers suit les recommandations d'échographies cardiaques régulières, selon les résultats d'une étude présentée la semaine dernière lors de la 15e conférence francophone d’épidémiologie clinique (Epiclin 2021).

Les traitements des cancers pédiatriques, en particulier l'anthracycline et la radiothérapie au niveau du coeur augmentent le risque cardiovasculaire. Chez ces patients à risque élevé de développer des maladies cardiovasculaires, des échocardiographies tous les 5 ans sont préconisées.


Nicolas Bougas de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) et ses collègues ont cherché à décrire le suivi médical d'anciens patients traités pour cancer pédiatrique à risque élevé de cardiomyopathie en France. Ils ont conduit ce travail au sein de la cohorte FCCSS (French childhood cancer survivor study), constituée de près de 7.700 patients traités avant 2000 pour un cancer de l'enfance ou de l'adolescence.


Ils ont basé leur analyse sur plus de 4.700 personnes, parmi lesquelles 20% étaient à risque élevé de cardiomyopathie car elles avaient été traitées par une forte dose d'anthracycline et/ou une forte dose de radiothérapie au niveau du ventricule gauche.


Dans cette cohorte, seuls 32,2% des sujets à risque avaient effectivement réalisé une échocardiographie dans les 5 ans. Les hommes et les personnes qui n'avaient pas un niveau d'étude élevé présentaient un surrisque de non-adhésion au suivi cardiologique. A l'inverse, les personnes relativement âgées et celles qui avaient eu un second cancer étaient plus compliantes.


Le fait de se rendre à une consultation de suivi à long terme multipliait par plus de 5 les chances de bénéficier d'une échographie cardiaque.


Source: APMnews

Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Apres-un-cancer-pediatrique-deux-tiers-des-sujets-a-risque-n-ont-pas-de-suivi-cardiologique-adequat


#coeur #suivi #cardiologie #pédiatrie #enfants #cancer
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 17:42
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat
Réponses: 0
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