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8 résultats trouvés pour myocarde

Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?

À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Et si pour anticiper l’apparition d’une crise de cardiaque il suffisait de montrer… son œil ? C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique. En effet, les chercheurs estiment qu’en combinant des informations sur les vaisseaux sanguins dans la rétine avec des données génétiques, il serait alors possible de prédire avec précision le risque de maladie coronarienne et l’apparition d'infarctus du myocarde.
La simple réalisation d’un test oculaire pourrait donc prédire le risque d’être victime d’un infarctus. "Nous savions déjà que les variations de la vascularisation de la rétine pourraient offrir des informations sur notre santé. Étant donné que l'imagerie rétinienne est une technique non invasive, nous avons décidé d'étudier les avantages pour la santé que nous pourrions obtenir de ces images", a expliqué Ana Villaplana-Velasco, doctorante aux instituts Usher et Roslin, Université d'Édimbourg.

Cette dernière a détaillé le procédé mis en place : "Nous avons étudié les schémas de ramification du système vasculaire rétinien en calculant une mesure appelée dimension fractale (Df) à partir des données disponibles auprès de la UK Biobank. Nous avons constaté qu'un Df inférieur, des schémas de ramification des vaisseaux simplifiés, est lié à la CAD et donc à l'infarctus du myocarde".

Un profil de variation rétinienne unique

Les chercheurs ont ensuite développé un modèle capable de prédire la prédiction du risque de crise cardiaque en analysant les images rétiniennes des patients. Ce modèle prenait en compte l'âge, le sexe, la pression artérielle systolique, l'indice de masse corporelle, etc. Ces résultats peuvent également être utiles pour identifier la propension à d'autres maladies. Les variations du schéma vasculaire rétinien reflètent également le développement d'autres maladies oculaires et systémiques, telles que la rétinopathie diabétique et les accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs pensent qu'il est possible que chaque condition ait un profil de variation rétinienne unique.

"Nous aimerions approfondir cette question et entreprendre une analyse spécifique au sexe. Nous savons que les femmes présentant un risque élevé d'infarctus du myocarde ou de coronaropathie ont tendance à présenter des déviations vasculaires rétiniennes prononcées par rapport à la population masculine. Nous aimerions répéter notre analyse séparément chez les hommes et les femmes pour déterminer si un modèle spécifique au sexe pour l'IM complète une meilleure classification des risques", souligne la scientifique. À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-opticien-peut-il-detecter-votre-risque-de-crise-cardiaque-919833?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220614&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #myocarde #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 15 Juin 2022 - 9:03
 
Rechercher dans: Infarctus du myocarde
Sujet: Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?
Réponses: 0
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Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?

Une douleur au bras gauche peut-être anxiogène, car associée à l'infarctus du myocarde. Mais elle peut aussi être d'origine musculaire, nerveuse., ou encore osseuse. Quand faut-il s'en inquiéter ? Comment distinguer la douleur cardiaque ? Quelle prise en charge ? Réponses du Dr Muriel Bigot, cardiologue.

Douleur au bras gauche, quel type de douleur peut-on ressentir ?

La douleur au bras (gauche ou droit d'ailleurs) peut se manifester de différentes façons. Les trois types de douleur suivants évoquent une cause musculo-tendineuse voire une douleur osseuse ou articulaire : 
  • une douleur brève qui se manifeste lors d’un mouvement précis ;
  • une douleur vive, suite à un traumatisme, éventuellement accompagnée d'un gonflement ou d'une déformation du bras
  • une douleur qui s’intensifie lorsque l’on utilise le bras ;

Une sensation de décharges électriques, de brûlures ou de fourmillements qui ne s’accentuent pas avec l’effort évoque plutôt une névralgie qui peut-être d’origine cervicale
Une douleur irradiante ou lancinante, non influencée par les mouvements, doit faire penser à une possible douleur d’origine cardiaque.
Si le "mal de bras" persiste et s’accompagne :
  • de sensation de malaise
  • de sueurs,
  • de douleurs dans l'épaule,
  • de douleurs dans la poitrine
  • de douleurs dans la mâchoire 

  • ou d’essoufflement,

contactez le SAMU (15 ou 112) !​​​
Si la douleur apparaît à l'effort, irradie dans le bras gauche et disparaît au repos, contactez rapidement votre médecin.

L'infarctus du myocarde, le premier diagnostic à écarter

"L’infarctus du myocarde, est le premier diagnostic à écarter lorsque l'on souffre de douleur au bras gauche. Il s'agit de la seule cause aux conséquences potentiellement graves, voire mortelles", souligne le Dr Bigot. Chaque année, en France, près de 80 000 personnes en sont victimes (source 1) et une personne sur dix décède dans l'heure qui suit l'accident. En cause, notamment, une méconnaissance des symptômes "atypiques" et une difficulté à les identifier comme tels, estime la spécialiste. 
Concrètement, l'infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire (qui alimente le muscle cardiaque en sang et en oxygène) se retrouve obstruée. Ledit muscle cardiaque, alors privé d'oxygène, dysfonctionne et se nécrose petit à petit. Les conséquences se manifestent très rapidement et les complications peuvent aller : des troubles du rythme cardiaque à l'arrêt cardiaque.
"Typiquement, la douleur se manifeste au niveau du thorax. Elle peut s'accompagner d'une sensation d'étau et de serrement, éventuellement favorisée par l'effort, et irradier dans les bras, dans la gorge ou dans la mâchoire" explique le Dr Bigot. Et d'ajouter : 

La douleur dans le bras est parfois le seul signe, notamment chez les femmes qui ont fréquemment des symptômes atypiques qui peuvent retarder le diagnostic.

D'autres signes peuvent se manifester : des problèmes digestifs (nausées, vomissements, etc.), des sueurs, une sensation de malaise, une perte de connaissance, des palpitations cardiaques, etc.


Quels facteurs de risque doivent alerter ?

Plusieurs facteurs de risques peuvent exposer à l'infarctus du myocarde

"L'âge ne doit pas être un critère faussement rassurant", insiste la cardiologue : l'infarctus ne touche pas uniquement les hommes de plus de 50 ans. Il peut aussi concerner les jeunes hommes, notamment les fumeurs, mêmes sportifs, et de plus en plus, les femmes, notamment au moment de la périménopause.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité pour les femmes en France, rappelle-t-elle.

Et ces dernières présentent souvent des symptômes atypiques qui ne doivent pas être négligés !

Douleur au bras gauche : quelles autres causes en jeu ?

Lorsque les douleurs au bras gauche ne sont pas liées à une pathologie cardiaque, elles sont essentiellement liées à des causes tendineuses, musculaires ou articulaires. Selon les cas, elles peuvent être diffuses ou localisées, brèves ou persistantes et avoir un retentissement fonctionnel. Elles peuvent aussi être suivies de fourmillements, d'un manque de sensibilité au niveau des doigts ou d'un manque de force. Les principales causes : 
  • les causes traumatiques (fractures ou entorses suite à un choc),  
  • les causes rhumatologiques (une tendinite de la coiffe des rotateurs par exemple, un tennis elbow, une arthrose d'épaule, une polyarthrite rhumatoïde, etc),  
  • les causes neurologiques (une compression nerveuse qui peut siéger au niveau des cervicales, des poignets ou du coude).


Comment faire la différence entre douleur cardiaque ou musculaire ?

"Le patient est rarement capable de faire la différence par lui-même", insiste Muriel Bigot. Le principal critère pour distinguer une douleur cardiaque et une douleur musculaire ou neurologique ? "S'il s'agit d'une douleur du bras gauche liée à un infarctus du myocarde, aucune position, ni aucune alternative ne pourra soulager la douleur, tant qu’on n’aura pas débouché l’artère coronaire", répond-elle.

Infarctus du myocarde : la douleur ne touche pas uniquement le bras gauche !

La douleur au bras gauche peut effectivement être un signe précurseur d'infarctus du myocarde, avant même l’apparition de la douleur thoracique. Elle apparaît soudainement et surtout sans raison apparente (pas de chute ou de choc).
Elle peut être associée à une douleur rétro-sternale (autrement dit, une douleur derrière le sternum - l’os sur lequel se raccordent les côtes) : son origine est effectivement thoracique, avec une irradiation au niveau du bras gauche, mais aussi parfois au niveau du cou, de la mâchoire, de l'estomac, du bras droit, voire des deux bras - et ce,  jusqu'aux poignets !

Quand faut-il s'inquiéter d'une douleur au bras gauche ? Qui consulter ?

Une douleur intense au bras gauche, qui ne fluctue pas en fonction des changements de position et s'accompagne d'une sensation de malaise général, de sueurs, d'une pâleur, etc doit être considérée comme un signe d’infarctus du myocarde ! Au moindre doute, mieux vaut vous rendre aux urgences ou contacter le 15, car c'est la rapidité de la prise en charge qui conditionne le pronostic.  
Une fois ce diagnostic écarté, un entretien avec votre médecin généraliste permettra d'établir plus précisément les causes de la douleur. Si besoin, en fonction de la pathologie, il vous orientera vers un médecin spécialiste : rhumatologue, neurologue, cardiologue, etc. 
Vigilance : l’infarctus du myocarde peut surgir comme "un coup de tonnerre dans un ciel serein". Dans ce cas, aucun signe avant-coureur ne permet au patient d'anticiper la situation. Mais dans certains cas, l'infarctus est précédé de douleurs antérieures qui ont été plus ou moins négligées. "Si vous ressentez des douleurs répétées et inexpliquées dans le bras gauche, ou des douleurs dans la poitrine qui se déclenchent à l’effort, c’est un motif de consultation au niveau cardiaque", alerte le Dr Bigot. ​​​​​​

Quels examens faire si on a mal au bras gauche ?

Pour établir le diagnostic, le médecin procédera par élimination, en fonction des probabilités, de "l'histoire" de la maladie et des antécédents de chaque patient. Les examens complémentaires (analyse de sang, épreuves d'effort, examens d'imagerie, etc) sont guidés par la clinique.
En cas de suspicion d'un infarctus du myocarde, "le médecin urgentiste réalisera un électrocardiogramme pour évaluer la situation et une prise de sang en urgence pour doser la troponine, une enzyme présente dans les cellules musculaires cardiaques. Si son taux dans le sang est augmenté, c’est que les cellules cardiaques souffrent et qu'il y a une forte probabilité d’infarctus du myocarde", détaille la cardiologue. 
Et de poursuivre : "en cas de doute, on renouvelle la prise de sang au bout de quelques heures. Si deux prélèvements consécutifs s'avèrent normaux, on rassure le patient et on l’oriente vers d’autres examens : soit des examens cardiaques plus approfondis, soit un bilan rhumatologique par exemple".


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/douleur-au-bras-gauche-un-signe-dinfarctus-918905


#coeur #infarctus #myocarde #maladies cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 7 Juin 2022 - 14:07
 
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Sujet: Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?
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Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

Selon une étude publiée dans la revue scientifique Circulation, la moitié des crises cardiaques serait silencieuse. Des infarctus qui passeraient inaperçus, mais qui pourraient être extrêmement dangereux.

Des crises cardiaques silencieuses mais dangereuses

Pour une grande majorité d’entre nous, la crise cardiaque est assimilée à une douleur violente dans la poitrine, à un malaise, à un essoufflement... Si de nombreux infarctus se manifestent de cette manière, il serait aussi possible que le cœur s’emballe, sans que la personne concernée ne se rende compte de rien. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Circulation.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 9 500 personnes pendant plus de 20 ans. Sur cette période, 386 individus ont fait une crise cardiaque avec les symptômes que l’on connaît, et 371 ont fait une crise sans le savoir. Mais ces crises silencieuses ne sont pas moins dangereuses, bien au contraire. Parce qu’elles ne sont pas détectées et traitées, elles multiplient par 3 le risque de décès.

Quand une personne est prise en charge, à la suite d’une crise cardiaque, le risque de décès est de 34 %. On imagine bien les dégâts pour une personne qui n’a pas conscience qu’elle est en danger.

Le traitement diminue le risque de décès

« Ce type d’infarctus fait autant de dégâts qu’une crise cardiaque plus classique », explique le Dr Elsayed Soliman, un des auteurs de l’étude. « Mais comme les patients ne savent pas qu’ils ont eu un problème cardiaque, ils ne peuvent pas recevoir le traitement adéquat qui leur permettrait d’en éviter un autre ».

Les auteurs de l’étude précisent que les hommes seraient davantage concernés par ces crises silencieuses, mais les femmes en meurent plus facilement. « Notre étude suggère aussi que les personnes Afro-américaines s’en sortent moins bien que les Blancs, mais le nombre est trop faible pour en être sûr », ajoute le chercheur.

Selon les autorités sanitaires, pour éviter de faire une crise cardiaque, il faut arrêter de fumer, manger sainement, pratiquer une activité physique régulière et surveiller son taux cholestérol ainsi que sa pression artérielle.

Source de l'articleVous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir (passeportsante.net)

#coeur #crise #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Lun 14 Fév 2022 - 9:28
 
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Sujet: Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir
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Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?

L'infarctus digestif est l'équivalent digestif de l'infarctus du myocarde ou de l'accident vasculaire cérébral, pourtant il est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue.

L'infarctus digestif (ou intestinal) correspond à la souffrance de l’intestin en raison d’une obstruction d’un de ses vaisseaux. Même cas de figure que l'infarctus du myocarde ou que l'accident vasculaire cérébral, pourtant l'infarctus digestif est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Insuffisamment irrigué, le tube digestif se nécrose et finit par mourir. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue, responsable à l'hôpital Beaujon de Clichy (APHP), de la Structure d'URgences Vasculaires Intestinales (SURVI), seul service dédié à la prise en charge des infarctus digestifs, encore difficiles à diagnostiquer et à traiter.


Source de l'articleInfarctus digestif : quels sont les symptômes ? - Top Santé (topsante.com)


#infarctus #intestin #myocarde #AVC
par Heartdrake
le Mar 4 Jan 2022 - 12:58
 
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Sujet: Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?
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Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?

Chaque année, les maladies cardiovasculaires, AVC et crises cardiaques tuent 17 millions de personnes dans le monde. Au banc des accusés, le « mauvais » cholestérol, qui contribue à boucher les artères du cœur. Qu'en est-il vraiment ? Comment protéger son cœur ?

Cholestérol et infarctus : des liaisons dangereuses


L’infarctus est une crise cardiaque. En fait, on parle d’infarctus du myocarde (ou IDM), le myocarde étant le muscle cardiaque. Un infarctus correspond à l’arrêt de circulation sanguine dans une zone du corps, en l’occurrence le cœur, qui mène à la mort des cellules par manque d’oxygène. L’infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire, qui alimente les cellules du cœur en sang, se bouche à cause d’un caillot, provenant souvent d’une plaque de cholestérol. Elle cesse alors d’irriguer le cœur, induisant la destruction irréversible des cellules musculaires cardiaques sur une zone plus ou moins étendue. Les conséquences sont immédiates : douleurs à la poitrine, essoufflement, troubles du rythme cardiaque, voire arrêt du cœur. Il est crucial de déboucher l’artère coronaire en urgence pour sauver la vie de la victime.
Le cholestérol est une substance graisseuse naturellement présente dans l’organisme et indispensable à la vie. On distingue plusieurs types de cholestérol, dont deux principaux : le LDL-cholestérol et le HDL-cholestérol, les HDL et LDL étant les protéines permettant de transporter le cholestérol dans le sang.

Le LDL-cholestérol est considéré comme le « mauvais » : alors que les protéines HDL travaillent en quelque sorte à éliminer le cholestérol du sang, les LDL livrent le cholestérol aux cellules et ont tendance à le retenir dans le sang et à favoriser son dépôt dans la paroi des artères. Celui-ci s’y accumule, sous forme de plaques d’athérome. C’est ce qu’on appelle l’athérosclérose. Ces plaques grossissent au fil des ans, puis finissent par se rompre : elles circulent alors dans les vaisseaux sous forme de caillots qui peuvent bloquer brutalement une artère (souvent l’artère coronaire), ou y réduire considérablement le débit sanguin.

Le lien entre un taux élevé de LDL-cholestérol et le risque d’infarctus du myocarde est connu depuis longtemps. Parallèlement, un faible taux de HDL-cholestérol, c’est-à-dire de « bon cholestérol », est lui aussi associé à un risque accru d’accident cardiaque et ce, même si le taux de mauvais (LDL) cholestérol est bas. On l’aura compris, en termes de cholestérol, l’équilibre est crucial pour protéger le coeur : ce qu’on vise, c’est peu de LDL-cholestérol, mais aussi beaucoup de HDL !

Mauvais cholestérol, un tableau complexe

En biologie, les choses sont loin d’être manichéennes, avec d’un côté le mauvais cholestérol et de l’autre le bon. Des études récentes ont montré que de nombreuses autres substances, notamment des lipoprotéines, avaient un comportement « pro-athérogène », c’est-à-dire favorisant le dépôt de plaques d’athérome dans les artères.

On peut dire qu’il existe plusieurs formes de LDL, ces protéines de transport qui ont tendance à conserver le cholestérol dans le sang. Parmi ces différentes LDL (LDL1 à LDL5), les plus petites et plus denses sont les plus nocives. Ainsi, le risque cardiovasculaire peut augmenter lorsque la fraction totale de LDL-cholestérol augmente, mais aussi lorsque la proportion de LDL denses et petites augmente sans que le taux total ne bouge…
Enfin, il existe d’autres « transporteurs » de cholestérol, les VLDL et IDL, qui sont eux aussi pro-athérogènes. Et ce n’est pas tout : d’autres anomalies lipidiques, comme par exemple un taux trop élevé de graisses appelées triglycérides, peuvent aussi contribuer à augmenter le risque d’infarctus.

La situation est donc complexe et le risque encouru dépend d’une combinaison de nombreux facteurs…

Infarctus : d’autres coupables que le cholestérol

Accuser le mauvais cholestérol d’être responsable à lui seul des infarctus du myocarde serait largement exagéré. D’ailleurs, plusieurs études arrivent à ce constat : on a beau faire baisser le taux de mauvais cholestérol grâce aux médicaments comme les statines, on ne réduit pas forcément de manière satisfaisante le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.
Un taux anormal de cholestérol et/ou de lipides sanguins n’est observé que dans 40 à 60 % de l’ensemble des infarctus du myocarde. Pourquoi ? Parce que de nombreux autres facteurs entrent en jeu : ce sont les fameux « facteurs de risque cardiovasculaire » qui favorisent eux aussi le développement de l’athérosclérose (plaques d’athérome) et la survenue de complications, comme l’infarctus.

Parmi ceux-ci :


  • l’hypertension artérielle
  • le tabagisme
  • le diabète
  • le surpoids et l’obésité
  • la sédentarité (manque d’exercice physique)

À tout cela s’ajoute la prédisposition familiale, c’est-à-dire l’existence de facteurs génétiques qui, dans certaines familles, contribuent à augmenter le risque de souffrir d’un infarctus.

Prédire le risque d’infarctus

À la lumière des données collectées au cours de nombreuses études cliniques, plusieurs modèles ont été conçus pour évaluer le risque individuel de souffrir d’une maladie cardiovasculaire dans les années qui viennent. Autrement dit, à l’aide d’équations, ces modèles évaluent l’ensemble des facteurs de risque d’un individu donné et établissent son score de « risque ». De quoi donner tout de même une idée de l’état de santé cardiovasculaire et des risques encourus si les facteurs pris en compte ne sont pas modifiés.
Ces facteurs ? Ce sont la présence ou non d’une hypertension artérielle, d’une hypercholestérolémie, d’une obésité, d’un diabète mais les modèles prennent aussi en compte l’âge, le sexe, le tabagisme actuel et passé et les antécédents familiaux. Le modèle de Framingham est le plus utilisé et le mieux validé, mais il en existe de nombreux autres, comme modèle européen SCORE (Systematic Coronary Risk Evaluation). Ils sont tous imparfaits mais sont des outils précieux pour les cardiologues. Plusieurs sites proposent même de faire soi-même son évaluation (www.rcpo.org/fr/choix.php).

Mais attention : les maladies cardiovasculaires sont complexes, multifactorielles et on ne peut jamais prédire avec exactitude le risque d’en souffrir un jour. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que l’héritage génétique n’étant pas contrôlable, autant mettre toutes les chances de son côté en luttant contre les facteurs maîtrisables, taux de cholestérol compris, et en adoptant un mode de vie le plus sain possible.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=cholestereol-infarctus-predire-le-risque-d-infarctus-&mode=diapo


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 9:12
 
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Sujet: Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?
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10 symptômes de l'infarctus au féminin

Les maladies cardiovasculaires causent 75 000 décès par an en France. Ils sont la première cause de mortalité chez la femme car les symptômes diffèrent de ceux des hommes et retardent parfois le diagnostic.

Une douleur thoracique

Une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche jusqu’à la mâchoire est le symptôme le plus caractéristique de l’infarctus. S’il est fréquent chez l’homme, il est plus rare chez la femme, bien qu’elle puisse l’éprouver elle aussi. 

Un essoufflement

Si vous êtes sans cesse essouflée, même sans grand effort physique et que par ailleurs vous ressentez une grande fatigue, il est indispensable de consulter. L’essouflement peut avoir bien d’autres origines que l’infarctus au féminin mais mieux vaut écarter cette piste.

Des palpitations

Un infarctus au féminin se traduit par des palpitations à l’effort mais aussi au repos. Les femmes n’y prêtent pas forcément attention car ces palpitations peuvent faire penser à tort à des crises d’angoisse. 

Des nausées

L’infarctus féminin peut se traduire par des nausées voire des vomissements. Comme l’infarctus touche la partie inférieure du cœur proche de l’estomac, il peut faire croire à de simples problèmes digestifs. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter. 

Des douleurs à l’estomac

Des douleurs à l’estomac peuvent parfois être prises pour des troubles digestifs alors qu’il s’agit en réalité d’un infarctus. Une douleur à cet endroit après un effort ou après avoir mangé doit alerter. 

Une fatigue persistante

La fatigue est multifactorielle et n’est pas le signe caractéristique d’un infarctus au féminin. Toutefois, si elle est associée à d’autres symptômes telles qu’une sensation d’oppression, des nausées ou des palpitations, elle doit être traitée. 

Des sueurs froides

Comme nous venons de le voir, les sueurs froides peuvent être liées à un infarctus du myocarde dont elles peuvent même constituer le premier symptôme avec les douleurs thoraciques. Bien que les sueurs froides ne suffisent pas à faire suspecter une crise cardiaque, elles peuvent constituer un signe d’appel à ne pas négliger.

Un mal de dos aigu et persistant


Lors d’un infarctus, des douleurs au ventre ou à l'estomac sont rapportées. Dans certains cas, ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules et/ou dans le cou qui sont signalées. Si le mal de dos est aigu, lancinant et persistant, il doit amener à consulter.


Des vertiges


Lorsque le cœur est fatigué, la circulation sanguine est réduite. Cela entraîne un manque d’oxygène dans le sang qui provoque des vertiges. Ces vertiges peuvent parfois être confondus avec une baisse de tension, fréquente chez les femmes.


De l’oedème


Lors d’un infarctus, il n’est pas rare d’observer un gonflement qui se produit généralement au niveau des articulations notamment les jambes, les chevilles et les pieds. Si cela se manifeste, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-symptomes-infarctus-feminin-de-l-oedeme&mode=diapo


#coeur #infarctus #myocarde #femmes
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 8:34
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: 10 symptômes de l'infarctus au féminin
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Covid-19 : avoir le virus accroît le risque de myocardite, bien plus qu’avec la vaccination

Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux qui n’ont pas eu le virus

Le risque de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, est accru pour les patients atteints du Covid-19, selon une vaste étude américaine publiée mardi, apportant un argument de poids en faveur de la vaccination.

Le risque de développer une myocardite a en effet été pointé du doigt après l’injection des vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna, notamment chez les garçons et jeunes hommes.

Mais ce risque est élevé après une infection par la maladie elle-même, selon cette nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui a analysé les données de consultations dans plus de 900 hôpitaux.

« La myocardite reste rare chez les patients, avec ou sans Covid-19 », écrivent les CDC. « Toutefois, le Covid-19 est un facteur de risque fort et important pour la myocardite, ce risque variant avec l’âge ».

16 fois plus de chances


Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne quasiment 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux n’ayant pas contracté le virus, selon cette étude.

Ce risque était plus prononcé chez les personnes de moins de 16 ans, ainsi que de plus de 50 ans. Chez les enfants, certains cas de myocardites recensés peuvent correspondre à un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS ou MIS-C), note l’étude.

En 2020, le nombre de consultations pour myocardite dans ces hôpitaux a été 42 % plus élevé qu’en 2019 -- les pics correspondant à ceux du nombre de cas de Covid-19.

Par ailleurs, parmi les personnes atteintes à la fois du Covid-19 et de myocardite, la grande majorité ont reçu leur diagnostic pour les deux maladies le même mois.

Le mécanisme exact pouvant être à l’origine de ce lien est « inconnu », précisent les CDC. Cette étude n’apporte pas directement de point de comparaison avec le risque de myocardite suivant la vaccination.

Bénéfice-risque pour la vaccination


Mais les CDC mentionnent une autre étude israélienne, publiée la semaine dernière dans la revue scientifique NEJM. Selon celle-ci, le risque de développer une myocardite après l’injection d’un vaccin à ARN messager (celui de Pfizer) était multiplié par 3.

Et toujours selon cette étude, le risque de myocardite associé à une infection par le coronavirus était quant à lui multiplié par 18 -- soit bien davantage qu’après une vaccination.

La balance bénéfice-risque penche ainsi clairement en faveur de la vaccination, comme l’ont décidé les autorités sanitaires américaines. Et ce notamment dans le contexte de la flambée actuelle de l’épidémie liée au variant Delta, exposant les populations à un fort risque d’infection.


Source de l'article : https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/monde/covid-19-avoir-le-virus-accroit-le-risque-de-myocardite-bien-plus-qu-avec-la-vaccination-5661964.php

#coeur #myocarde
par Heartdrake
le Mer 1 Sep 2021 - 9:00
 
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Sujet: Covid-19 : avoir le virus accroît le risque de myocardite, bien plus qu’avec la vaccination
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Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde

La crise cardiaque, ou infarctus du myocarde, est l'une des principales causes de décès dans le monde. Bien que les techniques chirurgicales, les diagnostics et les derniers traitements aient considérablement progressé, permettant une grande amélioration du taux de survie, il reste encore des progrès à accomplir dans la récupération des effets à long terme des tissus endommagés. Ainsi, le taux de mortalité à 5 ans reste élevé. Ces chercheurs du Medical Center of Soochow University (Chine), présentent aujourd’hui, dans la revue ACS Nano, un spray d'exosomes peu invasif qui contribue à réparer le cœur après un infarctus du myocarde.

La preuve de concept est ici apportée chez l’animal. Les scientifiques ont exploré une nouvelle forme de thérapie par cellules souches comme moyen de régénérer les tissus après une crise cardiaque. Alors que la greffe de cellules souches directement dans le cœur peut être dangereuse en raison de leur risque de développement incontrôlé, ce qui peut entraîner une tumeur ou encore de réaction de rejet immunitaire, les chercheurs ont testé une nouvelle voie : celle de l’injection d’exosomes ou petites vésicules contenant des protéines, des lipides et des acides nucléiques sécrétés par les cellules souches. Cependant, ces exosomes se décomposent souvent avant de pouvoir avoir des effets thérapeutiques.
 
D'autres équipes ont développé des patchs cardiaques ou des échafaudages qui aident les exosomes implantées à perdurer mais ces dispositifs doivent généralement être placés sur le cœur lors d'une chirurgie à thorax ouvert.
 
L’équipe du Dr Yafeng Zhou, de la Soochow University, recherchait une solution d'exosomes qui pourrait être pulvérisée sur le cœur via une petite incision, donc peu invasive, et permettant d’éviter ainsi une intervention chirurgicale majeure.

Un spray d’exosomes minimalement invasif


Les chercheurs ont mélangé des exosomes de cellules souches mésenchymateuses avec du fibrinogène, une protéine impliquée dans la coagulation du sang, ajouté cette solution à une minuscule seringue à double canon qui contenait une solution séparée d'une autre protéine de coagulation appelée thrombine. La pulvérisation de cette préparation par seringue sur le cœur d’une souris, à travers une petite incision thoracique, montre que les 2 solutions se mélangent et forment un gel d’exosomes stable qui adhère au cœur. Un mini-endoscope, inséré à travers une seconde petite incision, permet de guider l'aiguille de pulvérisation.

La preuve in vivo : chez des souris modèles de crise cardiaque, le spray d'exosomes duré plus longtemps, guéri les lésions cardiaques et augmente l'expression de protéines bénéfiques. Ces améliorations sont plus marquées qu’en cas d’injection directe d’exosomes dans le cœur. Testé également chez le porc, le spray induit une réaction immunitaire et un stress chirurgical moins sévères que la chirurgie.

Le spray d’exosomes apparaît donc comme prometteur pour la réparation cardiaque. Il devra encore faire l'objet d'esssais cliniques (chez l'Homme).

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-un-spray-dexosomes-pour-reparer-le-myocarde


#coeur #crise #cardiaque #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 12 Aoû 2021 - 9:54
 
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Sujet: Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde
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