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3 résultats trouvés pour covid

Cancers, maladies cardiovasculaires, Covid-19, premières causes de décès en France en 2021

En 2021, la Covid-19 représentait la troisième cause de décès en France, nettement derrière les tumeurs et les maladies de l'appareil circulatoire. En général, bien que le nombre de décès toutes causes confondues ait diminué par rapport à 2020, il reste supérieur aux années antérieures.

Au cours de l’année 2021, le nombre de décès en France s’est élevé à 660 168, selon les derniers chiffres de Santé publique France publiés ce mardi 19 décembre. Un chiffre inférieur à 2020 (667 497 décès) mais largement supérieur aux années précédentes, même en tenant compte du vieillissement de la population.

Le podium des causes de décès en 2021

Sur la troisième marche du podium, les décès liés à la Covid-19 représentaient 9,2 % de l’ensemble des décès. Les maladies de l’appareil circulatoire (20,9 %), qui comprennent les maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose, l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et les maladies coronariennes, se hissaient sur la deuxième marche. La première était occupée par les tumeurs, soit un quart des décès.

En 2021, la Covid-19 a de manière spécifique entraîné le décès de 60 895 personnes, principalement des individus âgés, âgés en moyenne de 84 ans. Les deux tiers de ces décès sont survenus dans des établissements publics de santé. On constate une intensification de la mortalité due à la Covid-19 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) par rapport à 2020. Les régions de l’Hexagone ont été touchées de manière hétérogène par l’épidémie, avec une extension vers le Sud et, dans une moindre mesure, vers l’Ouest.

Des tumeurs en baisse, les maladies cardiovasculaires en hausse

2021 marque une rupture dans les tendances. Si la mortalité due aux tumeurs continue de baisser, à l’exception de celles du pancréas et des mélanomes qui, elles, sont toujours en hausse, les maladies de l’appareil circulatoire, endocriniennes et de l’appareil digestif sont en augmentation depuis 2020, alors qu’elles baissaient continuellement sur la période 2015-2019. Cette tendance à la reprise concorde avec les résultats internationaux.

Ces hausses de la mortalité pourraient être liées à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, séquelles pour ceux dont la Covid-19 est une cause associée, etc.).
Enfin, la crise sanitaire a accentué la tendance à la hausse des décès qui surviennent à domicile, alors que la majorité des décès dus à la Covid-19 a lieu à l’hôpital.

Source de l'articleCancers, maladies cardiovasculaires, Covid-19, premières causes de décès en France en 2021 - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #covid
par Heartdrake
le Mer 20 Déc 2023 - 9:38
 
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Sujet: Cancers, maladies cardiovasculaires, Covid-19, premières causes de décès en France en 2021
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Vaccin bivalent Covid-19 : pas de sur-risque cardiovasculaire

Malgré l’alerte lancée outre-Atlantique, aucun risque d’événement cardiovasculaire n’a été associé aux vaccins bivalents à ARNm de Pfizer & BioNTech chez les plus de 50 ans. C’est le constat d’une étude française EPI-PHARE, publiée dans la revue New England Journal of Medicine.

Non, les vaccins bivalents à ARNm contre le Covid-19 n’augmentent pas le risque d’événement cardiovasculaire grave comparativement aux vaccins à ARNm monovalents. Lesquels ne sont pas associés à un risque d’événements cardiovasculaires graves (hors myocardites). C’est une étude de pharmaco-épidémiologie menée par le groupement d’intérêt scientifique ANSM-Cnam en épidémiologie des produits de santé EPI-PHARE qui rassure à ce sujet.

Alerte américaine non vérifiée


Ce récent travail a été entrepris suite à l’annonce en janvier 2023, par la Food and Drug Administration et le Vaccine Safety Datalink des Centers for Disease Control and Prevention nord-américains, d’un risque augmenté d’AVC ischémique dans les 21 jours suivant l’administration du vaccin Comirnaty* bivalent chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Portant sur les vaccinations administrées en France entre le 6 octobre et le 9 novembre 2022, l’étude a inclus un total de 470 962 personnes, dont 20,6% avaient reçu le vaccin monovalent et 79,4% l’un des vaccins bivalents. « Aucune augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique, d’accident vasculaire cérébral hémorragique, d’infarctus du myocarde, d’embolie pulmonaire, ni des quatre événements combinés n’a pu être mise en évidence dans les 21 jours suivant l’administration d’un vaccin bivalent Comirnaty en comparaison avec l’administration du vaccin monovalent », notent donc les auteurs.

Par conséquent, « la poursuite de l’utilisation des vaccins bivalents à ARNm contre le Covid-19 est confortée par ces résultats rassurants », concluent-ils.

A noter : Depuis fin 2022 en France, trois vaccins à ARNm développés par les laboratoires Pfizer/BioNtech peuvent être utilisés en rappel chez les 12 ans et plus : un vaccin monovalent ciblant uniquement le SARS-CoV-2 original, un vaccin bivalent ciblant le SARS-CoV-2 original et le sous-lignage Omicron BA.1 et un vaccin bivalent ciblant le SARS-CoV-2 original et les sous-variants BA.4 et BA.5.

Source de l'article : https://destinationsante.com/vaccin-bivalent-covid-19-pas-de-sur-risque-cardiovasculaire.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #covid
par Heartdrake
le Lun 3 Avr 2023 - 9:35
 
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Sujet: Vaccin bivalent Covid-19 : pas de sur-risque cardiovasculaire
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Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau

Etats-Unis – Le SRAS-CoV-2 peut se propager aux différents organes, notamment au cœur et au cerveau, dans les jours suivant l'infection et y survivre pendant des mois, selon une nouvelle étude des National Institutes of Health.
Le virus peut atteindre presque tous les organes du corps, ce qui pourrait contribuer aux symptômes persistants observés chez les patients atteints de Covid longs , indiquent les auteurs.
Cette étude sur la façon dont le virus se réplique dans les cellules humaines et persiste dans le corps humain est considérée comme l'une des plus détaillée. Elle est en cours de relecture pour publication dans la revue Nature.
« C'est un travail remarquablement important », a déclaré à Bloomberg News le Dr Ziyad Al-Aly, directeur du Centre d'épidémiologie clinique des soins de santé des anciens combattants de St. Louis dans le Missouri.  Le Dr Al-Aly n'a pas participé à cette étude mais s’intéresse aux effets à long terme du Covid-19.

« Depuis longtemps maintenant, nous nous demandons pourquoi le Covid long semble affecter autant d'organes », a-t-il souligné. « Cet article nous éclaire un peu et peut aider à expliquer pourquoi un Covid long peut survenir même chez les personnes qui ont eu une maladie légère ou asymptomatique. »

Dans ce travail, les chercheurs du NIH ont échantillonné et analysé les tissus des autopsies de 44 patients décédés après avoir contracté le Covid au cours de la première année de la pandémie. Ils ont trouvé des particules virales persistantes dans plusieurs parties du corps, y compris le cœur et le cerveau, jusqu'à 230 jours après le début des symptômes. Il pourrait s’agir d’une infection par des particules virales défectueuses comme il a été observé lors d’infections persistantes chez les patients atteints de rougeole.
« Nous ne savons pas encore quel sera le fardeau des maladies chroniques [liées au Covid] dans les années à venir », a déclaré à Bloomberg News Raina MacIntyre, professeur de biosécurité internationale à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud.
« Verrons-nous une insuffisance cardiaque à début précoce chez les survivants ou une démence à début précoce ? Ce sont des questions sans réponse qui appellent à une véritable stratégie de santé publique pour limiter la propagation de ce virus. »
Contrairement à d'autres recherches effectuées à partir d’autopsies sur des patients décédés du Covid-19, l'équipe du NIH a procédé à une technique de collecte de tissus post-mortem plus complète, qui a généralement été réalisée dans la journée suivant le décès du patient.
Les chercheurs ont aussi utilisé diverses méthodes pour préserver les tissus afin de déterminer les concentrations virales. Ils ont pu cultiver in vitro le virus collecté dans plusieurs tissus, notamment le cœur, les poumons, l'intestin grêle et les glandes surrénales.
Le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau.
« Nos résultats montrent que bien que la charge la plus élevée du SRAS-CoV-2 se situe au niveau des voies respiratoires et des poumons, le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau », indiquent les auteurs de l'étude.


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607978?src=soc_tw_221230_mscpfr_news_id,card_organes&faf=1


#coeur #cerveau #covid #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 13:04
 
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Sujet: Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau
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