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63 résultats trouvés pour insuffisance

Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic

Selon une étude, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque
En France, plus de 1,5 million de personnes sont atteintes d’insuffisance cardiaque. Selon une étude présentée lors d’un congrès scientifique de la Société européenne de cardiologie (ESC), les personnes avec des jambes fortes sont moins susceptibles de développer une insuffisance cardiaque après une crise cardiaque.


Cette étude a été menée auprès de 932 patients hospitalisés entre 2007 et 2020 avec un infarctus aigu du myocarde. La force maximale du quadriceps a été mesurée comme indicateur de la force des jambes. Grâce aux résultats, tous les patients ont été classés avec une force « élevée » ou « faible » selon que leur valeur était supérieure ou inférieure à la médiane pour leur sexe. Pour les femmes, la valeur médiane était de 33 % du poids corporel et de 52 % du poids corporel pour les hommes. Dans le détail, 451 patients avaient une faible force du quadriceps et 481 avaient une force élevée. « Au cours d’un suivi moyen de 4,5 ans, 67 patients (7,2 %) ont développé une insuffisance cardiaque. L’incidence de l’insuffisance cardiaque était de 10,2 pour 1 000 années-personnes chez les patients ayant une force quadriceps élevée et de 22,9 pour 1 000 années-personnes chez ceux dont la force était faible », souligne l’étude.

Une surveillance plus intense

Par rapport à une faible force du quadriceps, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque. Les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 5 % du poids corporel de la force du quadriceps était associée à une probabilité d’insuffisance cardiaque de 11 % inférieure. « La force des quadriceps est facile et simple à mesurer avec précision dans la pratique clinique. Notre étude indique que la force du quadriceps pourrait aider à identifier les patients à risque plus élevé de développer une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde qui pourraient alors bénéficier d’une surveillance plus intense. Les résultats doivent être reproduits dans d’autres études, mais ils suggèrent que l’entraînement en force impliquant les muscles quadriceps devrait être recommandé pour les patients qui ont subi une crise cardiaque afin de prévenir l’insuffisance cardiaque », rapporte l’auteur de l’étude, Kensuke Ueno, physiothérapeute à la Kitasato University Graduate School of Medical Sciences (Japon).

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-des-jambes-fortes-ameliorent-le-pronostic-1023283?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230523&M_BT=17059782434867

#coeur #maladies #vasculaires #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 25 Mai 2023 - 12:03
 
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Sujet: Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic
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Ne pas négliger la carence en fer des insuffisants cardiaques

Berlin, Allemagne — Une méta-analyse montre que le traitement par fer intraveineux est significativement associé à une réduction du risque de ré-hospitalisations pour insuffisance cardiaque (IC) et de décès cardiovasculaire chez ces patients lorsqu’ils sont carencés en fer, comparativement à un placebo [1].

Aucune analyse en sous-groupes n’a permis d’identifier de différence d’efficacité en fonction du profil du patient, de sa maladie cardiaque ou de certains paramètres biologiques. Des études cliniques apportant une puissance statistique supérieure pourraient toutefois être utiles pour confirmer ce point.

Dans tous les cas, cette étude souligne l’intérêt de corriger les taux de fer insuffisants chez tous les patients atteints d’IC.

Pourquoi est-ce important ?

Les recommandations européennes recommandent un dosage régulier du fer chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, et une prise en charge par carboxymaltose ferrique ou dérisomaltose ferrique intraveineux (IV) en cas de carence, afin de réduire les ré-hospitalisations et d'améliorer les symptômes, la capacité à l'effort et la qualité de vie. Cependant, les conclusions des essais randomisés parus sur le sujet restent contradictoires sur le risque associé d’hospitalisations et de mortalité, malgré l’amélioration de la capacité d'exercice et de la qualité de vie. Une méta-analyse permet donc de conclure sur le sujet et d’identifier d’éventuels sous-groupes qui en tireraient plus volontiers bénéfice.

Méthodologie

La méta-analyse a inclus les études cliniques menées en double aveugle qui avaient comparé le fer IV à un placebo ou un traitement conventionnel chez au moins 300 patients adultes souffrant d’IC et de carence en fer, dans lesquels le critère composite était la ré-hospitalisation et le risque de décès d'origine cardiovasculaire.

Principaux résultats


Quatre essais ont été inclus dans l’analyse : FAIR-HF, CONFIRM-HF, AFFIRM-A HF et IRONMAN, qui ont permis de compiler les données de 3 008 patients (61 % d'hommes, âge moyen 71,1 ans). Ils présentaient une FEVG moyenne (fraction d’élection ventriculaire gauche) de 33,3 % et une hémoglobinémie de 12,1 g/dl.

Le fer IV était associé à une réduction significative des taux de ré-hospitalisations pour IC et de mortalité cardiovasculaire avec un risque relatif réduit à 0,728 ([0,476-0,992] ; tau = 0,16), par rapport au bras contrôle. En revanche, aucun sous-groupe n’a pu être identifié suggérant un bénéfice supérieur aux autres, que ce soit selon le sexe, l’âge, l’étiologie de l’IC ou sa sévérité, le taux de ferritine ou d’hémoglobine, ou la fonction rénale.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3610008?ecd=WNL_mdplsfeat_230510_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5415097&faf=1


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 15:16
 
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Sujet: Ne pas négliger la carence en fer des insuffisants cardiaques
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Un cœur rond augmente le risque de maladie cardiaque

C'est une nouvelle étude américaine qui le dit : plus votre cœur a une forme ronde, plus votre risque de développer une maladie cardiaque est élevé.

Vous êtes-vous déjà demandé de quelle forme est votre cœur ? Globalement, le myocarde (c'est le nom scientifique du muscle cardiaque) se termine en pointe. Mais selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'école de médecine de Stanford (aux États-Unis), plus le cœur a une forme ronde (ou sphérique), plus le risque de développer une maladie cardiaque est important.

Les chercheurs américains ont étudié la forme de 38 897 cœurs humains grâce à l'intelligence artificielle ; ils ont ensuite comparé ces données avec les relevés médicaux des patients concernés. Verdict ? Selon les scientifiques, plus le cœur est "rond", plus le risque de cardiomyopathie (une pathologie qui réduit la capacité du cœur à pomper le sang) est important.

Une cardiomyopathie peut ensuite conduire à une insuffisance cardiaque (le cœur perd en force et devient peu à peu incapable de remplir son rôle de pompe) ou à une fibrillation auriculaire (un trouble du rythme cardiaque où le cœur bat trop vite et de façon irrégulière).

Un examen IRM pour observer la forme du cœur

La clé de voûte du problème, c'est le ventricule gauche du cœur : chez une personne en bonne santé, il est globalement en forme de cône. C'est lorsqu'il s'arrondit que le risque cardiaque augmente, d'environ 47 % d'après les chercheurs.

"Les cardiologues savent qu'après une maladie cardiaque, le cœur du patient apparaît plus sphérique, ce n'est pas une nouveauté, expliquent les scientifiques. Ce qui est nouveau, c'est que la sphéricité du myocarde pourrait en elle-même constituer un facteur de risque cardiaque." Ce facteur de risque pourrait notamment être détecté grâce à un examen IRM.

Grâce à ces travaux, il sera sans doute bientôt possible "d'identifier les individus présentant des anomalies cellulaires sous-jacentes qui les exposent à un risque accru de développer une cardiomyopathie manifeste ou des maladies apparentées" concluent les chercheurs.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/insuffisance-cardiaque/un-coeur-rond-augmente-le-risque-de-maladie-cardiaque-655472

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 7 Avr 2023 - 12:30
 
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Sujet: Un cœur rond augmente le risque de maladie cardiaque
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Insuffisance cardiaque : 1,5 million de Français touchés

Depuis le 13 mars et jusqu’à fin avril, l’Assurance-maladie lance le second volet de sa campagne sur l’insuffisance cardiaque. L’enjeu : améliorer le diagnostic et la prise en charge précoce de cette pathologie caractérisée par une perte de capacité du cœur à se contracter normalement.

En santé, il est malheureusement des sujets de prévention qui nécessitent de régulières piqûres de rappel. C’est le cas du diagnostic précoce de l’insuffisance cardiaque. Thématique au cœur d’une campagne de sensibilisation, « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? », menée par l’Assurance-maladie. Le premier volet avait été diffusé à l’automne dernier. Depuis le lundi 13 mars et jusqu’à la fin avril, c’est le second pan de cette campagne qui s’est ouvert, toujours à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux.

L’enjeu : véhiculer le plus d’informations sur cette pathologie affectant 1,5 million de Français et dont l’incidence devrait augmenter de 25% tous les 4 ans dans les décennies à venir. Des données en deçà de la réalité dans la mesure où « les malades tardent à être diagnostiqués », relaie l’Assurance-maladie.

En hausse chez les plus de 70 ans et les moins de 55 ans


Mais qui sont les patients atteints d’insuffisance cardiaque ? Cette maladie touche « majoritairement les personnes de 60 ans et plus, son incidence s’accroît tant pour les plus de 70 ans que pour les moins de 55 ans en raison de l’allongement de l’espérance de vie et des habitudes de vie délétères [sur] la santé comme le tabagisme et la sédentarité », continue l’Assurance-maladie.

Une première campagne efficace


A noter que la campagne de l’automne 2022 a porté ses fruits sur le front de l’information et de la prévention :

  • « 9 seniors sur 10 déclarent que la campagne les incite à consulter leur médecin en cas d’apparition des symptômes» ;
  • « Près de 9 seniors sur 10 identifient la fatigue importante comme un symptôme (88%, +6 points) de même que l’essoufflement inhabituel (87%, +4 points*) ; 7 seniors sur 10 citent les œdèmes (70%, +8 points) et même si cela reste insuffisant, 37% des séniors évoquent la prise de poids rapide (+11 points)», prolonge l’Assurance-maladie ;
  • En revanche, il reste du chemin à faire sur le sujet des thérapeutiques : « 49% pensent qu’elle est guérissable alors qu’elle est incurable et nécessite un traitement à vie, comprenant des mesures d’hygiène de vie, de vigilance et un traitement médicamenteux ».

*augmentation en comparaison avec les données obtenues avant le lancement de la campagne de l’Assurance-maladie

Source de l'article : https://destinationsante.com/insuffisance-cardiaque-15-million-de-francais-touches.html


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 21 Mar 2023 - 9:42
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : 1,5 million de Français touchés
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Comment protéger ses reins au quotidien ?

La santé rénale ne fait pas exception à cette règle d’or de la prévention : avoir une bonne hygiène de vie. Notamment une alimentation saine et équilibrée : ce que vous mangez a un effet sur les reins, dont les rôles vont de l’élimination des déchets à la régulation de la température ou de la tension artérielle. À l’occasion de la Semaine nationale du rein, du 4 au 11 mars 2023, voici nos conseils pour leur faciliter la tâche.

Le saviez-vous ? 10 % environ de la population souffre de calculs rénaux et 7 à 10 % d’insuffisance rénale chronique, selon la Haute autorité de santé. À partir de 40 ans, la filtration rénale commence à diminuer d’environ 1 % par an. À long terme, le risque est de développer une maladie rénale, d’autant plus sournoise qu’elle évolue silencieusement. Au stade de l’insuffisance rénale, les conseils personnalisés d’une diététicienne sont nécessaires. Mais avant d’en arriver là, certaines choses sont à savoir pour des reins en bonne santé.

Comment prendre soin de ses reins naturellement ? Ne pas se retenir d’aller aux toilettes

Il ne faut pas se retenir lors d’une envie d’uriner, même si les toilettes sont sales ou que l’on est trop occupé pour faire une pause. « Ne pas aller faire pipi alors qu’on en a envie contrarie le fonctionnement du rein et favorise les calculs rénaux et les infections urinaires avec un risque de pyélonéphrite, une grave infection du rein », dit la Pr Corinne Isnard-Bagnis, néphrologue.

Jeter un œil à ses urines

Si elles sont foncées (comme du thé) ou dorées, donc très concentrées, c’est sans doute que vous ne buvez pas assez. En dehors des premières urines du matin, elles doivent être jaune pâle.

Des urines qui moussent doivent pousser à consulter votre médecin traitant pour faire des analyses car cela peut être le signe d’une concentration en albumine élevée, donc d’une atteinte rénale. Idem s’il y a du sang (en dehors des règles), qui peut indiquer des calculs, une infection urinaire, voire un cancer.

Limiter la consommation de sel

Manger trop salé favorise l’hypertension artérielle et certaines formes de calculs rénaux. Or, la population française a en moyenne une consommation trop élevée de sel (environ 8 à 9 g par jour). Dans l’idéal, il ne faut pas en consommer plus de 5 g/jour, en ne resalant pas après cuisson, en limitant le pain et le fromage et surtout les aliments transformés, gros pourvoyeurs. Pour rehausser le goût des plats, on peut facilement remplacer le sel par des épices ou des aromates.

Pour se repérer : 1 g de sel correspond à 60 g de jambon cuit ou 60 à 80 g de pain ou 200 g de légumes en conserve.

Avoir des apports adaptés en calcium

Le calcium contribue à la régulation de la pression artérielle. Il est donc indispensable, même chez les personnes sujettes aux calculs rénaux calciques. Les apports recommandés sont de 900 milligrammes par jour. La seule précaution à prendre est de bien répartir ses apports en calcium tout au long de la journée.
Pour se repérer :

  • 150 mg de calcium correspondent à 1 verre (150 ml) de lait demi-écrémé ou 1 yaourt (125 g).
  • Des fruits et légumes à chaque repas apportent 200 à 300 mg de calcium par jour.
  • L’eau du robinet contient en moyenne 100 mg de calcium par litre. Les eaux minérales Contrexéville, Hépar ou Courmayeur contiennent 500 à 600 mg de calcium par litre.


Éviter l’excès de protéines

Pour ne pas surcharger les reins, tout en assurant les besoins de l’organisme, il faut absorber chaque jour l’équivalent de 1 g de protéines/kilo de poids idéal. Par exemple, une femme non-insuffisante rénale de 70 kg, mais qui devrait peser 55 kg, a besoin d’environ 55 g de protéines par jour. De façon générale, il est recommandé de ne pas dépasser 100 g par jour de protéines animales. Pour que le corps puisse les assimiler sans augmenter le travail des reins, il vaut mieux fractionner les apports en protéines lors des trois repas de la journée.
Pour se repérer :

  • 5 g de protéines animales correspondent à 150 ml de lait ou 1 yaourt de 125 g ou 25 g de viande/poisson.
  • 5 g de protéines végétales correspondent à 70 g de pain ou 50 g de lentilles cuites ou 100 g de pâtes cuites.


Source de l'articleComment protéger ses reins et prévenir une maladie rénale ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#insuffisance #rénale
par Heartdrake
le Ven 10 Mar 2023 - 9:05
 
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Sujet: Comment protéger ses reins au quotidien ?
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Pipis nocturnes : ils seraient le signe de plusieurs problèmes de santé !

La nycturie est le terme médical pour désigner le besoin d’uriner pendant la nuit. Si elle est plus fréquente chez les personnes âgées ou durant la grossesse, elle peut aussi être le signe d’un problème de santé. On fait le point.

Les causes les plus fréquentes de la polyurie nocturne

La polyurie nocturne se distingue de la polyurie globale car elle a lieu la nuit. Les personnes qui en souffrent sont généralement obligées de se lever plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes.

Elle est plus fréquente chez les personnes âgées puisqu'en vieillissant, l'organisme produit moins d'aldostérone, une hormone produite par les glandes surrénales qui entraîne une rétention des fluides.

Les femmes enceintes peuvent également être touchées par la polyurie nocturne. Et pour cause, l’utérus appuie sur la vessie, ce qui réduit sa capacité à retenir de grands volumes d’urines.

Les causes les plus graves de la polyurie nocturne

Outre ces modifications physiologiques, certains problèmes de santé peuvent entraîner la polyurie nocturne :

  • Une infection urinaire ou une infection de la vessie ;
  • La prise de certains traitements comme les diurétiques par exemple (ces médicaments prescrits dans le cadre de l’hypertension ou de l’obésité peuvent causer la nycturie comme effet secondaire) ;

Dans des cas plus graves, la polyurie nocturne peut être le signe de :

  • l’apnée du sommeil ;
  • le diabète?;
  • une insuffisance cardiaque ;
  • une insuffisance veineuse des membres inférieurs ;
  • une insuffisance hépatique ;
  • une insuffisance rénale ;
  • une maladie neurologique comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer,
  • le cancer de la vessie et de la prostate

Si l’envie d’uriner la nuit devient fréquente et si vous observez le moindre symptôme, consultez un médecin sans tarder.

Source de l'articlePipis nocturnes : ils seraient le signe de plusieurs problèmes de santé ! (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #rénale
par Heartdrake
le Sam 25 Fév 2023 - 16:30
 
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Sujet: Pipis nocturnes : ils seraient le signe de plusieurs problèmes de santé !
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Décès de Greg Foster : qu’est-ce que l’amyloïdose ?

L’ancien champion du 110 mètres haies Greg Foster est décédé ce 19 février des suites d’une maladie rare : l’amyloïdose, également appelée amylose. Quels sont les symptômes et les traitements associés à cette pathologie cardiovasculaire ?

Greg Foster a rendu l’âme ce dimanche 19 février dans la banlieue de Chicago, à Maywood exactement. Ancien champion d’athlétisme, ce dernier s’était notamment fait connaître pour ses performances au 110 mètres haies, dans les années 90. Agé de 64 ans, l’ancien sportif était atteint d’une amyloïdose cardiaque, maladie rare diagnostiquée en 2016 après une chimiothérapie. Puis Greg Foster, détenteur du premier titre au saut de haies à Helsinki en 1983, avait été greffé d’un cœur en 2020. Des informations relayées par nos confrères de L’Equipe.

Complication en insuffisance cardiaque

L’amyloïdose se traduit par « une rigidité du muscle cardiaque et affecte sa capacité de relaxation et de contraction menant à l’insuffisance cardiaque », détaillent les spécialistes de l’Institut de cardiologie de Montréal. Certaines formes d’amyloïdose sont héréditaires. Toutes se traduisent par l’accumulation anormale d’une protéine.

Le diagnostic se pose par divers moyens : « l’échocardiographie, l’électrocardiogramme, la résonnance magnétique cardiaque, la biopsie endomyocardique (biopsie cardiaque), la prise de sang pour doser les chaînes légères et évaluer l’atteinte des différents organes, l’analyse génétique (prise de sang). »

Chimiothérapie, greffe de cœur

Le traitement de l’amyloïdose repose sur « la médication [prescrite] pour le traitement de l’insuffisance cardiaque », relaie le site québécois. Il existe aussi « un traitement spécifique selon le type d’amyloïdose trouvée ». Ainsi, la même approche thérapeutique que celle proposée dans le cadre du myélome multiple pourra être prescrite : des séances de « chimiothérapie et une transplantation de moelle osseuse ». Pour compenser la fragilité cardiaque, une pacemaker défibrillateur peut aussi être implanté. Lorsque le cœur est trop atteint et que ses parois deviennent trop rigides pour assurer son bon fonctionnement, une greffe de cœur devient nécessaire.

Une transplantation hépatique peut également être indiquée pour restaurer la fonction de la protéine à l’origine de la rigidification du muscle cardiaque. Enfin, de nouveaux traitements, « les TTR gene silencers ont été développé ces dernières années et semblent très prometteurs », concluent des chercheurs de la Revue Médicale Suisse.

Source de l'articleDécès de Greg Foster : qu’est-ce que l’amyloïdose ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #amylose #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 25 Fév 2023 - 16:24
 
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Sujet: Décès de Greg Foster : qu’est-ce que l’amyloïdose ?
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Quand le froid influe sur les traitements

Les températures froides ne sont pas sans effet sur nos organismes, et plus encore en cas de prise de médicaments. Voici quelques règles de prudence.

Qu’elles soient très froides ou très chaudes, les températures extrêmes stressent l’organisme, qui doit s’adapter pour maintenir la température corporelle à 37°C. Par exemple, en brûlant plus de calories pour produire de la chaleur et en réduisant le débit sanguin vers les extrémités afin de privilégier les organes vitaux (d’où l’importance de porter gants et bonnet).

Le mécanisme naturel de thermorégulation peut cependant se dérégler, lorsque l’on prend certains types de médicaments. Les benzodiazépines, les barbituriques et certains neuroleptiques, ainsi que certains antihypertenseurs et vasodilatateurs peuvent en effet « majorer les effets du froid sur l’organisme et aggraver une hypothermie », soit la baisse de la température du corps sous la barre des 35°C, prévient l’Assurance-maladie.

Les somnifères et sédatifs, connus pour leur impact sur la vigilance, peuvent aussi altérer les capacités à agir de manière appropriée pour se protéger contre le froid.

Action perturbée


La réduction du débit sanguin consécutive à la vasoconstriction peut en outre perturber l’action de médicaments à base de lithium (utilisé notamment pour certains troubles psychiatriques) ou de digoxine (insuffisances cardiaques, fibrillations auriculaires…). Elle peut également réduire l’efficacité des médicaments sous forme de patchs appliqués sur la peau ou administrés par voie sous-cutanée.

Si vous êtes concernés par l’un de ces traitements, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. C’est lui qui évaluera l’intérêt ou non de faire évoluer votre traitement.

A noter : L’alcool aggrave le risque d’hypothermie. Il est donc fortement déconseillé d’en consommer en cas de chute importante des températures.


Source de l'article : https://destinationsante.com/quand-le-froid-influe-sur-les-traitements.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 9 Fév 2023 - 12:14
 
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Sujet: Quand le froid influe sur les traitements
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Conseils pratiques pour les insuffisants cardiaques

Eviter les fortes chaleurs
Eviter les périodes de grands froids
Eviter de manipuler des charges loudres
Eviter des trajets longs (par exemple domicile/travail)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 30 Jan 2023 - 11:18
 
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Sujet: Conseils pratiques pour les insuffisants cardiaques
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Les températures extrêmes augmentent le risque d’accidents cardiaques mortels

Les températures extrêmes, très froides ou très chaudes, fragilisent le muscle cardiaque au point d’augmenter le risque de décès par maladies cardiovasculaires. Explications.

Le cœur semble ne pas aimer les températures extrêmes, trop froides ou trop chaudes. Pour évaluer précisément le risque d’arrêts cardiaques survenant en période de grand froid ou de canicule, des chercheurs* ont étudié les données concernant 32 millions de décès par troubles cardiovasculaires rapportés à l’échelle mondiale** sur ces quarante dernières années. Bilan :

  • Un décès sur 100 par maladie cardiovasculaire est provoqué par des températures extrêmes ;
  • Pour 1 000 décès cardiovasculaires, les chercheurs ont constaté que les journées extrêmement chaudes ont causé 2,2 décès supplémentaires. Et les froides, 9,1 décès supplémentaires. Les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque étaient les plus touchées.

Le dérèglement climatique, nouveau challenge


Depuis les années 60, les stratégies de prévention étaient axées sur « les facteurs de risque individuels que sont le tabagisme, la sédentarité, le diabète de type 2 et l’hypertension », décrit le Pr Barrak Alahmad, principal auteur de l’étude. Une sensibilisation qui a fait son œuvre « avec une diminution constante des décès par maladies cardiovasculaires répertoriées ces soixante dernières années ».

Mais aujourd’hui la prévention devra cibler le collectif : « du fait du dérèglement climatique, il est important de poursuivre nos recherches pour développer des stratégies permettant de protéger la population de l’impact des températures extrêmes sur le cœur », concluent les chercheurs.

*Harvard T.H. Chan School of Public Health at Harvard University, Boston – College of Public Health at Kuwait University, Kuwait

** Données récoltées à travers 567 villes de 27 pays entre 1979 et 2019

Source de l'article : https://destinationsante.com/les-temperatures-extremes-augmentent-le-risque-daccidents-cardiaques-mortels.html


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 17 Jan 2023 - 8:04
 
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Sujet: Les températures extrêmes augmentent le risque d’accidents cardiaques mortels
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Greffe cardiaque : un retour à la vie

Chaque année, près de 500 patients reçoivent une greffe cardiaque. Une intervention pointue, vitale, qui permet une vraie guérison.

La greffe cardiaque est proposée à certains patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Ce dysfonctionnement du muscle cardiaque, qui ne parvient plus à assurer correctement son rôle de pompe (et concerne 1 million de personnes en France), est normalement traité soit par médicaments (bétabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion) et/ou par la pose d’un pacemaker ou d’un défibrillateur). Toutefois, il arrive que, malgré le traitement, la maladie s’aggrave au fil du temps, provoquant une fatigue croissante, un essoufflement, des troubles du rythme cardiaque répétés, voire des décompensations cardiaques menant à des hospitalisations. Le recours à la transplantation se révèle alors parfois vital pour sauver la vie du patient.

GREFFE DU CŒUR, DES CONDITIONS PRÉCISES


Un bilan pré-transplantation est nécessaire, pour réaliser un état des lieux cardiaque, infectieux et de santé générale du patient. En effet, certaines personnes ne peuvent pas être greffées : c‘est le cas des plus de 65 ans, des personnes souffrant d’un cancer évolutif ou récent ou de certaines affections rénales ou hépatiques. D’autres solutions devront alors être envisagées comme l’assistance circulatoire (cœur artificiel).

Le patient est ensuite inscrit sur liste d’attente pour une transplantation, et doit dès lors rester joignable 24h/24 et pouvoir arriver à l’hôpital dans les 2 heures suivant l’appel l’informant qu’un organe est disponible. La durée d’attente est très variable : l’appariement entre donneur et receveur est réalisé en fonction de la gravité du receveur, de la compatibilité de groupe sanguin, de morphologie et d’âge. Cet appariement est réalisé par l’Agence de Biomédecine qui répartit nationalement les greffons.

L’intervention dure 4 à 8 heures.

LA VIE APRÈS UNE TRANSPLANTATION CARDIAQUE​


Le transplanté reste 10 à 15 jours en service de réanimation, en atmosphère protégée pour éviter une complication infectieuse avant d’être admis en service de chirurgie cardiaque pour équilibrer son traitement médicamenteux et vérifier (par biopsies cardiaques) l’absence de rejet du cœur greffé. Enfin, il part en centre de réadaptation, avec un programme personnalisé de réadaptation cardiaque et musculaire, une prise en charge diététique et psychologique.

La greffe cardiaque permet un retour à la vie normale, en offrant au malade un cœur sain et fonctionnel. Toutefois, elle implique un traitement médicamenteux immunosuppresseur à vie (pour réduire le risque de rejet du cœur transplanté) et une surveillance médicale rapprochée. Le risque d’infection lié à ce traitement oblige également à une vigilance quotidienne.

Merci à Docteur Corinne Goeminne-Boulé, cardiologue responsable du suivi des transplantés cardiaques et des patients sous assistance cardiaque, au CHU de Lille.

Source de l'article : https://www.fedecardio.org/je-m-informe/greffe-cardiaque-un-retour-a-la-vie/


#coeur #insuffisance #cardiaque #greffe
par Heartdrake
le Ven 13 Jan 2023 - 10:35
 
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Sujet: Greffe cardiaque : un retour à la vie
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Diabète et insuffisance cardiaque : quelle relation et comment la prévenir

Parmi les complications les plus répandues du diabète figurent les maladies cardiovasculaires, qui sont aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité chez les diabétiques de type 2, en particulier les plus âgés.

Les personnes atteintes de diabète courent un plus grand risque de développer des maladies cardiovasculaires et leurs conséquences que la population en général. Les patients atteints de diabète de type 2 ont même un risque de crise cardiaque égal à celui des personnes ayant déjà subi une crise cardiaque.

L’insuffisance cardiaque cardiovasculaire (ou insuffisance cardiaque), qui est la principale cause de mortalité en Italie, est l’un des événements cardiovasculaires les plus courants.

Insuffisance cardiaque dans le diabète

L’insuffisance cardiaque survient lorsque le cœur n’est plus en mesure de fournir au corps la quantité de sang dont il a besoin et ne peut donc plus garantir un apport correct en oxygène à tous les organes du corps.

On estime qu’il existe une prévalence de l’insuffisance cardiaque chez les diabétiques de 11,3%: les diabétiques courent un risque 2,5 fois plus élevé que les non-diabétiques souffrant d’insuffisance cardiaque (le risque est de 5 fois plus élevé et chez les hommes 2,4 fois).

Les fluctuations de la glycémie augmentent le risque

Des études sur la relation entre le diabète et l’insuffisance cardiaque ont montré la corrélation étroite entre le développement de cette complication et la tendance de la glycémie «danseur»: le fait de ne pas maintenir un taux de sucre dans le sang normal et l’hémoglobine glyquée augmente encore le risque .

En fait, les fluctuations de la glycémie augmentent le risque d’altération du ventricule gauche du cœur: cela se dilate et devient « fatigué » jusqu’à ce qu’il ne réussisse plus à pomper le sang comme il se doit.

Dans l’étude prospective sur le diabète au Royaume-Uni, il a été démontré que chez les diabétiques de type 2, le risque d’insuffisance cardiaque était réduit de 16% pour chaque réduction de 1% de l’hémoglobine glyquée.

La présence d’obésité ou de surpoids et une activité physique réduite augmentent également le risque.

Contrôle de l’hémoglobine glyquée

Le meilleur test pour analyser la glycémie reste l’hémoglobine glyquée, car elle fournit la moyenne des taux de glycémie au cours des 2-3 derniers mois. Une valeur supérieure au seuil limite, 7%, est un signal d’alarme.

Toutefois, les statistiques les plus récentes de l’Association médicale Diabetologi montrent que les diabétiques ne maîtrisent pas encore très bien la glycémie: seuls 7% des diabétiques de type 1 et 44% des diabétiques de type 2 conservent une hémoglobine glyquée. dans les valeurs souhaitées.

Dans ce contexte, les contrôles de routine tels que l’échocardiographie pour maintenir le cœur constamment sous contrôle et pour identifier les premiers signes d’insuffisance cardiaque sont très importants.

Enfin, les recommandations générales relatives à la gestion du diabète permettant d’éviter le développement de complications sont également essentielles au bon fonctionnement du cœur.

Source de l'article : https://harmonium-pharma.fr/diabete-et-insuffisance-cardiaque-quelle-relation-et-comment-la-prevenir/


#coeur #insuffisance #cardiaque #diabète
par Heartdrake
le Mer 4 Jan 2023 - 12:33
 
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Sujet: Diabète et insuffisance cardiaque : quelle relation et comment la prévenir
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L’insuffisance cardiaque est plus fréquente chez les survivants d’une insuffisance cardiaque dès le plus jeune âge

Les personnes nées avec des malformations cardiaques peuvent faire face à un risque d’insuffisance cardiaque près de neuf fois plus élevé et la développer des décennies plus tôt que les personnes nées sans anomalies cardiaques, selon de nouvelles recherches.

Bien que l’insuffisance cardiaque soit extrêmement rare chez les jeunes, toute occurrence chez les jeunes survivants d’une cardiopathie congénitale signale la nécessité d’un meilleur dépistage et d’un meilleur suivi, en commençant tôt et en continuant tout au long de leur vie, a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr Niklas Bergh, cardiologue à Sahlgrenska. Hôpital universitaire de Suède.

“Une prise de conscience accrue du risque élevé d’insuffisance cardiaque dans cette population peut conduire à un diagnostic plus précoce ainsi qu’à un traitement plus approprié, ce qui peut avoir des implications pour la survie”, a-t-il déclaré.

Les malformations cardiaques congénitales décrivent toute anomalie cardiaque présente à la naissance. Cela se produit lorsque le cœur ou les vaisseaux sanguins proches du cœur ne se développent pas normalement pendant la grossesse. Il existe au moins 18 types d’anomalies structurelles qui peuvent survenir. Selon les Centers for Disease Control and Prevention, des malformations cardiaques congénitales surviennent chez environ 1 % des bébés – soit 40 000 – nés aux États-Unis chaque année.

Des études antérieures ont montré que les personnes nées avec des malformations cardiaques courent un risque plus élevé d’insuffisance cardiaque que les autres. L’insuffisance cardiaque – une condition dans laquelle le cœur ne pompe pas le sang aussi bien qu’il le devrait – est la principale cause de décès chez les personnes atteintes de malformations cardiaques, qui ont une espérance de vie inférieure à celle des personnes qui n’en ont pas. Parce qu’elle survient rarement chez les jeunes, la plupart des recherches sur l’insuffisance cardiaque se concentrent sur les adultes, alors que les nouvelles recherches ont porté sur les personnes dès la naissance.

La nouvelle étude, publiée lundi dans la revue Circulation de l’American Heart Association, a utilisé les dossiers de santé nationaux et les données sur les causes de décès des personnes en Suède. Les chercheurs ont comparé 89 532 personnes nées avec des malformations cardiaques entre 1930 et 2017 avec un groupe témoin de 890 469 personnes sans malformations cardiaques.

Au cours d’un suivi moyen de 25 ans, 7,8 % des personnes atteintes de malformations cardiaques congénitales ont reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque. Chez les personnes nées avec un cœur sain, 1,1 % ont développé une insuffisance cardiaque au cours d’une moyenne de 27 ans de suivi. Dans l’ensemble, le risque à vie d’insuffisance cardiaque était 8,7 fois plus élevé pour les personnes nées avec des malformations cardiaques que pour celles qui n’en avaient pas. Et plus le défaut est complexe, plus le risque est grand. Ceux qui avaient des défauts plus complexes étaient confrontés à un risque trois fois plus élevé d’insuffisance cardiaque que ceux qui avaient des défauts moins complexes.

Le risque de développer une insuffisance cardiaque variait considérablement selon le groupe d’âge. Les personnes de 17 ans et moins atteintes de malformations cardiaques couraient un risque 220 fois plus élevé que leurs pairs sans malformations cardiaques. L’écart diminuait à mesure que les groupes vieillissaient. Pour les 60 à 69 ans, le risque était cinq fois plus élevé chez les personnes atteintes de malformations cardiaques.

Cette étude montre “à quel point l’insuffisance cardiaque est plus préoccupante pour les jeunes”, a déclaré le Dr Curt Daniels, directeur du programme sur les maladies cardiaques congénitales chez l’adulte à l’Ohio State University et au Nationwide Children’s Hospital de Columbus.

Daniels, qui n’a pas participé à la recherche, a déclaré qu’il n’était pas surpris de voir un risque global d’insuffisance cardiaque plus élevé chez les personnes atteintes de malformations cardiaques congénitales, mais qu’il était surpris de voir un risque aussi élevé chez les enfants.

“Les personnes âgées de 0 à 17 ans ne devraient pas du tout souffrir d’insuffisance cardiaque”, a-t-il déclaré.
Dans le passé, les enfants nés avec des malformations cardiaques ne vivaient souvent pas assez longtemps pour développer une insuffisance cardiaque, a déclaré Bergh. Mais comme les progrès de la cardiologie pédiatrique et des chirurgies pour traiter les malformations cardiaques leur ont permis de vivre plus longtemps, ils courent un risque plus élevé de développer d’autres problèmes tout au long de leur vie.

La nouvelle analyse a montré que les personnes nées avec des malformations cardiaques souffraient d’insuffisance cardiaque à un âge beaucoup plus jeune que celles nées avec un cœur en bonne santé. En moyenne, les personnes atteintes de malformations cardiaques congénitales ont présenté une insuffisance cardiaque à 40 ans, contre 66 ans pour leurs pairs appariés.

Cela signifie que “lorsque je vois un patient de 40 ans, il a essentiellement 66 ans en termes de risque cardiovasculaire”, a déclaré Daniels.

Il y a très peu de recherches sur les moyens de réduire le risque d’insuffisance cardiaque ou de traiter la maladie chez les personnes atteintes de malformations cardiaques congénitales, a déclaré Daniels.

“Il y a un tel manque d’attention envers cette population”, a-t-il déclaré. “Nous devons comprendre que ces patients sont uniques et différents. Nous avons besoin de recherches pour savoir comment évaluer et traiter l’insuffisance cardiaque dans ce groupe plus tôt dans la vie.”

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Source de l'article : https://www.nouvelles-du-monde.com/linsuffisance-cardiaque-est-plus-frequente-chez-les-survivants-dune-insuffisance-cardiaque-des-le-plus-jeune-age/?fbclid=IwAR1PqyAk43QjS9S56bHztwBkgP8rJnWFA3B772EBKYm4hywE8W_HXgKu4rI

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 21 Déc 2022 - 9:21
 
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Sujet: L’insuffisance cardiaque est plus fréquente chez les survivants d’une insuffisance cardiaque dès le plus jeune âge
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La DMLA un signe avant-coureur de crise cardiaque ?

Une étude américaine a permis d’identifier les types de maladies cardiovasculaires liées au trouble oculaire.

Une double peine. Selon une récente étude menée par la New York Eye and Ear Infirmary of Mount Sinai, les patients atteints d'une forme spécifique de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sont également très susceptibles d'avoir soit des lésions cardiaques dues à une insuffisance cardiaque et à des crises cardiaques. Ces conclusions ont été publiées dans BMJ Open Ophthalmology.

Pour la première fois, des chercheurs identifient les types de maladies cardiovasculaires liées au trouble oculaire. Les conclusions de cette étude pourraient inciter les pouvoirs publics à mettre en place un dépistage accru de la vision.

"Pour la première fois, nous avons pu relier ces maladies cardiovasculaires spécifiques à haut risque à une forme spécifique de DMLA, celle avec des dépôts drusénoïdes sous-rétiniens (SDD)", explique l'auteur principal Theodore Smith, professeur d'ophtalmologie à l'école de médecine Icahn du mont Sinaï, dans un communiqué.


"Cette étude est le premier lien fort entre la principale cause de cécité, la DMLA, et les maladies cardiaques, la principale cause de décès dans le monde. De plus, nous avons également des preuves solides de ce qui se passe réellement : l'apport sanguin à l'œil est directement diminué par ces maladies, soit par des lésions cardiaques qui diminuent l'apport sanguin dans tout le corps, soit par une artère carotide obstruée qui entrave directement le flux sanguin vers l'œil", souligne le scientifique. En effet, un mauvais apport sanguin peut endommager n'importe quelle partie du corps.

Une dégradation de la rétine

De quoi s’agit-il ? Comme l’explique l’Inserm, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) correspond à une dégradation d’une partie de la rétine (la macula), pouvant mener à la perte de la vision centrale. La DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. "Ce travail démontre le fait que les ophtalmologistes pourraient être les premiers médecins à détecter une maladie systémique, en particulier chez les patients asymptomatiques", met en avant le co-chercheur Richard B. Rosen, chef du service de rétine du système de santé Mount Sinai.


En France, la DMLA touche environ 8% de la population mais sa fréquence augmente avec l’âge. Si elle touche 1 % des personnes de 50 à 55 ans, la proportion grimpe à 10 % des 65–75 ans et atteint 25 à 30 % des plus de 75 ans.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/la-dmla-un-signe-avant-coureur-de-crise-cardiaque-947286?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221123&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 24 Nov 2022 - 9:16
 
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Sujet: La DMLA un signe avant-coureur de crise cardiaque ?
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Lancement d’une campagne de sensibilisation en faveur d’un diagnostic précoce de l’insuffisance cardiaque

Une pathologie encore très mal connue des seniors
L’insuffisance cardiaque concerne 1,5 millions de personnes en France. Sa prévalence devrait progresser de 25 % tous les 4 ans. Elle touche majoritairement les personnes de 60 ans et plus (10 % des personnes de 70 ans et plus), mais les moins de 55 ans sont de plus en plus concernés, en raison d’habitudes de vie délétères à la santé (tabagisme, sédentarité, alimentation).

Conduite auprès de 1 733 personnes âgées de 60 ans et plus ainsi que de 300 médecins généralistes libéraux ou mixtes, une étude BVA commanditée par l’Assurance maladie montre que cette maladie est très mal connue des seniors.

Près de la moitié (45 %) d’entre eux ne connaît pas l’insuffisance cardiaque, 40 % savent qu’on ne peut pas en guérir et 50 % ignorent qu’on peut en empêcher l’apparition. Seuls 19 % d’entre eux ont cité spontanément l’un des 4 signes d’alerte de l’insuffisance cardiaque (essoufflement inhabituel, prise de poids rapide, œdèmes des pieds et des chevilles et fatigue excessive). La plupart ont du mal à les identifier : si l’essoufflement (83 %) et la fatigue (82 %) sont bien désignés comme symptômes de la maladie, les œdèmes (62 %) et la prise de poids rapide (26 %) le sont beaucoup moins. 

Seulement 3 séniors sur 5 iraient consulter leur médecin en constatant une prise de poids rapide (61 %) alors que près de 9 sur 10 ont bien conscience qu’il s’agit d’un problème. De plus, ils déclarent ne pas évoquer systématiquement la survenue d’un de ces symptômes avec leur médecin (selon le symptôme, entre 56 et 68 % omettent de lui en parler à chaque fois). Enfin, en moyenne, les médecins évoquent les signaux d’alerte de l’insuffisance cardiaque avec un peu plus d’un tiers de leurs patients de plus de 60 ans (36 %).

En conséquence, l’Assurance maladie a décidé de lancer une campagne le 25 septembre 2022, avec pour slogan : « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? » [1] Elle se décline à travers un spot TV, un spot radio, des insertions dans la presse quotidienne régionale et en presse magazine féminine et sénior, des affiches, une vidéo pédagogique diffusée dans les pharmacies et les salles d’attentes de maisons pluriprofessionnelles de santé, ainsi que des posts sur les réseaux sociaux. Les professionnels de santé seront informés par les canaux habituels de l’Assurance maladie.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3609137?src=WNL_mdplsfeat_221005_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=4715508&faf=1


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 5 Oct 2022 - 12:32
 
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Sujet: Lancement d’une campagne de sensibilisation en faveur d’un diagnostic précoce de l’insuffisance cardiaque
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Insuffisance cardiaque: l'Assurance maladie lance une campagne pour sensibiliser les Français

Essoufflement inhabituel, prise de poids rapide, œdèmes des pieds et des chevilles, fatigue excessive... sont autant de symptômes de cette maladie qui affecte au moins 1,5 million de Français.
L'insuffisance cardiaque, qui affecte au moins 1,5 million de Français et ne cesse de progresser, n'est pas assez connue, selon l'Assurance maladie, qui a annoncé mardi 20 septembre le lancement d'une campagne de sensibilisation sur cette maladie chronique et ses signes d'alerte. À l’origine d'une «détérioration de la qualité de vie, d'hospitalisations répétées, de décès», l'insuffisance cardiaque est «lourde de conséquences», souligne la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) dans un communiqué.

Or le nombre de personnes concernées, actuellement «sous-estimé car les malades tardent à être diagnostiqués», devrait «progresser de 25% tous les quatre ans», note-t-elle. Sur fond d'amélioration de l'espérance de vie, l'insuffisance cardiaque augmente avec l'âge, touchant ainsi 10% des seniors de 70 ans et plus. Si cette maladie affecte principalement des personnes de plus de 60 ans, «son incidence augmente avant 55 ans, comme dans d'autres pays européens, en raison d'habitudes de vie délétères à la santé (tabagisme, sédentarité, alimentation)», relève aussi la Cnam.

Améliorer la connaissance des signes d'alerte

Jugeant cette pathologie trop mal connue, notamment des seniors, l'Assurance maladie va lancer le 25 septembre une campagne nationale de sensibilisation, sous le slogan «Insuffisance cardiaque: et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose?», indique-t-elle. À l'approche de la Journée Mondiale du Cœur du 29 septembre, cette campagne sera déclinée pour le grand public dans la presse, à la radio, à la télévision ou sur les réseaux sociaux afin d'«améliorer la connaissance de l'insuffisance cardiaque, des signes d'alerte et ainsi en favoriser le diagnostic précoce, en incitant les patients à en parler avec leur médecin».

«Essoufflement inhabituel, prise de poids rapide, œdèmes des pieds et des chevilles, fatigue excessive»... Isolément, ces symptômes ne sont «pas spécifiques de la maladie mais leur association ou leur récente survenue doivent faire penser à une insuffisance cardiaque», souligne ainsi l'Assurance maladie. Ils sont à surveiller surtout après 60 ans, notamment pour les personnes déjà diagnostiquées vu le risque d'«aggravation de la maladie pouvant entraîner une décompensation, voire une hospitalisation». Les professionnels de santé (médecins et paramédicaux) seront également sensibilisés par l'Assurance maladie via leurs canaux d'informations spécifiques.

Source de l'article : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/insuffisance-cardiaque-l-assurance-maladie-va-lancer-une-campagne-pour-sensibiliser-les-francais-20220920


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 21 Sep 2022 - 10:43
 
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Insuffisance cardiaque :"Je voulais faire le point avec vous sur votre état de santé", en Normandie, la télésurveillance permet de sauver des vies

Dans les hôpitaux de la région, les professionnels de santé suivent les patients qui souffrent d'un insuffisance cardiaque et guettent tous les signaux d'alerte pour éviter une nouvelle hospitalisation.
En France, entre 400 000 et 700 000 personnes souffrent d'insuffisance cardiaque sans le savoir. L'Assurance maladie lance, mardi 20 septembre, une grande campagne de sensibilisation sur cette affection chronique qui touche 1,5 million de personnes, souvent après des infarctus. La télémédecine peut aider à sauver des vies. Une étude, parue en juin dernier dans la revue ESC Heart Failure (en anglais), a été menée pendant huit ans en Normandie auprès d'insuffisants cardiaques a démontré que les malades suivis à domicile par télésurveillance avaient deux fois moins de risque d'être à nouveau hospitalisés et que leur taux mortalité était inférieur d'un tiers à celui de patients qui n'utilisaient pas ce service.

La télésurveillance est assurée par les hôpitaux de la région, notamment le CHU de Caen. Dans un petit bureau du 9e étage, au service cardiologie, Véronique Rouxel suit au quotidien une cinquantaine de patients insuffisants cardiaques. "Bonjour, c'est Véronique", dit au téléphone la soignante auprès d'un des patients suivis. Ils ont tous à la maison une tablette connectée, une balance et de quoi prendre leur tension pour remplir le questionnaire. "Je voulais faire le point avec vous sur votre état de santé parce qu'il manque quelques éléments, explique Véronique Rouxel au patient. Vous n'avez pas d'œdème là pour l'instant ? Non, et vos jambes ne sont pas enflées ?"

70 000 morts par an en France


L'infirmière spécialisée guette tous les signaux d'alerte : essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue. En cas de problème, elle prévient le médecin du patient. "Au niveau alimentaire, il ne me répond pas en général, c'est pour ça que je creuse un petit peu en l'appelant de temps en temps mais en revanche il répond bien aux questions sur son poids, détaille la soignante. On lui a aussi demandé de prendre sa tension hier, là aussi son moral et son "état de fatigue. Les patients les négligent un peu mais quand un patient nous met qu'il à 8 sur 10 en état de fatigue c'est quand même qu'il fait une poussé d'insuffisance cardiaque."

L'insuffisance cardiaque fait 70 000 morts par an en France. On ne peut pas en guérir mais grâce à ce suivi à domicile pendant six mois le professeur Rémi Sabatier a trouvé une façon de stabiliser la maladie. "En sortie d'hospitalisation, il y a une période où le patient a un risque de revenir à l'hôpital pour la même chose, indique le professeur. C'est très fréquent et de l'ordre de 30% sur les trois premiers mois. Pour éviter cela on doit l'avoir à l'œil tout simplement et lui apprendre à se surveiller. Parce qu'évidement si on faisait ça uniquement en faisant tout à sa place, on n'aurait un résultat que le temps de la télésurveillance."

"Une des particularités qu'on a pu montrer dans notre étude, c'est que les patients qui adhérent bien à la télésurveillance, telle qu'on la fait ici, savent ensuite modifier leurs comportements de façon durable. Là, on est gagnant parce que une fois qu'on a arrêté les six mois, beaucoup de patients vont continuer à se rendre compte que s'ils ont pris un petit peu d'œdème ce n'est pas normal et il faut qu'ils aillent voir leur médecin rapidement."
professeur Rémi Sabatier
à franceinfo


La Normandie est à la pointe de la télésurveillance des insuffisants cardiaques, et pourtant, faute de moyens seulement 10% des patients sont suivis par les hôpitaux de la région.

Source de l'article : https://www.francetvinfo.fr/sante/insuffisance-cardiaque-je-voulais-faire-le-point-avec-vous-sur-votre-etat-de-sante-en-normandie-la-telesurveillance-permet-de-sauver-des-vies_5369776.html


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 21 Sep 2022 - 10:32
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque :"Je voulais faire le point avec vous sur votre état de santé", en Normandie, la télésurveillance permet de sauver des vies
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Stéatose hépatique : Du foie gras à l’insuffisance cardiaque, il n’y a qu’un pas

L’accumulation de graisse dans le foie (ou stéatose hépatique non alcoolique ou maladie du foie gras non alcoolique - NAFLD) est définitivement liée à un risque accru d'insuffisance cardiaque dans les 10 années à venir, alerte cette équipe internationale. L’étude, publiée dans la revue Gut, souligne l’impact de ce facteur majeur et indépendant, de diabète, d'hypertension artérielle et d'autres troubles cardiovasculaires courants.

L'accumulation de graisse dans le foie ou « NAFLD » est devenue l'une des causes les plus fréquentes de maladie chronique du foie dans le monde, affectant jusqu'à environ 30 % des adultes des pays riches. Sa prévalence mondiale devrait augmenter fortement au cours de la prochaine décennie en raison de l'augmentation du surpoids et de l’obésité. Les études se font de plus en plus nombreuses à alerter sur le poids du foie gras dans le risque d'insuffisance cardiaque.
 
Cette méta-analyse de 11 études observationnelles internationales à long terme, publiées jusqu'en mars 2022, et portant sur les liens possibles entre la NAFLD et l'insuffisance cardiaque chez plus de 11 millions d'adultes d'âge moyen, permet de préciser l’impact considérable de ce facteur de risque. 4 études ont été menées en Suède, en Finlande et au Royaume-Uni, 4 aux États-Unis et 3 ont été menées en Corée du Sud. La moitié des participants à l'étude étaient des femmes, avec un âge moyen de 55 ans et un IMC (indice de masse corporelle) moyen de 26 ( indiquant un surpoids).
  • 26 % des participants avaient déjà une NAFLD ;
  • l’insuffisance cardiaque a été diagnostiquée chez près de 100.000 participants au cours d'une période de suivi moyenne de 10 ans ;
  • la présence de NAFLD s’avère associée à un risque accru de 50 % d’insuffisance cardiaque



au cours de la période de suivi de 10 ans ;
  • le facteur NAFLD est indépendant de l'âge, du sexe, de la graisse corporelle, du diabète, de l'hypertension artérielle, de l'origine ethnique et d'autres facteurs de risque cardiovasculaire courants;
  • le risque d’insuffisance cardiaque augmente avec la sévérité de la NAFLD, en particulier avec une fibrose hépatique plus étendue (cicatrisation).

 
Quel processus ? Les chercheurs ignorent

comment précisément la NAFLD peut augmenter le risque d'insuffisance cardiaque ?

Cependant, ils font l’hypothèse que la NAFLD aggrave la résistance à l'insuline, favorise la formation de plaque et libère un cocktail de produits chimiques inflammatoires et épaississants du sang.
 
Quel traitement ? Les nouveaux médicaments contre le diabète, qui abaissent la glycémie, semblent avoir des effets favorables sur les risques d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque.
 
Ces résultats sont en ligne avec ceux de nombreuses études qui suggèrent que tout patient vivant avec une maladie du foie gras non alcoolique pourrait bénéficier d’une surveillance plus rigoureuse de son risque cardiovasculaire.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/steatose-hepatique-du-foie-gras-linsuffisance-cardiaque-il-ny-quun-pas

#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 7 Sep 2022 - 10:20
 
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Sujet: Stéatose hépatique : Du foie gras à l’insuffisance cardiaque, il n’y a qu’un pas
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Insuffisance cardiaque : Les vaccins COVID à ARNm sont-ils sûrs ?

Les vaccins à ARNm COVID sont-ils vraiment sûrs pour les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, ou peuvent-ils chez ce groupe de patients, entraîner une aggravation de l’insuffisance cardiaque, avec un risque accru de thromboembolie veineuse ou de myocardite ? Cette équipe de cardiologues de l'hôpital Herlev et Gentofe (Hellerup, Danemark) répond et présente de nouvelles données, rassurantes, lors du dernier Congrès de l’European Society of Cardiology (ESC) 2022.

« Nos résultats indiquent que les patients souffrant d'insuffisance cardiaque devraient même être prioritaires pour les vaccinations COVID-19 et les rappels », résume l'auteur principal, le Dr Caroline Sindet-Pedersen de l'hôpital Herlev et Gentofe : « Les vaccins COVID-19 continueront d'être primordiaux dans la prévention de la morbidité et la mortalité chez les groupes de patients vulnérables, y compris sur le plan cardiaque ».
 
Les vaccins COVID à ARNm sont en effet ici associés à une réduction du risque de décès chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque. L'étude révèle également que les vaccins n’induisent pas un risque accru d'aggravation de l’insuffisance cardiaque ou d’autres complications cardiaques.

La question de la sécurité des vaccins se pose bien,


alors qu’en cas d’infection naturelle, les patients insuffisants cardiaques encourent un risque accru d'hospitalisation, d’assistance respiratoire et de décès dus au COVID-19. La vaccination réduit le risque de maladie grave due au COVID-19, cependant, des effets secondaires cardiovasculaires possibles des vaccins à ARNm ont été évoqués chez ce groupe de patients.

L’étude examine le risque de complications cardiovasculaires et de décès associés aux vaccins à ARNm dans une cohorte nationale de patients atteints d'insuffisance cardiaque, soit auprès de 50.893 patients non vaccinés souffrant d'insuffisance cardiaque en 2019 et 50.893 patients souffrant d'insuffisance cardiaque en 202, vaccinés avec l'un des deux vaccins à ARNm (BNT162B2 de BioNTech-Pfizer ou ARNm-1273 de Moderna). Les 2 groupes de participants, âgés en moyenne de 74 ans, étaient appariés pour l'âge, le sexe et l’antériorité de l’insuffisance cardiaque. La durée médiane de l'insuffisance cardiaque était de 4,1 ans.

Les participants ont été suivis pendant 90 jours pour la mortalité toutes causes confondues, l'aggravation de l'insuffisance cardiaque, la thromboembolie veineuse et la myocardite, à partir de la date de la deuxième vaccination pour le groupe 2021 et de la même date en 2019 pour le groupe non vacciné. Les chercheurs ont comparé le risque d'effets indésirables dans les 2 groupes, après prise en compte des différents facteurs de confusion possibles. L’analyse révèle que :


  • parmi ces 101.786 patients atteints d'insuffisance cardiaque, la vaccination par un vaccin à ARNm n'est pas associée à un risque accru d'aggravation de l'insuffisance cardiaque, de myocardite ou de thromboembolie veineuse,
  • cette vaccination est en revanche associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues ;
  • le risque de mortalité toutes causes dans les 90 jours est ainsi de 2,2 % dans la cohorte 2021 (vaccinée) et de 2,6 % dans la cohorte 2019 (non vaccinée), ce qui montre un risque significativement plus faible de mortalité toutes causes chez les participants insuffisants cardiaques vaccinés ;
  • le risque d'aggravation de l'insuffisance cardiaque dans les 90 jours est de 1,1 % et similaire dans les 2 cohortes ;
  • de même, aucune différence significative n’est relevée entre les groupes pour la thromboembolie veineuse ou la myocardite.


 Il ne faut donc pas s'inquiéter des effets secondaires cardiovasculaires des vaccins à ARNm chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, concluent les auteurs qui ajoutent que leurs résultats indiquent un effet bénéfique de la vaccination sur la mortalité, chez ce groupe de patient aussi.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/insuffisance-cardiaque-les-vaccins-covid-arnm-sont-ils-surs


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 23 Aoû 2022 - 15:54
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : Les vaccins COVID à ARNm sont-ils sûrs ?
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Ménopause précoce : attention au cœur

Une très vaste étude menée sur près d’un million et demi de femmes démontre que la ménopause précoce survenant avant 40 ans et touchant 1% des femmes est associée à des risques élevés d’insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire.

Pour la plupart des femmes, la ménopause survient autour de 50 ans. Mais pour certaines d’entre elles (1 à 2 %), l’arrêt des règles et la baisse de sécrétion par les ovaires des hormones œstrogènes se produisent plus tôt, la plupart du temps en raison d’un cancer (la chimiothérapie et la radiothérapie altérant souvent la fonction ovarienne) mais aussi en raison d'une pathologie associée (maladie de Crohn, hypothyroïdie...), évidemment en cas d'ovariectomie (ablation chirurgicale des ovaires), ou bien sans cause retrouvée, un caractère familial étant alors souvent présent. On parle alors de ménopause précoce (avant 45 ans) ou prématurée (avant 40 ans).


Le lien entre précocité de la ménopause et maladies cardiovasculaires déjà connu


Selon une très vaste étude coréenne menée sur un million et demi de femmes et publiée dans European Heart Journal, la revue de la Société européenne de cardiologie qui va se dérouler fin août 2032 à Barcelone, cette précocité confère à celles qui en souffrent une fragilité cardiaque importante, qui se traduit par un risque plus important d’insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire, deux affections cardiologiques à l'origine d'essoufflement et de troubles du rythme.

Si le lien entre précocité de la ménopause et maladies cardiovasculaires était certes déjà connu, cette fois-ci, les chercheurs se sont tout particulièrement intéressés à l’insuffisance cardiaque et la fibrillation, deux pathologies pour lesquelles peu de données étaient jusqu'alors disponibles.

Un sur-risque de développer une insuffisance cardiaque et une fibrillation auriculaire


Près d’un million et demi de femmes (1.401.175 très précisément) d’un âge moyen de 60 ans au moment de l’inclusion dans l’étude ont été suivies environ 9 ans et le travail, conduit par le Dr Ga Eun Nam du Collège universitaire de médecine de Corée (Séoul), a été mené à partir des données du système national d'assurance maladie coréen.

Au cours de ces 9 années, 42.699 (3,0 %) d'entre elles ont développé une insuffisance cardiaque et 44.834 (3,2 %) une fibrillation auriculaire. Après avoir ajusté leurs calculs en fonction des facteurs habituels (âge, tabagisme, activité physique, poids…), les chercheurs en ont conclu que les femmes ayant connu une ménopause prématurée avaient, en comparaison aux autres femmes, un sur-risque de développer ces deux pathologies, de plus 33% pour l’insuffisance cardiaque, et de plus 9% pour la fibrillation auriculaire.

Selon les auteurs, deux principaux facteurs peuvent expliquer ces associations : la baisse du taux d'œstrogènes et les changements dans la répartition des graisses corporelles avec l’âge. Quant au message de l'étude, il est le suivant : informer les femmes concernées de leur fragilité cardiaque, leur faire prendre conscience du risque cardiovasculaire et agir en prévention en instaurant un suivi cardiologique en cas de ménopause avant 45 ans.

Source de l'article : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coeur-et-cardio/menopause-precoce-attention-au-coeur_165618


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #fibrillation #auriculaire
par Heartdrake
le Ven 19 Aoû 2022 - 10:11
 
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Sujet: Ménopause précoce : attention au cœur
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Douleur au mollet : quelles peuvent en être les causes ?

Une douleur au mollet n'est pas forcément synonyme de phlébite. Elle peut aussi être d'origine musculaire ou nerveuse. Il est essentiel de bien en identifier la cause, pour ne pas passer à côté de graves conséquences. 

Les douleurs au mollet peuvent être d'origine veineuse/vasculaire, musculaire ou nerveuse/neurologique. Quelle qu'en soit l'intensité, elles ne doivent pas être négligées. Il est important d'identifier leur cause pour ne pas passer à cause d'une embolie pulmonaire, parfois mortelle.

Douleur au mollet : quelles sont les causes ?

Des douleurs liées aux crampes et aux courbatures

Les douleurs au mollet peuvent être le fait de crampes, qui surviennent souvent la nuit ou lors d’efforts trop intenses. Elles sont généralement causées par un effort trop important, par une déshydratation, par une carence en magnésium ou en potassium, ou encore par le stress
Courbatures et contractures peuvent aussi être à l'origine des douleurs au mollet. Elles témoignent d'une fatigue musculaire et surviennent à la suite d’un effort physique (pas pendant, contrairement aux crampes). Elles surviennent généralement suite à un manque d'échauffement ou d'hydratation et s'atténuent spontanément en quelques jours. 

Gare aux élongations et aux déchirures musculaires

Dans le cas d'une élongation,les fibres qui constituent le muscle sont étirées au-delà du possible et se déchirent pendant la pratique sportive. La douleur est vive et entraîne immédiatement une boiterie. En fonction de la gravité de la déchirure, il convient d'arrêter toute activité sportive pendant 3 à 6 semaines.
Dans les cas les plus intenses, le patient peut aussi souffrir de claquage ou de déchirure musculaire. Lorsqu'il s'agit d'un claquage, quelques fibres musculaires sont entièrement rompues. On parle de déchirure musculaire lorsque toute une portion du muscle est sectionnée. Quel que soit le cas, la douleur survient brutalement pendant l'effort : il devient impossible de poser le pied à terre.

Douleur du mollet et de la cheville : la rupture du talon d’Achille

Une douleur qui survient soudainement au niveau de la cheville et diffuse au niveau de la partie inférieure du mollet peut être liée à une tendinite ou à une rupture du talon d’Achille, qui relie le muscle et l'os situés à l’arrière de la cheville. Le plus souvent, la rupture survient à la réception d’un saut : le ou la patient(e) ressent une vive douleur à l'arrière du mollet et se met à boiter.

Douleur du mollet vers la cuisse : penser à la phlébite (thrombose veineuse)

50 à 100 000 cas de phlébite (thrombose veineuse) surviennent chaque année en France, selon l'Inserm. Concrètement, un caillot de sang se forme dans une veine, le plus souvent au niveau du mollet, et bloque le retour veineux.
L’apparition de ce caillot est favorisée par certaines maladies : insuffisance veineuse, insuffisance cardiaque ou respiratoire, troubles du rythme cardiaque ou anomalie de la coagulation. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs de risque. Il suffit d’avoir été immobilisé longtemps en position assise ou couchée (port d’un plâtre, voyage de plusieurs heures en avion), d’avoir subi une fracture ouverte ou une intervention chirurgicale, pour qu’une phlébite survienne.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/douleur-au-mollet-est-ce-une-phlebite-170772


#coeur #maldies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #rythme
par Heartdrake
le Mar 16 Aoû 2022 - 10:57
 
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Sujet: Douleur au mollet : quelles peuvent en être les causes ?
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L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée

L’insuffisance cardiaque touche aussi bien les hommes que les femmes. Mais celles-ci restent moins bien diagnostiquées et prises en charge, occasionnant une perte de chance importante pour les malades.

L’insuffisance cardiaque peut avoir plusieurs origines : elle peut être causée par une maladie du muscle cardiaque, une hypertension ou encore survenir après un infarctus. Concrètement, le cœur n’est plus capable de fournir un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins en oxygène de l’organisme. L’insuffisance cardiaque touche surtout les personnes de plus de 70 ans.

« Dans un premier temps, la fréquence cardiaque augmente pour pallier la perte de contractilité. Ensuite, sa paroi s’épaissit et ses cavités se dilatent : c’est l’hypertrophie cardiaque qui induit une fatigue du cœur menant à l’insuffisance cardiaque », détaille l’Institut Pasteur de Lille, engagé dans la recherche sur les maladies cardiovasculaires.

Perte de chance


L’insuffisance cardiaque évolue à bas bruit pendant des années. L’essoufflement est son premier symptôme tangible, d’abord à l’effort, puis au repos. « Signe d’aggravation majeure, le fait d’être essoufflé quand on est allongé, plus encore que lorsqu’on est assis », indique la Fédération française de cardiologie. La fatigue, le gonflement de certaines parties du corps (foie, veines du cou, jambes), une prise de poids rapide… sont les autres grands symptômes de l’insuffisance cardiaque.

Des symptômes partagés par les hommes et les femmes. Mais comme souvent dès qu’il s’agit de santé cardiaque au féminin, les retards de diagnostic sont fréquents : « en moyenne, les femmes attendent près de six fois plus longtemps que les hommes pour recevoir un diagnostic d’insuffisance cardiaque », expliquent les laboratoires pharmaceutiques Boehringer Ingelheim et Lilly. Et lorsqu’un diagnostic est enfin posé, « les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic erroné ».

A noter : Pour mieux informer sur ces risques, les deux laboratoires organisent un événement virtuel en présence de spécialistes, ce mercredi 13 juillet. Son nom : « Don’t Skip Her Beat » (ne ratez pas son battement).

Source de l'article : https://destinationsante.com/linsuffisance-cardiaque-au-feminin-toujours-negligee.html


#coeur #femmes #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 12 Juil 2022 - 9:37
 
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Sujet: L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée
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Infertilité et insuffisance cardiaque : La confirmation d’une association

Il faudrait plus systématiquement prendre en compte l’histoire de la reproduction chez les femmes pour mieux estimer leur niveau de risque de maladie cardiaque, plus tard dans la vie. C’est le message de cette équipe du Massachusetts General Hospital (MGH) qui révèle un lien, chez la Femme, entre des antécédents d'infertilité et un risque accru d'insuffisance cardiaque. En cas d'absence d'autres facteurs connus d'insuffisance cardiaque, cette association, documentée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC), suggère une recherche plus systématique de la maladie cardiaque chez ce groupe de femmes.

L'infertilité touche environ 1 femme sur 5 et est caractérisée par tout un spectre de difficultés de conception.
 
Le lien, chez la Femme, entre la conception et l’insuffisance cardiaque a encore été peu étudié, cependant la cohorte Women's Health Initiative (WHI), conçue au début des années 90 offre l’opportunité d’examiner comment les antécédents de reproduction d'une femme peuvent être associés au développement d'une insuffisance cardiaque.
 
Cette nouvelle analyse révèle que, chez les femmes, une « histoire » connue d'infertilité est en effet associée à un risque global de 16 % d'insuffisance cardiaque : « Nous commençons à comprendre que l'histoire de la reproduction chez la Femme en dit long sur son risque de maladie cardiaque », résume l’auteur principal, le Dr Emily Lau, cardiologue et directrice de la Clinique de santé des femmes, au MGH.

Les difficultés de conception, les résultats de grossesses, la santé à la ménopause, tous ces facteurs influencent le risque cardiaque plus tard dans la vie

L'équipe confirme cette association entre l'infertilité et l'insuffisance cardiaque globale,
 
  • en particulier avec l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée, une forme d'insuffisance cardiaque caractérisée par une anomalie de contraction du muscle cardiaque, beaucoup plus fréquente chez les femmes ;
  • cette association vaut quels que soient les types d’antécédents d’infertilité ;
  • parmi les 38.528 femmes ménopausées suivies, 14 % ont signalé des antécédents d'infertilité. Sur une période de suivi de 15 ans, l'infertilité s’avère précisément associée à un risque de 16 % d'insuffisance cardiaque ; ainsi qu’à un risque accru de 27 % d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée ;

Quels mécanismes en cause ?

Les scientifiques écrivent ne pas comprendre complètement pourquoi cette forme d’insuffisance cardiaque est majoritaire chez les femmes mais ils notent que s’intéresser à l’histoire de reproduction des patientes peut permettre de détecter un risque plus élevé et peut-être d’apporter des indices sur les raisons de ce risque futur. D’autant que ce risque apparaît ici indépendant des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels.
La recherche soulève ainsi la question des mécanismes sous-jacents à l'origine de cette association entre l'infertilité et l'insuffisance cardiaque. S'agit-il de facteurs de risque partagés ou l'infertilité est-elle en cause ? Des dysfonctionnements vasculaires et endothéliaux pourraient influer sur cette association. Une étude prospective auprès de femmes ayant des antécédents d'infertilité est déjà envisagée.
 
« En tant que scientifiques et médecins, nous commençons tout juste à reconnaître l'importance de l'histoire reproductive d'une femme pour son risque futur de maladie cardiaque. L'infertilité est l'un des nombreux facteurs de risque cardiovasculaire, comme l'hypertension et l'hypertension artérielle, mais les antécédents de reproduction ne sont pas systématiquement pris en compte ni recherchés dans le cadre de l'évaluation du risque cardiovasculaire chez la Femme ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/infertilite-et-insuffisance-cardiaque-la-confirmation-dune-association


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 29 Juin 2022 - 11:06
 
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Sujet: Infertilité et insuffisance cardiaque : La confirmation d’une association
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VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?

Cette étude d’une équipe du Kaiser Permanente (Oakland, Californie), la plus large jamais menée sur l’association entre le VIH et les problèmes cardiovasculaires, révèle que les personnes séropositives encourent un risque accru d'insuffisance cardiaque et que cette augmentation du risque est plus prononcée chez les femmes, les personnes d’origine asiatiques ou insulaires du Pacifique, et les adultes « jeunes » (de moins de 40 ans). Ces nouvelles données publiées dans les Mayo Clinic Proceedings montrent toute l’importance des soins préventifs, en particulier en cardiologie, chez ce groupe de personnes.

Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, notamment si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. « Les maladies cardiovasculaires sont une préoccupation importante pour les personnes vivant avec le VIH et cela depuis de très nombreuses années », rappelle l'auteur principal, le Dr Michael J. Silverberg, chercheur, épidémiologiste expert du VIH au Kaiser Permanente. « La plupart des recherches sur le sujet se sont concentrées sur le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et de crise cardiaque. Cette étude montre que les impacts cardiovasculaires pour les personnes vivant avec le VIH comprennent aussi l'insuffisance cardiaque ».

De l'insuffisance cardiaque à la mort subite cardiaque

L’étude a suivi 38.868 participants séropositifs suivis dans un établissement du Kaiser Permanente entre 2000 et 2016. Chaque participant a été apparié avec 10 témoins, vivant dans la même région, du même âge, du même sexe et de la même origine ethnique mais exempts de VIH. Au total, le groupe témoin comprenait ainsi 386.586 participants. Les participants ayant développé une insuffisance cardiaque au cours du suivi ont été identifiés. L’analyse révèle que :
 
  • les personnes séropositives sont 68 % plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque que les personnes non séropositives,
  • les incidences les plus élevées d’insuffisance cardiaque sont relevées chez les participants séropositifs âgés de 40 ans ou moins, les femmes, les participants d'origine asiatique ou du Pacifique ;
  • concernant cette incidence élevée de l’insuffisance cardiaque chez les jeunes adultes séropositifs, les chercheurs suggèrent l’impact d'autres problèmes de santé ou comorbidités « faisant ressortir l'insuffisance cardiaque » ;
  • concernant les femmes, le VIH pourrait avoir un impact plus important sur leur fonction cardiaque que chez les hommes, en partie en raison de la régulation hormonale et de l'augmentation de la fibrose myocardique, mais ces mécanismes doivent encore être confirmés ;
  • cette augmentation du risque chez les participants séropositifs n’apparaît pas associée à des différences d'accès aux soins ;
  • ni à une augmentation des facteurs de risque spécifiques de maladie cardiaque : l’analyse révèle même une prévalence plus élevée de facteurs de risque de maladie cardiovasculaire chez les personnes sans VIH.

 
Il est donc vital que les personnes vivant avec le VIH et leurs médecins surveillent les symptômes caractéristiques de l’insuffisance cardiaque, dont l'essoufflement, la fatigue, le gonflement des jambes, la toux ou encore les douleurs thoraciques.
 
« Il peut arriver que ces signes et ces symptômes d'insuffisance cardiaque ne soient pas pris en compte dans le suivi de ces patients, ce qui entraîne des retards de traitement ».
 
 «Nous sommes conscients des problèmes cardiaques chez ces patients depuis longtemps mais nous constatons toujours un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque, nous devrions pourtant intervenir plus tôt ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-seropositivite-et-risque-cardiaque-plus-eleve


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #infarctus #mort #subite #VIH #sida
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 13:42
 
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Sujet: VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?
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Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur

Selon une nouvelle étude, boire un verre de jus de betterave permettrait de réduire les signes d'inflammation chez les personnes atteintes de maladies coronariennes.

Remplacer le café du matin par un verre de jus de betterave serait efficace pour réduire l'inflammation nocive chez les personnes souffrant de maladies cardiaques, selon une étude publiée ce 9 juin par la Fondation britannique de cardiologie (Source 1).

La betterave est déjà réputée pour ses bienfaits sur la santé grâce à sa richesse en nitrate inorganique. Produit naturellement par l'organisme, ce composé est vital puisqu'il régule la pression artérielle et possède des vertus anti-inflammatoires. Cependant, les niveaux d'oxyde nitrique sont plus faibles chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques et circulatoires, car l'enzyme qui le produit est moins active.

Les chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres ont donc voulu déterminer si un jus de betterave quotidien, riche en nitrate, pouvait augmenter les niveaux d'oxyde nitrique, et s'il pouvait avoir un impact sur l'inflammation des vaisseaux sanguins. 


L'étude a regroupé 114 volontaires en bonne santé et leur a demandé de boire 140 ml de jus de betterave tous les matins pendant une semaine. La moitié a consommé du jus riche en nitrate et l'autre du jus pauvre en nitrate.

Une diminution de l'inflammation

Les scientifiques ont découvert que les personnes ayant bu du jus de betterave riche en nitrate présentaient des taux plus élevés d'oxyde nitrique dans le sang, l'urine et la salive que ceux qui ont consommé le jus pauvre en nitrate.


"Nos recherches suggèrent qu'un verre quotidien de jus de betterave pourrait être un moyen d'introduire du nitrate inorganique dans notre alimentation et aider à freiner l'inflammation nocive", affirme Dr Asad Shabbir, chercheur à l'université Queen Mary de Londres.
A présent, son équipe prévoit des essais cliniques sur des personnes atteintes de maladies coronariennes afin de déterminer si une alimentation riche en nitrate aurait des effets similaires à ceux observés chez les volontaires sains, et si cela pourrait réduire, à terme, le risque d'infarctus.

Source de l'article : insuffisance-cardiaque-cette-boisson-qui-renforce-le-coeur-919748?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insuffisance-cardiaque-cette-boisson-qui-renforce-le-coeur-919748?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 9:39
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur
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N’utilisez jamais le gingembre si vous avez l’un de ces troubles- cela peut causer de sérieux problèmes de santé

Utilisé depuis l’Antiquité, le gingembre est une épice aux multiples vertus thérapeutiques. Prisé pour ses propriétés anti-inflammatoire et antiémétique, cet ingrédient présente de nombreux bienfaits pour la santé, mais pas pour tout le monde ! En effet, grâce à ces différentes actions, cette épice n’est pas recommandée à certaines personnes.

Le gingembre est une plante utilisée dans les différentes cuisines du monde pour ses nombreuses qualités culinaires et nutritionnelles. Riche en vitamines B ainsi qu’en minéraux comme le manganèse, le phosphore, le magnésium et le calcium entre autres, cet ingrédient possède également de nombreuses propriétés médicinales.
Consommé frais, séché, ou en infusion, le gingembre permet de réduire les douleurs musculaires, lutte contre les infections, soulage les problèmes digestifs notamment les diarrhées et les vomissements et réduit la fatigue. Tout ceci grâce à son action anti-inflammatoire, antibactérienne, antiémétique et antiseptique.
Par ailleurs, le gingembre aide à réguler le cholestérol sanguin, réduire la glycémie, améliorer la digestion et booster la libido grâce à son effet aphrodisiaque. Il stimule le système immunitaire, soulage les états grippaux, tonifie l’organisme et prévient certains types de cancer, en raison de sa richesse en antioxydants.
Cet ingrédient est donc un véritable cocktail de bienfaits. Mais comme toute chose dans ce monde, il présente des avantages et des inconvénients. Certaines actions du gingembre peuvent avoir un effet indésirable chez certaines personnes, raison pour laquelle elles ne doivent pas le consommer. Parmi ces dernières, il ya :

Les personnes souffrant d’hémophilie :

L’hémophilie correspond à un trouble de saignement. Les personnes qui en souffrent ont tendance à saigner beaucoup plus longtemps que la normale, parce que leur sang présente un déficit de facteurs de coagulation. Ces derniers sont naturellement présents dans le sang et ont pour rôle de contrôler les hémorragies.
Le gingembre réputé pour ses propriétés anticoagulantes est strictement interdit aux personnes sujettes à cette maladie. Cette épice empêche la coagulation du sang et peut donc aggraver leur cas et augmenter les risques de saignement en cas de troubles de coagulation ou de prise de médicaments pour ralentir la coagulation du sang.

Les personnes qui prennent certains médicaments :

Présentant de nombreux bienfaits pour la santé, le gingembre n’est toutefois pas recommandé pour les personnes qui suivent des traitements précis.
  • Diabète : le gingembre est connu pour sa capacité à réduire la glycémie et à améliorer la résistance à l’insuline. Ce qui le rend bénéfique à la santé et aux personnes diabétiques. Seulement, quand le sujet suit déjà un traitement pour lutter contre cette maladie, le gingembre peut avoir un effet non-voulu. Cette épice à l’action hypoglycémiante peut en effet, interférer avec les médicaments pris pour traiter le diabète.

  • Insuffisance cardiaque : les personnes souffrant de cette pathologie, prennent généralement des médicaments cardiotoniques, qui ont pour fonction de tonifier le cœur. Or, le gingembre possède lui aussi ces mêmes propriétés et peut augmenter le rythme cardiaque. Le combiner avec ce type de médicaments est fortement déconseillé.

Les personnes en sous-poids :

Reconnu pour ses propriétés amincissantes, le gingembre n’est pas recommandé aux personnes en sous-poids. En effet, après ingestion, le gingembre active la thermogenèse, c’est-à-dire qu’il augmente la température du corps. Ce dernier tente de la réguler en puisant dans ses réserves de graisses, pour les utiliser comme source d’énergie.
Le gingembre est aussi connu pour sa capacité à améliorer la digestion, augmente le sentiment de satiété et réduit l’appétit.

Les femmes enceintes :

Alors que certaines études ont prouvé que le gingembre était bénéfique pour les femmes enceintes, d’autres déconseillent sa consommation par celles-ci. En effet,  selon une étude menée par une équipe de chercheurs italiens, le gingembre s’avère plus efficace qu’un placebo pour prévenir les vomissements et les nausées matinales, pendant le 1er[b] trimestre de grossesse.  Les femmes enceintes peuvent donc le consommer, en respectant des doses de 2g de gingembre séché par jour.[/b]
Cependant, d’autres données ont démontré que le gingembre peut interférer avec l’assimilation des vitamines et du fer et peut aussi entrainer des contractions utérines. Des effets non-souhaités en cas de grossesse.

Source de l'article : https://www.santeplusmag.com/nutilisez-jamais-gingembre-avez-lun-de-troubles-causer-de-serieux-problemes-de-sante/


#coeur #insuffisance #cardiaque #diabète
par Heartdrake
le Mer 8 Juin 2022 - 14:01
 
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Sujet: N’utilisez jamais le gingembre si vous avez l’un de ces troubles- cela peut causer de sérieux problèmes de santé
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Insuffisance cardiaque : la viande rouge augmente le risque chez les femmes

Les femmes ménopausées adeptes des régimes riches en protéines animales sont plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque.

Après 50 ans, les femmes devraient limiter leur consommation de viande, suggère une étude présentée au congrès américain de cardiologie qui se tient actuellement à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis). Des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Brown viennent de montrer qu’une consommation importante de protéines, notamment d’origine animale, augmente le risque d’insuffisance cardiaque chez les femmes ménopausées. 

Pour aboutir à cette conclusion, les scientifiques ont scruté le régime alimentaire de plus de 103 000 femmes âgées de 50 à 79 ans entre 1993 et 1998, et suivi leur état de santé. Sept ans plus tard, 1 700 volontaires ont développé une insuffisance cardiaque. La proportion de femmes atteintes de cette maladie était plus importante chez celles qui privilégient un régime riche en protéines que chez celles qui en consomment moins.
Mais le risque d'insuffisance cardiaque semblent varier selon les sources de protéines. Les femmes qui consomment beaucoup plus de légumineuses ou de céréales que de produits carnés réduisent leur risque d’insuffisance cardiaque par rapport aux adeptes de la viande rouge.

Des travaux précédents ont déjà mis en avant les bénéfices des protéines végétales en matière de santé cardiaque. Il a notamment été montré qu’elles réduisent de 12 % le risque de développer une maladie cardiovasculaire, du fait qu’elles n’augmentent pas la pression artérielle, le diabète et le mauvais cholestérol.Tout le contraire des protéines animales en somme.

La viande à consommer modérément


De fait, la littérature scientifique le montre : les viandes rouges ne sont pas l’ami du cœur et des artères. Riches en graisses saturées, elles augmentent le taux de cholestérol et favorisent le développement de plaques d'athérome dans les vaisseaux sanguins. Des études ont également suggéré un lien entre microbiote et maladies cardiovasculaires. La dégradation des protéines animales dans l’estomac et l’intestin par la flore bactérienne produirait des substances toxiques pour le cœur et les vaisseaux.

« Bien que le risque d’insuffisance cardiaque lié à l’alimentation doit encore être étudié, il apparaît que cette maladie chez les femmes ménopausées est non seulement fréquente mais évitable en adoptant une meilleure alimentation » , commente le Dr Mohamad Barbour, auteur principal. Aussi, mieux vaut privilégier les viandes blanches connues pour être maigres, le poisson et faire la part belle aux fruits et légumes. La viande rouge doit toutefois rester dans les assiettes mais modérément.

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18425-Insuffisance-cardiaque-la-viande-rouge-augmente-le-risque-chez-les-femmes

#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 12:06
 
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La dépression aggrave l'insuffisance cardiaque et doit impérativement être traitée

Allemagne – La dépression et certains facteurs de risque psychosociaux peuvent favoriser l'apparition d'une insuffisance cardiaque ou aggraver son évolution, mais leur importance est souvent sous-estimée. Dans un document de synthèse sur la prévention cardiovasculaire qu’a publié la Société Européenne de Cardiologie, des experts appellent donc à intégrer davantage les facteurs de risque psychosociaux dans le traitement des patients souffrant d'insuffisance cardiaque chronique.


« En général, les insuffisants cardiaques ne souffrent pas seulement de problèmes somatiques, mais également de troubles psychologiques importants », affirme le Pr Karl-Heinz Ladwig, qui est l'auteur principal du document et qui enseigne la médecine psychosomatique à la Klinikum rechts der Isar de l'Université Technique de Munich. « Souvent, les facteurs de risque psychosociaux tels que la dépression, l'isolement social, la solitude et les traumatiques psychologiques liés à la maladie ne sont pas suffisamment pris en compte dans le traitement de ces patients


Source de l'articleDépression : elle aggrave l'insuffisance cardiaque et doit impérativement être traitée (medscape.com)

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 21 Avr 2022 - 8:15
 
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Sujet: La dépression aggrave l'insuffisance cardiaque et doit impérativement être traitée
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Insuffisance cardiaque : ce symptôme en vous allongeant doit vous alerter

Un essoufflement en position allongée sur le dos

Les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque signalent fréquemment un symptôme connu sous le nom d'orthopnée. Cela se caractérise par une gêne respiratoire en position couchée, qui survient surtout la nuit et qui oblige le patient à retrouver une position assise ou debout. "La raison pour laquelle vous pouvez avoir une orthopnée est que lorsque vous êtes allongé à plat, le sang qui s'accumule habituellement dans les veines de vos jambes réintègre votre circulation sanguine", explique l'Université du Michigan Health.

"Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque, votre cœur peut ne pas être en mesure de faire face à l'augmentation de la quantité de sang qui arrive pour l’irriguer, de sorte que du liquide s'accumule à l'intérieur des poumons et provoque un essoufflement".

Le symptôme d'essoufflement peut également apparaître plusieurs heures après le coucher. "Certaines personnes souffrant d'insuffisance cardiaque se réveillent au milieu de la nuit avec un essoufflement sévère", expliquent les experts de l'Université du Michigan. "Cela peut se produire au réveil avec une toux et/ou une respiration sifflante, un rythme cardiaque rapide et une sensation d'étouffement", ajoutent-ils. Dans ce cas, on parle de “dyspnée nocturne paroxystique”. Celle-ci résulte du rétrécissement de la valve cardiaque située entre le ventricule gauche et l'oreillette gauche.

Dans les deux cas, un contrôle rapide avec un spécialiste est nécessaire pour dépister ou non une insuffisance cardiaque.


Source de l'article : https://www.medisite.fr/maladies-cardiovasculaires-insuffisance-cardiaque-ce-symptome-en-vous-allongeant-doit-vous-alerter.5626208.124.html


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 2 Mar 2022 - 14:22
 
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Le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques

A partir du 1er juillet 2022, le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques, selon la Haute Autorité de Santé (HAS), qui a publié des référentiels permettant aux professionnels de santé de mieux appréhender cette pratique médicale

La télésurveillance est un dispositif médical défini par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un "acte de télémédecine qui permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance des données pour le suivi médical d’un patient, voire d’adapter la prise en charge". Ce dispositif facilite non seulement le suivi médical mais présente également de nombreux avantages pour les patients, les aidants et les professionnels de santé, d’après la HAS.
La loi de financement pour la Sécurité sociale 2022 avait prévu de nombreux dispositifs, notamment la prise en charge par l’Assurance maladie de la télésurveillance pour plusieurs pathologies chroniques. Dans un communiqué publié le 26 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) a listé un référentiel pour les solutions de télésurveillance pour cinq maladies chroniques.

Télésurveillance : 5 maladies chroniques bientôt remboursées par la Sécurité sociale


La télésurveillance est un dispositif médical défini par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un "acte de télémédecine qui permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance des données pour le suivi médical d’un patient, voire d’adapter la prise en charge". Ce dispositif facilite non seulement le suivi médical mais présente également de nombreux avantages pour les patients, les aidants et les professionnels de santé, d’après la HAS.
La loi de financement pour la Sécurité sociale 2022 avait prévu de nombreux dispositifs, notamment la prise en charge par l’Assurance maladie de la télésurveillance pour plusieurs pathologies chroniques. Dans un communiqué publié le 26 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) a listé un référentiel pour les solutions de télésurveillance pour cinq maladies chroniques.

Après sept ans d’expérimentation dans le cadre du programme ETAPES (Expérimentations de la télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé) entre 2014 et 2021, la généralisation du remboursement de la télésurveillance médicale est prévue pour le 1er juillet 2022. Pour l’instant, la HAS a publié quatre référentiels pour les maladies suivantes :
  • Le diabète
  • L’insuffisance rénale chronique
  • L’insuffisance respiratoire chronique
  • L’insuffisance cardiaque chronique

Un cinquième référentiel concernant les porteurs de prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique sera mis en place début mars 2022. Ainsi, ces cinq maladies chroniques pourront bénéficier de la télésurveillance qui sera prise en charge par la Sécurité sociale. Par ailleurs, la HAS indique que chaque référentiel définit :
  • Les modalités de prescription de la télésurveillance ;
  • Les spécifications techniques minimales requises pour les dispositifs médicaux numériques et accessoires de collecte liés à la maladie ;
  • Les conditions de distribution et d’utilisation ;
  • Les professionnels de santé impliqués dans le processus ainsi que leur qualification
  • L’organisation de la télésurveillance ;
  • Les mesures nécessaires pour assurer la qualité des soins ;
  • Le suivi de l'utilisation de la télésurveillance médicale.


Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/ces-5-maladies-chroniques-donneront-bientot-droit-a-une-telesurveillance-remboursee-par-la-securite-sociale-2129823


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Fév 2022 - 15:25
 
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Sujet: Le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques
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Péricardite : ce qu'il faut savoir

La péricardite est une inflammation du péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. Le plus souvent d’origine virale, elle se traite par anti-inflammatoires. Toutefois, certaines complications peuvent être fatales. Respiration difficile, état grippal et palpitations sont des signes d’alerte. Explications.


Définition

La péricardite est une inflammationdu péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. « Elle se caractérise par un gonflement du péricarde et par un excès de liquide entre le cœur et le péricarde (nous parlons d’épanchement péricardique) », expose le docteur Grégory Schoukroun, cardiologue à la clinique du Mont-Louis à Paris.

Qu'est-ce que le péricarde ? Quel est son rôle ?

Pour rappel, le péricarde a pour rôle de soutenir le cœur et d’en amortir les battements. Il se compose de deux feuillets de tissu fibreux séparés par un espace étroit. Le feuillet interne recouvre le cœur telle une peau. Le feuillet externe est quant à lui, beaucoup plus lâche. Un liquide remplit l’espace entre les deux feuillets servant de lubrifiant entre le cœur et le sac qui l’enveloppe. Ce liquide (dont la quantité varie entre 30 et 50 ml) est sécrété lorsque le cœur se contracte.
En cas de péricardite, ce liquide augmente parfois jusqu’à empêcher les contractions du cœur. Une difficulté respiratoire, des troubles du rythme cardiaque et une gêne voire une douleur thoracique sont des signes d’alerte.

Quels sont les différents types de péricardites ?

  • Lorsque les symptômes disparaissent au bout de trois mois grâce aux traitements, nous parlons de péricardite aiguë.
  • Toutefois, si les symptômes s’étendent sur une plus longue période ou connaissent des complications (comme des œdèmes ou une insuffisance cardiaque), nous parlons de péricardique chronique.
  • Enfin, la péricardite récurrente idiopathique se caractérise par la récidive de la douleur après la rémission d’un premier épisode. Lorsque l’intervalle entre le premier épisode et la récidive est supérieur à six semaines, nous parlons de forme intermittente. La forme persistante correspond au cas d’une récidive rapide (dans un laps de temps inférieur à 6 semaines), après l’arrêt des traitements du premier épisode.

Les traitements consistent à soulager l’inflammation et à évacuer le liquide.

Causes : pourquoi a-t-on une péricardite ?

Origines de la péricardite aiguë

La péricardite aiguë est infectieuse dans la majorité des cas :
  • Dans 85% des cas (source 1), la cause est virale (péricardite virale), liée aux entérovirus (coxsackies A et B), echovirus, adénovirus, cytomégalovirus, parvovirus B19, Epstein-Barr, herpès, VIH, hépatite C, influenza… Dans ce cas, elle est d’évolution favorable.
  • La péricardite est plus rarement due à une bactérie. On parle de péricardite purulente : elle représente 7% des cas. Les germes sont : les staphylocoques, les pneumocoques, les streptocoques, les bacilles Gram négatif et le plus souvent le bacille de Koch (c’est-à-dire la tuberculose)… Ces péricardites sont en nette diminution et touchent essentiellement les sujets immunodéprimés ou porteurs d’une infection sévère (septicémie, affection pleuropulmonaire après chirurgie cardiaque ou thoracique…). Le pronostic est sombre.
  • Il existe aussi des péricardites fongiques, essentiellement dues à Histoplasma, Aspergillus, et Candida chez les patients immunodéprimés.

La péricardite aiguë est auto-immune dans 2% des cas, « comme en cas de lupus érythémateux systémique ou de polyarthrite rhumatoïde. Une myocardite peut alors être associée », précise le praticien. D’autres pathologies sont concernées telles que la sclérodermie, la périartérite noueuse, la dermatomyosite…
La péricardite aiguë  peut aussi être consécutive à un infarctus du myocarde. Pour rappel, l’infarctus du myocarde est une lésion de nécrose d’une portion de tissu du myocarde (partie moyenne de la paroi cœur). Le risque de complications (dont fait partie la péricardite) dépend souvent de la localisation et de l’étendue de la partie du tissu non vascularisé. La péricardite précoce survient généralement entre 3 à 5 jours après l’infarctus, elle est d’évolution favorable. La péricardite tardive se déclare entre 2 et 16 semaines après un infarctus. Elle associe parfois une fièvre, une pleurésie, une arthralgie et un syndrome inflammatoire (nous parlons de Syndrome de Dressler) .
La péricardite aiguë peut être post-chirurgicale : elle peut survenir dans les jours, semaines ou mois qui suivent une chirurgie ou transplantation cardiaque. C’est notamment le cas du syndrome post-péricardotomie qui suit une incision chirurgicale du péricarde afin d’en évacuer le liquide, en cas d’inflammation ;
Elle peut aussi résulter d’une dissection aortique (affection rare et grave caractérisée par l'irruption de sang à l'intérieur de la paroi de l'aorte) ;  
Elle peut encore être :
  • traumatique : en cas de traumatisme thoracique ou cardiaque. Un traumatisme peut être la conséquence d’une intervention médicale comme la pose d’un cathéter, la pose d’un stimulateur cardiaque…
  • médicamenteuse : elle peut être liée au procaïnamide, l’hydralazine, la phénytoïne, l’isoniazide, la pénicilline, le minoxidil, la doxorubicine.  Nous parlons de péricardite postactinique.
  • liée à un rhumatisme inflammatoire aigüe qui est une complication inflammatoire d’une infection des voies aériennes supérieures par le streptocoque B-hémolytique du groupe A ou d’une scarlatine non traitée.
  • liée à une hypothyroïdie (notamment en présence d’un myxœdème) ;
  • liée à l’irradiation thoracique (dans le cadre d’un cancer).


Origines de la péricardite chronique

Elle peut être : 
  • liée à une insuffisance rénale chronique : Il faut distinguer la péricardite urémique survenant chez des insuffisants rénaux sévères non encore dialysés ou dans les premières semaines suivant la mise en route de la dialyse  et la péricardite chez le patient dialysé au long cours (elle témoigne le plus souvent d’un traitement épurateur inadapté).
  • liée à un cancer (ou néoplasiques) : il peut s’agir d’une tumeur primitive du péritoine ou d’un autre cancer (cancer bronchique, cancer du sein, mélanome, leucémie, lymphome, sarcome de Kaposi (souvent diagnostiqué chez les personnes atteintes du sida)…) ;
  • liée à une péricardite aiguë mal prise en charge.

Origine de la péricardite récurrente idiopathique

  • Elle constitue une récidive d’un premier épisode de péricardite aiguë.
  • Des mécanismes auto-immuns sont aussi suspectés notamment en cas de péricardites récidivantes et secondaires à des infections bactériennes.

Quels sont les symptômes d'une péricardite ?

Les symptômes varient en fonction de type de péricardite.

Symptômes de la péricardite aiguë

Les symptômes sont de survenue brutale ressemblant à une infection virale (comme une grippe) :
  • La fièvre modérée est le premier symptôme. À noter que la fièvre est moins fréquente chez le sujet âgé ;
  • Sudation excessive ;
  • Douleurs articulaires et musculaires (myalgies) ;
  • Douleurs thoraciques prolongées et résistantes à la trinitrine (vasodilateur utilisée contre l’angine de poitrine). La douleur est le plus souvent unilatérale (à gauche et irradie dans l’épaule et la mâchoire) ;
  • Difficultés respiratoires (dyspnée) « Elles peuvent être soulagées lorsque le patient change de position et notamment en position assise et penchée en avant », selon le docteur Grégory Shoukroun ;
  • Toux sèche, enrouement ;
  • Parfois un hoquet ;
  • Troubles du rythme cardiaque : tachycardie de repos, palpitations et accélérations cardiaques. Parfois, il peut aussi y avoir des ralentissements soudain du rythme cardiaque qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt cardiaque ;
  • Vertiges, syncopes, perte de connaissance ;
  • Épanchement pleural c’est-à-dire l’accumulation de liquide dans la cavité pleurale (située entre les poumons et la paroi du thorax). Il en résulte souvent des s difficultés respiratoires.



Symptômes de la péricardite chronique

Avec le temps de nouveaux symptômes s’ajoutent à la liste des signes cliniques de la péricardite aiguë. Ils sont la conséquence de la constriction du cœur liée à l’accumulation de liquide dans le péricarde et à l’épaississement de ce dernier.
  • Une fatigue et une altération de l’état général plus prononcées ;
  • Des œdèmes ;
  • L’ascite (accumulation de liquide dans la cavité abdominale. Elle donne une impression de ventre gonflé et dur) ;
  • Une insuffisance cardiaque ( dont les symptômes sont un essoufflement, un abdomen gonflé, une toux grasse, …)

Conseils de prévention

"Il n'existe pas de réel moyen de prévenir la péricardite. Il est recommandé de contacter le service des urgences ou de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs", selon le Dr Grégory Schoukroun, cardiologue. 

Examens

L’examen clinique

L’observation de symptômes cliniques évocateurs et l’interrogatoire peuvent alerter le médecin sur une péricardite éventuelle.

Examens complémentaires

Afin de confirmer le diagnostic, le médecin peut prescrire :
  • Un électrocardiogramme (EGG) ;
  • Un bilan biologique (examens sanguins) :

*marqueurs inflammatoires : NFS, VS, CRP ;
*marqueurs d’une nécrose (qui peut orienter vers une myocardite associée) : troponine I ou T, CPK-MB ;
*ionogramme sanguin (urée, créatinine) ;
*hémoculture en cas de fièvre ;

  • une échocardiographie cardiaque ;
  •  une radiographie thoracique (elle peut révéler un épanchement dans la cavité pleurale associé) ;

Si le diagnostic est confirmé, le patient devra bénéficier d’un suivi cardiologique.
Le cardiologue pourra prescrire d’autres examens complémentaires (scanner thoracique, IRM cardiaque…).
  • Une ponction péricardique est prescrite en cas de tamponnade, de forte suspicion de péricardite néoplasique et en présence d’un épanchement péricardique abondant, symptomatique et résistant aux traitements. 
  • Des analyses à réaliser sur les prélèvements du liquide péricardique notamment en cas de suspicion de péricardite aiguë purulente peuvent être réalisées.

En cas de signes aigus et d’apparition brutale, il est recommandé de consulter un médecin ou de se rendre directement au service des urgences.

Traitements d'une péricardite

La péricardite peut nécessiter une hospitalisation (et du repos) en cas de fièvre élevée, d’une baisse d’immunité (baisse du nombre de globules blancs) ou en cas de contexte post-chirurgical ;
Le traitement de la péricardite et de la douleur thoracique :
  • Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) surtout l’ibuprofène 300-800 mg les 6-8 heures ou aspirine 300-600 mg toutes les 4-6 heures. L’arrêt de ces traitements est progressif au bout d’un mois (de préférence après la réalisation d’une échographie afin de confirmer l’absence d’épanchement de liquide dans le péricarde).  Les corticoïdes ne sont pas indiqués en raison du risque de réplication virale.
  • Une protection gastrique est aussi associée : la colchicine (0,5 mg, deux fois par jour) seule ou en association à l’ibuprofène, calme la douleur et diminue les récidives. Les doses sont divisées par deux (0,5 mg par jour) chez les moins de 70 kg, les plus de 70 ans, et en cas d’insuffisance rénale.

Attention, de nombreuses interactions médicamenteuses potentiellement graves sont à prendre en compte (via le cytochrome P450, macrolides, ciclosporine, vérapamil, statines). Une surveillance biologique stricte est à prévoir dans ces situations.

Quels traitements en cas de complications ?

  • « L’une des complications à craindre est la tamponnade : il s’agit d’une compression brutale du cœur par épanchement péricardique, pouvant provoquer une mort subite. La tamponade constitue une urgence médicochirurgicale avec hospitalisation en soins intensifs de cardiologie. », selon le cardiologue. Plusieurs interventions peuvent être pratiquées : un remplissage par macromolécules, une ponction péricardite guidée par échocardiographie , un drainage péricardique chirurgical. À noter que tout traitement par anticoagulants peut être interrompu.
  • En cas d’infection bactérienne, il est prépondérant de traiter celle-ci par antibiothérapie afin d’éviter tout risque de complication (abcès, septicémie..) ;
  • La myocardite (inflammation du myocarde) doit aussi être évitée. La précocité du traitement permet de ne pas être confronté à une telle complication ;
  • L’insuffisance cardiaque peut être une complication de la péricardite chronique. Elle doit-être traitée séparément ;
  • Les risques de rechutes sont difficiles à éviter (péricardite récidivantes) : un suivi médical est recommandé après un premier épisode afin de pallier ce risque.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/pericardite-875904


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Fév 2022 - 10:36
 
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Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !

[size=40]U[/size]ne mission fait particulièrement palpiter le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille : sauver la vie de milliers de patientes, chaque année. C'est pourquoi elle a créé, avec Thierry Drilhon (administrateur et dirigeant d'entreprises), Agir pour le Cœur des femmes. Des Bus du Cœur sillonneront la France à partir du 8 mars (Journée des droits des femmes), juste après l'intervention de la spécialiste au salon MedInTechs, un événement dont Le Point est partenaire. Une occasion de délivrer aussi des messages de prévention à l'ensemble de la population, de rappeler que 30 % des victimes d'un infarctus du myocarde de moins de 55 ans sont des femmes et d'évaluer l'importance des progrès technologiques en cardiologie. Le plus bel exemple étant le cœur Carmat.

« Les maladies cardiovasculaires tuent chaque jour 200 femmes en France et 25 000 dans le monde, avec des retards de prise en charge, essentiellement dus à une méconnaissance de cette réalité », insiste la cardiologue. « La bonne nouvelle, c'est que dans huit cas sur dix, nous pouvons éviter ces décès ou les retarder avec une bonne hygiène de vie. D'où notre volonté de tout faire pour cela, en menant des actions concrètes, à partir d'un fonds de dotation dédié à la santé cardio-vasculaire des femmes ». Elle souhaite mobiliser autour de trois axes majeurs : alerter, autour de cette urgence sociétale et médicale, anticiper, par une prévention active et offensive, et enfin agir, au travers d'actions et de parcours de santé associant l'ensemble des professionnels de santé et les patients dans un écosystème de bienveillance et de vigilance.

Signaux d'alerte

Globalement, les messages de prévention sont les mêmes pour tous. D'abord, il est indispensable d'entraîner régulièrement son muscle cardiaque, tout au long de la vie, et d'avoir une alimentation saine, qui privilégie les « bonnes » graisses et évite de grossir. Le tabac doit évidemment être banni. Il faut aussi être à l'écoute de son corps, faire mesurer régulièrement sa tension artérielle et consulter au premier signal d'alerte.

Concernant ce dernier point, les femmes ne se sentent pas suffisamment concernées par les maladies cardiovasculaires. Trop souvent, elles méconnaissent et négligent les symptômes, fréquemment atypiques. Conséquence : des retards de diagnostic et donc d'accès aux traitements. La Pr Mounier-Véhier regrette un appel tardif du Samu en cas d'accident aigu (entre 30 minutes et quelques jours après le début des troubles…) « Les femmes en paieront pour certaines le prix fort, victimes d'un arrêt cardiaque non récupéré ou d'un infarctus massif avec insuffisance cardiaque irréversible… » précise-t-elle.

La greffe est le traitement ultime de l'insuffisance cardiaque. Elle permet un retour à la vie normale. Aujourd'hui, 30 % des transplantés sont des femmes. Grâce à l'implantation d'une assistance cardiaque, les patients peuvent mieux attendre l'obtention d'un greffon. La mise au point du cœur artificiel Carmat a montré combien la technologie pouvait venir au secours des malades et même envisager à terme de se passer de greffon. Sa première implantation chez un homme a eu lieu en décembre 2013 à Paris, sa première implantation commerciale en juillet 2021, en Italie, et une première femme a bénéficié de cette technologie en septembre 2021.

Source de l'article Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas ! - Le Point

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 12:04
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !
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Télésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021

D’après les recommandations ESC 2021, la télésurveillance du patient insuffisant cardiaque permettrait de réduire les hospitalisations pour décompensation cardiaque ou événement cardiovasculaire, et, avec un moindre niveau de preuve, de potentiellement réduire la mortalité (grade IIb, B)[1]. Outre ces premiers objectifs, elle permettrait un lien privilégié avec le praticien libéral ou avec l’équipe médicale d’insuffisance cardiaque hospitalière, et par exemple d’avoir des rappels d’éducation thérapeutique via les outils connectés. Les données telles que les symptômes, le poids, la fréquence cardiaque (FC), le pouls, la pression artérielle, sont collectés sur une plateforme sécurisée médicale, et utilisées pour guider le patient directement et/ou via le professionnel de santé[2]. La télémédecine pourrait ainsi améliorer les symptômes du patient, sa qualité de vie, la facilité d’accès aux soins de santé, et potentiellement réduire les hospitalisations pour décompensation cardiaque (coûteuses). La pandémie liée au Covid-19, favorisant les téléconsultations, a permis de mettre en lumière la place de la télésurveillance dans la prise en charge du patient atteint d’insuffisance cardiaque[3], et notamment des patients ayant une cardiopathie amyloïde[4]. Les études affluent depuis une dizaine d’années, mais sont difficiles à interpréter : peu sont randomisées les effectifs sont variables, et les systèmes existants de télésurveillance sont divers (non invasifs, invasifs, rythmologiques, mono/multiparamétriques). Certains systèmes permettant la poursuite de la titration thérapeutique à distance auprès du patient avec des rappels d’éducation thérapeutique, apparaitraient plus efficaces que les systèmes d’anticipation et de gestion des épisodes congestifs seuls[5].  La télésurveillance serait une méthode efficace en termes d’éducation thérapeutique et de réduction d’hospitalisations, mais uniquement si le personnel médical et/ou paramédical est suffisamment organisé pour pouvoir répondre aux alertes des patients[6].

Revue de la littérature

Une méta analyse (Cochrane) a été conduite en 2017 identifiant 39 essais concernant la télésurveillance, montrant que la télésurveillance était associée à une réduction de mortalité toute cause de 20% et de réduction des hospitalisations de 37%[7]. Depuis lors, les études ont été majoritairement neutres notamment pour prouver cette réduction de mortalité[8-12]. En 2020, l’étude française OSICAT menée par le Professeur Galinier[13], randomisée, multicentrique, comparant télésurveillance versus suivi habituel, ne retrouvait pas de différence significative sur le critère composite primaire : réduction des décès toute cause et hospitalisation pour insuffisance cardiaque à 18 mois, même si l’on retrouvait un critère secondaire en faveur d’une réduction de 21% du nombre d’hospitalisations non planifiées pour décompensation cardiaque dans le groupe télésurveillance.

La télésurveillance des matériels implantables en rythmologie (Pacemakers, défibrillateurs, enregistreurs ECG sous-cutanés), permet une détection précoce et en temps réel des dysfonctions de sonde, des arythmies supra-ventriculaires ou ventriculaires soutenues, troubles conductifs, et des données d’impédancemétrie pour la détection de congestion pulmonaire (ces dernières étant d’une efficacité incertaine[14-17]), le tout à distance via un boitier connecté présent au domicile des patients. Elle serait particulièrement intéressante pour les patients porteurs d’une cardiopathie amyloïde, étant donné l’incidence thérapeutique qu’elle peut potentiellement engendrer (anticoagulation d’une FA par exemple)[14].

Enfin, il existe un système de télémonitoring invasif sur le marché, un dispositif implantable sans fil qui se place dans l’artère pulmonaire distale par cathétérisme fémoral, disponible en France depuis 2018 mais non remboursé, qui a démontré une réduction des hospitalisations de 30% après 15 mois dans l’étude CHAMPION[18], chez des patients insuffisants cardiaques symptomatiques, hospitalisés dans l’année précédente. Une étude de plus grande ampleur (GUIDE-HF, n=1000[19]), randomisée en deux groupes, n’a pas permis de réduire significativement le critère primaire composite, nombre d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou de mortalité toute cause, mais dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19, les résultats préspécifiés avant Covid 19 étant en faveur du dispositif essentiellement du fait de la réduction d’hospitalisations d’après les conclusions de l’étude. Il a sa place dans les nouvelles recommandations européennes chez les patients demeurant symptomatiques sous traitement, ayant récemment décompensé (classe IIb, B des recommandations ESC 2021)[1], mais reste d’accès plus restreint de par son caractère invasif.

Mise en place en France : modalités pratiques.
Actuellement, il existe plus de 20 solutions techniques différentes de télésurveillance de l’insuffisance cardiaque. Les industriels agréés sont répertoriés sur le site du ministère de la santé. Le principe est de recueillir des données sur une tablette fournie ou sur une application (poids par une balance connectée, symptômes d’insuffisance cardiaque, FC, parfois pression artérielle, plus rarement la détection du syndrome d’apnée du sommeil, les biomarqueurs sanguins…) à une fréquence déterminée par le prescripteur (une fois par jour à une fois par semaine), et de traduire une donnée anormale en une alerte.

La télésurveillance peut être réalisée :

  • par le cardiologue de ville
  • par le cardiologue hospitalier, accompagné ou non d’une infirmière spécialisée d’éducation thérapeutique
  • par l’équipe hospitalière dans le cadre d’un protocole de coopération insuffisance cardiaque (PCIC) du projet national ETAPES (Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration du Parcours En Santé). Certain(e)s infirmièr(e)s, dans le cadre du PCIC, et après une formation de pratiques avancées (IPA) pourront prescrire la biologie, modifier ou adapter le traitement médical selon un protocole bien défini et en lien avec leur médecin délégant.

Pour être éligible à un programme de télésurveillance, le nouvel arrêté du 23 Mars 2020 stipule que le patient doit avoir une insuffisance cardiaque symptomatique (NYHA II à IV) avec un taux de BNP > 100 pg/ml ou de NT-proBNP > 1000 pg/mL, qu’il ait été ou non récemment hospitalisé.
Il existe parfois selon les prestataires privés, une plateforme de gestion des alertes par un(e) ou des infirmièr(e)s de l’entreprise, qui appellent en première ligne le patient et permettent d’effectuer un tri des alertes en éliminant d’éventuels faux positifs. En cas d’alerte avérée (classée selon son niveau d’urgence), une transmission est effectuée au cardiologue prescripteur (de ville ou hospitalier) ou à l’infirmièr(e) d’éducation thérapeutique.
La télésurveillance est prise en charge intégralement par l’assurance maladie, avec pour forfait rémunérateur 110 euros par semestre pour le médecin prescripteur, 90 euros par semestre pour l’infirmièr(e) et 300 euros/semestre pour le prestataire. 

Il existe par ailleurs des solutions sur des applications sur smartphone de recueil du poids, de la FC, et même de l’ECG recueilli sur smartphone qui permettraient de détecter les patients présentant des signes prédictifs de décompensation cardiaque[20], ou encore des semelles ou T-shirts connectés.

La médecine de demain apparaît donc résolument connectée et personnalisée, avec des aides au diagnostic et au suivi de pathologies chroniques sévères telles que l’amylose cardiaque, mais elle doit encore être étudiée dans les années à venir (notamment spécifiquement pour l’amylose), avec un cadre bien défini pour le médecin prescripteur ou l’infirmièr(e) pour demeurer efficient en termes de rapport temps/bénéfice/coût.

Source de l'articleTélésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021 (cardio-online.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque #télésurveillance
par Heartdrake
le Sam 5 Fév 2022 - 17:27
 
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Sujet: Télésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021
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Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage


L'ischémie myocardique silencieuse est une maladie cardiaque qui correspond à un manque d'oxygénation du muscle cardiaque, résultant d'un problème de l'artère coronaire. Quels sont les symptômes ? Qui doit faire un dépistage régulier ? Les personnes diabétiques ? Quel est le traitement ? Réponses de notre expert.

Définition : qu'est-ce qu'une ischémie myocardique silencieuse ?

L'ischémie silencieuse ou asymptomatique représente l'événement ischémique le plus fréquent de la maladie coronarienne (avant l'angine de poitrine). "L'ischémie myocardique est, sur le plan physiopathologique, un manque d'oxygène des cellules myocardiques lorsqu'une artère du cœur est obstruée. Lorsqu'elle est évoluée, elle entraîne une anomalie de la fonction ventriculaire gauche. En dernier stade, la douleur angineuse apparaît. C'est la cascade ischémique" explique le Pr Alain Furber, Professeur de cardiologie au CHU d'Angers, et président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). L'angine de poitrine se traduit par une douleur thoracique à l'effort. "L'ischémie myocardique silencieuse survient avant l'apparition de la douleur angineuse ou se voit chez des personnes qui ne ressentent pas la douleur angineuse à cause d'une autre anomalie, la plus fréquente étant la neuropathie diabétique" décrit le cardiologue qui précise que l'ischémie myocardique silencieuse est fréquente.

Quels sont les symptômes ?

Comme son nom l'indique, la myocardie ischémique silencieuse est asymptomatique (sans symptôme). Mais si les symptômes sont absents, la maladie, quant à elle, évolue. Elle peut entraîner un infarctus du myocarde (nécrose rapide des cellules cardiaques).

Quelle est sa cause ?

La cause la plus fréquente de l'ischémie myocardique silencieuse est la maladie athéromateuse. 

"Les plaques d'athérome rétrécissent les artères coronaires. Cela peut être associé à une dysfonction endothéliale (cellules de l'endothélium) liée à des facteurs de risque ou à une anomalie de la micro-circulation au niveau cardiaque" indique notre interlocuteur. Et de préciser que ces deux dernières causes peuvent être isolées.


Plaque d'athérome : causes, formation, comment la soigner ?


L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères, est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête. Le Dr Yves El Bèze, cardiologue et directeur de l'Institut Cœur Paris Centre nous éclaire.


Ischémie myocardique et diabète : quel est le lien ?


On rencontre souvent cette pathologie chez les personnes diabétiques, chez qui une des complications de l'évolution de ce diabète, la neuropathie, détruit une partie de certains nerfs, d'où une diminution voire une absence totale de la sensation de douleur dans la zone innervée par ces nerfs, les nerfs cardiaques dans ce cas. "Le risque d'ischémie myocardique silencieuse est très élevée chez les diabétiques compliqués :


  • diabète qui évolue depuis au moins 10 ans,

  • diabète qui présente déjà des complications (atteinte de la fonction rénale, albumine dans les urines, sténose, artérite des membres inférieurs, hypertrophie du ventricule gauche)


Neuropathie diabétique : c'est quoi, symptômes, comment la traiter ?

La neuropathie diabétique est une atteinte du système nerveux. C'est l'une des plus fréquentes complications du diabète. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Eclairage avec le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue, diabétologue au CHU de Rennes.


En quoi consiste le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse ?


Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque.

Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse repose sur des tests d'imagerie à la recherche d'une anomalie de la perfusion du cœur (scintigraphie myocardique, IRM cardiaque) qui détectent le stade précoce d'une ischémie. "Ces examens sont couplés à un test d'effort ou un test pharmacologique. La deuxième approche consiste à faire une échographie de stress pour dépister une anomalie de la cinétique du ventricule gauche. De façon plus récente, une mesure du scorecalcique est réalisée. Cette nouvelle approche va faire partie des recommandations de dépistage. " Ce test permet de quantifier le degré de calcification des artères coronaires" détaille le Pr Furber. Un scanner thoracique sans injection mesure ce score. Lorsque ce score est élevé, il faut réaliser un test fonctionnel : scintigraphie myocardique, IRM cardiaque ou échographie d'effort. "Les recommandations d'experts sont de faire un examen de dépistage tous les 4 ou 5 ans" indique le spécialiste. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque :

► Le premier groupe est constitué par des personnes ayant déjà une maladie coronarienne et ayant été pris en charge pour un pontage, une angioplastie. "Le risque de faire une ischémie myocardique est de 40%. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse est faite 2 ans après la pose d'un stent puis tous les 2 ou 3 ans et 5 ans après un pontage" informe le Pr Furber.
► Le deuxième groupe de personnes à risque regroupe :
  • les personnes diabétiques qui sont à très haut risque d'avoir une ischémie myocardique silencieuse

  • les personnes ayant de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme…)

  • les personnes qui ont une sténose de l'artère carotide

  • les personnes ayant une artérite des membres inférieurs

  • les personnes ayant une insuffisance rénale chronique.


Quelles sont les complications possibles ?

Les dangers de cette affection sont bien entendu liés à son caractère asymptomatique : le malade ne se rend pas compte qu'il est atteint alors qu'une partie de ses cellules myocardiques meurent. "Globalement, le pronostic est le même que celui de l'angine de poitrine" Le risque d'infarctus du myocarde est élevé.

Quel traitement envisager ?

Lorsque l'ischémie myocardique est très étendue, cela nécessite :
  • un traitement de revascularisation (pontage coronarien, angioplastie),

  • un traitement médical (antiagrégant plaquettaire, statines, bêtabloquants)

  • la correction des facteurs de risque (surpoids, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme, sédentarité).


"Chez ces patients, une bonne hygiène de vie (arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière) est essentielle, insiste le médecin. Chez les personnes qui ont déjà une maladie coronarienne et eu un pontage ou une angioplastie, la réadaptation cardiaque diminue le risque d'ischémie silencieuse".


Source de l'articleIschémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 30 Jan 2022 - 9:59
 
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Sujet: Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage
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Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes

Wait and see. Après la xénogreffe d’un cœur de porc transgénique sur un patient américain en situation critique, les adhérents de Midi cardio-greffes Occitanie voient dans cette première mondiale un « grand motif d’espoir ».

« 408 personnes ont bénéficié d’une greffe cardiaque l’année dernière en France, alors que 800 personnes au moins en auraient eu besoin », rappelle Thierry Gesson, le président de Midi cardio-greffes Occitanie. « On manque de greffons, on le sait. Cela fait des années que la courbe des greffes n’augmente plus, voire qu’elle baisse », regrette celui qui est aussi le premier vice-président de l’association nationale des greffés cœur poumon.

Concernant les xénogreffes, il reste malgré tout prudent. « On avait déjà des valves cardiaques de porc. Il faut voir maintenant ce que va donner cette évolution d’une greffe totale à long terme. Quelle va être sa longévité ? Si ça marche et que ça peut devenir une opération de routine, pourquoi pas. C’est une alternative. Mais quel va être le choix de la France par rapport à cette possibilité ? Est-ce que nos chirurgiens seraient d’accord pour faire ce type d’opération en France ? On ne le sait pas encore. Pour ma part, je plaçais énormément d’espoir sur le cœur artificiel de Carmat et on ne sait pas trop où il en est. Donc, on se raccroche à toutes les innovations possibles. » Une bonne recette pour rester optimiste. Ruminer, ce n’est pas bon pour le cœur.


Source de l'articleUn greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes - ladepeche.fr

#coeur #insuffisance #cardiaque #greffe #organes
par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 17:53
 
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Sujet: Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #sport
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 17:53
 
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Sujet: Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !
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Natation et maladies cardio-vasculaires

L’exercice physique et sportif est actuellement reconnu comme bénéfique pour les maladies cardio-vasculaires à la fois sur leurs facteurs de risque et comme thérapeutique non médicamenteuse. La natation offre par ailleurs un intérêt chez des patients qui présentent des contraintes de surcharge pondérale ou des problèmes de l’appareil locomoteur qui rendraient difficile la pratique d’un sport avec impact au sol.
Par le docteur Françoise Maupas-Schwalm, cardiologue et médecin du sport à Toulouse
Les bénéfices de l’activité physique sur la santé sont actuellement bien connus, et la Haute Autorité de santé a édité en 2018 un guide de la « Promotion, consultation et prescription médicale d’activité physique et sportive pour la santé chez les adultes ». Sur les 6 référentiels de prescription de l’activité physique et sportive, 5 concernent les maladies cardiovasculaires et certains de leurs facteurs de risque.

Quels sont les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires qui peuvent être améliorés par la natation ?

Certaines situations ou habitudes de vie, comme la sédentarité, les déséquilibres alimentaires quantitatifs mais aussi qualitatifs, le tabagisme, le stress de la vie quotidienne, qui peuvent être intriquées, conduisent au développement d’anomalies métaboliques et à certaines maladies dont les maladies cardio-vasculaires. Les facteurs du risque cardio-vasculaire sont particulièrement sensibles à l’exercice physique.

La surcharge pondérale ou l’obésité sont favorisées par la sédentarité, mais une fois installées, elles limitent l’exercice physique. Elles peuvent s’associer à des anomalies du métabolisme des sucres (diabète sucré) ou des lipides avec excès de cholestérol ou de triglycérides (dyslipidémies). La pratique de la natation est utile pour perdre du poids, elle fait partie des sports les plus consommateurs d’énergie si elle est pratiquée à haute intensité.
Chez le nageur de loisir régulier, l’intensité modérée de la pratique n’est pas à l’origine d’une consommation énergétique aussi importante mais se combine fréquemment à une perte de poids en raison de l’installation d’un cercle vertueux qui pousse le pratiquant à une alimentation mieux équilibrée. De plus, pratiquer un exercice physique immergé, par le ressenti de l’allégement dans l’eau, est souvent un moyen de moins souffrir des contraintes liées au poids et de s’affranchir d’une image corporelle quelquefois complexante.

De nombreuses études montrent que le diabète de type 2 (diabète sucré lié à une moindre sensibilité à l’insuline) est un important facteur de risque d’atteintes vasculaires et cardiaques. Il réagit très bien à l’exercice physique. La Haute Autorité de santé conseille de prescrire aux patients présentant un diabète de type 2 une activité physique d’endurance régulière associée à du renforcement musculaire, ce qui correspond à la pratique de la natation.
Parmi les anomalies métaboliques délétères sur le plan cardiovasculaire, les dyslipidémies en particuler exposent au risque de conduire à des complications cardio-vasculaires car elles permettent le développement accéléré de l’athérosclérose dans les artères périphériques ou cardiaques.
Toutes les anomalies lipidiques ne peuvent malheureusement pas être significativement améliorées par la pratique sportive seule, telles les dyslipidémies transmises génétiquement. Mais de nombreux travaux montrent depuis plus de vingt ans qu’une pratique sportive régulière d’endurance permet de faire baisser significativement le taux de LDL (lipoprotéines dont le taux est très corrélé aux atteintes d’athérome artérielles), le taux de triglycérides et de faire augmenter le taux de HDL, facteur de protection des maladies cardio-vasculaires.

La pratique d’un exercice physique permet une lutte contre le stress de la vie quotidienne ou professionnelle. Le stress est un important facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, soit en lui-même quand il est ressenti de façon chronique, soit parce qu’il est souvent accompagné de conduites aidant à se détendre (grignotages alimentaires, consommation de sucre, tabagisme…) associées au risque cardio-vasculaire.

La natation permet de s’accorder du temps pour soi. De nombreuses techniques de relaxation utilisent l’immersion en milieu aquatique qui est un environnement sensoriellement isolant. De plus, la pratique natatoire est une activité individuelle mais souvent réalisée en groupe ce qui contribue à se désengager du quotidien.

Enfin, des études montrent que la pratique d’une activité physique aide le pratiquant à diminuer sa consommation tabagique.

Une personne présentant une maladie cardio-vasculaire peut-elle pratiquer la natation ?

En 2015, un amendement de la loi santé stipule que les médecins peuvent prescrire de l’activité physique adaptée pour les patients présentant une maladie de longue durée. Une expertise collective de l’INSERM édite une synthèse et des recommandations sur l’activité physique dans la prévention mais aussi le traitement des maladies chroniques, dont les maladies cardio-vasculaires.

Devant tout problème, un avis médical doit être demandé de manière à déterminer les contre-indications qui pourraient exister pour le niveau de pratique physique envisagé. Le médecin délivrera si nécessaire le CACI (certificat d’absence de contre-indication). Le médecin traitant sollicitera dans certains cas un cardiologue, qui pourra proposer de réaliser un test d’effort avant le début de la pratique sportive.

L’hypertension artérielle peut être améliorée par l’exercice physique. Pendant longtemps, on a pensé que la natation était à déconseiller chez les patients hypertendus, probablement en raison de données d’études montrant que l’exercice physique des membres supérieurs, isolé, induisait au moment de la pratique une montée tensionnelle importante. Désormais, il est bien montré que la natation (posture allongée, immersion, exercice musculaire combiné, sollicitation respiratoire etc.) conduit à une adaptation des flux sanguins très bénéfique pour lutter contre l’HTA, en prévention ou en complément d’une thérapeutique médicamenteuse qu’elle aide à équilibrer.

Les œdèmes des membres inférieurs, qu’ils soient en rapport avec une insuffisance veineuse ou favorisés par certains traitements médicamenteux, peuvent diminuer avec la natation car l’immersion favorise le retour du sang dans les veines.

Les maladies cardiaques dites « ischémiques » (maladie des artères coronaires ou après un infarctus du myocarde) bénéficient actuellement d’une prescription médicale de réadaptation physique dans des centres spécialisés.

Les études montrent en effet que cette prise en charge améliore le pronostic des patients, diminue le nombre de réhospitalisations, améliore la qualité de vie des patients après le retour à domicile. De nombreux centres utilisent des exercices en piscine réalisés sous surveillance médicale (aquagym, marche aquatique en couloir), la pratique de la natation sera, elle, discutée en fonction de chaque cas.

L’insuffisance cardiaque, quelle qu’en soit l’origine (infarctus du myocarde, problème de valves, anomalie du tissu musculaire cardiaque), peut être aussi améliorée par la réadaptation cardiaque. La pratique physique sous surveillance médicale permet d’améliorer les capacités cardio-respiratoires, la force musculaire et la qualité de vie de la personne insuffisante cardiaque.

Toutefois, la pratique de la natation est en général contre-indiquée chez les patients insuffisants cardiaques, car elle peut être très sollicitante sur le plan de la dépense énergétique et de l’augmentation de la fréquence cardiaque.

Source de l'article : [url=https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation et maladies cardio-vasculaires L%E2%80%99exercice physique et sportif,facteurs de risque et comme th%C3%A9rapeutique non m%C3%A9dicamenteuse.]https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation%20et%20maladies%20cardio-vasculaires%20L%E2%80%99exercice%20physique%20et%20sportif,facteurs%20de%20risque%20et%20comme%20th%C3%A9rapeutique%20non%20m%C3%A9dicamenteuse.[/url]

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 16 Jan 2022 - 19:06
 
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Sujet: Natation et maladies cardio-vasculaires
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Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes

Des chercheurs mettent en garde quant au fait que si la prévalence des facteurs qui favorisent le développement de maladies cardiovasculaires est plus élevée chez les hommes que chez les femmes à la quarantaine, les conséquences pour le cerveau sont beaucoup plus importantes pour celles-ci.
Le risque cardiovasculaire, soit la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire, des femmes est un sujet de vigilance. En effet, si elles sont plus protégées que les hommes jusqu’à la ménopause (les hormones les protègent), elles ont ensuite la même probabilité de développer une maladie cardiovasculaire après 60 ans. L’exposition aux facteurs de risque est mise en cause dans cette évolution défavorable : tabagisme en augmentation, activité physique en baisse, consommation d’alcool, augmentation de la prévalence de l’obésité et du diabète de type 2... Or, des différences ont été observées entre hommes et femmes dans le repérage du risque cardio-neurovasculaire, l’accès aux soins, les caractéristiques de la maladie et des traitements.

Une nouvelle étude publiée dans la revue « Neurology » suggère que même si les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des maladies cardiovasculaires, comme les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et des facteurs de risque comme le diabète, l'hypertension artérielle et le tabagisme à l'âge mûr, l'impact négatif de la plupart de ces conditions sur la cognition (pensée et mémoire) serait plus fort pour les femmes. « Nos résultats montrent que les maladies cardiovasculaires et la présence de facteurs de risque à quarantaine étaient associés au déclin cognitif, mais l'association est plus forte pour les femmes que pour les hommes. », explique l'auteur principal de l'étude, le Pr Michelle M. Mielke, de la Mayo Clinic à Rochester (Etats-Unis).

Des associations plus fortes avec le déclin cognitif à la quarantaine chez les femmes


Celui-ci ajoute : « nous avons découvert plus précisément que certaines affections cardiovasculaires, telles que le diabète, les maladies cardiaques et la dyslipidémie (concentration élevée de lipides dans le sang) avaient des associations plus fortes avec le déclin cognitif chez les femmes. » L'étude a porté sur 1 857 personnes sans démence âgées de 50 à 69 ans au début de l'étude, soumises à une évaluation clinique tous les 15 mois pendant trois ans. Les examens comprenaient des tests de mémoire, de langage, de fonction exécutive et de compétences spatiales, dont les résultats combinés ont permis de calculer un « score cognitif. » Dans l'ensemble, 1465 participants (79%) présentaient au moins un problème cardiovasculaire ou facteur de risque.

Les participants hommes étaient plus nombreux à présenter au moins un facteur de risque : 83 % pour les hommes contre 75 % pour les femmes. Mais les chercheurs ont constaté que la plupart des maladies cardiovasculaires étaient plus fortement associées à une fonction cognitive moindre chez les femmes. Par exemple, les maladies cardiaques étaient associées à une baisse deux fois plus importante du score cognitif pour les femmes. En outre, le diabète, les maladies cardiaques et des taux anormalement élevés de graisse dans le sang étaient associés à une baisse du score de langage uniquement chez les femmes. Seule l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur ne pompe plus le sang normalement) était associée à une baisse du score de langage uniquement chez les hommes.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner les différences entre les sexes dans les relations entre les facteurs de risque cardiovasculaire et les biomarqueurs spécifiques de maladies cérébrales. », indique le Pr Michelle M. Mielke. « Cela peut aider à mieux comprendre les mécanismes spécifiques au sexe, par lesquels les conditions cardiovasculaires et facteurs de risque contribuent à la déficience cognitive chez les femmes et les hommes. » Les chercheurs concluent sur le fait que l'étude ne prouve pas directement que les femmes qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire auront un déclin cognitif à la quarantaine, mais montre une association qui reste à démontrer dans d'autres études. La prochaine étape sera de recruter un panel plus large et plus varié de participants.

Source de l'article&at_send_date=20220110&M_BT=17059782434867]Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes d'âge moyen | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 10 Jan 2022 - 18:07
 
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Sujet: Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes
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Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau

Etats-Unis – Le SRAS-CoV-2 peut se propager aux différents organes, notamment au cœur et au cerveau, dans les jours suivant l'infection et y survivre pendant des mois, selon une nouvelle étude des National Institutes of Health.
Le virus peut atteindre presque tous les organes du corps, ce qui pourrait contribuer aux symptômes persistants observés chez les patients atteints de Covid longs , indiquent les auteurs.
Cette étude sur la façon dont le virus se réplique dans les cellules humaines et persiste dans le corps humain est considérée comme l'une des plus détaillée. Elle est en cours de relecture pour publication dans la revue Nature.
« C'est un travail remarquablement important », a déclaré à Bloomberg News le Dr Ziyad Al-Aly, directeur du Centre d'épidémiologie clinique des soins de santé des anciens combattants de St. Louis dans le Missouri.  Le Dr Al-Aly n'a pas participé à cette étude mais s’intéresse aux effets à long terme du Covid-19.

« Depuis longtemps maintenant, nous nous demandons pourquoi le Covid long semble affecter autant d'organes », a-t-il souligné. « Cet article nous éclaire un peu et peut aider à expliquer pourquoi un Covid long peut survenir même chez les personnes qui ont eu une maladie légère ou asymptomatique. »

Dans ce travail, les chercheurs du NIH ont échantillonné et analysé les tissus des autopsies de 44 patients décédés après avoir contracté le Covid au cours de la première année de la pandémie. Ils ont trouvé des particules virales persistantes dans plusieurs parties du corps, y compris le cœur et le cerveau, jusqu'à 230 jours après le début des symptômes. Il pourrait s’agir d’une infection par des particules virales défectueuses comme il a été observé lors d’infections persistantes chez les patients atteints de rougeole.
« Nous ne savons pas encore quel sera le fardeau des maladies chroniques [liées au Covid] dans les années à venir », a déclaré à Bloomberg News Raina MacIntyre, professeur de biosécurité internationale à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud.
« Verrons-nous une insuffisance cardiaque à début précoce chez les survivants ou une démence à début précoce ? Ce sont des questions sans réponse qui appellent à une véritable stratégie de santé publique pour limiter la propagation de ce virus. »
Contrairement à d'autres recherches effectuées à partir d’autopsies sur des patients décédés du Covid-19, l'équipe du NIH a procédé à une technique de collecte de tissus post-mortem plus complète, qui a généralement été réalisée dans la journée suivant le décès du patient.
Les chercheurs ont aussi utilisé diverses méthodes pour préserver les tissus afin de déterminer les concentrations virales. Ils ont pu cultiver in vitro le virus collecté dans plusieurs tissus, notamment le cœur, les poumons, l'intestin grêle et les glandes surrénales.
Le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau.
« Nos résultats montrent que bien que la charge la plus élevée du SRAS-CoV-2 se situe au niveau des voies respiratoires et des poumons, le virus peut disséminer tôt au décours de l'infection et infecter les cellules du corps entier, en particulier le cerveau », indiquent les auteurs de l'étude.


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607978?src=soc_tw_221230_mscpfr_news_id,card_organes&faf=1


#coeur #cerveau #covid #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 13:04
 
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Sujet: Le coronavirus peut se propager et survivre des mois dans le cœur et le cerveau
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 14 Déc 2021 - 9:05
 
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Sujet: Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !
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Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie

Sensibiliser à la cardiomyopathie et à l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche : tels sont les objectifs de Clémence Gualy à travers le défi en mer qu’elle se lance aux côtés de deux nageurs de haut niveau.


Clémence Gualy se lance un défi en mer pour sensibiliser à la cardiomyopathie et l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche.

Clémence Gualy, jeune montpelliéraine de 26 ans, atteinte d’une cardiomyopathie hypertrophique depuis sa naissance, et souffrant d’une insuffisance cardiaque progressive due à la maladie, se lance un défi, aux côtés de la Fédération Française de Cardiologie, Languedoc Roussillon : effectuer un parcours en relais à la nage de 15 km en mer entourée de deux grands nageurs.

La cardiomyopathie, une maladie du muscle cardiaque


« La Cardiomyopathie est une maladie du muscle cardiaque, le plus souvent d’origine génétique, rappelle Clémence Gualy. Elle représente l’une des causes majeures de la mort subite chez les jeunes de moins de quarante ans et, d’insuffisance cardiaque ».
Clémence Gualy a été opérée à cœur ouvert à l’âge de 15 ans, d’une « Myectomie Cardiaque », pour cause de cardiomyopathie hypertrophique devenue obstructive, très symptomatique, et ayant nécessité douze longues heures d’intervention. Elle est équipée d’un défibrillateur implantable, avec la fonction Pacemaker intégrée. Aujourd’hui, Clémence s’est fixé pour objectif « d’affaiblir la maladie dans sa chair, ne pas laisser la maladie plaider jouissance. Résister coûte que coûte, à cette pathologie grave, et de nos jours, encore sans traitement curatif ».
La maladie ne doit pas être l’objet d’une simple constatation mais d’une action énergique, pour tenter de l’éradiquer. C’est pourquoi, à travers le combat qu’elle mène depuis sa plus tendre enfance contre la Cardiomyopathie, elle souhaite défier la maladie à un endroit où celle-ci semble être la plus redoutable : « en pleine mer », afin de lui dire et de lui montrer qu’elle n’a pas peur d’elle et quoi qu’il arrive qu’elle n’aura guère le dernier mot.

Un parcours de 15 km à la nage pour sensibiliser et soutenir la recherche


C’est en compagnie de deux grands nageurs, Ludivine Blanc et Jacques Tuset, qu’elle effectuera un parcours en relais à la nage de 15 km en mer. Clémence avait justement 15 ans quand elle s’est faite opérée à cœur ouvert sous circulation extracorporelle. Cette manifestation aura lieu le samedi 18 juin 2022.
Main dans la main, elle incarnera, avec ces deux nageurs, le trio des trois cœurs à l’effigie du logo de l’association « Ligue Contre la Cardiomyopathie », première association française dédiée aux malades atteints de toutes les formes de Cardiomyopathie.
Départ à 8h au point zéro de la plage de la Grande-Motte jusqu’à la statue de l’espoir à Palavas-les-Flots pour une arrivée prévue aux alentours de 16h. Ni palmes, ni combinaison ne seront nécessaires.
Ce parcours à la nage, associée à une collecte de fonds, aura pour mission de venir en aide à la recherche, afin de financer un projet innovant, dans le but d’améliorer la prise en charge, le diagnostic, mais surtout de combattre toutes formes de cardiomyopathies, via un traitement adéquat, et de poursuivre les efforts pour stopper l’évolution chez les personnes ayant ou évoluant vers une insuffisance cardiaque.


Source de l'articleCardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie (handirect.fr)

#coeur #cardiomyopathie #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 6 Déc 2021 - 12:28
 
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Sujet: Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie
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Insuffisance cardiaque à FEVG > 40 % : quelles sont les options thérapeutiques?

Introduction

Les dernières recommandations ESC 2021 préconisent une classification de l’insuffisance cardiaque (IC) basée sur la FEVG, préservée (IC-FEP), réduite < 40% (IC-FER) ou modérément réduite entre 40 et 50% (IC-FEmR). Il faut aussi noter que l’effet des traitements est différent en fonction du sexe ; Les analyses post-hoc de nombreux essais cliniques, montrent que les traitements conventionnels de l’IC-FER ont un effet bénéfique chez la femme à un niveau de FEVG supérieur à celui des hommes (jusque 55-60% chez les femmes contre 50% chez les hommes). Quelles sont les options possibles en cas d’IC-FEmR et d’IC-FEP?

Que faire en cas d’IC-FEmR ?

Seuls les diurétiques sont de recommandation de classe I. En classe de recommandation IIb on retrouve toutes les drogues de l’IC-FER, se basant sur les résultats d’analyses post hoc de grands essais contrôlés randomisés.

Que faire en cas d’IC-FEP ?

Les diurétiques sont en classe I de recommandation tous comme le dépistage des comorbidités et étiologies potentielles et leurs traitements spécifiques (amylose par exemple). Enfin, l’étude EMPEROR PRESERVED, présentée durant le congrès de l’ESC, ayant inclus des patients IC avec FEVG > 40% est la première étude ayant atteint son critère de jugement principal chez ces patients (figure) et l'empagliflozine devrait donc avoir un niveau élevé de recommandation dans cette indication lors des guidelines à venir.
Tag insuffisance sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) IC_LAM_fig1_reference
Figure : Résultat sur le critère de jugement principal d’EMPEROR-PRESERVED.
 
Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Insuffisance-cardiaque-FEVG-40-quelles-options-therapeutiques


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 15 Nov 2021 - 9:25
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque à FEVG > 40 % : quelles sont les options thérapeutiques?
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Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique

Les recommandations de prise en charge de ­l’insuffisance cardiaque émises en 2016 par la Société européenne de cardiologie1 ont amené à distinguer trois différentes classes d’insuf­fisance cardiaque selon le niveau de fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG).

Les patients avec une FEVG inférieure à 40 % ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection altérée, ceux avec une FEVG comprise entre 40 et 50 % ont une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, et ceux avec une FEVG supérieure à 50 % (donc dans les limites de la normale) ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection préservée.

Cette nouvelle classification a fait couler beaucoup d’encre, notamment en raison de seuils définis de manière un peu arbitraire et qui ne permettent peut-être pas de faire des distinctions très fines entre les classes. Cela est notamment vrai pour la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée), pour lesquels la FEVG est discrètement abaissée mais qui s’apparente très probablement aux patients avec une FEVG plus basse. En clair, on pourrait peut-être simplifier en deux classes : soit la fraction d’éjection est basse (et même plus ou moins basse), soit elle est normale ! Et se pose alors la question du seuil de la normalité, car on peut se demander si 50 %, ce n’est pas déjà en fait un peu bas ?

Plusieurs études de population parlent plutôt de bornes inférieures de la normalité vers 52 ou 54 %, d’autres études de 57 %.2 Et d’ailleurs, que dire aussi des valeurs supranormales (> 70 %) qui distinguent probablement des cardiopathies hyperkinétiques qui sont souvent la première manifestation de certaines cardiomyopathies génétiques comme les cardiomyopathies hypertrophiques ?2 Voici donc comment une simple proposition peut générer beaucoup de débats passionnants au sein de la communauté cardiologique. Mais ces débats ne doivent pas masquer le message le plus important : l’insuffisance cardiaque, autrefois perçue comme une maladie homogène, est devenue un syndrome hétérogène au sein duquel se distinguent plusieurs formes d’insuffisance cardiaque !

Et ceci est justifié à trois niveaux :



  • d’un point de vue épidémiologique, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée, qui était la forme prédominante, tend à devenir moins fréquente, au profit de celle à fraction d’éjection préservée, qui est de plus en plus souvent observée suivant le vieillissement progressif des populations. Aujourd’hui, plusieurs études montrent que l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée représente environ 45 % des formes d’insuffisance cardiaque, celle à fraction d’éjection préservée représente elle aussi 45 % des cas et la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée) les derniers 10 %. La reconnaissance de ces différentes classes, et notamment de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, est donc un message fort, qui dit que la communauté cardiologique s’est essentiellement intéressée à la moitié du problème et qu’elle doit maintenant aussi s’ouvrir aux autres formes d’insuffisance cardiaque ;



  • car d’un point de vue pharmacologique, tous les traitements actuels s’adressent à l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée et, à l’heure actuelle, il n’existe a contrario aucun traitement efficace pour celle à fraction d’éjection préservée ! De nouvelles études (v. page 977) tendent aussi à combler le retard pour les patients avec une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, avec un bénéfice thérapeutique qui s’apparente à celui observé chez les patients avec une FEVG plus basse. Reste donc l’épineux problème de l’insuf­fisance cardiaque à fraction d’éjection préservée : pas de bénéfice démontré des bloqueurs du système rénine-­angiotensine-aldostérone (SRAA) sur la morbi-mortalité, une petite réduction des hospitalisations pour insuf­fisance cardiaque en réponse aux antialdostérones, pas de bénéfice non plus des bêtabloquants, et pas de ­bénéfice significatif de l’association valsartan-sacubitril….


[size=16](la suite de l'article est pour les abonnés)
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Source de l'article : https://www.larevuedupraticien.fr/article/classification-des-insuffisances-cardiaques-et-demarche-etiologique


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique
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Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)


  • Le nombre de victimes d’insuffisance cardiaque (qui fait 200 morts par jour) ne baissera qu’en modifiant nos habitudes hygiéno-diététiques, selon notre partenaire The Conversation.

  • Une activité physique régulière et d’intensité modérée permet, par exemple, de prévenir efficacement les risques d’insuffisance cardiaque.

  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Joffrey Zoll, maître de conférences et praticien hospitalier en physiologie, Anouk Charlot, doctorante en physiologie et François Sauer, interne de cardiologie (tous trois à l’Université de Strasbourg).



Sans hésitation possible, l’insuffisance cardiaque (IC) est une des principales préoccupations en santé publique en France. Cette pathologie est, dans notre pays, à l’origine de plus de 200 morts en moyenne par jour ( chiffres 2016), soit plus que le nombre de personnes décédées du fait de l’ épidémie de Covid-19 (176 morts par jour en moyenne d’après les chiffres du Vidal) mais elle n’est pas une fatalité.

En effet, nous savons mieux comment agir pour diminuer le risque d’apparition ou d’aggravation de ses symptômes. Cet article a un double rôle : d’une part, expliquer ce qu’est l’IC, son origine et ses symptômes. Et d’autre part rappeler que, même si la prise en charge médicamenteuse s’améliore toujours, il n’y aura régression du nombre de patients concernés que par la prise de conscience de la nécessité de changer les habitudes hygiéno-diététiques. Soit être plus actif et adopter de nouvelles habitudes alimentaires.

De quoi parle-t-on vraiment ?


L’insuffisance cardiaque (IC) se définit comme l’incapacité du muscle cardiaque à assurer normalement son rôle de propulsion du sang dans l’organisme. Elle est liée à une anomalie fonctionnelle et/ou structurelle du cœur.

Les symptômes habituellement observés sont une difficulté respiratoire, une augmentation de volume des membres inférieurs et une fatigue, le tout étant lié à une rétention anormale d’eau et de sel et/ou une inadéquation des apports hydriques comparativement aux besoins des autres organes (muscles, cerveau, rein, tube digestif…). Le diagnostic est porté à la suite de la présence de ces symptômes et à la constatation d’anomalies à l’échographie cardiaque.

De nombreux facteurs contribuent à l’installation d’une insuffisance cardiaque © J. Zoll, A. Charlot & F. Sauer (via The Conversation)

On distingue trois grands groupes d’IC selon la « fraction d’éjection », soit le pourcentage de sang que le cœur peut évacuer à chaque battement, mesurée à l’échographie : lorsque le pourcentage est inférieur à 40 %, lorsqu’il se situe entre 40 % et 50 % et lorsqu’il est supérieur à 50 %. Les valeurs normales de fraction d’éjection sont supérieures à 50 %.

Dans les pays développés, les principales causes d’IC sont les pathologies des artères du cœur (appelées coronaires) et l’hypertension artérielle. Toutes deux, ainsi que l’intensité des symptômes lorsque l’IC se déclare, peuvent être prévenues par des mesures hygiéno-diététiques adaptées. Les principaux facteurs de risque sur lesquels il est possible de jouer sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’excès de « mauvais » cholestérol, le diabète, la sédentarité ainsi qu’une surcharge pondérale.

En France, cette maladie est encore porteuse d’une morbidité (nombre de malades ou de cas dans une population et à un moment donné) et d’une mortalité importantes. Sur la base des causes déclarées de décès au CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) à la dernière date disponible (2016), le nombre imputable à l’IC est de 78.033 pour 12 mois. D’après les données de Santé publique France, 2,3 % de la population française serait touchée et ce chiffre monte jusqu’à 10 % au-delà de 70 ans.

Comment prévenir l’insuffisance cardiaque


La stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 et le Plan national de santé publique « Priorité prévention » affirment la priorité de la prévention. Une activité physique régulière et d’intensité modérée (équivalent marche sur terrain plat à 5 km/h ou cyclisme sur terrain plat à 15 km/h) à hauteur de 30 minutes par jour est recommandée par l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) et permet de prévenir efficacement le développement d’une hypertension artérielle, un diabète, une dyslipidémie et une surcharge pondérale.

Concernant l’alimentation, il est recommandé de suivre un régime de type méditerranéen privilégiant :


  • Les acides gras insaturés (huile d’olive, huile de colza et noix notamment),

  • Un apport minimum de cinq fruits et légumes par jour,

  • Des apports réguliers (les jours d’activités), mais pas systématique, en céréales de préférence complètes et biologiques (pain, blé, boulgour, seigle…),

  • Des apports modérés en viande, de préférence blanche (trois fois par semaine) et poisson (au moins une fois par semaine),

  • Des apports limités en sel (moins de 5 grammes par jour),

  • Des apports faibles en sucres ajoutés (soda, jus de fruits, desserts industriels, etc.), avec moins de 25 grammes de sucre ajouté par jour,

  • Une consommation modérée d’alcool, et seulement au cours du repas (un verre par jour, 5 jours sur 7).



Une étude récente du New England Journal of Medicine objective une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 30 % chez des sujets en bonne santé ayant suivi un régime méditerranéen.

Tous ces éléments sont repris sur le site de l’OMS. Par ailleurs, le 13ᵉ programme général de travail de l’OMS (2019-2023) a pour mesures prioritaires la réduction des apports en sel/sodium et l’élimination des acides gras trans saturés industriels.

L’intérêt d’une vigilance médicale simple


Un suivi médical régulier et personnalisé est recommandé afin d’évaluer l’état de santé générale et de dépister les facteurs de risques cardiovasculaires, qui sont le plus souvent silencieux à la phase initiale. Une visite chez un cardiologue est recommandée à partir de l’âge de 40 ans, notamment en cas de reprise d’une activité sportive.

Une pression artérielle inférieure à 140 mmHg (pression artérielle systolique) sur 90 mmHg (pression artérielle diastolique) est préférable, afin de limiter les contraintes opposées au cœur pour l’expulsion du sang dans l’organisme. Une prise régulière de la pression artérielle au bras et au repos permet le dépistage précoce de cette pathologie. De même, une surveillance du taux de sucre dans le sang (glycémie) peut s’avérer nécessaire, l’ hyperglycémie chronique pouvant être à l’origine d’un déséquilibre énergétique du cœur.

L’arrêt du tabagisme est une des actions les plus efficaces dans la prévention cardiovasculaire comme des pathologies pulmonaires.
Un contrôle du cholestérol est également plébiscité, en distinguant taux de « mauvais » cholestérol (LDL-c) et de « bon » cholestérol (HDL-c). Le premier, capable de s’infiltrer dans les parois des artères, peut y générer la création de plaques de lipides et une inflammation en surface. Ce processus, nommé athérosclérose, entraîne un rétrécissement de la lumière des artères qui peut être à l’origine d’un infarctus du myocarde (le cœur ne reçoit plus assez de sang).

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Au fur et à mesure que l’athérome s’agrandit, la paroi artérielle se rompt et libère des caillots sanguins qui conduisent au rétrécissement de l’artère :copyright: Manu5 / Wikimedia CC BY-SA 4.0

L’ensemble des mesures citées ci-dessus est recommandé pour la baisse du LDL-cholestérol. Il n’y a, à ce jour, pas de traitement médicamenteux permettant de prévenir efficacement la formation d’athérosclérose.

Pour l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie ou le taux de LDL-c, si trois mois de mesures hygiéno-diététiques bien suivis (activité physique et alimentation) ne permettent pas un retour à la normale des valeurs biologiques, un traitement pharmacologique pourra être envisagé. Avec bien sûr le maintient des mesures hygiéno-diététiques.

Quels sont les traitements possibles ?


Le traitement de l’IC repose sur le respect de mesures hygiéno-diététiques et la mise en place d’un traitement médicamenteux. Le large arsenal thérapeutique permet de limiter les symptômes au quotidien et de réduire la mortalité.

Ces traitements ont pour fonctions de soulager les contraintes imposées au cœur (fréquence cardiaque élevée, pression artérielle importante, évacuation de l’excès d’eau et de sel dans l’organisme) et, dans certains cas, de traiter le facteur déclenchant. On y compte :


  • Les bêtabloquants (pour réguler le rythme cardiaque),
  • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (angiotensine II), associés ou non à un inhibiteur de la néprilysine (contre l’hypertension),
  • Les antagonistes des minéralocorticoïdes et autres diurétiques (en cas d’excès d’eau et de sel),
  • Et un dernier venu très prometteur : les glifozines (antidiabétiques oraux).


Ils peuvent être prescrits lorsque la fraction d’éjection du sang hors du cœur est inférieure à 40 %, pas systématiquement dans le cas contraire.
Dans des cas d’IC sévère et/ou évoluée, des médicaments pour suppléer la fonction contractile peuvent être envisagés, voire la mise en place d’une assistance mécanique cardiaque temporaire ou définitive, ainsi qu’une greffe cardiaque.

Un nouveau médicament dans l’arsenal : les glifozines


La Société européenne de cardiologie (ESC) a mis en avant ces antidiabétiques oraux en août 2021. En effet, deux études, DAPA-HF et EMPEROR-REDUCED, réalisées sur 8.474 patients, ont comparé l’efficacité des glifozines en sus d’un traitement classique : elles ont constaté une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 14 % comparativement au traitement classique. Il est également noté une baisse de 25 % du critère combiné de première hospitalisation.

Les molécules utilisées sont notamment la dapaglifozine et l’empaglifozine, des inhibiteurs du transporteur de glucose (SGLT2) dans les reins. Le rôle de ce transporteur est de réabsorber 90 % du glucose extrait par ces derniers. Raison de son indication dans le diabète (pour augmenter l’évacuation de glucose par les urines, et donc baisser la glycémie).
Ces molécules sont la première classe d’antidiabétiques oraux capables d’améliorer le contrôle glycémique tout en favorisant une perte de poids. Des études ont récemment démontré un bénéfice net sur les morbidité et mortalité en cas d’IC, même en l’absence de diabète préexistant. Même si les raisons n’en sont pas encore clairement établies, il semble que leur amélioration de la « force » du cœur joue un rôle important. Il se pourrait qu’un meilleur maintien de la glycémie et une perte de poids participent également à ces effets bénéfiques.

Un enjeu de santé publique majeur


L’IC, et plus largement les maladies cardiovasculaires, reste un problème de santé publique majeur. Plusieurs plans qui incluent des recommandations hygiéno-diététiques (sport et alimentation) ont été mis en place par les pouvoirs publics afin d’améliorer la prévention. Malheureusement, elles restent insuffisamment appliquées… La faute notamment à notre mode de vie et à des habitudes difficiles à modifier.


Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3167575-20211110-insuffisance-cardiaque-comment-prevenir-comment-traiter-grace-nouvelles-molecules

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 9:45
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)
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Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur

Le tabagisme est associé à un épaississement des parois du cœur et à une réduction de la capacité de pompage du cœur, 2 facteurs majeurs de risque d'insuffisance cardiaque. Cette étude américaine, en décryptant le processus qui mène de l’exposition au tabac à la maladie cardiaque, illustre clairement pour les fumeurs, les effets du tabac sur le myocarde. Des conclusions à paraître dans la revue Circulation de l’American Heart Association qui encouragent aussi à l’arrêt du tabac en constatant, par imagerie, que ces effets néfastes sont aussi réversibles.

De précédentes études ont déjà documenté le lien entre tabagisme, crises cardiaques et l'insuffisance cardiaque, même chez les personnes exemptes de maladie cardiovasculaire. Cependant, aucune de ces recherches n'a identifié un mécanisme clair par lequel le tabac accroît le risque d'insuffisance cardiaque.

Les chercheurs de l'hôpital Brigham and Women à Boston ont mené cette étude chez 4.580 participants à la cohorte Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) âgés en moyenne de 76 ans et exempts de signes évidents de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont l'âge, l'ethnie, l'indice de masse corporelle (IMC), la pression artérielle, le diabète et la consommation d'alcool. L'analyse constate, chez les participants fumeurs vs les non-fumeurs et les anciens fumeurs :


· une épaisseur plus importante des parois du cœur,
· une fonction de pompage réduite,
· l'association de taux plus élevés d'exposition cumulée à la cigarette avec des lésions cardiaques plus marquées.

Ces données suggèrent que le tabagisme peut indépendamment conduire à un épaississement du cœur et à la diminution de la fonction cardiaque, ce qui peut conduire à un risque élevé d'insuffisance cardiaque, même chez les patients non prédisposés. Enfin, « la bonne nouvelle est que les anciens fumeurs peuvent, en arrêtant, récupérer leur structure et leur fonction cardiaques », conclut l'auteur principal, le Dr Scott Solomon, professeur de médecine à la Harvard Medical School.

Smoking may lead to heart failure by thickening the heart wall


Plus de 200 études sur le tabagisme


Lire aussi : RISQUE CARDIAQUE: Du miel contre les radicaux libres du tabagisme -

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/tabac-et-insuffisance-cardiaque-comment-fumer-epaissit-la-paroi-du-coeur


#coeur #tabac #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 4 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur
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