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36 résultats trouvés pour infarctus

Risques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs

Actifed, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil... L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte une nouvelle fois sur les risques des médicaments vasoconstricteurs utilisés contre le rhume. A priori anodins – même si aucun médicament ne l’est – ils exposeraient à des risques cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC...).

En 2015, les vasoconstricteurs étaient dans le collimateur de l’Académie nationale de médecine pour leurs potentiels effets cardiovasculaires. En 2019, l’ANSM prenait le relai et alertait à son tour sur des effets indésirables liés à la prise de certains de ces médicaments.

Un risque faible mais réel

Quatre ans plus tard l’agence renouvelle ses avertissements. « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine) destinés à soulager les symptômes du rhume », alerte-t-elle. « Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement. »
Les produits concernés sont :

  • Actifed Rhume
  • Actifed Rhume jour et nuit
  • Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine
  • Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine
  • Humex Rhume
  • Nurofen Rhume
  • Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine
  • Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine

De leur côté, le Collège de la médecine générale, le Conseil national professionnel d’ORL, ainsi que l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats de pharmaciens d’officine « s’associent à cette recommandation de ne pas utiliser les formes orales des médicaments vasoconstricteurs pour soulager les symptômes du rhume, une rhinopharyngite bénigne d’origine virale. »
Les professionnels de santé rappellent qu’un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours. Ils recommandent des gestes simples pour aider à soulager les symptômes parmi lesquels un lavage régulier avec du sérum physiologique, des sprays d’eau de mer, une hydratation suffisante, dormir la tête surélevée…

La question est maintenant de savoir pourquoi ces médicaments conservent leur autorisation de mise sur le marché si le bénéfice apporté n’est que minime au regard des risques.

A noter : rappelons qu’un vasoconstricteur est un médicament dont l’action vise à désencombrer le nez. En France, ils sont disponibles sous forme de comprimé ou de spray nasal, soumis à prescription obligatoire. Le risque d’effets indésirables est aggravé en cas d’utilisation simultanée d’un vasoconstricteur oral et nasal.

Source de l'articleRisques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #infarctus
par Heartdrake
le Mar 24 Oct 2023 - 9:07
 
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Sujet: Risques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs
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Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic

Selon une étude, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque
En France, plus de 1,5 million de personnes sont atteintes d’insuffisance cardiaque. Selon une étude présentée lors d’un congrès scientifique de la Société européenne de cardiologie (ESC), les personnes avec des jambes fortes sont moins susceptibles de développer une insuffisance cardiaque après une crise cardiaque.


Cette étude a été menée auprès de 932 patients hospitalisés entre 2007 et 2020 avec un infarctus aigu du myocarde. La force maximale du quadriceps a été mesurée comme indicateur de la force des jambes. Grâce aux résultats, tous les patients ont été classés avec une force « élevée » ou « faible » selon que leur valeur était supérieure ou inférieure à la médiane pour leur sexe. Pour les femmes, la valeur médiane était de 33 % du poids corporel et de 52 % du poids corporel pour les hommes. Dans le détail, 451 patients avaient une faible force du quadriceps et 481 avaient une force élevée. « Au cours d’un suivi moyen de 4,5 ans, 67 patients (7,2 %) ont développé une insuffisance cardiaque. L’incidence de l’insuffisance cardiaque était de 10,2 pour 1 000 années-personnes chez les patients ayant une force quadriceps élevée et de 22,9 pour 1 000 années-personnes chez ceux dont la force était faible », souligne l’étude.

Une surveillance plus intense

Par rapport à une faible force du quadriceps, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque. Les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 5 % du poids corporel de la force du quadriceps était associée à une probabilité d’insuffisance cardiaque de 11 % inférieure. « La force des quadriceps est facile et simple à mesurer avec précision dans la pratique clinique. Notre étude indique que la force du quadriceps pourrait aider à identifier les patients à risque plus élevé de développer une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde qui pourraient alors bénéficier d’une surveillance plus intense. Les résultats doivent être reproduits dans d’autres études, mais ils suggèrent que l’entraînement en force impliquant les muscles quadriceps devrait être recommandé pour les patients qui ont subi une crise cardiaque afin de prévenir l’insuffisance cardiaque », rapporte l’auteur de l’étude, Kensuke Ueno, physiothérapeute à la Kitasato University Graduate School of Medical Sciences (Japon).

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-des-jambes-fortes-ameliorent-le-pronostic-1023283?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230523&M_BT=17059782434867

#coeur #maladies #vasculaires #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 25 Mai 2023 - 12:03
 
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Sujet: Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic
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Bornes de recharge pour voitures électriques : y-a-t-il un risque pour les porteurs de dispositifs cardiaques ?

Berlin, Allemagne – D’après une nouvelle étude du Centre allemand du Cœur de Munich (Deutsches Herzzentrum), les porteurs d'un stimulateur cardiaque ou d'un défibrillateur automatique implantable (DAI) peuvent recharger leur voiture électrique à une borne de recharge rapide (BRR) sur l'autoroute sans risque de perturber leur dispositif. Ce résultat est important car « les nouvelles stations de recharge à haute puissance pour les voitures électriques peuvent générer de forts champs électromagnétiques et provoquer des interférences électromagnétiques sur les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, ce qui pourrait entraîner des dysfonctionnements », explique le Dr Carsten Lennerz, auteur principal de l'étude publiée dans la revue EP Europace [1].

Voitures électriques et dispositifs cardiaques : une préoccupation ancienne


Ce n'est pas la première fois que la sécurité des voitures électriques et de l’infrastructure liée à leur recharge est étudiée chez les porteurs d'implants cardiaques électriques (cardiac implantable electronic devices, CIED) tels que les stimulateurs, les DAI et les systèmes de resynchronisation cardiaque (CRT).

Comme l’explique Daniel Steven, porte-parole du groupe de travail "Electrophysiologie et rythmologie" de la Société allemande de cardiologie (DGK), « les groupements d'intérêts de l'industrie automobile et des forums internet les plus divers se préoccupent depuis des années de savoir si le champ électromagnétique émis par les batteries de voiture peut interférer avec le bon fonctionnement des CIED. »

Les experts ont, en effet, craint que les stimulateurs cardiaques ne tombent en panne ou que les DAI ne détectent à tort des arythmies, délivrant alors des décharges électriques douloureuses. À l'origine, la question était de savoir si des interférences pouvaient déjà se produire entre le champ électromagnétique généré par les batteries à haute tension et les CIED lors de l'utilisation d'une voiture électrique. « À partir d'une intensité de champ magnétique de 300 µT, on peut effectivement supposer que des interférences peuvent se produire avec les systèmes implantés », justifie Daniel Steven, qui dirige le département d'électrophysiologie au Centre cardiaque de l'université de Cologne.

La conduite et la recharge à domicile se sont avérées sûres


Néanmoins, les premières études qui ont été menées sur le sujet, se sont avérées rassurantes : même lorsque les batteries délivrent une puissance élevée au cours de la conduite, aucune interférence avec les stimulateurs cardiaques n’a été observée. Les intensités de champ se situaient entre 30 et 50 µT et ne présentaient donc aucun risque pour les patients. « Les batteries haute tension sont bien isolées, ne serait-ce que pour éviter les interférences avec les systèmes électriques de la voiture. Les constructeurs automobiles ont donc un intérêt intrinsèque à réduire l'intensité du champ dans la voiture », explique Daniel Steven.

D'autres recherches ont porté sur la recharge des voitures électriques à domicile. Les stations de recharge domestiques fonctionnent avec du courant alternatif, ont une puissance de 11 kW et sont moins bien protégées que les BRR. « Mais, là encore, on a constaté que ni le contact avec le câble ni celui avec la station de recharge ne dépassaient une intensité de champ de 150-180 µT. »



Les chargeurs rapides sont également sûrs

L’étude présentée ici s’est intéressée aux bornes à haute puissance, qui doivent recharger le plus rapidement possible les voitures électriques sur l'autoroute. Ces BRR ont une puissance de recharge allant jusqu'à 350 kW et fonctionnent avec du courant continu, ce qui leur permet de fournir rapidement plus d'énergie.

Carsten Lennerz et son équipe ont recruté 130 patients portant un stimulateur cardiaque, un DAI ou un système CRT. Ils étaient âgés en moyenne de 59 ans, et près de 80% étaient des hommes. Les voitures électriques utilisées étaient une Tesla Modèle 3, une Audi E-tron 55 Quattro, une VW ID.3 et une Porsche Taycan Turbo. Comme ces voitures ne sont pas encore en mesure d'absorber la charge maximale de 350 kW, des processus de charge ont en outre été effectués avec une voiture test de Ionity conçue à cet effet.

Afin d'exclure tout risque potentiel, les dispositifs implantables des participants à l'étude ont été programmés de manière à détecter les interférences électromagnétiques de manière optimale. En outre, les participants ont placé les câbles de charge sur leur épaule de manière à ce qu'ils se trouvent directement au-dessus du stimulateur cardiaque ou du DAI.

Aucune interférence malgré le scénario du pire


« Cette étude a été conçue comme un scénario du pire, en maximisant le risque d'interférences électromagnétiques. Malgré cela, nous n'avons pas constaté d'interférence cliniquement significative ni de dysfonctionnement des appareils pendant l'utilisation des BRR », rapporte Carsten Lennerz.

Au total, les participants à l'étude ont effectué 561 processus de charge, au cours desquels il n'y a eu ni défaillance des stimulateurs cardiaques, ni détection erronée d'arythmies. D’après les auteurs, aucune modification de la programmation ni aucun dommage sur les appareils eux-mêmes n'ont été observés à la suite des processus de charge.

« En raison des grandes quantités d'énergie délivrées par les BRR, les câbles eux-mêmes doivent être fortement isolés et en partie refroidis. Et cette densité d'isolation autour des câbles fait que le champ électromagnétique est très fortement confiné », explique Daniel Steven. En fait, les intensités de champ les plus élevées qu’ont mesurés les chercheurs munichois étaient de 80-90 µT – et ce, au niveau de la station de recharge, à hauteur de la tête de l'utilisateur, donc loin du câble et de la voiture elle-même.

Garder ses distances ne peut nuire


« Il semble que ni l'utilisation d'une voiture électrique, ni les processus de recharge avec un chargeur à courant alternatif au domicile ou par un chargeur à haute puissance ne génèrent des interférences pouvant être dangereuses pour les porteurs de stimulateur cardiaque », explique Daniel Steven.


Et Carsten Lennerz de conclure : « Les patients porteurs d’un CIED peuvent être rassurés. Le risque de dysfonctionnement des stimulateurs cardiaques et des DAI est extrêmement faible. Au moment de la recharge, il n’y a pas de danger à s’asseoir dans la voiture ou à rester debout à côté du câble ou de la station de recharge. Nous recommandons cependant de ne pas placer le câble de charge directement sur le dispositif cardiaques et de garder une certaine distance avec les éléments de charge. »

Les patients porteurs d’un CIED peuvent être rassurés. Le risque de dysfonctionnement des stimulateurs cardiaques et des DAI est extrêmement faible.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3610081?ecd=WNL_mdplsfeat_230522_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5450807&faf=1#vp_2

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Lun 22 Mai 2023 - 14:36
 
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Sujet: Bornes de recharge pour voitures électriques : y-a-t-il un risque pour les porteurs de dispositifs cardiaques ?
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Victime d’un double arrêt cardiaque, les confidences de Jean-Pierre Foucault

L’animateur de 75 ans a ressenti une "forte oppression thoracique", il a vécu un double arrêt cardiaque le mois dernier.

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Doctissimo, Jean-Pierre Foucault est revenu sur le double arrêt cardiaque dont il a été victime le mois dernier devant sa maison de Carry-Le-Rouet, près de Marseille. Dès son arrivée à l’aéroport de Marignane, il a commencé à ressentir une forte oppression thoracique. "J’ai demandé à mon épouse un peu d’eau, mais la douleur n’est pas passée. J’ai tout de même pris la voiture en direction de la maison, située à une vingtaine de minutes de l’aéroport. Une fois sur place, je n’ai pas pu gravir les quelques marches qui me séparaient de la porte d’entrée. Je me suis allongé par terre, dans le jardin, et nous avons appelé les secours. Ils m’ont alors indiqué de ne plus bouger".

Trois semaines de convalescence

Alerté par cette forte douleur cardiaque, le présentateur star de TF1 a immédiatement compris qu’il se passait quelque chose de grave : "L’autre détail qui m’a alerté, c’est que je n’arrivais plus à mettre mes chaussures avant de prendre l’avion : mes pieds étaient gonflés". Comme il explique à Doctissimo, il a ensuite été transféré vers un hôpital à proximité de son domicile et a été rapidement en chirurgie : Une fois sur place, je n’ai aperçu que des plafonds puis j’ai ressenti une sorte de fraîcheur. C’était la climatisation et j’étais arrivé en salle d’opération. Elle était déjà prête, c’était formidable ! Les chirurgiens m’ont ensuite débouché un stent, puis j’ai été admis au service de soins intensifs. Je suis ensuite monté d’un étage et je me suis reposé durant 5-6 jours".

Lors de cet entretien, Jean-Pierre Foucault a révélé avoir été victime de deux arrêts cardiaques : l’un dans son jardin et l’autres aux urgences. Après trois semaines de convalescence, il continue de se reposer et livre son secret pour être en forme : « Je travaille une minute et demi par jour ».

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/victime-dun-arret-cardiaque-les-confidences-de-jean-pierre-foucault-1023040?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230511&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus
par Heartdrake
le Mer 17 Mai 2023 - 13:16
 
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Sujet: Victime d’un double arrêt cardiaque, les confidences de Jean-Pierre Foucault
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Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?

Les anticoagulants sont des médicaments destinés à empêcher la formation de caillots sanguins. Il existe plusieurs familles d’anticoagulants. Certains (les héparines et leurs dérivés) sont délivrés par voie injectable. Parmi les anticoagulants par voie orale, on distingue les antagonistes de la vitamine K ou antivitamines K (AVK) et les anticoagulants oraux directs ou nouveaux anticoagulants oraux (NACO), les anticoagulants les plus récents.

Ces médicaments sont prescrits pour prévenir la thrombose dans différentes circonstances : après une crise cardiaque ou à un AVC afin d’éviter une récidive, en cas de phlébite, à la suite d’une intervention chirurgicale, chez les patients avec une valvule cardiaque artificielle, ceux atteints de fibrillation auriculaire ou d’une cardiomyopathie. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres indications sont possibles. La posologie et la durée du traitement varient évidemment en fonction de l’indication.

Anticoagulants et alimentation : quels sont les aliments à risque ?

Certains aliments riches en vitamine K sont de nature à modifier l’activité des AVK et à faire varier l’INR (International Normalized Ratio) qui est un indicateur de la coagulation sanguine. Selon les recommandations de l’ANSM, la consommation de ces aliments n’est pas interdite mais ils doivent être répartis régulièrement dans l’alimentation et consommés sans excès.

Les aliments les plus riches en vitamine K (3 g/100g) sont le chou, la choucroute, le chou-fleur, les épinards, les brocolis et le persil. Les personnes prenant un antagoniste de la vitamine K doivent donc éviter d’en consommer en grande quantité ou plusieurs jours de suite, et seulement ponctuellement.

D’autres aliments sont également riches en vitamine K : tomates, carottes, salade, foie de veau ou de porc, huile de tournesol, mûres, fraises, pêches, haricots verts ou blancs, asperges, champignons.
A savoir : Un jeûne prolongé ou un abus d’alcool peuvent non pas réduire l’action du médicament mais au contraire majorer son action. Il existe donc une hausse du risque hémorragique.

Un régime alimentaire équilibré, mais aucune interdiction

Comme nous l’avons vu, aucun aliment n’est strictement déconseillé lorsqu’on prend un traitement anticoagulant. L’objectif est d’adopter une alimentation variée et équilibrée, qui en parallèle du traitement, est aussi un très bon moyen de prévenir la récidive de certaines pathologies. Ainsi on recommande de consommer chaque jour des fruits et des légumes mais aussi des viandes maigres, du poisson gras, des matières grasses végétales de bonne qualité et en quantité raisonnable (huile de colza, huile de noix, huile d’olive, margarine végétale etc.), des œufs, des légumineuses, des légumes secs. On limitera en revanche la charcuterie, les plats préparés, les aliments trop sucrés et trop gras, les boissons sucrées et l’alcool.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/anticoagulants-quels-sont-les-aliments-a-eviter-quand-on-est-sous-traitement-2154443


#coeur #AVC #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mer 3 Mai 2023 - 12:43
 
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Sujet: Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?
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Pourquoi les infarctus sont-ils plus fréquents le matin ?

Le matin semble une période plus risquée pour notre cœur. De nombreux travaux ont en effet déjà montré que le risque d’infarctus du myocarde y était plus élevé qu’à un autre moment de la journée. Mais pourquoi ? Faisons le point avec le Pr Alain Furber, président de la Fédération française de cardiologie.

Les infarctus du myocarde, plus communément appelés « crises cardiaques », sont devenus de plus en plus fréquents et peuvent frapper n’importe qui. Cependant, il semble que dans la majorité des cas, ces accidents surviennent aux premières heures de la journée. Et ce n’est pas un hasard : vous le savez sans doute, toutes les fonctions de notre corps évoluent au cours de la journée, selon un cycle de 24 heures. C’est le fameux rythme circadien, autrement appelé « horloge biologique ».

Un pic entre 9 heures et 11 heures 


Pour le Pr Alain Furber, « l’incidence de l’infarctus du myocarde est aussi influencée par le rythme circadien avec un pic de fréquence entre 9 heures et 11 heures du matin selon les études. Durant cette période correspondant à une phase d’activité, il existe une stimulation du système nerveux sympathique (le système adrénergique) ainsi qu’une augmentation de la sécrétion de certaines hormones comme le cortisol (l’hormone du stress) aboutissant à une augmentation de la fréquence cardiaque et des variations de tension. Ces variations physiologiques augmentent le risque de rupture des plaques d’athérome et donc la survenue d’un infarctus du myocarde, d’autant plus que ces mécanismes entraînent également une augmentation de l’agrégation des plaquettes. »

Plus grave entre 23h et 1h du matin


Pour le spécialiste, « la gravité de l’infarctus du myocarde subit également des variations circadiennes, avec une augmentation de la taille de l’infarctus et de la mortalité aux alentours de minuit. » Selon lui, « cela n’est pas dû au délai entre la survenue de la douleur thoracique et la désobstruction de l’artère coronaire ni à la qualité de la prise en charge. En fait, des études expérimentales ont mise en évidence un lien entre la taille de l’infarctus et certains gènes impliqués dans le fonctionnement de l’horloge biologique cardiaque. » En clair, celles et ceux dont les symptômes surviennent autour de 23h pourraient présenter des lésions plus importantes que si l’incident survenait à un autre moment de la journée.

Rappelons que l’infarctus du myocarde est une urgence vitale. Les symptômes courants sont des douleurs caractéristiques :

  • Elles agissent « comme un étau » au niveau de la poitrine ;
  • Elles persistent et peuvent s’étendre à la mâchoire ou au bras gauche ;
  • Elles peuvent enfin s’accompagner de pâleur, de sueurs, d’essoufflement, de nausées.
  • Pour les femmes, les symptômes varient avec notamment une fatigabilité à l’effort, des palpitations cardiaques, une toux, des brûlures thoraciques, des troubles digestifs, une douleur dans le dos, une douleur au thorax irradiant dans le bras ou l’épaule, une sensation d’épuisement.

Comme le rappelle l’Assurance-maladie sur son site Internet : « ces symptômes durent souvent plus de cinq minutes et ne disparaissent pas avec du repos. Ne laissez pas l’infarctus du myocarde évoluer : appelez le 15 ! ». On ne le répètera jamais assez : une prise en charge la plus précoce possible conditionne l’étendue de l’infarctus et limite grandement le risque de complications cardiovasculaires.

Source de l'article : https://destinationsante.com/pourquoi-les-infarctus-sont-ils-plus-frequents-le-matin.html


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 27 Mar 2023 - 9:11
 
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Mulhouse : Une start-up va révolutionner la médecine cardiaque pour sauver les cœurs brisés

Est-ce la fin des greffes et traitements médicamenteux lourds et à vie pour réparer les cœurs brisés après un infarctus du myocarde sévère ? L’avenir est à la régénération cellulaire, en clair, devenir son propre médicament à partir de ses propres cellules, assure la start-up mulhousienne Cellprothera. D’ailleurs elle y travaille déjà depuis plus d’une dizaine d’années et ses recherches avancent à grand pas. La start-up de biotechnologie médicale réalise en ce moment même des essais cliniques en France, au Royaume-Uni, sur des patients qui ont déjà fait un infarctus du myocarde lourd.

Avec des résultats très encourageants qui laissent espérer la première thérapie sur le marché dans les deux années à venir. Peut-être même dans un an si elle bénéficie de procédures réglementaires accélérées, mises en place pour les thérapies très innovantes et qui répondent à un besoin où il n’existe pas encore de thérapie.

Si l’on parle depuis longtemps de la régénération cellulaire, si elle a déjà trouvé des applications, il n’y a en revanche « pas beaucoup de thérapie disponible sur le marché, explique Matthieu de Kalbermatten, président de CellProthera. On en a beaucoup entendu parler depuis trente ans, mais, de là à avoir un médicament qui soit autorisé et qui fonctionne, il y a encore un pas à faire. Car, même si la thérapie régénératrice a beaucoup de possibilités, de cellules souches, toutes ne fonctionnent pas pour les mêmes pathologies », précise-t-il.

Une thérapie à utiliser rapidement après l’infarctus

Pour l’heure, la science arrive en effet à faire des greffes de peau, refaire de la peau, refaire de la cornée pour les yeux, « mais pas, par exemple, la régénération du cœur. Pour ça, aujourd’hui, il n’y a rien, explique Matthieu de Kalbermatten, qui détaille : Il faut trouver les bonnes cellules, pour essayer de recréer du muscle cardiaque, les bons vaisseaux, tout le tissu cardiaque, précise le président de CellProtera. On travaille sur un type de cellule particulier, la CD34, que l’on trouve en toute petite quantité dans la moelle osseuse. On pensait, pour faire simple, qu’elle ne faisait que reconstruire des cellules sanguines comme les globules rouges ou blancs, mais on s’est rendu compte qu’elle avait d’autres capacités, qu’elle pouvait régénérer du foie, des tissus vasculaires, cardiaques, mais il faut savoir la manipuler. »

La start-up travaille pour cela très tôt après l’infarctus, ce qui la rend pionnière en la matière.  « On est très peu à travailler sur ce temps-là. C’est un concept thérapeutique unique au monde de réparation tissulaire du myocarde. On pense que les cellules souches ont plus d’impact quand le cœur vient d’être endommagé, dans le mois qui suit l’infarctus », souligne Matthieu de Kalbermatten. Comment ? Les cellules prélevées par une prise de sang, sont démultipliées dans un automate. Elles sont ensuite injectées dans les tissus du cœur à réparer. Chacun devient donc son propre médicament.

Pour l’instant, une trentaine de patients ont été traités dans le cadre des essais cliniques. Des essais qui bénéficient d’un conseil d’experts qui réunit les plus grands noms de la cardiologie.

De nombreux avantages

Des cellules médicaments qui sont un réel espoir et présentent de sérieux avantages pour le patient, explique CellProthera, car cette thérapie, qui se pratique en une seule injection dans la zone abîmée, améliorerait durablement la fonction cardiaque et donc la qualité et l’espérance de vie du patient. L’occasion au passage d’éviter un traitement médicamenteux lourd lié à l’insuffisance cardiaque et dans certains cas, une alternative efficace même à la transplantation cardiaque. Une bonne nouvelle aussi pour la société, car cela réduirait significativement le coût de la prise en charge des patients, les opérations chirurgicales, les hospitalisations multiples…

Un concept qui ouvre des perspectives et pourrait, à terme, être utilisé pour les angines de poitrine réfractaires ou même après un AVC, explique CellProthera. Des recherches sur ces dernières thérapies sont d’ailleurs déjà bien entamées par la start-up. Mais pour l’heure, ce sont les petits cœurs brisés qui vont pouvoir être réparés.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/4024534-20230221-mulhouse-start-up-va-revolutionner-medecine-cardiaque-sauver-urs-brises


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 22 Fév 2023 - 9:21
 
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Sujet: Mulhouse : Une start-up va révolutionner la médecine cardiaque pour sauver les cœurs brisés
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AVC, infarctus… Deux fois plus de risque chez les femmes ayant eu une prééclampsie

Une importante étude menée auprès de plus d’un million de femmes démontre que la prééclampsie expose à un risque deux fois plus élevé d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’infarctus du myocarde, même 20 ans suivant l’accouchement.

Une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology présente les travaux de recherches d’une équipe qui a suivi 1 157 666 femmes enceintes au Danemark entre 1978 et 2017. Ces femmes ont été suivies jusqu'à 39 ans après l'accouchement. L’étude précise que toutes les participantes étaient exemptes de maladies cardiovasculaires avant la grossesse. S’il a déjà été établi que la prééclampsie entraîne un risque élevé de maladie cardiovasculaire, l’analyse des données de cette nouvelle étude a permis de révéler que les femmes qui ont eu une prééclampsie pendant la grossesse sont plus susceptibles d'avoir un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

AVC, infarctus et prééclampsie, un lien établi même 20 ans après l’accouchement


Les données ont été divisées en deux groupes : celles des femmes n’ayant pas eu de prééclampsie et celles qui ont souffert de cette complication de la grossesse. "Cela nous a permis d'évaluer exactement quand les maladies cardiovasculaires surviennent chez les femmes avec et sans prééclampsie, et d'estimer le risque dans différents groupes d'âge et à différentes durées de suivi", a déclaré le Dr Sara Hallum, l’une des chercheuses de l’étude danoise. Les scientifiques ont ainsi découvert que les femmes ayant eu une prééclampsie étaient quatre fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque et trois fois plus susceptibles d'avoir un accident vasculaire cérébral dans les 10 ans suivant l'accouchement. D’autre part, même 20 ans plus tard, le risque d'AVC ou d’infarctus était deux fois plus élevé dans le groupe atteint de prééclampsie. L’étude va plus loin et révèle que les femmes âgées de 30 à 39 ans ayant souffert de prééclampsie ont 5 fois plus de risque d’avoir une crise cardiaque par rapport au groupe de femme du même âge n’ayant pas eu cette maladie. Ce groupe de femmes a également 3 fois plus de risque d’avoir un AVC… Quant aux femmes de plus de 50 ans, elles ont deux fois plus de risque d’avoir un AVC et/ou une crise cardiaque comparées aux femmes n’ayant pas eu de prééclampsie.

Prééclampsie, un syndrome qui apparaît généralement durant la 1ère grossesse


Le Dr Sara Hallum a précisé dans un communiqué de presse que ces résultats permettraient de mieux suivre les femmes ayant eu une prééclampsie afin de les orienter vers des spécialistes pour éviter la survenue d’AVC et d’infarctus du myocarde en complément des mesures hygiéno-diététiques.

Pour rappel, en France, la prééclampsie touche généralement les primipares (70 à 75% des premières grossesses). Cette maladie de la grossesse qui associe une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines touche environ 1 à 2% des grossesses. Si 10% de ces prééclampsie évoluent vers une forme sévère, la plupart des femmes accouchent sans difficultés d’un enfant en bonne santé.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/bien-vieillir/sante/maladies-cardiovasculaires/avc-infarctus-deux-fois-plus-de-risque-chez-les-femmes-ayant-eu-une-preeclampsie/3b8443_ar.html


#coeur #AVC #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 15:37
 
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Bigorexie : définition, causes, traitement et prise en charge

Derrière ce nom étrange se cache une véritable maladie reconnue par l’OMS depuis 2011. Il s’agit de l’addiction au sport. Il ne s’agit pas ici d’une simple passion mais bien d’une dépendance à la pratique excessive d’un sport pouvant provoquer de nombreux problèmes de santé. Environ 15 % des sportifs pratiquant entre une et plusieurs heures de sport par jour peuvent être concernées par la bigorexie.

Comment la bigorexie arrive-t-elle ?

Le sport peut représenter un effort pénible, mais au delà d’un certain stade, il entraine une libération d’endorphines qui procure une sensation de bien-être, de bonheur et de plénitude. Les sportifs bigorexiques associent également le sport comme un exutoire leur permettant de soulager une anxiété voire une douleur actuelle ou passée.
De plus, la recherche de l’exploit, l’envie d’avoir un corps que le sportif considérera comme parfait, le fait de pouvoir prendre le contrôle par le corps et la force peut accentuer la maladie.
Il y aurait risque pour un sportif amateur de tomber dans ce genre d’addiction lorsque la dizaine d’heures de pratique par semaine est dépassée.

Quelles sont les symptômes et conséquences de la bigorexie ?

Une personne atteinte par cette maladie aura énormément de mal à se passer de sport dans la mesure où son bien-être en dépend. Sa vie quotidienne sera donc entièrement organisée autour du sport, avec tous les déconvenues sociales, familiales et professionnelles que cela peut entrainer. La maladie n’est pas facilement dépistable dans la mesure où elle a principalement une influence sur le comportement et que la prise ou la perte de poids n’est pas forcément extrême.
Toutefois, des problèmes physiques peuvent finir par arriver : déchirures musculaires, atteintes tendineuses, fractures osseuses, infarctus Une véritable fatigue physique peut s’instaurer en raison de qui devient vite un surentraînement. Celui-ci survient lorsque la récupération suite à des efforts prolongés et/ou intenses n’est plus suffisante. Peuvent s’en suivre une prise de produits nocifs pour la santé tels que les anabolisants, ou le suivi de régimes hyperprotéinés qui, mal dosés peuvent entrainer de graves troubles de la santé.
Pour s’en sortir il est important d’avoir un suivi psychologique avec un professionnel. Il est également important également de diversifier les sports pratiqués et de se tourner vers les sports d’équipe pour retrouver d’autres intérêts dans la pratique du sport.

Comment la prévenir ?

Le sportif atteint de bigorexie n’a pas toujours conscience qu’il pratique bien trop d’activité physique. Les blessures à répétition (malgré une bonne exécution des mouvements liés à la pratique), le temps de pratique en tant que non-professionnel, ou la recherche permanente de performances au détriment de la santé sont autant de signaux à côté desquels il ne faut pas passer.

Traitements et prise en charge

Comme toute addiction comportementale, la bigorexie peut être soignée par le suivi d’une thérapie. Qu’il s’agisse d’un psychiatre addictologue, d’un thérapeute spécialisé en thérapies comportementales ou encore un sophrologue, le praticien aide le sportif à sortir de la bigorexie en replongeant dans le passé de son patient. Recherche absolue de la performance, mal-être sous-jacent… La majorité des cas de bigorexie ont une cause profonde. Il peut même être question d’« anorexie inversée » pour les pratiquants s’alimentant exclusivement dans le cadre d’une prise de muscle et souhaitant à tout prix avoir le contrôle de leur physique.
Par ailleurs, les sportifs atteints de bigorexie peuvent également être orthorexiques, c’est-à-dire qu’ils n’aspirent qu’à ne consommer que des aliments qu’ils considèrent sains et planifier chaque repas. Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une pathologie, l’orthorexie révèle le plus souvent un mal-être et peut être vue comme un trouble du comportement alimentaire.
C’est en ce sens que la prise en charge de la bigorexie peut être pluridisciplinaire. Entre le respect d’un menu adapté, la prise de médicaments ou encore les recommandations à pratiquer un sport à plusieurs, le chemin vers le rétablissement n’est pas des plus courts.
La bigorexie est considérée comme une maladie chronique et est, de ce fait, entièrement prise en charge par la Sécurité sociale. En revanche, certains traitements dépendent d’un dépassement d’honoraires et de frais d’hospitalisation ne pouvant pas être remboursés par l’Assurance maladie. Il est donc important de faire la souscription d’une bonne mutuelle santé pour bénéficier d’une prise en charge adéquate.

Source de l'article : https://www.lelynx.fr/mutuelle-sante/indemnisation/securite-sociale/sport/bigorexie/


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #sport
par Heartdrake
le Ven 2 Déc 2022 - 13:02
 
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Sujet: Bigorexie : définition, causes, traitement et prise en charge
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L’athérosclérose, à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires

AVC, infarctus, angine de poitrine… L’athérosclérose est à la base de nombreuses maladies cardiovasculaires. Elle se caractérise par le dépôt d’une plaque composée de lipides sur la paroi des artères. Symptômes, facteurs de risques, traitements… On fait le point.


Le sang circule dans les artères comme dans un tuyau afin, notamment, de transporter l’oxygène vers les organes. Dans le cas de l’athérosclérose, des dépôts de graisses (appelés « plaques d’athérome ») viennent s’accumuler dans ces artères qui perdent de leur élasticité et se rétrécissent, ce qui entrave la circulation sanguine.

Comme l’explique la Fondation pour la recherche médicale, « dans la plupart des cas, ces plaques restent stables, non symptomatiques. Mais il arrive que la chape fibreuse (qui les entourent) devienne fragile. Le risque alors est la rupture de plaque, qui, en libérant son contenu dans la circulation, provoque la formation d’un caillot. » Le caillot qui s’est détaché peut alors être à l’origine d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC.

Quels facteurs de risque ?


Généralement, le diagnostic est posé lorsque les premiers symptômes surviennent : essoufflement, douleur thoracique ou crampe musculaire des membres inférieurs à l’effort…

Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables (comme le fait d’être un homme ou l’avancée en âge), d’autres sont liés aux comportements… Il est donc possible d’agir. Citons le taux de mauvais cholestérol, le tabagisme, l’hypertension, le surpoids, le diabète, la sédentarité, le stress, une alimentation trop riche, la consommation d’alcool…

Comment traiter (et prévenir) ?


La prévention primaire de l’athérosclérose passe par l’adoption d’une bonne hygiène de vie : perte de poids, ne pas fumer, adopter un régime équilibré, pratiquer une activité physique…

En revanche, la prévention secondaire, destinée aux patients présentant déjà des symptômes ou une complication liée à l’athérosclérose, vise à réduire les risques de complication. Car non, on ne peut pas faire disparaître l’athérosclérose. Le traitement passe par certaines classes médicamenteuses (comme les statines, afin de normaliser le taux de cholestérol). Une angioplastie coronaire, avec pose d’un stent afin de dilater l’artère obstruée et rétablir la circulation sanguine, peut aussi être envisagée.


Source de l'article : https://destinationsante.com/latherosclerose-a-lorigine-de-nombreuses-maladies-cardiovasculaires.html

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #infarctus
par Heartdrake
le Jeu 24 Nov 2022 - 9:28
 
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Sujet: L’athérosclérose, à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires
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L’hormone de l’amour aiderait le cœur à se remettre d’une crise cardiaque

Connue pour favoriser l’attachement et les liens sociaux, l'ocytocine, ou hormone de l’amour, pourrait aussi aider le cœur à se remettre d’une crise cardiaque, si l’on en croit une nouvelle étude.
C’est une hormone clé de l’allaitement, de l'accouchement, mais aussi de l’amour en général et même du lien social. En biologie, l’ocytocine est également connue pour réguler l’éjaculation masculine, intervenir dans le transport des spermatozoïdes et dans la production de la testostérone, hormone masculinisante par excellence.

Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Frontiers in Cell and Developmental Biology (Source 1), des chercheurs ont observé un autre phénomène insoupçonné. L’ocytocine aurait ainsi une fonction réparatrice du coeur, notamment après un infarctus.


Lors d’expérimentations menées sur des cultures de poissons zèbres et de cellules humaines, l’ocytocine a semble-t-il stimulé la migration et le développement des cellules souches dérivées de la couche externe du cœur (péricarde) vers le myocarde, le muscle cardiaque.

Ici, nous montrons que l'ocytocine, un neuropeptide également connu sous le nom d'hormone de l'amour, est capable d'activer les mécanismes de réparation cardiaque dans les cœurs blessés chez les poissons zèbres et les cultures de cellules humaines, ouvrant la porte à de nouvelles thérapies potentielles pour la régénération cardiaque chez l'homme”, s’est réjoui le Dr Dr Aitor Aguirre, professeur au Département de génie biomédical de l'Université d'État du Michigan (États-Unis) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2).

Les cardiomyocytes sont les cellules musculaires du cœur. Après une crise cardiaque, elles meurent généralement en grand nombre, expliquent les auteurs de l’étude. Hautement spécialisées, ces cellules ne peuvent se reconstituer. Cela dit, des études antérieures ont montré qu’un sous-ensemble de cellules du péricarde peut subir une reprogrammation pour devenir des cellules souches, capables ensuite de se transformer en cardiomyocytes, ou en tout autre cellule du cœur.

Une piste thérapeutique à tester à plus large échelle

Si l’ocytocine d’un câlin ne pourra sans doute pas permettre de réparer un cœur lésé après un infarctus, cette hormone de l’amour pourrait en revanche être utilisée en guise de traitement pour aider le cœur à se réparer.


In vitro, sur des tissus cardiaques humains, l’ocytocine a en effet stimulé les cultures de cellules souches pour qu’elles deviennent des cellules souches du péricarde et se transforment ensuite en cardiomyocytes. 
L'ocytocine est largement utilisée en clinique pour d'autres raisons, donc la réorientation pour les patients ayant une lésion cardiaque n'est pas un long effort d'imagination. Même si la régénération cardiaque n'est que partielle, les avantages pour les patients pourraient être énormes”, a déclaré le Dr Aguirre, ajoutant que désormais, “des essais précliniques chez l'animal et des essais cliniques chez l'homme sont nécessaires pour avancer” dans ce domaine thérapeutique.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/lhormone-de-lamour-aiderait-le-coeur-a-se-remettre-dune-crise-cardiaque-938765?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221003&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Mer 5 Oct 2022 - 12:26
 
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Sujet: L’hormone de l’amour aiderait le cœur à se remettre d’une crise cardiaque
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Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?

À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Et si pour anticiper l’apparition d’une crise de cardiaque il suffisait de montrer… son œil ? C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique. En effet, les chercheurs estiment qu’en combinant des informations sur les vaisseaux sanguins dans la rétine avec des données génétiques, il serait alors possible de prédire avec précision le risque de maladie coronarienne et l’apparition d'infarctus du myocarde.
La simple réalisation d’un test oculaire pourrait donc prédire le risque d’être victime d’un infarctus. "Nous savions déjà que les variations de la vascularisation de la rétine pourraient offrir des informations sur notre santé. Étant donné que l'imagerie rétinienne est une technique non invasive, nous avons décidé d'étudier les avantages pour la santé que nous pourrions obtenir de ces images", a expliqué Ana Villaplana-Velasco, doctorante aux instituts Usher et Roslin, Université d'Édimbourg.

Cette dernière a détaillé le procédé mis en place : "Nous avons étudié les schémas de ramification du système vasculaire rétinien en calculant une mesure appelée dimension fractale (Df) à partir des données disponibles auprès de la UK Biobank. Nous avons constaté qu'un Df inférieur, des schémas de ramification des vaisseaux simplifiés, est lié à la CAD et donc à l'infarctus du myocarde".

Un profil de variation rétinienne unique

Les chercheurs ont ensuite développé un modèle capable de prédire la prédiction du risque de crise cardiaque en analysant les images rétiniennes des patients. Ce modèle prenait en compte l'âge, le sexe, la pression artérielle systolique, l'indice de masse corporelle, etc. Ces résultats peuvent également être utiles pour identifier la propension à d'autres maladies. Les variations du schéma vasculaire rétinien reflètent également le développement d'autres maladies oculaires et systémiques, telles que la rétinopathie diabétique et les accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs pensent qu'il est possible que chaque condition ait un profil de variation rétinienne unique.

"Nous aimerions approfondir cette question et entreprendre une analyse spécifique au sexe. Nous savons que les femmes présentant un risque élevé d'infarctus du myocarde ou de coronaropathie ont tendance à présenter des déviations vasculaires rétiniennes prononcées par rapport à la population masculine. Nous aimerions répéter notre analyse séparément chez les hommes et les femmes pour déterminer si un modèle spécifique au sexe pour l'IM complète une meilleure classification des risques", souligne la scientifique. À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-opticien-peut-il-detecter-votre-risque-de-crise-cardiaque-919833?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220614&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #myocarde #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 15 Juin 2022 - 9:03
 
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Sujet: Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?
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VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?

Cette étude d’une équipe du Kaiser Permanente (Oakland, Californie), la plus large jamais menée sur l’association entre le VIH et les problèmes cardiovasculaires, révèle que les personnes séropositives encourent un risque accru d'insuffisance cardiaque et que cette augmentation du risque est plus prononcée chez les femmes, les personnes d’origine asiatiques ou insulaires du Pacifique, et les adultes « jeunes » (de moins de 40 ans). Ces nouvelles données publiées dans les Mayo Clinic Proceedings montrent toute l’importance des soins préventifs, en particulier en cardiologie, chez ce groupe de personnes.

Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, notamment si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. « Les maladies cardiovasculaires sont une préoccupation importante pour les personnes vivant avec le VIH et cela depuis de très nombreuses années », rappelle l'auteur principal, le Dr Michael J. Silverberg, chercheur, épidémiologiste expert du VIH au Kaiser Permanente. « La plupart des recherches sur le sujet se sont concentrées sur le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et de crise cardiaque. Cette étude montre que les impacts cardiovasculaires pour les personnes vivant avec le VIH comprennent aussi l'insuffisance cardiaque ».

De l'insuffisance cardiaque à la mort subite cardiaque

L’étude a suivi 38.868 participants séropositifs suivis dans un établissement du Kaiser Permanente entre 2000 et 2016. Chaque participant a été apparié avec 10 témoins, vivant dans la même région, du même âge, du même sexe et de la même origine ethnique mais exempts de VIH. Au total, le groupe témoin comprenait ainsi 386.586 participants. Les participants ayant développé une insuffisance cardiaque au cours du suivi ont été identifiés. L’analyse révèle que :
 
  • les personnes séropositives sont 68 % plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque que les personnes non séropositives,
  • les incidences les plus élevées d’insuffisance cardiaque sont relevées chez les participants séropositifs âgés de 40 ans ou moins, les femmes, les participants d'origine asiatique ou du Pacifique ;
  • concernant cette incidence élevée de l’insuffisance cardiaque chez les jeunes adultes séropositifs, les chercheurs suggèrent l’impact d'autres problèmes de santé ou comorbidités « faisant ressortir l'insuffisance cardiaque » ;
  • concernant les femmes, le VIH pourrait avoir un impact plus important sur leur fonction cardiaque que chez les hommes, en partie en raison de la régulation hormonale et de l'augmentation de la fibrose myocardique, mais ces mécanismes doivent encore être confirmés ;
  • cette augmentation du risque chez les participants séropositifs n’apparaît pas associée à des différences d'accès aux soins ;
  • ni à une augmentation des facteurs de risque spécifiques de maladie cardiaque : l’analyse révèle même une prévalence plus élevée de facteurs de risque de maladie cardiovasculaire chez les personnes sans VIH.

 
Il est donc vital que les personnes vivant avec le VIH et leurs médecins surveillent les symptômes caractéristiques de l’insuffisance cardiaque, dont l'essoufflement, la fatigue, le gonflement des jambes, la toux ou encore les douleurs thoraciques.
 
« Il peut arriver que ces signes et ces symptômes d'insuffisance cardiaque ne soient pas pris en compte dans le suivi de ces patients, ce qui entraîne des retards de traitement ».
 
 «Nous sommes conscients des problèmes cardiaques chez ces patients depuis longtemps mais nous constatons toujours un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque, nous devrions pourtant intervenir plus tôt ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-seropositivite-et-risque-cardiaque-plus-eleve


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #infarctus #mort #subite #VIH #sida
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 13:42
 
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Sujet: VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?
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Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur

Selon une nouvelle étude, boire un verre de jus de betterave permettrait de réduire les signes d'inflammation chez les personnes atteintes de maladies coronariennes.

Remplacer le café du matin par un verre de jus de betterave serait efficace pour réduire l'inflammation nocive chez les personnes souffrant de maladies cardiaques, selon une étude publiée ce 9 juin par la Fondation britannique de cardiologie (Source 1).

La betterave est déjà réputée pour ses bienfaits sur la santé grâce à sa richesse en nitrate inorganique. Produit naturellement par l'organisme, ce composé est vital puisqu'il régule la pression artérielle et possède des vertus anti-inflammatoires. Cependant, les niveaux d'oxyde nitrique sont plus faibles chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques et circulatoires, car l'enzyme qui le produit est moins active.

Les chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres ont donc voulu déterminer si un jus de betterave quotidien, riche en nitrate, pouvait augmenter les niveaux d'oxyde nitrique, et s'il pouvait avoir un impact sur l'inflammation des vaisseaux sanguins. 


L'étude a regroupé 114 volontaires en bonne santé et leur a demandé de boire 140 ml de jus de betterave tous les matins pendant une semaine. La moitié a consommé du jus riche en nitrate et l'autre du jus pauvre en nitrate.

Une diminution de l'inflammation

Les scientifiques ont découvert que les personnes ayant bu du jus de betterave riche en nitrate présentaient des taux plus élevés d'oxyde nitrique dans le sang, l'urine et la salive que ceux qui ont consommé le jus pauvre en nitrate.


"Nos recherches suggèrent qu'un verre quotidien de jus de betterave pourrait être un moyen d'introduire du nitrate inorganique dans notre alimentation et aider à freiner l'inflammation nocive", affirme Dr Asad Shabbir, chercheur à l'université Queen Mary de Londres.
A présent, son équipe prévoit des essais cliniques sur des personnes atteintes de maladies coronariennes afin de déterminer si une alimentation riche en nitrate aurait des effets similaires à ceux observés chez les volontaires sains, et si cela pourrait réduire, à terme, le risque d'infarctus.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insuffisance-cardiaque-cette-boisson-qui-renforce-le-coeur-919748?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 9:39
 
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"Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe

Hospitalisée en soins intensifs, l’actrice est dans l’attente d’un troisième cœur. "Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives", a écrit Charlotte Valandrey sur Instagram.

Elle repart au combat. Charlotte Valandrey a annoncé une mauvaise nouvelle sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, l’actrice a annoncé qu’elle se trouvait à l’hôpital, en soins intensifs, dans l’attente d’une greffe de cœur.  "Je ne suis pas depuis un mois en soins intensifs pour une histoire de médicaments. Mon coeur est arrivé en bout de course et j'attends donc celui qui sera mon 3e cœur. Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives. D'amour , de bienveillance, de vos prières. Car la Warrior est moins Warrior.... ", a écrit l’ancienne héroïne de la série Demain nous appartient.

Deux infarctus et une greffe de coeur

Ce n’est pas la première greffe de cœur que l’actrice de 53 ans doit subir. Elle n’avait que 18 ans quand elle découvre qu’elle est séropositive au VIH. Quelques années plus tard, elle fait deux infarctus et doit subir une première greffe de cœur car elle a été fragilisée par la prise répétée d’AZT.
Mais elle ne lâche rien, publie un livre où elle raconte sa séropositivité et décroche un rôle dans la série à succès de TF1. Dans son livre – De cœur inconnu- elle racontait d’ailleurs : "Bien plus que le VIH, dont je n’ai jamais directement souffert, la greffe cardiaque a marqué mon corps et bouleversé ma vie". Ce livre témoignage a d’ailleurs connu un grand succès lors de son adaptation en téléfilm.

"Je ne les supporte plus"

Dans les colonnes du magazine Gala, Charlotte Valandrey avait confié ne plus supporter prendre autant de médicaments : "Jusqu’à présent, ça ne me gênait pas. Je les avalais tous d’un coup. Depuis quelque temps, je ne le supporte plus. C’est comme un rejet. Ça ne passe plus. Je dois les avaler en six fois, et encore avec difficulté. Je crois que ça correspond à un ras-le-bol, je n’en peux plus".
Mère d’une jeune femme de 22 ans, l’actrice avait expliqué à Ici Paris avoir "testé une kyrielle de thérapies : du shiatsu au reiki, en passant par la méditation en groupe, le chant… Je m'intéresse aussi à la naturopathie et à la médecine chinoise. Le travail que j'ai effectué a porté ses fruits sur le long terme. Depuis trois ans, je ne me sens plus dans la survie, mais dans la vie. Je suis fière d'avoir pu traverser ces épreuves difficiles".

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/mon-coeur-est-arrive-en-bout-de-course-charlotte-valandrey-dans-lattente-dune-greffe-919713?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220610&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 13 Juin 2022 - 9:06
 
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Sujet: "Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe
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Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?

Une douleur au bras gauche peut-être anxiogène, car associée à l'infarctus du myocarde. Mais elle peut aussi être d'origine musculaire, nerveuse., ou encore osseuse. Quand faut-il s'en inquiéter ? Comment distinguer la douleur cardiaque ? Quelle prise en charge ? Réponses du Dr Muriel Bigot, cardiologue.

Douleur au bras gauche, quel type de douleur peut-on ressentir ?

La douleur au bras (gauche ou droit d'ailleurs) peut se manifester de différentes façons. Les trois types de douleur suivants évoquent une cause musculo-tendineuse voire une douleur osseuse ou articulaire : 
  • une douleur brève qui se manifeste lors d’un mouvement précis ;
  • une douleur vive, suite à un traumatisme, éventuellement accompagnée d'un gonflement ou d'une déformation du bras
  • une douleur qui s’intensifie lorsque l’on utilise le bras ;

Une sensation de décharges électriques, de brûlures ou de fourmillements qui ne s’accentuent pas avec l’effort évoque plutôt une névralgie qui peut-être d’origine cervicale
Une douleur irradiante ou lancinante, non influencée par les mouvements, doit faire penser à une possible douleur d’origine cardiaque.
Si le "mal de bras" persiste et s’accompagne :
  • de sensation de malaise
  • de sueurs,
  • de douleurs dans l'épaule,
  • de douleurs dans la poitrine
  • de douleurs dans la mâchoire 

  • ou d’essoufflement,

contactez le SAMU (15 ou 112) !​​​
Si la douleur apparaît à l'effort, irradie dans le bras gauche et disparaît au repos, contactez rapidement votre médecin.

L'infarctus du myocarde, le premier diagnostic à écarter

"Linfarctus du myocarde, est le premier diagnostic à écarter lorsque l'on souffre de douleur au bras gauche. Il s'agit de la seule cause aux conséquences potentiellement graves, voire mortelles", souligne le Dr Bigot. Chaque année, en France, près de 80 000 personnes en sont victimes (source 1) et une personne sur dix décède dans l'heure qui suit l'accident. En cause, notamment, une méconnaissance des symptômes "atypiques" et une difficulté à les identifier comme tels, estime la spécialiste. 
Concrètement, l'infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire (qui alimente le muscle cardiaque en sang et en oxygène) se retrouve obstruée. Ledit muscle cardiaque, alors privé d'oxygène, dysfonctionne et se nécrose petit à petit. Les conséquences se manifestent très rapidement et les complications peuvent aller : des troubles du rythme cardiaque à l'arrêt cardiaque.
"Typiquement, la douleur se manifeste au niveau du thorax. Elle peut s'accompagner d'une sensation d'étau et de serrement, éventuellement favorisée par l'effort, et irradier dans les bras, dans la gorge ou dans la mâchoire" explique le Dr Bigot. Et d'ajouter : 

La douleur dans le bras est parfois le seul signe, notamment chez les femmes qui ont fréquemment des symptômes atypiques qui peuvent retarder le diagnostic.

D'autres signes peuvent se manifester : des problèmes digestifs (nausées, vomissements, etc.), des sueurs, une sensation de malaise, une perte de connaissance, des palpitations cardiaques, etc.


Quels facteurs de risque doivent alerter ?

Plusieurs facteurs de risques peuvent exposer à l'infarctus du myocarde : 

"L'âge ne doit pas être un critère faussement rassurant", insiste la cardiologue : l'infarctus ne touche pas uniquement les hommes de plus de 50 ans. Il peut aussi concerner les jeunes hommes, notamment les fumeurs, mêmes sportifs, et de plus en plus, les femmes, notamment au moment de la périménopause.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité pour les femmes en France, rappelle-t-elle.

Et ces dernières présentent souvent des symptômes atypiques qui ne doivent pas être négligés !

Douleur au bras gauche : quelles autres causes en jeu ?

Lorsque les douleurs au bras gauche ne sont pas liées à une pathologie cardiaque, elles sont essentiellement liées à des causes tendineuses, musculaires ou articulaires. Selon les cas, elles peuvent être diffuses ou localisées, brèves ou persistantes et avoir un retentissement fonctionnel. Elles peuvent aussi être suivies de fourmillements, d'un manque de sensibilité au niveau des doigts ou d'un manque de force. Les principales causes : 
  • les causes traumatiques (fractures ou entorses suite à un choc),  
  • les causes rhumatologiques (une tendinite de la coiffe des rotateurs par exemple, un tennis elbow, une arthrose d'épaule, une polyarthrite rhumatoïde, etc),  
  • les causes neurologiques (une compression nerveuse qui peut siéger au niveau des cervicales, des poignets ou du coude).


Comment faire la différence entre douleur cardiaque ou musculaire ?

"Le patient est rarement capable de faire la différence par lui-même", insiste Muriel Bigot. Le principal critère pour distinguer une douleur cardiaque et une douleur musculaire ou neurologique ? "S'il s'agit d'une douleur du bras gauche liée à un infarctus du myocarde, aucune position, ni aucune alternative ne pourra soulager la douleur, tant qu’on n’aura pas débouché l’artère coronaire", répond-elle.

Infarctus du myocarde : la douleur ne touche pas uniquement le bras gauche !

La douleur au bras gauche peut effectivement être un signe précurseur d'infarctus du myocarde, avant même l’apparition de la douleur thoracique. Elle apparaît soudainement et surtout sans raison apparente (pas de chute ou de choc).
Elle peut être associée à une douleur rétro-sternale (autrement dit, une douleur derrière le sternum - l’os sur lequel se raccordent les côtes) : son origine est effectivement thoracique, avec une irradiation au niveau du bras gauche, mais aussi parfois au niveau du cou, de la mâchoire, de l'estomac, du bras droit, voire des deux bras - et ce,  jusqu'aux poignets !

Quand faut-il s'inquiéter d'une douleur au bras gauche ? Qui consulter ?

Une douleur intense au bras gauche, qui ne fluctue pas en fonction des changements de position et s'accompagne d'une sensation de malaise général, de sueurs, d'une pâleur, etc doit être considérée comme un signe d’infarctus du myocarde ! Au moindre doute, mieux vaut vous rendre aux urgences ou contacter le 15, car c'est la rapidité de la prise en charge qui conditionne le pronostic.  
Une fois ce diagnostic écarté, un entretien avec votre médecin généraliste permettra d'établir plus précisément les causes de la douleur. Si besoin, en fonction de la pathologie, il vous orientera vers un médecin spécialiste : rhumatologue, neurologue, cardiologue, etc. 
Vigilance : l’infarctus du myocarde peut surgir comme "un coup de tonnerre dans un ciel serein". Dans ce cas, aucun signe avant-coureur ne permet au patient d'anticiper la situation. Mais dans certains cas, l'infarctus est précédé de douleurs antérieures qui ont été plus ou moins négligées. "Si vous ressentez des douleurs répétées et inexpliquées dans le bras gauche, ou des douleurs dans la poitrine qui se déclenchent à l’effort, c’est un motif de consultation au niveau cardiaque", alerte le Dr Bigot. ​​​​​​

Quels examens faire si on a mal au bras gauche ?

Pour établir le diagnostic, le médecin procédera par élimination, en fonction des probabilités, de "l'histoire" de la maladie et des antécédents de chaque patient. Les examens complémentaires (analyse de sang, épreuves d'effort, examens d'imagerie, etc) sont guidés par la clinique.
En cas de suspicion d'un infarctus du myocarde, "le médecin urgentiste réalisera un électrocardiogramme pour évaluer la situation et une prise de sang en urgence pour doser la troponine, une enzyme présente dans les cellules musculaires cardiaques. Si son taux dans le sang est augmenté, c’est que les cellules cardiaques souffrent et qu'il y a une forte probabilité d’infarctus du myocarde", détaille la cardiologue. 
Et de poursuivre : "en cas de doute, on renouvelle la prise de sang au bout de quelques heures. Si deux prélèvements consécutifs s'avèrent normaux, on rassure le patient et on l’oriente vers d’autres examens : soit des examens cardiaques plus approfondis, soit un bilan rhumatologique par exemple".


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/douleur-au-bras-gauche-un-signe-dinfarctus-918905


#coeur #infarctus #myocarde #maladies cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 7 Juin 2022 - 14:07
 
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Sujet: Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?
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Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point

Au cours des dernières décennies, les études portant sur les liens entre la consommation d'œufs et les maladies cardiovasculaires ont donné des résultats contradictoires.

Une analyse reposant sur l'ensemble des études réalisées jusqu’à maintenant sur le sujet, publiée dans le British Medical Journal, fait le point.
Jean-Philippe Drouin-Chartier de la Faculté de pharmacie de l'Université Laval (Québec) et de l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, et ses collaborateurs de l'Université Harvard (États-Unis) ont d'abord analysé les résultats de trois études américaines qui ont suivi près de 216 000 personnes pendant trois décennies.

Ils ont aussi réalisé une méta-analyse de 28 études prospectives, menées dans différents pays, totalisant 1,7 million de personnes.

Le risque de maladie cardiovasculaire – infarctus, maladie coronarienne ou accident vasculaire cérébral – n'était pas plus élevé chez les gens qui consommaient un œuf ou plus par jour que chez ceux qui consommaient moins d’un œuf par mois.

« Nos analyses démontrent que l'on peut manger jusqu'à un œuf par jour sans que le risque cardiovasculaire en souffre », résume le chercheur.

La prise en compte dans les analyses de l’âge, l’indice de masse corporelle (CALCUL rapide de votre IMC et poids idéal), le niveau d’activité physique, le tabagisme, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’utilisation de statines et la qualité générale de l’alimentation ne changeait rien à ce constat.

L'origine de la controverse « remonte aux premières études qui ont établi un lien entre le cholestérol sanguin et le risque cardiovasculaire. Comme l’œuf est l'aliment le plus riche en cholestérol, on en a déduit qu’il devait augmenter le cholestérol sanguin et, donc, le risque cardiovasculaire. Ce que l’on ignorait à l’époque est que le foie autorégule le taux de cholestérol sanguin. Lorsqu’on mange plus de cholestérol, notre foie en produit moins. C’est pour cette raison que la corrélation entre la consommation de cholestérol et le taux de cholestérol sanguin est très faible. »


« L’étude apporte des preuves solides de l'absence d'association négative entre une consommation modérée d’œufs et le risque cardiovasculaire, mais le débat n’est pas clos pour autant », indique le chercheur, relayé par le communiqué de l'Université Laval. « Des études rapportant des effets néfastes des œufs ont été publiées au cours de la dernière année et une autre étude qui arrive à la même conclusion paraîtra prochainement », signale-t-il.



Source de l'article : http://www.psychomedia.qc.ca/sante-cardiovasculaire/2020-03-05/oeufs-risques


#coeur #alimentation #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 12:14
 
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Sujet: Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point
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[Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC

Tag infarctus sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Comment-echapper-a-l-infarctus-et-a-l-avc

Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
Cardiovasculaire
Michel de Lorgeril

La révolution de la médecine de précision. L'importance du mode de vie.
Tag infarctus sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Fabrication_francaise Fabriqué en France
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#coeur #infarctus #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 10:42
 
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Sujet: [Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
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Elles ont entre 17 et 43 ans et ont fait une crise cardiaque

L'infarctus du myocarde n’est plus l'apanage des hommes de plus de 60 ans. Nos témoins, toutes des femmes de moins de 50 ans, ont été frappées par une crise cardiaque. Les spécialistes l'affirment : l'évolution des maladies cardio-vasculaires chez les femmes jeunes est alarmante.



En France, 16 001 personnes sont mortes d’un infarctus du myocarde en 2021, dont 42% de femmes, d’après Santé Publique France. “Cette maladie ne concerne plus seulement les hommes de plus de 60 ans”, affirme d'emblée Johanne Silvain, professeur cardiologue à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière.
Alors que l'on sait que la probabilité de subir un accident cardiaque augmente après la ménopause, on observe en parallèle une augmentation des maladies cardiovasculaires chez des femmes de plus en plus jeunes. “Quand l’âge de l’infarctus chez les hommes est stable depuis au moins 40 ans, on voit que l'âge moyen diminue chez les femmes”, alerte le médecin, membre du groupe de recherche ACTION-coeur.
Un constat que rend également l'association Agir pour le Cœur des femmes, qui parle d’une “progression alarmante”

En cause selon les spécialistes ? Une part de génétique, le stress induit par nos modes de vie, mais aussi un suivi médical insuffisant des femmes, encore trop peu conscientes des risques qu'elles encourent.
A 17, 27 et 43 ans, nos trois témoins ont été victimes d'une crise cardiaque. Pour alerter, elles ont accepté de raconter leur histoire.

Anna a fait une crise cardiaque à 17 ans : "Au départ, on m'a ignorée"

“J’ai toujours eu une petite santé. J’étais souvent malade et à chaque fois que je consultais, on me disait toujours que je n’avais rien, que c’était sûrement le stress. Le matin du 1er janvier 2020, j’ai ressenti de fortes douleurs au bras gauche. Je savais que ce n’était pas la fête de la veille qui avait causé ça parce qu’ayant déjà une douleur dans le creux de la main à ce moment-là, je n’avais pas beaucoup profité et j’étais rentrée tôt.
Le lendemain au réveil, j’ai ressenti comme des courants électriques dans le bras, jusque sous l’aisselle. Une souffrance comme je n’ai jamais eu. Je me suis rendormie jusqu’à quinze heures. En me réveillant dans l'après-midi, je n’avais plus mal. Mais le surlendemain matin, la douleur était encore plus vive.
Ce sont les prises de sang qui ont permis de détecter une infection du cœur.

J’ai été admise à l’Hôpital de Romorantin-Lanthenay (41) où l’on m’a presque ignorée. On m’a dit que "des gamines comme moi qui simulent", ils en voyaient tous les jours. On m’a fait passer une radio des poumons sur laquelle il n’y avait rien. Ce sont les prises de sang qui ont permis de détecter une infection du cœur.

J’ai été transférée au centre de cardiologie d’Orléans (45). C’est là qu’on m’a dit que j’avais fait un infarctus du myocarde mais qu’étant jeune, la lésion au niveau des tissus cardiaques était petite. J’y suis restée une semaine et tous les jours, je voyais un cardiologue différent.
J’ai d’abord reçu un mauvais traitement, puis je me suis fait réprimander parce que je manifestais ma douleur. Mon dossier a été malmené. Les jeunes ne sont pas assez considérés dans les services d’urgence.”

Gwendolyne a fait une crise cardiaque à 27 ans : "Je n'entrais dans aucune des cases"

J’ai eu des douleurs assez aléatoires jusqu’à trois semaines avant l’accident. Que ce soit lorsque je mangeais, que je marchais, que je faisais du vélo… J’ai commencé à avoir de fortes douleurs au niveau de la poitrine et le bras gauche engourdi. Je ressentais une oppression, j’étais essoufflée. J’en pleurais.
Je n’avais ni cholestérol, ni diabète. Un médecin a regardé mon cœur, et m’a dit qu’il n’y avait rien, que c’était sûrement dû au stress. Je me suis vraiment sentie incomprise. J’ai fini par me demander si les douleurs existaient vraiment, ou n’étaient que dans ma tête.

En allant me coucher, une douleur intense m’a littéralement transpercé le dos et la mâchoire. J’ai eu envie de vomir, des douleurs intestinales et des vertiges. Je me suis vraiment dit que j’allais y passer. Mon copain m’a trouvée inconsciente dans la salle de bain. Le Samu est arrivé quinze minutes plus tard.
Tout a changé dans ma vie après l’accident : mon rythme est différent, j’ai dû limiter le sport, j’ai du mal à me concentrer …

Comme on était en juin 2021, on a d'abord suspecté que ça puisse être la Covid-19. Ma tension était basse et j’avais envie de dormir. Puis les médecins m’ont annoncé que j’avais fait un infarctus du myocarde, et qu’ils avaient douze heures pour m’opérer.

À l’annonce du diagnostic, je me suis sentie soulagée. Je me suis dit que je n’étais pas folle. Comme mon artère était bouchée, il a fallu faire un pontage pour retirer le caillot sanguin. On m’a posé un stent, qui est comme un petit ressort qu’on met dans l’artère pour la maintenir ouverte.
À l’heure actuelle, on ne connaît toujours pas les causes de cette crise cardiaque. Je suis un cas de recherche, et je fais régulièrement des examens au Centre Hospitalier d’Urgence de Lille (59). Le médecin a dit que j’étais l’une de ses plus jeunes patientes et que je ne rentrais dans aucune case. Si bien qu’ils ont dosé mon traitement comme si j’avais 60 ans, à base de 10 cachets par jour. 
Aujourd’hui, j’ai encore parfois des douleurs, mais mes analyses sont bonnes. Tout a changé dans ma vie après l’accident : mon rythme est différent, j’ai dû limiter le sport, j’ai du mal à me concentrer… Mon pire ennemi, c’est la fatigue. Je suis très souvent essoufflée.
Moralement, je ne vis pas dans l’angoisse. Je relativise. Je n’y pense presque jamais. J’ai été très bien entourée."

Chantal a fait une crise cardiaque à 43 ans : "Je n'arrive plus à aller courir, je suis vite fatiguée (...) Ça isole"

“Je cumulais beaucoup de facteurs de risques à ce moment-là. Je fumais, je prenais la pilule, j’étais stressée, mais je faisais beaucoup de sport. J’avais l’habitude de courir une heure tous les matins. Un jour, j’ai ressenti une douleur à la poitrine en courant, alors je n’ai pas insisté et me suis arrêtée.
Peu de temps après, lorsque la douleur s'est manifestée à nouveau, je me suis inquiétée. J’ai été à l’Hôpital Saint-Louis à Paris et à la pharmacie, on m’a dit que ce n’était rien. J’ai même fait un électrocardiogramme : rien. 
Un jour, lorsque j’étais au bureau, j’ai été prise de fortes nausées. Mes collègues ont appelé les pompiers qui ont dit que j’étais en train de faire une crise de panique, et m’ont conseillé de prendre un sac plastique et de souffler dedans. Étant sujette à ce type de crise à l’époque, je savais que ce n’était pas ça. Après un nouvel appel, les urgences sont arrivées une heure plus tard. 
À l’Hôpital Tenon à Paris, on m’a fait faire une prise de sang. C’est à ce moment-là qu’on m’a annoncé que j’étais en train de faire un infarctus du myocarde. J’ai eu des douleurs à la poitrine qui m’ont rappelé lorsque l’air frais rentre dans les poumons, pendant la course à pied. 
On m’a clairement dit que le sport m’avait sauvé la vie. Depuis ce jour, j’ai définitivement arrêté la cigarette. 

Le cardiologue m’a endormi le bras afin de déboucher l’artère. La douleur s’est envolée. J’ai quand même été placée en soins intensifs pendant trois semaines. On m’a clairement dit que le sport m’avait sauvé la vie. Depuis ce jour, j’ai définitivement arrêté la cigarette
Je me sentais affaiblie et anxieuse. Une assistante sociale m’a conseillé d’aller dans un centre de réadaptation cardiaque et ça a tout changé. J’ai été rassurée, j’ai pu rééduquer mon cœur avec le sport, et j’ai retrouvé confiance en moi. 
Comme je suis issue de la DDASS, je n’avais pas accès à mes antécédents familiaux. En faisant des recherches, j’ai découvert que certains de mes oncles avaient succombé à un infarctus du myocarde.
Alors en rentrant chez moi, j’avais peur que ça recommence, peur de monter les escaliers. À la moindre douleur, je filais aux urgences, je faisais des crises d’angoisse fréquemment.
Encore aujourd’hui, c’est difficile. Je n’arrive plus à aller courir, je suis vite fatiguée, j’évite toute situation de stress. Ça isole, forcément. Avoir un traitement à vie me rappellera toujours que la maladie est là, que je ne suis pas guérie. Mais au moins, aujourd’hui, je ne m’encombre plus de futilité. Je vis pour moi.”

Cholestérol, stress, hérédité : les causes fréquentes de la crise cardiaque chez la femme

L'infarctus du myocarde, qui est l’une des causes de la crise cardiaque, survient lorsque le cœur n’est plus assez oxygéné. Cet accident cardiaque se produit lorsqu’une des artères qui l’irrigue se bouche ou diminue brutalement de diamètre. 
Dans 90% des cas, l’infarctus est dû à la rupture d’une plaque d’athérome”, explique le Pr Johanne Silvain. Ces plaques de graisse se détachent de la paroi interne des vaisseaux sanguins et viennent obstruer l’une des artères coronaires, provoquant l’asphyxie d’une partie du cœur.
Contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire, la crise cardiaque ne se caractérise pas systématiquement par une douleur oppressante et fulgurante à la poitrine ou au bras gauche. “L’infarctus du myocarde peut durer dans le temps, et causer chez certaines femmes des nausées, des douleurs digestives ou provoquer un malaise”, détaille le Pr Johanne Silvain. 
Si les dépôts de graisse dans les artères liées à un cholestérol trop élevé sont communs dans les cas d’infarctus du myocarde, d’autres causes comme le diabète, l'obésité, l’hypertension artérielle, le tabac ou l’alcool sont d’autres facteurs fréquents.
Dans les cas moins fréquents, on peut aussi citer l’exposition au stress ou la prise de pilule comme facteurs potentiels de risques.”Chez une femme de 30 ans, la probabilité de faire un infarctus du myocarde est multipliée par 2,2 sous contraception œstro-progestative”, assure le Dr Claire Mounier-Véhier au Figaro.
Dernière cause possible, et non des moindres, la génétique. Un mode de vie actif et sain ne peut donc pas préserver assurément d'un tel accident cardiaque. "Pour 50% des gens ayant subi un infarctus, c’est inné. C’est la faute à pas de chance”, se désole le Pr Johanne Silvain

Les femmes jeunes peuvent donc aussi y être confrontées, d'autant plus lorsqu'un parent proche (père, mère sœur, frère) en a lui/elle même été victime avant l’âge moyen. “Dans ce cas, il est nécessaire pour les femmes de se faire dépister 10 ans avant l’âge du diagnostic de ce parent. Car la rupture de plaque d’athérome a lieu en général dix années avant l’infarctus”.

Source de l'articleCrise cardiaque chez les femmes jeunes : témoignages - Marie Claire

#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 5 Mai 2022 - 9:02
 
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Sujet: Elles ont entre 17 et 43 ans et ont fait une crise cardiaque
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Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC

L’infarctus est la première cause de décès prématuré, l’accident vasculaire cérébral la troisième. Peut-on les prévenir et les soigner efficacement ? Oui, assure le Dr de Lorgeril, dans son dernier livre, Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC.

Michel de Lorgeril est cardiologue. Il a été chercheur au CNRS et à la Faculté de médecine de Grenoble. Il est internationalement reconnu pour ses travaux sur l'infarctus et les acides gras oméga3. Il est, avec la célèbre étude de Lyon, conduite avec Serge Renaud, le promoteur du French paradox et de la diète méditerranéenne qui ont révélé l'importance de l'alimentation pour la santé. Son dernier livre, qui s'adresse autant aux patients qu'aux professionnels de santé, explique Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC en faisant appel au mode de vie et à la médecine de précision.

LaNutrition.fr : Quel est le message positif de votre nouveau livre ?


Dr Michel de Lorgeril : Le message de Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, c’est que la médecine de précision a permis au cours des 15 dernières années des progrès très significatifs dans le traitement et la prévention de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.

C’est une révolution qui nécessite des approches nouvelles aussi bien en termes techniques, qu’en termes de mode de vie et d’humanité, dans le sens que chaque victime est un cas particulier nécessitant des soins spécifiques et une attention particulière de la part des soignants. Le temps des numéros et des protocoles appliqués systématiquement doit être dépassé.

Quelle est votre définition de la maladie coronarienne ?


C’est surtout une maladie du mode de vie qui touche les artères : surtout celles du cœur que l’on appelle les artères coronaires. Mais toutes les personnes qui ont un mode de vie délétère ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires. Nous ne sommes pas tous égaux ; certains d’entre nous ont une prédisposition génétique (familiale) à souffrir de ces pathologies. La médecine classique estime que cette prédisposition génétique est liée au cholestérol. Avec des collègues américains et européens, nous avons démontré que c’était inexact et que cette prédisposition était en fait une prédisposition à l’hypercoagulation sans rapport avec le cholestérol. Je raconte et explique ces découvertes majeures dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC.

Quelles sont les personnes touchées par la maladie coronarienne ?


Tout le monde peut avoir une maladie des coronaires, personne n’est totalement protégé et personne n’est génétiquement désigné. Toutefois, la maladie coronarienne, l’infarctus, et l’accident vasculaire cérébral touchent les gens qui ont un mode de vie délétère et qui parfois ont aussi une prédisposition à l’hypercoagulation. C’est le mode de vie qui favorise la maladie ou au contraire protège au moins partiellement contre une prédisposition à l’hypercoagulation. Parfois, certains médicaments neutralisant l’hypercoagulation sont indispensables.

Par mode de vie, vous entendez alimentation ?


C’est beaucoup plus large que ça et je le détaille dans mes livres. Il y a quatre principaux facteurs qui entrent en jeu dans le mode de vie. Le premier est le facteur nutritionnel, le deuxième est le facteur activité physique, le troisième est le facteur intoxication : le tabac, les polluants aériens, les polluants nutritionnels – les pesticides –  et surtout les médicaments. C’est curieux mais certains médicaments favorisent les maladies cardiovasculaires. Un bon exemple de médicaments délétères, comme expliqué dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, sont les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) prescrits dans les maladies de l’estomac.

Quel est le quatrième facteur ?


Le quatrième facteur est ce que j’appellerai les conditions d’existence, le stress, les difficultés de la vie familiale, professionnelle et inversement notre aptitude à surmonter ces difficultés. Dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, je reviens et j’insiste sur ces questions de souffrance familiale et/ou professionnelle. Il faut mettre l’accent sur cette appellation de « souffrances » qui doivent être distinguées du stress quotidien et qui sont apparues de plus en plus importantes au cours des 15 dernières années.

L’évolution de la maladie coronarienne peut-elle être stoppée simplement en changeant de mode de vie ?


Oui on peut la stopper. Oui on peut sauver sa vie et aussi échapper aux lourds handicaps quand on survit à un AVC ! On ne va pas faire disparaître une plaque d’athérosclérose, mais en adoptant un mode de vie protecteur, on va empêcher qu’un caillot vienne à tout moment se former sur la plaque et obstruer l’artère ou emboliser vers le cerveau. La plaque d’athérosclérose n’est pas dangereuse en elle-même, c’est la formation d’un caillot solide et obstructif qui est fatale !

Mais le seul mode de vie suffit-il ? Quelle est la place des traitements ?


Parfois, notamment chez les personnes qui ont une prédisposition à l’hypercoagulation ou chez des patients qui ont bénéficié de traitements sophistiqués comme le stenting dans les coronaires ‒ en simplifiant, des médicaments antiplaquettaires sont indispensables. Parfois aussi des pathologies cardiaques se compliquent, de troubles du rythme par exemple, qui peuvent nécessiter un traitement anticoagulant médicamenteux. La bonne nouvelle c’est que depuis une quinzaine d’années, nous avons de nouveaux médicaments antiplaquettaires et anticoagulants (plus performants et moins dangereux) et nous avons appris à nous en servir avec une grande sécurité. C’est donc l’association d’un mode de vie protecteur à adopter le plus tôt possible dans la vie et parfois de médicaments qui permet une amélioration considérable du traitement et du pronostic des pathologies cardiovasculaires.

Que pensez-vous des stents, des pontages coronariens ?


Dans certaines circonstances, ces traitements peuvent être miraculeux. En phase aigüe d’infarctus, lorsque vous débouchez une artère et que vous posez un stent, immédiatement la personne se sent mieux, vous lui sauvez la vie ou vous améliorez son pronostic !  J’ai longtemps été réservé concernant le stenting en dehors des urgences. Mais depuis une douzaine d’années, j’ai observé des améliorations évidentes dans la qualité des matériaux, notamment des stents biologiques eux-mêmes, et l’habileté et la technicité des opérateurs. D’autre part, nous avons appris à utiliser les médicaments antiplaquettaires dans la phase post-stenting, soit pendant environ 6 mois, puis ultérieurement. Au total, je dois admettre des progrès très significatifs à propos du stenting et je suis maintenant beaucoup plus favorable à condition que les indications soient bien posées et surtout qu’un programme de prévention rationnel soit proposé en parallèle. C’est tout l’objet de mon nouveau livre car on peut faire beaucoup mieux que ce qui est fait aujourd’hui ; c’est l’émergence de la médecine de précision. Ces nouvelles pratiques sont l’avenir de la médecine. C’est un pas de géant en médecine cardiovasculaire. C’est également valable pour la période post-pontage. Les indications des pontages (par comparaison avec le stenting) n’ont pas été modifiées au cours des 15 dernières années mais les chirurgiens ont fait des progrès techniques importants, certains d’entre eux mettant les pontages en place en l’absence de circulation corporelle, c’est-à-dire à cœur battant.

Pourquoi les médecins n’insistent-ils pas plus sur la nutrition ?


Tout simplement parce qu’on ne le leur a pas appris. Ils n’ont pas été formés pour cela. Ils connaissent mal la nutrition et encore moins les autres aspects du mode de vie qui interfèrent avec le pronostic cardiovasculaire. Aujourd’hui la formation médicale porte principalement sur la prescription de médicaments et de façon très protocolaire et systématique. C’est un peu le Moyen-Âge par rapport à la médecine de précision.

Que devraient faire les médecins en réalité ? Comment devrait se dérouler une consultation de médecine générale face à une personne qui a eu une alerte cardiaque ?


C’est tout l’objet de la médecine de précision. Il faut toutefois distinguer deux situations. Il y a la phase initiale d’alerte qui est de la médecine d’urgence et où la question posée est essentiellement diagnostique : ce patient est-il en train de faire un infarctus ou un AVC ? Lors de cette phase, généralement bien gérée par les services d’urgence, chaque minute compte car il est impératif de savoir si une artère est occluse et s’il est possible de la « déboucher » en urgence. C’est aussi souvent de la médecine de précision car les nouvelles techniques d’imagerie permettent de faire rapidement le diagnostic d’occlusion artérielle. Ce n’est pas le moment de se poser des questions concernant les causes ; ce sera l’étape suivante. Mais cette phase suivante est fondamentale car il faut comprendre pourquoi ce patient a eu cette complication. En fait, c’est le seul moyen d’empêcher les récidives. Chaque patient est un individu particulier ; c’est le moment privilégié de la médecine de précision !

Source de l'article : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/maladies-cardiovasculaires/dr-de-lorgeril-les-infarctus-et-les-avc-peuvent-etre-eradiques?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=NewsMcdi-04052022


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mer 4 Mai 2022 - 13:24
 
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Sujet: Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC
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Le zona favorise le risque de crise cardiaque et d'AVC

Le zona, ou réactivation de la varicelle, serait en cause dans l'augmentation de risque de maladies cardiovasculaires.

Le zona augmente de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et celui de l'infarctus du myocarde de 59%, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Journal of the American College of Cardiology. C'est au cours de la première année après l'infection que le risque cardiovasculaire est le plus fort, et la probabilité de subir un AVC est plus élevée chez les patients de moins de 40 ans. Maladie imprévisible et douloureuse, le zona est dû à la réactivation du virus de la varicelle, resté en sommeil dans l'organisme.

Le zona, facteur de risque de maladies cardiovasculaires

Les chercheurs de l'Université d' Ulsan, à Séoul, en Corée du Sud ont étudié l'association entre le zona et les risques cardiovasculaires en utilisant une base de données coréenne sur les soins de santé couvrant l'ensemble de la population du pays, portant sur 519 880 adultes qui ont reçu un examen médical pendant une période de 10 ans. Au total, 23 233 (4%) de ces patients ont été diagnostiqués comme ayant un zona. Les deux groupes ont ensuite été suivis pour le développement de l'AVC ou de l'infarctus du myocarde.
Les résultats de l'étude ont montré que les individus infectés par un zona avaient 41% de plus de probabilité de souffrir d'un problème cardiovasculaire, comparés au groupe témoin. Dans le détail, le zona a augmenté de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et de 59% celui de l'infarctus du myocarde.

Les résultats de cette étude confirment les conclusions publiées en 2015 dans la revue médicale Plos One qui affirment qu'il y aurait transitoirement un plus grand nombre d'AVC ischémique et d'infarctus du myocarde chez les personnes ayant souffert d'un zona.

De nouvelles études sont nécessaires pour comprendre le mécanisme qui lie zona et maladies cardiovasculaires, mais Sung-Han Kim, du département des maladies infectieuses du Asan Medical Center à Séoul et principal auteur de ces travaux, rappelle qu'« il est important que les médecins traitants de ces patients les informent déjà de ce risque accru ».

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/dermato/zona/le-zona-favorise-le-risque-de-crise-cardiaque-et-d-avc-618718


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mar 3 Mai 2022 - 15:41
 
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Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

Selon une étude publiée dans la revue scientifique Circulation, la moitié des crises cardiaques serait silencieuse. Des infarctus qui passeraient inaperçus, mais qui pourraient être extrêmement dangereux.

Des crises cardiaques silencieuses mais dangereuses

Pour une grande majorité d’entre nous, la crise cardiaque est assimilée à une douleur violente dans la poitrine, à un malaise, à un essoufflement... Si de nombreux infarctus se manifestent de cette manière, il serait aussi possible que le cœur s’emballe, sans que la personne concernée ne se rende compte de rien. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Circulation.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 9 500 personnes pendant plus de 20 ans. Sur cette période, 386 individus ont fait une crise cardiaque avec les symptômes que l’on connaît, et 371 ont fait une crise sans le savoir. Mais ces crises silencieuses ne sont pas moins dangereuses, bien au contraire. Parce qu’elles ne sont pas détectées et traitées, elles multiplient par 3 le risque de décès.

Quand une personne est prise en charge, à la suite d’une crise cardiaque, le risque de décès est de 34 %. On imagine bien les dégâts pour une personne qui n’a pas conscience qu’elle est en danger.

Le traitement diminue le risque de décès

« Ce type d’infarctus fait autant de dégâts qu’une crise cardiaque plus classique », explique le Dr Elsayed Soliman, un des auteurs de l’étude. « Mais comme les patients ne savent pas qu’ils ont eu un problème cardiaque, ils ne peuvent pas recevoir le traitement adéquat qui leur permettrait d’en éviter un autre ».

Les auteurs de l’étude précisent que les hommes seraient davantage concernés par ces crises silencieuses, mais les femmes en meurent plus facilement. « Notre étude suggère aussi que les personnes Afro-américaines s’en sortent moins bien que les Blancs, mais le nombre est trop faible pour en être sûr », ajoute le chercheur.

Selon les autorités sanitaires, pour éviter de faire une crise cardiaque, il faut arrêter de fumer, manger sainement, pratiquer une activité physique régulière et surveiller son taux cholestérol ainsi que sa pression artérielle.

Source de l'articleVous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir (passeportsante.net)

#coeur #crise #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Lun 14 Fév 2022 - 9:28
 
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Sujet: Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir
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Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage


L'ischémie myocardique silencieuse est une maladie cardiaque qui correspond à un manque d'oxygénation du muscle cardiaque, résultant d'un problème de l'artère coronaire. Quels sont les symptômes ? Qui doit faire un dépistage régulier ? Les personnes diabétiques ? Quel est le traitement ? Réponses de notre expert.

Définition : qu'est-ce qu'une ischémie myocardique silencieuse ?

L'ischémie silencieuse ou asymptomatique représente l'événement ischémique le plus fréquent de la maladie coronarienne (avant l'angine de poitrine). "L'ischémie myocardique est, sur le plan physiopathologique, un manque d'oxygène des cellules myocardiques lorsqu'une artère du cœur est obstruée. Lorsqu'elle est évoluée, elle entraîne une anomalie de la fonction ventriculaire gauche. En dernier stade, la douleur angineuse apparaît. C'est la cascade ischémique" explique le Pr Alain Furber, Professeur de cardiologie au CHU d'Angers, et président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). L'angine de poitrine se traduit par une douleur thoracique à l'effort. "L'ischémie myocardique silencieuse survient avant l'apparition de la douleur angineuse ou se voit chez des personnes qui ne ressentent pas la douleur angineuse à cause d'une autre anomalie, la plus fréquente étant la neuropathie diabétique" décrit le cardiologue qui précise que l'ischémie myocardique silencieuse est fréquente.

Quels sont les symptômes ?

Comme son nom l'indique, la myocardie ischémique silencieuse est asymptomatique (sans symptôme). Mais si les symptômes sont absents, la maladie, quant à elle, évolue. Elle peut entraîner un infarctus du myocarde (nécrose rapide des cellules cardiaques).

Quelle est sa cause ?

La cause la plus fréquente de l'ischémie myocardique silencieuse est la maladie athéromateuse. 

"Les plaques d'athérome rétrécissent les artères coronaires. Cela peut être associé à une dysfonction endothéliale (cellules de l'endothélium) liée à des facteurs de risque ou à une anomalie de la micro-circulation au niveau cardiaque" indique notre interlocuteur. Et de préciser que ces deux dernières causes peuvent être isolées.


Plaque d'athérome : causes, formation, comment la soigner ?


L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères, est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête. Le Dr Yves El Bèze, cardiologue et directeur de l'Institut Cœur Paris Centre nous éclaire.


Ischémie myocardique et diabète : quel est le lien ?


On rencontre souvent cette pathologie chez les personnes diabétiques, chez qui une des complications de l'évolution de ce diabète, la neuropathie, détruit une partie de certains nerfs, d'où une diminution voire une absence totale de la sensation de douleur dans la zone innervée par ces nerfs, les nerfs cardiaques dans ce cas. "Le risque d'ischémie myocardique silencieuse est très élevée chez les diabétiques compliqués :


  • diabète qui évolue depuis au moins 10 ans,

  • diabète qui présente déjà des complications (atteinte de la fonction rénale, albumine dans les urines, sténose, artérite des membres inférieurs, hypertrophie du ventricule gauche)


Neuropathie diabétique : c'est quoi, symptômes, comment la traiter ?

La neuropathie diabétique est une atteinte du système nerveux. C'est l'une des plus fréquentes complications du diabète. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Eclairage avec le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue, diabétologue au CHU de Rennes.


En quoi consiste le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse ?


Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque.

Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse repose sur des tests d'imagerie à la recherche d'une anomalie de la perfusion du cœur (scintigraphie myocardique, IRM cardiaque) qui détectent le stade précoce d'une ischémie. "Ces examens sont couplés à un test d'effort ou un test pharmacologique. La deuxième approche consiste à faire une échographie de stress pour dépister une anomalie de la cinétique du ventricule gauche. De façon plus récente, une mesure du scorecalcique est réalisée. Cette nouvelle approche va faire partie des recommandations de dépistage. " Ce test permet de quantifier le degré de calcification des artères coronaires" détaille le Pr Furber. Un scanner thoracique sans injection mesure ce score. Lorsque ce score est élevé, il faut réaliser un test fonctionnel : scintigraphie myocardique, IRM cardiaque ou échographie d'effort. "Les recommandations d'experts sont de faire un examen de dépistage tous les 4 ou 5 ans" indique le spécialiste. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque :

► Le premier groupe est constitué par des personnes ayant déjà une maladie coronarienne et ayant été pris en charge pour un pontage, une angioplastie. "Le risque de faire une ischémie myocardique est de 40%. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse est faite 2 ans après la pose d'un stent puis tous les 2 ou 3 ans et 5 ans après un pontage" informe le Pr Furber.
► Le deuxième groupe de personnes à risque regroupe :
  • les personnes diabétiques qui sont à très haut risque d'avoir une ischémie myocardique silencieuse

  • les personnes ayant de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme…)

  • les personnes qui ont une sténose de l'artère carotide

  • les personnes ayant une artérite des membres inférieurs

  • les personnes ayant une insuffisance rénale chronique.


Quelles sont les complications possibles ?

Les dangers de cette affection sont bien entendu liés à son caractère asymptomatique : le malade ne se rend pas compte qu'il est atteint alors qu'une partie de ses cellules myocardiques meurent. "Globalement, le pronostic est le même que celui de l'angine de poitrine" Le risque d'infarctus du myocarde est élevé.

Quel traitement envisager ?

Lorsque l'ischémie myocardique est très étendue, cela nécessite :
  • un traitement de revascularisation (pontage coronarien, angioplastie),

  • un traitement médical (antiagrégant plaquettaire, statines, bêtabloquants)

  • la correction des facteurs de risque (surpoids, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme, sédentarité).


"Chez ces patients, une bonne hygiène de vie (arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière) est essentielle, insiste le médecin. Chez les personnes qui ont déjà une maladie coronarienne et eu un pontage ou une angioplastie, la réadaptation cardiaque diminue le risque d'ischémie silencieuse".


Source de l'articleIschémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 30 Jan 2022 - 9:59
 
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Sujet: Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage
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Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire

Source de l'article[color:3cbb=rgba(0, 0, 0, 0)] : Fondation Recherche Cardio-vasculaire

Le saviez-vous ? Les aliments frits :fries:sont une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire. C'est ce qui ressort d'une étude initiée par des chercheurs chinois et dont les résultats ont été publiés dans la revue Heart. (lien : https://lnkd.in/e7tgmwMi)

Une consommation hebdomadaire élevée de fritures (114 g par semaine) occasionne :



  • Un risque accru de 28% d'événements cardiovasculaires majeurs

  • De 22% de maladies coronariennes

  • De 37% d'insuffisance cardiaque



Si les aliments frits sont si mauvais pour votre coeur :green_heart: c'est d'une part en raison de leur teneur en gras mais aussi en raison des huiles dans lesquels ils sont frits.

La friture stimulerait également la production de sous-produits chimiques impliqués dans la réponse inflammatoire du corps.


Elle est également souvent associée à une consommation excessive de sel et de sodas dont on sait qu'ils sont néfastes pour la santé cardiovasculaire dès lors qu'ils sont consommés en excès et régulièrement.


Pour votre coeur, privilégiez une alimentation saine, équilibrée et plus végétale 🌿🌿.


#coeur #cardiovasculaire #heart #friture #nutrition #sel #santé 
#infarctus #AVC #insuffisancecardiaque



Tag infarctus sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) 1643191130706?e=1646265600&v=beta&t=T9xS3R-F893VpPSm4L9NsfizRC41w7ve80pnHFn_UBc
par Heartdrake
le Mer 26 Jan 2022 - 16:44
 
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Sujet: Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire
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Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?

Votre prise de sang a souligné une hypercholestérolémie (taux de cholestérol sanguin trop élevé). Que faut-il en penser ? Devez-vous vous inquiéter ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? Partons à la rencontre de ce "bourreau des coeurs".

Pour bien comprendre ce qu'est le cholestérol


Article rédigé par Catherine Conan, diététicienne


Réhabilitons le cholestérol car c’est une substance indispensable à la vie. En effet, à dose normale, il participe à la fabrication des cellules du cerveau, du cœur, de la peau, etc., de certaines hormones dont les hormones sexuelles, à la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Mais attention : il y a cholestérol et cholestérol.

Le cholestérol total dans le sang, qui est transporté sous forme de lipoprotéines, est la somme du cholestérol HDL (High Density Lipoprotein) ou « bon cholestérol », et du cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein) ou « mauvais cholestérol ».

Les lipoprotéines LDL assurent le transport et la distribution du cholestérol à toutes les cellules de l’organisme. En excès, elles favorisent la formation de la plaque d’athérome (athérosclérose). Quant aux HDL, elles sont bénéfiques car elles font le chemin inverse en prenant en charge le trop plein de cholestérol dans les cellules vers le foie. Les lipoprotéines HDL protègent par conséquent la santé cardio-vasculaire.

Un taux de cholestérol HDL trop bas ou un taux de cholestérol LDL trop élevé expose à une maladie coronarienne (= du coeur).

Qu’est-ce qui influence la cholestérolémie ?


  • Les facteurs génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale (cas assez rare) ;

  • Une alimentation déséquilibrée affichant un excès d’apport en acides gras saturés ;

  • Les apports alimentaires en cholestérol. Cependant, il faut savoir que la majeure partie du cholestérol de notre organisme est fabriqué par le foie ;
  • Les variations individuelles. Si pour certains, une alimentation riche en cholestérol induit des mécanismes régulateurs pour lutter contre l’augmentation excessive du taux de cholestérol sanguin, pour d’autres, il est beaucoup plus difficile d’équilibrer spontanément la synthèse de cholestérol au niveau du foie et les apports alimentaires.

Quel est le taux de cholestérol idéal ?


La cholestérolémie idéale chez la femme comme chez l’homme est de 1,80 à 2 g/l. Cependant, elle est à nuancer en fonction de l’âge et du sexe mais aussi des taux de cholestérol HDL (= bon cholestérol) et des triglycérides. Sachez que les femmes affichent un meilleur taux de LDL-cholestérol (= mauvais cholestérol) que les hommes car elles sont protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause.

Pour décider de la conduite à tenir, il faut se baser sur le taux de LDL-cholestérol et savoir s’il existe des facteurs de risque. Par exemple, en l’absence de risque, le taux de LDL doit être inférieur à 2,2 g/l. En revanche si vous présentez des antécédents d’infarctus du myocarde et de diabète de type 2, votre taux de LDL doit impérativement être inférieur à 1,6 g/l selon les recommandations françaises de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de 2005.

Les risques de l’hypercholestérolémie


La cholestérolémie est considérée comme acceptable entre 2 et 2,50 g/l et trop élevée au-delà de 2,50 g/l. L'hypercholestérolémie est le mal du siècle puisqu’1 personne sur 5 en France est concernée par cette maladie si l’on en croit le Bulletin épidémiologique hebdomadaire N°31 du 24 septembre 2013. D'après Santé Canada, plus de 40 % des Canadiens âgés de 20 à 79 ans ont un taux de cholestérol total nuisible à la santé. Mais un taux excessif de cholestérol est-il inquiétant pour autant ?


Le cholestérol en excès se dépose dans la paroi des artères, notamment sur celles du cœur ce qui les obstrue, diminue l’apport de sang au muscle cardiaque (angine de poitrine) et favorise la formation d’un caillot (= thrombose) à l’origine d’un infarctus du myocarde. L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque des maladies coronariennes avec le tabac et l’hypertension artérielle mais… ce peut être réversible. Sachez qu’une baisse de 1% du cholestérol réduit le risque cardio-vasculaire de 2% ! Il est inutile de paniquer mais essentiel d’intervenir en apprenant à contrôler votre taux sanguin de cholestérol total, ainsi que HDL et le LDL-cholestérol.


Source de l'articleTaux de cholestérol trop élevé : quels sont les risques ? (passeportsante.net)


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation #cholestérol



par Heartdrake
le Ven 21 Jan 2022 - 18:27
 
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Sujet: Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?
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Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire

Les vaccins à ARNm indiqués contre la Covid-19 ne semblent pas exposer à un sur-risque d’infarctus du myocarde, d’AVC ou encore d’embolie pulmonaire. Le point sur ces données rassurantes publiées ce 18 janvier.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ? Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.
Publiés ce 18 janvier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021. Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ». Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».
« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Des résultats contradictoires ?

Ces résultats sont-ils contradictoires avec l’étude qui avait établi une corrélation entre vaccin à ARNm et risques d’événements cardiovasculaires ? Pour mémoire, des cas d’hypertension artérielle (HTA) chez des patients avec ou sans antécédents d’HTA, de thrombose veineuse ou artérielle, de myocardites et de péricardites avaient été rapportés après la vaccination par ARNm, « le plus souvent après la seconde dose », rappelait la Société française de cardiologie (SFC). Sur les 25 728 751 effets indésirables rapportés, 17,1% des cas de myocardites et 22% des diagnostics de péricardites avaient été corrélées à la vaccination par ARNm.
Reste qu’à cette date, « à peu près cinq cents millions de patients avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid-19Ces résultats suggéraient un rapport bénéfice-risque nettement favorable, très en faveur de la vaccination contre la COVID-19 et ce dans toutes les tranches d’âge autorisées. »


Source de l'article Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #infarctus
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire
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Ne perdons pas l'intelligence du cœur

L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Dans une tribune plusieurs professeurs et docteurs de la fondation Cœur et Recherche* tirent la sonnette d'alarme sur le manque de financements de la recherche.

Mobilisons-nous contre ces morts trop nombreuses et injustes par atteinte cardiaque. L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Elles sont la deuxième cause de mortalité en France. Chacun d'entre nous connaît un proche qu'il a vu disparaître brutalement. La mort subite ou l'arrêt cardiaque nous touchent tous : hommes et femmes à tout âge. Ces morts sont injustes car beaucoup pourraient être évitées par un accroissement de la recherche. Les dépenses de santé liées à ces maladies ont concerné plus de 5 millions de Français et leur nombre ne cesse d'augmenter : près de 500 000 en quatre ans.
L'enjeu public est donc majeur mais force est de constater que le déséquilibre entre les besoins et les moyens mis à disposition des équipes se creuse et l'investissement dans la recherche cardiologique est au plus bas.

De très nombreux projets de recherche essentiels qui permettraient de sauver des milliers de vies ne trouvent pas de financement ! Cela va de la compréhension du phénomène de la mort subite chez les enfants, les adultes jeunes et adolescents, chez les sportifs à la recherche sur l'influence de la pollution sur les maladies cardio-vasculaires. Pire, la base de données essentielles FAST-MI, projet scientifique français d'exception, de portée mondiale, qui permet d'analyser de manière exhaustive tous les 5 ans l'efficacité des traitements de l'infarctus du myocarde afin de les améliorer, n'a aujourd'hui pas les moyens de mener son enquête en 2022. Si elle ne trouve pas urgemment les 2 M€ nécessaires à sa survie, elle disparaîtra. C'est pourtant cette enquête qui avait mis à jour en 2015, l'inquiétante augmentation de femmes jeunes ayant fait un infarctus (et son lien avec la consommation de tabac). Elle avait permis également de mettre en évidence lors d'infarctus du myocarde l'efficacité de la revascularisation tardive au-delà de la 12ème heure, jusqu'alors un sujet très controversé.

La France a été au premier plan des innovations dans la prise en charge des maladies cardio-vasculaires comment expliquer alors le désintérêt actuel de la recherche cardiovasculaire ?

Notre pays a toutes les raisons d'être fier des innovations décisives pour la prise en charge des maladies cardio-vasculaires issues d'équipes Françaises : première transplantation cardiaque en Europe, premier « stent » (ressort) implanté dans une artère coronaire pour empêcher qu'elle ne se bouche, première valve artificielle biologique, première implantation d'une valve artificielle aortique par voie non chirurgicale. Ces quelques exemples illustrent l'excellence des équipes françaises et leur créativité pour découvrir des traitements originaux.

Pourtant le résultat de ces avancées est paradoxal car le public considère que l'essentiel des progrès nécessaires à une bonne prise en charge des maladies cardio-vasculaires est accompli et que la Cause de la cardiologie n'a plus de besoin et n'est donc pas une priorité. Il est vrai que la mortalité liée notamment à l'infarctus du myocarde a fortement décru grâce à une prise en charge incluant le recours précoce aux SAMU, au développement de la dilatation coronaire 24 h/24 et à la création d'unités de soins intensifs cardiologiques

Cependant, la recherche reste essentielle car le profil des patients cardiaques évolue et avec le vieillissement de la population, ont émergé des pathologies chroniques de masse telles que l'insuffisance cardiaque ou certains troubles du rythme cardiaque comme la fibrillation auriculaire qui entraînent des hospitalisations répétées et une altération importante du confort de vie, au même titre que les cancers ou les maladies neuro-dégénératives. Lors de la pandémie de covid 19 les patients porteurs d'une maladie cardiaque ont payé un lourd tribut en développant des formes sévères de cette affection virale. Cela illustre bien la gravité des maladies cardio-vasculaires.

L'urgence d'une mobilisation massive
Nous appelons à une forte mobilisation impliquant tous les acteurs concernés, pouvoirs publics, entreprises, instituts de recherche bio médicale, philanthropes, associations et fondations pour lutter efficacement contre le fléau des maladies cardio- vasculaires et coordonner les actions nécessaires.

Mobilisation publique : il est inquiétant de constater l'anormal désengagement des pouvoirs publics dans la recherche qui a entraîné un déclassement de la France par rapport à ses principaux partenaires. Il faut ajouter l'absence d'une politique de prévention des maladies cardio -vasculaires incluant une éducation dès l'école des ravages occasionnés par le tabac, le surpoids, l'hypertension artérielle ou une mauvaise alimentation ou à l'inverse des bienfaits de l'exercice physique régulier. Il est urgent que les pouvoirs publics lancent un plan cœur comme il en existe pour le cancer par exemple pour mobiliser les énergies

Mobilisation citoyenne : La France ne dispose pas de grande fondation dévolue à la recherche sur les maladies cardio- vasculaires comme la British Heart Foundation au Royaume Uni ou l'American Heart Association aux États-Unis. Le niveau de collecte de fonds issu de la générosité du public ou de philanthropes dans notre pays fait pâle figure par rapport à celui drainé par nos voisins. Cependant, en France cette Fondation existe : La Fondation Cœur et Recherche créée par la société française de cardiologie regroupant tous les cardiologues français. Elle est porteuse de projets scientifiques d'envergure et d'initiatives de recherche de grande qualité. Mais pour les mener à bien, il lui faut des moyens, et vite !

Pour de nombreuses pathologies la générosité du public a montré comment, au côté de l'État, des avancées significatives ont été réalisées. Aidons nos médecins et nos chercheurs ! Donnons- leur les moyens de travailler. La générosité de tous est indispensable et urgente pour que les cœurs continuent à battre.

Source de l'articleNe perdons pas l'intelligence du cœur (latribune.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 18:00
 
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Sujet: Ne perdons pas l'intelligence du cœur
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Natation et maladies cardio-vasculaires

L’exercice physique et sportif est actuellement reconnu comme bénéfique pour les maladies cardio-vasculaires à la fois sur leurs facteurs de risque et comme thérapeutique non médicamenteuse. La natation offre par ailleurs un intérêt chez des patients qui présentent des contraintes de surcharge pondérale ou des problèmes de l’appareil locomoteur qui rendraient difficile la pratique d’un sport avec impact au sol.
Par le docteur Françoise Maupas-Schwalm, cardiologue et médecin du sport à Toulouse
Les bénéfices de l’activité physique sur la santé sont actuellement bien connus, et la Haute Autorité de santé a édité en 2018 un guide de la « Promotion, consultation et prescription médicale d’activité physique et sportive pour la santé chez les adultes ». Sur les 6 référentiels de prescription de l’activité physique et sportive, 5 concernent les maladies cardiovasculaires et certains de leurs facteurs de risque.

Quels sont les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires qui peuvent être améliorés par la natation ?

Certaines situations ou habitudes de vie, comme la sédentarité, les déséquilibres alimentaires quantitatifs mais aussi qualitatifs, le tabagisme, le stress de la vie quotidienne, qui peuvent être intriquées, conduisent au développement d’anomalies métaboliques et à certaines maladies dont les maladies cardio-vasculaires. Les facteurs du risque cardio-vasculaire sont particulièrement sensibles à l’exercice physique.

La surcharge pondérale ou l’obésité sont favorisées par la sédentarité, mais une fois installées, elles limitent l’exercice physique. Elles peuvent s’associer à des anomalies du métabolisme des sucres (diabète sucré) ou des lipides avec excès de cholestérol ou de triglycérides (dyslipidémies). La pratique de la natation est utile pour perdre du poids, elle fait partie des sports les plus consommateurs d’énergie si elle est pratiquée à haute intensité.
Chez le nageur de loisir régulier, l’intensité modérée de la pratique n’est pas à l’origine d’une consommation énergétique aussi importante mais se combine fréquemment à une perte de poids en raison de l’installation d’un cercle vertueux qui pousse le pratiquant à une alimentation mieux équilibrée. De plus, pratiquer un exercice physique immergé, par le ressenti de l’allégement dans l’eau, est souvent un moyen de moins souffrir des contraintes liées au poids et de s’affranchir d’une image corporelle quelquefois complexante.

De nombreuses études montrent que le diabète de type 2 (diabète sucré lié à une moindre sensibilité à l’insuline) est un important facteur de risque d’atteintes vasculaires et cardiaques. Il réagit très bien à l’exercice physique. La Haute Autorité de santé conseille de prescrire aux patients présentant un diabète de type 2 une activité physique d’endurance régulière associée à du renforcement musculaire, ce qui correspond à la pratique de la natation.
Parmi les anomalies métaboliques délétères sur le plan cardiovasculaire, les dyslipidémies en particuler exposent au risque de conduire à des complications cardio-vasculaires car elles permettent le développement accéléré de l’athérosclérose dans les artères périphériques ou cardiaques.
Toutes les anomalies lipidiques ne peuvent malheureusement pas être significativement améliorées par la pratique sportive seule, telles les dyslipidémies transmises génétiquement. Mais de nombreux travaux montrent depuis plus de vingt ans qu’une pratique sportive régulière d’endurance permet de faire baisser significativement le taux de LDL (lipoprotéines dont le taux est très corrélé aux atteintes d’athérome artérielles), le taux de triglycérides et de faire augmenter le taux de HDL, facteur de protection des maladies cardio-vasculaires.

La pratique d’un exercice physique permet une lutte contre le stress de la vie quotidienne ou professionnelle. Le stress est un important facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, soit en lui-même quand il est ressenti de façon chronique, soit parce qu’il est souvent accompagné de conduites aidant à se détendre (grignotages alimentaires, consommation de sucre, tabagisme…) associées au risque cardio-vasculaire.

La natation permet de s’accorder du temps pour soi. De nombreuses techniques de relaxation utilisent l’immersion en milieu aquatique qui est un environnement sensoriellement isolant. De plus, la pratique natatoire est une activité individuelle mais souvent réalisée en groupe ce qui contribue à se désengager du quotidien.

Enfin, des études montrent que la pratique d’une activité physique aide le pratiquant à diminuer sa consommation tabagique.

Une personne présentant une maladie cardio-vasculaire peut-elle pratiquer la natation ?

En 2015, un amendement de la loi santé stipule que les médecins peuvent prescrire de l’activité physique adaptée pour les patients présentant une maladie de longue durée. Une expertise collective de l’INSERM édite une synthèse et des recommandations sur l’activité physique dans la prévention mais aussi le traitement des maladies chroniques, dont les maladies cardio-vasculaires.

Devant tout problème, un avis médical doit être demandé de manière à déterminer les contre-indications qui pourraient exister pour le niveau de pratique physique envisagé. Le médecin délivrera si nécessaire le CACI (certificat d’absence de contre-indication). Le médecin traitant sollicitera dans certains cas un cardiologue, qui pourra proposer de réaliser un test d’effort avant le début de la pratique sportive.

L’hypertension artérielle peut être améliorée par l’exercice physique. Pendant longtemps, on a pensé que la natation était à déconseiller chez les patients hypertendus, probablement en raison de données d’études montrant que l’exercice physique des membres supérieurs, isolé, induisait au moment de la pratique une montée tensionnelle importante. Désormais, il est bien montré que la natation (posture allongée, immersion, exercice musculaire combiné, sollicitation respiratoire etc.) conduit à une adaptation des flux sanguins très bénéfique pour lutter contre l’HTA, en prévention ou en complément d’une thérapeutique médicamenteuse qu’elle aide à équilibrer.

Les œdèmes des membres inférieurs, qu’ils soient en rapport avec une insuffisance veineuse ou favorisés par certains traitements médicamenteux, peuvent diminuer avec la natation car l’immersion favorise le retour du sang dans les veines.

Les maladies cardiaques dites « ischémiques » (maladie des artères coronaires ou après un infarctus du myocarde) bénéficient actuellement d’une prescription médicale de réadaptation physique dans des centres spécialisés.

Les études montrent en effet que cette prise en charge améliore le pronostic des patients, diminue le nombre de réhospitalisations, améliore la qualité de vie des patients après le retour à domicile. De nombreux centres utilisent des exercices en piscine réalisés sous surveillance médicale (aquagym, marche aquatique en couloir), la pratique de la natation sera, elle, discutée en fonction de chaque cas.

L’insuffisance cardiaque, quelle qu’en soit l’origine (infarctus du myocarde, problème de valves, anomalie du tissu musculaire cardiaque), peut être aussi améliorée par la réadaptation cardiaque. La pratique physique sous surveillance médicale permet d’améliorer les capacités cardio-respiratoires, la force musculaire et la qualité de vie de la personne insuffisante cardiaque.

Toutefois, la pratique de la natation est en général contre-indiquée chez les patients insuffisants cardiaques, car elle peut être très sollicitante sur le plan de la dépense énergétique et de l’augmentation de la fréquence cardiaque.

Source de l'article : [url=https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation et maladies cardio-vasculaires L%E2%80%99exercice physique et sportif,facteurs de risque et comme th%C3%A9rapeutique non m%C3%A9dicamenteuse.]https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation%20et%20maladies%20cardio-vasculaires%20L%E2%80%99exercice%20physique%20et%20sportif,facteurs%20de%20risque%20et%20comme%20th%C3%A9rapeutique%20non%20m%C3%A9dicamenteuse.[/url]

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 16 Jan 2022 - 19:06
 
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Sujet: Natation et maladies cardio-vasculaires
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Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?

L'infarctus digestif est l'équivalent digestif de l'infarctus du myocarde ou de l'accident vasculaire cérébral, pourtant il est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue.

L'infarctus digestif (ou intestinal) correspond à la souffrance de l’intestin en raison d’une obstruction d’un de ses vaisseaux. Même cas de figure que l'infarctus du myocarde ou que l'accident vasculaire cérébral, pourtant l'infarctus digestif est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Insuffisamment irrigué, le tube digestif se nécrose et finit par mourir. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue, responsable à l'hôpital Beaujon de Clichy (APHP), de la Structure d'URgences Vasculaires Intestinales (SURVI), seul service dédié à la prise en charge des infarctus digestifs, encore difficiles à diagnostiquer et à traiter.


Source de l'articleInfarctus digestif : quels sont les symptômes ? - Top Santé (topsante.com)


#infarctus #intestin #myocarde #AVC
par Heartdrake
le Mar 4 Jan 2022 - 12:58
 
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Sujet: Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?
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Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?

Chaque année, les maladies cardiovasculaires, AVC et crises cardiaques tuent 17 millions de personnes dans le monde. Au banc des accusés, le « mauvais » cholestérol, qui contribue à boucher les artères du cœur. Qu'en est-il vraiment ? Comment protéger son cœur ?

Cholestérol et infarctus : des liaisons dangereuses


L’infarctus est une crise cardiaque. En fait, on parle d’infarctus du myocarde (ou IDM), le myocarde étant le muscle cardiaque. Un infarctus correspond à l’arrêt de circulation sanguine dans une zone du corps, en l’occurrence le cœur, qui mène à la mort des cellules par manque d’oxygène. L’infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire, qui alimente les cellules du cœur en sang, se bouche à cause d’un caillot, provenant souvent d’une plaque de cholestérol. Elle cesse alors d’irriguer le cœur, induisant la destruction irréversible des cellules musculaires cardiaques sur une zone plus ou moins étendue. Les conséquences sont immédiates : douleurs à la poitrine, essoufflement, troubles du rythme cardiaque, voire arrêt du cœur. Il est crucial de déboucher l’artère coronaire en urgence pour sauver la vie de la victime.
Le cholestérol est une substance graisseuse naturellement présente dans l’organisme et indispensable à la vie. On distingue plusieurs types de cholestérol, dont deux principaux : le LDL-cholestérol et le HDL-cholestérol, les HDL et LDL étant les protéines permettant de transporter le cholestérol dans le sang.

Le LDL-cholestérol est considéré comme le « mauvais » : alors que les protéines HDL travaillent en quelque sorte à éliminer le cholestérol du sang, les LDL livrent le cholestérol aux cellules et ont tendance à le retenir dans le sang et à favoriser son dépôt dans la paroi des artères. Celui-ci s’y accumule, sous forme de plaques d’athérome. C’est ce qu’on appelle l’athérosclérose. Ces plaques grossissent au fil des ans, puis finissent par se rompre : elles circulent alors dans les vaisseaux sous forme de caillots qui peuvent bloquer brutalement une artère (souvent l’artère coronaire), ou y réduire considérablement le débit sanguin.

Le lien entre un taux élevé de LDL-cholestérol et le risque d’infarctus du myocarde est connu depuis longtemps. Parallèlement, un faible taux de HDL-cholestérol, c’est-à-dire de « bon cholestérol », est lui aussi associé à un risque accru d’accident cardiaque et ce, même si le taux de mauvais (LDL) cholestérol est bas. On l’aura compris, en termes de cholestérol, l’équilibre est crucial pour protéger le coeur : ce qu’on vise, c’est peu de LDL-cholestérol, mais aussi beaucoup de HDL !

Mauvais cholestérol, un tableau complexe

En biologie, les choses sont loin d’être manichéennes, avec d’un côté le mauvais cholestérol et de l’autre le bon. Des études récentes ont montré que de nombreuses autres substances, notamment des lipoprotéines, avaient un comportement « pro-athérogène », c’est-à-dire favorisant le dépôt de plaques d’athérome dans les artères.

On peut dire qu’il existe plusieurs formes de LDL, ces protéines de transport qui ont tendance à conserver le cholestérol dans le sang. Parmi ces différentes LDL (LDL1 à LDL5), les plus petites et plus denses sont les plus nocives. Ainsi, le risque cardiovasculaire peut augmenter lorsque la fraction totale de LDL-cholestérol augmente, mais aussi lorsque la proportion de LDL denses et petites augmente sans que le taux total ne bouge…
Enfin, il existe d’autres « transporteurs » de cholestérol, les VLDL et IDL, qui sont eux aussi pro-athérogènes. Et ce n’est pas tout : d’autres anomalies lipidiques, comme par exemple un taux trop élevé de graisses appelées triglycérides, peuvent aussi contribuer à augmenter le risque d’infarctus.

La situation est donc complexe et le risque encouru dépend d’une combinaison de nombreux facteurs…

Infarctus : d’autres coupables que le cholestérol

Accuser le mauvais cholestérol d’être responsable à lui seul des infarctus du myocarde serait largement exagéré. D’ailleurs, plusieurs études arrivent à ce constat : on a beau faire baisser le taux de mauvais cholestérol grâce aux médicaments comme les statines, on ne réduit pas forcément de manière satisfaisante le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.
Un taux anormal de cholestérol et/ou de lipides sanguins n’est observé que dans 40 à 60 % de l’ensemble des infarctus du myocarde. Pourquoi ? Parce que de nombreux autres facteurs entrent en jeu : ce sont les fameux « facteurs de risque cardiovasculaire » qui favorisent eux aussi le développement de l’athérosclérose (plaques d’athérome) et la survenue de complications, comme l’infarctus.

Parmi ceux-ci :


  • l’hypertension artérielle
  • le tabagisme
  • le diabète
  • le surpoids et l’obésité
  • la sédentarité (manque d’exercice physique)

À tout cela s’ajoute la prédisposition familiale, c’est-à-dire l’existence de facteurs génétiques qui, dans certaines familles, contribuent à augmenter le risque de souffrir d’un infarctus.

Prédire le risque d’infarctus

À la lumière des données collectées au cours de nombreuses études cliniques, plusieurs modèles ont été conçus pour évaluer le risque individuel de souffrir d’une maladie cardiovasculaire dans les années qui viennent. Autrement dit, à l’aide d’équations, ces modèles évaluent l’ensemble des facteurs de risque d’un individu donné et établissent son score de « risque ». De quoi donner tout de même une idée de l’état de santé cardiovasculaire et des risques encourus si les facteurs pris en compte ne sont pas modifiés.
Ces facteurs ? Ce sont la présence ou non d’une hypertension artérielle, d’une hypercholestérolémie, d’une obésité, d’un diabète mais les modèles prennent aussi en compte l’âge, le sexe, le tabagisme actuel et passé et les antécédents familiaux. Le modèle de Framingham est le plus utilisé et le mieux validé, mais il en existe de nombreux autres, comme modèle européen SCORE (Systematic Coronary Risk Evaluation). Ils sont tous imparfaits mais sont des outils précieux pour les cardiologues. Plusieurs sites proposent même de faire soi-même son évaluation (www.rcpo.org/fr/choix.php).

Mais attention : les maladies cardiovasculaires sont complexes, multifactorielles et on ne peut jamais prédire avec exactitude le risque d’en souffrir un jour. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que l’héritage génétique n’étant pas contrôlable, autant mettre toutes les chances de son côté en luttant contre les facteurs maîtrisables, taux de cholestérol compris, et en adoptant un mode de vie le plus sain possible.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=cholestereol-infarctus-predire-le-risque-d-infarctus-&mode=diapo


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 9:12
 
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Sujet: Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?
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Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus

Le cannabis est légal depuis 2018 au Canada. Il est possible d’en consommer aussi bien pour ses vertus récréatives que médicales. Pour les scientifiques canadiens, la substance soulève encore de nombreuses interrogations. Une équipe de l’université de Toronto a souhaité en savoir plus sur ses conséquences cardiovasculaires. "Avec la légalisation et la décriminalisation récentes, la consommation de cannabis augmente chez les jeunes adultes en Amérique du Nord, souligne Dr Karim Ladha, clinicien-chercheur au sein de Unity Health Toronto, et nous ne connaissons pas pleinement ses effets sur la santé cardiovasculaire." Dans Canadian Medical Association Journal, le scientifique et ses collègues publient les résultats de leur étude sur le sujet. 

Les hommes, principaux consommateurs 


Les chercheurs se sont basés sur les données d'une enquête menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis auprès de plus de 33 000 adultes âgés de 18 à 44 ans. Sur l’ensemble des participants, 17 % ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours. Une crise cardiaque a été signalée chez 1,3 % consommateurs de cannabis et 0,8 % non-consommateurs. L’étude des réponses a permis aux scientifiques d’en savoir plus sur le profil des consommateurs : il s’agissait plus fréquemment d’hommes, consommant du tabac et/ou des cigarettes électroniques, et buvant régulièrement. Ces éléments sont considérés comme des facteurs de risque cardiovasculaire, mais les chercheur les ont ajustés dans l’analyse afin que seul l’effet du cannabis soit pris en compte.

Des risques démultipliés 


Les données étudiées ont permis aux chercheurs de constater que les adultes de moins de 45 ans, ayant récemment consommé du cannabis, ont deux fois plus de risque de faire un infarctus du myocarde, en comparaison aux non-consommateurs. Les consommateurs occasionnels ont un risque 1,5 fois plus élevé, toujours par rapport aux non-consommateurs. Les scientifiques observent que toutes les méthodes de consommation du cannabis sont à risque : fumer, vapoter ou toute autre technique, dont l’ingestion. "Cela suggère qu'aucune méthode de consommation n'est plus sûre qu'une autre à cet égard", précise le Dr Karim Ladha. 

Améliorer la prévention ?


Pour l’auteur principal de cette étude, les jeunes adultes, les médecins et tous les professionnels de santé doivent prendre en compte cette corrélation entre cannabis et risque cardiovasculaire. "En tant que jeune adulte, il est important d'être conscient des risques associés à la consommation de cannabis, en particulier dans le climat actuel où nous sommes exposés à une multitude de fausses informations et de recommandations de santé non fondées sur des preuves", ajoute Nikhil Mistry, co-auteur. Selon l'observatoire français des drogues et des toxicomanies, 44,8 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclaraient avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie en 2017, contre 42,0 % en 2014.

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37192-Jeunes-adultes-consommation-reguliere-cannabis-multiplie-risque-d-infarctus


#coeur #infarctus #AVC #canabis
par Heartdrake
le Ven 15 Oct 2021 - 17:24
 
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Sujet: Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus
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10 symptômes de l'infarctus au féminin

Les maladies cardiovasculaires causent 75 000 décès par an en France. Ils sont la première cause de mortalité chez la femme car les symptômes diffèrent de ceux des hommes et retardent parfois le diagnostic.

Une douleur thoracique

Une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche jusqu’à la mâchoire est le symptôme le plus caractéristique de l’infarctus. S’il est fréquent chez l’homme, il est plus rare chez la femme, bien qu’elle puisse l’éprouver elle aussi. 

Un essoufflement

Si vous êtes sans cesse essouflée, même sans grand effort physique et que par ailleurs vous ressentez une grande fatigue, il est indispensable de consulter. L’essouflement peut avoir bien d’autres origines que l’infarctus au féminin mais mieux vaut écarter cette piste.

Des palpitations

Un infarctus au féminin se traduit par des palpitations à l’effort mais aussi au repos. Les femmes n’y prêtent pas forcément attention car ces palpitations peuvent faire penser à tort à des crises d’angoisse. 

Des nausées

L’infarctus féminin peut se traduire par des nausées voire des vomissements. Comme l’infarctus touche la partie inférieure du cœur proche de l’estomac, il peut faire croire à de simples problèmes digestifs. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter. 

Des douleurs à l’estomac

Des douleurs à l’estomac peuvent parfois être prises pour des troubles digestifs alors qu’il s’agit en réalité d’un infarctus. Une douleur à cet endroit après un effort ou après avoir mangé doit alerter. 

Une fatigue persistante

La fatigue est multifactorielle et n’est pas le signe caractéristique d’un infarctus au féminin. Toutefois, si elle est associée à d’autres symptômes telles qu’une sensation d’oppression, des nausées ou des palpitations, elle doit être traitée. 

Des sueurs froides

Comme nous venons de le voir, les sueurs froides peuvent être liées à un infarctus du myocarde dont elles peuvent même constituer le premier symptôme avec les douleurs thoraciques. Bien que les sueurs froides ne suffisent pas à faire suspecter une crise cardiaque, elles peuvent constituer un signe d’appel à ne pas négliger.

Un mal de dos aigu et persistant


Lors d’un infarctus, des douleurs au ventre ou à l'estomac sont rapportées. Dans certains cas, ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules et/ou dans le cou qui sont signalées. Si le mal de dos est aigu, lancinant et persistant, il doit amener à consulter.


Des vertiges


Lorsque le cœur est fatigué, la circulation sanguine est réduite. Cela entraîne un manque d’oxygène dans le sang qui provoque des vertiges. Ces vertiges peuvent parfois être confondus avec une baisse de tension, fréquente chez les femmes.


De l’oedème


Lors d’un infarctus, il n’est pas rare d’observer un gonflement qui se produit généralement au niveau des articulations notamment les jambes, les chevilles et les pieds. Si cela se manifeste, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-symptomes-infarctus-feminin-de-l-oedeme&mode=diapo


#coeur #infarctus #myocarde #femmes
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 8:34
 
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Sujet: 10 symptômes de l'infarctus au féminin
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AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives

Stress, troubles du sommeil, fatigue… De plus en plus de femmes souffrent de problèmes associés aux crises cardiaques et aux AVC, selon une nouvelle étude présentée à la conférence de l'European Stroke Organisation (ESO). Cette tendance coïncide avec l’augmentation du nombre de femmes travaillant à temps plein.

Un constat alarmant


Pour parvenir à ce constat alarmant, les chercheurs ont comparé les données de santé de 22 000 hommes et femmes, évalués en 2007, 2012 et 2017. Dans l'ensemble, chez les deux sexes, le nombre de personnes signalant un stress au travail est passé de 59 % en 2012 à 66 % en 2017, et celles ressentant un sentiment de fatigue et de lassitude ont augmenté de 23 % à 29 % (à 33 % chez les femmes et 26 % chez les hommes). Sur la même période, le nombre de personnes déclarant souffrir de troubles du sommeil est passé de 24 % à 29 %, les troubles graves de l’endormissement ayant également augmenté plus fortement chez les femmes (8 %) que chez les hommes (5 %).

L'étude a également révélé que les facteurs de risque traditionnels de développement de maladies cardiovasculaires étaient restés stables au cours de la même période, 27 % des personnes interrogées souffrant d'hypertension, 18 % d'hypercholestérolémie et 5 % de diabète.

"Des facteurs de risque non traditionnels"


"Notre étude a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de fumer et d'être obèses que les femmes, mais ces dernières ont signalé une augmentation plus importante des facteurs de risque non traditionnels pour les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, tels que le stress au travail, les troubles du sommeil et le sentiment de fatigue", commentent les auteurs de la recherche. "Ces résultats soulignent le fait que des différences entre les sexes existent pour certains facteurs de risque de maladies cardiovasculaires."

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37144



#coeur #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:18
 
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Sujet: AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives
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Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde

La crise cardiaque, ou infarctus du myocarde, est l'une des principales causes de décès dans le monde. Bien que les techniques chirurgicales, les diagnostics et les derniers traitements aient considérablement progressé, permettant une grande amélioration du taux de survie, il reste encore des progrès à accomplir dans la récupération des effets à long terme des tissus endommagés. Ainsi, le taux de mortalité à 5 ans reste élevé. Ces chercheurs du Medical Center of Soochow University (Chine), présentent aujourd’hui, dans la revue ACS Nano, un spray d'exosomes peu invasif qui contribue à réparer le cœur après un infarctus du myocarde.

La preuve de concept est ici apportée chez l’animal. Les scientifiques ont exploré une nouvelle forme de thérapie par cellules souches comme moyen de régénérer les tissus après une crise cardiaque. Alors que la greffe de cellules souches directement dans le cœur peut être dangereuse en raison de leur risque de développement incontrôlé, ce qui peut entraîner une tumeur ou encore de réaction de rejet immunitaire, les chercheurs ont testé une nouvelle voie : celle de l’injection d’exosomes ou petites vésicules contenant des protéines, des lipides et des acides nucléiques sécrétés par les cellules souches. Cependant, ces exosomes se décomposent souvent avant de pouvoir avoir des effets thérapeutiques.
 
D'autres équipes ont développé des patchs cardiaques ou des échafaudages qui aident les exosomes implantées à perdurer mais ces dispositifs doivent généralement être placés sur le cœur lors d'une chirurgie à thorax ouvert.
 
L’équipe du Dr Yafeng Zhou, de la Soochow University, recherchait une solution d'exosomes qui pourrait être pulvérisée sur le cœur via une petite incision, donc peu invasive, et permettant d’éviter ainsi une intervention chirurgicale majeure.

Un spray d’exosomes minimalement invasif


Les chercheurs ont mélangé des exosomes de cellules souches mésenchymateuses avec du fibrinogène, une protéine impliquée dans la coagulation du sang, ajouté cette solution à une minuscule seringue à double canon qui contenait une solution séparée d'une autre protéine de coagulation appelée thrombine. La pulvérisation de cette préparation par seringue sur le cœur d’une souris, à travers une petite incision thoracique, montre que les 2 solutions se mélangent et forment un gel d’exosomes stable qui adhère au cœur. Un mini-endoscope, inséré à travers une seconde petite incision, permet de guider l'aiguille de pulvérisation.

La preuve in vivo : chez des souris modèles de crise cardiaque, le spray d'exosomes duré plus longtemps, guéri les lésions cardiaques et augmente l'expression de protéines bénéfiques. Ces améliorations sont plus marquées qu’en cas d’injection directe d’exosomes dans le cœur. Testé également chez le porc, le spray induit une réaction immunitaire et un stress chirurgical moins sévères que la chirurgie.

Le spray d’exosomes apparaît donc comme prometteur pour la réparation cardiaque. Il devra encore faire l'objet d'esssais cliniques (chez l'Homme).

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-un-spray-dexosomes-pour-reparer-le-myocarde


#coeur #crise #cardiaque #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 12 Aoû 2021 - 9:54
 
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Sujet: Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde
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10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus

Le froid a un effet vasoconstricteur, c’est-à-dire qu’il va contracter les vaisseaux, ce qui entraînera une diminution de leur diamètre en conséquence, ce quin peut déclencher un infarctus. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a plus d’infarctus en hiver qu’en été. 


Prendre des bains trop chauds entraîne une chute de la pression artérielle et cause une vasodilatation des vaisseaux qui peut provoquer un infarctus. L’eau du bain ne doit pas dépasser 37°C, soit la température du corps. 


Le grignotage intempestif est mauvais pour la santé, il a une incidence négative sur la glycémie et favorise l’apparition du cholestérol, de l’hypertension et du surpoids qui sont des facteurs favorisant les risques d’infarctus. Pour limiter le risque, les prises alimentaires doivent être fractionnées en 3 repas. 
Une des conséquences physiologiques du manque d’eau dans l’organisme est un épaississement du sang. Cela peut boucher les artères et conduite à l’infarctus. Au quotidien et encore plus en cas de fortes chaleurs, mieux vaut ne pas s’exposer au soleil et bien s’hydrater tout au long de la journée. 


Dans les deux heures qui suivent un accès de colère, le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par cinq et le risque de rupture d'anévrisme cérébral par six.


Le virus varicelle-zona aurait une incidence sur le nombre d’AVC et d'infarctus du myocarde. Pour le moment, les études n’ont pas encore su montrer le lien entre les deux mais les personnes ayant eu la varicelle ou le zona sont davantage exposées aux infarctus


Être exposé perpétuellement à des bruits forts et soudains (lorsqu’on travaille dans un aéroport par exemple) favorise le risque d’apparition de l’infarctus. Le bruit est un facteur de stress important qui augmente la pression sanguine. 


Le changement d’heure favoriserait le risque d’apparition d’infarctus du myocarde, en particulier lors du passage à l'heure d’été. Une étude américaine montre que le changement d’heure au printemps augmenterait de 25% le risque d'infarctus dans les jours qui suivent. 


Les personnes souffrant de dépression sont plus sujettes à l’infarctus que d’autres : le risque est alors multiplié par quatre. L’infarctus est une conséquence indirecte à une mauvaise hygiène de vie du sujet dépressif  : repas non pris à heures fixes, troubles du sommeil, addictions, etc.


Dans la même lignée que la dépression, le stress chronique (difficultés professionnelles, problèmes de couple, problèmes financiers, etc.) augmente le risque d’infarctus de 2,5 fois. En cause, un taux de cortisol élevé qui augmente la pression artérielle et fragilise les parois de nos artères.


Source de l'article10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus (passeportsante.net)


#coeur #infarctus
par Heartdrake
le Ven 23 Juil 2021 - 14:11
 
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Sujet: 10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus
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Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité. Le docteur Patrick Assyag nous délivre ses conseils simple pour prendre soin de nous tout en se protégeant des infarctus et des AVC.

Comme le dit Sidonie Bonnec dans Minute Papillon ! : "Le cœur a ses raisons mais aussi des démons". Le Dr Patrick Assyag est médecin cardiologue en libéral, praticien attaché à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et président du Syndicat des cardiologues de la région parisienne. Il nous aide à identifier les sources d'éventuels problèmes cardiaques.

Selon lui, "les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité". Pour les éviter, il suffit d'identifier les facteurs de risques qui menacent notre cœur. "Si vous contrôlez votre tension, si vous arrêtez de fumer, si vous contrôlez votre diabète et si vous stabilisez votre cholestérol, vous avez une chance énorme de pouvoir éviter et prévenir ces maladies cardiovasculaires" indique-t-il sur France Bleu à Sidonie Bonnec

Quelles sont les maladies cardiovasculaires ?

Les maladies cardiovasculaires peuvent être très graves. "Quand on parle de maladies cardiovasculaires, on parle d'infarctus du myocarde, on parle d'accident vasculaire cérébral, on parle d'artérite des membres inférieurs et éventuellement, quand on a des problèmes digestifs, d'infarctus mésentérique" indique Dr Patrick Assyag.

Quels sont les facteurs de risque liés à ces maladies ? 

Le premier facteur de risque de maladie cardiovasculaire est l'hypertension artérielle. La relation de cause à effet établie par le Dr Patrick Assyag est sans appel : 
Si vous prévenez cette hypertension artérielle, vous allez prévenir la moitié des accidents vasculaires cérébraux

Pour l'éviter, il faut commencer par identifier les signes d'une hypertension artérielle. "Généralement, c'est des maux de tête, des vertiges, des acouphènes. Tout ceci vous amène à aller consulter votre médecin" indique le praticien.
Le deuxième gros facteur de risque, c'est le tabac !

Encore une fois, la cigarette est montrée du doigt pour ses effets néfastes sur la santé. Il est vraiment temps d'arrêter de fumer. Le tabac associé à des symptômes d'hypertension artérielle aggrave le pronostic cardiovasculaire. 
Le troisième facteur de risque, c'est le diabète

"Sachez que l'accident cardiovasculaire est la première cause de décès chez le diabète" assène le Dr Patrick Assyag tout en rappelant qu'on compte, en France, près de trois millions de diabétiques.
Le dernier facteur de risque cité par le praticien est le cholestérol : "On a plus de deux à trois millions de patients en France qui ont trop de cholestérols. Ce cholestérol va se greffer au niveau des artères et va entraîner l'athérosclérose". 
L'athérosclérose est une maladie qui touche les artères. Des plaques graisseuses s'y développent rendant les artères plus rigides et les obstruant en partie. Le rétrécissement progressif du diamètre des artères peut réduire petit à petit l’apport de sang dans les différents organes, en particulier le cœur.
À réécouter Prendrez soin de notre cœur avec Patrick Assyag

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Selon le Dr Patrick Assyag, nous ne connaissons pas assez bien le fonctionnement de notre cœur et, surtout, nous en avons peur. Dès lors, on ne consulte pas assez son médecin pour éliminer les différents facteurs de risques. 
"Il faudrait consulter une fois par an, à partir de 50 ans, systématiquement" affirme-t-il au micro France Bleu de Sidonie Bonnec.
Dans Minute Papillon !, le Dr Patrick Assyag explique que les femmes sont plus impactées par les maladies cardiovasculaires que les hommesRetrouvez l'intégralité de l'émission sur notre site

Source de l'articleInfarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Sam 10 Juil 2021 - 11:31
 
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Sujet: Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires
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