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6 résultats trouvés pour subite

VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?

Cette étude d’une équipe du Kaiser Permanente (Oakland, Californie), la plus large jamais menée sur l’association entre le VIH et les problèmes cardiovasculaires, révèle que les personnes séropositives encourent un risque accru d'insuffisance cardiaque et que cette augmentation du risque est plus prononcée chez les femmes, les personnes d’origine asiatiques ou insulaires du Pacifique, et les adultes « jeunes » (de moins de 40 ans). Ces nouvelles données publiées dans les Mayo Clinic Proceedings montrent toute l’importance des soins préventifs, en particulier en cardiologie, chez ce groupe de personnes.

Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, notamment si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. « Les maladies cardiovasculaires sont une préoccupation importante pour les personnes vivant avec le VIH et cela depuis de très nombreuses années », rappelle l'auteur principal, le Dr Michael J. Silverberg, chercheur, épidémiologiste expert du VIH au Kaiser Permanente. « La plupart des recherches sur le sujet se sont concentrées sur le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et de crise cardiaque. Cette étude montre que les impacts cardiovasculaires pour les personnes vivant avec le VIH comprennent aussi l'insuffisance cardiaque ».

De l'insuffisance cardiaque à la mort subite cardiaque

L’étude a suivi 38.868 participants séropositifs suivis dans un établissement du Kaiser Permanente entre 2000 et 2016. Chaque participant a été apparié avec 10 témoins, vivant dans la même région, du même âge, du même sexe et de la même origine ethnique mais exempts de VIH. Au total, le groupe témoin comprenait ainsi 386.586 participants. Les participants ayant développé une insuffisance cardiaque au cours du suivi ont été identifiés. L’analyse révèle que :
 
  • les personnes séropositives sont 68 % plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque que les personnes non séropositives,
  • les incidences les plus élevées d’insuffisance cardiaque sont relevées chez les participants séropositifs âgés de 40 ans ou moins, les femmes, les participants d'origine asiatique ou du Pacifique ;
  • concernant cette incidence élevée de l’insuffisance cardiaque chez les jeunes adultes séropositifs, les chercheurs suggèrent l’impact d'autres problèmes de santé ou comorbidités « faisant ressortir l'insuffisance cardiaque » ;
  • concernant les femmes, le VIH pourrait avoir un impact plus important sur leur fonction cardiaque que chez les hommes, en partie en raison de la régulation hormonale et de l'augmentation de la fibrose myocardique, mais ces mécanismes doivent encore être confirmés ;
  • cette augmentation du risque chez les participants séropositifs n’apparaît pas associée à des différences d'accès aux soins ;
  • ni à une augmentation des facteurs de risque spécifiques de maladie cardiaque : l’analyse révèle même une prévalence plus élevée de facteurs de risque de maladie cardiovasculaire chez les personnes sans VIH.

 
Il est donc vital que les personnes vivant avec le VIH et leurs médecins surveillent les symptômes caractéristiques de l’insuffisance cardiaque, dont l'essoufflement, la fatigue, le gonflement des jambes, la toux ou encore les douleurs thoraciques.
 
« Il peut arriver que ces signes et ces symptômes d'insuffisance cardiaque ne soient pas pris en compte dans le suivi de ces patients, ce qui entraîne des retards de traitement ».
 
 «Nous sommes conscients des problèmes cardiaques chez ces patients depuis longtemps mais nous constatons toujours un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque, nous devrions pourtant intervenir plus tôt ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-seropositivite-et-risque-cardiaque-plus-eleve


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #infarctus #mort #subite #VIH #sida
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 13:42
 
Rechercher dans: Insuffisance cardiaque
Sujet: VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?
Réponses: 0
Vues: 151

Une enzyme à l'origine de la mort subite du nourrisson ?

Une équipe de chercheurs australiens vient d'identifier un marqueur biochimique dans le sang qui pourrait aider à identifier les nouveau-nés à risque de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). 

"Un bébé apparemment en bonne santé qui s'endort et ne se réveille pas est le cauchemar de tous les parents". Selon Santé Publique France, la mort subite du nourrisson (MSN), ou "mort inattendue du nourrisson" (MIN) est définie comme tout "décès inexpliqué d’un enfant de moins d'un an, survenant apparemment pendant le sommeil, et qui reste inexpliqué après des investigations post-mortem comprenant une autopsie complète et une revue complète des circonstances du décès et de l’histoire clinique" (source 1). Chaque année, dans l'Hexagone, près de 400 bébés (souvent âgés de moins de 6 mois) en sont victimes. 

Bien que les causes exactes de ces décès restent inexpliquées, de nombreuses études ont déjà permis de mieux cerner les facteurs de risque tels que la position de sommeil, l’exposition au tabagisme ou encore la surabondance d'objets dans le lit. Les causes biologiques sous-jacentes qui sont à l'origine de ce syndrome restaient mystérieuses, mais une nouvelle étude, publiée le 6 mai 2022 dans la revue The Lancet's eBio Medicine (source 2) pourrait bien changer la donne.

Une équipe de chercheurs du Westmead Children’s Hospital de Sydney (Australie) a en effet réussi à détecter la présence d'un marqueur biochimique chez les nourrissons les plus à risque de mort subite de leur vivant. Les scientifiques ont constaté un taux moins élevé d’enzymes butyrylcholinestérases (BChE) dans le sang de 60 nourrissons décédés par rapport à des nourrissons en bonne santé ou d'autres décès infantiles. Le Sydney Children's Hospital Network en Australie a qualifié cette découverte de "première mondiale" : 

Il s'agit de la première preuve "que les bébés qui succombent au SMSN sont différents dès la naissance", a déclaré le Dr Carmel Harrington, responsable de l'étude, à l'agence de presse Reuters (source 3). 

En effet, ces enzymes jouent un rôle majeur dans la voie d'éveil du cerveau. Les chercheurs pensent que de trop faibles taux réduiraient la capacité d'un nourrisson endormi à se réveiller ou à réagir à son environnement extérieur, ce qui le rendrait vulnérable au SMSN. "Les bébés ont un mécanisme très puissant pour nous faire savoir quand ils ne sont pas heureux. Habituellement, si un bébé est confronté à une situation potentiellement mortelle, comme une difficulté à respirer pendant le sommeil parce qu'il est sur le ventre, il se réveille et crie. Ce que nos travaux montrent, c'est que certains bébés n'ont pas cette même réponse d'excitation robuste", explique le Dr Carmel Harrington. Et de conclure : "Maintenant que nous savons que la butyrylcholinestérase est impliquée, nous pouvons commencer à changer le sort de ces bébés et faire du SMSN une chose du passé".

Bientôt un dépistage de cette enzyme dès la naissance ?

Les chercheurs ne sont "qu'à mi-chemin" de l'objectif de comprendre pleinement le SMSN et de pouvoir le prévenir, ont déclaré d'autres experts dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Cette découverte pourrait toutefois révolutionner la prévention de la mort inattendue du nourrisson : un test de dépistage pourrait alors être élaboré afin d’éliminer le risque le plus tôt possible.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire, concède Carmel Harrington. Nous prévoyons que les prochaines étapes de la recherche prendront entre 3 et 5 ans. [...] Mais cette découverte a ouvert la possibilité d'une intervention et donne enfin des réponses aux parents qui ont perdu leurs enfants si tragiquement. Ces familles peuvent maintenant vivre en sachant que ce n'était pas leur faute", a souligné la chercheuse, qui a elle-même perdu un enfant dans ces circonstances.



À noter, quelques heures après la publication de cette étude encourageante, la fondation Lullaby Trust, a appelé à la prudence : "les affirmations selon lesquelles une cause du SMSN a été trouvée pourraient minimiser l'importance continue des conseils pour un sommeil plus sûr. Pendant que la recherche est en cours, nous exhortons donc les parents avec des nourrissons à continuer de suivre les recommandations officielles pour réduire le risque de syndrome de mort subite du nourrisson", a déclaré la directrice générale de l'organisme, Jenny Ward (source 4).


Source de l'article : subite-du-nourrisson-918966?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220517&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/une-enzyme-a-lorigine-de-la-mort-subite-du-nourrisson-918966?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220517&M_BT=17059782434867



#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 9:17
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Une enzyme à l'origine de la mort subite du nourrisson ?
Réponses: 0
Vues: 91

Mort subite en pleine activité physique

La FIFA vient de publier les résultats d'un long suivi des décès enregistrés sur les terrains de foot. Ils montrent qu'il faut renforcer la formation au massage cardiaque et multiplier les défibrillateurs externes dans les stades. Cela vaut pour tous les sportifs. Si vous courez par exemple, formez-vous, et que votre camarade de jogging le soit aussi. 

La plupart des 1000 décès annuels enregistrés en France au cours d'une activité physique concerne des hommes d'une cinquantaine d'années dans le cadre d'un "loisir". Presque tous les amateurs de foot ont vu le danois Christian Eriksen s’effondrer en plein match de l’Euro l’été dernier. Il a été sauvé grâce à un massage cardiaque réalisé sur le terrain. Les précisions de Géraldine Zamansky. 

franceinfo : Vous n’avez pas l’habitude de venir parler de foot avec nous, Géraldine Zamansky, vous êtes journaliste au magazine de la Santé sur France 5. Mais cette semaine, une étude de la Fédération internationale de football, la FIFA, montre bien l’importance des premiers secours et pas seulement pour les pros ?  

Géraldine Zamansky : Exactement. La FIFA a suivi pendant 4 ans les accidents graves survenus pendant et juste après un match de foot dans le monde. Sur les 600 joueurs concernés, moins d’un sur 4 a survécu. Car certains étaient des amateurs, sans équipe médicale, ni coéquipier formé au massage cardiaque. Et ils jouaient souvent dans des petits stades sans défibrillateur.

Ce défibrillateur, c’est aussi ce qui a sauvé Christian Eriksen, en plus du massage cardiaque. Il s’agit d’une version utilisable par le grand public de la machine bien connue des amateurs des séries médicales. Vous savez, ces sortes de poignées en métal que les médecins posent sur la poitrine des patients pour donner un choc électrique et faire repartir le cœur.

Désormais, vous et moi pouvons y parvenir. De plus en plus de lieux publics sont équipés de kits avec des instructions très simples pour expliquer comment poser des plaques autocollantes sur la personne inconsciente.  

Vraiment, n’importe qui peut se transformer en héros de la série Urgences ?

Presque. En tout cas, pour sauver quelqu’un d’un arrêt cardiaque, oui. L’idéal étant d’avoir suivi une mini formation aux premiers secours. C’est aussi ce que montre [url=https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2021.11.011 https://www.fedecardio.org/je-m-informe/les-10-regles-d-or-du-sportif/ https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2021.11.011]une étude française [/url]également publiée cette semaine.

Des cardiologues ont recensé ces accidents qu’on appelle les morts subites dans toutes les activités sportives, pas seulement sur les terrains de foot. Et bien, en Île-de-France, la région étudiée, la survie a été pratiquement multipliée par 3 entre 2005 et 2018. Car il y a eu presque 100% de massages cardiaques réalisés rapidement au lieu de 50% il y a 15 ans. Et bien plus de défibrillateurs ont pu être utilisés.  

Mais c’est quand même très inquiétant votre histoire de mort subite chez des sportifs, même amateurs. Normalement, le sport, c’est bon pour le cœur ?

Absolument. C’est ce que m’a confirmé le Dr Marijon, un des cardiologues auteurs de l’étude française. Mais à condition de respecter quelques règles d’or. En parler à son médecin quand on "s’y remet" vers 40-50 ans. Et puis, toujours s’échauffer pour ne pas infliger un effort trop brutal au cœur qui risque alors de lâcher. S’hydrater, renoncer s’il fait trop chaud ou trop froid…

Bref, ne pas forcer. Un risque à 95% masculin, selon les tristes statistiques des deux études. Donc messieurs, soyez plus raisonnables et essayez d’avoir toujours près de vous, un ami formé aux gestes qui sauvent !    

Source de l'articleMort subite en pleine activité physique (francetvinfo.fr)

#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Dim 23 Jan 2022 - 13:02
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Mort subite en pleine activité physique
Réponses: 0
Vues: 108

Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA

La « torsade de pointes » peut survenir suite à la prise de certains médicaments. Cet évènement cardiaque, qui peut entraîner une mort subite, pourrait bénéficier d’une stratégie de prévention basée sur une intelligence artificielle. C’est le pari d’une équipe parisienne.

« La torsade de pointes est un événement cardiaque plus ou moins fugace pouvant conduire à un arrêt cardio-circulatoire, puis à une mort subite si elle n’est pas prise en charge rapidement », définit l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle peut être héréditaire ou déclenchée par la prise d’un médicament. C’est le cas de certains anti-arythmiques, des antipaludiques ou encore de certains types d’antidépresseurs et d’antibiotiques.

Asymptomatique chez environ 50% des patients, on la diagnostique grâce à sa forme particulière (des lignes torsadées et en pointes) sur les électrocardiogrammes. En réalité, cette anomalie cardiaque correspond à « un allongement de l’intervalle QT (qui désigne le laps de temps qui sépare les ondes Q et T sur le tracé d’un électrocardiogramme) », précise l’Institut.

La stratégie actuelle pour la repérer consiste donc à mesurer la durée de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme. Mais « cette méthode reste insuffisante et peu efficace, notamment pour la plupart des médecins qui prescrivent ces médicaments sans avoir un accès immédiat à une consultation d’expert en cardiologie et sont dans l’incapacité de quantifier correctement le risque de torsade de pointes chez leurs patients », poursuit l’IRD.

Changer d’approche


C’est pourquoi une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’IRD, de Sorbonne Université et de l’Inserm ont mis au point une méthode originale, appelée DeepECG4U, qui repose sur le « deep learning » ou l’apprentissage profond, une approche de l’intelligence artificielle. « Les chercheurs ont donc utilisé les algorithmes pour (…) détecter certaines anomalies complexes sur l’électrocardiogramme de patients, liées à la prise de sotalol, un médicament, utilisé en prévention des récidives de certaines tachycardies », expliquent les auteurs de l’étude menée auprès d’environ 1 000 individus sains.

Les résultats révèlent une meilleure efficacité de cette approche. « Ces résultats soulignent le potentiel encourageant des approches totalement automatiques fondées sur l’intelligence artificielle qui, couplées à des capteurs portables du signal ECG, pourraient améliorer (…), prévenir les morts subites associées à la prise de médicaments couramment prescrits », conclut Joe-Elie Salem, maître de conférences en pharmacologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP/Sorbonne Université/Inserm, et co-auteur de l’étude.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arythmie-predire-le-risque-de-torsade-de-pointes-par-lia.html


#coeur #arythmie #mort #subite
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 9:01
 
Rechercher dans: Arythmie cardiaque
Sujet: Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA
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Vues: 88

VIH et risque accru de mort subite cardiaque

Le VIH est lié à un risque accru de mort subite d'origine cardiaque, révèle cette étude de la Vanderbilt University School of Medicine (Tennessee). Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, en particulier si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. Ces nouvelles données, publiées dans le Journal of the American Heart Association (JAHA), précisent que les patients avec VIH et un système immunitaire affaibli présentent ce risque de manière particulièrement élevée. 

La mort subite d'origine cardiaque survient lorsque le cœur cesse de battre de manière inattendue (généralement en raison d'un dysfonctionnement électrique soudain provoquant un rythme cardiaque mortel), stoppant alors le flux sanguin vers le cerveau et les organes vitaux, ce qui, en l’absence d’intervention, entraîne la mort en quelques minutes. Dans cette étude, les critères standard de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’examen détaillé des dossiers médicaux ont permis de bien caractériser la mort subite d'origine cardiaque.

S'attaquer aux facteurs de risque liés à la fois aux maladies cardiovasculaires et au VIH


chez les personnes vivant avec le VIH est la principale conclusionde cette étude. Une précédente recherche menée en 2012 auprès de 2.800 personnes vivant avec le VIH avait déjà conclu à un taux de mort subite d'origine cardiaque 4 fois plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH vs sans VIH. La nouvelle étude examine le taux de mort subite d'origine cardiaque, l'influence des charges virales du VIH et d'autres facteurs de risque cardiaque sur le risque de mort subite d'origine cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH.

L’auteur principal, le Dr Matthew S. Freiberg, professeur de médecine et de cardiologie à la Vanderbilt rappelle le risque plus élevé de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance cardiaque, de caillots sanguins dans les poumons et de maladie artérielle périphérique déjà bien documenté chez les personnes vivant avec le VIH.

« Nous savons également que parmi ces personnes vivant avec le VIH, celles qui ont un système immunitaire affaibli, par exemple un faible nombre total de cellules CD4 + T, semblent avoir un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire que celles qui ont un nombre plus élevé de cellules CD4 + T ». L’étude a donc regardé si chez ce groupe de personnes, un système immunitaire affaibli est un facteur indépendant de risque de mort subite d'origine cardiaque.

L’étude : les chercheurs ont analysé les données de participants à la Veterans Aging Cohort Study (VACS) vivant avec le VIH, vs des participants sans VIH, appariés selon l'âge, le sexe, l'origine ethnique et le site des soins. Ces participants ont été suivis pendant plus de 10 ans, de 2003 à 2014. Parmi les plus de 144.000 participants de l'étude VACS,


  • 30% ont été diagnostiqués séropositifs ;
  • au cours du suivi médian de 9 ans, la mort subite d'origine cardiaque a été citée comme cause de décès pour 3.035 des participants, dont 26 % (777) avaient le VIH.


Après ajustement pour de nombreux facteurs de confusion (dont l'âge, le sexe, l'origine ethnique, des antécédents de maladie cardiaque ou rénale, la dépendance à une substance ou à l’alcool et d’autres facteurs de risque cardiaque) l'analyse révèle que :
 

  • le risque de mort subite d'origine cardiaque n’est pas plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH ayant des niveaux « sains » de cellules CD4 + T combattant l'infection ou chez les personnes avec faible charge de VIH dans le sang ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est progressivement plus élevé avec chaque facteur de risque de mort subite d'origine cardiaque dont les maladies cardiovasculaires existantes, l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'infection par l'hépatite C, l'anémie, la dépendance ou l'abus d'alcool et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), que le participant soit séropositif ou pas ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 14%, globalement, chez les personnes vivant avec le VIH ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 57 % chez les personnes vivant avec le VIH et dont les tests sanguins montrent de faibles niveaux de cellules CD4 + T au fil du temps- ce qui indique que le VIH progresse et que le système immunitaire est compromis ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 70 % chez les personnes vivant avec le VIH dont les tests sanguins montrent l’absence de réponse au fil du temps au traitement antirétroviral (TARV).


« Il est donc essentiel de s'attaquer aux facteurs de risque liés à la fois aux maladies cardiovasculaires et au VIH pour prévenir les taux plus élevés de mort subite d'origine cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH », concluent les auteurs qui engagent leurs confrères à détecter, chez ce groupe de patients, les signes avant-coureurs spécifiques de mort subite d'origine cardiaque. 

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-et-risque-accru-de-mort-subite-cardiaque


#VIH #sida #risques #cardiovasculaires #mort #subite
par Heartdrake
le Mar 28 Sep 2021 - 12:13
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: VIH et risque accru de mort subite cardiaque
Réponses: 0
Vues: 123

Connaissez-vous la mort subite du sportif ?

Les images sont glaçantes et resteront dans les mémoires, celles du Danois Christian Eriksen s’effondrant sur la pelouse de Copenhague, dans un match de l’Euro opposant sa nation à celle de la Finlande ce samedi 12 juin. Ce type d’arrêt cardio-respiratoire qui touche des milliers de sportifs, amateurs ou professionnels, est un phénomène connu portant le nom de “mort subite du sportif“, explications.

C’est un incident malheureusement fréquent et qui touche des milliers de sportifs chaque année. Ce samedi 12 juin, dans un match de poule de l’Euro 2020, opposant le Danemark à la Finlande, l’un des 22 joueurs sur la pelouse, Christian Eriksen s’est effondré à la 44ème minutes. Ce dernier a été victime d’un arrêt cardiaque. Grâce à la réactivité du capitaine Danois, Simon Kjaer et des médecins urgentistes opérant les premiers gestes de secours : un massage cardiaque, de la défibrillation, le joueur Eriksen a survécu. Ce phénomène qui touche principalement les sportifs porte un nom, il s’agit de la « mort subite ». Selon la fondation Cœur & Recherche, elle se définit comme “ une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l’heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Le moment et le mode de survenue sont inattendus“.

1000 à 1200 cas d’arrêt cardiaque en France


Interrogé à ce sujet par France Info, le Docteur Gilles Boccara, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital Américain de Paris explique ce phénomène et ces crises cardiaques qui sévissent dans le sport professionnel comme dans le sport amateur. “Il y a des pathologies cardiaques qu'on peut détecter et qui malheureusement peuvent faire arrêter une carrière professionnelle […] Mais il y des situations totalement imprévisibles où il va y avoir, surtout au moment de la récupération, s'il y a un effort très intense, une déshydratation au moment de l'arrêt de l'effort. Comme Eriksen, on voyait bien qu'il était en train de récupérer, de marcher tranquillement pour revenir vers la touche. Au moment où l'on récupère, il peut survenir des troubles du rythme sévère dans ce qu'on appelle les fibrillations ventriculaires, donc les manœuvres qui permettent de sauver le patient à ce moment-là ne sont que le massage cardiaque et la défibrillation“. Le Dr Boccara explique également que ces gestes de premier secours sont à mémoriser, surtout chez les sportifs amateurs “ ça a permis de sauver la vie de ce joueur, Eriksen. S'il n'y avait pas eu les manœuvres précoces de l'équipe médicale autour du terrain, malheureusement, l'issue ne serait pas la même“.

Une cause difficile à déceler


La mort subite du sportif est imprévisible. Parfois, il s’agit d’une anomalie cardiaque, parfois cela peut être génétique. En 2019, Le Parisien interroge le professeur François Carré, cardiologue dans le sport. Ce dernier explique que “ce n'est pas l'activité physique qui la provoque, mais l'effort va venir révéler une anomalie cardiaque que l'on n'avait pas détectée auparavant. Lorsqu'un sportif s'effondre et meurt, on pratique généralement une autopsie. Dans 40 à 50 % des cas, on n'en trouve pas la cause. En 2018, quatre footballeurs sont morts, les examens n'ont rien montré“.

D’après la fondation Cœur & Recherche, le taux de survie à une mort subite sans séquelles neurologiques majeures, reste inférieur à 3% dans notre pays.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=connaissez-mort-subite-sportif&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-baume-tigre&utm_medium=mag-16062021&ium=39000005121456


#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 9:13
 
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Sujet: Connaissez-vous la mort subite du sportif ?
Réponses: 0
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