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4 résultats trouvés pour greffe

Greffes et prélèvements d’organes : des chiffres à la hausse

Le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus font partie des activités fortement impactées durant la crise sanitaire. Aujourd’hui, cette activité repart à la hausse, se félicite l’Agence de biomédecine.

5 494 greffes réalisées en 2022, soit 4% de plus qu’en 2021. Pour rappel, au plus fort de la crise Covid, les transplantations avaient chuté de 25%… Le niveau de l’activité greffe n’est donc pas revenu à son niveau d’avant-Covid, mais les chiffres vont dans le bon sens, indique l’Agence de biomédecine, qui publie son bilan 2022 en ce début février.

Et ce, dans un contexte persistant de tensions hospitalières : « le nombre de greffes atteint en 2022 est encourageant, étant donné la situation difficile traversée par certains établissements de santé en France », commente le Pr François Kerbaul, directeur du prélèvement et de la greffe d’organes et tissus à l’Agence de la biomédecine.

Qui précise qu’à ce jour, les conditions sont loin d’être réunies pour atteindre les objectifs fixés par le Plan greffe 2022-2026. Ils comprennent notamment l’augmentation des effectifs dans les hôpitaux, « l’intensification de la pratique des prélèvements sur donneur vivant et le développement du prélèvement pédiatrique ».

Cœur, poumon, foie…


Dans le détail, en 2022, « les prélèvements sur les patients en mort encéphalique ont augmenté de 4,8 % par rapport à 2021, soit 1 459 donneurs décédés prélevés en mort encéphalique contre 1 392 l’an passé ». Le donneur en mort encéphalique, ou mort cérébrale, « permet 95% des greffes d’organes en France », précise le service dédié du CHU de Montpellier. Des organes tels que le cœur, les poumons, le foie, les reins ou le pancréas, qui continuent de fonctionner artificiellement pendant quelques heures par l’apport d’oxygène du respirateur, peuvent être prélevés et greffés aux patients en attente.

C’est également le cas de certains types de tissus. Par rapport à 2021, les prélèvements de cornée ont augmenté de 5%, les prélèvements des veines de 43,5% et ceux des os de près de 18%.

A noter : La liste d’attente active, soit le nombre de patients immédiatement éligibles à une greffe d’organe, tous organes confondus, s’élevait à près de 11 000 patients au 1er janvier 2023. Rappelons qu’en France, toute personne est présumée avoir consenti au don de ses organes sauf si elle s’inscrit au registre national des refus.


Source de l'article : https://destinationsante.com/greffes-et-prelevements-dorganes-des-chiffres-a-la-hausse.html


#greffe #coeur
par Heartdrake
le Jeu 9 Fév 2023 - 12:18
 
Rechercher dans: Don d'organes
Sujet: Greffes et prélèvements d’organes : des chiffres à la hausse
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Greffe cardiaque : un retour à la vie

Chaque année, près de 500 patients reçoivent une greffe cardiaque. Une intervention pointue, vitale, qui permet une vraie guérison.

La greffe cardiaque est proposée à certains patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Ce dysfonctionnement du muscle cardiaque, qui ne parvient plus à assurer correctement son rôle de pompe (et concerne 1 million de personnes en France), est normalement traité soit par médicaments (bétabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion) et/ou par la pose d’un pacemaker ou d’un défibrillateur). Toutefois, il arrive que, malgré le traitement, la maladie s’aggrave au fil du temps, provoquant une fatigue croissante, un essoufflement, des troubles du rythme cardiaque répétés, voire des décompensations cardiaques menant à des hospitalisations. Le recours à la transplantation se révèle alors parfois vital pour sauver la vie du patient.

GREFFE DU CŒUR, DES CONDITIONS PRÉCISES


Un bilan pré-transplantation est nécessaire, pour réaliser un état des lieux cardiaque, infectieux et de santé générale du patient. En effet, certaines personnes ne peuvent pas être greffées : c‘est le cas des plus de 65 ans, des personnes souffrant d’un cancer évolutif ou récent ou de certaines affections rénales ou hépatiques. D’autres solutions devront alors être envisagées comme l’assistance circulatoire (cœur artificiel).

Le patient est ensuite inscrit sur liste d’attente pour une transplantation, et doit dès lors rester joignable 24h/24 et pouvoir arriver à l’hôpital dans les 2 heures suivant l’appel l’informant qu’un organe est disponible. La durée d’attente est très variable : l’appariement entre donneur et receveur est réalisé en fonction de la gravité du receveur, de la compatibilité de groupe sanguin, de morphologie et d’âge. Cet appariement est réalisé par l’Agence de Biomédecine qui répartit nationalement les greffons.

L’intervention dure 4 à 8 heures.

LA VIE APRÈS UNE TRANSPLANTATION CARDIAQUE​


Le transplanté reste 10 à 15 jours en service de réanimation, en atmosphère protégée pour éviter une complication infectieuse avant d’être admis en service de chirurgie cardiaque pour équilibrer son traitement médicamenteux et vérifier (par biopsies cardiaques) l’absence de rejet du cœur greffé. Enfin, il part en centre de réadaptation, avec un programme personnalisé de réadaptation cardiaque et musculaire, une prise en charge diététique et psychologique.

La greffe cardiaque permet un retour à la vie normale, en offrant au malade un cœur sain et fonctionnel. Toutefois, elle implique un traitement médicamenteux immunosuppresseur à vie (pour réduire le risque de rejet du cœur transplanté) et une surveillance médicale rapprochée. Le risque d’infection lié à ce traitement oblige également à une vigilance quotidienne.

Merci à Docteur Corinne Goeminne-Boulé, cardiologue responsable du suivi des transplantés cardiaques et des patients sous assistance cardiaque, au CHU de Lille.

Source de l'article : https://www.fedecardio.org/je-m-informe/greffe-cardiaque-un-retour-a-la-vie/


#coeur #insuffisance #cardiaque #greffe
par Heartdrake
le Ven 13 Jan 2023 - 10:35
 
Rechercher dans: Insuffisance cardiaque
Sujet: Greffe cardiaque : un retour à la vie
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Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes

Wait and see. Après la xénogreffe d’un cœur de porc transgénique sur un patient américain en situation critique, les adhérents de Midi cardio-greffes Occitanie voient dans cette première mondiale un « grand motif d’espoir ».

« 408 personnes ont bénéficié d’une greffe cardiaque l’année dernière en France, alors que 800 personnes au moins en auraient eu besoin », rappelle Thierry Gesson, le président de Midi cardio-greffes Occitanie. « On manque de greffons, on le sait. Cela fait des années que la courbe des greffes n’augmente plus, voire qu’elle baisse », regrette celui qui est aussi le premier vice-président de l’association nationale des greffés cœur poumon.

Concernant les xénogreffes, il reste malgré tout prudent. « On avait déjà des valves cardiaques de porc. Il faut voir maintenant ce que va donner cette évolution d’une greffe totale à long terme. Quelle va être sa longévité ? Si ça marche et que ça peut devenir une opération de routine, pourquoi pas. C’est une alternative. Mais quel va être le choix de la France par rapport à cette possibilité ? Est-ce que nos chirurgiens seraient d’accord pour faire ce type d’opération en France ? On ne le sait pas encore. Pour ma part, je plaçais énormément d’espoir sur le cœur artificiel de Carmat et on ne sait pas trop où il en est. Donc, on se raccroche à toutes les innovations possibles. » Une bonne recette pour rester optimiste. Ruminer, ce n’est pas bon pour le cœur.


Source de l'articleUn greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes - ladepeche.fr

#coeur #insuffisance #cardiaque #greffe #organes
par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 17:53
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Un greffon pour deux malades: les insuffisants cardiaques veulent croire aux xénogreffes
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Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin

INTERVIEW Au CHU de Bordeaux, Nadir Tafer, responsable de l’unité d’anesthésie réanimation des cardiopathies congénitales pédiatriques et adultes, supervise les soins donnés au jeune Rémi, 11 ans, en attente d’une transplantation cardiaque

  • Rémi, 11 ans, attend depuis dix mois un greffon cardiaque au CHU de Bordeaux, au sein duquel il est hospitalisé et maintenu en vie grâce à un cœur artificiel.

  • Le déficit de greffons pédiatriques s’explique notamment par la difficulté à sensibiliser les parents qui doivent affronter une perte tragique.

  • Depuis environ dix ans, tous les enfants greffés du cœur à Bordeaux ont survécu et ont pu rentrer chez eux.

Cela fait dix mois que Rémi, un petit Toulousain de 11 ans, a été transféré au CHU de Bordeaux dans la perspective d’une greffe cardiaque. Parmi les six enfants suivis par le CHU de Bordeaux pour une transplantation cardiaque, Rémi est le seul hospitalisé puisqu’il a été équipé d’un cœur artificiel qui nécessite une surveillance constante et beaucoup de soins. Le docteur Nadir Tafer, responsable de l’unité d’anesthésie réanimation des cardiopathies congénitales pédiatriques et adultes à l’hôpital Haut Lévêque du CHU de Bordeaux, répond aux questions de 20 Minutes sur sa situation et la problématique du déficit de greffons pédiatriques.

Comment va Rémi aujourd’hui ?


Le moral de Rémi comporte des hauts et des bas. On essaye d’agrémenter son séjour, autant que faire se peut et en lien avec ses parents, de mini-projets et de petites sorties. Sortir avec un cœur artificiel comme ça, personne ne l’a fait. On fait en sorte que ce soit possible car un enfant n’est pas fait pour rester dans une chambre d’hôpital avec l’angoisse de mourir d’un moment à l’autre. Il est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un greffon et rentrer enfin chez lui.

Doit-il encore faire face à une longue attente ?


Oui. Dix mois, c’est déjà long. On commence à être dans des niveaux d’attente records. En liste d’attente de transplantation cardiaque pédiatrique, le délai moyen est autour de six mois. Et 80 % des enfants sont greffés à un an. Avec un cœur artificiel, on commence à être dans des durées relativement longues. Ils sont rares les cœurs artificiels qui ont tenu plus d’un an.

L’attente avec un cœur artificiel est-elle une situation assez rare chez les enfants ?


En France, seulement 10 % des enfants qui sont en attente de greffe cardiaque ont un cœur artificiel. On pose un à deux cœurs artificiels par an dans notre centre et une dizaine en France. Tous les enfants qui sont en attente d’une greffe cardiaque ne sont pas sous cœur artificiel, cela dépend du degré d’insuffisance cardiaque. Certains attendent chez eux en prenant des médicaments, c’est le meilleur cas de figure. L’attente sous cœur artificiel est pénible car elle comporte des risques de complications et une hospitalisation, parfois loin de chez soi.

Existe-t-il une problématique de compatibilité morphologique pour les greffes cardiaques pédiatriques ?


C’est pour les petits gabarits que c’est le plus compliqué. Quand on est adolescent, on a un gabarit d’adulte et avec un poids de 40 à 50 kg, on peut recevoir un greffon d’un jeune adulte. Chaque année, environ une trentaine de greffes sont réalisées sur des enfants. Selon les chiffres de l’agence de biomédecine, presque un sur cinq décède sur liste d’attente de transplantation. Parmi eux, les deux tiers ont moins de six ans.

Comment expliquer ce déficit de greffons pédiatriques ?


Toute la difficulté, c’est d’évoquer ce sujet très sensible avec des parents qui vivent l’épreuve tragique et traumatisante qu’est la perte d’enfants. Pour être prélevé de ses organes, globalement, et pour simplifier, il faut avoir le cœur qui n’est pas arrêté mais être en état de mort encéphalique. Chez un adulte, c’est déjà une épreuve. Cela renvoie souvent à un accident brutal. Lorsque la même situation survient sur un enfant, évoquer la question devient beaucoup plus compliqué et très sensible, à tel point que des fois on ne l’évoque même pas. D’ailleurs, d’expérience, les dons d’organes pédiatriques relèvent de démarches spontanées de parents, déjà avertis. D’où l’intérêt de sensibiliser en amont pour augmenter les possibilités de dons d’organes.

Quelles sont les chances pour Rémi de retrouver une vie normale si un greffon est enfin proposé ?


On a l’habitude de ce type d’opération et la machine est bien huilée. La transplantation comporte des risques mais à Bordeaux, depuis une dizaine d’années, on a 100 % de survie sur nos greffes cardiaques pédiatriques. On en a perdu aucun, ils sont tous rentrés chez eux. Il faudra que Rémi récupère de ses dix mois d’immobilisation et d’hospitalisation mais avec un nouveau cœur qui marche, il aura la possibilité de recouvrer tous ses moyens et de retrouver une vie à peu près normale.


Source de l'article Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin (20minutes.fr)


#coeur #greffe #don #organes

par Heartdrake
le Sam 22 Jan 2022 - 14:52
 
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Sujet: Bordeaux : « A 11 ans, Rémi est conscient qu’il attend un donneur pour avoir un nouveau cœur », raconte son médecin
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