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286 résultats trouvés pour cardiovasculaires

Selon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC

Des chercheurs américains ont récemment démontré que la consommation de cannabis pourrait avoir des conséquences majeures sur la santé cardiovasculaire.

Le cannabis serait mauvais pour le cœur. Une étude publiée récemment dans le Journal of the American Heart Association apporte des éclairages inquiétants sur l’impact du cannabis sur la santé cardiovasculaire (source 1). Selon les résultats de l’étude menée auprès de plus de 43 000 adultes américains, la consommation de cannabis serait associée à un « risque accru d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral ». Le risque était d’autant plus notable que la consommation était élevée. Ainsi, les participants à l’étude qui indiquaient fumer le plus de jours dans le mois avaient le risque le plus important.

Ainsi, « les adultes qui consommaient quotidiennement de la marijuana avaient 25 % de risques supplémentaires de subir une crise cardiaque et 42 % de risques supplémentaires de subir un accident vasculaire cérébral, par rapport aux personnes qui ne consommaient pas du tout de marijuana », précise le communiqué de l’American Heart Association (source 2).

Un risque élevé même chez les personnes qui ne fument pas de cigarettes

Si les chercheurs n’ont pas pu déterminer si c’est le cannabis ou le tabac fumé avec qui est en cause de l’impact sur la santé cardiovasculaire, ils ont observé « des augmentations similaires du risque chez les personnes n’ayant jamais fumé de tabac », que ce soit des cigarettes ou la cigarette électronique. En définitive, les scientifiques ont démontré que le cannabis, indépendamment du tabagisme, mais aussi d’autres facteurs démographiques ou de santé comme l’âge ou l’IMC, était associé à une augmentation du risque cardiovasculaire.

Cette analyse est importante, car elle suggère que la consommation de cannabis à elle seule peut être un facteur de risque pour des résultats cardiovasculaires défavorables. 

Un appel à une prise de conscience

Les auteurs de l’étude appellent les consommateurs, mais aussi professionnels de santé, à prendre conscience de ces résultats. « Les perceptions de la nocivité du cannabis diminuent et les gens ne considèrent pas la consommation de cannabis comme dangereuse pour leur santé », a estimé le Dr. Abra Jeffers, auteur principal de l’étude. Selon son collègue, le Dr Robert L. Page II, « les résultats de cette étude ont des implications très importantes pour la santé de la population et devraient être un appel à l’action pour tous les praticiens, car cette étude s’ajoute à la littérature croissante selon laquelle la consommation de cannabis et les maladies cardiovasculaires peuvent être une combinaison potentiellement dangereuse ».

Une « littérature croissante » certes, mais encore limitée. Aujourd’hui, l’impact du cannabis sur la santé, et en particulier sur la santé cardiovasculaire est mal connu. D’autant plus que, « dans le champ des études sur le cannabis, les données sont assez contradictoires. Dans ce qui avait été démontré précédemment, la relation entre le cannabis et l’accident vasculaire cérébral était à peu près solide. Sur la pathologie cardiovasculaire, un coup la relation est positive, ou coup elle est négative », note le Dr Vincent Pradeau, président du Syndicat national des cardiologues. « On a des difficultés méthodologiques à évaluer l’impact du cannabis sur la santé parce que c’est illicite dans beaucoup d’endroits », explique le cardiologue.

Pourtant, la consommation de cannabis est importante, aux États-Unis mais aussi en France. Avec un usage dans l’année qui concerne plus de 10 % des adultes, « le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France », rappelle l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (ODFT, source 3).

Source de l'articleSelon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mar 12 Mar 2024 - 10:32
 
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Sujet: Selon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC
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Des chercheurs créent des mini-cœurs humains synthétiques pour traiter les maladies cardiaques

Grâce aux mini-coeurs, les chercheurs peuvent étudier le développement du cœur humain et les cardiopathies congénitales sur des modèles très précis.

Aux Etats-Unis, des chercheurs de l’État du Michigan ont développé des cœurs synthétiques brevetés de type humain. Grâce à cette avancée, il est plus simple pour les scientifiques d’étudier le développement du cœur humain et les cardiopathies congénitales. Une aide pour mettre au point de nouvelles thérapies et des médicaments pharmaceutiques pour traiter diverses maladies cardiaques.

Les modèles réalistes représentent une aide précieuse pour découvrir des solutions applicables aux maladies cardiovasculaires. « Bien que 90 % des maladies cardiovasculaires soient considérées comme évitables, elles sont devenues la principale cause de décès dans les pays développés. Grâce aux progrès des technologies des cellules souches et de la bio-ingénierie, nous pouvons cultiver et étudier le cœur humain. Cela révolutionnera les approches médicales du traitement et de la prévention des maladies cardiaques et des affections congénitales en nous aidant à comprendre les mécanismes de la maladie », explique Aitor Aguirre, professeur agrégé de génie biomédical et chef de la division de biologie du développement et des cellules souches à l'Institut des sciences et de l'ingénierie quantitatives de la santé de MSU.

Ces mini-organoïdes cardiaques sont développés à partir de cellules souches pluripotentes provenant d’adultes. Leur complexité cellulaire et leur pertinence physiologique permettent d’étudier le développement et les maladies du cœur humain à un degré jamais atteint auparavant.

Aider la recherche

« À l'avenir, nous pensons que moins de patients auront besoin d'un traitement et que pour ceux qui en auront besoin, le développement de nouveaux médicaments prendra moins de temps. Pour les malformations congénitales en particulier, la prévention est la meilleure solution. C'est pourquoi les mini-organoïdes cardiaques peuvent vraiment changer notre façon d'aborder les soins de santé », souligne le Pr Aguirre. Par exemple, ces cœurs artificiels aident à déterminer une possible toxicité. Être capable de la prédire à l’avance pourrait permettre d’économiser du temps et de l’argent et de réduire le risque d’échec médicamenteux.

« Nous avons créé un modèle utilisant ces organoïdes pour étudier les effets du diabète maternel à chaque étape du développement du cœur fœtal. C'est la définition de la médecine de précision. Nous pouvons utiliser la science pour rendre la pratique clinique plus précise », souligne le médecin.

Source de l'articleDes chercheurs créent des mini-cœurs humains synthétiques pour traiter les maladies cardiaques | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 27 Fév 2024 - 10:21
 
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Sujet: Des chercheurs créent des mini-cœurs humains synthétiques pour traiter les maladies cardiaques
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Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?

AVC, thrombose, infarctus… les risques cardiovasculaires liés aux contraceptifs oraux, les pilules oestro-progestatives en premier lieu, nécessitent une évaluation au cas par cas, notamment concernant des antécédents familiaux, avant chaque prescription. Quelles sont les facteurs de risques cardio-vasculaires et contre-indications au recours à une pilule combinée ? On fait le point.

Les contraceptifs hormonaux sont de plus en plus boudés par les femmes ces dernières années, comme par les prescripteurs. En cause, notamment, leurs effets délétères sur la santé cardio-vasculaire. Ainsi selon Santé publique France, les ventes de contraceptifs oraux sont en baisse constante, 12 % en 10 ans. Les contraceptifs oestro-progestatifs (combined oral contraceptive pill ou COCP) sont particulièrement impactés avec une baisse de 33 %, la part des pilules progestatives seules est, elle, toujours croissante.

La cause de cette défiance ? Les risques cardiovasculaires que présentent ces pilules. En 2012, la Haute Autorité de Santé alertait : « tous les COCP entraînent une augmentation du risque d’événement thromboembolique veineux, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. C’est pourquoi toute prescription de COCP doit être précédée d’une recherche des facteurs de risque personnels ou familiaux de thrombose ».


En ligne de mire, les pilules de 3e et 4e générations. Dans un document mis à jour en juin 2023 disponible sur le site du ministère de la Santé, on apprend que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mené une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 1ère et 2ème générations soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle ».

Les facteurs de risque et contre-indications

Ces facteurs de risque, quels sont-ils et concernent-ils toutes les femmes ? L’enquête Eligyn, menée par Ipsos pour le fabricant pharmaceutique, Gedeon Richter et dont les résultats ont été publiés récemment, vise à établir la prévalence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FDRCV) et contre-indications chez les femmes en âge de procréer. 2 500 étaient invitées à indiquer les facteurs de risque et contre-indications qu’elles présentaient dans les listes suivantes :

Les FRDCV :
  • Être âgées de plus 35 ans
  • Souffrir d’obésité
  • Fumer plus de 15 cigarettes par jour
  • Être concernées par une dyslipidémie (cholestérol et/triglycérides élevés)
  • Souffrir d’une dyslipidémie contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1
  • Souffrir d’un diabète de type 2
  • Souffrir de migraines sans aura (ce trouble neurologique qui précède la céphalée).

Les contre-indications :
  • L’hypertension artérielle
  • La dyslipidémie non-contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1 depuis 20 ans ou plus
  • Souffrir de migraines avec aura
  • Souffrir de thrombophilie
  • Avoir été personnellement concernée par un infarctus du myocarde (IDM) ou un AVC ou une maladie veineuse thrombo-embolique (MTVE)
  • Présenter au moins un antécédent familial au 1er degré (parents, frère, sœur, enfants) d’IDM ou AVC avant 55 ans (hommes) ou 65 ans (femmes)
  • Présenter au moins un antécédent familial de1er degré MVTE – phlébite ou thrombose ou embolie avant 55 ans.

La règle : si une femme présente au moins une contre-indication ou au moins deux facteurs de risques, alors un contraceptif oral oestroprogestatif ne peut être prescrit.

38 % des femmes à risque cardiovasculaire

Selon les résultats de l’enquête, 52 % des femmes interrogées utilisent un moyen de contraception dont 41 % une contraception hormonale. Parmi elles, 17 % utilisent une contraception oestroprogestative.

Plus d’un tiers des femmes, soit 38 % des répondantes, présentaient une contre-indication (29 %) et/ou des facteurs de risques vasculaires artériels et veineux (19 %). Pour elles, la prescription d’un contraceptif oral oestroprogestatif était proscrite. « Il existe une synergie des FRDCV. Par exemple, une patiente qui est migraineuse et qui prend la pilule augmente son risque cardio-vasculaire, si en plus elle fume, celui-ci est davantage multiplié. Tous les FRDCV potentialise le risque », explique la Dr. Maitro-Mantelet, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital Cochin à Paris.

Pourtant, près de 2 femmes sur 5 sous contraception déclarent ne jamais avoir reçu d’information sur les FDRCV de la part de leur médecin. Parmi elles, 28 % présentent pourtant des facteurs de risques cardiovasculaires artériels et veineux…

« Il faut sensibiliser les patientes mais aussi les médecins, une première consultation de prescription de contraception prend du temps », conclut le Dr. Maitrot-Mantelet. «  Il faut interroger la patiente sur ses FDRCV, qu’elle questionne sa mère, sa grand-mère pour savoir s’il y a eu des phlébites, des embolies pulmonaires, des infarctus, des AVC dans la famille. Une fois que nous avons éliminé les contre-indications et les FDRCV, nous devons expliquer aux patientes toutes les options possibles. Certains praticiens n’ont pas, ou ne prennent pas ce temps nécessaire. C’est une consultation longue et qui nécessite de l’éducation thérapeutique »

*Etude Eligyn, « Prévalence du risque cardiovasculaire chez les femmes », enquête réalisée par Internet par Ipsos pour Gedeon Richter auprès de 2 5oo femmes représentatives de la population française, âgée de 16 à 55 ans, du 14 au 16 novembre 2022.

Source de l'article Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:19
 
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Sujet: Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?
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Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque

Des chercheurs américains ont constaté qu’une consommation trop importante de protéines provoquait une augmentation d’un acide aminé particulier, qui peut engendrer des graves conséquences pour la santé cardiovasculaire.

Au petit-déjeuner, pendant le repas de midi, le soir, les protéines sont souvent invitées au repas. Comme le rappellent les recommandations de Manger Bouger, il n’est pas nécessaire de manger de la volaille, de la viande, du poisson ou des œufs tous les jours. « On peut alterner avec des aliments qui apportent plutôt des protéines végétales comme par exemple des légumes secs ou des produits céréaliers (au mieux complets ou semi-complets) ».

À quoi servent les protéines ? Elles jouent « un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) mais sont également impliquées dans de très nombreux processus tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion (enzymes digestives) », liste l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Pittsburgh (États-Unis) dévoile qu’une consommation de plus d’un cinquième des calories provenant des protéines peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.

En effet, les protéines pourraient être nocives pour les artères quand elles sont mangées en trop grande quantité. Elles seraient responsables d’une activation des cellules qui obstruent les artères avec l’apparition d’une plaque. Cette dernière endommage les vaisseaux et perturbe la circulation sanguine. Cité par le Daily Mail, le Dr Babak Razani, cardiologue qui a dirigé la recherche, a averti qu’augmenter l’apport en protéines n’était « pas une panacée » pour une bonne alimentation. Selon lui, il serait préférable de respecter une alimentation « équilibrée » contenant suffisamment de glucides, de graisses et de nutriments essentiels.

AVC et crise cardiaque

Grâce à cette analyse, les chercheurs ont constaté que la consommation de protéines provoquait une augmentation d’un acide aminé particulier, la leucine, et une augmentation d’une substance qui active le système immunitaire. « En concevant des régimes alimentaires spécifiques modifiés en teneur en protéines et en leucine représentatives de l’apport dans la population générale, nous confirmons cet effet de seuil dans des modèles de souris et constatons qu’une ingestion de protéines supérieure à environ 22 % des besoins énergétiques alimentaires entraîne l’athérosclérose chez les souris mâles », alertent les auteurs. D’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats chez l’Homme.

« Cette recherche apporte la preuve qu’un régime riche en protéines pourrait déclencher des réponses dans l’organisme qui contribuent au risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral en raison d’un composant particulier de protéine présent en quantités plus élevées dans les protéines animales que dans les protéines végétales », rapporte le Dr Robert Storey, cardiologue à l’université de Sheffield, au Royaume-Uni, qui n’a pas participé à l’étude, cité par le Daily Mail.

Source de l'article[color:ff39=rgba(0, 0, 0, 0)] : Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:14
 
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Sujet: Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque
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Diabète de type 2 : une goutte de sang pour mieux prédire le risque cardiovasculaire

De nombreux patients atteints de diabète de type 2 développent une athérosclérose, maladie responsable d’accidents cardiovasculaires et d’AVC. Prédire sa survenue  chez les patients à risque permettrait d’améliorer leur prise en charge mais aussi la prévention. Dans ce domaine, une équipe de scientifiques de l’Inserm, l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker Enfants malades à Paris, vient de réaliser une avancée remarquable.

Cette découverte – un marqueur biologique – doit permettre de mieux prédire le risque d’accident cardiovasculaire chez les patients diabétiques de type 2. Comment ? Chez ces personnes, le risque d’être victime d’un accident cardiovasculaire ou vasculaire cérébral, à cause de l’athérosclérose, serait multiplié par deux. Pour rappel, l’athérosclérose est une maladie dans laquelle les dépôts de cholestérol finissent par former, sur la paroi des artères, des plaques d’athérome. Celles-ci peuvent finir, en se détachant, par obstruer le flux sanguin.

Pourtant, difficile de prédire quels patients diabétiques de type 2 développeront la maladie. « En effet, les scores prédictifs à dix ans qui intègrent plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires comme l’âge, le tabagisme ou encore le taux de cholestérol sont peu fiables lorsqu’ils sont appliqués à cette population, y compris en tenant compte de facteurs spécifiques au diabète de type 2 (durée du diabète, hémoglobine glyquée/HbA1c…) », explique l’Inserm, dans un communiqué de presse du 31 janvier.

Les globules blancs à la loupe

Un certain type de globules blancs, les monocytes, sont directement impliqués dans la formation des plaques d’athérome. Selon quel mécanisme ? Ces monocytes deviennent des macrophages, ces grandes cellules capables de détruire les grandes particules (débris de cellules, particules étrangères, agents pathogènes…). Dans le cas présent, les macrophages s’en prennent au mauvais cholestérol et produisent des molécules inflammatoires. « Plus les macrophages s’accumulent, plus ils captent de lipides, plus l’inflammation est importante et plus la plaque d’athérome croît », décrit l’Inserm.

Evaluer le nombre de ces monocytes dans le sang des patients diabétiques de type 2 peut-il permettre de prédire la survenue d’une athérosclérose ? Oui, selon les résultats de l’étude menée par une équipe de l’Inserm, l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker Enfants malades à Paris, publiés dans le journal Circulation research.

Mise en pratique avec un capteur électronique

Sur une première cohorte de patients, « les chercheurs ont constaté que le taux de monocytes circulants était positivement corrélé à l’importance des plaques d’athérome et donc au risque d’accident cardiovasculaire lié à l’athérosclérose, indépendamment de l’âge et de la durée du diabète ». Sur une deuxième cohorte de patients, ils ont pu identifier des sous-types de monocytes dominants chez les patients à haut risque cardiovasculaire.

A l’aide d’une troisième cohorte, ils ont cette fois quantifié le taux de monocytes chez des patients à risque. En corrélant les taux avec le nombre de cas d’infarctus ou d’AVC survenus dans la cohorte, les scientifiques ont ainsi établi un seuil de monocytes au-delà duquel le patient présentait un risque cinq à sept fois plus élevé d’accident cardiovasculaire.

La prochaine étape sera la mise au point d’un capteur électronique qui permettra, grâce à une seule goutte de sang, d’effectuer le dosage des monocytes et de les classer par sous-types. « L’objectif à terme est d’inclure cette analyse dans les scores pronostics du risque cardiovasculaire déjà existants, pour identifier les patients diabétiques de type 2 les plus à risque et améliorer la prévention », conclut l’Inserm. Un brevet a d’ores et déjà été déposé.

Source de l'articleDiabète de type 2 : une goutte de sang pour mieux prédire le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Ven 2 Fév 2024 - 9:45
 
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30 minutes d’activité physique par jour : le compte n’y est pas pour 50 % des Français

Alors que la France prépare activement les Jeux olympiques, le gouvernement a fait de la promotion de l’activité physique et sportive la grande cause nationale 2024. Avec un mantra : pratiquer 30 minutes d’activité physique chaque jour. Selon un récent sondage, le contrat n’est pas rempli pour la moitié des Français.

L’activité physique et sportive a été décrétée grande cause nationale en 2024 par le président Emmanuel Macron. Objectif ? Bouger 30 minutes par jour. Pour l’heure, les Français en sont loin. Selon le « baromètre des 30 minutes » d’OpinionWay réalisé pour le CIC, seuls 50 % des Français estiment leur activité physique quotidienne à 30 minutes ou plus. 27 % d’entre eux déclarent bouger moins de 15 minutes et 23 % entre 15 et 30 minutes. Parmi ceux qui sont en dessous du seuil recommandé, 55 % se déplacent en voiture.

Les Français sont toutefois conscients de ne pas suffisamment se dépenser dans la journée puisque 52 % des personnes interrogées ont le sentiment de ne pas avoir une activité physique suffisante.

17 % des Français ne pratiquent jamais de sport

Quant à la pratique d’un sport, le compte n’y est pas non plus. 13 % des Français déclarent une activité sportive moins d’une fois par mois. Jamais pour 17 % d’entre eux. Et ils sont 59 % à faire du sport au moins une fois par semaine, 70 % au moins une fois par mois.

En tête des sports les plus pratiqués par les Français : la course à pied (24 %), la marche à pied (21 %) et le fitness (16 %), talonnés par le cyclisme et la natation (15 % chacun).

Parmi les coups de pouce qui pourraient les motiver, on trouve en tête une aide financière pour des équipements ou un abonnement (20 %), un accès libre aux équipements (19 %), une pratique en groupe (19 %), un coach et un programme individualisé (17 %), la possibilité de pratiquer sur le lieu de travail (15 %) ou encore l’utilisation d’une application (13 %).

Grande cause, petite notoriété

Le travail de sensibilisation semble nécessaire. En effet, seuls 22 % des Français connaissent le temps d’activité quotidien recommandé pour un adulte pour être en bonne santé. Quant à la Grande cause nationale, les personnes interrogées ne sont que 33 % à savoir qu’il s’agit de la promotion de l’activité physique et sportive.

De son côté, l’OMS recommande au moins 150 minutes d’activité modérée par semaine, soit un peu plus de 20 minutes quotidienne. Pour rappel, une activité modérée est caractérisée par une respiration légèrement accélérée, un essoufflement faible, une conversation possible, les battements du cœur à peine accélérés.

10 000 décès prématurés évités en Europe

Selon un récent rapport de l’OMS et de l’OCDE, « l’accroissement de l’activité physique aux niveaux minimums recommandés dans l’UE permettrait d’éviter 11,5 millions de nouveaux cas de maladies non transmissibles d’ici 2050, dont 3,8 millions de cas de maladies cardiovasculaires, 3,5 millions de cas de dépression, près de 1 million de cas de diabète de type 2 et plus de 400 000 cas de différents cancers ». Au total, 10 000 décès prématurés pourraient être évités chaque année.

Et il ne s’agit là que du niveau minimum d’activité, à savoir 150 minutes hebdomadaires. L’objectif de l’OMS, c’est 300 minutes d’activité physique hebdomadaire, plus de 40 minutes par jour.  Cela permettrait d’éviter 16 millions de cas supplémentaires de maladies non transmissibles.

Car les chiffres sont préoccupants. En France :

  • 95 % des adultes sont exposés à un risque sanitaire par un manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis;
  • 80 % des adolescents en deçà  du temps d’activité recommandé par l’OMS;
  • 66 % d’entre eux sont exposés à un risque sanitaire à cause du manque d’activité et de la dépendance aux écrans.


Pourtant, l’activité physique est facilement accessible dans la vie quotidienne. Aller au travail à vélo, aller chercher son pain à pied, jouer avec son chien, monter les escaliers, réaliser des étirements devant une série télévisée, profiter de porter une bouteille d’eau pour faire un peu de musculation, faire 5 minutes de yoga au réveil, contracter les abdominaux en lisant… Tout ceci cumulé permet d’atteindre sans trop de difficulté le seuil des 30 minutes d’activité physique par jour.

*Sondage réalisé sur un échantillon de 1009 personnes représentatif de la population française, âgées de 18 ans et plus. Elles ont été interrogées par questionnaire du 24 au 25 janvier 2024.

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#coeur #sport #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 2 Fév 2024 - 9:40
 
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Automesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir

Une tension élevée peut être le signe d’une hypertension artérielle, évoluant en silence pendant des années avant de provoquer des maladies cardiaques, neurologiques, rénales ou vasculaires. Une nouvelle étude confirme l'importance de réaliser trois mesures consécutives pour une évaluation fiable de la pression artérielle.

En France en 2023, « 12 millions d’adultes sont traités contre l’hypertension artérielle mais 5 millions ignorent encore qu’ils sont hypertendus », souligne le Pr Xavier Girerd, président de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle.

L’hypertension artérielle est la principale maladie chronique et la première cause de décès cardiovasculaire en France et dans le monde. En effet, si elle n’est pas diagnostiquée ni correctement soignée, cette pression trop élevée dans les vaisseaux sanguins provoque des maladies neurologiques (accidents vasculaires cérébraux/AVC) et cardiologiques (infarctus, insuffisance cardiaque, arythmie).

A quel rythme mesurer sa tension ?

La pression artérielle doit être mesurée dès l’âge de 20 ans, en cas de présence d’un facteur favorisant. Cela peut être le surpoids, la consommation excessive d’aliments contenant du sel caché comme le pain ou le fromage, des antécédents familiaux, et le fait d’avoir déjà eu une tension artérielle élevée. Pour tous, il est recommandé de mesurer sa tension une fois par an, à partir de 30 ans.

Au moyen d’un tensiomètre électronique

« Il est aujourd’hui recommandé d’utiliser des tensiomètres automatiques (au niveau du bras) pour mesurer la pression artérielle, assure l’hypertensiologue. Cette recommandation est partagée par des experts du monde entier, qu’il s’agisse de l’Europe, du Royaume-Uni, des États-Unis ou de l’Asie. En Europe, les tensiomètres automatiques portant le marquage CE peuvent être utilisés en toute confiance. » Ces dispositifs, également appelés tensiomètres électroniques, sont ceux qui affichent les valeurs de la pression artérielle avec le plus de précision.

Non pas une, ni deux mais 3 mesures consécutives !

La méthode employée pour mesurer la tension suit les recommandations des experts en hypertension artérielle, notamment celles de la Société Française d’Hypertension Artérielle, de la Société Européenne de Cardiologie et de la Haute Autorité de Santé. Elle comprend l’utilisation d’un tensiomètre automatique validé, le placement du brassard sur le bras, la mesure réalisée en position assise sans croiser les jambes, dans un environnement calme pendant une période de repos, sans parler. De plus, trois mesures consécutives – toujours sur le même bras – sont effectuées avec un intervalle maximal de 1 à 2 minutes entre chaque mesure.

Cette approche des « 3 mesures » est principalement motivée par le fait que chez un adulte sur deux, la troisième mesure présente une pression plus basse que la première. Une récente étude épidémiologique menée au Canada et qui vient d’être publiée suggère que la tension systolique de la troisième mesure est la plus précise pour évaluer le risque cardio-vasculaire chez un adulte.

La pression systolique représente la force exercée par le sang sur les parois des artères lorsque le cœur se contracte et pompe le sang dans la circulation. Pour sa part, la pression diastolique correspond à la pression exercée sur les parois des artères lorsque le cœur est au repos entre deux battements : c’est le chiffre le moins élevé des deux.

Prendre soi-même sa tension, les règles

Il existe deux situations dans lesquelles une personne peut mesurer sa tension, elle-même, à l’aide d’un tensiomètre automatique. La première situation est pour mesurer la tension à raison d’une fois par an au minimum (Faites le test « Mesurer la tension ») et la seconde raison est pour confirmer le diagnostic d’hypertension, suivre sa tension et contrôler l’efficacité des traitements (Faites le test l’automesure sur 3 jours).

Attention aux gadgets !

Certaines nouvelles technologies telles que les « tensiomètres » intégrés dans des bracelets, bagues, montres, ou caméras faciales utilisent des approches différentes de celles des tensiomètres automatiques classiques. En 2023, les experts en hypertension considèrent toujours ces dispositifs comme des gadgets en ce qui concerne la mesure de la pression artérielle. Ils ne les recommandent donc ni pour le diagnostic de l’hypertension artérielle ni pour sa surveillance. Le Pr Xavier Girerd met en garde : « Un tensiomètre automatique est utile, mais une montre connectée reste un gadget. »

Source de l'articleAutomesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mar 23 Jan 2024 - 10:12
 
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Sujet: Automesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir
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Vrai ou faux : la solitude réduit l’espérance de vie ?

Selon Fondation de France en 2022, 11 % des personnes de plus de 15 ans se trouvent en situation d’isolement relationnel, c’est-à-dire qu’elles ne rencontrent jamais ou très peu de personnes en-dehors de leur foyer.

Cet isolement peut-il avoir un impact sur l'espérance de vie ? On vous dit tout !

Selon de récentes révélations, la solitude augmenterait de 50 % le risque de mourir prématurément chez les personnes de plus de 45 ans et tuerait au moins autant que l’obésité. Explications.

L’isolement favorise une mort prématurée autant que l’obésité

L'isolement social et la solitude constituent des facteurs de risque de mortalité au moins aussi importants que l'obésité.

Pour arriver à cette étonnante conclusion, les chercheurs ont combiné 2 synthèses d’études, dévoilées par Julianne Holt-Lunstad, professeur de psychologie à l’université Brigham Young dans l’Utah (États-Unis), devant la convention annuelle de l'Association américaine de psychologie, à Washington.

La première synthèse regroupe 148 études portant sur 300 000 personnes et a révélé qu’une vie sociale riche réduirait de 50 % les risques de mort prématurée.

La seconde synthèse regroupe 70 enquêtes menées auprès de 3,4 millions de personnes en Europe, en Asie, en Australie et aux Etats-Unis, et a démontré que l’isolement tuerait au moins autant que l’obésité.

Une étude américaine d’avril 2016 démontrait déjà les liens entre solitude et risque d’AVC, d’angine de poitrine ou de crise cardiaque.

Diabète, hypertension, cholestérol : une personne seule aura tendance à fumer plus, grignoter et se dépenser moins.

La solitude est encore plus présente dans les pays les plus riches

Si le phénomène d’isolement est bien présent dans tous les pays du monde, Julianne Holt-Lunstad n’hésite d’ailleurs pas à le qualifier de « solitude épidémique », il semblerait qu’il touche davantage encore les pays riches.

En effet, outre l’effritement du lien intergénérationnel plus présent dans les pays riches, la baisse du nombre de mariages et l’explosion de celui des divorces, ou encore l’allongement de l’espérance de vie, sont autant de facteurs favorisant l’augmentation de la proportion de personnes vivant seules.

Une personne sur dix en France souffrirait de solitude, selon une enquête du Crédoc pour la Fondation de France, publiée en 2016.
Selon Julianne Holt-Lunstad, « avec une population vieillissante, l'effet sur la santé publique [de l'isolement social] ne pourra qu'empirer ».

Pour lutter contre ce phénomène inquiétant, elle recommande notamment un aménagement en milieu urbain de lieux favorisant les rencontres des personnes âgées, comme par exemple des parcs.

Les idées se multiplient aujourd’hui pour tenter de rompre cet isolement : nombre de personnes âgées n’ayant pas l’occasion de parler à quelqu’un tous les jours, les facteurs peuvent par exemple depuis le printemps dernier rendre visite jusqu’à six fois par semaine aux personnes âgées qui le souhaitent.
Les communes multiplient de leur côté les activités leur permettant de s’investir socialement et de tisser du lien social avec les jeunes générations.

Source de l'articleVrai ou faux : la solitude réduit l’espérance de vie ? (passeportsante.net)


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 17 Jan 2024 - 8:26
 
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Bougez pendant l’enfance protège le cœur… à vie !

A l’âge adulte, les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux ont davantage tendance à se déclarer chez les personnes ayant été sédentaires pendant leur enfance. Précisions.

Les enfants sédentaires encourent un risque accru de souffrir d’un infarctus du myocarde et d’un accident vasculaire cérébral (AVC) à l’âge adulte. En cause : l’impact d’un taux de cholestérol élevé chez les jeunes sédentaires lorsqu’ils grandissent.

Pour en savoir plus, l’équipe du Andrew O. Agbaje* a relevé le niveau d’activité physique et le taux de cholestérol chez des enfants de 11 ans sur une durée de 13 ans.

L’activité légère peut suffire

Résultat, « le temps sédentaire était passé d’environ 6 heures par jour dans l’enfance à 9 heures par jour chez les jeunes adultes, et il avait contribué pour près de 70 % à l’augmentation de leur taux de cholestérol global », détaille le Pr Agbaje.

Comment la pratique du sport a-t-elle évolué ? « L’activité physique légère avait diminué de 6 heures par jour dans l’enfance à 3 heures par jour chez les jeunes adultes. » Un autre point est mis en avant dans l’étude : « nous avons également découvert que l’activité physique d’intensité légère pratiquée dès l’enfance pourrait être 5 à 8 fois plus efficace que l’activité physique modérée à vigoureuse pour inverser l’effet négatif de la sédentarité sur l’hypercholestérolémie », poursuit le Pr Agbaje.

« Pratiquer une activité physique légère pendant 3 à 4 heures par jour peut être un moyen efficace de réduire l’hypercholestérolémie et d’éviter les problèmes de santé cardiaque plus tard dans la vie », conclut le Pr Agbaje. Sachant que l’on entend par activité physique légère le simple fait de se rendre à pied ou à vélo à l’école ou au parc, de prendre les escaliers à la place de l’ascenseur. A bon entendeur !

Source de l'articleBougez pendant l’enfance protège le cœur… à vie ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 28 Déc 2023 - 17:37
 
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Voici 4 bienfaits insoupçonnés des graines de chanvres !

Très populaires depuis quelques années, les graines de chanvre ne sont pas considérées comme un super-aliment pour rien ! Bourrées de nutriments, elles renferment de nombreux bienfaits pour la santé. Zoom sur quatre d’entre eux !

Les graines de chanvre sont issues du chanvre, une plante appartenant à la famille des Cannabinacées. Consommées décortiquées dans la majorité des cas, elles présentent un goût proche de la noisette qui les rendent très intéressantes en topping sur une salade, un avocado toast ou encore dans un smoothie bowl.

Au-delà de leur intérêt en cuisine, ces super aliments sont de véritables bombes nutritionnelles ! Riches en fibres, en protéines végétales et en acides gras insaturés, elles deviennent un véritable allié pour prendre soin de notre santé au quotidien. Comment ? On vous explique ! 

Elles luttent contre le vieillissement de la peau

Grâce à leur forte teneur en antioxydants, notamment en vitamine E, les graines de chanvre ralentissent le vieillissement cellulaire en luttant contre la formation des radicaux libres. Résultat, elles aident à prévenir et à atténuer les rides.

Elles stimulent le transit intestinal

Bourrées de fibres insolubles, les graines de chanvre sont idéales en cas de constipation. En effet, elles activent le transit intestinal et augmentent la masse des selles, grâce à leur pouvoir absorbant.

Leur richesse en fibres les rend également très intéressantes dans le cadre d’un régime alimentaire amincissant car elles favorisent le sentiment de satiété.

Elles prennent soin de la santé cardiovasculaire

Consommer des graines de chanvre régulièrement aide à prévenir les maladies cardiaques et à réduire les risques d’hypertension artérielle.

Des qualités qu’elles doivent à leur forte teneur en acides gras, comme les oméga-3 et oméga-6, en minéraux (potassium) ainsi qu’en lipides.

Elles renforcent le système immunitaire

Cette teneur en oméga-3 et en oméga-6 agit aussi positivement sur le système immunitaire et contribue à le renforcer.
Riches en protéines végétales, les graines de chanvre sont non seulement une excellente source d’énergie, parfaite pour combattre la fatigue, mais aussi un bon fournisseur d’anticorps. Ce qui est bien utile à l’approche de l’hiver !

Source de l'article Voici 4 bienfaits insoupçonnés des graines de chanvres ! (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mer 27 Déc 2023 - 14:57
 
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Dormir plus le week-end, bonne ou mauvaise idée pour le cœur ?

Selon une récente étude, dormir davantage le week-end après des semaines chargées diminuerait le risque de souffrir d’une crise cardiaque.
Après des réveils matinaux toute la semaine, la tentation est grande de rester quelques heures au lit le samedi matin. Mais, cette grasse matinée est-elle sans danger pour la santé ? Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Université médicale de Nanjing en Chine, dormir deux heures de plus le week-end permettrait de réduire le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral. Le risque de crise cardiaque serait réduit de 63 % pour les personnes qui dorment moins de six heures par jour par semaine.

« Les participants atteints d’une maladie cardiovasculaire avaient un sommeil de rattrapage le week-end plus court que ceux sans maladie cardiovasculaire. Les participants bénéficiant d’un sommeil de rattrapage le week-end présentaient une prévalence de maladies cardiovasculaires plus faible que ceux sans changement significatif dans la durée du sommeil le week-end », détaillent les chercheurs de cette étude publiée dans la revue Sleep Health (source 1).

L’intérêt d’une sieste

« En utilisant les données d’une enquête auprès d’une population représentative des États-Unis, nous avons constaté que le sommeil de rattrapage le week-end chez les adultes est associé à un faible risque d’angine de poitrine, d’accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne. De plus, chez les adultes ayant de courtes durées de sommeil en semaine (≤6 heures/nuit), nous avons trouvé une association significative entre le sommeil de rattrapage et une faible prévalence de maladies cardiovasculaires », ajoutent les auteurs de cette étude menée auprès de 3 400 personnes.

D’après les scientifiques, faire une sieste n’aurait pas d’effet négatif. D’ailleurs, ceux qui dorment moins mais s’autorisent une sieste pendant leurs jours de congé étaient deux tiers moins susceptibles de subir des urgences médicales potentiellement mortelles.

Source de l'article[color:247f=rgba(0, 0, 0, 0)] : Dormir plus le week-end, bonne ou mauvaise idée pour le cœur ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 20 Déc 2023 - 9:42
 
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Cancers, maladies cardiovasculaires, Covid-19, premières causes de décès en France en 2021

En 2021, la Covid-19 représentait la troisième cause de décès en France, nettement derrière les tumeurs et les maladies de l'appareil circulatoire. En général, bien que le nombre de décès toutes causes confondues ait diminué par rapport à 2020, il reste supérieur aux années antérieures.

Au cours de l’année 2021, le nombre de décès en France s’est élevé à 660 168, selon les derniers chiffres de Santé publique France publiés ce mardi 19 décembre. Un chiffre inférieur à 2020 (667 497 décès) mais largement supérieur aux années précédentes, même en tenant compte du vieillissement de la population.

Le podium des causes de décès en 2021

Sur la troisième marche du podium, les décès liés à la Covid-19 représentaient 9,2 % de l’ensemble des décès. Les maladies de l’appareil circulatoire (20,9 %), qui comprennent les maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose, l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et les maladies coronariennes, se hissaient sur la deuxième marche. La première était occupée par les tumeurs, soit un quart des décès.

En 2021, la Covid-19 a de manière spécifique entraîné le décès de 60 895 personnes, principalement des individus âgés, âgés en moyenne de 84 ans. Les deux tiers de ces décès sont survenus dans des établissements publics de santé. On constate une intensification de la mortalité due à la Covid-19 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) par rapport à 2020. Les régions de l’Hexagone ont été touchées de manière hétérogène par l’épidémie, avec une extension vers le Sud et, dans une moindre mesure, vers l’Ouest.

Des tumeurs en baisse, les maladies cardiovasculaires en hausse

2021 marque une rupture dans les tendances. Si la mortalité due aux tumeurs continue de baisser, à l’exception de celles du pancréas et des mélanomes qui, elles, sont toujours en hausse, les maladies de l’appareil circulatoire, endocriniennes et de l’appareil digestif sont en augmentation depuis 2020, alors qu’elles baissaient continuellement sur la période 2015-2019. Cette tendance à la reprise concorde avec les résultats internationaux.

Ces hausses de la mortalité pourraient être liées à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, séquelles pour ceux dont la Covid-19 est une cause associée, etc.).
Enfin, la crise sanitaire a accentué la tendance à la hausse des décès qui surviennent à domicile, alors que la majorité des décès dus à la Covid-19 a lieu à l’hôpital.

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par Heartdrake
le Mer 20 Déc 2023 - 9:38
 
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Petit-déjeuner ou dîner tôt réduirait le risque cardiovasculaire

On le sait, ce que l’on mange impacte la santé cardiovasculaire. Mais la façon de manger est aussi importante. Selon des chercheurs de l’INRAE, prendre son petit-déjeuner et son dîner tôt réduirait le risque de développer une maladie cardiaque.

Une alimentation équilibrée est une source réelle de bien-être. Mais elle est également un excellent moyen de protection contre l’excès de cholestérol, le diabète ou l’obésité… Bref, elle favorise la santé du cœur.

Mais selon des chercheurs de l’INRAE, de l’Institut de santé globale de Barcelone, de l’Inserm et de l’université Sorbonne-Paris-Nord, le contenu seul de l’assiette ne suffit. L’heure de manger est aussi importante.

Avant 8h et pas après 20h

En suivant plus de 100 000 participants à la cohorte NutriNetSanté, les scientifiques ont observé que ceux qui prenaient leur petit-déjeuner tardivement présentaient un risque cardiovasculaire augmenté de 6 % à chaque heure qui passe. Par exemple, ceux qui petit-déjeunent à 9h présentaient 6 % de risque en plus que ceux qui mangent à 8h. Pour ceux qui prennent une collation à 10h, ce risque est augmenté de 12 %…

Idem pour ce qui est du dîner. Ceux qui dînent après 21 h voient leurs risques d’AVC s’accroître de 28 % par rapport à ceux qui le font avant 20 h, « en particulier chez les femmes », notent les auteurs.

Alors comment l’expliquer ? Difficile à dire dans la mesure où il ne s’agit là que d’un travail observationnel. Cependant, comme nous l’explique le Dr Bernard Sour du département Alimentation humaine à l’INRAE, « plusieurs hypothèses s’offrent à nous : les prises alimentaires synchronisent les horloges internes, ou rythmes circadiens, des différents organes du corps, influençant notamment des fonctions cardiométaboliques comme la régulation de la tension artérielle. Par ailleurs, notre sensibilité à l’insuline est plus optimale tôt le matin, et nous sommes plus résistants à l’insuline le soir. Ce qui fait que notre corps a plus de mal à métaboliser les aliments le soir. Des données d’essais contrôlés randomisés ont également montré plus d’intolérance au glucose, de résistance à l’insuline et un bilan lipidique plus défavorable quand la mélatonine est élevée, donc le soir ou la nuit. Enfin, on connait le lien entre le fait de sauter le petit déjeuner et la prise de poids. Ce qui va dans le même sens que nos résultats. »

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par Heartdrake
le Ven 15 Déc 2023 - 13:54
 
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Smecta, Vogalib, Voltarène… 88 médicaments seraient « plus dangereux qu’utiles »

Comme chaque année, la revue Prescrire publie un état des lieux des « médicaments à écarter pour mieux soigner ». Cette synthèse recense des médicaments qui seraient, selon la revue médicale, plus dangereux qu’utiles, et vendus en France.

L’édition 2024 « ne comporte pas de nouveaux médicaments à écarter », expliquent les rédacteurs. « Mais elle compte toujours de très nombreux médicaments plus dangereux qu’utiles, ce qui traduit les insuffisances des autorités de santé pour protéger les patients. »

Le bilan de la revue Prescrire compte ainsi 88 médicaments commercialisés en France, qui présenteraient une balance bénéfice/risque défavorable. Cancérologie, cardiologie, ophtalmologie ou encore sevrage tabagique, aucune spécialité n’est épargnée.

Des antidouleurs à haut risque

Ainsi, parmi les médicaments les plus couramment utilisés, Prescrire pointe certains anti-inflammatoires non stéroïdiens. Si certains sont sûrs, d’autres exposent à des risques. L’acéclofénac (Cartrex:registered:…) et le diclofénac (Voltarène:registered: …) par voie orale « exposent à un surcroît d’effets indésirables cardiovasculaires (dont infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque) et de morts d’origine cardiovasculaire par rapport à d’autres AINS aussi efficaces. »

Le kétoprofène en gel engendrerait quant à lui une photosensibilisation accrue (eczémas, éruptions bulleuses) par rapport à d’autres AINS topiques aussi efficaces.

Digestion : de l’argile… et du plomb

Du côté de la santé digestive, certaines argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux dont les diarrhées, les brûlures gastriques ou le reflux gastro-œsophagien ne sont pas sans danger. Smecta:registered:, Rennieliquo:registered: ou Bedelix:registered: sont à écarter en raison de leur pollution naturelle par le plomb.

Censés agir sur les nausées et vomissements, la dompéridone (Dompéridone Biogaran:registered:…), le dropéridol (Droleptan:registered:…) et la métopimazine (Vogalène:registered:, Vogalib:registered:…) n’auraient qu’une efficacité limitée. Pire, ils exposeraient à des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques et des morts subites.

Maux de gorge : en finir avec les décongestionnants

Au rayon « maux de gorge », le paracétamol reste la molécule à prioriser. L’alpha-amylase (Maxilase:registered:…), une enzyme sans efficacité démontrée supérieure à  celle d’un placebo, favorise en effet l’apparition de troubles cutanés ou allergiques parfois graves.

Enfin, les rédacteurs de Prescrire rappellent les dangers des décongestionnants utilisés dans des troubles pulmonaires ou ORL. Beaucoup contiennent de l’éphédrine, naphazoline ou pseudoéphédrine qui exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels.

Sevrage tabagique : zappez le Zyban

Le bupropion (Zyban:registered:) fait partie de la famille des antidépresseurs, mais n’est pas utilisé pour ses propriétés antidépressives. Il aide  à diminuer les symptômes du sevrage tabagique. Mais pour la revue Prescire, « il n’est pas plus efficace que la nicotine et expose à des troubles neuropsychiques (dont l’agressivité, la dépression, des idées suicidaires) et à des réactions allergiques parfois graves, notamment ».

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#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 15 Déc 2023 - 13:50
 
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La cardiomyopathie hypertrophique obstructive se dévoile

Pathologie considérée comme rare, la cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est caractérisée par un épaississement du muscle cardiaque d’origine habituellement génétique. Maladie chronique et évolutive, la CMH entrave considérablement la qualité de vie des patients. Aujourd’hui cependant, la prise en charge évolue.

Qu’est-ce que la cardiomyopathie hypertrophique (CMH) ?

« Cette maladie se traduit par l’épaississement des parois du ventricule gauche du muscle cardiaque », explique le Pr Philippe Charron, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). « Il existe des formes dites obstructives dans la mesure où l’hypertrophie va gêner l’éjection du sang vers l’aorte. C’est la plus fréquente des maladies cardiaques génétiques et une des causes principales de mort subite chez le sujet jeune. » Comme l’a précisé le Pr Charron, on parle ainsi d’une maladie génétique dans la majorité des cas. « Elle est presque toujours génétique, avec habituellement un risque de transmission de 50% à chaque apparenté au premier degré quel que soit le sexe. » Précision importante, la maladie se déclare soit à l’adolescence, soit bien plus tard à l’âge adulte (parfois même à 50/60 ans).

Améliorer le diagnostic précoce ?

« Le diagnostic précoce de la maladie est très important afin de mettre en place une stratégie thérapeutique adaptée et précoce. Et ce d’autant plus que dans une première phase, la maladie est asymptomatique », précise le Pr Charron. A l’inverse, certains patients vont développer des symptômes cardiaques. « Cela peut être de l’essoufflement à l’effort, une perte de connaissance, des douleurs dans la poitrine, des crises de palpitation… »

Un dépistage familial systématique ?

« Une fois la maladie découverte dans une famille alors le dépistage des apparentés est indispensable afin de mettre en place une stratégie thérapeutique précoce. 

Comment vivre avec une cardiomyopathie hypertrophique  obstructive (CMHo) ?

« Les patients éprouvent souvent une gêne respiratoire à l’effort et vont mettre en sourdine leurs activités physiques. Pourtant, il est recommandé de pratiquer une activité physique adaptée, modérée et régulière. Au niveau de l’alimentation, il n’y a aucune contre-indication particulière, exceptée la modération au niveau du sel en cas d’insuffisance cardiaque. » Chez les femmes enceintes des précautions particulières s’imposent.  « Cela va nécessiter une surveillance cardiologique étroite et spécialisée en raison du risque d’évolution de la maladie et de complications. »

Quelle évolution ?

Comme le précise notre spécialiste, « la maladie évolue de façon très variable. Certains ne feront aucune complication et vivront avec les symptômes de la maladie. D’autres, notamment s’ils ne sont pas pris en charge, s’exposent à une tachycardie grave dite ventriculaire. Avec un risque de syncope et de crise cardiaque.  Dans le temps, le muscle cardiaque peut aussi se fatiguer et le patient sera à risque de développer une insuffisance cardiaque. Enfin il existe un risque d’accident vasculaire cérébral. »

Quelle prise en charge ?

Ces complications peuvent être prévenues grâce à une prise en charge précoce et adaptée. « Cette dernière repose principalement sur des traitements qui visent à réduire l’obstruction ou encore des antiarythmiques. De nouveaux traitements pourraient également être disponibles prochainement. Enfin chez les patients dont les symptômes sont insuffisamment contrôlés et/ou qui présentent un risque important de complications, des approches chirurgicales ou interventionnelles peuvent être proposées. Ces stratégies thérapeutiques doivent s’appuyer sur des équipes expertes pluridisciplinaires. » Il s’agit du réseau du Centre de référence des maladies cardiaques héréditaires ou rares, au sein de la Filière nationale CARDIOGEN. Pour davantage d’information, consultez leur site : https://www.filiere-cardiogen.fr/

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#coeur #maladies #cardiovasculaires #cardiomyopathie
par Heartdrake
le Jeu 30 Nov 2023 - 9:23
 
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Maux de tête : les 5 signes qui doivent vous inquiéter

Les maux de tête sont très fréquents. Certains peuvent être tout à fait anodins, d’autres, en revanche, peuvent être le signe d’une maladie plus grave. Mais à partir de quand faut-il s’inquiéter ?

Un mal de tête qui persiste est toujours un peu inquiétant. On se demande si quelque chose de grave n’est pas en train de se passer. S’il résiste aux antalgiques, il faut se rendre chez le médecin mais, dans certains cas, il vaut mieux directement aller aux urgences. Voici 5 points qui devraient vous permettre d’y voir plus clair

Si le mal de tête est accompagné de vomissements

Vous avez très mal au crâne et cette douleur est accompagnée de vomissements et d’étourdissements ? Ne perdez pas un instant et demandez à un proche de vous accompagner aux urgences. Si c'est impossible, il faut impérativement appeler le 15. Selon l’Institut national du cancer, le développement d’une tumeur du cerveau entraîne en effet parfois des maux de tête, « qui apparaissent plutôt le matin au réveil et s’accompagnent souvent de nausées, voire de vomissements ».

Ces maux de tête sont dus à une augmentation de la pression à l’intérieur du crâne. C’est pourquoi ils sont plus violents le matin, car lorsqu’on est allongé, la pression du corps est plus élevée. Ces maux de tête, accompagnés de vomissements, peuvent aussi être le signe d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien. Deux troubles qui demandent une consultation dans les plus brefs délais.

Si le mal de tête est accompagné d’une douleur dans le bras

Si vous avez mal à la tête et que cette douleur persistante est accompagnée de picotements, voire d’une paralysie, dans le bras, vous êtes peut-être en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC). Ces douleurs pourront être associées à des difficultés d'élocution, une perte de l'acuité visuelle, une paralysie d’une partie du visage ou de la bouche, ou encore de la perte de la motricité d’un bras, d’une jambe ou même de la moitié du corps.

Si vous ressentez ces symptômes, ou si vous êtes témoin d’une personne qui se trouve dans cette situation, ne tardez pas à appeler le 15 et précisez bien tous les symptômes que vous avez observés. Dans le cas d’un AVC, chaque minute compte. Au bout d’une heure, 120 millions de neurones auront été détruits et après 4 heures, les espoirs de rémission sont quasi-nulles.

Si le mal de tête arrive soudainement pendant une grossesse

Les maux de têtes pendant une grossesse sont fréquents. Cependant, si une douleur vive arrive soudainement et que vous êtes entrée dans votre 3e trimestre, alors cette douleur peut être le signe que vous souffrez de pré-éclampsie. Cette maladie est fréquente durant la grossesse, mais si elle n’est pas traitée, elle peut conduire au décès de la mère et, ou, de l’enfant.

Cette maladie peut être diagnostiquée par un contrôle fréquent de la pression artérielle, mais également par une analyse de la quantité de protéines dans les urines. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), chaque année en France, 40 000 femmes sont touchées par cette maladie.

Si le mal de tête survient après un accident

Vous pouvez avoir été victime d’un accident et vous en être bien sorti. Mais si au bout de quelques jours, voire quelques semaines, vous ressentez des maux de tête violents, c’est peut-être que vous souffrez d’un hématome cérébral. Il s’agit d’un amas de sang qui se forme dans le cerveau après la rupture d’un vaisseau. Cet hématome peut avoir des conséquences graves.

S’il n’est pas traité rapidement, l'hématome risque en effet de grossir et d’entraîner un coma aux conséquences irréversibles pour le cerveau. Pour traiter ce type d’hématomes, les médecins décompressent les zones cérébrales qui ont été comprimées. C’est périlleux, mais cela peut éviter bien des dégâts.

Si le mal de tête est accompagné de pertes de mémoire

Il se peut enfin qu’un mal de crâne soit accompagné de troubles de la mémoire, d’absences, de troubles visuels, ou de difficultés à se concentrer. Ces troubles anormaux sont peut-être, là encore, le signe d’une tumeur. Attention, ces tumeurs ne sont pas forcément malignes. Mais elles peuvent affecter les fonctions cérébrales simplement en comprimant les tissus voisins, ce qui cause des troubles visuels ou auditifs.

Mais, dans tous les cas, n'hésitez pas une seconde à consulter un médecin ou, mieux, à se rendre aux urgences. À l’hôpital, on pourra vous faire une batterie d’examens pour comprendre vos symptômes et évaluer s’ils sont graves ou pas.

Source de l'article Maux de têtes : les 5 signes qui doivent vous inquiéter (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 17 Nov 2023 - 17:36
 
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Selon une étude, travailler debout serait bon pour le cœur

Pratique peu courante en France, travailler debout offrirait pourtant des bénéfices non négligeables sur la santé cardiovasculaire, selon une récente étude.

Combien de temps êtes-vous assis chaque jour ? En moyenne, les Français passent plus de 7 heures par jour sans bouger. D’autant plus depuis la pandémie de Covid-19 et l’essor du télétravail : selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2023, plus d’un Européen sur trois est moins actif (source 1). Et cela n’est pas sans conséquences, notamment sur la santé cardiaque. Alors comment limiter ces effets néfastes ? Des chercheurs de l’University College London (Angleterre) ont tenté de répondre à cette question. Leurs travaux ont été publiés en novembre 2023 dans l’European Heart Journal (source 2).

Les chercheurs ont analysé les données de santé de plus de 15 000 personnes vivant dans cinq pays. Leur activité physique et leur santé cardiaque étaient mesurées chaque jour, notamment grâce à un dispositif que les participants de l’étude devaient porter. En moyenne, ils étaient sédentaires plus de 43 % de leur temps. Les scientifiques ont comparé les effets sur la santé de l’activité physique modérée à vigoureuse, l’activité légère, le temps passé debout et le sommeil à la sédentarité. Des différences notables sur les indicateurs de santé cardiaque ont été repérées.

Par exemple, « une plus grande proportion de temps passé en position sédentaire était associée à un IMC plus élevé », notent les chercheurs. Passer plus de temps debout avait un impact positif jusqu’aux marqueurs sanguins de santé cardiovasculaire, puisque l’étude a montré des « associations positives entre une plus grande proportion de temps passé debout et des résultats lipidiques favorables ». Évidemment, l’activité physique a montré le plus d’effet positif par rapport à la sédentarité, mais le seul fait de remplacer du temps sédentaire par du temps debout avait des impacts bénéfiques non négligeables.

« Si de petits changements dans la façon de bouger peuvent avoir un effet positif sur la santé cardiaque, c’est l’intensité du mouvement qui compte. Le changement le plus bénéfique que nous ayons observé a été le remplacement de la position assise par une activité modérée à vigoureuse - qui peut être une course, une marche rapide ou la montée d’escaliers - en fait toute activité qui augmente votre rythme cardiaque et vous fait respirer plus vite, même pendant une minute ou deux », a expliqué le Dr Jo Blodgett, principal auteur de l’étude, dans un communiqué (source 3). Les effets bénéfiques sont en effet possibles dès quelques minutes d’activité : « Lorsqu’il s’agit de remplacer un comportement sédentaire, cinq minutes seulement d’activité modérée à vigoureuse ont un effet notable sur la santé cardiaque », indiquent les chercheurs.

De petits ajustements à votre routine quotidienne pourraient réduire vos risques de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral. Remplacer ne serait-ce que quelques minutes de position assise par quelques minutes d'activité modérée peut améliorer l'IMC, le cholestérol, le tour de taille et avoir bien d'autres effets bénéfiques sur le plan physique. James Leiper, British Heart Foundation.


La sédentarité est loin d’être sans conséquences pour la santé. « Passer plus de 8 heures par jour en position assise expose à un risque pour la santé », alerte l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) (source 4). Selon l’OMS, il s’agit d’un « facteur de risque majeur de maladies non transmissibles ainsi que la quatrième cause principale de décès prématurés dans le monde » (source 5). La majorité de la population française est concernée : « 95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis », selon l’Anses. La sédentarité ayant un effet néfaste sur la santé cardiovasculaire, elle participe ainsi au fardeau des maladies cardiovasculaires, qui causent le décès de près de 19 millions de personnes par an, selon l’OMS.

Source de l'article[color:0769=rgba(0, 0, 0, 0)] : Selon une étude, travailler debout serait bon pour le cœur | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 15 Nov 2023 - 9:13
 
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Sujet: Selon une étude, travailler debout serait bon pour le cœur
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Risques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs

Actifed, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil... L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte une nouvelle fois sur les risques des médicaments vasoconstricteurs utilisés contre le rhume. A priori anodins – même si aucun médicament ne l’est – ils exposeraient à des risques cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC...).

En 2015, les vasoconstricteurs étaient dans le collimateur de l’Académie nationale de médecine pour leurs potentiels effets cardiovasculaires. En 2019, l’ANSM prenait le relai et alertait à son tour sur des effets indésirables liés à la prise de certains de ces médicaments.

Un risque faible mais réel

Quatre ans plus tard l’agence renouvelle ses avertissements. « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine) destinés à soulager les symptômes du rhume », alerte-t-elle. « Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement. »
Les produits concernés sont :

  • Actifed Rhume
  • Actifed Rhume jour et nuit
  • Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine
  • Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine
  • Humex Rhume
  • Nurofen Rhume
  • Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine
  • Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine

De leur côté, le Collège de la médecine générale, le Conseil national professionnel d’ORL, ainsi que l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats de pharmaciens d’officine « s’associent à cette recommandation de ne pas utiliser les formes orales des médicaments vasoconstricteurs pour soulager les symptômes du rhume, une rhinopharyngite bénigne d’origine virale. »
Les professionnels de santé rappellent qu’un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours. Ils recommandent des gestes simples pour aider à soulager les symptômes parmi lesquels un lavage régulier avec du sérum physiologique, des sprays d’eau de mer, une hydratation suffisante, dormir la tête surélevée…

La question est maintenant de savoir pourquoi ces médicaments conservent leur autorisation de mise sur le marché si le bénéfice apporté n’est que minime au regard des risques.

A noter : rappelons qu’un vasoconstricteur est un médicament dont l’action vise à désencombrer le nez. En France, ils sont disponibles sous forme de comprimé ou de spray nasal, soumis à prescription obligatoire. Le risque d’effets indésirables est aggravé en cas d’utilisation simultanée d’un vasoconstricteur oral et nasal.

Source de l'articleRisques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #infarctus
par Heartdrake
le Mar 24 Oct 2023 - 9:07
 
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Silent walking : voici les bienfaits de la marche silencieuse !

Très tendance en ce moment, le silent walking permet d’atteindre la pleine conscience. Zoom sur cette pratique qui fait des émules sur la toile 
Avez-vous déjà pensé aux bienfaits du silence pour réduire votre stress et votre anxiété ? Très en vogue en ce moment, le “silent walking” (ou marche silencieuse en français) s’intéresse justement à l’impact du silence sur la santé physique et mentale.

En effet, outre son action positive sur les maux du quotidien (douleurs musculaires, amélioration de la santé cardiovasculaire, meilleur retour veineux), la marche est excellente pour apaiser l’esprit.

Seulement, il semblerait que la plupart d’entre nous n’exploite pas le potentiel de cette pratique, que l’on expérimente souvent en groupe, avec de la musique dans les oreilles ou encore avec un téléphone portable à la main.

Exit la randonnée en groupe, place à la marche silencieuse

Comme son nom l’indique, le principe de la marche silencieuse consiste à se délester de toutes ces distractions afin de se connecter pleinement au moment présent et à soi-même.

Des bienfaits vantés par de nombreux adeptes, notamment sur la plateforme TikTok, et que l’on pourrait associer à ceux de la “flânerie”, terme typiquement français.

Contrairement à la randonnée, que l’on peut difficilement détacher de la performance (durée, niveau de difficulté, nombre de kilomètres), la marche silencieuse se rapproche en effet plus de la promenade, de la flânerie, c’est-à-dire, cette marche qui n’a pas d’itinéraire ni de but, si ce n’est celui de profiter de l’instant présent et de ce qui nous entoure.
Selon Helen Garlick, qui organise des retraites d’écriture, la marche silencieuse est “une forme de marche en pleine conscience” qui lui permet de se sentir “beaucoup plus connectée et en phase avec [son] environnement”, comme elle l’explique dans les colonnes de Stylist.

Des bienfaits sur la santé physique et mentale

Les bienfaits du silent walking sur le bien-être émotionnel ont d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études scientifiques, ce que note le Dr Louis Bherer, neuropsychologue et professeur au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheur à l’Institut de gériatrie ainsi qu’à l’Institut de cardiologie de Montréal.

“Ça améliore la santé physique, le bien-être, la cognition, la mémoire, l’attention, la vigilance”, assure-t-il.



Sans parler de son impact sur le sommeil, la concentration, la productivité ou l’anxiété, la marche permettant en effet de baisser le taux de cortisol, l’hormone du stress.

Atteindre la pleine conscience

“Lorsque nous nous concentrons sur une seule chose à la fois, nous ne sommes pas dispersés. Notre attention et notre énergie sont alignées”, confie Supriya Blair, psychologue clinicienne au média Healthline.
Une forme de méditation que vous pouvez, par ailleurs, convoquer davantage en pratiquant la marche silencieuse en forêt ou près de la mer, des paysages qui font du bien au moral comme l’ont noté de nombreuses études scientifiques.

Source de l'articleSilent walking : voici les bienfaits de la marche silencieuse ! (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport
par Heartdrake
le Ven 6 Oct 2023 - 17:33
 
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Maladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus

Une étude publiée dans la revue Arteriosclerosis, Thombosis, and Vascular Biology met en lumière les retards de diagnostics et de prises en charge des maladies cardiovasculaires chez les femmes. Pourtant, chez les moins de 55 ans, le nombre d’infarctus est en constante augmentation ces dernières années.

Une perte de chances pour les femmes. Plusieurs études montrent que les femmes se remettent plus difficilement d’un accident cardio-vasculaire que les hommes. Si la proportion d’infarctus reste encore plus élevée chez les hommes, les femmes en meurent plus et conservent davantage de séquelles – insuffisance cardiaque, troubles du rythme ventriculaire, fatigue à l’effort… « Nous avons constaté des différences étonnantes entre les hommes et les femmes dans le diagnostic, le traitement et les symptômes des maladies cardiovasculaires. Les femmes ont tendance à se rendre à l’hôpital plus tard que les hommes après l’apparition des symptômes et les médecins n’admettent pas les femmes à l’hôpital au même rythme que les hommes », souligne dans un communiqué du 29 août, Mahdi O. Garelnabi, professeur associé au Zuckerberg College of Health Sciences de l’université de médecine du Maryland (Etats-Unis). Pour parvenir à ces conclusions, Garnelbi et son équipe ont passé au crible une quinzaine d’études menées dans plusieurs pays du monde (Egypte, Brésil, Chine, Inde, Etats-Unis…) et décrypté les données médicales de près de 2,3 millions de patients. Ces travaux ont été publiés le 29 juin dans la revue Arteriosclerosis, Thombosis, and Vascular Biology.

Selon ces analyses, par rapport aux hommes, les femmes présentent des symptômes supplémentaires et non-traditionnels tels que les vomissements, les douleurs à la mâchoire et des douleurs abdominales, note l’étude. Des symptômes qui échappent aux médecins, aux patientes ; ce qui, par conséquent, retardent diagnostic et prise en charge.

Hausse des cas chez les femmes jeunes

La méta-analyse a en outre montré que le taux de crises cardiaques chez les femmes âgées de 35 à 54 ans étaient en nette augmentation sur la période 1995 – 2014, passant de 21 % à 31 %. Chez les hommes, ce taux a augmenté mais de façon moins spectaculaire, de 30 à 33 %. Le Dr. Garelnabi et son équipe mettent en avant des facteurs de risque spécifiques aux femmes : la ménopause prématurée, l’endométriose, les troubles de la tension durant la grossesse, les maladies systémiques inflammatoires comme le lupus (une maladie auto-immune féminine)…

Selon l’étude, les femmes et en particulier les jeunes femmes représentent des personnes à haut risque, un groupe à part qui doit nécessiter une attention et une connaissance particulières. Pour les auteurs, il est important que les facteurs de risques liés au sexe soient connus des soignants. Notamment « les troubles hypertensifs de la grossesse, la prééclampsie et les fœtus de petite taille », afin « d’orienter les femmes présentant ces facteurs de risque vers un dépistage cardiovasculaire et une réduction du risque ». Les auteurs plaident ainsi pour une meilleure connaissance des facteurs de risques mais aussi une meilleure information auprès des femmes sur les signes de maladies cardiovasculaires spécifiques à leur sexe, et une meilleure représentation des femmes dans les essais et la recherche.

A noter : les maladies cardio-vasculaires tuent 200 femmes par jour en France et 25 000 dans le monde. « De nombreux retards de diagnostic et de prise en charge sont liés à ce que les femmes ne se sentent pas concernées par ces maladies, qui sont de ce fait insuffisamment dépistées. Pourtant, 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 sont évitables avec une information, une éducation à la santé et un dépistage dédié », note l’association Agir pour le cœur des femmes, très active en France sur cette question.

Source de l'articleMaladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes
par Heartdrake
le Lun 2 Oct 2023 - 16:57
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus
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Saviez-vous que les traumatismes crâniens peuvent avoir un impact sur le cœur ?

S’il est bien établi que les traumatismes crâniens peuvent avoir un impact à long terme sur le cerveau, leurs effets sur la santé cardiovasculaire ont peu été étudiés jusqu’à aujourd’hui. Une étude américaine apporte de nouvelles informations sur ce phénomène.

Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Selon des chercheurs américains, les traumatismes crâniens seraient un facteur de risque sous-estimé de maladie cardiovasculaire. « Les personnes sans comorbidités préexistantes qui subissent un traumatisme crânien ont un risque significativement plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire chronique que les personnes qui n’ont pas subi de traumatisme crânien », estiment-ils dans l’étude publiée dans la revue The Lancet Neurology (source 1).

Comment ce phénomène est-il possible ? Plusieurs pistes sont envisagées. « Le dysfonctionnement du système nerveux, la neuroinflammation, les changements dans la connexion cerveau-intestin et les comorbidités post-lésionnelles peuvent augmenter le risque de dysfonctionnement cardiovasculaire et cognitif chez les survivants d’un traumatisme crânien par rapport à la population générale », expliquent les chercheurs dans un communiqué (source 2).

Des effets sur le cœur qui causeraient des effets sur le cerveau

L’étude, en plus de démontrer un impact direct des traumatismes crâniens sur le cœur, montre que ce phénomène pourrait avoir un « effet ricochet » sur le cerveau à long terme. Comme l’hypertension ou le diabète par exemple sont des facteurs de risque de démence, les problèmes cardiaques causés par les traumatismes crâniens pourraient ainsi jouer un rôle sur la fonction cognitive. « Des observations similaires faites dans des cohortes de militaires et de joueurs professionnels de football américain suggèrent des voies de causalité par lesquelles les facteurs de risque cardiovasculaire modifiables pourraient agir comme médiateur dans la relation entre les lésions cérébrales et les maladies neurologiques chroniques », indiquent les chercheurs.

Mieux connaître ces effets pourrait améliorer la prise en charge des patients suite à un traumatisme crânien. « Les effets cardiovasculaires des traumatismes cérébraux peuvent être un chaînon manquant dans nos efforts pour améliorer la qualité de vie à long terme et réduire les taux de mortalité chez les patients souffrant de traumatismes cérébraux », a indiqué le Dr Saef Izzy, auteur principal de l’étude, bien que la mortalité liée aux traumatismes crâniens soit faible. Il suggère « d’identifier et d’améliorer le dépistage ciblé pour les populations à haut risque, d’élaborer des stratégies de soins préventifs et d’améliorer les conséquences pour les survivants de traumatismes crâniens ».

Quels sont les risques des traumatismes crâniens ?

Au-delà de la santé cardiovasculaire, c’est principalement la santé cérébrale et cognitive qui peut être altérée suite à un traumatisme crânien, qui survient suite à un choc à la tête, en particulier en cas d’accident, chez les militaires et les personnes qui pratiquent des sports de combat, comme le rugby.

Directement après un traumatisme crânien, divers troubles peuvent survenir :



Dans certains cas, à long terme, un traumatisme crânien peut causer divers problèmes neurologiques, tels qu’une amnésie, des troubles du langage, de la vision ou encore du sommeil, des crises convulsives, mais aussi une démence, comme la maladie d’Alzheimer.

Source de l'article[color:d805=rgba(0, 0, 0, 0)] : Saviez-vous que les traumatismes crâniens peuvent avoir un impact sur le cœur ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 22 Sep 2023 - 9:56
 
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Sujet: Saviez-vous que les traumatismes crâniens peuvent avoir un impact sur le cœur ?
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Alimentation : les émulsifiants augmentent le risque de maladies cardiovasculaires

Une étude française suggère qu’une consommation élevée d’émulsifiants alimentaires, ces additifs présents dans de nombreux produits industriels, entraînent un risque cardiovasculaire accru.

Carraghénanes, celluloses, amidons, lécithines… Ce sont les émulsifiants alimentaires, des additifs couramment utilisés par les industriels pour améliorer l’apparence, la consistance, le goût ou encore la durée de conservation de certains produits. On les retrouve dans les aliments ultra-transformés tels que les plats préparés, les biscuits, les desserts, les crèmes glacées, les sauces… Une étude menée par des chercheurs français de l’Inserm, l’Inrae et des universités parisiennes*, publiée dans le British medical journal, suggère une association entre ces émulsifiants et un risque accru de maladies cardiovasculaires.

Quels sont les additifs mis en cause ?

Les additifs alimentaires sont identifiés dans la liste des ingrédients par la lettre E. Ils sont suivis d’un numéro correspondant à leur catégorie – E400 pour les émulsifiants. Dans le détail, les scientifiques ont constaté que des apports plus élevés en celluloses totales – E460 à E468 – étaient associés à des risques accrus de maladies cardiovasculaires. Les additifs E460 et E466 étant particulièrement dangereux.

Les additifs E471 et E472 étaient quant à eux impliqués dans l’ensemble des pathologies étudiées. « Parmi ces émulsifiants, l’ester lactique des monoglycérides et diglycérides d’acides gras (E472b) était associé à des risques plus élevés de maladies cardiovasculaires et de maladies cérébrovasculaires, et l’ester citrique des monoglycérides et diglycérides d’acides gras (E472c) était associé à des risques plus élevés de maladies cardiovasculaires et de maladies coronariennes », note l’Inserm dans un communiqué du 6 septembre. Enfin, une consommation élevée de phosphate trisodique (E339) était également associée à un risque plus élevé de maladies coronariennes. Les autres émulsifiants n’ont pas été mis en cause dans l’étude.

Vers une nouvelle réglementation des additifs alimentaires ?

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de 95 442 adultes sans antécédent cardiovasculaire. Les participants – âgé de 43 ans en moyenne, 79 % de femmes – ont renseigné au cours des deux premières années, le contenu de leurs repas ou encas, et les boissons consommées. La quantité d’additifs, dont les émulsifiants, de chacun des produits consommés a ainsi pu être établie. Il était en outre demandé à chaque volontaire de signaler les événements cardiovasculaires majeurs comme un infarctus, un accident vasculaire cérébral… Les décès ont également été pris en compte via le registre national français des décès. Ont aussi été enregistrés les facteurs de risques cardiovasculaires connus (âge, sexe, poids, niveau d’éducation, antécédents familiaux, tabagisme, activité physique, alimentation, consommation d’alcool).

« Si ces résultats doivent être reproduits dans d’autres études à travers le monde, ils apportent de nouvelles connaissances clés au débat sur la réévaluation de la réglementation relative à l’utilisation des additifs dans l’industrie alimentaire, afin de mieux protéger les consommateurs », expliquent Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, et Bernard Srour, professeur junior à INRAE, principaux auteurs de l’étude.

Les additifs déjà incriminés

Les chercheurs reconnaissent les limites de leurs travaux, la surreprésentation des femmes et le fait que les participants étaient généralement soucieux de leur bonne alimentation notamment. Toutefois, outre un échantillon important, « les résultats sont restés inchangés après de multiples analyses de sensibilité, renforçant ainsi leur robustesse », note l’Inserm.

A noter : ce n’est pas la première fois que les additifs alimentaires sont mis en cause. Plusieurs études ont établi un lien entre une consommation élevée d’aliments ultra-transformés et un risque accru d’obésité, de mortalité et de maladie chronique. D’autres suggèrent que les émulsifiants perturbent le microbiote intestinal, augmentent le risque d’inflammation, ce qui entraîne un risque cardiovasculaire accru.

Source de l'articleAlimentation : les émulsifiants augmentent le risque de maladies cardiovasculaires - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 8 Sep 2023 - 9:22
 
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Cette vitamine réduit le risque d'infarctus après 60 ans !

On compte en moyenne 80 000 infarctus du myocarde par an en France. Environ 10% des victimes décèdent dans l’heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15%, selon l’INSERM.

D’après une nouvelle étude australienne, un apport suffisant de cette vitamine permettrait de réduire les facteurs de risques ! Décryptage !

Par quoi se caractérise un infarctus ?

Déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène, l’infarctus du myocarde fait près de 12 000 victimes chaque année en France, d’après l’INSERM.

Un infarctus se caractérise par un blocage soudain de l'approvisionnement en sang vers une partie du muscle cardiaque.

Les symptômes courants comprennent une douleur intense et persistante dans la poitrine, une sensation d'oppression, des douleurs irradiant vers le bras gauche, l'épaule, la mâchoire ou le dos, des nausées, des vertiges, une sudation excessive et des difficultés respiratoires.

C’est pourquoi les professionnels de santé insistent toujours sur les dangers comprenant l'hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l'hypercholestérolémie, l'obésité, le manque d'exercice qui, hormis les antécédents familiaux d'infarctus, le stress et l'âge avancé, sont des facteurs à risque modifiables.

Quels sont les résultats de la recherche ?

Des chercheurs du Queensland Institute of Clinical Research ont mis en évidence les bienfaits de la vitamine D qui modifierait l’incidence des évènements cardiovasculaires majeurs ! 

L’étude portant sur 21 302 personnes a été réalisée pendant cinq ans. Parmi elles, 1 336 participants ont connu un événement cardiovasculaire majeur (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou revascularisation coronarienne), 6,6 % dans le groupe placebo et 6,0 % dans le groupe prenant de la vitamine D.

Le groupe prenant de la vitamine D présentait un taux d'événements cardiovasculaires majeurs plus faible. En réalité, l'incidence cumulée d'événements cardiovasculaires était réduite de 5,8 événements pour 1 000 participants, ce qui suggère un bénéfice de la vitamine D !

Elle permettrait de réduire le risque cardiovasculaire chez les personnes âgées de 60 et +.

En effet, l’étude explique que « ces résultats pourraient inciter à une évaluation plus approfondie du rôle de la supplémentation en vitamine D, en particulier chez les personnes prenant des médicaments pour la prévention ou le traitement des maladies cardiovasculaires ».


par Heartdrake
le Mar 5 Sep 2023 - 10:13
 
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L'excès de sel lié à des risques cardiaques majeurs : une nouvelle étude met en lumière les dangers

La fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque, est au centre des inquiétudes. Cette condition peut non seulement multiplier par cinq les chances de subir un accident vasculaire cérébral, mais elle est également liée à la consommation excessive de selLes personnes qui ont l'habitude d'assaisonner systématiquement leurs plats ont 22 %de chances en plus de souffrir de ce rythme cardiaque irrégulier par rapport à celles qui évitent ou limitent cet ingrédient. Le Professeur James Leiper, éminent membre de la British Heart Foundation, a qualifié cette étude de "rappel salutaire" sur les dangers d'une consommation excessive de sel. La fibrillation auriculaire touche environ 1,5 million de Britanniques, en faisant le trouble cardiaque le plus courant au Royaume-Uni. Cette condition peut entraîner des symptômes tels que des vertiges, une fatigue accrue et un essoufflement, perturbant le rythme cardiaque.

Des recherches antérieures ont déjà mis en lumière le lien entre une consommation élevée de sel et l'hypertension artérielle, qui constitue un facteur de risque pour la fibrillation auriculaire (source 1). Dans cette optique, le Service national de santé (NHS) recommande aux adultes de ne pas dépasser 6 grammes de sel par jour, soit l'équivalent d'une cuillère à café.

Les conclusions de cette étude, présentées lors du congrès de la Société européenne de cardiologie à Amsterdam, ont été obtenues après l'analyse de données portant sur 395 682 Britanniques âgés de 40 à 70 ans en 2006. Sur une période de 11 ans, les chercheurs ont suivi ces participants pour évaluer comment l'ajout régulier de sel influençait leur risque de développer une fibrillation auriculaire. Les résultats sont saisissants : ceux qui évitaient totalement le sel avaient un risque réduit de 18 % de développer une fibrillation auriculaire par rapport à ceux qui en faisaient un usage quotidien. Pour ceux qui utilisaient du sel de manière occasionnelle, le risque diminuait de 15 %, tandis que ceux qui en utilisaient habituellement avaient 12 % de risques en moins.

Des décès évitables chaque année

Le Professeur Leiper insiste également sur le fait que l'excès de sel est une cause avérée de problèmes de santé, notamment l'hypertension artérielle, qui peut déclencher la fibrillation auriculaire. Avec une augmentation de 50 % des cas diagnostiqués au cours de la dernière décennie, la fibrillation auriculaire est une préoccupation majeure en matière de santé publique.

Mhairi Brown, représentante de Consensus Action on Salt, Sugar and Health, affirme que des décennies de recherche confirment que l'excès de sel joue un rôle central dans le développement de l'hypertension artérielle, un facteur majeur de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. L'Organisation mondiale de la santé recommande d'ailleurs vivement une réduction de la consommation de sel pour préserver la santé.

Selon des analyses gouvernementales, une diminution d'1 gramme de sel par jour pourrait réduire la pression artérielle et éviter près de 4 000 décès prématurés liés aux accidents vasculaires cérébraux et aux crises cardiaques chaque année. En somme, cette étude vient renforcer la nécessité de politiques strictes visant à réduire la teneur en sel de nos aliments, offrant ainsi une opportunité cruciale de protéger la santé et de prévenir des décès évitables.

Source de l'article[color:e49b=rgba(0, 0, 0, 0)] : L'excès de sel lié à des risques cardiaques majeurs : une nouvelle étude met en lumière les dangers | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 5 Sep 2023 - 10:08
 
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Obésité infantile : comment protéger le cœur sur le long terme ?

Comment empêcher les enfants obèses de souffrir de maladies cardiaques à l'âge adulte ? La pratique d’une activité physique régulière chez les petits et une alimentation saine permettent de contrer le risque de lésions du cœur associées à la surcharge pondérale.

« L’enfance est une fenêtre d’opportunité pour lutter contre l’obésité avant que les dommages qu’elle cause ne soient irréversibles », selon une déclaration scientifique d’experts, les Prs Hanssen H, Moholdt T, Bahls M, dals l’European Journal of Preventive Cardiology.

Une priorité de santé publique alors que l’obésité ne cesse de gagner du terrain dans la population infantile. « Moins de 1 % des enfants et adolescents âgés de 5 à 19 ans étaient obèses en 1975, plus de 124 millions (6 % des filles et 8 % des garçons) l’étaient en 2016 », souligne l’Organisation mondiale de la santé.

Maladies cardiovasculaires, crise cardiaque, AVC

Mais comment l’obésité infantile en vient-elle à fragiliser les cœurs ? « L’augmentation mondiale de l’obésité infantile, due en grande partie à une plus grande inactivité physique, a été associée à une prévalence accrue de l’hypertension artérielle, des lipides sanguins et de la glycémie pendant l’enfance », déclare le Pr Henner Hanssen de l’Université de Bâle (Suisse).

Dans le détail, « par rapport aux enfants ayant un indice de masse corporelle (IMC) faible, ceux qui ont un IMC élevé sont 40 % plus susceptibles de souffrir d’une maladie cardiovasculaire au milieu de leur vie ».  Les enfants « présentant un tabagisme, un IMC élevé, une tension artérielle et des lipides sanguins élevés, ont un risque deux à neuf fois plus élevé de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral à l’âge mûr ».

Ce mécanisme d’apparition de lésions des artères et du cœur « peuvent être inversées par l’exercice physique chez les enfants, mais beaucoup moins chez les adultes ». D’où l’intérêt d’une intervention précoce auprès des jeunes en situation d’obésité, en termes d’hygiène de vie globale :

  • Côté sport: « les jeunes en âge scolaire devraient pratiquer au moins 60 minutes par jour d’activité physique aérobie modérée à vigoureuse. En outre, ils devraient pratiquer des activités de renforcement musculaire au moins trois fois par semaine », étayent les scientifiques
  • Côté assiette: « prendre un petit-déjeuner adéquat, éviter de manger entre les repas, prendre trois repas et pas plus de deux collations par jour, limiter la taille des portions, éviter les aliments à forte densité énergétique et pauvres en nutriments tels que les jus de fruits ou la restauration rapide, augmenter la consommation de fruits non transformés, de légumes et de céréales riches en fibres, et réduire la consommation de graisses et de sucres. »

La prévention des maladies coronariennes à l’âge adulte en intervenant précocement auprès des enfants souffrant d’obésité est d’autant plus pertinente que « les habitudes et les préférences alimentaires se forment tôt et tendent à se maintenir tout au long de la vie », concluent les chercheurs.

Source de l'articleObésité infantile : comment protéger le cœur sur le long terme ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #obésité
par Heartdrake
le Ven 11 Aoû 2023 - 9:50
 
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Sujet: Obésité infantile : comment protéger le cœur sur le long terme ?
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Wegovy, médicament anti-obésité, réduirait le risque cardiaque

D’une pierre deux coups ! En plus d’engendrer une perte de poids, Wegovy (sémaglutide) permettrait de réduire de façon notable « le risque d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs », comme une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC), selon le communiqué de Novo Nordisk (source 1).

L’essai a porté sur plus de 17 000 adultes âgés de 45 ans ou plus, souffrant de surpoids ou d’obésité ainsi que d’une maladie cardiovasculaire. Résultat : « une réduction statistiquement significative et supérieure des accidents cardiovasculaires majeurs de 20 % pour les personnes traitées avec le sémaglutide 2,4 mg par rapport au placebo » a été démontrée.

«Changer la façon dont l’obésité est traitée »

Si son efficacité sur la perte de poids était déjà prouvée (- 12,4 % du poids en moyenne), il pourrait également être indiqué pour réduire le risque cardiovasculaire chez les personnes obèses ou en surpoids. Selon le communiqué, le laboratoire danois, qui commercialise également le traitement contre le diabèteOzempic, prévoit d’ailleurs « de déposer une demande d’approbation réglementaire pour une extension d’indication d’étiquette pour le sémaglutide 2,4 mg (Wegovy:registered:) aux États-Unis et dans l’UE en 2023 ».

L’entreprise s’est félicitée de ces résultats prometteurs. « Les personnes obèses ont un risque accru de maladie cardiovasculaire, mais à ce jour, il n’existe aucun médicament approuvé pour la gestion du poids qui ait prouvé qu’il permet une gestion efficace du poids tout en réduisant le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès cardiovasculaire. SELECT est un essai historique et a démontré que le sémaglutide 2,4 mg a le potentiel de changer la façon dont l’obésité est considérée et traitée », a déclaré Martin Holst Lange, vice-président exécutif du développement chez Novo Nordisk.

Près d’un Français sur deux en surpoids

L’enjeu est de taille : selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), plus d’un milliard de personnes dans le monde sont obèses. En France, le surpoids et l’obésité touchent environ une personne sur deux.

Wegovy est déjà commercialisé en France depuis l’avis favorable de la Haute autorité de santé en 2022. Cet agoniste des récepteurs du GLP-1 est indiqué « en complément d’un régime hypocalorique et d’une activité physique accrue pour la gestion chronique du poids chez les adultes ayant un IMC de 30 kg/m2 ou plus (obésité), les adultes avec un IMC de 27 kg/m2 ou plus (surpoids) en présence d’au moins une condition comorbide liée au poids » (source 2).

Source de l'article[color:4c54=rgba(0, 0, 0, 0)] : Wegovy, médicament anti-obésité, réduirait le risque cardiaque | Santé Magazine (santemagazine.fr)

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par Heartdrake
le Ven 11 Aoû 2023 - 9:42
 
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Sujet: Wegovy, médicament anti-obésité, réduirait le risque cardiaque
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Ne pas se brosser les dents le soir augmenterait le risque cardiovasculaire

L’hygiène buccodentaire du soir, avant le coucher, serait particulièrement importante pour diminuer le risque de maladies cardiovasculaires. On vous explique.

On le sait, il faut se brosser les dents très régulièrement, idéalement deux à trois fois par jour, après les repas. Par ailleurs, certaines pathologies dentaires, dont la gingivite et la parodontite, ont été associées à un plus grand risque de problèmes cardiovasculaires.

Dans une nouvelle étude, parue le 28 juin dans la revue Scientific Reports (Source 1), des chercheurs ont cherché à savoir si le moment du brossage de dents affectait le risque de maladies cardiovasculaires. Pour ce faire, l’équipe a recruté 1 675 patients de 20 ans et plus, hospitalisés pour une intervention chirurgicale, un examen ou un traitement médical. Ils ont été classés comme suit en fonction de leur hygiène dentaire :

  • le groupe MN, se brossant les dents matin et soir (409 personnes) ;
  • le groupe N, se brossant les dents avant la nuit mais pas le matin (751 personnnes) ;
  • le groupe M, ne se brossant les dents que le matin (149 personnes) ;
  • et enfin le groupe Aucun, ne se brossant pas du tout les dents (259 personnes).

L’âge, le sexe, les antécédents tabagiques des patients ont été pris en compte.
Verdict : l’analyse des événements cardiovasculaires a montré des estimations de survie plus élevées dans le groupe MN (brossage matin et soir) et dans le groupe N (brossage le soir) que dans le groupe Aucun faisant l’impasse sur l’hygiène dentaire.

Les événements cardiovasculaires pris en compte dans cette étude étaient l’insuffisance cardiaque, l’arythmie, l’infarctus du myocarde, l’angine de poitrine et les maladies valvulaires et aortiques nécessitant une intervention chirurgicale.

Ne faisons pas l’impasse sur le brossage du soir


Dans leur conclusion, les auteurs de l’étude estiment que ces résultats “indiquent clairement que le brossage le matin après le réveil, seul, est insuffisant, et que le brossage de nuit (avant le coucher) est bon pour maintenir une bonne santé”. Des implications qui seraient “cohérentes avec la théorie selon laquelle la charge bactérienne intrabuccale augmente pendant le sommeil la nuit, en raison d’un flux salivaire réduit”, détaillent-ils. La hausse du nombre de bactéries buccales augmenterait le risque de maladie des gencives (parodontite), et in fine, le risque cardiovasculaire.

Bien que nos résultats se limitent aux maladies cardiovasculaires et ne puissent être appliqués aux individus en bonne santé, ils indiquent que le brossage des dents la nuit est important. Pour prévenir les maladies cardiovasculaires, se brosser les dents avant le petit-déjeuner est nécessaire, mais le plus important est de se brosser les dents le soir avant de se coucher”, ont conclu les chercheurs.

Source de l'articleNe pas se brosser les dents le soir augmenterait le risque cardiovasculaire | Santé Magazine (santemagazine.fr)

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par Heartdrake
le Mer 5 Juil 2023 - 8:58
 
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Pour prévenir l’AVC, des capteurs ECG au supermarché

Une expérience originale a été menée durant deux mois dans plusieurs commerces de Liverpool (Royaume-Uni). Des capteurs ECG ont été installés dans les poignées de certains chariots, afin de détecter d’éventuels troubles du rythme cardiaque chez les clients.

Une expérience originale a été menée durant deux mois dans plusieurs commerces de Liverpool (Royaume-Uni). Des capteurs ECG ont été installés dans les poignées de certains chariots, afin de détecter d’éventuels troubles du rythme cardiaque chez les clients.

C’est la très sérieuse Société européenne de cardiologie qui se fait le relais de cette expérience pour le moins originale, présentée il y a quelques jours lors de son dernier congrès. Pour mieux dépister la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui constitue un facteur de risque important d’AVC, des chercheurs britanniques ont eu l’idée de positionner des capteurs d’électrocardiographie (ECG) dans la poignée de chariots de supermarché. Avec des résultats probants bien que perfectibles, selon les scientifiques.

Le test s’est déroulé durant deux mois, dans quatre supermarchés et pharmacies de la ville de Liverpool. Des capteurs ECG, permettant de mesurer et d’enregistrer l’activité cardiaque, ont été positionnés dans les barres horizontales d’une dizaine de chariots. Les chercheurs ont proposé à des clients de ces magasins de participer à l’expérience, qui consistait à tenir la poignée pendant au moins 60 secondes. Au total, près de 2 200 personnes ont accepté de jouer le jeu.

Certaines ont alors vu le voyant du capteur s’allumer en vert, synonyme de rythme cardiaque régulier. Pour d’autres, le capteur a viré au rouge, signifiant que leur rythme cardiaque présentait des irrégularités. Dans tous les cas, des vérifications ont été effectuées immédiatement après l’expérience, avec des prises de pouls manuelles et grâce à des mesures ECG réalisées avec un autre appareil. Les 220 tracés anormaux enregistrés grâce aux capteurs ECG des chariots ont ensuite été analysés par un cardiologue, afin de déterminer leur fiabilité.

Habitudes quotidiennes

Résultat : environ la moitié de ces 220 participants ne présentaient finalement pas de fibrillation atriale, et les enregistrements étaient peu clairs pour une cinquantaine d’entre eux. Mais la fibrillation atriale a été correctement détectée chez 59 participants, dont 20 seulement savaient déjà qu’ils en étaient atteints. Cela signifie que 39 personnes, qui n’avaient jamais été diagnostiquées jusque-là, ont découvert leur condition grâce à cette expérience. Toutes ont été invitées à prendre rendez-vous chez un cardiologue.

Même s’il concède que la proportion de faux positifs est importante et que la sensibilité du dispositif doit être améliorée, « cette étude montre qu’il est possible de faire passer des examens de santé au plus grand nombre sans perturber les habitudes quotidiennes », estime l’auteur de l’étude, le professeur Ian Jones, de l’université John Moores de Liverpool.

« Le dépistage de la fibrillation atriale pendant que les gens font leurs courses est prometteur pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et sauver des vies », poursuit le chercheur. Il juge crucial l’accès immédiat à un professionnel de santé pour expliquer les résultats et orienter les patients vers des tests de confirmation et des médicaments si nécessaire. Selon l’OMS, 15 millions de personnes font un accident vasculaire cérébral chaque année dans le monde. Cinq millions d’entre elles en meurent et cinq millions souffrent d’une incapacité permanente.

Source de l'articlePour prévenir l’AVC, des capteurs ECG au supermarché - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mer 28 Juin 2023 - 8:54
 
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Qu’appelle-t-on une extrasystole ?

Difficile de passer à côté d’une extrasystole. Ce battement cardiaque irrégulier fait l’effet d’un coup dans la poitrine à chaque fois qu’il survient. Quelles peuvent en être les causes ? Faut-il s’en inquiéter ? Comment le prendre en charge ? Réponses du Dr Claude Kouakam, cardiologue.
Les extrasystoles désignent des battements cardiaques irréguliers qui se calent entre deux battements cardiaques normaux. Elles peuvent se manifester chez des personnes ayant un cœur sain — auquel cas elles sont bénignes — ou survenir dans le cadre d’une pathologie cardiaque à part entière — auquel cas elles sont plus inquiétantes. Éclairages du Dr Claude Kouakam, médecin cardiologue, spécialisé dans la prise en charge des troubles du rythme cardiaque et responsable de l’unité Syncope et du Plateau technique rythmologique non invasif à l’Institut Cœur Poumon du CHU Lille.

Définition : qu’est-ce qu’une extrasystole ?

Une extrasystole est une anomalie à part entière du rythme cardiaque, aussi appelée arythmie cardiaque. Elle désigne une contraction prématurée du myocarde (le muscle cardiaque) qui s’intercale entre deux battements "normaux".
Pour comprendre ce trouble, encore faut-il comprendre le fonctionnement des battements du cœur… En temps normal, le cœur se contracte après une stimulation électrique au niveau du nœud sinusal (situé au sommet de l’oreillette droite du cœur). Le flux électrique se propage ensuite à l’ensemble du cœur, ce qui déclenche la contraction des oreillettes, qui entraîne à son tour celle des ventricules. Vient ensuite une période de repos, puis le cycle reprend indéfiniment son cours.
En cas d’extrasystole, l’influx électrique naît d’un foyer autre que le nœud sinusal et se transmet au cœur, provoquant une contraction prématurée du myocarde, qui dérègle le mécanisme initial (on parle d’activité ectopique).

Extrasystoles auriculaires (atriales) ou ventriculaires : quelles différences ?

On distingue plusieurs types d’extrasystoles en fonction de leur origine :

  • les extrasystoles d’origine auriculaire (ESA), aussi dites atriales, qui impliquent que l’influx électrique provient d’une oreillette ;
  • les extrasystoles d’origine ventriculaire (ESV), qui impliquent que l’influx électrique provient d’un ventricule ;
  • les extrasystoles jonctionnnelles (ESJ), qui impliquent que l’influx électrique provient du nœud auriculo-ventriculaire.


Comme indiqué ci-dessus, les extrasystoles peuvent survenir sur un cœur sain ou traduire une cardiopathie.
À noter : les extrasystoles ventriculaires sont les plus fréquentes et leur survenue augmente significativement avec l’âge.

Quels symptômes doivent alerter ?

Les extrasystoles sont parfois suivies par un temps de répit que l’on appelle le repos compensateur. De fait, la contraction suivante est plus forte.

C'est cette contraction qui provoque une sensation de "choc" dans la poitrine et doit alerter, indique le Dr Kouakam. 

Les extrasystoles peuvent aussi provoquer d’autres symptômes :



Toutefois, de nombreux patients ne ressentent aucun symptôme et découvrent cette arythmie à l’occasion d’un électrocardiogramme fait pour une autre raison.

Âge, stress, tabac, hernie hiatale, hyperthyroïdie… Quelles sont les causes des extrasystoles ?

Les origines des extrasystoles peuvent être variées. Elles sont tout d’abord quasi-inévitables chez des personnes en proie à une cardiopathie telle qu’une maladie coronarienne, une atteinte de valves cardiaques, une cardiomyopathie ou une cardiopathie congénitale.
Chez des personnes dont le cœur est en bonne santé, elles peuvent être favorisées par :

  • l’âge ;
  • le stress et l’anxiété ;
  • la consommation excessive de substances excitantes (café, tabac, alcool, drogues, etc.) ;
  • la prise de certains médicaments comme les digitaliques ou les vasoconstricteurs de la muqueuse nasale à base de pseudoéphédrine ;
  • certaines maladies digestives, comme l’hernie hiatale ou la lithiase biliaire ;
  • certaines maladies endocriniennes, comme l’hyperthyroïdie ;
  • ou certains troubles électrolytiques, comme l’hypokaliémie (baisse de la concentration de potassium dans le sang).
  • Comment diagnostiquer cette arythmie avec certitude ?

    Comme indiqué ci-dessus, les extrasystoles ne sont pas toujours identifiables par les patients qui ne les signalent donc pas pendant l’anamnèse. L’examen clinique peut toutefois permettre eu médecin de les identifier au stéthoscope pendant l’auscultation.
    Quoi qu’il en soit, l’examen de référence reste l’électrocardiogramme (ECG), qui permet de poser le diagnostic, mais aussi de distinguer les différents types d’extrasystoles. Mais cet examen mesure l’activité électrique du cœur pendant quelques minutes seulement. Il est donc possible que les extrasystoles ne se manifestent pas pendant ce laps de temps.
    La seule option reste donc la pose d’un Holter ECG, qui permet d’enregistrer l’activité cardiaque pendant quelques jours, voire quelques semaines. Au terme de cet examen, le médecin pourra identifier les éventuelles extrasystoles sur l’enregistrement Holter, mais également leur nombre, leur importance et surtout leur lien avec d’éventuels symptômes témoignant d’une tachycardie ou d’une fibrillation.


Source de l'article[color:de77=rgba(0, 0, 0, 0)]Extrasystole : auriculaire ou ventriculaire, causes, conséquences, prise en charge | Santé Magazine (santemagazine.fr

#coeur #maladies #cardiovasculaires #arythmie
par Heartdrake
le Mer 28 Juin 2023 - 8:46
 
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Sujet: Qu’appelle-t-on une extrasystole ?
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Comment des nuits toujours plus chaudes vont perturber notre santé

  • Pour la plus courte nuit de l'année, 20 Minutes est passé en mode #20Minuit et est allé à la rencontre de ceux qui vivent, travaillent, dansent ou transpirent la nuit. #20Minuit, c'est une série d'articles, de vidéos, podcast ou quiz à lire, à regarder ou à écouter de jour comme de nuit.
  • Avec le réchauffement climatique, les canicules seront de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Avec elles, les nuits vont devenir plus compliquées.
  • Pourtant, notre sommeil est un facteur primordial pour notre santé physique mais aussi mentale.

Rêves bleus, verts, oranges ou jaunes… Ils risquent d’être de plus en plus rares au rythme de nuits de plus en plus chaudes. Avec le réchauffement du climat, il sera plus difficile de bien dormir. Après un été 2022 particulièrement brûlant, la tendance ne devrait que s’accélérer et se renforcer dans les années à venir.

Pourtant, le sommeil est un élément clef pour une bonne santé, qu’elle soit mentale ou physique. Alors, quel impact risque d’avoir des records de températures toujours plus réguliers et sur des durées toujours plus longues pour notre quotidien et notre hygiène de vie et comment s’y préparer ?

L’endormissement, une question de température externe et interne

Pour s’endormir, il faut que la température de notre corps baisse. Quand la température extérieure est trop élevée, il est ainsi plus difficile de faire diminuer cette température interne. « Il y a une relation très étroite entre la température externe et la régulation du sommeil, c’est pourquoi quand il fait très chaud, on a du mal à dormir et cela fragmente le sommeil », explique Armelle Rancillac, neuroscientifique spécialiste du sommeil à l’Inserm et au Collège de France.

Pendant des périodes de canicules, « l’architecture du sommeil est altérée », ajoute Mireille Barreau, sophrologue, spécialiste du sommeil et auteure de Destination sommeil (Mardaga). « Dans la phase de sommeil lent, la température interne baisse, en revanche, lors des phases de sommeil paradoxal, celles pendant lesquelles on fait des rêves qui peuvent être très intenses, la température monte et c’est très énergivore, c’est pourquoi, lors de grosses chaleurs, ce sommeil paradoxal peut être écourté pour limiter la hausse de la température », développe-t-elle. Or, on a besoin de ce sommeil paradoxal notamment pour réguler nos émotions, gérer le stress de la journée.

Les conséquences négatives de la dette de sommeil

La fragmentation du sommeil entraîne des effets très négatifs sur notre santé et donc notre quotidien qui ne se résument pas aux yeux gonflés et aux cernes. Quand on dort mal, notre sommeil est moins profond, on va fatalement être plus fatigué le lendemain. Le corps a la faculté de rattraper le sommeil perdu la nuit suivante, sauf si, encore une fois, il fait trop chaud pour bien dormir.

Alors on va accumuler une dette de sommeil et « c’est la porte ouverte à de nombreuses pathologies, des difficultés cardiovasculaires, des problèmes de régulation de la glycémie et donc du surpoids, voire, dans les cas à long terme, du diabète de type 2, énumère Armelle Rancillac. Cela peut même affecter la santé mentale et provoquer des problèmes de dépression car le sommeil permet de réguler les émotions. Des études montrent même que la dette de sommeil accumulée peut être un facteur de la maladie d’Alzheimer. »

Le manque de sommeil, notamment paradoxal, « va avoir un effet sur la régulation émotionnelle, notre empathie et donc notre vivre ensemble », alerte encore Mireille Barreau. De fait, la fatigue va également avoir une incidence sur notre quotidien, particulièrement au travail. Plus on est somnolent, moins on est productif. Notre humeur va également être polluée par la fatigue, on devient plus irritable, moins serein. Santé, économie, lien social, etc., le sommeil a donc un rôle déterminant dans notre société.

Des solutions pour s’adapter

Notre corps aux capacités incroyables pourra-t-il s’adapter à ces situations climatiques qui évoluent ? Peu probable. Ces évolutions biologiques se font sur des milliers d’années. Alors selon Flore Sinturel, docteure en biologie, « la hausse de la température de la planète va être plus rapide que nos capacités d’adaptation en tant qu’espèce. » Toutefois, certaines études montrent, d’après Armelle Rancillac, que la température corporelle a tendance à baisser étant passée de 37 °C à 36,5 °C. Ça ne sera pas suffisant.

Il faudra alors miser sur une adaptation plus concrète et pratique. Pour faire baisser la température du corps avant de s’endormir, il existe différentes techniques, comme celle d’une courte douche fraîche avant le coucher ou bien « faire du sport en milieu de journée pour faire monter artificiellement la température du corps et la faire baisser de la même manière à la nuit tombée », propose Armelle Rancillac. Il faut également faire attention à s’hydrater, mais pas trop pour ne pas devoir se lever pour le pipi du milieu de la nuit. Eviter également l’alcool ou le café avant d’aller au lit. La fenêtre ouverte peut aussi procurer un peu d’air frais dans la chambre, toutefois, gare aux pièges de la luminosité et du bruit qui, eux aussi, ont un effet négatif sur le sommeil.

L’option de la sieste au travail est également plébiscitée par les expertes du sujet. Un bon outil pour regagner de la productivité au travail, et cela même sans dette de sommeil. « Nous avons deux appels du sommeil, le premier le soir et l’autre en début d’après-midi, lorsqu’on se met à bâiller, à avoir quelques frissons… », explique Mireille Barreau qui milite pour que les employés « apprennent à faire la sieste ». Elle doit être de vingt minutes maximum pour ne pas descendre dans une phase de sommeil profond, au risque d’être contreproductive et de rendre difficile l’endormissement le soir venu. Cet endormissement si précieux à une bonne nuit de sommeil, pleine de rêves et peu importe leur couleur.

Source de l'article : Comment des nuits toujours plus chaudes vont perturber notre santé (20minutes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 23 Juin 2023 - 9:10
 
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Sujet: Comment des nuits toujours plus chaudes vont perturber notre santé
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Frappé par la foudre : voici les effets de la foudre sur l'homme

Selon l'Association Protection Foudre, entre 100 et 200 personnes sont foudroyées chaque année en France. Mais quels effets la foudre a t-elle sur le corps humain ? Peut-elle causer la mort ? Et quelles conséquences peut-elle avoir à long terme ?
La [b]foudre est un phénomène naturel correspondant à une brusque et puissante décharge électrostatique qui se produit lors d'un orage. Plus précisément, quand de l'électricité s'accumule entre des nuages ou entre un nuage et la terre, créant une différence de potentiel entre deux points. Visuellement, le phénomène va se traduire par l'apparition d'éclairs et le retentissement du tonnerre. Un spectacle qui est souvent très impressionnant à observer, mais qui peut parfois toucher des personnes. Quels sont alors les effets du foudroiement sur le corps humain ? On vous dit tout.
[/b]

La foudre : un phénomène dangereux

S'il s'agit d'un phénomène météorologique fascinant à observer, il convient aussi de s'en méfier car la foudre peut causer d'importants dégâts matériels [b]comme humains[/b]Selon l'Association Protection Foudre, entre 100 et 200 personnes sont frappées par la foudre chaque année en France. Parmi elles, environ 10 à 20 perdent la vie suite à l'accident. Il faut savoir qu'une simple décharge peut contenir jusqu'à 100 millions de volts. Mais les effets d'un foudroiement varient grandement en fonction des circonstances.
Le foudroiement est extrêmement rapide et se traduit par le passage d'un courant électrique à travers le corps d'un point d'entrée vers un point de sortie. Toutefois, la foudre peut atteindre l'homme directement ou indirectement.

[b]Foudroiement : des conséquences graves sur le corps humain[/b]

L'atteinte directe survient lorsque le corps se trouve sur le trajet de la foudre. L'individu touché est alors traversé du point le plus haut (la tête ou un objet conducteur situé au-dessus) jusqu'aux pieds. Il s'agit du cas le plus dangereux, car l'organisme est soumis à un puissant courant électrique qui va causer de graves dégâts sur son passage : tous les organes peuvent être touchés, y compris le coeur et le cerveau. Cela peut ainsi provoquer insuffisance voire [b]arrêt cardiaque[/b]arrêt de la respiration et/ou paralysie transitoire.
Si le point d'entrée est crânien, les nerfs sont généralement touchés, entrainant parfois une perte de la vue et de l'ouïe,notamment. De même, l'atteinte au niveau du cerveau peut conduire à la survenue d'un [b]accident vasculaire cérébral[/b]. Bien souvent, les victimes perdent connaissance voire tombent dans le coma. Au niveau de la peau, le foudroiement va causer l'apparition de brûlures plus ou moins superficielles caractérisées par un aspect en feuilles de fougères ("[b]figures de Lichtenberg[/b]").
Elles sont notamment provoquées par l'éclatement de capillaires sanguins qui n'ont pas résisté au passage du courant électrique. Mais des brûlures plus profondes peuvent également apparaître. Le foudroiement direct peut ainsi entraîner la mort immédiate de la victime lorsque l'atteinte est grave. Si elle ne respire plus mais qu'elle est toujours en vie, il faut qu'elle soit rapidement secourue.
Si elle survit, la personne montrera souvent des séquelles à vie du foudroiement, comme :


  • des difficultés respiratoires ;
  • des troubles cardiaques ;
  • des douleurs musculaires.

Les lésions sont toutefois très variables d'une personne à l'autre. Les atteintes cérébrales peuvent causer des dommages irréversibles notamment au niveau de la mémoire ou des sens. Dans les cas les plus graves, des troubles comme [b]de la démence peuvent survenir au bout de plusieurs années[/b].

Les effets d'un foudroiement indirect

Néanmoins, le foudroiement peut aussi être indirect avec des conséquences potentiellement moins graves. Il peut s'agir par exemple d'un éclair latéral : ceci survient lorsque la victime se trouve à proximité d'un conducteur, un arbre ou une porte métallique par exemple. Dans ce cas, le courant traverse également le corps mais que partiellement. Les organes peuvent ainsi être épargnés en fonction des circonstances et la personne ne perd pas nécessairement connaissance.
Le foudroiement peut également se produire par l'intermédiaire du sol. L'éclair frappe alors un point du sol et le courant se répand touchant au passage la personne. Les conséquences sont généralement moins graves que dans le cas d'une atteinte directe. Mais tout dépend, encore une fois, des circonstances du foudroiement et de la personne. Certains restent parfaitement conscients et rentrent chez eux comme si de rien n'était. Néanmoins, certains troubles peuvent apparaître au cours des heures et jours suivants.

Frappé par la foudre : agir vite pour porter secours

Si vous assistez à un tel accident, il faut réagir le plus vite possible. Un foudroyé ne transmet pas de charge électrique, il peut donc parfaitement être touchéAppelez les secours (le 15 ou le 112) et suivez leurs instructions. Si la personne est consciente, conduisez-la vers un lieu protégé en attendant leur arrivée. Si elle a perdu connaissance, en fonction de son état de santé, un massage cardiaque ou un défibrillateur peut être utilisé.


Source de l'articleFrappé par la foudre : voici les effets de la foudre sur l'homme (maxisciences.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 14 Juin 2023 - 14:53
 
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Les femmes homo- et bisexuelles sont moins susceptibles d'avoir une bonne santé cardiovasculaire

France — Une étude française suggère que les femmes homos- et bisexuelles ont une moins bonne santé cardiovasculaire que les femmes hétérosexuelles [1]. Elles devraient donc bénéficier d’une meilleure prévention CV, indiquent les auteurs.

En revanche, les hommes homo- ou bisexuels semblent avoir une meilleure santé cardiaque que les hommes hétérosexuels, mais seulement s'ils vivent en zone urbaine.

Cette étude est la première à évaluer les disparités en matière de santé cardiovasculaire chez les femmes et les hommes homosexuels et bisexuels à l'aide des 8 critères comportementaux Life's Essential 8 (LE8) de l'American Heart Association (AHA).

« L'amélioration de ces paramètres [représentatifs d’une bonne hygiène de vie] est une excellente occasion de prévenir les problèmes cardiaques avant qu'ils ne surviennent », a déclaré l'auteur principal de l'étude, le Dr Omar Deraz, de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et de l'Université de Paris (France), dans un communiqué de presse de l'AHA.

L'étude a été publiée en ligne le 17 mai dans le Journal of the American Heart Association.

Groupes vulnérables

Des recherches antérieures ont montré que les adultes issus de minorités sexuelles sont moins susceptibles d'accéder aux soins de santé et plus susceptibles de les retarder que les adultes hétérosexuels.

Ici, les résultats sont issus de la cohorte CONSTANCES. Cette cohorte prospective observationnelle française a suivi 169 434 adultes (âge moyen 46 ans ; 54% de femmes) sans maladie cardiovasculaire (MCV) recrutés de 2012 à 2020.avec pour objectif d’examiner de multiples facteurs de risque pour les maladies chroniques.

Parmi les 90 879 femmes participant à l'étude, 93 % se sont identifiées comme hétérosexuelles, environ 3,5 % comme bisexuelles et moins de 1 % (0,61 %) comme homosexuelles.

Parmi les 78 555 hommes participant à l'étude, 90 % se sont déclarés hétérosexuels, 3,5 % bisexuels et 3 % homosexuels. Environ 3 % des femmes et 3 % des hommes ont refusé de répondre à ces questions.

Après ajustement pour de multiples facteurs, dont les antécédents familiaux de MCV, l'âge et les paramètres sociaux, il ressort que lorsque la santé cardiovasculaire est évaluée à l'aide des paramètres LE8, les femmes homo et bisexuelles présentent des scores de santé cardiovasculaire significativement inférieurs à ceux des femmes hétérosexuelles (0,95 et 0,78 points de moins, respectivement).

Source de l'articleLes femmes homo- et bisexuelles sont moins susceptibles d'avoir une bonne santé cardiovasculaire (medscape.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 8 Juin 2023 - 8:36
 
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Angioplastie coronaire : premier test réussi pour un stent d’un nouveau genre

Paris, France — En partie biorésorbable et se dissociant quelques mois après la pose, un stent d’un nouveau genre semble en bonne voie pour apporter un progrès notable dans le traitement des lésions coronaires par angioplastie.

L’essai randomisé BIOADAPTOR RCT, dont les résultats ont été présentés lors de l’EuroPCR 2023, a en effet confirmé la non-infériorité du stent hybride à élution DynamX Bioadaptor (Elixir Medical) par rapport à un stent classique à élution [1].

Les résultats montrent un taux d’échec sur lésion cible à 12 mois de 1,8% avec le dispositif, contre 2,8% avec le stent à élution Resolute Onyx (zotarolimus, Medtronic). L’étude, qui a inclus un peu plus de 400 patients, n’est toutefois pas assez large pour affirmer la supériorité du DynamX Bioadaptor, a souligné l’auteur principal, le Dr Shigeru Saito (Shonan Kamakura General Hospital, Kamakura, Japon), lors d’une conférence de presse.

Motricité vasculaire restaurée à 12 mois

Avantage majeur rapporté et faisant tout l’intérêt de ce stent: la motricité vasculaire est restaurée à 12 mois et se révèle supérieure à celle observée avec le stent classique, grâce à la résorption du biopolymère faisant la liaison entre les structures métalliques du dispositif qui se retrouvent alors indépendantes les unes des autres, apportant ainsi de la souplesse au stent.

« Les liaisons se desserrent et le stent peut s’adapter [à l’anatomie et aux mouvements de l’artère] en se courbant au lieu de rester bien droit », a souligné le Dr William Wijns (Lambe Institute for Translational Medicine, Galway, Irlande), qui a présidé la conférence de presse. « Il s’agit d’une technologie qui me parait fascinante », a-t-il déclaré.

Les liaisons se desserrent et le stent peut s’adapter. Il s’agit d’une technologie qui me parait fascinante. Dr William Wijns
 
Ce nouveau stent apparait comme une solution intermédiaire entre le stent résorbable et le stent classique. Pour rappel, les stents totalement biorésorbables ont été développés pour disparaitre progressivement afin de permettre aux vaisseaux de retrouver leur motricité. Cependant, leur développement a été interrompu en raison d’un risque de complications lié notamment à la fragmentation du dispositif.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3610086?ecd=WNL_mdplsfeat_230524_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5457376&faf=1


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 25 Mai 2023 - 12:08
 
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5 millions de décès par AVC en 2030 ?

A mesure que la population mondiale augmente, le nombre de personnes qui décèdent des suites d’un AVC croît également de manière spectaculaire, révèle une vaste étude de dimension internationale. Pourtant, les attaques cérébrales sont en grande partie évitables, rappellent les chercheurs.

2 millions de décès des suites d’un AVC en 1990, 3 millions en 2019… 5 millions en 2030 ? C’est la projection peu réjouissante récemment publiée dans Neurology, la revue médicale de l’Académie américaine de neurologie. Elle est tirée d’une étude basée sur l’analyse de données du Global Health Data Exchange, une banque de données de santé mondiale, recueillies entre 1990 et 2019.

Les chercheurs chinois à l’origine de l’étude se sont tout particulièrement intéressés à l’AVC ischémique, le plus fréquent des AVC. Il se traduit par l’obstruction d’une artère cérébrale, qui bloque la circulation sanguine dans le cerveau et peut entraîner de lourdes conséquences, dont le décès. Ses symptômes, qui doivent conduire à appeler les secours sans attendre : difficulté à s’exprimer, paralysie faciale avec bouche de travers, perte de force d’un bras ou d’une jambe, anomalie brutale de la vision.

Ce type d’AVC augmente donc de manière régulière et continue depuis trois décennies. Cela s’explique par l’augmentation et le vieillissement de la population mondiale, mais aussi par « la combinaison de facteurs liés au mode de vie », indiquent les auteurs.

Facteurs de risques évitables


Au total, les chercheurs ont relevé sept facteurs de risques majeurs, qui contribuent à l’augmentation des AVC ischémiques : le tabagisme, une alimentation riche en sodium, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le dysfonctionnement rénal, l’hyperglycémie et un IMC élevé.

Pour diminuer le risque de subir un AVC (en France, 28% des personnes concernées décèdent dans l’année qui suit l’attaque cérébrale), mieux vaut donc agir en amont. Arrêter de fumer, modifier son alimentation, pratiquer une activité physique… font partie des habitudes à adopter, si ce n’est pas déjà le cas.

Il est également conseillé de faire surveiller régulièrement son taux de cholestérol et sa tension (6 millions de Français sont hypertendus sans le savoir). Et de prendre au sérieux les symptômes de l’AIT, l’accident ischémique transitoire, qui ressemblent à ceux de l’AVC mais ne causent pas de dommage. Après un AIT, près d’une victime sur cinq développe un véritable AVC dans les trois mois suivants

Source de l'article : https://destinationsante.com/5-millions-de-deces-par-avc-en-2030.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 23 Mai 2023 - 14:24
 
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Bornes de recharge pour voitures électriques : y-a-t-il un risque pour les porteurs de dispositifs cardiaques ?

Berlin, Allemagne – D’après une nouvelle étude du Centre allemand du Cœur de Munich (Deutsches Herzzentrum), les porteurs d'un stimulateur cardiaque ou d'un défibrillateur automatique implantable (DAI) peuvent recharger leur voiture électrique à une borne de recharge rapide (BRR) sur l'autoroute sans risque de perturber leur dispositif. Ce résultat est important car « les nouvelles stations de recharge à haute puissance pour les voitures électriques peuvent générer de forts champs électromagnétiques et provoquer des interférences électromagnétiques sur les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, ce qui pourrait entraîner des dysfonctionnements », explique le Dr Carsten Lennerz, auteur principal de l'étude publiée dans la revue EP Europace [1].

Voitures électriques et dispositifs cardiaques : une préoccupation ancienne


Ce n'est pas la première fois que la sécurité des voitures électriques et de l’infrastructure liée à leur recharge est étudiée chez les porteurs d'implants cardiaques électriques (cardiac implantable electronic devices, CIED) tels que les stimulateurs, les DAI et les systèmes de resynchronisation cardiaque (CRT).

Comme l’explique Daniel Steven, porte-parole du groupe de travail "Electrophysiologie et rythmologie" de la Société allemande de cardiologie (DGK), « les groupements d'intérêts de l'industrie automobile et des forums internet les plus divers se préoccupent depuis des années de savoir si le champ électromagnétique émis par les batteries de voiture peut interférer avec le bon fonctionnement des CIED. »

Les experts ont, en effet, craint que les stimulateurs cardiaques ne tombent en panne ou que les DAI ne détectent à tort des arythmies, délivrant alors des décharges électriques douloureuses. À l'origine, la question était de savoir si des interférences pouvaient déjà se produire entre le champ électromagnétique généré par les batteries à haute tension et les CIED lors de l'utilisation d'une voiture électrique. « À partir d'une intensité de champ magnétique de 300 µT, on peut effectivement supposer que des interférences peuvent se produire avec les systèmes implantés », justifie Daniel Steven, qui dirige le département d'électrophysiologie au Centre cardiaque de l'université de Cologne.

La conduite et la recharge à domicile se sont avérées sûres


Néanmoins, les premières études qui ont été menées sur le sujet, se sont avérées rassurantes : même lorsque les batteries délivrent une puissance élevée au cours de la conduite, aucune interférence avec les stimulateurs cardiaques n’a été observée. Les intensités de champ se situaient entre 30 et 50 µT et ne présentaient donc aucun risque pour les patients. « Les batteries haute tension sont bien isolées, ne serait-ce que pour éviter les interférences avec les systèmes électriques de la voiture. Les constructeurs automobiles ont donc un intérêt intrinsèque à réduire l'intensité du champ dans la voiture », explique Daniel Steven.

D'autres recherches ont porté sur la recharge des voitures électriques à domicile. Les stations de recharge domestiques fonctionnent avec du courant alternatif, ont une puissance de 11 kW et sont moins bien protégées que les BRR. « Mais, là encore, on a constaté que ni le contact avec le câble ni celui avec la station de recharge ne dépassaient une intensité de champ de 150-180 µT. »



Les chargeurs rapides sont également sûrs

L’étude présentée ici s’est intéressée aux bornes à haute puissance, qui doivent recharger le plus rapidement possible les voitures électriques sur l'autoroute. Ces BRR ont une puissance de recharge allant jusqu'à 350 kW et fonctionnent avec du courant continu, ce qui leur permet de fournir rapidement plus d'énergie.

Carsten Lennerz et son équipe ont recruté 130 patients portant un stimulateur cardiaque, un DAI ou un système CRT. Ils étaient âgés en moyenne de 59 ans, et près de 80% étaient des hommes. Les voitures électriques utilisées étaient une Tesla Modèle 3, une Audi E-tron 55 Quattro, une VW ID.3 et une Porsche Taycan Turbo. Comme ces voitures ne sont pas encore en mesure d'absorber la charge maximale de 350 kW, des processus de charge ont en outre été effectués avec une voiture test de Ionity conçue à cet effet.

Afin d'exclure tout risque potentiel, les dispositifs implantables des participants à l'étude ont été programmés de manière à détecter les interférences électromagnétiques de manière optimale. En outre, les participants ont placé les câbles de charge sur leur épaule de manière à ce qu'ils se trouvent directement au-dessus du stimulateur cardiaque ou du DAI.

Aucune interférence malgré le scénario du pire


« Cette étude a été conçue comme un scénario du pire, en maximisant le risque d'interférences électromagnétiques. Malgré cela, nous n'avons pas constaté d'interférence cliniquement significative ni de dysfonctionnement des appareils pendant l'utilisation des BRR », rapporte Carsten Lennerz.

Au total, les participants à l'étude ont effectué 561 processus de charge, au cours desquels il n'y a eu ni défaillance des stimulateurs cardiaques, ni détection erronée d'arythmies. D’après les auteurs, aucune modification de la programmation ni aucun dommage sur les appareils eux-mêmes n'ont été observés à la suite des processus de charge.

« En raison des grandes quantités d'énergie délivrées par les BRR, les câbles eux-mêmes doivent être fortement isolés et en partie refroidis. Et cette densité d'isolation autour des câbles fait que le champ électromagnétique est très fortement confiné », explique Daniel Steven. En fait, les intensités de champ les plus élevées qu’ont mesurés les chercheurs munichois étaient de 80-90 µT – et ce, au niveau de la station de recharge, à hauteur de la tête de l'utilisateur, donc loin du câble et de la voiture elle-même.

Garder ses distances ne peut nuire


« Il semble que ni l'utilisation d'une voiture électrique, ni les processus de recharge avec un chargeur à courant alternatif au domicile ou par un chargeur à haute puissance ne génèrent des interférences pouvant être dangereuses pour les porteurs de stimulateur cardiaque », explique Daniel Steven.


Et Carsten Lennerz de conclure : « Les patients porteurs d’un CIED peuvent être rassurés. Le risque de dysfonctionnement des stimulateurs cardiaques et des DAI est extrêmement faible. Au moment de la recharge, il n’y a pas de danger à s’asseoir dans la voiture ou à rester debout à côté du câble ou de la station de recharge. Nous recommandons cependant de ne pas placer le câble de charge directement sur le dispositif cardiaques et de garder une certaine distance avec les éléments de charge. »

Les patients porteurs d’un CIED peuvent être rassurés. Le risque de dysfonctionnement des stimulateurs cardiaques et des DAI est extrêmement faible.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3610081?ecd=WNL_mdplsfeat_230522_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5450807&faf=1#vp_2

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Lun 22 Mai 2023 - 14:36
 
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Canal atrio-ventriculaire (CAV)

Le canal atrio-ventriculaire est une cardiopathie congénitale rare. Il correspond à l'association de plusieurs malformations cardiaques : communication entre les deux oreillettes, les deux ventricules et une fente de la grande valve mitrale. Quels sont les symptômes ? Comment le traiter ? Doctissimo fait le point. 

Canal atrio-ventriculaire : qu'est-ce que c'est ? 


Le canal atrio-ventriculaire (CAV) est une cardiopathie congénitale. La malformation touche la partie basse du septum inter-auriculaire (CIA), la partie haute du septum interventriculaire (CIV), les valves mitrale et tricuspide (insuffisance mitrale). On distingue le CAV commun complet et le CAV commun partiel selon que l'anomalie touche ces 4 structures ou non. Cette malformation complexe est fréquente dans la trisomie 21.

Les symptômes du canal atrio-ventriculaire 


Le canal atrio-ventriculaire complet se manifeste par un shunt gauche-droite : le sang déjà oxygéné par les poumons, au lieu d'alimenter le reste du corps, va retourner vers les poumons. 

Les symptômes sont : infections respiratoires, hypotrophie staturo-pondérale, souffle cardiaque. La décompensation cardiaque survient dans les premiers mois de la vie. L'hypertension pulmonaire est précoce et entraîne une cyanose (peau bleutée). 

Le diagnostic 


Divers examens sont nécessaires :

  • L'électrocardiogramme (ECG) établit le diagnostic ;
  • La radiographie thoracique permet d'estimer la taille du cœur et le flux de sang vers les poumons ;
  • L'échocardiogramme permet de confirmer le diagnostic et d'évaluer la taille de la malformation et la quantité de sang qui fuit par les valvules ; 
  • Un cathétérisme cardiaque peut aussi être réalisé si les médecins ont besoin d'évaluer la gravité des malformations.  

Quel est le traitement ? 


Le traitement est chirurgical, avant un an dans la forme complète, vers 5 ans dans les formes partielles.

Un traitement médical peut précéder l'intervention en cas de développement d'une insuffisance cardiaque. Il permettra d'en contrôler les symptômes avant l'opération, il comprend généralement des diurétiques, de la digoxine et des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1210_cardio_congeni07.htm



#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 22 Mai 2023 - 11:52
 
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Pourquoi observe-t'on des pics de tension artérielle chez les parisiens ?

Les conséquences des pics réguliers d'hypertension artérielle peuvent conduire à une hypertension chronique qui est, elle-même, responsable de nombreuses maladies : complications cardiovasculaires et neurodégénératives, telles que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque, la démence et même la maladie d'Alzheimer.

La pollution de l'air mise en cause

Les effets de la pollution de l'air sur la santé humaine sont de plus en plus inquiétants, comme en témoignent les dernières recherches menées par l'Inserm et l'université de la Sorbonne. Une étude publiée dans la revue Environmental Research révèle que quelques minutes d'exposition à une pollution aérienne peuvent entraîner une augmentation de la pression artérielle, et que ces pics de tension répétés peuvent à terme causer une hypertension artérielle chronique.

L'étude a été menée sur 221 participants en bonne santé vivant dans la région parisienne. Les chercheurs ont mesuré leur pression artérielle avant et après leur déplacement quotidien dans les rues de Paris, exposés à un mélange de cinq polluants aériens. Les résultats ont montré que les participants ont présenté des pics de tension artérielle quelques minutes après leur exposition à la pollution de l'air.

Les moteurs diesel comme principale source de pollution

Les moteurs diesel ont été identifiés comme l'une des principales sources de pollution. En effet, le polluant responsable de la montée de la pression artérielle se trouve principalement à la sortie des pots d'échappement des voitures. Selon Basile Chaix, chercheur pour l'Inserm et l'université de la Sorbonne, les participants ont été exposés à ce polluant lors de leurs déplacements quotidiens dans la ville.

Les recherches de l'Inserm et de l'université de la Sorbonne soulignent l'urgence de lutter contre la pollution de l'air. Les effets néfastes de la pollution sur la santé humaine ne peuvent plus être ignorés, et des mesures doivent être prises pour protéger les populations les plus vulnérables : les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant déjà de maladies cardiovasculaires.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/magazine/sante?doc=pourquoi-observe-on-pics-tension-arterielle-parisiens&utm_source=newsletter&utm_campaign=santepratique-6-signes-alarmants-probleme-renal-ne-pas-ignorer&utm_medium=santepratique-19052023&ium=39000005121456


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 22 Mai 2023 - 9:25
 
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La gym suédoise : plus ludique que physique

Si la gym suédoise est encore peu connue en France, elle est pourtant un moyen efficace d'allier activité physique et ambiance festive. Plus de l'ordre du défoulement que de la performance, la discipline fait la promesse de vous redonner le goût de l'effort.

Selon une enquête de Reebok menée en 2008 aux États-Unis, en Angleterre et en Chine sur près de 3 000 femmes, 54 % d'entre elles considèrent que faire de l'exercice est une corvée et 61 % confient qu'elles seraient plus assidues si la gym était plus amusante. Un défi qu'a tenté de relever la gym suédoise.

La Gym Suédoise, kezako ?

Inventée au début du XIXe siècle par le Suédois Pehr Henrik Ling, la Gym Suédoise consiste à combiner mouvements d'un cours de fitness classique avec exercices de kinésithérapie. C'est en 1978 que la technique va se populariser, quand l'association sportive Friskis & Svettis met sur pied des chorégraphies combinant mouvements simples et musiques modernes, donnant à la discipline un aspect ludique. Depuis seulement une vingtaine d'années, le bouche-à-oreille assure l'implantation progressive de la méthode en France.

Dispensés partout dans l'Hexagone, les cours de gym suédoise sont conçus pour faire travailler l'ensemble du corps et se construisent autour d'une courbe d'intensité spécifique créée pour stimuler le système cardiovasculaire. L'effort augmente progressivement afin d'éviter la sensation d'épuisement. La musique joue un rôle majeur car elle suit la courbe d'intensité. En effet, chaque animateur sportif conçoit son programme en respectant un cahier des charges précis (animation, mouvements, enchaînements, musique).

Un objectif de bien-être

Le principe est simple : sans miroir ni coachs personnels, on peut faire les mouvements sans contraintes excessives. Un cours s'apparente à un véritable défouloir visant à éliminer le stress accumulé après des journées de travail trop chargées. Basée sur différentes intensités adaptées aux besoins de chacun, la gym suédoise est d'ailleurs reconnue d'utilité publique en Suède pour son rôle en matière de santé publique, notamment dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et la lutte contre la sédentarisation.

Conscients de cet objectif d'abord sanitaire, le coach ou l'animateur sportif ne surveille pas chacun de vos mouvements et ne corrige pas constamment les gestes mal exécutés.... Mais qu'importe, le but est d'y aller chacun à son rythme en se défoulant sur la musique que l'on aime. Les chansons varient d'ailleurs en fonction des coachs et on peut facilement passer de tubes de James Brown à des variétés françaises en passant par des musiques latinos. Les pratiquants se surprennent même souvent à chanter les chansons tout en faisant leurs exercices, un véritable moyen de dissiper l'effort.

Source de l'article : https://www.lequipe.fr/Coaching/Fitness/Actualites/La-gym-suedoise-plus-ludique-que-physique/742424


#codeur #sport #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 15:45
 
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Sujet: La gym suédoise : plus ludique que physique
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Ne pas négliger la carence en fer des insuffisants cardiaques

Berlin, Allemagne — Une méta-analyse montre que le traitement par fer intraveineux est significativement associé à une réduction du risque de ré-hospitalisations pour insuffisance cardiaque (IC) et de décès cardiovasculaire chez ces patients lorsqu’ils sont carencés en fer, comparativement à un placebo [1].

Aucune analyse en sous-groupes n’a permis d’identifier de différence d’efficacité en fonction du profil du patient, de sa maladie cardiaque ou de certains paramètres biologiques. Des études cliniques apportant une puissance statistique supérieure pourraient toutefois être utiles pour confirmer ce point.

Dans tous les cas, cette étude souligne l’intérêt de corriger les taux de fer insuffisants chez tous les patients atteints d’IC.

Pourquoi est-ce important ?

Les recommandations européennes recommandent un dosage régulier du fer chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, et une prise en charge par carboxymaltose ferrique ou dérisomaltose ferrique intraveineux (IV) en cas de carence, afin de réduire les ré-hospitalisations et d'améliorer les symptômes, la capacité à l'effort et la qualité de vie. Cependant, les conclusions des essais randomisés parus sur le sujet restent contradictoires sur le risque associé d’hospitalisations et de mortalité, malgré l’amélioration de la capacité d'exercice et de la qualité de vie. Une méta-analyse permet donc de conclure sur le sujet et d’identifier d’éventuels sous-groupes qui en tireraient plus volontiers bénéfice.

Méthodologie

La méta-analyse a inclus les études cliniques menées en double aveugle qui avaient comparé le fer IV à un placebo ou un traitement conventionnel chez au moins 300 patients adultes souffrant d’IC et de carence en fer, dans lesquels le critère composite était la ré-hospitalisation et le risque de décès d'origine cardiovasculaire.

Principaux résultats


Quatre essais ont été inclus dans l’analyse : FAIR-HF, CONFIRM-HF, AFFIRM-A HF et IRONMAN, qui ont permis de compiler les données de 3 008 patients (61 % d'hommes, âge moyen 71,1 ans). Ils présentaient une FEVG moyenne (fraction d’élection ventriculaire gauche) de 33,3 % et une hémoglobinémie de 12,1 g/dl.

Le fer IV était associé à une réduction significative des taux de ré-hospitalisations pour IC et de mortalité cardiovasculaire avec un risque relatif réduit à 0,728 ([0,476-0,992] ; tau = 0,16), par rapport au bras contrôle. En revanche, aucun sous-groupe n’a pu être identifié suggérant un bénéfice supérieur aux autres, que ce soit selon le sexe, l’âge, l’étiologie de l’IC ou sa sévérité, le taux de ferritine ou d’hémoglobine, ou la fonction rénale.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3610008?ecd=WNL_mdplsfeat_230510_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5415097&faf=1


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 15:16
 
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Sujet: Ne pas négliger la carence en fer des insuffisants cardiaques
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Téléphoner plus de 30 minutes lié à un risque accru d’hypertension artérielle

Faut-il se méfier de son téléphone portable ? Selon une récente étude publiée dans European Heart Journal - Digital Health, une revue de la Société européenne de cardiologie, avoir une conversation téléphonique pendant trente minutes (ou plus) avec son téléphone portable par semaine augmente de 12 % le risque de souffrir d’hypertension artérielle.

« C’est le nombre de minutes que les gens passent à parler sur un mobile qui compte pour la santé cardiaque, plus de minutes signifiant un plus grand risque. Des années d’utilisation ou d’utilisation d’une configuration mains libres n’ont eu aucune influence sur la probabilité de développer une hypertension artérielle. D’autres études sont nécessaires pour confirmer les résultats », souligne l’auteur de l’étude, le professeur Xianhui Qin de la Southern Medical University de Guangzhou, en Chine, dans le communiqué mis en ligne par la Société européenne de cardiologie.

Pour parvenir à cette étude, les chercheurs ont examiné le lien entre passer du temps au téléphone et l’apparition d’hypertension artérielle. L’ensemble de cette analyse a été mené auprès de 212 046 adultes âgés de 37 à 73 ans qui ne souffraient pas d’hypertension. Les utilisateurs de téléphone ont rapporté leur temps d’utilisation via un questionnaire. Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont ajusté les résultats en fonction de l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle, la race, la privation, les antécédents familiaux d’hypertension, l’éducation, le statut tabagique, la tension artérielle, les lipides sanguins, l’inflammation, la glycémie, la fonction rénale et l’utilisation de médicaments pour abaisser le taux de cholestérol ou de glycémie.

L’impact du risque génétique

Le suivi a été réalisé sur douze ans, pendant cette période 13 984 participants ont développé une hypertension. « Les utilisateurs de téléphones portables avaient un risque d’hypertension 7 % plus élevé que les non-utilisateurs. Ceux qui parlaient sur leur mobile pendant 30 minutes ou plus par semaine avaient une probabilité 12 % plus élevée d’apparition d’une nouvelle hypertension artérielle que les participants qui passaient moins de 30 minutes au téléphone », résument les chercheurs dans l’étude. Avant de compléter : « Un temps d’utilisation hebdomadaire de 30 à 59 minutes, 1 à 3 heures, 4 à 6 heures et plus de 6 heures a été associés à un risque accru d’hypertension artérielle de 8 %, 13 %, 16 % et 25 %, respectivement ». Les chercheurs n’ont pas constaté d’effet particulier du mode d’utilisation (kit main libre par exemple). Autre élément important, les scientifiques ont constaté que la probabilité de développer une hypertension artérielle était plus élevée chez les personnes à haut risque génétique qui passaient au moins 30 minutes par semaine à parler sur un mobile.

« Nos résultats suggèrent que parler sur un mobile peut ne pas affecter le risque de développer une hypertension artérielle tant que le temps d’appel hebdomadaire est inférieur à une demi-heure. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour reproduire les résultats, mais jusque-là, il semble prudent de réduire au minimum les appels téléphoniques mobiles pour préserver la santé cardiaque », recommande le professeur Qin.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/telephoner-plus-de-30-minutes-lie-a-un-risque-accru-dhypertension-arterielle-1022960?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230509&M_BT=17059782434867


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 11:02
 
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Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?

Les anticoagulants sont des médicaments destinés à empêcher la formation de caillots sanguins. Il existe plusieurs familles d’anticoagulants. Certains (les héparines et leurs dérivés) sont délivrés par voie injectable. Parmi les anticoagulants par voie orale, on distingue les antagonistes de la vitamine K ou antivitamines K (AVK) et les anticoagulants oraux directs ou nouveaux anticoagulants oraux (NACO), les anticoagulants les plus récents.

Ces médicaments sont prescrits pour prévenir la thrombose dans différentes circonstances : après une crise cardiaque ou à un AVC afin d’éviter une récidive, en cas de phlébite, à la suite d’une intervention chirurgicale, chez les patients avec une valvule cardiaque artificielle, ceux atteints de fibrillation auriculaire ou d’une cardiomyopathie. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres indications sont possibles. La posologie et la durée du traitement varient évidemment en fonction de l’indication.

Anticoagulants et alimentation : quels sont les aliments à risque ?

Certains aliments riches en vitamine K sont de nature à modifier l’activité des AVK et à faire varier l’INR (International Normalized Ratio) qui est un indicateur de la coagulation sanguine. Selon les recommandations de l’ANSM, la consommation de ces aliments n’est pas interdite mais ils doivent être répartis régulièrement dans l’alimentation et consommés sans excès.

Les aliments les plus riches en vitamine K (3 g/100g) sont le chou, la choucroute, le chou-fleur, les épinards, les brocolis et le persil. Les personnes prenant un antagoniste de la vitamine K doivent donc éviter d’en consommer en grande quantité ou plusieurs jours de suite, et seulement ponctuellement.

D’autres aliments sont également riches en vitamine K : tomates, carottes, salade, foie de veau ou de porc, huile de tournesol, mûres, fraises, pêches, haricots verts ou blancs, asperges, champignons.
A savoir : Un jeûne prolongé ou un abus d’alcool peuvent non pas réduire l’action du médicament mais au contraire majorer son action. Il existe donc une hausse du risque hémorragique.

Un régime alimentaire équilibré, mais aucune interdiction

Comme nous l’avons vu, aucun aliment n’est strictement déconseillé lorsqu’on prend un traitement anticoagulant. L’objectif est d’adopter une alimentation variée et équilibrée, qui en parallèle du traitement, est aussi un très bon moyen de prévenir la récidive de certaines pathologies. Ainsi on recommande de consommer chaque jour des fruits et des légumes mais aussi des viandes maigres, du poisson gras, des matières grasses végétales de bonne qualité et en quantité raisonnable (huile de colza, huile de noix, huile d’olive, margarine végétale etc.), des œufs, des légumineuses, des légumes secs. On limitera en revanche la charcuterie, les plats préparés, les aliments trop sucrés et trop gras, les boissons sucrées et l’alcool.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/anticoagulants-quels-sont-les-aliments-a-eviter-quand-on-est-sous-traitement-2154443


#coeur #AVC #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mer 3 Mai 2023 - 12:43
 
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Sujet: Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?
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Cardiologie interventionnelle : une pratique en pleine évolution

Démographie, pratique éco-responsable, accès aux structures TAVI, déremboursement de la FFR… Les Drs Julien Adjedj et Géraldine Gibault Genty, membres du Collège National des Cardiologues des Hôpitaux commentent l’actualité de la cardiologie interventionnelle et rappellent les constats et analyses du Livre Blanc du CNCH.

Julien Adjedj – Bonjour à tous, j’ai l’immense plaisir d’avoir avec moi Géraldine Gibault Genty, qui est cheffe de service du Centre hospitalier d’André-Mignot. Et je suis Julien Adjedj, cardiologue interventionnel à l’institut Arnault Tzanck. Nous allons développer et parler brièvement du futur de la cardiologie interventionnelle au cours de cette session qui a été réalisée dans le cadre du partenariat entre Medscape et le CNCH.

Geraldine Guibault Genty – On peut faire en effet un point positif sur la diffusion du Livre blanc du CNCH (téléchargeable ici) et de l’aide apportée à tous les services. Ce travail, très important, permet d’avoir une vue d’ensemble de la cardiologie en France et de se positionner pour avoir une puissance d’action.

Julien Adjedj – Effectivement, c’est un magnifique travail. Cela a ouvert beaucoup de pistes et mis en éclairage beaucoup de problèmes de notre activité, de notre métier.

Démographie et seuils d’activité


Julien Adjedj – J’avais une question concernant les surprises qu’on a pu voir sur la démographie dans le constat du CNCH en cardiologie interventionnelle.

Geraldine Guibault Genty – Effectivement on s’est aperçu que la cardiologie interventionnelle représente un nombre conséquent de centres : 87 centres sont équipés de plateaux coronarographiques au sein du CNCH, ce qui correspond environ à 44 % des centres hospitaliers et des ESPIC. 40 % des structures qui font de l’interventionnel font également des techniques de type rotablator, FFR, CTO, donc c’est une vraie force de frappe et cela représente environ 600 000 actes réalisés au sein du CNCH.

Ce sont 600 000 actes réalisés au sein du CNCH.

Julien Adjedj – Peux-tu nous parler du développement de la cardiologie interventionnelle ? Est-ce qu’il y a des changements avec ces [url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045373683#:~:text=6124%2D184%2D2.,la pertinence des actes r%C3%A9alis%C3%A9s.]nouveaux décrets de mars 2022[/url] ?

Geraldine Guibault Genty – Oui, c’est vrai qu’il y a eu des décrets du SISA du [url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045373683#:~:text=6124%2D184%2D2.,la pertinence des actes r%C3%A9alis%C3%A9s.]16 mars 2022[/url] ont été publiés et qui demandent une augmentation des seuils d’activité avec la réalisation de 400 angioplasties par centre, ce qui, pour la majorité des centres du CNCH est possible, mais qui peut mettre en difficulté certains centres, notamment dans des zones déjà en manque de soutien médical.
Ces centres-là peuvent être donc mis en difficulté par ces seuils d’activité, et à l’heure où on parle beaucoup de territoires, je pense qu’il faut s’attendre à essayer soit de grouper les activités, soit de travailler en GHT [Groupement Hospitalier de Territoire], ce qui demande probablement de partager des postes. Et tout cela a été mis en lumière par le Livre blanc du CNCH.

Fonctionnement des centres en post-COVID

Julien Adjedj – Est-ce qu’il y a eu récemment des développements en cardiologie interventionnelle ? Comment va-t-on s’organiser pour mieux faire les choses ? Notamment, en plus de ce décret, on sort un peu du COVID, cela a changé nos habitudes. Est-ce que les centres vont modifier leurs habitudes de mode de fonctionnement ?

Geraldine Guibault Genty – C’est vrai que le CNCH a mis en lumière l’importance de l’activité ambulatoire, avec des disparités importantes sur le territoire entre les centres qui ont développé énormément l’ambulatoire, et d’autres qui sont un peu à la traîne. Le but est vraiment d’accompagner nos collègues qui n’ont pas démarré cette activité ambulatoire faute de moyens, faute de connaissances, faute de temps, parce que cela nécessite des organisations particulières. L’objectif est de pouvoir, à terme, quasiment réaliser 70 % de nos actes interventionnels en ambulatoire et d’homogénéiser nos pratiques, de pouvoir se comparer et d’aller vers l’excellence en proposant une offre ambulatoire à l’ensemble du CNCH.

Vers une pratique éco-responsable


Julien Adjedj – En termes de développement – matériel, salles, etc. – y-a-t’il du nouveau dans le Livre blanc ?

Geraldine Guibault Genty – Oui. Les nouvelles générations et l’air du temps amènent à repenser le développement de nos salles interventionnelles. Quand on va devoir changer une salle ou développer une nouvelle salle, il faudra réfléchir à des matériaux qui vont être responsables, à une ergonomie, à un tri des déchets etc. Il faut être accompagné pour l’implantation de nouvelles salles et déterminer notre cadre d’action pour qu’on soit en harmonie avec l’ensemble de la société. C’est-à-dire qu’il paraît aberrant que dans nos centres hospitaliers, il n’y ait aucune action de faite sur le tri des déchets dans un cahier des charges, même, par rapport au constructeur, sur les dépenses énergétiques. Sur un certain nombre de points, je crois que c’est très important.

Il paraît aberrant que dans nos centres hospitaliers, il n’y ait aucune action de faite sur le tri des déchets dans un cahier des charges.

Un accès aux activités TAVI pour tous ?


Geraldine Guibault Genty – Concernant le chapitre de la cardiologie interventionnelle et structurelle, il y a une actualité brûlante, celle de l’activité TAVI. Peu de centres qui appartiennent au CNCH développent le TAVI parce qu’il y a des contraintes d’implantation par rapport à la présence de la chirurgie cardiaque sur site. Quelle est ta vision sur le futur proche, ou moins proche, du TAVI au sein des centres hospitaliers ou des ESPIC ?

Julien Adjedj – En effet, c’est une discussion qui est extrêmement importante. Pourquoi ? Parce que le TAVI n’est pas une chasse gardée de certains opérateurs ni de certains centres – on voit la validité des collègues et les demandes des collègues qui sont tout à fait justifiées de faire du TAVI. Il y a quand même ce contexte un peu difficile à gérer sur le plan diplomatique, politique et de mise en sécurité du patient qui est en cours d’évaluation. Ce qui est en train d’être vu avec le GACI et les autres instances, c’est de regarder le taux de complications qui arrivent, le délai de liste d’attente, qui ne doit pas être déraisonnable – donc il ne faut pas laisser mourir les patients d’une sténose aortique parce qu’il n’y a pas de place dans le TAVI. Pour avoir une place, il y a la chirurgie cardiaque où il y a des patients qui ne vont pas en relever, même en cas de complication.

Donc les points à dégager, selon mon expérience personnelle, c’est que, effectivement, tous les opérateurs de tous les centres peuvent et doivent avoir accès au moins à la pratique du TAVI dans un centre référent – c’est la première chose et la base, que les opérateurs puissent se former, puissent pratiquer le TAVI. C’est ce qu’on fait en toute intelligence avec des regroupements un peu en type de GHT avec un opérateur qui est plus ou moins sélectionné dans les équipes par centre périphérique, et qui vient faire ces procédures dans ce contexte-là. Nous, nous avons la chance de ne pas être trop concernés par les listes d’attente, nous nous sommes organisés avec des coordinatrices et il y a beaucoup de travaux à faire de ce côté-là. Mais en cas de saturation et de dévolution avec les ARS, il pourrait arriver aussi qu’il y ait – et je pense que cela pourrait être aussi un sens de l’histoire – du TAVI dans les centres non chirurgicaux. C’est une histoire qu’on suit de près. L’important est qu’il n’y ait pas, encore une fois, de chasse gardée, que tout le monde puisse pratiquer le TAVI auprès d’un CNCH.

Geraldine Guibault Genty – Penses-tu qu’il y aurait des seuils qui pourraient être envisagés ? D’autre part, c’est vrai que c’est une activité attractive pour nos jeunes et le fait que certains centres puissent le faire et pas d’autres peut aussi pénaliser les plus petits centres ou ceux qui n’ont pas l’autorisation, faute de chirurgie sur place…

Julien Adjedj – Tout à fait. C’est un point important.

Un autre point important est de ne pas mettre des centres en défaut de recrutement parce qu’il n’y a pas de structurel. Je pense que le structurel doit être accessible à tout le monde, en tout cas aux personnes qui veulent s’y intéresser. On peut très bien s’organiser pour recevoir une personne une journée dans la semaine pour faire du structurel de ses patients de son centre, mais aussi des patients du centre lui-même qui a la chirurgie cardiaque – nous, c’est comme cela qu’on fonctionne – et donc permettre de s’intéresser à cette technique et à cette spécialité… tout en pouvant remplir ces missions dans des centres qui n’ont pas la chirurgie cardiaque. Parce que, mine de rien, avoir une expertise interventionnelle sur les valvulopathies amène aussi une expertise pour les échographistes, amène aussi tout un rayonnement sur les cardiologues qui sont en périphérie de ce centre, les cardiologues de cabinet... On sait que les valvulopathies sont sous-diagnostiquées, qu’on a besoin de beaucoup de monde pour faire ces diagnostics, de les sensibiliser, de leur dire que maintenant une insuffisance tricuspide ce n’est plus que des médicaments, il y a des nouvelles options qui arrivent. C’est quelque chose qui est dans le maillage, il est extrêmement important que tout le monde puisse avoir accès à la culture et à la technique de la cardiologie interventionnelle et que cela mette le même intérêt dans chaque centre. C’est une discussion qui vient au-delà du TAVI. Qu’on ne se contente plus que du coronaire parce qu’on n’a pas accès à la chirurgie cardiaque, ce n’est pas quelque chose qui est, à mon sens, envisageable pour les nouvelles générations de médecins. Ils veulent faire du structurel, y avoir accès même s’ils n’ont pas de chirurgie cardiaque chez eux, venir, être vraiment accueillis dans un centre où il y a une activité structurelle et faire du structurel au sens large pour aider le recrutement, le développement, proposer des solutions, participer au staff pour pouvoir sélectionner les patients qui en ont besoin. Et il y a beaucoup de besoin.

La relève par les Docteurs Juniors : évolution de la pratique et des mentalités


Geraldine Guibault Genty – Justement, pour reparler de démographie médicale avec l’arrivée des docteurs juniors, est-ce qu’on n’est pas pris en défaut par rapport au choix de la cardiologie interventionnelle par les jeunes générations ?

Julien Adjedj – On est assez inquiets parce qu’on a fait l’état des comptes et il est doublement inquiétant. On sait tous qu’on n’est pas au top de la démographie médicale en France. Ce qu’on sait aperçu en demandant l’âge moyen des cardiologues interventionnels, c’est qu’il y a 20 à 30 % d'entre eux qui sont censés s’arrêter dans les cinq ans à venir. En termes de visibilité, de remplacement de cardiologues interventionnels, on sait déjà que l’effectif des docteurs juniors actuel est deux à trois fois insuffisant. Et en plus de cela, se rajoute un choc culturel – on ne travaille plus de la même manière ; pour remplacer des collègues qui vont partir à la retraite chez moi et ailleurs, il faut compter sur deux ou deux médecins et demi pour remplacer leur activité parce que ce sont des gens qui avaient vraiment dédié leur carrière à l’hôpital – ce n’est pas une critique, ce sont les mentalités ont changé… Il n’y aura pas de possibilité ou de demande de travailler dans ces conditions-là, parce qu’elles ne sont quasiment plus autorisées, par ailleurs.

20 à 30 % des cardiologues interventionnels sont censés s’arrêter dans les cinq ans à venir.


Geraldine Guibault Genty – C’est sociétal.

Julien Adjedj – On va donc vers quelque chose d’inquiétant sur le côté de la démographie médicale. Donc soit il faut ouvrir beaucoup les postes Doctor Juniors (DJ) – si les DJ s’y intéressent ? Ce serait une bonne question à leur poser et je pense que cela fait partie d’un tout. C’est-à-dire qu’on ne peut pas demander aux DJ de venir, d’avoir peut-être accès au structurel, comme on en parlait, d’avoir des gardes à gogo et pas de vie, et ainsi de suite. Cela va pénaliser le recrutement des DJ. En revanche, il faut pouvoir leur donner cet accès et cette possibilité, et les rassurer et leur dire que dans n’importe quel centre il y aura accès au structurel… avec une activité qui sera raisonnable et respectée dans la qualité du travail, ce qui va faire que vous allez pouvoir pérenniser vos activités.

Geraldine Guibault Genty – Une dernière question d’actualité concernant la FFR et son déremboursement très récent. Qu’en penses-tu, toi, le « prince du flow » ?

Julien Adjedj – À titre personnel, je pense que c’est catastrophique parce que cela a été démontré, on connaît tous le bénéfice de la FFR, mais on connaît aussi le bénéfice en termes de coûts médico-économiques et là, on supprime la FFR pour une histoire de coûts médico-économiques, ce qui est une incompréhension ; on a crié un peu sur tous les toits, mais cela n’a pas été entendu. Alors, peut-être que cette vidéo fera entendre le gouvernement, je ne sais pas. Mais, en tout cas, faire dérembourser la FFR en augmentant le GHT, le séjour, cela ne va absolument pas solliciter les praticiens à faire de la FFR. Ils vont juste récupérer l’argent du GHT et continuer comme avant, mais sans FFR. Et sans FFR, on va faire de la scintigraphie, on va faire des examens plus coûteux de médecine…

Geraldine Guibault Genty – Ou de la médecine « moyenne »…

Julien Adjedj – Ou on va faire simplement de l’activité à l’acte, à l’angioplastie, parce que, finalement, il y a aussi des curseurs qui sont un peu vicieux – le curseur du cardiologue interventionnel étant sur le nombre d’angioplasties, on n’a pas trop envie de se punir, de rester médical. Et la FFR était un très bel outil de contrôle parce que c’était une valeur objective ; on pouvait très bien screener les malades, éviter des surcoûts hospitaliers en donnant une réponse rapide aux patients sur l’ischémie et sur le bénéfice attendu à pratiquer une revascularisation. Tout cela, on va le perdre, donc cela va augmenter le coût médico-économique avec une quasi-certitude, mais je pense qu’on a tous fait notre travail, tout le monde s’est mobilisé, pour dire que c’était une erreur.

Conclusion

Julien Adjedj – Je crois qu’on a fait un beau tour d’horizon sur l’avenir, qui paraît brillant.

Geraldine Guibault Genty – Avec des sujets positifs et d’autres points de vigilance…

Julien Adjedj – Oui. Et je pense qu’il faut continuer à être vigilants, à garder ces forces vives et à rassurer tous ceux qui sont intéressés par cette pratique de la cardiologie interventionnelle au sein du CNCH, et qu’il y a d’énormes beaux jours devant nous et de belles choses à faire.
Geraldine Guibault Genty – Très bien. Merci à tous !

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3609788?ecd=WNL_mdplsfeat_230427_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5373003&faf=1#vp_4


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 27 Avr 2023 - 15:13
 
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Coronaropathie chronique : une durée d’anti-agrégation plaquettaire inadaptée en post-angioplastie

France — Une étude menée à partir du registre France-PCI montre que le raccourcissement à 6 mois de la durée de la bithérapie antiagrégante (DAPT) post angioplastie lors d'une coronaropathie chronique, tel que préconisé par les recommandations européennes de 2017, n’a pas été intégré aux pratiques en 2018-2019 [1].

Une DAPT plus longue que celle recommandée a été rapportée pour plus de la moitié des procédures. Le recours au ticagrelor et prasugrel était également fréquent, en l’absence d’études démontrant la supériorité de ces molécules dans cette indication en première intention. « Nous pouvons imaginer que les habitudes et la peur des complications ischémiques conduisent les opérateurs à prolonger la durée de la DAPT, voire à utiliser des médicaments plus puissants comme le ticagrelor ou le prasugrel », concluent les auteurs.

« La perception du risque hémorragique est peut-être sous-estimée par le cardiologue interventionnel qui est moins directement impliqué dans ces conséquences que dans celles liées aux complications thrombotiques. Par ailleurs, on peut soulever l’hypothèse d’un délai entre la publication des recommandations et leur exécution ».

Pourquoi est-ce important ?


La double anti-agrégation plaquettaire (DAPT) est recommandée après une angioplastie coronaire d’un syndrome coronarien chronique. Avec l’avènement des stents les plus récents, les recommandations européennes de 2017 ont préconisé de réduire de 6-12 mois à 6 mois la durée de la DAPT, afin d’équilibrer le rapport entre le risque d’événement ischémique et le risque hémorragique. Elles précisent néanmoins d’individualiser la durée de traitement en fonction du profil des patients. Mais, la question de la mise en pratique de ces préconisations reste posée : des chercheurs français ont donc conduit une analyse des durées effectives de traitement entre 2014 et 2019 à partir du registre France-PCI afin de caractériser également les modalités d’ajustement thérapeutique en routine clinique. Si leur analyse ne regroupe que 15 centres français, les auteurs écartent l’idée d’un « effet centre » notable, en l’absence de disparité majeure de pratiques observées dans cette étude. Aussi ces résultats doivent inciter les praticiens à se rapprocher des recommandations.

Méthodologie


Cette étude a été conduite à partir du registre France-PCI, qui recense toutes les activités de coronarographie et d’angioplastie coronaires du territoire. L’analyse s’est penchée sur les données épidémiologiques, cliniques, péri-hospitalières et le suivi à un an post angioplastie des patients ayant un diagnostic de SCC. Les durées de DAPT étaient considérées comme courtes (S-DAPT) lorsqu’elles étaient ≤ 6 mois. Pour l’analyse, elles ont été poolées aux durées intermédiaires (I-DAPT, 7-12 mois) et comparées aux longues durées de traitement (L-DAPT> 12 mois). Le score validé DAPT a été calculé pour identifier si les patients étaient éligibles à une durée prolongée de traitement antiplaquettaire (si ≥ 2).


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3609989?ecd=WNL_mdplsfeat_230426_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5369884&faf=1


#ocuer #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 26 Avr 2023 - 11:12
 
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Réchauffement climatique et maladies cardio-vasculaires : un lien brûlant

Lorsque Jacques Chirac déclara en 2002 « notre maison brûle et nous regardons ailleurs », il ignorait combien sa déclaration deviendrait prophétique. En effet, derrière cette phrase forte se dévoile une urgence climatique soulignée désormais par de nombreux experts. Selon le dernier rapport du GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le constat concernant le réchauffement climatique et la multiplication des catastrophes naturelles est alarmant. Il convient de mettre en place des mesures immédiates et dans tous les secteurs pour garantir un avenir vivable.
Rappelons en effet combien le réchauffement climatique aggrave la pollution atmosphérique et vice versa. Le réchauffement climatique augmente la désertification, ce qui va amplifier la présence de particules de sables dans l’air mais aussi provoquer des incendies sauvages qui augmenteront la pollution atmosphérique. De même, la pollution de l’air causée par le dioxyde de carbone contribue au réchauffement climatique. Les deux phénomènes s’entretiennent mutuellement. 
Le réchauffement climatique modifie donc rapidement et profondément l’environnement. Les impacts sur la santé du réchauffement climatique & de la pollution sont nombreux et variés. Ils sont indiscutables sur la santé cardio-vasculaire.

Etat des lieux du réchauffement climatique & de la pollution sur la santé cardio-vasculaire 

La pollution de l’air est un danger majeur pour la santé qui contribue à la morbidité et à la surmortalité. L’OMS a identifié les polluants gazeux et particulaires comme des facteurs de risque importants entraînant des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

La pollution atmosphérique serait responsable de 400 000 décès prématurés chaque année en Europe

  • Pour 80% par maladies cardiovasculaires (notamment infarctus du myocarde), loin devant les maladies pulmonaires et le cancer.


Cette pollution atmosphérique aggrave non seulement les problèmes cardiaques chez les personnes déjà malades mais entraîne tout comme le tabac des effets nocifs sur le système cardio-vasculaire des personnes non malades. La corrélation entre les pics de pollution et de chaleur et les accidents vasculaires aigus est aujourd’hui prouvée.
Parmi les personnes les plus vulnérables au réchauffement climatique et à la pollution on recense 4 catégories :
  • Les enfants
  • Les fumeurs
  • Les seniors
  • Les personnes affectées par une maladie chronique

Les canicules de 2003 puis de 2006 et 2015 ont causé respectivement 15 000, 2000 et 3300 décès, notamment chez les seniors, en excès et en quelques jours en France.
L’augmentation de 1,9° à 5,5° des températures provoque des hyperthermies et une hausse de la mortalité dans de nombreux pays. En 2018, 300 000 personnes dans le monde ont trouvé la mort à la suite d’épisodes d’extrême chaleur.
Quels sont les principaux problèmes générés par les coups de chaleur sur l’organisme ?
  • Crampes musculaires
  • Epuisement
  • Décompensation cardiovasculaire
  • Mortalité

Lors d’un épisode d’extrême chaleur comme une canicule la maladie cardio-vasculaire peut s’aggraver brutalement et occasionner un décès prématuré.
Notre recommandation :
Pour protéger leur cœur lors d’un épisode de chaleur extrême les personnes les plus fragiles et notamment celles de + de 65 ans :

  • Doivent s’informer et demander de l’aide car il existe aujourd’hui de nombreux numéros d’alerte canicule autant dans les villes que sur le plan national https://www.gouvernement.fr/risques/canicule.
  • S’hydrater même si elles ne ressentent pas la soif.
  • S’alimenter convenablement et consommer des fruits et légumes riches en eau (melon, pastèque, concombre …).
  • Aérer leur lieu de vie 2 fois par jour pendant 10 minutes.
  • Etre vigilantes si elles se sentent faibles, ont des nausées, des maux de tête ou des sensations de vertige.

Lien entre pollution atmosphérique et AVC

Grâce à une méta-analyse, un groupe de chercheurs allemands a récemment fait le point sur les études traitant des facteurs environnements comme la pollution atmosphérique et sa contribution dans le développement des maladies cardiovasculaires et notamment de l’AVC.
  • Des études coréennes ont montré que la pollution atmosphérique à long terme est associée à la mortalité par accident vasculaire cérébral. 
  • Des études à grande échelle initiées au Etats-Unis et au Danemark ont démontré le lien entre les hospitalisations pour AVC et les pics de pollution atmosphérique.
  • L’étude de la Women’s Health Initiative a démontré que le risque d’accident vasculaire cérébral et de décès par maladie cérébrovasculaire était supérieur de 35 % et le risque de décès par maladie cérébrovasculaire était supérieur de 83 % lors d’une exposition chronique à la pollution atmosphérique.
  • Les personnes de faible statut socio-économique et vivant près des grands axes routiers développent des formes d’AVC plus graves que celles plus aisées vivant dans un environnement plus verdoyant.

Pour conclure, l’équipe de chercheurs allemands recommande de toute urgence une étude et une analyse systématiques de l’impact de la pollution de l’air sur les maladies cérébrovasculaires.
Face à ce grand défi qui nous attend, la question n’est plus aujourd’hui de savoir si le climat va changer, la réponse ne peut être que positive, mais bien d’agir concrètement au quotidien pour faire bouger les lignes. Afin de réduire tous ensemble cette intensification de l’effet de serre. C’est essentiel pour notre santé, celle de nos enfants mais aussi pour préserver l’hospitalité de cette Terre qui nous accueille.

par Heartdrake
le Mer 19 Avr 2023 - 15:29
 
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Pour réduire les problèmes cardiaques, faites du vélo électrique

Selon cette étude, les vélos électriques seraient un bon moyen pour les personnes âgées, en surpoids et moins en forme d’augmenter leur activité physique.

Vous adorez les promenades à vélo ? Vous avez envie de tenter le vélo électrique ? Cette étude devrait vous conforter dans votre choix. Les chercheurs de la Clinique de réadaptation et de médecine du sport d’Hanovre (Allemagne) se sont intéressés à l’impact de la pratique du vélo électrique sur la santé et la forme physique. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue BMJ Open Sport & Exercise Medicine.

Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont analysé les données de 1 250 utilisateurs de vélo électrique et 629 personnes qui ont utilisé les vélos conventionnels entre 2017 et 2020. « Dans notre étude, nous avons analysé 58 833 trajets effectués par des cyclistes et des cyclistes électriques et mesuré les fréquences cardiaques et les vitesses dans chaque cas. Contrairement à d’autres grandes études sur les vélos électriques, pour la première fois, nous avons également collecté de manière prospective des données de mesure réelles, et pas seulement interrogé les cyclistes », a résumé le professeur Uwe Tegtbur, directeur de la clinique de réadaptation et de médecine sportive, dans un communiqué.

Résultats ? Les chercheurs ont constaté que la fréquence cardiaque des utilisateurs de vélo électrique n’était inférieure que de cinq battements par minute à celle des cyclistes à vélo conventionnels. « Contrairement à de nombreux préjugés, les chiffres montrent que les muscles et le système cardiovasculaire sont presque autant mis à l’épreuve lors de la conduite d’un VAE qu’avec le vélo conventionnel », a ajouté la Dre Hedwig Theda Boeck, associée de recherche à la clinique et l’une des premières auteures de l’étude.

Augmenter l’activité physique

Les scientifiques ont également constaté que les vélos électriques étaient un bon moyen pour les personnes âgées, en surpoids et moins en forme d’augmenter leurs activités. « De nombreux utilisateurs de VAE n’étaient pas nécessairement des cyclistes auparavant. Le seuil d’inhibition est nettement plus bas, même si l’assistance moteur peut être utilisée en terrain vallonné ou par fort vent de face », ajoute le Dr. Boeck.

Le groupe d’utilisateurs de VAE était en moyenne un peu plus âgé que les utilisateurs de vélos conventionnels, avait un indice de masse corporelle plus élevé et souffrait également plus fréquemment de maladies antérieures comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’asthme ou les maladies cardiaques. « Nous avons montré que les e-bikers étaient sur la route pendant 135 minutes par semaine. Cela seul leur a permis d’atteindre les deux tiers de l’objectif d’activité physique de l’Organisation mondiale de la santé de 150 minutes d’activité modérée par semaine », explique le professeur Tegtbur.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-beaute-forme/pour-reduire-les-problemes-cardiaques-faites-du-velo-electrique-1022412?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230417&M_BT=17059782434867


#coeur #sport #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 18 Avr 2023 - 10:23
 
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Maladies cardiovasculaires : Les femmes jeunes sont vulnérables et pas assez informées

« Les problèmes cardiovasculaires sont en augmentation chez les femmes jeunes », s’inquiète la cardiologue Catherine Monpère dans l’Indre-et-Loire. Tabac, sédentarité, stress, contraception : le mode de vie des femmes de moins de 35 ans les rend vulnérables au risque de maladies cardiovasculaires. Alors que ces pathologies augmentent dans cette population, elle reste pourtant la moins informée, alertent des cardiologues.

« Les facteurs de risque que sont le tabac et la sédentarité font perdre aux femmes la protection dont elles bénéficient naturellement jusqu’à la ménopause grâce aux œstrogènes », a expliqué jeudi Catherine Monpère, lors d’une conférence de presse de la Fédération française de cardiologie (FFC). La spécialiste déplore au passage « une dégradation des connaissances chez les plus jeunes ».

Le tabac plus dangereux pour les femmes

Interrogées sur les facteurs de risque cardiovasculaires (AVC, infarctus du myocarde, hypertension…), à peine 16 % des moins de 35 ans citent le tabac, dans une enquête IFOP de janvier 2023 pour la FFC auprès de 1.002 femmes de plus de 18 ans. Le tabagisme est pourtant l’un des principaux facteurs de risque, notamment pour les femmes : « A consommation égale de cigarettes, les risques cardiovasculaires sont 25 % plus élevés pour elles », rappelle le docteur Monpère.

Et leur consommation de tabac quotidienne ne baisse pas : en décembre 2022, Santé publique France faisait état d’une hausse en 2021 (à 23 % contre 20,7 % en 2019). Autre facteur négligé : la sédentarité et le manque d’activité physique qui font le lit de l’obésité.

Des contraceptifs à éviter

Si les femmes peuvent tenter de limiter ces facteurs de risque, il en est d’autres sur lesquels elles ont peu de prise. Elles sont ainsi particulièrement vulnérables aux moments clés de leur vie hormonale, à commencer par la contraception.

Or certaines femmes sont mal informées « et utilisent une contraception avec œstrogène alors qu’elles présentent une contre-indication (tabac, surpoids, diabète, migraines) » qui les fragilise, explique la cardiologue Claire Mounier-Vehier, co-fondatrice de l’association Agir pour le Cœur des Femmes. « Il n’est pas acceptable de mourir à cause d’une contraception contre-indiquée », juge-t-elle.

200 décès par jour

La grossesse et le post-partum doivent également être très suivis. « Seulement 25 % des femmes ont conscience d’un risque majoré pendant la grossesse », rappelle l’étude de la Fédération française de cardiologie. D’autres pathologies, comme le syndrome des ovaires polykystiques ou l’endométriose sont des facteurs de risque. « A cause de la sur-stimulation ovarienne, les femmes ayant eu recours à la procréation médicalement assistée (PMA) sont également plus vulnérables », précise Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière.
Encore faut-il que les professionnels de santé fassent de la prévention auprès de celles qui n’entrent pas forcément dans la case des personnes à risque. Avec 200 décès par jour et 76.000 par an, les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité chez les femmes. Or, « dans 8 cas sur 10, l’entrée dans la maladie peut être évitée grâce à la prévention », rappelle Agir pour le Cœur des Femmes, qui sillonne la France pour informer et prévenir ces risques.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/4033022-20230417-maladies-cardiovasculaires-femmes-jeunes-vulnerables-assez-informees


#coeurs #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 18 Avr 2023 - 9:15
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : Les femmes jeunes sont vulnérables et pas assez informées
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Quelles séquelles après un AVC ? L’intelligence artificielle peut le prédire

Après un accident vasculaire cérébral (AVC), beaucoup de questions peuvent survenir en lien avec l’état de santé physique et cognitif du patient. Pour prédire cette évolution un an après l’incident, il est possible d’utiliser le potentiel d’un algorithme basé sur l’intelligence artificielle.

Quelles séquelles à moyen et long terme après un accident vasculaire cérébral (AVC) ? Vais-je récupérer toutes mes facultés (marche, langage, concentration, mémoire…) ? Ces questions se posent chez les patients dans les mois voire années suivant la survenue de cet événement.

Un score neuropsychologique


Des chercheurs américains en ont bien pris la mesure en mettant au point un algorithme et une application web. Deux dispositifs basés sur l’intelligence artificielle, permettant de « prédire les retombées neuropsychologiques attendues sur les patients un an après leur accident », détaillent les spécialistes du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui relaient cette actualité sur leur site.

Ces deux programmes portent le nom de disconnectome symptoms discoverer. Ils se basent sur l’analyse des clichés d’imagerie cérébrale et neuropsychologique effectués auprès de 2 000 patients victimes d’un AVC. Le but étant d’établir un score d’évolution propre à chaque patient, reflétant à la fois le déficit neurologique et les lésions des circuits cérébraux. Grâce à ce score, les protocoles peuvent être adaptés de façon personnalisée, au plus près de l’état de santé du malade.

A long terme, toutes les données enregistrées via l’algorithme et l’application vont améliorer les connaissances sur la récupération post-AVC et nourrir la recherche. L’occasion également pour les patients de jouer un rôle dans les sciences dites participatives.

Vers une meilleure récupération ?


L’enjeu est de taille : mieux prédire le devenir après un AVC revient à mieux anticiper la récupération motrice et cognitive du patient. En réponse, la prise en charge optimisera le plus possible la réinsertion professionnelle, la préservation de sa vie sociale et l’autonomie physique. Aujourd’hui, après un AVC, seuls 30% des patients retournent au travail sans forcément retrouver leur poste du fait d’une inaptitude avérée.

Enfin, « ces connaissances réduiraient le fardeau et le stress associés à une attaque cérébrale tout en permettant aux patients de prendre les dispositions appropriées avec leurs familles, leurs prestataires d’assurance maladie et leurs employeurs », conclut le CNRS.

A noter : les accidents vasculaires cérébraux touchent un Français sur six. Ils restent la deuxième cause de décès à l’échelle mondiale et l’origine la plus fréquente d’handicap neurologique chez l’adulte.

Source de l'article : https://destinationsante.com/quelles-sequelles-apres-un-avc-lintelligence-artificielle-peut-le-predire.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 17 Avr 2023 - 16:34
 
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Sujet: Quelles séquelles après un AVC ? L’intelligence artificielle peut le prédire
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Cancer et maladies cardiovasculaires : des vaccins pourraient être prêts d’ici 2030

La pandémie de Covid-19 aura au moins eu pour effet bénéfique de booster la recherche médicale, via la technologie de vaccins à ARN messager.

Des vaccins contre le cancer et contre les maladies vasculaires d’ici 2023. Ce qui semblait complètement inespéré il y a quelques années seulement serait en passe de devenir réalité, grâce au développement de la technologie de l’ARN messager.

D’après des experts de deux sociétés pharmacologiques de renom interviewés par nos confrères du Guardian (Source 1), plusieurs graves maladies, dont le cancer et les maladies cardiovasculaires, devraient bientôt bénéficier de vaccins à ARNm. Estimant que 15 ans de progrès ont été « déroulés » en 12 à 18 mois du fait de la pandémie de Covid, le Dr Paul Burton, médecin-chef de Moderna, société de biotechnologie désormais connue pour son vaccin à ARNm contre le Sars-CoV-2, a déclaré que Moderna devrait être en mesure de décliner sa technologie pour « toutes sortes de domaines pathologiques » d’ici 5 ans à peine. « Je pense que nous serons en mesure d’offrir des vaccins personnalisés contre le cancer contre plusieurs types de tumeurs différents à des personnes du monde entier », a détaillé le Dr Burton, plein d’enthousiasme. Le médecin a également assuré que l’ARNm pourrait bientôt aboutir à des thérapies pour soigner des maladies rares et jusqu’alors impossibles à soigner.


Rappelons que, dans le cadre du Sars-CoV-2, la technologie de l’ARN messager consiste à injecter, non pas un virus « diminué » ou inactivé, mais un fragment d’ARNm du virus, afin qu’il conduise à la production de la protéine Spike, présente sur l’enveloppe du virus. Le système immunitaire reconnaît alors cette protéine comme un agresseur et produit des anticorps en conséquence. Dans le cadre du cancer, le but est de cibler certaines protéines afin de faire réagir le système immunitaire pour qu’il s’attaque spécifiquement aux cellules cancéreuses et non aux cellules saines.

L’entreprise pharmaceutique Novavax, qui a proposé une alternative aux vaccins à ARNm avec un vaccin utilisant la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant, est elle aussi très confiante et enthousiaste pour l’avenir. Au Guardian, le Dr Filip Dubovsky, président de la recherche et du développement chez Novavax, a lui aussi fait part d’une « accélération massive, non seulement des technologies vaccinales traditionnelles, mais aussi des nouvelles technologies qui n’avaient pas encore été soumises à l’homologation. Certes, l’ARNm entre dans cette catégorie, tout comme [le vaccin de Novavax] ».

La crainte d’une diminution tant de l’intérêt que des financements

Les différents experts interviewés par le quotidien britannique alertent toutefois sur le risque que cette accélération technologique et médicale ne soit perdue du fait d’un manque d’investissements et/ou d’une baisse de l’intérêt pour ces progrès, notamment à cause du conflit qui se joue actuellement en Ukraine.

« Les pandémies sont autant une menace, sinon plus, qu’une menace militaire parce que nous savons avec certitude qu’elles vont se produire […]. Mais nous n’investissons pas le même montant qu’il en coûterait pour construire un sous-marin nucléaire », a ainsi regretté le Pr Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group et président du Joint Committee on Vaccination and Immunization (JCVI) du Royaume-Uni, qui espère que cet élan post-Covid ne s’essouflera pas de sitôt malgré la conjoncture.

Source de l'article : cardiovasculaires-des-vaccins-pourraient-etre-prets-dici-2030-1021037?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230412&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/cancer-et-maladies-cardiovasculaires-des-vaccins-pourraient-etre-prets-dici-2030-1021037?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230412&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #vaccin
par Heartdrake
le Jeu 13 Avr 2023 - 10:03
 
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Sujet: Cancer et maladies cardiovasculaires : des vaccins pourraient être prêts d’ici 2030
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Dissection aortique

La dissection aortique est une maladie qui est souvent liée à une hypertension sévère non traitée adéquatement ou qui provient d'une maladie de naissance. C’est une situation relativement rare, mais elle nécessite un diagnostic et un traitement immédiat.

L’aorte est le plus grand vaisseau du corps humain. Elle part du cœur et elle donne naissance à plusieurs vaisseaux amenant l’oxygène à chaque partie du corps. Comme tous les vaisseaux, la paroi de l’aorte est composée de trois couches: interne, moyenne et extérieure.

Lorsqu’une rupture de la couche interne se produit (souvent par une plaque d'athérosclérose), le sang s’engouffre entre les couches internes et moyennes. Cela provoque une déchirure (ce que l’on appelle la dissection). Cette rupture peut provoquer à son tour la déchirure ou la fermeture d’autres vaisseaux, voire même une rupture complète de l’aorte suite à la pression du sang.

Il existe deux types de dissections selon la zone de l’aorte où la déchirure s’est produite. La différence entre les deux en conditionne le traitement.

  • Type A
    La déchirure se produit dès le départ dans l’aorte et s’étend le long de son trajet. Elle peut également déchirer la valve aortique et provoquer une insuffisance aortique.
  • Type B
    La déchirure touche l’aorte à partir des vaisseaux des bras et de la tête et s’étend vers l’abdomen.

Causes


  • Une hypertension artérielle non contrôlée ou non traitée
  • Certaines maladies génétiques ou de naissance, telles que le syndrome de Marfan, le syndrome de Ehlers-Danlos ou la coarctation de l’aorte (rétrécissement de l’aorte de naissance)
  • Une athérosclérose de l’aorte
  • Une infection ou inflammation de l’aorte
  • Une dilatation de l’aorte (élargissement excessif): celle-ci peut être due à une hypertension, à un défaut dans la structure de l’aorte ou à l’âge.

Symptômes


  • Des douleurs très importantes au milieu du thorax avec une irradiation vers le dos, parfois vers l’abdomen
  • Une dyspnée (difficulté respiratoire), de la transpiration, des vomissements
  • Si la déchirure touche les vaisseaux de la tête, la circulation du sang vers cette dernière peut être ralentie, voir stoppée, provoquant une perte de connaissance, une paralysie d’un côté et autres symptômes d’un accident vasculaire cérébrale (AVC).

Diagnostic


  • Un scanner de l’aorte (par CT-tomographie calculée par ordinateur, à rayons X)
    Il permet au cardiologue de découvrir immédiatement la déchirure, son extension et l’atteinte des autres organes

  • Une échocardiographie
    Cet examen qui se fait rapidement au lit du patient, permet d’obtenir des images du cœur en utilisant la technique des ultrasons pour visualiser la déchirure.

  • Une radiographie du thorax.

Traitement


Il existe différents traitements en fonction du type de dissection aortique, effectués par les chirurgiens cardiaques. Dans les deux cas, des médicaments sont néanmoins immédiatement prescrits au patient afin de faire baisser sa pression artérielle et d’empêcher une augmentation de la déchirure.


Type A: par intervention chirurgicale
  • La partie endommagée de l’aorte est remplacée par un tube de matière spéciale (Dacron) et/ou en utilisant une colle spéciale afin de recoller la partie déchirée de l’aorte. Si la valve aortique est également endommagée, le chirurgien cardiaque la remplace au moyen d'une prothèse.

  • Type B: par insertion de stents
    Le traitement est dit endovasculaire. Moins invasif, il utilise une prothèse, constituée d’un tube en tissu synthétique et d’une structure de soutien métallique (stent). Celle-ci est introduite dans une artère de la cuisse grâce à un cathéter, un tube en plastique souple. Aidé par des techniques d'imageries médicales avancées, le chirurgien guide le cathéter portant la prothèse à l'intérieur de l'aorte, jusqu'à la déchirure. Une fois la prothèse en position, le chirurgien la déploie et retire le cathéter.


Source de l'article : https://www.chuv.ch/fr/cardiologie/car-home/patients-et-famille/maladies-traitees/affections-des-valves-et-vaisseaux/dissection-aortique


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 12 Avr 2023 - 10:55
 
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Sujet: Dissection aortique
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