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23 résultats trouvés pour diabète

Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?

AVC, thrombose, infarctus… les risques cardiovasculaires liés aux contraceptifs oraux, les pilules oestro-progestatives en premier lieu, nécessitent une évaluation au cas par cas, notamment concernant des antécédents familiaux, avant chaque prescription. Quelles sont les facteurs de risques cardio-vasculaires et contre-indications au recours à une pilule combinée ? On fait le point.

Les contraceptifs hormonaux sont de plus en plus boudés par les femmes ces dernières années, comme par les prescripteurs. En cause, notamment, leurs effets délétères sur la santé cardio-vasculaire. Ainsi selon Santé publique France, les ventes de contraceptifs oraux sont en baisse constante, 12 % en 10 ans. Les contraceptifs oestro-progestatifs (combined oral contraceptive pill ou COCP) sont particulièrement impactés avec une baisse de 33 %, la part des pilules progestatives seules est, elle, toujours croissante.

La cause de cette défiance ? Les risques cardiovasculaires que présentent ces pilules. En 2012, la Haute Autorité de Santé alertait : « tous les COCP entraînent une augmentation du risque d’événement thromboembolique veineux, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. C’est pourquoi toute prescription de COCP doit être précédée d’une recherche des facteurs de risque personnels ou familiaux de thrombose ».


En ligne de mire, les pilules de 3e et 4e générations. Dans un document mis à jour en juin 2023 disponible sur le site du ministère de la Santé, on apprend que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mené une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 1ère et 2ème générations soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle ».

Les facteurs de risque et contre-indications

Ces facteurs de risque, quels sont-ils et concernent-ils toutes les femmes ? L’enquête Eligyn, menée par Ipsos pour le fabricant pharmaceutique, Gedeon Richter et dont les résultats ont été publiés récemment, vise à établir la prévalence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FDRCV) et contre-indications chez les femmes en âge de procréer. 2 500 étaient invitées à indiquer les facteurs de risque et contre-indications qu’elles présentaient dans les listes suivantes :

Les FRDCV :
  • Être âgées de plus 35 ans
  • Souffrir d’obésité
  • Fumer plus de 15 cigarettes par jour
  • Être concernées par une dyslipidémie (cholestérol et/triglycérides élevés)
  • Souffrir d’une dyslipidémie contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1
  • Souffrir d’un diabète de type 2
  • Souffrir de migraines sans aura (ce trouble neurologique qui précède la céphalée).

Les contre-indications :
  • L’hypertension artérielle
  • La dyslipidémie non-contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1 depuis 20 ans ou plus
  • Souffrir de migraines avec aura
  • Souffrir de thrombophilie
  • Avoir été personnellement concernée par un infarctus du myocarde (IDM) ou un AVC ou une maladie veineuse thrombo-embolique (MTVE)
  • Présenter au moins un antécédent familial au 1er degré (parents, frère, sœur, enfants) d’IDM ou AVC avant 55 ans (hommes) ou 65 ans (femmes)
  • Présenter au moins un antécédent familial de1er degré MVTE – phlébite ou thrombose ou embolie avant 55 ans.

La règle : si une femme présente au moins une contre-indication ou au moins deux facteurs de risques, alors un contraceptif oral oestroprogestatif ne peut être prescrit.

38 % des femmes à risque cardiovasculaire

Selon les résultats de l’enquête, 52 % des femmes interrogées utilisent un moyen de contraception dont 41 % une contraception hormonale. Parmi elles, 17 % utilisent une contraception oestroprogestative.

Plus d’un tiers des femmes, soit 38 % des répondantes, présentaient une contre-indication (29 %) et/ou des facteurs de risques vasculaires artériels et veineux (19 %). Pour elles, la prescription d’un contraceptif oral oestroprogestatif était proscrite. « Il existe une synergie des FRDCV. Par exemple, une patiente qui est migraineuse et qui prend la pilule augmente son risque cardio-vasculaire, si en plus elle fume, celui-ci est davantage multiplié. Tous les FRDCV potentialise le risque », explique la Dr. Maitro-Mantelet, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital Cochin à Paris.

Pourtant, près de 2 femmes sur 5 sous contraception déclarent ne jamais avoir reçu d’information sur les FDRCV de la part de leur médecin. Parmi elles, 28 % présentent pourtant des facteurs de risques cardiovasculaires artériels et veineux…

« Il faut sensibiliser les patientes mais aussi les médecins, une première consultation de prescription de contraception prend du temps », conclut le Dr. Maitrot-Mantelet. «  Il faut interroger la patiente sur ses FDRCV, qu’elle questionne sa mère, sa grand-mère pour savoir s’il y a eu des phlébites, des embolies pulmonaires, des infarctus, des AVC dans la famille. Une fois que nous avons éliminé les contre-indications et les FDRCV, nous devons expliquer aux patientes toutes les options possibles. Certains praticiens n’ont pas, ou ne prennent pas ce temps nécessaire. C’est une consultation longue et qui nécessite de l’éducation thérapeutique »

*Etude Eligyn, « Prévalence du risque cardiovasculaire chez les femmes », enquête réalisée par Internet par Ipsos pour Gedeon Richter auprès de 2 5oo femmes représentatives de la population française, âgée de 16 à 55 ans, du 14 au 16 novembre 2022.

Source de l'article Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:19
 
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Sujet: Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?
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Diabète de type 2 : une goutte de sang pour mieux prédire le risque cardiovasculaire

De nombreux patients atteints de diabète de type 2 développent une athérosclérose, maladie responsable d’accidents cardiovasculaires et d’AVC. Prédire sa survenue  chez les patients à risque permettrait d’améliorer leur prise en charge mais aussi la prévention. Dans ce domaine, une équipe de scientifiques de l’Inserm, l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker Enfants malades à Paris, vient de réaliser une avancée remarquable.

Cette découverte – un marqueur biologique – doit permettre de mieux prédire le risque d’accident cardiovasculaire chez les patients diabétiques de type 2. Comment ? Chez ces personnes, le risque d’être victime d’un accident cardiovasculaire ou vasculaire cérébral, à cause de l’athérosclérose, serait multiplié par deux. Pour rappel, l’athérosclérose est une maladie dans laquelle les dépôts de cholestérol finissent par former, sur la paroi des artères, des plaques d’athérome. Celles-ci peuvent finir, en se détachant, par obstruer le flux sanguin.

Pourtant, difficile de prédire quels patients diabétiques de type 2 développeront la maladie. « En effet, les scores prédictifs à dix ans qui intègrent plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires comme l’âge, le tabagisme ou encore le taux de cholestérol sont peu fiables lorsqu’ils sont appliqués à cette population, y compris en tenant compte de facteurs spécifiques au diabète de type 2 (durée du diabète, hémoglobine glyquée/HbA1c…) », explique l’Inserm, dans un communiqué de presse du 31 janvier.

Les globules blancs à la loupe

Un certain type de globules blancs, les monocytes, sont directement impliqués dans la formation des plaques d’athérome. Selon quel mécanisme ? Ces monocytes deviennent des macrophages, ces grandes cellules capables de détruire les grandes particules (débris de cellules, particules étrangères, agents pathogènes…). Dans le cas présent, les macrophages s’en prennent au mauvais cholestérol et produisent des molécules inflammatoires. « Plus les macrophages s’accumulent, plus ils captent de lipides, plus l’inflammation est importante et plus la plaque d’athérome croît », décrit l’Inserm.

Evaluer le nombre de ces monocytes dans le sang des patients diabétiques de type 2 peut-il permettre de prédire la survenue d’une athérosclérose ? Oui, selon les résultats de l’étude menée par une équipe de l’Inserm, l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker Enfants malades à Paris, publiés dans le journal Circulation research.

Mise en pratique avec un capteur électronique

Sur une première cohorte de patients, « les chercheurs ont constaté que le taux de monocytes circulants était positivement corrélé à l’importance des plaques d’athérome et donc au risque d’accident cardiovasculaire lié à l’athérosclérose, indépendamment de l’âge et de la durée du diabète ». Sur une deuxième cohorte de patients, ils ont pu identifier des sous-types de monocytes dominants chez les patients à haut risque cardiovasculaire.

A l’aide d’une troisième cohorte, ils ont cette fois quantifié le taux de monocytes chez des patients à risque. En corrélant les taux avec le nombre de cas d’infarctus ou d’AVC survenus dans la cohorte, les scientifiques ont ainsi établi un seuil de monocytes au-delà duquel le patient présentait un risque cinq à sept fois plus élevé d’accident cardiovasculaire.

La prochaine étape sera la mise au point d’un capteur électronique qui permettra, grâce à une seule goutte de sang, d’effectuer le dosage des monocytes et de les classer par sous-types. « L’objectif à terme est d’inclure cette analyse dans les scores pronostics du risque cardiovasculaire déjà existants, pour identifier les patients diabétiques de type 2 les plus à risque et améliorer la prévention », conclut l’Inserm. Un brevet a d’ores et déjà été déposé.

Source de l'articleDiabète de type 2 : une goutte de sang pour mieux prédire le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Ven 2 Fév 2024 - 9:45
 
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Sujet: Diabète de type 2 : une goutte de sang pour mieux prédire le risque cardiovasculaire
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Lesbiennes, gays, trans… Un surrisque d’AVC

Lesbienne, gay, transgenre, intersexué… Selon une étude américaine, les personnes se reconnaissant dans une de ces minorités seraient exposées à un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral.

Faire partie d’un groupe discriminé en raison de son genre ou de ses préférences sexuelles serait associé à un surrisque cardiovasculaire. Une récente étude américaine pointe en tous les cas le lien entre un risque augmenté d’AVC et le fait de se reconnaître dans l’acronyme LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bi, transgenre, queer, intersexué, asexuel).

Pour s’en rendre compte, des chercheurs du UC San Francisco and Zuckerberg San Francisco General Hospital ont passé en revue les dossiers médicaux de 26 victimes d’AVC s’identifiant comme appartenant à une minorité de genre ou sexuelle. Ils ont ensuite comparé ces dossiers avec ceux de 78 patients d’un groupe contrôle.

Des facteurs de risque supplémentaires


Les facteurs de risque traditionnels tels que le tabagisme, l’hypertension ou le diabète étaient équivalents dans les deux groupes. En revanche, le groupe « minorités » présentait davantage d’autres facteurs de risque, tels qu’être séropositif au VIH et avoir eu un antécédent de syphilis ou d’hépatite C. Ces infections sexuellement transmissibles augmentant le risque d’AVC en raison d’une inflammation et du rétrécissement des vaisseaux sanguins associés.

Ces facteurs de risque suffisent-ils pour autant à expliquer le surrisque ? « Il faut préciser que ces personnes ont aussi plus de chances d’être dépistées que les autres », précisent les auteurs. Lesquels avancent donc d’autres hypothèses pour justifier ce lien. « Une prévalence supérieure d’obésité, les effets de la discrimination sur la santé vasculaire et un accès aux soins limités » peuvent expliquer ce surrisque qui s’illustre aussi avec un âge plus précoce de survenue des AVC : 55 ans en moyenne dans le groupe minorités contre 69 dans l’autre groupe.

Dernier constat : le groupe « minorités » avait aussi davantage de risque de souffrir d’AVC récurrents. Pour déterminer la cause de cet autre surrisque, les chercheurs suggèrent d’explorer le rôle du stress lié au fait même d’appartenir à une minorité. En effet, « la stigmatisation, les préjugés et la discrimination créent un environnement stressant qui peut se traduire en problèmes de santé », concluent-ils.

Source de l'article : https://destinationsante.com/lesbienne-gay-trans-un-surrisque-davc.html


#coeur #AVC #diabète #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 24 Mar 2023 - 10:38
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Lesbiennes, gays, trans… Un surrisque d’AVC
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Pour éloigner les maladies cardiovasculaires, pensez aux fraises !

Deux nouvelles études présentées lors d’un récent congrès américain sont formelles : une quinzaine de fraises par jour aurait des effets bénéfiques sur la santé cardiaque et les fonctions vasculaires. A consommer sans modération dès l’arrivée de la saison !

Le saviez-vous ? Un régime alimentaire pauvre en fruits vous expose à des risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Mais selon le 9e symposium biennal sur les avantages pour la santé des baies qui s’est tenu à Tampa, en Floride, les fraises seraient de véritables atouts pour la santé cardiovasculaires. Des bienfaits établis dès une quinzaine de fraises par jour ou 150g.

Les fraises, des alliées pour améliorer la résistance à l'insuline et améliorer la fonction vasculaire


Deux essais cliniques ont établi ce lien entre les fraises et l'amélioration de divers marqueurs des maladies cardiovasculaires. Dans un essai croisé contrôlé randomisé incluant 33 adultes obèses mené par l'Université du Nevada, la consommation quotidienne de 225g de fraises par jour a considérablement amélioré la résistance à l'insuline et modérément amélioré la taille des particules de lipoprotéines de haute densité (HDL) par rapport au groupe témoin.

Une autre étude menée à l'Institut de technologie de l'Illinois auprès de 34 hommes et femmes adultes atteints d'hypercholestérolémie modérée a révélé que la fonction vasculaire, telle qu'indiquée par la dilatation médiée par le flux, s'améliore une heure seulement après la consommation de fraises.

Un médicament sucré et rouge de saison


“Nous pensons que ces preuves soutiennent le rôle des fraises dans une approche 'aliment comme médicament' pour la prévention du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires chez l'adulte” a soutenu l'enquêteur principal de la première étude.

Une, voire deux bonnes nouvelles assurément, quand on sait que les fraises sont l’un des fruits les plus appréciés des deux côtés de l’Atlantique et qu’une portion de fraises (soit 8 fruits) remplit déjà la valeur quotidienne recommandée de vitamine C ainsi qu’une foule d'autres nutriments. De quoi les ajouter à vos menus, aussi souvent que possible !

Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/nutrition/alimentation-et-sante/bien-manger-pour-etre-en-bonne-sante/alimentation-et-maladies-cardiovasculaires/pour-eloigner-les-maladies-cardiovasculaires-pensez-aux-fraises/df30bc_ar.html?fbclid=IwAR02lAc6FK8B4Fi_wSO7xqMgfSU7qj8O4OVrcpxCK1qgKVJIHDqxPcEEHFs


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation #diabète
par Heartdrake
le Lun 13 Fév 2023 - 13:24
 
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Sujet: Pour éloigner les maladies cardiovasculaires, pensez aux fraises !
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Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude

Chaque année, les maladies cardiovasculaires sont responsables de millions de décès. Un facteur de risque en particulier vient d'être mis en lumière par des scientifiques américains : les troubles dépressifs. On fait le point.

Les maladies cardiovasculaires sont "la première cause de mortalité dans le monde", rappelle [url=https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)#:~:text=Les maladies cardiovasculaires constituent un,sanguins qui alimentent le cerveau)]l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)[/url]. Si de nombreux facteurs de risques comportementaux existent (sédentarité, mauvaise alimentation, abus d'alcool et de tabac...), certaines maladies psychiques pourraient également être mises en cause : c'est ce que révèlent des chercheurs de l'Université John Hopkins Medicine (États-Unis), dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association.

Maladies cardiovasculaires : les personnes qui souffrent de troubles dépressifs seraient plus à risque

Pour la réaliser, ils ont recruté 593.616 jeunes adultes, âgés de 18 à 49 ans. Tous ont dû déclarer s'ils souffraient ou non d'une maladie cardiovasculaire - infarctus du myocarde, angine de poitrine ou accident vasculaire cérébral (AVC) - et s'ils présentaient un ou plusieurs facteurs de risque, tels que de l'hypertension, du diabète ou encore un surpoids. Les scientifiques ont ensuite cherché à savoir s'il existait un potentiel lien entre ces pathologies et des problèmes psychologiques.

Chaque participant a donc signalé s'il souffrait de troubles dépressifs et combien de jours il avait estimé avoir subi une "mauvaise santé mentale" au cours du mois dernier. Les travaux ont ainsi révélé que les personnes ayant affirmé qu'elles avaient connu une mauvaise santé mentale pendant une quinzaine de jours avaient un risque 1,5 à 2 fois plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire.

Comment expliquer la relation entre les maladies cardiovasculaires et la dépression ?

Alors, comment expliquer ce constat ? "Lorsque vous êtes stressé, anxieux ou déprimé, vous pouvez vous sentir dépassé, et votre rythme cardiaque et votre tension artérielle augmentent", avance Garima Sharma, professeure de médecine associée et auteure principale de l'étude. Elle précise que le fait de souffrir de troubles dépressifs pourrait conduire à "faire de mauvais choix de vie", comme boire beaucoup, fumer ou encore faire moins d'activité physique, ce qui a un "impact négatif" sur le coeur.

"La relation entre la dépression et les maladies cardiaques est à double sens. La dépression augmente le risque de problèmes cardiaques, et les personnes atteintes de maladies cardiaques souffrent de dépression", ajoute Yaa Adoma Kwapong, également chercheuse. Selon elle, cette nouvelle étude suggère donc que le dépistage et la surveillance des maladies cardiaques chez les personnes souffrant de troubles mentaux devraient être nettement renforcés.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/maladies-cardiovasculaires-voici-pourquoi-la-depression-augmente-les-risques-selon-cette-etude-2149412


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 11:11
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude
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Diabète : Je limite le risque cardiovasculaire

Avec un diabète, le risque d’avoir une maladie du cœur et des vaisseaux est plus important. L’équilibre du diabète ainsi que le suivi d’autres facteurs de risque sont essentiels pour éviter les complications cardiovasculaires et limiter leurs effets.

Quand le diabète n’est pas équilibré, l’excès de sucre dans le sang () favorise le dépôt de graisses sur les parois des artères. La circulation du sang est rendue plus difficile et peut à terme entraîner des maladies graves comme un infarctus du myocarde, une artérite des membres inférieurs ou encore un accident vasculaire cérébral (AVC).

Equilibrer le diabète


L’équilibre du diabète, mesuré par le dosage de l’hémoglobine glyquée ou HbA1c, est essentiel pour éviter la survenue de lésions de la paroi des artères. C’est avec votre médecin que vous définissez un objectif de taux d’HbA1c adapté à votre situation. L’atteinte de cet objectif passe par le suivi du traitement médicamenteux, une alimentation variée et équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière. En veillant de cette manière sur votre diabète, vous contribuez également à réduire d’autres facteurs de risque cardiovasculaire : le taux de « mauvais » cholestérol (LDL-cholestérol) et l’hypertension artérielle. Le tabac est aussi un autre risque majeur sur lequel il est possible d’agir en arrêtant de fumer.

Agir sur les autres facteurs de risque


Si le muscle cardiaque n’est pas suffisamment alimenté en sang, il peut s’abîmer peu à peu, sans signe apparent au début. C’est pourquoi, pour dépister une éventuelle complication cardiaque, un électrocardiogramme (ECG) est recommandé chaque année. Si elles sont détectées et soignées tôt, les complications cardiovasculaires peuvent être limitées dans leurs effets. Chaque facteur de risque est donc un possible sujet de discussion avec votre médecin traitant. Pensez à en parler avec lui.

Source de l'article : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/diabete/diabete-symptomes-evolution/je-limite-le-risque-cardiovasculaire


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Mer 4 Jan 2023 - 12:37
 
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Sujet: Diabète : Je limite le risque cardiovasculaire
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Diabète et insuffisance cardiaque : quelle relation et comment la prévenir

Parmi les complications les plus répandues du diabète figurent les maladies cardiovasculaires, qui sont aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité chez les diabétiques de type 2, en particulier les plus âgés.

Les personnes atteintes de diabète courent un plus grand risque de développer des maladies cardiovasculaires et leurs conséquences que la population en général. Les patients atteints de diabète de type 2 ont même un risque de crise cardiaque égal à celui des personnes ayant déjà subi une crise cardiaque.

L’insuffisance cardiaque cardiovasculaire (ou insuffisance cardiaque), qui est la principale cause de mortalité en Italie, est l’un des événements cardiovasculaires les plus courants.

Insuffisance cardiaque dans le diabète

L’insuffisance cardiaque survient lorsque le cœur n’est plus en mesure de fournir au corps la quantité de sang dont il a besoin et ne peut donc plus garantir un apport correct en oxygène à tous les organes du corps.

On estime qu’il existe une prévalence de l’insuffisance cardiaque chez les diabétiques de 11,3%: les diabétiques courent un risque 2,5 fois plus élevé que les non-diabétiques souffrant d’insuffisance cardiaque (le risque est de 5 fois plus élevé et chez les hommes 2,4 fois).

Les fluctuations de la glycémie augmentent le risque

Des études sur la relation entre le diabète et l’insuffisance cardiaque ont montré la corrélation étroite entre le développement de cette complication et la tendance de la glycémie «danseur»: le fait de ne pas maintenir un taux de sucre dans le sang normal et l’hémoglobine glyquée augmente encore le risque .

En fait, les fluctuations de la glycémie augmentent le risque d’altération du ventricule gauche du cœur: cela se dilate et devient « fatigué » jusqu’à ce qu’il ne réussisse plus à pomper le sang comme il se doit.

Dans l’étude prospective sur le diabète au Royaume-Uni, il a été démontré que chez les diabétiques de type 2, le risque d’insuffisance cardiaque était réduit de 16% pour chaque réduction de 1% de l’hémoglobine glyquée.

La présence d’obésité ou de surpoids et une activité physique réduite augmentent également le risque.

Contrôle de l’hémoglobine glyquée

Le meilleur test pour analyser la glycémie reste l’hémoglobine glyquée, car elle fournit la moyenne des taux de glycémie au cours des 2-3 derniers mois. Une valeur supérieure au seuil limite, 7%, est un signal d’alarme.

Toutefois, les statistiques les plus récentes de l’Association médicale Diabetologi montrent que les diabétiques ne maîtrisent pas encore très bien la glycémie: seuls 7% des diabétiques de type 1 et 44% des diabétiques de type 2 conservent une hémoglobine glyquée. dans les valeurs souhaitées.

Dans ce contexte, les contrôles de routine tels que l’échocardiographie pour maintenir le cœur constamment sous contrôle et pour identifier les premiers signes d’insuffisance cardiaque sont très importants.

Enfin, les recommandations générales relatives à la gestion du diabète permettant d’éviter le développement de complications sont également essentielles au bon fonctionnement du cœur.

Source de l'article : https://harmonium-pharma.fr/diabete-et-insuffisance-cardiaque-quelle-relation-et-comment-la-prevenir/


#coeur #insuffisance #cardiaque #diabète
par Heartdrake
le Mer 4 Jan 2023 - 12:33
 
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Sujet: Diabète et insuffisance cardiaque : quelle relation et comment la prévenir
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Le magnésium : un atout pour le coeur

Régulateur du rythme cardiaque, le magnésium a probablement un effet protecteur des artères. Il contribuerait à prévenir les facteurs de risque essentiels des maladies cardiovasculaires.
Les maladies cardiovasculaires représentent la 2e cause de mortalité en France après les cancers. Elles se caractérisent par de l'athérosclérose, une altération très progressive des artères coronaires (les vaisseaux sanguins qui irriguent le coeur), avec des dépôts de cholestérol qui les bouchent peu à peu, couplés à des phénomènes d'oxydation et d'inflammation. Au début, on parle d'angine de poitrine. Lorsque se forme un caillot de sang ( thrombose) qui vient complètement obstruer une artère, et qu'une partie du coeur ne peut plus recevoir d'oxygène, on parle d'infarctus du myocarde.

Les grands facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont parfaitement identifiés : génétique, hypercholestérolémie, tabagisme, hypertension artérielle, diabète, surpoids et obésité, sédentarité. Il semble également qu'un déficit en magnésium puisse contribuer à un dysfonctionnement cardiovasculaire.

Le magnésium bon pour le coeur et les artères


Cela fait plus de vingt ans que les chercheurs observent des liens entre certaines maladies et certains modes de vie. Parmi les facteurs identifiés, il apparaît que les plus petits consommateurs de magnésium (ou ceux dont la magnésémie - taux sanguin de magnésium - est la plus basse) ont plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire 1. Le lien entre manque de magnésium et accidents vasculaires cérébraux reste l'objet de critiques. Il ne faut pas oublier que le magnésium, qui est indispensable à la transmission neuro-musculaire, participe à la régulation du rythme cardiaque. On l'utilise d'ailleurs en perfusion intraveineuse pour soigner certaines personnes souffrant de troubles du rythme cardiaque.
Au niveau des artères, le manque de magnésium favoriserait un stress oxydatif, responsable d'une altération des cellules endothéliales (de la paroi des vaisseaux sanguins) par vieillissement prématuré. Le déficit en magnésium aurait également un lien avec les phénomènes inflammatoires observés dans l'athérosclérose.

D'autres travaux relient également la faible consommation de magnésium avec des taux sanguins plus élevés de Protéine C Réactive (PCR), un bon marqueur de l'inflammation relié au risque cardiovasculaire2,3.

Magnésium, hypertension et diabète


Des études épidémiologiques chez l'homme et des travaux chez le rat suggèrent qu'un apport insuffisant en magnésium peut contribuer au développement d'une hypertension artérielle. Le manque de magnésium augmenterait l'effet hypertenseur du sel, et favoriserait la vasoconstriction (resserrement des vaisseaux sanguins).

Une méta-analyse, compilation de 20 études regroupant 1 220 volontaires a montré une très légère réduction de la tension artérielle, pour une supplémentation moyenne de 365 mg de magnésium par jour4.

Par ailleurs, un déficit en magnésium pourrait aussi induire une insulinorésistance, un manque d'efficacité de l'insuline pour réduire les glycémies (taux de glucose ou sucre sanguin), qui conduirait peu à peu au diabète de type 2.
Enfin, plus globalement, des études récentes soulignent le lien entre apport insuffisant en magnésium et développement d'un syndrome métabolique : association de plusieurs facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète, hypertriglycéridémie (trop de triglycérides dans le sang), bon cholestérol (HDL) trop bas, obésité5.

Faire le plein de magnésium pour protéger son coeur


A partir de quel déficit en magnésium accroît-on son risque cardiovasculaire ? Les chiffres issus des études sont variables. Dans l'une, on induit des troubles du rythme cardiaque en limitant pendant quelques semaines l'apport à 100 mg. Dans une autre, on observe presque 2 fois plus de troubles cardiovasculaires chez des personnes consommant entre 50 et 185 mg de magnésium comparativement à celles dont l'apport est compris entre 340 et 1 183 mg…

Ce qui est certain, c'est que les Français consomment moins de magnésium que l'apport conseillé, 360 mg par jour pour les femmes, 420 mg pour les hommes. Et que les nutritionnistes considèrent qu'une déficience peut s'installer lorsque l'apport est inférieur aux 2/3 de l'apport conseillé, soit 240 mg pour les femmes, 280 mg pour les hommes.

On a donc intérêt à mettre souvent au menu les aliments ou boissons particulièrement riches en magnésium comme :
  • Les mollusques : bigorneaux, bulots, moules : jusqu'à 300 mg pour 100 g ;
  • Les fruits secs oléagineux : noix, amandes, pistaches, noisettes : jusqu'à 250 mg pour 100 g ;
  • Les légumes secs : haricots blancs, haricots rouges : jusqu'à 50 mg pour 100 g ;
  • Le pain complet : 70 mg pour 100 g ;
  • Certaines eaux minérales : Hépar, 119 mg par litre, Contrex, 84 mg par litre…
  • Les fruits et légumes frais complètent l'apport.


Toutefois, en prévention cardiovasculaire, faire le plein de magnésium ne suffit pas. L'activité physique et d'autres mesures diététiques, sont incontournables 6 :

  • Réduire sa consommation de graisses saturées : beurre, crème, fromages, charcuteries, viennoiseries…
  • Préférer les graisses insaturées : cuisiner avec des huiles variées, colza, noix, soja, olive…
  • Manger du poisson au moins 2 fois par semaine ;
  • Faire la part belle aux fruits et légumes (5 par jour), et aux aliments céréaliers complets ;
  • Ne pas trop saler, modérer l'alcool, surveiller son poids.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_mineraux/magnesium/articles/12438-magnesium-coeur.htm


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #hypertension
par Heartdrake
le Ven 16 Déc 2022 - 9:16
 
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Sujet: Le magnésium : un atout pour le coeur
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Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?

Pour nombre d’entre nous, trainer au lit le dimanche matin fait partie des grands plaisirs de la vie. Pourtant, les les effets de la grasse matinée sur la santé sont controversés, et quand certaines études la jugent bénéfique, d'autres pointent du doigt ses méfaits. Alors, qu'en est-il réellement ? L'avis d'Isabelle Bonnefou, pharmacienne, coach en développement personnel et spécialiste du sommeil.

Combien de temps faut-il dormir chaque jour pour être en forme ?

Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. Si certains sont de vraies marmottes, qui ne sont capables de rien sans leurs 9 heures de sommeil quotidiennes, d'autres sont frais et dispo avec 5 heures seulement passées au lit.
Isabelle Bonnefou, spécialiste du sommeil : En moyenne, on estime que les besoins se situent entre 6 et 9 heures de sommeil par jour pour une bonne récupération. Mais il existe des petits dormeurs qui ont besoin de moins de 6 heures, et les gros dormeurs à qui il faut plus de 9 heures de sommeil chaque jour pour être en forme.
Et inutile de lutter et d'essayer d'aller contre sa nature : le besoin de sommeil est inscrit dans les gènes et se dévoile dès la naissance. "On constate que les bébés qui dorment peu restent des adultes petits dormeurs et inversement", complète Isabelle Bonnefou. Ces besoins sont définis par notre chronotype, aussi appelé horloge biologique interne.
Pour savoir dans quelle catégorie on se situe, il suffit d'observer son temps de sommeil pendant un jour de vacances. "La durée d'une nuit de sommeil type, sans avoir mis de réveil matin, correspond à peu près à nos besoins en sommeil", indique la spécialiste.

Quels sont les effets d'une dette de sommeil sur la santé ?

S'il est si important d'identifier ses besoins en sommeil, c'est que notre état de santé et de bien-être repose grandement sur son bon respect. Et s'il peut être tentant de tirer sur la corde pour distendre ses activités et réduire la plage horaire dédiée au sommeil, c'est à terme un mauvais calcul.
Il a notamment été démontré qu'une dette de sommeil qui s'installe sur la durée, était susceptible de favoriser un certains nombres de problèmes de santé : diabète, maladies cardio-vasculaires, baisse de l'immunité, dépression, cancers et maladies dégénératives. "C'est pendant le sommeil profond que le cerveau élimine les toxines qui s'y accumulent chaque jour, et sont incriminées dans l'apparition de maladies neuro-dégénératives" explique Isabelle Bonnefou, d'où l'importance de dormir suffisamment.

Faire la grasse matinée le weekend pour rattraper les nuits courtes en semaine : bon ou mauvais pour la santé ?

Aussi important est le sommeil pour la santé, nos emplois du temps effrénés nous empêchent souvent de respecter les précieuses heures dont nous avons besoin, à plus forte raison pour les gros dormeurs. La tentation est alors grande de rattraper le sommeil perdu en semaine, en prolongeant de quelques heures la nuit du weekend. La grasse matinée est-elle un plaisir à bannir ou un luxe à s'accorder sans culpabilité ?

A court terme : mauvais pour les personnes qui présentent des troubles du sommeil

Nous vivons tous sous l'influence du rythme circadien d'une durée de 24 h, calé par notre horloge biologique elle-même régie par notre cerveau. "Lorsqu'on se lève le matin, on synthétise une substance appelée adénosine, qui se fixe tout au long de la journée sur des récepteurs spécifiques. Lorsque tous les récepteurs sont remplis : le sommeil vient. C'est le principe de l'homéostasie", décrit la spécialiste du sommeil.

La durée nécessaire pour synthétiser suffisamment d'adénosine pour avoir envie de dormir est fixe et ne varie pas d'un jour à l'autre : donc plus tard nous nous levons, plus tard le sommeil arrivera.

Chez les personnes qui ne souffrent d'aucun trouble du sommeil, se décaler le weekend ne sera pas un problème à court terme. En revanche, les insomniaques, auront grandement intérêt à respecter leur rythme au risque d’entretenir les troubles. "Les personnes qui ont des problèmes de sommeil doivent être rééduquées : il faut donc traquer tout ce qui ne va pas dans leur hygiène de sommeil, et la grasse matinée en fait partie", insiste Isabelle Bonnefou.

A long terme : des études qui se contredisent

Mais la grasse matinée ne serait pas seulement une affaire de fatigue rattrapée. De même que le manque de sommeil est mauvais pour la santé physique, l'irrégularité des horaires de sommeil et les matinées de repos à rallonge pourraient également avoir des conséquences sur la santé. C'est en tous cas ce que tend à démontrer une étude menée à l’Université d’Arizona aux États-Unis et dirigée par le professeur Michael A. Grandner. Les chercheurs qui ont interrogé 984 adultes entre 22 et 60 ans sur leurs habitudes de sommeil et leur état de santé. Il en est ressorti que compenser le weekend, les heures de sommeil perdues en semaine, créerait un "jet-lag" social sur l'organisme, à savoir une inadéquation entre le rythme biologique et la vie sociale. Ce jet-lag social serait, pour le corps humain, une agression comparable à celle d'un aller-retour Paris New York le temps d'un week-end. Il aurait en outre un certain nombre de conséquences néfastes sur l'organisme, et serait notamment accusé d'augmenter de 11 % les risques de maladies cardiovasculaires.
Dépression et troubles métaboliques seraient également des conséquences possibles des changements de rythme de sommeil entre le weekend et la semaine.

A l'inverse, une seconde étude menée à l'université de Stockholm sur 43 880 participants âgés de moins de 65 ans pendant une période de 13 ans et publiée dans le Wiley Online Library, arrive quant à elle à des résultats complètement différents. D'après les auteurs de l'étude "le sommeil court en semaine n’est pas un facteur de risque de mortalité s’il est combiné avec un sommeil de week-end moyen ou long le weekend". Ce qui suggère donc que les nuit écourtées en semaine peuvent bien être compensées pendant le week-end.

Difficile donc d'avoir un avis scientifique éclairé et unanime sur le sujet épineux de la grasse matinée, mais une chose fait bien consensus chez les experts du sommeil : il est recommandé d'avoir un sommeil le plus régulier possible pour respecter son rythme biologique et éviter de cumuler des dettes de sommeil difficilement rattrapables. "Il est préférable ne pas rentrer dans un mode de compensation de dette de sommeil, et de réserver la grasse matinée à des situations exceptionnelles" renchéri la spécialiste.

Grasse mat' : jusqu'à quelle heure c'est raisonnable ?

A partir de quelle heure parle-t-on de grasse matinée ? A quelle heure pouvons-nous nous réveiller le weekend sans craindre de dérégler notre horloge biologique ou de pâtir des éventuels méfaits des grasses matinées ?

Isabelle Bonnefou : Pour conserver une régularité dans le sommeil et ne pas risquer de se dérégler, on recommande de ne pas dépasser deux heures de sommeil supplémentaire les jours de weekend que les jours de semaine.

Si on se lève à 7h du lundi au vendredi, on tâche donc de ne pas émerger plus tard qu'à 9h le weekend, quitte à mettre un réveil matin.

Comment compenser le manque de sommeil accumulé en semaine alors ?

Alors quelle alternative existe-t-il à la grasse matinée, pour les personnes qui ne parviennent pas à dormir suffisamment en semaine ? "A choisir, il est préférable de faire une petite sieste flash, de 30 minutes maximum afin de rester en sommeil léger et de ne pas tomber dans le sommeil profond, qui empêcherait la fameuse sécrétion d'adénosine" tranche la spécialiste du sommeil.

Source de l'article
: https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-neurologiques/sommeil/grasse-matinee-mauvaise-pour-la-sante-923112?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220812&M_BT=17059782434867

#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète



par Heartdrake
le Mar 16 Aoû 2022 - 9:01
 
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Sujet: Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?
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N’utilisez jamais le gingembre si vous avez l’un de ces troubles- cela peut causer de sérieux problèmes de santé

Utilisé depuis l’Antiquité, le gingembre est une épice aux multiples vertus thérapeutiques. Prisé pour ses propriétés anti-inflammatoire et antiémétique, cet ingrédient présente de nombreux bienfaits pour la santé, mais pas pour tout le monde ! En effet, grâce à ces différentes actions, cette épice n’est pas recommandée à certaines personnes.

Le gingembre est une plante utilisée dans les différentes cuisines du monde pour ses nombreuses qualités culinaires et nutritionnelles. Riche en vitamines B ainsi qu’en minéraux comme le manganèse, le phosphore, le magnésium et le calcium entre autres, cet ingrédient possède également de nombreuses propriétés médicinales.
Consommé frais, séché, ou en infusion, le gingembre permet de réduire les douleurs musculaires, lutte contre les infections, soulage les problèmes digestifs notamment les diarrhées et les vomissements et réduit la fatigue. Tout ceci grâce à son action anti-inflammatoire, antibactérienne, antiémétique et antiseptique.
Par ailleurs, le gingembre aide à réguler le cholestérol sanguin, réduire la glycémie, améliorer la digestion et booster la libido grâce à son effet aphrodisiaque. Il stimule le système immunitaire, soulage les états grippaux, tonifie l’organisme et prévient certains types de cancer, en raison de sa richesse en antioxydants.
Cet ingrédient est donc un véritable cocktail de bienfaits. Mais comme toute chose dans ce monde, il présente des avantages et des inconvénients. Certaines actions du gingembre peuvent avoir un effet indésirable chez certaines personnes, raison pour laquelle elles ne doivent pas le consommer. Parmi ces dernières, il ya :

Les personnes souffrant d’hémophilie :

L’hémophilie correspond à un trouble de saignement. Les personnes qui en souffrent ont tendance à saigner beaucoup plus longtemps que la normale, parce que leur sang présente un déficit de facteurs de coagulation. Ces derniers sont naturellement présents dans le sang et ont pour rôle de contrôler les hémorragies.
Le gingembre réputé pour ses propriétés anticoagulantes est strictement interdit aux personnes sujettes à cette maladie. Cette épice empêche la coagulation du sang et peut donc aggraver leur cas et augmenter les risques de saignement en cas de troubles de coagulation ou de prise de médicaments pour ralentir la coagulation du sang.

Les personnes qui prennent certains médicaments :

Présentant de nombreux bienfaits pour la santé, le gingembre n’est toutefois pas recommandé pour les personnes qui suivent des traitements précis.
  • Diabète : le gingembre est connu pour sa capacité à réduire la glycémie et à améliorer la résistance à l’insuline. Ce qui le rend bénéfique à la santé et aux personnes diabétiques. Seulement, quand le sujet suit déjà un traitement pour lutter contre cette maladie, le gingembre peut avoir un effet non-voulu. Cette épice à l’action hypoglycémiante peut en effet, interférer avec les médicaments pris pour traiter le diabète.

  • Insuffisance cardiaque : les personnes souffrant de cette pathologie, prennent généralement des médicaments cardiotoniques, qui ont pour fonction de tonifier le cœur. Or, le gingembre possède lui aussi ces mêmes propriétés et peut augmenter le rythme cardiaque. Le combiner avec ce type de médicaments est fortement déconseillé.

Les personnes en sous-poids :

Reconnu pour ses propriétés amincissantes, le gingembre n’est pas recommandé aux personnes en sous-poids. En effet, après ingestion, le gingembre active la thermogenèse, c’est-à-dire qu’il augmente la température du corps. Ce dernier tente de la réguler en puisant dans ses réserves de graisses, pour les utiliser comme source d’énergie.
Le gingembre est aussi connu pour sa capacité à améliorer la digestion, augmente le sentiment de satiété et réduit l’appétit.

Les femmes enceintes :

Alors que certaines études ont prouvé que le gingembre était bénéfique pour les femmes enceintes, d’autres déconseillent sa consommation par celles-ci. En effet,  selon une étude menée par une équipe de chercheurs italiens, le gingembre s’avère plus efficace qu’un placebo pour prévenir les vomissements et les nausées matinales, pendant le 1er[b] trimestre de grossesse.  Les femmes enceintes peuvent donc le consommer, en respectant des doses de 2g de gingembre séché par jour.[/b]
Cependant, d’autres données ont démontré que le gingembre peut interférer avec l’assimilation des vitamines et du fer et peut aussi entrainer des contractions utérines. Des effets non-souhaités en cas de grossesse.

Source de l'article : https://www.santeplusmag.com/nutilisez-jamais-gingembre-avez-lun-de-troubles-causer-de-serieux-problemes-de-sante/


#coeur #insuffisance #cardiaque #diabète
par Heartdrake
le Mer 8 Juin 2022 - 14:01
 
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Sujet: N’utilisez jamais le gingembre si vous avez l’un de ces troubles- cela peut causer de sérieux problèmes de santé
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DIABÈTE : L'exercice contre les dommages vasculaires du diabète

Ce sont de toutes nouvelles preuves de la façon dont l'exercice peut contrer les dommages du diabète qui nous sont présentées par cette équipe d’angiologues du Medical College of Georgia at Augusta University : ces scientifiques révèlent que l'exercice physique peut contrer les dommages du diabète en favorisant l'activation d'un système naturel d’angiogenèse ou développement de nouveaux vaisseaux sanguins- indispensable lorsque les vaisseaux existants ont été ravagés par la maladie. Ces conclusions, publiées dans le Faseb Journal, confirment qu’une seule séance d'exercice suffit à relancer ce processus d’angiogenèse.

L'angiogenèse est la capacité à former de nouveaux vaisseaux sanguins, et le diabète non seulement endommage les vaisseaux sanguins existants, mais entrave cette capacité innée, rappellent ces experts du Centre de biologie vasculaire. Leur étude révèle qu’1 séance d’exercice d'intensité modérée de 45 minutes permet à plus d'exosomes, des vésicules microscopiques remplies de substances biologiques actives, de livrer directement aux cellules endothéliales plus d’une protéine, ATP7A, qui déclenche l'angiogenèse. Les cellules endothéliales tapissant nos vaisseaux sanguins et sont essentielles à la croissance de ces nouveaux vaisseaux sanguins.

L’exercice relance la croissance vasculaire

L'étude, menée in vitro, in vivo, et sur un petit groupe de patients diabétiques, par les Drs Tohru Fukai et Masuko Ushio-Fukai, biologistes vasculaires et cardiologues est centrée sur les exosomes. Les auteurs rappellent que ce que ces vésicules microscopiques transportent dépend d'où elles viennent et où elles vont. Certains exosomes livrent une cargaison spécifique aux cellules endothéliale. L’équipe montre :

  • que les niveaux d'ATP7A sont réduits dans le diabète. Les exosomes circulant dans le plasma de modèles de diabète de type 2 altèrent réellement l'angiogenèse ;
  • à la fois sur un modèle animal de diabète de type ayant pratiqué durant 2 semaines la course sur une roue et chez un petit groupe de participants cinquantenaires ayant pratiqué une séance de cardio, que ces séances d’exercice ont fait grimper les niveaux de protéine ATP7A dans les exosomes qui « livrent » aux cellules endothéliales ;
  • l'exercice physique incite les muscles à se contracter, ce qui provoque à son tour la libération d'exosomes dans le sang ;
  • si cette activité n'a pas eu d'impact significatif sur le poids des souris, elle a suffi à augmenter un marqueur de la fonction endothéliale et des facteurs tels que le facteur de croissance endothélial vasculaire nécessaire à l'angiogenèse ;
  • l’exercice a également augmenté les niveaux d’un antioxydant naturel, le superoxyde dismutase extracellulaire ou SOD3, alors qu’ATP7A est également connue pour fournir le cuivre minéral essentiel aux cellules, essentiel pour faire bon usage de cet antioxydant…


SOD3 un antioxydant naturel clé pour le système vasculaire : SOD3 est produit par les cellules musculaires lisses vasculaires dans les parois des vaisseaux sanguins ainsi que par les cellules musculaires squelettiques et nous aide à maintenir des niveaux sains d'espèces réactives de l'oxygène, ou ROS. Les ROS sont un sous-produit naturel de notre utilisation de l'oxygène qui est un signal cellulaire important, permettant une variété de fonctions. Or, dans le diabète, des niveaux élevés de sucre dans le sang entraînent des niveaux élevés de ROS, ce qui réduit ou inhibe des fonctions de base importantes.

Des exosomes synthétiques mimétiques de l’exercice ? C’est la piste ouverte par ces scientifiques, visant avec de tels exosomes où SOD3 est surexprimée, à améliorer la capacité des patients à développer de nouveaux vaisseaux sanguins lorsque le diabète a endommagé leur capacité innée. Les exosomes sont plus généralement une piste très étudiée, en tant que biomarqueurs pour un large éventail de maladies telles que le cancer et le diabète,

ainsi que comme outils précis de délivrance de traitements.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/diabete-lexercice-contre-les-dommages-vasculaires-du-diabete


#diabète #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 10:54
 
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Sujet: DIABÈTE : L'exercice contre les dommages vasculaires du diabète
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Le syndrome métabolique (Syndrome X)

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi.
Pour en apprendre plus sur ce syndrome, consultez ci-dessous notre fiche complète.

Le syndrome métabolique : qu’est-ce que c'est ?

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ces signes avant-coureurs de problèmes de santé graves ou chroniques ne sont pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. Des tests prescrits par le médecin lors d’un examen médical de routine permettent de les révéler.
Par exemple, une personne dont les taux de glucose (sucre) et de lipides sanguins sont anormaux et dont la pression sanguine est élevée recevra un diagnostic de syndrome métabolique. Voilà un sérieux signal d’alarme. Et il vaut mieux traiter ces anomalies avant que la situation dégénère.

Définir le syndrome métabolique

La définition du syndrome métabolique varie un peu selon les pays ou les organismes de santé. Au Canada, on se sert des critères de la Fédération internationale du diabète pour définir le syndrome métabolique1. Il y a syndrome métabolique lorsque 3 ou plus des facteurs de risque suivants sont présents :

Embonpoint abdominal (lorsque le gras se concentre autour de la taille)

Le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes.



Remarque : ces valeurs concernent les populations caucasiennes, africaines de l’est de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Pour les Chinois, les Japonais, les gens d’Asie du Sud-Est, de même que les populations indigènes d’Amérique (Nord, Centre et Sud), les valeurs sont les mêmes pour les femmes, mais de 90 cm (35,5 po) pour les hommes2.


Taux élevé de triglycérides sanguins

Ce taux est égal ou supérieur à 1,7 mmol/l (150 mg/dl).

Hypertension

La tension artérielle est égale ou supérieure à 130 mm Hg/85 mm Hg.

Faible taux de « bon » cholestérol (HDL)

Inférieur à 1,0 mmol/l (40 mg/dl) chez les hommes et à 1,3 mmol/l (50 mg/dl) chez les femmes.

Glycémie élevée : égale ou supérieure à 5,6 mmol/l ou 101 mg/dl.

On mesure la glycémie à l’aide d’un test sanguin effectué à jeun.

Note. Les mesures en mmol/l sont utilisées à peu près partout dans le monde, sauf aux États-Unis, où l’on se sert plutôt de la mesure en milligrammes par décilitres (mg/dl).

La liste de ces facteurs de risque pourrait s’allonger au fur et à mesure que se poursuivent les recherches. Cela pourrait modifier la définition même du syndrome métabolique. Par exemple, l’inflammation, telle qu'elle a été mesurée par la présence de la protéine C-réactive, pourrait un jour en faire partie3.

Un métabolisme corporel déréglé

Chez presque tous les individus atteints du syndrome métabolique, on note un début de résistance à l’insuline ou insulino-résistance. L’insuline, une hormone produite par le pancréas, est un peu comme une clé qui permet aux cellules « d’ouvrir » une porte pour absorber le glucose (sucre), contribuant ainsi à la régulation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Si les cellules deviennent insulino-résistantes (la serrure ne fonctionne plus), elles absorbent mal le glucose, malgré la présence de l’insuline. Le glucose se retrouve alors en trop grande concentration dans le sang, et en manque dans les cellules (voir le schéma ci-dessous).

Pour remédier à la situation et maintenir un taux de sucre adéquat, le pancréas doit produire toujours plus d’insuline. Avec le temps, le pancréas « s’épuise » et n’arrive plus à fournir ce surplus d’insuline. Si rien n’est fait pour corriger la situation, le diabète de type 2 risque fort d’apparaître à la longue.

La résistance à l’insuline est aussi associée à un risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, car elle s’accompagne d’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (lipides sanguins), qui peuvent endommager les parois artérielles.
La résistance à l’insuline est liée de près à l’excès de poids et à l’obésité, surtout lorsque le gras se concentre dans la région de l’abdomen. Les chercheurs ont découvert que les cellules qui emmagasinent le gras (les cellules adipeuses) sont capables de libérer des hormones impliquées dans la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique. Les rôles et les interactions de ses substances ont fait l’objet d’intenses recherches au cours des dernières années.

Syndrome métabolique : les causes

Bien que l’hérédité soit une des causes de ce syndrome, la grande majorité des cas sont plutôt liés à un style de vie sédentaire et à une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments (repas-minute, excès de sucre et de gras, portions généreuses, etc.).

Syndrome métabolique : qui est touché ?
Le syndrome métabolique est maintenant tellement répandu qu’on estime que de 20 % à 25 % de la population adulte en est atteinte, aux États-Unis. Chez les plus de 60 ans, 40 % en serait atteint. La plupart de ces personnes ignorent leur état.

Si le syndrome est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, la tendance occidentale à la sédentarité et à l’embonpoint fait en sorte qu’il atteigne des personnes de plus en plus jeunes4.

En effet, une enquête menée au Québec auprès de 2 244 écoliers de 9 ans, 13 ans et 16 ans révèle que, déjà à cet âge, 11,5 % d’entre eux souffrent du syndrome métabolique4.

Syndrome métabolique : les complications possibles
  • Le diabète de type 2 ;
  • une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral :
  • un syndrome des ovaires polykystiques.

Ce syndrome résulte d’un désordre hormonal et peut être une cause d’infertilité. Il se caractérise par une production accrue d’hormones androgènes par les ovaires, ce qui cause la formation de kystes et empêche la maturation des ovules.

Le lien entre le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas tout à fait compris. Il se pourrait que la résistance à l’insuline soit un facteur sous-jacent commun à ces 2 états.

Beaucoup de femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques souffrent aussi de surplus de poids et de résistance à l’insuline : le traitement initial de ces 2 syndromes est donc semblable5,6.

Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d’autres maladies graves comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et du côlon, ou la maladie d’Alzheimer, mais ce point est encore à l’étude.

Découvrir la suite de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-metabolique-pm-symptomes-du-syndrome-metabolique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:11
 
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Sujet: Le syndrome métabolique (Syndrome X)
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95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé

C’est bien connu, bouger régulièrement permet de rester en bonne santé. Pourtant, seuls 5% des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice. Et les femmes seraient plus concernées par la sédentarité.

Rester assis plus de 6 heures par jour et ne pas compenser par une activité physique régulière accroît le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2 ou encore de cancer… En fait, l’inactivité physique est le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles.
Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses), « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. » Et les femmes seraient en première ligne puisque 70 %d’entre elles sont en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé, contre 42 % des hommes. Un récent travail de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), avait montré que l’accumulation des contraintes professionnelles, scolaires et familiales était largement responsable de cette situation.

Enchaîner les activités

Alors quels sont ces « niveaux d’activité » ? Pour être en bonne santé, il serait nécessaire de cumuler différents exercices :
  • Pratiquer 30 minutes, 5 fois par semaine, une activité cardiorespiratoire comme monter les escaliers ou faire du vélo, courir, marcher à bonne allure

  • Effectuer du renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine comme, porter une charge lourde, jouer au tennis, faire de la natation ou de l’aérobic

  • Réaliser des exercices d’assouplissement comme de la gymnastique, de la danse ou encore du yoga, 2 à 3 fois par semaine.

De nombreux obstacles

Vouloir faire du sport, c’est bien. Le pouvoir, c’est une autre affaire. Car de nombreux obstacles (souvent liés à l’urbanisme) sont un frein à la pratique sportive. Comme le souligne le Pr Irène Margaritis, cheffe de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses, « c’est l’organisation même de nos modes de vies qui est à revoir : que ce soit dans l’espace public, en laissant davantage de place aux mobilités actives comme le vélo ou la marche, ou sur le lieu de travail, en favorisant la pratique sportive et en limitant les temps de sédentarité, ou encore dans le système scolaire en augmentant l’espace et le temps dédiés aux activités physiques et sportives ».

Source de l'article95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #activités #physiques #diabète
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 20:47
 
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Sujet: 95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé
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Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !

En France, 5% de la population est concernée par le diabète de type 2. Et la majorité n’a pas conscience des conséquences à moyen ou long terme de cette maladie. Sans une prise en charge efficace, la maladie peut retentir sur le système cardiovasculaire. Les explications du Pr Patrice Darmon, diabétologue et endocrinologue au CHU de Marseille à l’hôpital de la Conception.

« Le diabète de type 2 correspond à plus de 90% de l’ensemble des diabètes », explique le Pr Darmon. « Si de plus en plus de jeunes adultes en sont atteints, il concerne principalement les plus de 40 ans, en situation de surpoids et d’obésité, sédentaires, présentant le plus souvent des antécédents familiaux de diabète. C’est une maladie en constante progression. »
Dans la plupart des cas, le diabète de type 2 se développe insidieusement pendant de nombreuses années et l’hyperglycémie est généralement découverte sur une simple prise de sang. Problème, à plus ou moins long terme, la maladie peut entraîner des complications, notamment au niveau cardiovasculaire. Comment l’expliquer ? « D’une part on retrouve chez les patients un cumul de facteurs de risque cardiovasculaire : âge avancé, surpoids/obésité, hypertension artérielle, hyperlipidémie, sédentarité… D’autre part l’exposition chronique à l’hyperglycémie en cas de diabète déséquilibré contribue à altérer les vaisseaux et les artères. » 

Quels risques et comment les prévenir ?

En moyenne, les patients présentant un diabète de type 2 ont un risque de maladie cardiovasculaire multiplié par deux par rapport aux personnes non diabétiques. Selon le Pr Darmon, à terme « les artères coronaires peuvent être atteintes avec un risque accru d’infarctus du myocarde ainsi que les artères à visée cérébrale, avec ici un risque accru d’accident vasculaire cérébral. N’oublions pas les artères des jambes et le risque d’artérite à l’origine de troubles de la marche et de la cicatrisation. ». La plupart des patients présentant un diabète de type 2 ont un risque cardiovasculaire élevé ou très élevé. « Il est donc crucial de mettre en place des mesures pour contrôler l’ensemble des facteurs de risque : contrôle optimal de la glycémie, de la tension artérielle, du taux de LDL-cholestérol, instauration d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, arrêt du tabac… ». Certains traitements antidiabétiques ont également démontré un bénéfice propre sur la protection cardiovasculaire.

Le rôle central du cardiologue

Dans ces conditions on comprend mieux pourquoi le rôle « du cardiologue est central dans la prise en charge du diabète de type 2 », précise le Pr Darmon. « Même lorsqu’il n’y a aucun signe d’alarme comme une douleur dans la poitrine, il est crucial de surveiller son cœur et ses vaisseaux par des bilans cardiologiques. Nous avons donc besoin de faire régulièrement des examens de dépistage : électrocardiogramme, échographie cardiaque, dopplers, échographie ou scintigraphie d’effort…

Mieux prendre en charge le risque cardiovasculaire des patients

Une étude internationale nommée CAPTURE s’est justement intéressée aux liens entre diabète de type 2 et maladies cardiovasculaires. « Cette étude a permis de confirmer ce qui était jusqu’alors estimé en France : environ 1/3 des personnes vivant avec un diabète de type 2 présente une maladie cardiovasculaire. Par ailleurs, ces données mettent en évidence que ces patients ne bénéficient pas toujours d’une prise en charge optimale de leur risque cardiovasculaire, 1 patient sur 5 recevant un traitement antidiabétique ayant démontré un bénéfice cardiovasculaire. Même si l’incidence des complications cardiovasculaires a diminué ces dernières années grâce à l’amélioration de la prise en charge, il reste encore une marge de progression importante. »


Source de l'articleVous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Mar 11 Jan 2022 - 20:36
 
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Sujet: Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !
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Les Français et le diabète, entre déni, honte… et espoir

Comment les Français voient-ils le diabète ? Selon une récente étude conduite par l’Ifop et le laboratoire Sanofi, si une grande partie a conscience que la maladie peut être difficile à vivre, peu estiment qu’ils risquent de la développer. Et du côté des patients, la pathologie rime bien souvent avec honte et contrainte.

La forme gestationnelle mise à part, il existe deux types de diabète. Le type 1 survient lorsque le pancréas ne fabrique plus assez d’insuline. Cette baisse est due à une réaction anormale du système immunitaire, qui détruit les cellules pancréatiques en charge de la production d’insuline. Elle est liée à une prédisposition génétique : le risque de survenue d’un diabète de type 1 est plus important lorsqu’un parent proche (père, mère, frère, sœur) est lui-même touché.

Le terrain génétique est lui aussi impliqué dans la survenue du diabète de type 2. Mais il ne se suffit pas à lui-même. Cette forme est essentiellement liée au mode de vie : surpoids, sédentarité, hypertension artérielle, tabac…

Une baisse de la vigilance…


En marge de la récente Journée mondiale des diabétiques et des 100 ans de la découverte de l’insuline, une enquête Ifop pour le compte du laboratoire Sanofi* a cherché à connaître le regard que portent les Français – qu’ils soient patients ou non – sur la maladie.

En 2020, du côté des personnes non diagnostiquées, moins d’une sur deux (45%) a déjà cherché à savoir si elle était atteinte de diabète. Soit une baisse de 11% par rapport à 2009. Comme le révèle l’enquête, « cette tendance à la baisse du diagnostic est corrélée avec une diminution notable de la crainte de tomber malade du diabète. Parmi les Français non diabétiques, seulement moins d’un sur cinq (19%) juge aujourd’hui « élevé » le risque de développer à l’avenir un diabète, une proportion en baisse de huit points par rapport à 2009. »

Une source de honte


Du côté des patients, le constat n’est guère plus reluisant : 81 % confirment que cette maladie est contraignante. Un patient sur deux rapporte que sa maladie a déjà dégradé son bien-être physique (57%) et psychologique (50%) avec un impact important sur son humeur (46 %) et sa vie sexuelle (41%).

Par ailleurs, un malade sur deux signale avoir déjà été victime de remarques désobligeantes ou de discriminations, notamment dans ses relations avec les banques (pour l’obtention d’un prêt par exemple). Une stigmatisation qui en a poussé plus d’un à cacher sa pathologie, que ce soit aux proches ou dans le cadre professionnel.

L’espoir dans les traitements


Le tableau n’est pourtant pas entièrement noir. Face aux difficultés à vivre leur maladie, la quasi-totalité des patients saluent l’efficacité de leurs traitements, et ceci aussi bien pour leur état de santé (85%) que leur qualité de vie (80%). Enfin, une large majorité manifeste son intérêt pour les nouvelles technologies comme le suivi connecté ou les plateformes numériques d’accompagnement.

*Enquête menée auprès d’un échantillon de 5 022 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 782 personnes atteintes par le diabète (dont 186 par un diabète de type 1 et 406 par un diabète de type 2)


Source de l'article : https://destinationsante.com/les-francais-et-le-diabete-entre-deni-honte-et-espoir.html


#diabète
par Heartdrake
le Jeu 18 Nov 2021 - 9:56
 
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Sujet: Les Français et le diabète, entre déni, honte… et espoir
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Ghréline : La faim essentielle à la santé cardiométabolique ?

Des niveaux plus élevés d'hormone de la faim ghréline, à jeun, résultats d’une alimentation saine et "méditerranéenne", exempte de grignotages, peuvent en effet contribuer à améliorer la santé cardiaque et le métabolisme, concluent ces chercheurs de l'Université Ben-Gurion du Néguev (Israël) et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health (Boston). L’étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism révèlent que les niveaux de ghréline -qui rebondissent après un jeûne ou une perte de poids- contribuent à réduire la graisse abdominale et à améliorer la sensibilité du corps à l’insuline. La ghréline ( et la faim) sont ainsi documentées, avec cette étude, comme un marqueur sensible de l’efficacité d’un régime alimentaire à réduire le risque cardiométabolique chez une personne en surpoids ou en hypercholestérolémie.

L’étude confirme accessoirement les bénéfices cardio-métaboliques du régime méditerranéen, un régime fortement associé à des niveaux élevés de ghréline à jeun.
La ghréline est une hormone dérivée de l'estomac qui stimule l'appétit. Les niveaux de ghréline augmentent pendant la nuit (jeûne nocturne) et chutent après un repas. La ghréline signale au cerveau le besoin de manger et semble également impliquée dans les voies cérébrales qui contrôlent le circuit de la récompense. Les niveaux de ghréline fluctuent tout au long de la journée, en fonction de l'apport alimentaire et du métabolisme de chacun.

Niveaux plus élevés de ghréline à jeun et risque réduit de maladies métaboliques

L'essai clinique mené sur 18 mois auprès de 294 participants souffrant d'obésité abdominale ou de dyslipidémie a suivi les niveaux de ghréline à jeun associés à 3 régimes avec restriction calorique : un régime suivant les directives alimentaires, le régime méditerranéen classique ou une version du régime méditerranéen à base de protéines végétales et sans viande rouge (régime vert-MED). Les repas ont été fournis durant l’étude à tous également invités à pratiquer régulièrement l'exercice. L’analyse constate que :
 

  • les régimes de restriction calorique induisent une élévation des taux de ghréline à jeun et que cette élévation de la ghréline à jeun est associée à une perte de graisse viscérale abdominale et à une amélioration de la sensibilité à l'insuline. Donc un risque réduit de développer un diabète ou d'autres troubles métaboliques ;
  • les participants ayant suivi le régime méditerranéen sans viande rouge présentent une élévation des niveaux de ghréline à jeun 2 fois plus élevée que les participants qui ont suivi un régime méditerranéen plus traditionnel ou une alimentation saine et équilibrée ; cela suggère un nouvel avantage pour la santé métabolique, du régime méditerranéen.

 
Les niveaux de ghréline à jeun, un marqueur précieux de santé cardiométabolique après une perte de poids : « L'élévation des niveaux de ghréline à jeun peut expliquer comment le régime méditerranéen vert a optimisé le microbiome, réduit la graisse du foie et amélioré la santé cardiométabolique plus que les autres régimes testés », conclut l’auteur principal, Iris Shai de la Ben-Gurion University.
 
La ghréline à jeun apparaît ainsi comme un facteur hormonal essentiel dans la récupération de la sensibilité à l'insuline et la régression de l'adiposité viscérale associée au régime alimentaire ; et l’élévation des niveaux de ghréline à jeun, apparaît un bon marqueur de l’efficacité d’un régime alimentaire à réduire le risque cardiométabolique.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/ghreline-la-faim-essentielle-la-sante-cardiometabolique


#coeur #alimentation #diabète
par Heartdrake
le Jeu 4 Nov 2021 - 10:16
 
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Sujet: Ghréline : La faim essentielle à la santé cardiométabolique ?
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Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !

Le diabète expose à un risque accru d’accident cardiovasculaire et donc de décès prématuré. Une étude révèle que le fait de présenter une pression artérielle élevée durant la nuit augmente le risque décès prématuré.

En temps normal, la pression artérielle baisse au cours de la nuit. Dans le cas contraire, ou pire, si elle augmente pendant le sommeil, le risque de complications cardiovasculaires et de décès s’élève chez les patients souffrant de diabète de type 1 et 2. C’est le constat d’une équipe italienne de l’Université de Pise.

Martina Chiriacò et son équipe ont suivi 349 adultes diabétiques à partir de 1999. Au total, 82% présentaient une hypertension et 73% d’entre eux ne parvenaient pas à la contrôler malgré les traitements. Tous bénéficiaient d’un monitoring de la pression artérielle 24 heures sur 24. Grâce à ces analyses, ils ont pu être répartis en 3 groupes : ceux dont la pression artérielle baissait de 10% durant la nuit, ceux dont elle stagnait et ceux chez lesquels elle augmentait d’au moins 0,1%. Au total, pendant les 21 ans de suivi, 136 participants sont décédés.

Monitorer la pression artérielle nocturne des diabétiques


Le constat est sans appel : comparés aux patients dont la pression artérielle baissait la nuit, ceux qui la voyaient augmenter perdaient en moyenne 2,5 années de vie. Pour ceux dont la pression artérielle stagnait, la perte était de 1,1 année. Et le risque de décès toutes causes confondues était plus que doublé chez ceux dont la pression artérielle augmentait durant le sommeil.

« Notre étude révèle qu’un diabétique sur dix pourrait bien présenter cette anomalie de la pression artérielle », souligne l’autrice. « Et que cette situation double le risque de décès toutes causes confondues sur une durée de 21 ans de suivi. » Quelle que soit la pression artérielle par ailleurs. « Il est donc essentiel que les professionnels de santé mettent en place une surveillance des fluctuations de la pression artérielle de leurs patients diabétiques », conclut-elle.

A noter : le monitoring ambulatoire de la pression artérielle est peu coûteux et largement accessible.

Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-pression-arterielle-nocturne-elevee-danger.html


#diabète #maladies #cardiovasculaires #hypertension #pression #artérielle
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 9:17
 
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Sujet: Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !
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Quand le diabète se cumule avec l’hypertension

Le diabète constitue un facteur de risque d’hypertension. Et vice versa. Précisions à l’occasion de la 10e semaine nationale de prévention contre le diabète, organisée du 24 septembre au 1er octobre.

Du 24 septembre au 1er octobre, une semaine nationale dédiée à la prévention du diabète est organisée en France. Des événements sont organisés dans plusieurs régions de France pour sensibiliser à cette pathologie affectant 4 millions de patients : cliquez ici pour visionner ceux qui se déroulent près de chez vous !


La thématique cette année ? Le triste lien de cause à effet entre diabète et hypertension artérielle (HTA). Le site https://contrelediabete.federationdesdiabetiques.org/ a été spécialement développé sur ce sujet. FacebookTwitterLinkedin et Instagram sont aussi de la partie !
Quid du lien diabète/HTA ? Dans le détail, « 20% des hypertendus traités sont aussi des diabétiques traités. Et 70% des diabétiques traités sont aussi des hypertendus traités* », relaie la Fédération française des Diabétiques (FFD). « Il est impératif que toutes les personnes atteintes d’hypertension recherchent leur risque de diabète et que toutes les personnes diabétiques recherchent leur risque d’HTA », confirme à ce sujet Jean-François Thébaut, Vice-Président de la FFD.
A noter qu’en France, 11 millions de patients suivent un traitement contre l’HTA. Cette pathologie est classée parmi les maladies cardiovasculaires.

Zoom sur la Covid-19

Petit rappel en lien avec l’actualité, les patients diabétiques présentent un risque de complications en cas de contamination par la Covid-19. A ce jour, 85% des patients ont reçu au moins une dose de vaccin, 80% concernant les deux doses. Et la campagne de rappel pour les personnes à risque dont font partie les patients diabétiques a été initiée le 1er septembre.


A noter : les autres complications associées au diabète relèvent d’atteintes du pied, d’AVC, d’amputations, d’infarctus du myocarde et de greffe rénale.
*Etude HTA FLAHS Comité Français de Lutte Contre l’HTA et La Fondation de Recherche sur l’HTA http://www.frhta.org/enquetes_flahs.php


Source de l'articleQuand le diabète se cumule avec l’hypertension - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#diabète #hypertension
par Heartdrake
le Dim 26 Sep 2021 - 15:03
 
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Sujet: Quand le diabète se cumule avec l’hypertension
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Diabète : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque

La glycémie précoce dans le diabète de type 2 est cruciale pour le pronostic futur, résume cette équipe de l’Université de Göteborg (Suède) et d’Oxford. Le message est très clair : « Les personnes atteintes de diabète de type 2 doivent contrôler rapidement leur glycémie ». Chaque année qui passe immédiatement après le diagnostic est critique en termes de risque de crise cardiaque et de décès, concluent ces experts dans la revue Diabetes Care.
 
En résumé, les niveaux de sucre dans le sang à partir du moment où le diabète de type 2 est diagnostiqué sont déterminants pour le risque de crise cardiaque et de décès. Les auteurs principaux, les Prs Marcus Lind à Göteborg et Rury Holman à Oxford, révèlent avec cette analyse, que les niveaux de sucre dans le sang au tout début de l'évolution de la maladie ont un impact beaucoup plus important sur le pronostic futur qu'on ne le pensait auparavant.

Diagnostic de diabète de type 2 et pronostic de l'infarctus du myocarde

Il s’agit ici de l’analyse des données d’un essai clé dans le diabète de type 2, la UK Prospective Diabetes Study (UKPDS) qui a évalué le rôle des niveaux de sucre dans le sang dans les premières années qui suivent diagnostic de diabète de type 2, pour le pronostic de l'infarctus du myocarde et du décès 10 à 20 ans plus tard. L’analyse conclut que :
 

  • les niveaux de sucre dans le sang au début de l'évolution de la maladie ont un impact beaucoup plus important sur le pronostic futur qu'on ne le pensait jusque-là ;
  • le ciblage des taux de sucre dans le sang selon les directives (HbA1c 52 mmol/mol ou moins) à partir du moment du diagnostic permet de réduire d’environ 20% le risque de décès à 10 à 15 ans vs un taux sanguin plus élevé (HbA1c 63 mmol/mol) ;
  • retarder le retour à une glycémie saine 10 ans après le diagnostic ne permet de réduire que de 3% le risque de décès.
  • Un traitement précoce et approprié de la glycémie dans le diabète de type 2 est crucial pour optimiser la réduction des conséquences du diabète.

 
« Le contrôle glycémique précoce détermine le pronostic ».
 
Détecter et traiter vite : cela suggère également la nécessité de se concentrer davantage sur la détection du diabète de type 2 afin de réduire le nombre d’années de vie avec une glycémie élevée non détectée.
 
« Ces nouveaux résultats fournissent également une explication mécaniste de l'effet glycémique hérité, en montrant qu’un bon contrôle de la glycémie permet de réduire considérablement les risques de complications liées au diabète ».

Source de l'articleDIABÈTE : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque | santé log (santelog.com)

#diabète #coeur
par Heartdrake
le Sam 31 Juil 2021 - 12:13
 
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Sujet: Diabète : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque
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Diabète de type 2 : protégez votre cœur

Le diabète de type 2 ne cesse de progresser dans notre pays et à travers le monde. A tel point que les spécialistes parlent d’épidémie. Sans une prise en charge précoce et intensive, la maladie évolue à bas bruit, provoquant des complications notamment au niveau cardio-vasculaire.



3,7 millions de diabétiques traités en France
« Le diabète de type 2 représente 90% de l’ensemble des diabètes et, comme tous les diabètes, il se caractérise par une hyperglycémie chronique. Les causes du diabète de type 2 associent des facteurs génétiques et des facteurs d’environnement comme le surpoids et la sédentarité », explique le Pr Patrice Darmon, endocrinologue-diabétologue au CHU la Conception à Marseille. « L’incidence du diabète de type 2 augmente avec l’âge. La maladie survient généralement après 40 ans et l’âge moyen de diagnostic est proche de 65 ans. Cependant avec l’augmentation des déséquilibres nutritionnels et de la sédentarité des populations, il touche aujourd’hui des patients de plus en plus jeunes. »

La France compte 3,7 millions de patients traités pour un diabète de type 2 auxquels il faut ajouter environ 700 000 patients non diagnostiqués. Cette maladie est potentiellement grave du fait de ses complications, notamment au niveau cardio-vasculaire. Ainsi, les atteintes cardio-vasculaires sont 2 à 3 fois plus fréquentes chez les patients vivant avec un diabète par rapport à la population générale.

Une maladie des vaisseaux
« On distingue les complications micro-vasculaires des complications macro-vasculaires », précise le Pr Darmon. « Les premières vont impacter les petits vaisseaux de la rétine, des reins ou encore du système nerveux périphérique. Les secondes concernent les gros vaisseaux au niveau du cœur, des artères cérébrales et des membres inférieurs. Avec à la clé, un risque élevé d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral et d’artérite des membres inférieurs. »


Comment expliquer ce retentissement cardiovasculaire ?
Pour le Pr Patrice Darmon, la fragilité cardio-vasculaire des diabétiques est multifactorielle. « Les patients présentent souvent des facteurs de risque associés, comme une obésité, des anomalies du bilan lipidique, une hypertension artérielle, souvent un tabagisme… Par ailleurs, une glycémie mal contrôlée au long cours retentit également sur le système cardiovasculaire. »


Quelle prévention ?
Un des enjeux majeurs de la prise en charge du diabète de type 2 consiste justement à prévenir la survenue des complications cardio-vasculaires. La stratégie thérapeutique repose « sur la prise en charge optimale de tous les facteurs de risque associés, et sur l’administration de traitements au long cours visant à contrôler la glycémie. Mais obtenir un bon contrôle glycémique n’est souvent pas suffisant pour les complications des gros vaisseaux car le bénéfice met beaucoup de temps à apparaître et s’estompe si l’équilibre se détériore à nouveau. Aujourd’hui, nous avons à notre disposition de nouveaux traitements du diabète de type 2 qui ont montré une efficacité propre sur le plan cardio-vasculaire, indépendamment de leur effet sur la glycémie. » Autre pilier central de la prise en charge, le changement de mode de vie. « Cela reste le socle de toute prise en charge, perdre du poids, lutter contre la sédentarité, avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, arrêter le tabac… C’est vraiment la base. »


L’indispensable éducation thérapeutique
Pour donner toutes leurs chances aux patients, l’éducation thérapeutique joue un rôle clé. « Elle consiste à les impliquer pour qu’ils deviennent acteurs de leur prise en charge », explique le Pr Darmon. « On travaille par exemple sur la motivation au changement de mode de vie, sur les objectifs de prise en charge, en évoquant ensemble le choix des traitements, en expliquant leurs avantages et leurs inconvénients. On parle d’ailleurs de décision médicale partagée. C’est la meilleure méthode pour obtenir l’adhésion des patients afin qu’ils prennent leurs traitements au long cours et qu’ils comprennent pourquoi c’est essentiel. »




Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-de-type-2-protegez-votre-coeur.html


#coeur #diabète
par Heartdrake
le Mer 23 Juin 2021 - 10:19
 
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Sujet: Diabète de type 2 : protégez votre cœur
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La consommation de noix bénéfique contre le diabète et les maladies cardiovasculaires

Des chercheurs ont mené une étude à grande échelle dont les résultats montrent que la consommation de noix laisse une signature précise dans le corps en termes de métabolites, liée à un risque plus faible de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.


Elles sont considérées comme un véritable trésor pour la santé : les noix présentent de nombreux bienfaits faisant d'elles de délicieux en-cas sains à privilégier au quotidien. Ces dernières sont par exemple riches en acides gras polyinsaturés, une famille d’acides gras essentiels au développement et au bon fonctionnement du corps. De précédentes études ont mis en avant un effet bénéfique sur la réduction du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Mais grâce à quels composants ?Tel est le but de la nouvelle recherche menée par des chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health en collaboration avec des chercheurs de l'Université Rovira i Virgili et de l'Université de Navarre.

Cette étude publiée dans le Journal of Nutrition, a consisté à utiliser, grâce à l'intelligence artificielle, un modèle d'apprentissage automatique, pour identifier 19 métabolites, lorsque les bactéries intestinales produisent des composés organiques qui peuvent avoir un impact sur la santé, associés à la consommation de noix. Ces derniers peuvent prendre la forme d'acides gras, d'acides aminés, de sucres, de peptides ou encore de vitamines. Les chercheurs se sont intéressés au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires car il s'agit de deux causes principales de décès dans le monde : respectivement la première et la septième cause de mortalité selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les noix sont bonnes pour notre santé »


Les chercheurs ont découvert que le profil des métabolites de la noix était associé à un risque 17% plus faible de diabète de type 2 et 29% plus faible de maladies cardiovasculaires. Un constat important puisqu'il s'agit selon eux de la première étude à examiner l'association entre les métabolites fabriqués à partir de la consommation de noix et le risque de maladies cardiométaboliques. « Nous sommes en mesure d'améliorer notre compréhension de la relation entre le régime alimentaire et la maladie et d'adopter une approche personnalisée qui conduira à une meilleure prévention et une meilleure gestion de divers problèmes de santé », explique le Dre Marta Guasch-Ferré.


Celle-ci ajoute : « Dans cette étude, nous avons révélé la signature métabolomique unique des noix, ce qui nous rapproche encore plus de la compréhension de 'comment' les noix sont bonnes pour notre santé. Ces technologies de pointe façonnent l'avenir des recommandations nutritionnelles. » Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les données de 1833 participants à l'étude PREvención con DIeta MEDiterránea (PREDIMED), une étude à grande échelle qui s'est déroulée en Espagne et dont le but était d'examiner les effets d'un régime méditerranéen sur la prévention des maladies cardiovasculaires chez les personnes considérées comme à risque de maladie cardiaque.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-alimentation/la-consommation-de-noix-benefique-contre-le-diabete-et-les-maladies-cardiovasculaires-877392


#coeur #diabète
par Heartdrake
le Jeu 10 Juin 2021 - 14:10
 
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Sujet: La consommation de noix bénéfique contre le diabète et les maladies cardiovasculaires
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Diabétiques : dépister la fibrillation atriale par… les pieds

Dépister la fibrillation atriale n’est pas une mince affaire. Pourtant une équipe chypriote vient de découvrir une façon simple de poser ce diagnostic chez les patients diabétiques. Il suffit de coupler la recherche de cette maladie cardiaque avec l’examen de surveillance du pied diabétique.


Le pied diabétique est une des complications du diabète. Causé par l’augmentation des sucres dans le sang, induisant une mauvaise circulation sanguine et des lésions nerveuses, il se manifeste par des ulcérations de la peau qui ne guérissent pas. Pour éviter que cette complication ne conduise à l’amputation, il est donc préconisé que les patients se fassent examiner les pieds au moins une fois par an.

C’est en analysant les résultats de plusieurs de ces examens qu’une équipe de chercheurs de la European University of Cyprus à Nicosie a constaté qu’il était possible, dans le même temps, de dépister une fibrillation atriale dans cette population. Une bonne nouvelle puisque la prévalence de ce trouble du rythme cardiaque est multiplié par deux par rapport à celle de la population générale.

Un diagnostic simple et efficace

Afin de valider ce constat clinique, ils ont mené un travail auprès de 300 patients. Dans le détail, 2 podiatres et 6 podologues ont été formés à dépister la fibrillation atriale en auscultant les pieds, et en particulier le pouls au niveau de l’artère de ce membre. Pour valider leurs diagnostics, chaque patient a par ailleurs subi un écho-doppler.

Au total, 17% des 300 participants à ce travail présentaient ce trouble, non diagnostiqué avant l’étude. Un résultat qui valide l’intérêt d’un dépistage de la fibrillation atriale au cours de l’examen annuel du pied diabétique puisque les diagnostics ont été validés par l’écho-doppler.
« Cette étude a permis d’identifier un moyen simple, rapide et peu coûteux d’identifier les patients diabétiques souffrant de ce trouble du rythme cardiaque qu’ils ignoraient », se félicite le Dr Ilias Kanellos, principal auteur de l’étude. Une chance car « cet examen a désormais le potentiel d’éviter de nombreux AVC et de préserver la qualité de vie de cette population de patients particulièrement exposée », conclut-il.

Source de l'article Diabétiques : dépister la fibrillation atriale par… les pieds - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#diabète #fibrilation #atriale
par Heartdrake
le Ven 7 Mai 2021 - 16:53
 
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Sujet: Diabétiques : dépister la fibrillation atriale par… les pieds
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