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La date/heure actuelle est Sam 27 Avr 2024 - 21:08

69 résultats trouvés pour AVC

Selon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC

Des chercheurs américains ont récemment démontré que la consommation de cannabis pourrait avoir des conséquences majeures sur la santé cardiovasculaire.

Le cannabis serait mauvais pour le cœur. Une étude publiée récemment dans le Journal of the American Heart Association apporte des éclairages inquiétants sur l’impact du cannabis sur la santé cardiovasculaire (source 1). Selon les résultats de l’étude menée auprès de plus de 43 000 adultes américains, la consommation de cannabis serait associée à un « risque accru d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral ». Le risque était d’autant plus notable que la consommation était élevée. Ainsi, les participants à l’étude qui indiquaient fumer le plus de jours dans le mois avaient le risque le plus important.

Ainsi, « les adultes qui consommaient quotidiennement de la marijuana avaient 25 % de risques supplémentaires de subir une crise cardiaque et 42 % de risques supplémentaires de subir un accident vasculaire cérébral, par rapport aux personnes qui ne consommaient pas du tout de marijuana », précise le communiqué de l’American Heart Association (source 2).

Un risque élevé même chez les personnes qui ne fument pas de cigarettes

Si les chercheurs n’ont pas pu déterminer si c’est le cannabis ou le tabac fumé avec qui est en cause de l’impact sur la santé cardiovasculaire, ils ont observé « des augmentations similaires du risque chez les personnes n’ayant jamais fumé de tabac », que ce soit des cigarettes ou la cigarette électronique. En définitive, les scientifiques ont démontré que le cannabis, indépendamment du tabagisme, mais aussi d’autres facteurs démographiques ou de santé comme l’âge ou l’IMC, était associé à une augmentation du risque cardiovasculaire.

Cette analyse est importante, car elle suggère que la consommation de cannabis à elle seule peut être un facteur de risque pour des résultats cardiovasculaires défavorables. 

Un appel à une prise de conscience

Les auteurs de l’étude appellent les consommateurs, mais aussi professionnels de santé, à prendre conscience de ces résultats. « Les perceptions de la nocivité du cannabis diminuent et les gens ne considèrent pas la consommation de cannabis comme dangereuse pour leur santé », a estimé le Dr. Abra Jeffers, auteur principal de l’étude. Selon son collègue, le Dr Robert L. Page II, « les résultats de cette étude ont des implications très importantes pour la santé de la population et devraient être un appel à l’action pour tous les praticiens, car cette étude s’ajoute à la littérature croissante selon laquelle la consommation de cannabis et les maladies cardiovasculaires peuvent être une combinaison potentiellement dangereuse ».

Une « littérature croissante » certes, mais encore limitée. Aujourd’hui, l’impact du cannabis sur la santé, et en particulier sur la santé cardiovasculaire est mal connu. D’autant plus que, « dans le champ des études sur le cannabis, les données sont assez contradictoires. Dans ce qui avait été démontré précédemment, la relation entre le cannabis et l’accident vasculaire cérébral était à peu près solide. Sur la pathologie cardiovasculaire, un coup la relation est positive, ou coup elle est négative », note le Dr Vincent Pradeau, président du Syndicat national des cardiologues. « On a des difficultés méthodologiques à évaluer l’impact du cannabis sur la santé parce que c’est illicite dans beaucoup d’endroits », explique le cardiologue.

Pourtant, la consommation de cannabis est importante, aux États-Unis mais aussi en France. Avec un usage dans l’année qui concerne plus de 10 % des adultes, « le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France », rappelle l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (ODFT, source 3).

Source de l'articleSelon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mar 12 Mar 2024 - 10:32
 
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Sujet: Selon une étude, fumer du cannabis augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC
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AVC : pourquoi vous devriez vous méfier de ce type d’oreiller

Selon une récente étude, dormir sur des oreillers hauts pourrait augmenter votre risque d’accident vasculaire cérébral. Explications.

Faites attention aux oreillers avec lesquels vous dormez. Selon une récente étude relayée par The Sun, les oreillers trop hauts pourraient augmenter le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral. D’après les conclusions de cette étude, l’utilisation fréquente d’oreillers hauts est responsable d’environ 10 % des dissections spontanées de l’artère vertébrale.

« Il est conseillé de s’abstenir d’utiliser des oreillers de plus de 15 cm de hauteur car même si l’oreiller est mou, il provoque une forte flexion du cou », met en garde le Dr Tomotaka Tanaka, du Centre national cérébral et cardiovasculaire. Ces conclusions ont été publiées dans le European Stroke Journal. Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont suivi 106 patients traités dans un centre d’AVC au Japon entre 2018 et 2023 et ont mesuré leurs oreillers. Les oreillers hauts mesuraient 12 cm, tandis que ceux de 15 cm ou plus étaient considérés comme « extraordinairement hauts ».

Comment choisir la bonne hauteur d’oreiller ?

Tout dépend de la manière dont vous dormez. Comme l’explique le site Mon oreiller et moi, il est recommandé de ne pas dépasser 9 cm de hauteur si vous dormez sur le ventre afin de maintenir votre tête dans le prolongement de votre nuque et de votre dos.

Si vous dormez sur le côté, optez pour un oreiller d’au moins 12 cm de hauteur. Enfin, si vous dormez sur le dos, un oreiller d’environ 11 cm de hauteur sera le plus adapté.

Source de l'article[color:2a11=rgba(0, 0, 0, 0)] : AVC : pourquoi vous devriez vous méfier de ce type d’oreiller | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#AVC
par Heartdrake
le Mer 28 Fév 2024 - 9:46
 
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Sujet: AVC : pourquoi vous devriez vous méfier de ce type d’oreiller
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Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?

AVC, thrombose, infarctus… les risques cardiovasculaires liés aux contraceptifs oraux, les pilules oestro-progestatives en premier lieu, nécessitent une évaluation au cas par cas, notamment concernant des antécédents familiaux, avant chaque prescription. Quelles sont les facteurs de risques cardio-vasculaires et contre-indications au recours à une pilule combinée ? On fait le point.

Les contraceptifs hormonaux sont de plus en plus boudés par les femmes ces dernières années, comme par les prescripteurs. En cause, notamment, leurs effets délétères sur la santé cardio-vasculaire. Ainsi selon Santé publique France, les ventes de contraceptifs oraux sont en baisse constante, 12 % en 10 ans. Les contraceptifs oestro-progestatifs (combined oral contraceptive pill ou COCP) sont particulièrement impactés avec une baisse de 33 %, la part des pilules progestatives seules est, elle, toujours croissante.

La cause de cette défiance ? Les risques cardiovasculaires que présentent ces pilules. En 2012, la Haute Autorité de Santé alertait : « tous les COCP entraînent une augmentation du risque d’événement thromboembolique veineux, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. C’est pourquoi toute prescription de COCP doit être précédée d’une recherche des facteurs de risque personnels ou familiaux de thrombose ».


En ligne de mire, les pilules de 3e et 4e générations. Dans un document mis à jour en juin 2023 disponible sur le site du ministère de la Santé, on apprend que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mené une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 1ère et 2ème générations soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle ».

Les facteurs de risque et contre-indications

Ces facteurs de risque, quels sont-ils et concernent-ils toutes les femmes ? L’enquête Eligyn, menée par Ipsos pour le fabricant pharmaceutique, Gedeon Richter et dont les résultats ont été publiés récemment, vise à établir la prévalence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FDRCV) et contre-indications chez les femmes en âge de procréer. 2 500 étaient invitées à indiquer les facteurs de risque et contre-indications qu’elles présentaient dans les listes suivantes :

Les FRDCV :
  • Être âgées de plus 35 ans
  • Souffrir d’obésité
  • Fumer plus de 15 cigarettes par jour
  • Être concernées par une dyslipidémie (cholestérol et/triglycérides élevés)
  • Souffrir d’une dyslipidémie contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1
  • Souffrir d’un diabète de type 2
  • Souffrir de migraines sans aura (ce trouble neurologique qui précède la céphalée).

Les contre-indications :
  • L’hypertension artérielle
  • La dyslipidémie non-contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1 depuis 20 ans ou plus
  • Souffrir de migraines avec aura
  • Souffrir de thrombophilie
  • Avoir été personnellement concernée par un infarctus du myocarde (IDM) ou un AVC ou une maladie veineuse thrombo-embolique (MTVE)
  • Présenter au moins un antécédent familial au 1er degré (parents, frère, sœur, enfants) d’IDM ou AVC avant 55 ans (hommes) ou 65 ans (femmes)
  • Présenter au moins un antécédent familial de1er degré MVTE – phlébite ou thrombose ou embolie avant 55 ans.

La règle : si une femme présente au moins une contre-indication ou au moins deux facteurs de risques, alors un contraceptif oral oestroprogestatif ne peut être prescrit.

38 % des femmes à risque cardiovasculaire

Selon les résultats de l’enquête, 52 % des femmes interrogées utilisent un moyen de contraception dont 41 % une contraception hormonale. Parmi elles, 17 % utilisent une contraception oestroprogestative.

Plus d’un tiers des femmes, soit 38 % des répondantes, présentaient une contre-indication (29 %) et/ou des facteurs de risques vasculaires artériels et veineux (19 %). Pour elles, la prescription d’un contraceptif oral oestroprogestatif était proscrite. « Il existe une synergie des FRDCV. Par exemple, une patiente qui est migraineuse et qui prend la pilule augmente son risque cardio-vasculaire, si en plus elle fume, celui-ci est davantage multiplié. Tous les FRDCV potentialise le risque », explique la Dr. Maitro-Mantelet, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital Cochin à Paris.

Pourtant, près de 2 femmes sur 5 sous contraception déclarent ne jamais avoir reçu d’information sur les FDRCV de la part de leur médecin. Parmi elles, 28 % présentent pourtant des facteurs de risques cardiovasculaires artériels et veineux…

« Il faut sensibiliser les patientes mais aussi les médecins, une première consultation de prescription de contraception prend du temps », conclut le Dr. Maitrot-Mantelet. «  Il faut interroger la patiente sur ses FDRCV, qu’elle questionne sa mère, sa grand-mère pour savoir s’il y a eu des phlébites, des embolies pulmonaires, des infarctus, des AVC dans la famille. Une fois que nous avons éliminé les contre-indications et les FDRCV, nous devons expliquer aux patientes toutes les options possibles. Certains praticiens n’ont pas, ou ne prennent pas ce temps nécessaire. C’est une consultation longue et qui nécessite de l’éducation thérapeutique »

*Etude Eligyn, « Prévalence du risque cardiovasculaire chez les femmes », enquête réalisée par Internet par Ipsos pour Gedeon Richter auprès de 2 5oo femmes représentatives de la population française, âgée de 16 à 55 ans, du 14 au 16 novembre 2022.

Source de l'article Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:19
 
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Sujet: Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?
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Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque

Des chercheurs américains ont constaté qu’une consommation trop importante de protéines provoquait une augmentation d’un acide aminé particulier, qui peut engendrer des graves conséquences pour la santé cardiovasculaire.

Au petit-déjeuner, pendant le repas de midi, le soir, les protéines sont souvent invitées au repas. Comme le rappellent les recommandations de Manger Bouger, il n’est pas nécessaire de manger de la volaille, de la viande, du poisson ou des œufs tous les jours. « On peut alterner avec des aliments qui apportent plutôt des protéines végétales comme par exemple des légumes secs ou des produits céréaliers (au mieux complets ou semi-complets) ».

À quoi servent les protéines ? Elles jouent « un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) mais sont également impliquées dans de très nombreux processus tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion (enzymes digestives) », liste l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Pittsburgh (États-Unis) dévoile qu’une consommation de plus d’un cinquième des calories provenant des protéines peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.

En effet, les protéines pourraient être nocives pour les artères quand elles sont mangées en trop grande quantité. Elles seraient responsables d’une activation des cellules qui obstruent les artères avec l’apparition d’une plaque. Cette dernière endommage les vaisseaux et perturbe la circulation sanguine. Cité par le Daily Mail, le Dr Babak Razani, cardiologue qui a dirigé la recherche, a averti qu’augmenter l’apport en protéines n’était « pas une panacée » pour une bonne alimentation. Selon lui, il serait préférable de respecter une alimentation « équilibrée » contenant suffisamment de glucides, de graisses et de nutriments essentiels.

AVC et crise cardiaque

Grâce à cette analyse, les chercheurs ont constaté que la consommation de protéines provoquait une augmentation d’un acide aminé particulier, la leucine, et une augmentation d’une substance qui active le système immunitaire. « En concevant des régimes alimentaires spécifiques modifiés en teneur en protéines et en leucine représentatives de l’apport dans la population générale, nous confirmons cet effet de seuil dans des modèles de souris et constatons qu’une ingestion de protéines supérieure à environ 22 % des besoins énergétiques alimentaires entraîne l’athérosclérose chez les souris mâles », alertent les auteurs. D’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats chez l’Homme.

« Cette recherche apporte la preuve qu’un régime riche en protéines pourrait déclencher des réponses dans l’organisme qui contribuent au risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral en raison d’un composant particulier de protéine présent en quantités plus élevées dans les protéines animales que dans les protéines végétales », rapporte le Dr Robert Storey, cardiologue à l’université de Sheffield, au Royaume-Uni, qui n’a pas participé à l’étude, cité par le Daily Mail.

Source de l'article[color:ff39=rgba(0, 0, 0, 0)] : Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:14
 
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Sujet: Selon une étude, manger trop de protéines peut être nocif pour la santé cardiaque
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Vrai ou faux : la solitude réduit l’espérance de vie ?

Selon Fondation de France en 2022, 11 % des personnes de plus de 15 ans se trouvent en situation d’isolement relationnel, c’est-à-dire qu’elles ne rencontrent jamais ou très peu de personnes en-dehors de leur foyer.

Cet isolement peut-il avoir un impact sur l'espérance de vie ? On vous dit tout !

Selon de récentes révélations, la solitude augmenterait de 50 % le risque de mourir prématurément chez les personnes de plus de 45 ans et tuerait au moins autant que l’obésité. Explications.

L’isolement favorise une mort prématurée autant que l’obésité

L'isolement social et la solitude constituent des facteurs de risque de mortalité au moins aussi importants que l'obésité.

Pour arriver à cette étonnante conclusion, les chercheurs ont combiné 2 synthèses d’études, dévoilées par Julianne Holt-Lunstad, professeur de psychologie à l’université Brigham Young dans l’Utah (États-Unis), devant la convention annuelle de l'Association américaine de psychologie, à Washington.

La première synthèse regroupe 148 études portant sur 300 000 personnes et a révélé qu’une vie sociale riche réduirait de 50 % les risques de mort prématurée.

La seconde synthèse regroupe 70 enquêtes menées auprès de 3,4 millions de personnes en Europe, en Asie, en Australie et aux Etats-Unis, et a démontré que l’isolement tuerait au moins autant que l’obésité.

Une étude américaine d’avril 2016 démontrait déjà les liens entre solitude et risque d’AVC, d’angine de poitrine ou de crise cardiaque.

Diabète, hypertension, cholestérol : une personne seule aura tendance à fumer plus, grignoter et se dépenser moins.

La solitude est encore plus présente dans les pays les plus riches

Si le phénomène d’isolement est bien présent dans tous les pays du monde, Julianne Holt-Lunstad n’hésite d’ailleurs pas à le qualifier de « solitude épidémique », il semblerait qu’il touche davantage encore les pays riches.

En effet, outre l’effritement du lien intergénérationnel plus présent dans les pays riches, la baisse du nombre de mariages et l’explosion de celui des divorces, ou encore l’allongement de l’espérance de vie, sont autant de facteurs favorisant l’augmentation de la proportion de personnes vivant seules.

Une personne sur dix en France souffrirait de solitude, selon une enquête du Crédoc pour la Fondation de France, publiée en 2016.
Selon Julianne Holt-Lunstad, « avec une population vieillissante, l'effet sur la santé publique [de l'isolement social] ne pourra qu'empirer ».

Pour lutter contre ce phénomène inquiétant, elle recommande notamment un aménagement en milieu urbain de lieux favorisant les rencontres des personnes âgées, comme par exemple des parcs.

Les idées se multiplient aujourd’hui pour tenter de rompre cet isolement : nombre de personnes âgées n’ayant pas l’occasion de parler à quelqu’un tous les jours, les facteurs peuvent par exemple depuis le printemps dernier rendre visite jusqu’à six fois par semaine aux personnes âgées qui le souhaitent.
Les communes multiplient de leur côté les activités leur permettant de s’investir socialement et de tisser du lien social avec les jeunes générations.

Source de l'articleVrai ou faux : la solitude réduit l’espérance de vie ? (passeportsante.net)


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 17 Jan 2024 - 8:26
 
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Risques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs

Actifed, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil... L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte une nouvelle fois sur les risques des médicaments vasoconstricteurs utilisés contre le rhume. A priori anodins – même si aucun médicament ne l’est – ils exposeraient à des risques cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC...).

En 2015, les vasoconstricteurs étaient dans le collimateur de l’Académie nationale de médecine pour leurs potentiels effets cardiovasculaires. En 2019, l’ANSM prenait le relai et alertait à son tour sur des effets indésirables liés à la prise de certains de ces médicaments.

Un risque faible mais réel

Quatre ans plus tard l’agence renouvelle ses avertissements. « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine) destinés à soulager les symptômes du rhume », alerte-t-elle. « Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement. »
Les produits concernés sont :

  • Actifed Rhume
  • Actifed Rhume jour et nuit
  • Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine
  • Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine
  • Humex Rhume
  • Nurofen Rhume
  • Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine
  • Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine

De leur côté, le Collège de la médecine générale, le Conseil national professionnel d’ORL, ainsi que l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats de pharmaciens d’officine « s’associent à cette recommandation de ne pas utiliser les formes orales des médicaments vasoconstricteurs pour soulager les symptômes du rhume, une rhinopharyngite bénigne d’origine virale. »
Les professionnels de santé rappellent qu’un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours. Ils recommandent des gestes simples pour aider à soulager les symptômes parmi lesquels un lavage régulier avec du sérum physiologique, des sprays d’eau de mer, une hydratation suffisante, dormir la tête surélevée…

La question est maintenant de savoir pourquoi ces médicaments conservent leur autorisation de mise sur le marché si le bénéfice apporté n’est que minime au regard des risques.

A noter : rappelons qu’un vasoconstricteur est un médicament dont l’action vise à désencombrer le nez. En France, ils sont disponibles sous forme de comprimé ou de spray nasal, soumis à prescription obligatoire. Le risque d’effets indésirables est aggravé en cas d’utilisation simultanée d’un vasoconstricteur oral et nasal.

Source de l'articleRisques cardiovasculaires : l’ANSM alerte une nouvelle fois sur les vasoconstricteurs - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #infarctus
par Heartdrake
le Mar 24 Oct 2023 - 9:07
 
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Obésité infantile : comment protéger le cœur sur le long terme ?

Comment empêcher les enfants obèses de souffrir de maladies cardiaques à l'âge adulte ? La pratique d’une activité physique régulière chez les petits et une alimentation saine permettent de contrer le risque de lésions du cœur associées à la surcharge pondérale.

« L’enfance est une fenêtre d’opportunité pour lutter contre l’obésité avant que les dommages qu’elle cause ne soient irréversibles », selon une déclaration scientifique d’experts, les Prs Hanssen H, Moholdt T, Bahls M, dals l’European Journal of Preventive Cardiology.

Une priorité de santé publique alors que l’obésité ne cesse de gagner du terrain dans la population infantile. « Moins de 1 % des enfants et adolescents âgés de 5 à 19 ans étaient obèses en 1975, plus de 124 millions (6 % des filles et 8 % des garçons) l’étaient en 2016 », souligne l’Organisation mondiale de la santé.

Maladies cardiovasculaires, crise cardiaque, AVC

Mais comment l’obésité infantile en vient-elle à fragiliser les cœurs ? « L’augmentation mondiale de l’obésité infantile, due en grande partie à une plus grande inactivité physique, a été associée à une prévalence accrue de l’hypertension artérielle, des lipides sanguins et de la glycémie pendant l’enfance », déclare le Pr Henner Hanssen de l’Université de Bâle (Suisse).

Dans le détail, « par rapport aux enfants ayant un indice de masse corporelle (IMC) faible, ceux qui ont un IMC élevé sont 40 % plus susceptibles de souffrir d’une maladie cardiovasculaire au milieu de leur vie ».  Les enfants « présentant un tabagisme, un IMC élevé, une tension artérielle et des lipides sanguins élevés, ont un risque deux à neuf fois plus élevé de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral à l’âge mûr ».

Ce mécanisme d’apparition de lésions des artères et du cœur « peuvent être inversées par l’exercice physique chez les enfants, mais beaucoup moins chez les adultes ». D’où l’intérêt d’une intervention précoce auprès des jeunes en situation d’obésité, en termes d’hygiène de vie globale :

  • Côté sport: « les jeunes en âge scolaire devraient pratiquer au moins 60 minutes par jour d’activité physique aérobie modérée à vigoureuse. En outre, ils devraient pratiquer des activités de renforcement musculaire au moins trois fois par semaine », étayent les scientifiques
  • Côté assiette: « prendre un petit-déjeuner adéquat, éviter de manger entre les repas, prendre trois repas et pas plus de deux collations par jour, limiter la taille des portions, éviter les aliments à forte densité énergétique et pauvres en nutriments tels que les jus de fruits ou la restauration rapide, augmenter la consommation de fruits non transformés, de légumes et de céréales riches en fibres, et réduire la consommation de graisses et de sucres. »

La prévention des maladies coronariennes à l’âge adulte en intervenant précocement auprès des enfants souffrant d’obésité est d’autant plus pertinente que « les habitudes et les préférences alimentaires se forment tôt et tendent à se maintenir tout au long de la vie », concluent les chercheurs.

Source de l'articleObésité infantile : comment protéger le cœur sur le long terme ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #obésité
par Heartdrake
le Ven 11 Aoû 2023 - 9:50
 
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Pour prévenir l’AVC, des capteurs ECG au supermarché

Une expérience originale a été menée durant deux mois dans plusieurs commerces de Liverpool (Royaume-Uni). Des capteurs ECG ont été installés dans les poignées de certains chariots, afin de détecter d’éventuels troubles du rythme cardiaque chez les clients.

Une expérience originale a été menée durant deux mois dans plusieurs commerces de Liverpool (Royaume-Uni). Des capteurs ECG ont été installés dans les poignées de certains chariots, afin de détecter d’éventuels troubles du rythme cardiaque chez les clients.

C’est la très sérieuse Société européenne de cardiologie qui se fait le relais de cette expérience pour le moins originale, présentée il y a quelques jours lors de son dernier congrès. Pour mieux dépister la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui constitue un facteur de risque important d’AVC, des chercheurs britanniques ont eu l’idée de positionner des capteurs d’électrocardiographie (ECG) dans la poignée de chariots de supermarché. Avec des résultats probants bien que perfectibles, selon les scientifiques.

Le test s’est déroulé durant deux mois, dans quatre supermarchés et pharmacies de la ville de Liverpool. Des capteurs ECG, permettant de mesurer et d’enregistrer l’activité cardiaque, ont été positionnés dans les barres horizontales d’une dizaine de chariots. Les chercheurs ont proposé à des clients de ces magasins de participer à l’expérience, qui consistait à tenir la poignée pendant au moins 60 secondes. Au total, près de 2 200 personnes ont accepté de jouer le jeu.

Certaines ont alors vu le voyant du capteur s’allumer en vert, synonyme de rythme cardiaque régulier. Pour d’autres, le capteur a viré au rouge, signifiant que leur rythme cardiaque présentait des irrégularités. Dans tous les cas, des vérifications ont été effectuées immédiatement après l’expérience, avec des prises de pouls manuelles et grâce à des mesures ECG réalisées avec un autre appareil. Les 220 tracés anormaux enregistrés grâce aux capteurs ECG des chariots ont ensuite été analysés par un cardiologue, afin de déterminer leur fiabilité.

Habitudes quotidiennes

Résultat : environ la moitié de ces 220 participants ne présentaient finalement pas de fibrillation atriale, et les enregistrements étaient peu clairs pour une cinquantaine d’entre eux. Mais la fibrillation atriale a été correctement détectée chez 59 participants, dont 20 seulement savaient déjà qu’ils en étaient atteints. Cela signifie que 39 personnes, qui n’avaient jamais été diagnostiquées jusque-là, ont découvert leur condition grâce à cette expérience. Toutes ont été invitées à prendre rendez-vous chez un cardiologue.

Même s’il concède que la proportion de faux positifs est importante et que la sensibilité du dispositif doit être améliorée, « cette étude montre qu’il est possible de faire passer des examens de santé au plus grand nombre sans perturber les habitudes quotidiennes », estime l’auteur de l’étude, le professeur Ian Jones, de l’université John Moores de Liverpool.

« Le dépistage de la fibrillation atriale pendant que les gens font leurs courses est prometteur pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et sauver des vies », poursuit le chercheur. Il juge crucial l’accès immédiat à un professionnel de santé pour expliquer les résultats et orienter les patients vers des tests de confirmation et des médicaments si nécessaire. Selon l’OMS, 15 millions de personnes font un accident vasculaire cérébral chaque année dans le monde. Cinq millions d’entre elles en meurent et cinq millions souffrent d’une incapacité permanente.

Source de l'articlePour prévenir l’AVC, des capteurs ECG au supermarché - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mer 28 Juin 2023 - 8:54
 
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5 millions de décès par AVC en 2030 ?

A mesure que la population mondiale augmente, le nombre de personnes qui décèdent des suites d’un AVC croît également de manière spectaculaire, révèle une vaste étude de dimension internationale. Pourtant, les attaques cérébrales sont en grande partie évitables, rappellent les chercheurs.

2 millions de décès des suites d’un AVC en 1990, 3 millions en 2019… 5 millions en 2030 ? C’est la projection peu réjouissante récemment publiée dans Neurology, la revue médicale de l’Académie américaine de neurologie. Elle est tirée d’une étude basée sur l’analyse de données du Global Health Data Exchange, une banque de données de santé mondiale, recueillies entre 1990 et 2019.

Les chercheurs chinois à l’origine de l’étude se sont tout particulièrement intéressés à l’AVC ischémique, le plus fréquent des AVC. Il se traduit par l’obstruction d’une artère cérébrale, qui bloque la circulation sanguine dans le cerveau et peut entraîner de lourdes conséquences, dont le décès. Ses symptômes, qui doivent conduire à appeler les secours sans attendre : difficulté à s’exprimer, paralysie faciale avec bouche de travers, perte de force d’un bras ou d’une jambe, anomalie brutale de la vision.

Ce type d’AVC augmente donc de manière régulière et continue depuis trois décennies. Cela s’explique par l’augmentation et le vieillissement de la population mondiale, mais aussi par « la combinaison de facteurs liés au mode de vie », indiquent les auteurs.

Facteurs de risques évitables


Au total, les chercheurs ont relevé sept facteurs de risques majeurs, qui contribuent à l’augmentation des AVC ischémiques : le tabagisme, une alimentation riche en sodium, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le dysfonctionnement rénal, l’hyperglycémie et un IMC élevé.

Pour diminuer le risque de subir un AVC (en France, 28% des personnes concernées décèdent dans l’année qui suit l’attaque cérébrale), mieux vaut donc agir en amont. Arrêter de fumer, modifier son alimentation, pratiquer une activité physique… font partie des habitudes à adopter, si ce n’est pas déjà le cas.

Il est également conseillé de faire surveiller régulièrement son taux de cholestérol et sa tension (6 millions de Français sont hypertendus sans le savoir). Et de prendre au sérieux les symptômes de l’AIT, l’accident ischémique transitoire, qui ressemblent à ceux de l’AVC mais ne causent pas de dommage. Après un AIT, près d’une victime sur cinq développe un véritable AVC dans les trois mois suivants

Source de l'article : https://destinationsante.com/5-millions-de-deces-par-avc-en-2030.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 23 Mai 2023 - 14:24
 
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Sujet: 5 millions de décès par AVC en 2030 ?
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Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?

Les anticoagulants sont des médicaments destinés à empêcher la formation de caillots sanguins. Il existe plusieurs familles d’anticoagulants. Certains (les héparines et leurs dérivés) sont délivrés par voie injectable. Parmi les anticoagulants par voie orale, on distingue les antagonistes de la vitamine K ou antivitamines K (AVK) et les anticoagulants oraux directs ou nouveaux anticoagulants oraux (NACO), les anticoagulants les plus récents.

Ces médicaments sont prescrits pour prévenir la thrombose dans différentes circonstances : après une crise cardiaque ou à un AVC afin d’éviter une récidive, en cas de phlébite, à la suite d’une intervention chirurgicale, chez les patients avec une valvule cardiaque artificielle, ceux atteints de fibrillation auriculaire ou d’une cardiomyopathie. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres indications sont possibles. La posologie et la durée du traitement varient évidemment en fonction de l’indication.

Anticoagulants et alimentation : quels sont les aliments à risque ?

Certains aliments riches en vitamine K sont de nature à modifier l’activité des AVK et à faire varier l’INR (International Normalized Ratio) qui est un indicateur de la coagulation sanguine. Selon les recommandations de l’ANSM, la consommation de ces aliments n’est pas interdite mais ils doivent être répartis régulièrement dans l’alimentation et consommés sans excès.

Les aliments les plus riches en vitamine K (3 g/100g) sont le chou, la choucroute, le chou-fleur, les épinards, les brocolis et le persil. Les personnes prenant un antagoniste de la vitamine K doivent donc éviter d’en consommer en grande quantité ou plusieurs jours de suite, et seulement ponctuellement.

D’autres aliments sont également riches en vitamine K : tomates, carottes, salade, foie de veau ou de porc, huile de tournesol, mûres, fraises, pêches, haricots verts ou blancs, asperges, champignons.
A savoir : Un jeûne prolongé ou un abus d’alcool peuvent non pas réduire l’action du médicament mais au contraire majorer son action. Il existe donc une hausse du risque hémorragique.

Un régime alimentaire équilibré, mais aucune interdiction

Comme nous l’avons vu, aucun aliment n’est strictement déconseillé lorsqu’on prend un traitement anticoagulant. L’objectif est d’adopter une alimentation variée et équilibrée, qui en parallèle du traitement, est aussi un très bon moyen de prévenir la récidive de certaines pathologies. Ainsi on recommande de consommer chaque jour des fruits et des légumes mais aussi des viandes maigres, du poisson gras, des matières grasses végétales de bonne qualité et en quantité raisonnable (huile de colza, huile de noix, huile d’olive, margarine végétale etc.), des œufs, des légumineuses, des légumes secs. On limitera en revanche la charcuterie, les plats préparés, les aliments trop sucrés et trop gras, les boissons sucrées et l’alcool.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/anticoagulants-quels-sont-les-aliments-a-eviter-quand-on-est-sous-traitement-2154443


#coeur #AVC #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mer 3 Mai 2023 - 12:43
 
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Sujet: Anticoagulants : quels sont les aliments à éviter quand on est sous traitement ?
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Quelles séquelles après un AVC ? L’intelligence artificielle peut le prédire

Après un accident vasculaire cérébral (AVC), beaucoup de questions peuvent survenir en lien avec l’état de santé physique et cognitif du patient. Pour prédire cette évolution un an après l’incident, il est possible d’utiliser le potentiel d’un algorithme basé sur l’intelligence artificielle.

Quelles séquelles à moyen et long terme après un accident vasculaire cérébral (AVC) ? Vais-je récupérer toutes mes facultés (marche, langage, concentration, mémoire…) ? Ces questions se posent chez les patients dans les mois voire années suivant la survenue de cet événement.

Un score neuropsychologique


Des chercheurs américains en ont bien pris la mesure en mettant au point un algorithme et une application web. Deux dispositifs basés sur l’intelligence artificielle, permettant de « prédire les retombées neuropsychologiques attendues sur les patients un an après leur accident », détaillent les spécialistes du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui relaient cette actualité sur leur site.

Ces deux programmes portent le nom de disconnectome symptoms discoverer. Ils se basent sur l’analyse des clichés d’imagerie cérébrale et neuropsychologique effectués auprès de 2 000 patients victimes d’un AVC. Le but étant d’établir un score d’évolution propre à chaque patient, reflétant à la fois le déficit neurologique et les lésions des circuits cérébraux. Grâce à ce score, les protocoles peuvent être adaptés de façon personnalisée, au plus près de l’état de santé du malade.

A long terme, toutes les données enregistrées via l’algorithme et l’application vont améliorer les connaissances sur la récupération post-AVC et nourrir la recherche. L’occasion également pour les patients de jouer un rôle dans les sciences dites participatives.

Vers une meilleure récupération ?


L’enjeu est de taille : mieux prédire le devenir après un AVC revient à mieux anticiper la récupération motrice et cognitive du patient. En réponse, la prise en charge optimisera le plus possible la réinsertion professionnelle, la préservation de sa vie sociale et l’autonomie physique. Aujourd’hui, après un AVC, seuls 30% des patients retournent au travail sans forcément retrouver leur poste du fait d’une inaptitude avérée.

Enfin, « ces connaissances réduiraient le fardeau et le stress associés à une attaque cérébrale tout en permettant aux patients de prendre les dispositions appropriées avec leurs familles, leurs prestataires d’assurance maladie et leurs employeurs », conclut le CNRS.

A noter : les accidents vasculaires cérébraux touchent un Français sur six. Ils restent la deuxième cause de décès à l’échelle mondiale et l’origine la plus fréquente d’handicap neurologique chez l’adulte.

Source de l'article : https://destinationsante.com/quelles-sequelles-apres-un-avc-lintelligence-artificielle-peut-le-predire.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 17 Avr 2023 - 16:34
 
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Sujet: Quelles séquelles après un AVC ? L’intelligence artificielle peut le prédire
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Lesbiennes, gays, trans… Un surrisque d’AVC

Lesbienne, gay, transgenre, intersexué… Selon une étude américaine, les personnes se reconnaissant dans une de ces minorités seraient exposées à un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral.

Faire partie d’un groupe discriminé en raison de son genre ou de ses préférences sexuelles serait associé à un surrisque cardiovasculaire. Une récente étude américaine pointe en tous les cas le lien entre un risque augmenté d’AVC et le fait de se reconnaître dans l’acronyme LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bi, transgenre, queer, intersexué, asexuel).

Pour s’en rendre compte, des chercheurs du UC San Francisco and Zuckerberg San Francisco General Hospital ont passé en revue les dossiers médicaux de 26 victimes d’AVC s’identifiant comme appartenant à une minorité de genre ou sexuelle. Ils ont ensuite comparé ces dossiers avec ceux de 78 patients d’un groupe contrôle.

Des facteurs de risque supplémentaires


Les facteurs de risque traditionnels tels que le tabagisme, l’hypertension ou le diabète étaient équivalents dans les deux groupes. En revanche, le groupe « minorités » présentait davantage d’autres facteurs de risque, tels qu’être séropositif au VIH et avoir eu un antécédent de syphilis ou d’hépatite C. Ces infections sexuellement transmissibles augmentant le risque d’AVC en raison d’une inflammation et du rétrécissement des vaisseaux sanguins associés.

Ces facteurs de risque suffisent-ils pour autant à expliquer le surrisque ? « Il faut préciser que ces personnes ont aussi plus de chances d’être dépistées que les autres », précisent les auteurs. Lesquels avancent donc d’autres hypothèses pour justifier ce lien. « Une prévalence supérieure d’obésité, les effets de la discrimination sur la santé vasculaire et un accès aux soins limités » peuvent expliquer ce surrisque qui s’illustre aussi avec un âge plus précoce de survenue des AVC : 55 ans en moyenne dans le groupe minorités contre 69 dans l’autre groupe.

Dernier constat : le groupe « minorités » avait aussi davantage de risque de souffrir d’AVC récurrents. Pour déterminer la cause de cet autre surrisque, les chercheurs suggèrent d’explorer le rôle du stress lié au fait même d’appartenir à une minorité. En effet, « la stigmatisation, les préjugés et la discrimination créent un environnement stressant qui peut se traduire en problèmes de santé », concluent-ils.

Source de l'article : https://destinationsante.com/lesbienne-gay-trans-un-surrisque-davc.html


#coeur #AVC #diabète #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 24 Mar 2023 - 10:38
 
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Sujet: Lesbiennes, gays, trans… Un surrisque d’AVC
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AVC chez les femmes : comment s’en protéger ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ne touchent pas seulement les personnes âgées. Les jeunes Françaises sont aussi affectées. Parmi les causes analysées, l’hygiène de vie. Quelle prévention reste la plus adaptée en la matière ? Réponses avec le Dr Claude Kouakam, cardiologue.

Chaque année, la France enregistre 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux. Avant 75 ans, on en compte 55% chez les hommes et 45% chez les femmes. Après 75 ans, le rapport devient plus équilibré, compte tenu du facteur de l’âge qui avance et d’une meilleure espérance de vie chez les femmes.
En règle générale 80% des AVC sont de nature ischémique. C’est-à-dire qu’un caillot migre vers le cerveau et arrête la circulation sanguine dans cette zone. Les 20% restant étant des AVC dits hémorragiques. Autrement dit quand un vaisseau éclate dans la tête. "De manière générale, ces derniers résultent souvent d’une hypertension artérielle négligée et/ou non contrôlée et donc n’ayant pas fait l’objet d’une prise en charge par un médecin", précise le Dr Claude Kouakam, cardiologue au CHU de Lille.

Les AVC, la première cause de mortalité chez les femmes

Selon la fondation Agir pour le cœur des femmes, les maladies cardio-vasculaires sont encore la première cause de mortalité chez les femmes en France. Tous les jours, elles tuent 200 Françaises, soit 75 000 femmes par an. Pourtant, dans 8 cas sur 10, elle peut être évitée par un dépistage et une prise en charge adaptée. "Entre 20 et 30 ans, la moitié des femmes fume et prend la pilule. Or ce mélange favorise l’accumulation de dépôts dans les artères et augmente le risque d’accident vasculaire cérébral", rappelle le cardiologue.
La première démarche à envisager consiste donc à effectuer un bilan sanguin lipidique au moment de se voir prescrire la pilule. Les gynécologues le prescrivent à ce moment-là pour cette raison. "S’il existe des antécédents familiaux d’hypercholestérolémie ou cardio-neuro-vasculaire, ce bilan est encore plus justifié", précise le Dr Kouakam. La grossesse peut également représenter un risque d’AVC en raison des épisodes d’hypertension durant cette période. Là encore, un bon suivi permet de dépister les patientes à risque.

L'activité physique est un des moyens de prévention les plus efficaces

En dehors des causes inexplicables qui arrivent dans la moitié des cas chez les femmes jeunes, c’est toujours l’hygiène de vie qui apparaît comme la prévention la plus "simple" à adopter. L’arrêt du tabac doit faire partie des premières mesures préventives. Si c’est trop difficile, il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide d’un tabacologue. Les chances de succès sont très importantes avec une bonne prise en charge. Ensuite, la sédentarité doit absolument être combattue. "On ne le répètera jamais assez mais l’activité physique reste un des moyens de prévention les plus efficaces", ajoute le cardiologue. Enfin, l’alimentation reste également le nerf de la guerre. Trop de graisses saturées, de sel, de sucre conduisent à un surpoids, et parfois à l’obésité. Ce qui favorise le cholestérol, l’hypertension, le diabète…, des facteurs de risques d’accidents vasculaires cérébraux. Il est primordial de veiller à son assiette et au besoin de demander l’appui d’un nutritionniste. Ces trois pôles constituent la base d’une prévention efficace.
Merci au Dr Claude Kouakam, cardiologue au CHU de Lille.

[En Vidéo ] La fondation Femmes et AVC lance une campagne de sensibilisation #AGIR sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser sur les AVC chez les femmes :




Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/avc/avc-chez-les-femmes-comment-sen-proteger-655299

#coeur #AVC #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 22 Mar 2023 - 15:40
 
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Sujet: AVC chez les femmes : comment s’en protéger ?
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Tabac, drogues, stress… quand le mode de vie augmente le risque d’AVC

Des antécédents familiaux, un faible poids à la naissance, l’avancée en âge… certains facteurs de risques d’AVC ne sont pas modifiables. D’autres, en revanche, le sont et ont trait à notre style de vie.

Une récente étude publiée dans The Lancet a mis en évidence le fait qu’environ 90 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC) pourraient être attribuables à des facteurs de risque modifiables par l’adoption de meilleures habitudes de vie.

Premier d’entre eux, le tabagisme. Le tabac en effet double le risque d’AVC. Avant 50 ans, il le quadruple même. D’ailleurs, le tabagisme actif n’est pas seul responsable puisque les fumeurs passifs voient aussi leur risque augmenter.

Autre élément favorisant, l’obésité. Et ce, autant chez les sujets âgés que chez les plus jeunes. Les élévations de tension artérielle, de cholestérol et de glycémie, favorisés par l’excès de poids, contribuent pour les trois quarts à cette augmentation du risque. Lequel est majoré en cas de sédentarité. Les personnes qui n’ont pas d’activité physique régulière ont un risque d’AVC supérieur de 25 à 30 % à celles qui en ont une.

L’alcool a aussi un rôle à jouer. En fait, la consommation répétée peut s’accompagner d’une hypertension artérielle ou d’une insuffisance cardiaque. Selon les estimations, le risque d’AVC augmente au-delà de 3 verres standards par jour.

Quid des drogues ?


La consommation de drogues (cannabis, cocaïne) augmente aussi fortement le risque d’AVC. A titre d’exemple, chez des moins de 50 ans, la consommation de cocaïne multiplie par sept le risque d’infarctus cérébral dans les 24 heures suivant la prise.

Enfin, il existe un lien indéniable entre l’accident vasculaire cérébral et le stress. S’il est fort et prolongé, ce dernier impose une charge de travail plus élevée au cœur, et augmente la pression artérielle ainsi que le taux de cholestérol et de glucose dans le sang. Ainsi, une récente étude de l’Université de Galway (Irlande) a montré que la survenue d’un événement stressant augmente le risque d’AVC de 17 %. Et de 31% au-delà de 2 événements.

Comment prévenir ?


En pratique pour réduire le risque d’AVC, il est important de :

  • Ne pas fumer ;
  • Limiter sa consommation d’alcool ;
  • Ne pas consommer de drogues ;
  • Équilibrer son alimentation ;
  • Pratiquer régulièrement une activité physique ;
  • Dépister les maladies qui augmentent le risque : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, fibrillation atriale…


Source de l'article : https://destinationsante.com/tabac-drogues-stress-quand-le-mode-de-vie-augmente-le-risque-davc.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 28 Fév 2023 - 15:27
 
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Sujet: Tabac, drogues, stress… quand le mode de vie augmente le risque d’AVC
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AVC, infarctus… Deux fois plus de risque chez les femmes ayant eu une prééclampsie

Une importante étude menée auprès de plus d’un million de femmes démontre que la prééclampsie expose à un risque deux fois plus élevé d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’infarctus du myocarde, même 20 ans suivant l’accouchement.

Une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology présente les travaux de recherches d’une équipe qui a suivi 1 157 666 femmes enceintes au Danemark entre 1978 et 2017. Ces femmes ont été suivies jusqu'à 39 ans après l'accouchement. L’étude précise que toutes les participantes étaient exemptes de maladies cardiovasculaires avant la grossesse. S’il a déjà été établi que la prééclampsie entraîne un risque élevé de maladie cardiovasculaire, l’analyse des données de cette nouvelle étude a permis de révéler que les femmes qui ont eu une prééclampsie pendant la grossesse sont plus susceptibles d'avoir un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

AVC, infarctus et prééclampsie, un lien établi même 20 ans après l’accouchement


Les données ont été divisées en deux groupes : celles des femmes n’ayant pas eu de prééclampsie et celles qui ont souffert de cette complication de la grossesse. "Cela nous a permis d'évaluer exactement quand les maladies cardiovasculaires surviennent chez les femmes avec et sans prééclampsie, et d'estimer le risque dans différents groupes d'âge et à différentes durées de suivi", a déclaré le Dr Sara Hallum, l’une des chercheuses de l’étude danoise. Les scientifiques ont ainsi découvert que les femmes ayant eu une prééclampsie étaient quatre fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque et trois fois plus susceptibles d'avoir un accident vasculaire cérébral dans les 10 ans suivant l'accouchement. D’autre part, même 20 ans plus tard, le risque d'AVC ou d’infarctus était deux fois plus élevé dans le groupe atteint de prééclampsie. L’étude va plus loin et révèle que les femmes âgées de 30 à 39 ans ayant souffert de prééclampsie ont 5 fois plus de risque d’avoir une crise cardiaque par rapport au groupe de femme du même âge n’ayant pas eu cette maladie. Ce groupe de femmes a également 3 fois plus de risque d’avoir un AVC… Quant aux femmes de plus de 50 ans, elles ont deux fois plus de risque d’avoir un AVC et/ou une crise cardiaque comparées aux femmes n’ayant pas eu de prééclampsie.

Prééclampsie, un syndrome qui apparaît généralement durant la 1ère grossesse


Le Dr Sara Hallum a précisé dans un communiqué de presse que ces résultats permettraient de mieux suivre les femmes ayant eu une prééclampsie afin de les orienter vers des spécialistes pour éviter la survenue d’AVC et d’infarctus du myocarde en complément des mesures hygiéno-diététiques.

Pour rappel, en France, la prééclampsie touche généralement les primipares (70 à 75% des premières grossesses). Cette maladie de la grossesse qui associe une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines touche environ 1 à 2% des grossesses. Si 10% de ces prééclampsie évoluent vers une forme sévère, la plupart des femmes accouchent sans difficultés d’un enfant en bonne santé.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/bien-vieillir/sante/maladies-cardiovasculaires/avc-infarctus-deux-fois-plus-de-risque-chez-les-femmes-ayant-eu-une-preeclampsie/3b8443_ar.html


#coeur #AVC #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 15:37
 
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Sujet: AVC, infarctus… Deux fois plus de risque chez les femmes ayant eu une prééclampsie
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Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude

Chaque année, les maladies cardiovasculaires sont responsables de millions de décès. Un facteur de risque en particulier vient d'être mis en lumière par des scientifiques américains : les troubles dépressifs. On fait le point.

Les maladies cardiovasculaires sont "la première cause de mortalité dans le monde", rappelle [url=https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)#:~:text=Les maladies cardiovasculaires constituent un,sanguins qui alimentent le cerveau)]l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)[/url]. Si de nombreux facteurs de risques comportementaux existent (sédentarité, mauvaise alimentation, abus d'alcool et de tabac...), certaines maladies psychiques pourraient également être mises en cause : c'est ce que révèlent des chercheurs de l'Université John Hopkins Medicine (États-Unis), dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association.

Maladies cardiovasculaires : les personnes qui souffrent de troubles dépressifs seraient plus à risque

Pour la réaliser, ils ont recruté 593.616 jeunes adultes, âgés de 18 à 49 ans. Tous ont dû déclarer s'ils souffraient ou non d'une maladie cardiovasculaire - infarctus du myocarde, angine de poitrine ou accident vasculaire cérébral (AVC) - et s'ils présentaient un ou plusieurs facteurs de risque, tels que de l'hypertension, du diabète ou encore un surpoids. Les scientifiques ont ensuite cherché à savoir s'il existait un potentiel lien entre ces pathologies et des problèmes psychologiques.

Chaque participant a donc signalé s'il souffrait de troubles dépressifs et combien de jours il avait estimé avoir subi une "mauvaise santé mentale" au cours du mois dernier. Les travaux ont ainsi révélé que les personnes ayant affirmé qu'elles avaient connu une mauvaise santé mentale pendant une quinzaine de jours avaient un risque 1,5 à 2 fois plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire.

Comment expliquer la relation entre les maladies cardiovasculaires et la dépression ?

Alors, comment expliquer ce constat ? "Lorsque vous êtes stressé, anxieux ou déprimé, vous pouvez vous sentir dépassé, et votre rythme cardiaque et votre tension artérielle augmentent", avance Garima Sharma, professeure de médecine associée et auteure principale de l'étude. Elle précise que le fait de souffrir de troubles dépressifs pourrait conduire à "faire de mauvais choix de vie", comme boire beaucoup, fumer ou encore faire moins d'activité physique, ce qui a un "impact négatif" sur le coeur.

"La relation entre la dépression et les maladies cardiaques est à double sens. La dépression augmente le risque de problèmes cardiaques, et les personnes atteintes de maladies cardiaques souffrent de dépression", ajoute Yaa Adoma Kwapong, également chercheuse. Selon elle, cette nouvelle étude suggère donc que le dépistage et la surveillance des maladies cardiaques chez les personnes souffrant de troubles mentaux devraient être nettement renforcés.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/maladies-cardiovasculaires-voici-pourquoi-la-depression-augmente-les-risques-selon-cette-etude-2149412


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 11:11
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude
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L’accident ischémique transitoire, à ne pas prendre à la légère

Même lorsque les symptômes d’un accident vasculaire cérébral s’estompent rapidement, il est impératif d’appeler les secours. Selon l’American Heart Association, face à ce que l’on appelle un accident ischémique transitoire, des examens doivent être réalisés pour prévenir la survenue d’un véritable AVC.

Une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps, des troubles de la parole. Ces symptômes sont ceux d’un accident vasculaire cérébral (AVC), mais pas seulement. Ils surviennent également lors d’un accident ischémique transitoire (AIT). Également qualifié d’« AVC d’avertissement », ce phénomène correspond à un blocage temporaire du flux sanguin dans le cerveau.

Bien que l’AIT en lui-même ne cause aucun dommage, près d’1 victime sur 5 développe un véritable AVC dans les 3 mois. Et pour la moitié de ceux-là, l’accident survient dans les deux jours. C’est pourquoi il est essentiel de ne pas prendre cet avertissement à la légère.

Identifier les patients à hospitaliser


« Il est très difficile de diagnostiquer un AIT car les patients ont généralement retrouvé un fonctionnement normal au moment de la consultation », explique Hardik P. Amin du Yale New Haven Hospital dans le Connecticut. Néanmoins, étant donné les risques associés, chaque patient devrait être soumis à plusieurs analyses afin de déterminer s’il est à risque d’AVC imminent, et nécessite donc une hospitalisation immédiate.

Pour cela, le score ABCD2 a été mis au point par l’American Heart Association. Il se base sur les éléments suivants : l’âge, la tension artérielle, les symptômes, la durée des symptômes (plus ou moins 60 minutes) et la présence d’un diabète. Pour les patients présentant un score élevé associé à un risque fort, une hospitalisation préventive est indiquée.

De plus, l’AHA recommande que plusieurs examens soient réalisés chez tous les patients dont on soupçonne qu’ils ont fait un AIT : une imagerie des vaisseaux sanguins de la tête et du cou, une IRM du cerveau, une analyse sanguine évaluant le sucre dans le sang, une éventuelle infection, un diabète et le taux de cholestérol. Une consultation en neurologie est également recommandée.

« Intégrer systématiquement cette prise en charge permettrait de distinguer efficacement les patients à hospitaliser et ceux pouvant être suivis à domicile », conclut Hardik P. Amin.

Source de l'article : https://destinationsante.com/laccident-ischemique-transitoire-a-ne-pas-prendre-a-la-legere.html


#coeur #AIT #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 9:07
 
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Sujet: L’accident ischémique transitoire, à ne pas prendre à la légère
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Le travail de nuit met notre cœur sous pression

Alors que le travail dominical créée la polémique dans les médias, le corps médical s’intéresse à ses éventuels effets sur notre santé. A en croire les spécialistes, celui-ci n’aurait pas de répercussions négatives au niveau physiologique mais plutôt des répercussions psychologiques car le dimanche est culturellement perçu comme un jour de repos.

En revanche si travailler le dimanche ne nuit pas à la santé les horaires décalés et le travail de nuit occasionnent eux des troubles cardio-vasculaires sévères. Indépendamment de l’âge, du sexe et des facteurs de risque traditionnels les travailleurs de nuit augmentent leurs risques de crises cardiaques de 23%, de 24% pour les accidents coronariens et de 5% pour les accidents vasculaires cérébraux. Mais au-delà de la survenue des maladies cardiovasculaires, ces rythmes décalés augmentent aussi l’incidence de l’hypertension artérielle, de la sédentarité, du tabagisme et d’une alimentation déséquilibrée à l’origine du surpoids.

Sachant que pour préserver sa santé cardio-vasculaire un adulte doit dormir entre 7 et 9 heures par nuit, le travail nocturne dérègle donc l’horloge biologique et il est nécessaire que les employeurs informent leurs salariés de cet impact en préconisant des pauses et en encourageant le personnel de nuit à vérifier régulièrement sa pression artérielle ainsi que son poids.

par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 8:53
 
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Sujet: Le travail de nuit met notre cœur sous pression
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Le virus de la varicelle et du zona expose à un risque accru de de maladies cardiovasculaires

Environ 90 % de la population humaine a été infectée par le virus de la varicelle et du zona (VZV). Un virus très commun qui semble aussi augmenter le risque de problèmes cardiovasculaires chez les personnes âgées. Ce risque persisterait pendant plus de dix ans ! Pourquoi ce virus fragilise-t-il le cœur ?


La grande majorité des humains ont été infectés par le virus de la varicelle et du zona (VZV) au cours de leur vie. La primo-infection par ce virus très contagieux a souvent lieu durant l'enfance et prend la forme de la varicelle. Après cela, le VZV reste latent dans le corps humain, caché à l'intérieur des cellules. Dans des circonstances encore mal comprises, le VZV peut à nouveau se multiplier et causer une maladie : le zona. On estime qu'environ un tiers des personnes infectées par le VZV développeront un zona au cours de leur vie, avec un risque qui augmente avec l'âge. Or, les scientifiques de l'université de médecine d'Harvard ont calculé que les personnes qui ont souffert d'un zona ont 30 % de risque en plus de développer des problèmes cardiovasculaires sur le long terme que les autres.

Zona et problèmes cardiovasculaires

Cette donnée statistique a été déduite de l'analyse d'une grande cohorte comportant près de 200 000 personnes, essentiellement des femmes infirmières, qui ont été suivies pendant de longues années par l'intermédiaire d'un questionnaire où les volontaires rapportaient leur état de santé et les maladies dont ils ont souffert. Les scientifiques ont sélectionné les profils pour lesquels des données de la date de l'apparition d'un zona étaient disponibles et qui n'ont pas eu de problèmes cardiovasculaires au moment du suivi.

Dans cette cohorte, 3 603 AVC et 8 620 incidents cardiovasculaires ont été dénombrés avec une fréquence accrue de ces évènements chez les personnes ayant eu un zona. Selon le calcul des scientifiques, le risque accru de 30 % d'AVC et de problèmes cardiovasculaires associés au zona persiste jusqu'à 12 ans après l'apparition de la maladie.

Du côté biologique, il se pourrait que le VZV, l'un des rares virus connus pour être capable de se répliquer dans les cellules qui forment les artères, provoque une inflammation localisée au niveau des artères, forçant les vaisseaux sanguins à se réorganiser. Cela pourrait, à terme, fragiliser tout le système cardiovasculaire et favoriser l'apparition d'AVC et d'autres accidents cardiovasculaires.

Un effet positif de la vaccination contre le VZV ?

Cette étude, parue dans Journal of the American Heart Association, a tout de même une limite. Les cohortes utilisées sont plutôt anciennes (début des années 2000 au moment de l'enrôlement des volontaires) ; ainsi, les participants n'étaient pas vaccinés contre le VZV. Le vaccin est aujourd'hui recommandé entre 65 et 75 ans pour se prémunir des effets secondaires du zona qui peut provoquer des douleurs névralgiques et des problèmes oculaires. Les scientifiques d'Harvard disent collecter des données sur des patients vaccinés pour savoir si le risque de problèmes cardiovasculaires est toujours élevé chez cette population cible.

Source de l'article : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/virus-virus-varicelle-zona-expose-risque-accru-de-maladies-cardiovasculaires-102025/

#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires #zona #varicelles
par Heartdrake
le Ven 27 Jan 2023 - 13:06
 
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Sujet: Le virus de la varicelle et du zona expose à un risque accru de de maladies cardiovasculaires
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Pourquoi les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes chances face aux AVC ?

Dans une récente étude publiée dans la revue Nature reviews neurology, des chercheurs se sont intéressés aux différences physiologiques et scientifiques entre les femmes et les hommes au sujet des risques d’AVC.
Découvrez pourquoi les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes chances face aux AVC

Plus d’AVC chez les femmes que les hommes

Contrairement aux idées reçues, les femmes sont davantage victimes d’accident vasculaire cérébral que les hommes. C’est d’ailleurs la première cause de décès chez les femmes.
Selon une récente étude menée par le Pr Charlotte Cordonnier de l’Inserm au CHU de Lille, la prévalence des accidents vasculaires cérébraux chez les femmes devrait même augmenter rapidement, en raison de l'augmentation de l'âge moyen de la population féminine mondiale.

Des facteurs de risque plus importants chez les femmes

Si les femmes sont les premières concernées, ce n’est pas uniquement parce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes. En effet, les femmes présentent certains facteurs de risque plus importants que chez les hommes.
Parmi les facteurs de risque d’AVC qui surviennent plus fréquemment et plus sévèrement chez les femmes, on peut citer l'hypertension, la fibrillation auriculaire ou encore le diabète sucré.
Par ailleurs, les femmes sont également soumises à des événements qui marquent durablement le profil vasculaire des femmes. C’est le cas de la grossesse et de la ménopause. Selon le Pr Cordonnier, « il a été montré que la survenue d’une hypertension au cours de la grossesse affectait le risque de faire un AVC de nombreuses années plus tard ».
Enfin, les pilules œstrogènes que prennent les femmes comme moyens de contraception sont aussi associées à une augmentation des risques de faire un AVC.

Les femmes, très peu représentées dans les essais cliniques

Outre les différences physiologiques, les femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux accidents vasculaires cérébraux d’un point de vue recherches scientifiques.
En effet, les femmes sont sous-représentées dans les essais cliniques, comme le déplore le Pr Charlotte Cordonnier : « À l’hôpital, nous prenons en charge de nombreuses femmes pour des AVC. Or nous nous sommes aperçues qu’il existait très peu de données les concernant. Les traitements sont souvent testés sur des hommes plus jeunes ».
« Il est urgent pour les scientifiques et les professionnels de santé de prendre en compte ces différences physiologiques, d’adapter le message d’information aux femmes et d’inciter les industries pharmaceutiques à inclure plus de femmes dans leurs essais cliniques », conclut l’auteur de l’étude.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/magazine/sante?doc=pouquoi-hommes-femmes-ont-pas-memes-chances-face-aux-avc&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-10-aliments-riches-vitamine&utm_medium=mag-29112022&ium=39000005121456


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 30 Nov 2022 - 9:44
 
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Sujet: Pourquoi les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes chances face aux AVC ?
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L’athérosclérose, à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires

AVC, infarctus, angine de poitrine… L’athérosclérose est à la base de nombreuses maladies cardiovasculaires. Elle se caractérise par le dépôt d’une plaque composée de lipides sur la paroi des artères. Symptômes, facteurs de risques, traitements… On fait le point.


Le sang circule dans les artères comme dans un tuyau afin, notamment, de transporter l’oxygène vers les organes. Dans le cas de l’athérosclérose, des dépôts de graisses (appelés « plaques d’athérome ») viennent s’accumuler dans ces artères qui perdent de leur élasticité et se rétrécissent, ce qui entrave la circulation sanguine.

Comme l’explique la Fondation pour la recherche médicale, « dans la plupart des cas, ces plaques restent stables, non symptomatiques. Mais il arrive que la chape fibreuse (qui les entourent) devienne fragile. Le risque alors est la rupture de plaque, qui, en libérant son contenu dans la circulation, provoque la formation d’un caillot. » Le caillot qui s’est détaché peut alors être à l’origine d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC.

Quels facteurs de risque ?


Généralement, le diagnostic est posé lorsque les premiers symptômes surviennent : essoufflement, douleur thoracique ou crampe musculaire des membres inférieurs à l’effort…

Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables (comme le fait d’être un homme ou l’avancée en âge), d’autres sont liés aux comportements… Il est donc possible d’agir. Citons le taux de mauvais cholestérol, le tabagisme, l’hypertension, le surpoids, le diabète, la sédentarité, le stress, une alimentation trop riche, la consommation d’alcool…

Comment traiter (et prévenir) ?


La prévention primaire de l’athérosclérose passe par l’adoption d’une bonne hygiène de vie : perte de poids, ne pas fumer, adopter un régime équilibré, pratiquer une activité physique…

En revanche, la prévention secondaire, destinée aux patients présentant déjà des symptômes ou une complication liée à l’athérosclérose, vise à réduire les risques de complication. Car non, on ne peut pas faire disparaître l’athérosclérose. Le traitement passe par certaines classes médicamenteuses (comme les statines, afin de normaliser le taux de cholestérol). Une angioplastie coronaire, avec pose d’un stent afin de dilater l’artère obstruée et rétablir la circulation sanguine, peut aussi être envisagée.


Source de l'article : https://destinationsante.com/latherosclerose-a-lorigine-de-nombreuses-maladies-cardiovasculaires.html

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #infarctus
par Heartdrake
le Jeu 24 Nov 2022 - 9:28
 
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Sujet: L’athérosclérose, à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires
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Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC

Après évaluation des dossiers médicaux de millions de personnes, des chercheurs rapportent une diminution du risque d’accident cardiovasculaire liée à la vaccination antigrippale.

Se faire vacciner contre la grippe saisonnière ne pourrait pas seulement protéger d’une forme grave de cette infection virale. D’après une nouvelle étude, parue récemment dans la revue The Lancet Public Health (Source 1), la vaccination antigrippale serait “anti-AVC” : elle diminuerait le risque d’accident vasculaire cérébral.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

“Nous avons constaté que le risque d'accident vasculaire cérébral était considérablement réduit dans les six mois suivant une vaccination antigrippale”, a détaillé le Dr Jessalyn Holodinsky, première auteure de l'étude. “Les résultats suggèrent qu'une large vaccination contre la grippe pourrait être une stratégie de santé publique viable pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux”, a conclu la chercheuse.

L’équipe indique que l’association protectrice observée était très forte, et qu'elle bénéficiait à la fois aux hommes et aux femmes, avec en outre une nette réduction du risque d'AVC avec l'âge en cas de vaccination antigrippale. 
Rappelons qu’en France, la vaccination contre la grippe est prise en charge à 100% et réservée jusqu’au 15 novembre aux plus de 65 ans, aux personnes souffrant de certaines affections longues durées ou maladies chroniques (insuffisance respiratoire ou cardiaque, BPCO, asthme, diabète, mucoviscidose…), aux personnes enceintes, obèses, à l’entourage de personnes immunodéprimées ou de nourrisson de moins de 6 mois à risque. Les professionnels de santé, d’établissements médico- sociaux, les aides à domicile de personnes vulnérables, et les personnels exposés aux virus grippaux aviaires et porcins, sont également concernés par cette campagne de vaccination. Passé le 15 novembre, l’ensemble de la population aura accès au vaccin, moyennant quelques euros.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/le-vaccin-contre-la-grippe-reduirait-le-risque-davc-946492?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221108&M_BT=17059782434867


#maladies #cardiovasculaires #vaccin #grippe #AVC
par Heartdrake
le Mer 9 Nov 2022 - 14:41
 
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Sujet: Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC
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AVC de l'œil : symptômes et traitement

Les AVC de la rétine (œil gauche, droit ou des deux yeux) entraînent souvent une importante baisse de la vue. Il s'agit dans tous les cas d'une urgence ophtalmique. Symptômes, causes, fond d'oeil, traitements... Le point avec le Pr Laurent Kodjikian, ophtalmologue.

Définition : qu'est-ce qu'un AVC de l'œil ou un AVC de la rétine ?

"L'AVC de l'œil est un accident vasculaire de la rétine (face postérieure de l'œil). Cet AVC peut être lié à une occlusion veineuse rétinienne ou à une occlusion d'une artère rétinienne" explique le Dr Romain Nicolau, chirurgien ophtalmologue. On distingue ainsi deux types de manifestations de l'AVC de l'œil :


Son atteinte peut être centrale ou périphérique selon la localisation de l'AVC. L'accident vasculaire cérébral (AVC) ophtalmique est une pathologie rare et peu connue qui peut avoir des conséquences graves, comme une cécité irréversible, si elle n'est pas traitée rapidement. Au-delà des conséquences sur l'œil et la vision, cette pathologie est, comme le rappelle une étude américaine présentée lors du congrès international sur les AVC à Los Angeles en 2018, un marqueur du mauvais état général des artères. En effet, une personne sur 100 ayant eu un infarctus de l'œil développe un AVC dans les 90 jours qui suivent. "Face à ce risque élevé d'attaque cérébrale mais aussi d'infarctus du myocarde, il est recommandé d'orienter les patients vers un cardiologue pour un bilan cardio-vasculaire", explique le Pr Laurent Kodjikian, président de la Société Française d'Ophtalmologie.

L'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR) 

L'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR) reste une pathologie rare qui concerne le plus souvent des sujets âgés de 55 ans ou plus. On estime sa fréquence à 1 consultation sur 10 000. "Le premier signe est une perte de vision sévère, brutale - le plus souvent limitée à une perception lumineuse -, unilatérale et indolore, observe le Pr Kodjikian. Puis quelques minutes après l'occlusion artérielle, survient une augmentation de la taille de la pupille (mydriase), associée à une abolition du réflexe photomoteur direct (la pupille réagit faiblement à la lumière directe)". A l'examen du fond d'œil, le médecin constate un œdème blanc rétinien ischémique avec au centre la fovéa rouge vif (" tache rouge cerise de la macula "). Les artères sont grêles et peuvent même parfois ressembler à un "courant granuleux" (colonne sanguine fragmentée). Une embolie est parfois visible avec un point blanc brillant à l'origine de l'OACR. En cas d'oblitération d'une branche de l'ACR, les signes fonctionnels peuvent être plus discrets, la baisse d'acuité ne se voit que s'il y a une atteinte maculaire. "Malheureusement, le pronostic est généralement très défavorable : des lésions rétiniennes définitives apparaissent en effet après 6 heures d'ischémie" poursuit le médecin. Même si le fond d'œil reprend un aspect quasi normal sur une période allant de 4 à 6 semaines, il existe une atrophie optique. "Le traitement qui consiste à obtenir une reperméabilisation artérielle le plus tôt possible n'a qu'une chance d'apporter un résultat que s'il est entrepris dans les premières heures qui suivent l'accident. Divers traitements ont été proposés - comme créer une hypotonie oculaire, utiliser des anticoagulants ou des fibrinolytiques -, mais sans aucune preuve d'efficacité pour aucun".  

L'occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR)

"Il s'agit d'une pathologie fréquente, notamment chez les personnes âgées présentant des facteurs de risques vasculaires", observe le Professeur. Elle se caractérise par une interruption du retour veineux par occlusion du tronc de la veine centrale de la rétine ou de l'une de ses branches. Cette occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR) engendre une baisse d'acuité visuelle plus ou moins importante, rapide, et parfois précédée d'une sensation de brouillard. Il n'y a pas de douleur, l'œil est calme, le réflexe photomoteur persiste. Elle peut concerner qu'une partie du champ visuel sans gêne majeure, ce qui n'inquiète pas suffisamment le patient, d'où un diagnostic parfois trop tardif.

Occlusion de la rétine : comprendre l'OVCR, conséquence Covid ?


L'occlusion veineuse rétinienne peut toucher la veine centrale de la rétine (OVCR) ou une branche de la veine. Une étude américaine montre que l'incidence des occlusions veineuses rétiniennes augmente dans les 6 mois suivant le diagnostic de COVID-19. Découvrir avec le médecin.

Œil droit, gauche ou les deux ?

"Les AVC (OACR) peuvent toucher sans différence l'œil droit comme l'œil gauche. De façon unilatérale ou bilatérale, simultanément ou dans le temps", souligne notre médecin.

Causes

Parmi les causes de l'AVC de l'œil, on peut citer :
  • Principalement, l'hypertension artérielle
  • Les facteurs de risques cardio-vasculaires classiques
  • Les troubles de la coagulation chez le jeune

Symptômes

Dans le cas d'une occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR), les symptômes sont :
  • Baisse brutale et sévère de l'acuité visuelle, unilatérale, indolore
  • Mydriase avec abolition du réflexe photomoteur direct
  • Œil blanc et indolore

Parfois il existe des signes précurseurs à une OACR, précise notre interlocuteur : la vision peut diminuer de façon répétée quelques jours avant l'accident. De plus, si le patient est atteint de la maladie de Horton, on peut constater plusieurs semaines voire mois avant l'occlusion de l'artère, une grande fatigue, une perte de poids ou des maux de tête. C'est alors une urgence thérapeutique absolue !"
Dans le cas d'une occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR), les symptômes sont :
  • Baisse d'acuité visuelle rapide, parfois précédée d'une sensation de brouillard
  • L'œil est calme
  • Le réflexe photomoteur persiste.

Diagnostic et examens : un fond d’œil ?

Le diagnostic d'un AVC de l'œil se fait à l'examen du fond d'œil (qui consiste à dilater la pupille et à regarder l'œil avec un ophtalmoscope). Dans le cas d'une OVCR, la rétine est parsemée d'hémorragies "en flaques", les veines sont dilatées et il existe un œdème papillo-rétinien. L'angiographie à la fluorescéine permet de préciser le type, le siège de l'oblitération et le retentissement sur le tissu rétinien.

Fond d'oeil : quand le faire, pourquoi, normal ou pas ?


Réalisé lors d'une consultation chez l'ophtalmologiste, le fond d'œil est un examen courant et indolore. Glaucome, DMLA, diabète... Quand le réaliser ? Pourquoi, à quoi ça sert ? Où ? Combien de temps il dure ? Quand est-il normal ? Ce qu'il faut savoir.

Quand et qui consulter ?

"En cas de baisse d'acuité visuelle brutale ou de signes visuels anormaux, il faut consulter en urgence son ophtalmologue dans les 24 heures", rappelle le Professeur.

Conséquences sur la vision


Un OACR peut entraîner des dommages irréversibles (des lésions rétiniennes définitives apparaissent après 6 heures d'ischémie) et une perte totale de la vision.

Traitements : comment soigner un AVC de l'œil ?

"Il n'y a pas de traitement spécifique de l'occlusion, conclut le Pr Kodjikian. Néanmoins, la corticothérapie systémique est indispensable en cas de maladie de Horton associée. Et le recours à la photo coagulation laser est souvent nécessaire pour éviter la néovascularisation en cas d'ischémie rétinienne".
Merci au Pr Laurent Kodjikian, président de la Société Française d'Ophtalmologie, Chef de service adjoint au CHU de la Croix-Rousse à Lyon et au Dr Romain Nicolau, chirurgien ophtalmologue.

Source de l'article : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2633039-avc-oeil-retine-droit-gauche-symptomes-traitement/


#maladies #cardiovasculaires #AVC #oeil
par Heartdrake
le Mer 2 Nov 2022 - 9:09
 
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Sujet: AVC de l'œil : symptômes et traitement
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Un trop grand bruit associé à un risque d'AVC

Selon les résultats de cette étude menée au Canada, les personnes vivant à proximité des principales artères courent un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral.


En France, environ 150 000 personnes sont atteintes d'un AVC chaque année. Selon une récente étude, chaque augmentation de 10 décibels (dBA) du bruit extérieur augmente le risque d'AVC de 6 % pour les personnes âgées de 45 ans et plus vivant dans la région de Montréal. Ces conclusions ont été publiées dans la revue Noise & Health.

"De nombreuses études, en grande partie européennes, ont montré que le bruit avait un effet délétère sur la santé cardiovasculaire", souligne l’étudiante au doctorat Inès Yankoty de l’Ecole de santé publique de l’Université Montréal.

"Certains ont établi un lien entre la pollution sonore et l'incidence de l'infarctus du myocarde. Cependant, l'étude actuelle est l'une des rares à établir un lien entre le bruit et l'incidence des accidents vasculaires cérébraux. L'association est plus forte pour l'AVC ischémique", note l’étudiante.

Selon les résultats, les personnes vivant à proximité des principales artères courent un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral. "Gardez à l'esprit que nous parlons d'une association entre le bruit et le risque d'AVC ischémique, et non d'une relation de cause à effet. (…) Nos analyses statistiques sont imparfaites et nous ne pouvons pas conclure qu'un accident vasculaire cérébral est spécifiquement dû au bruit ambiant".

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-trop-grand-bruit-associe-a-un-risque-davc-938924?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221005&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 19 Oct 2022 - 11:07
 
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Sujet: Un trop grand bruit associé à un risque d'AVC
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Ce groupe sanguin augmente le risque de faire un AVC avant 60 ans

Selon une récente étude américaine, les personnes du groupe sanguin A ont un risque plus élevé que celles du groupe sanguin O d'être victimes d'un AVC précoce. Explications.

Et si votre groupe sanguin pouvait donner des indications sur votre risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ? C’est en tout cas ce que suggère une méta-analyse menée par des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université du Maryland (UMSOM).
Cette analyse a été menée grâce aux données de 48 études sur les AVC chez adultes de moins de 60 ans. "Le nombre de personnes victimes d'un AVC précoce augmente. Ces personnes sont plus susceptibles de mourir d'un événement potentiellement mortel, et les survivants sont potentiellement confrontés à des décennies d'invalidité. Malgré cela, il existe peu de recherches sur les causes des AVC précoces", a justifié l’auteur principal Steven J. Kittner, professeur de neurologie à l'UMSOM et neurologue au centre médical de l'Université du Maryland. Les conclusions ont été publiées dans la revue Neurology.

Le groupe sanguin A plus à risque ?

Grâce à cette méta-analyse les chercheurs ont trouvé un lien entre la survenue d’un AVC précoce et la zone du chromosome qui comprend le gène qui détermine le groupe sanguin. Plus précisément, l’équipe a découvert que ceux qui ont le plus été victime d’un AVC précoce étaient plus susceptibles d’être du groupe sanguin A et moins susceptibles d'avoir le groupe sanguin O.
Selon cette étude, les personnes de groupe sanguin A avaient un risque 16% plus élevé d'avoir un AVC précoce que les personnes d'autres groupes sanguins. A l’inverse, ceux qui avaient le groupe sanguin O avaient 12% moins de risque d'avoir un AVC. "Notre méta-analyse a examiné les profils génétiques des personnes et a trouvé des associations entre le groupe sanguin et le risque d'AVC précoce. L'association du groupe sanguin avec un AVC tardif était beaucoup plus faible que ce que nous avons trouvé avec un AVC précoce", a ajouté le cochercheur Braxton D. Mitchell, professeur de médecine à l'UMSOM.
Pas de panique, les chercheurs ont rassuré ceux du groupe A en précisant qu’ils ne devraient pas réaliser de dépistage supplémentaire que le reste de la population. "Nous ne savons toujours pas pourquoi le groupe sanguin A conférerait un risque plus élevé, mais cela a probablement quelque chose à voir avec des facteurs de coagulation du sang comme les plaquettes et les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins ainsi que d'autres protéines circulantes, qui jouent toutes un rôle dans le développement des caillots sanguins", a suggéré le Dr Kittner.

Source de l'article : avc-avant-60-ans-931109?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220902&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/ce-groupe-sanguin-augmente-le-risque-de-faire-un-avc-avant-60-ans-931109?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220902&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 5 Sep 2022 - 14:47
 
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Sujet: Ce groupe sanguin augmente le risque de faire un AVC avant 60 ans
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Les bons dormeurs ont moins de risque de faire un AVC

Avoir un sommeil de bonne qualité réduirait le risque de souffrir d'une maladie cardiaque et d’être victime d’un accident vasculaire cérébral, selon une étude menée par un chercheur de l’Inserm.

Au total, plus d’un tiers de la vie est passé à dormir. D’où l’importance d’avoir un sommeil réparateur et de bonne qualité. Selon une étude présentée au congrès de la Société Européenne de Cardiologie 2022, un "mauvais" sommeil était associé à une probabilité plus élevée de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. Précisément, les chercheurs assurent que sept sur dix des maladies cardiovasculaires pourraient être évitées avec un sommeil de bonne qualité.

"L'importance de la qualité et de la quantité de sommeil pour la santé cardiaque devrait être enseignée tôt dans la vie, lorsque des comportements sains s'établissent. Minimiser le bruit nocturne et le stress au travail peut aider à améliorer le sommeil", recommande l'auteur de l'étude, le Dr Aboubakari Nambiema de l'INSERM. Dans le cadre de cette étude, le chercheur a utilisé un score de sommeil, ils ont ensuite étudié l'association entre le score de sommeil, les changements au fil du temps et les maladies cardiovasculaires.

Cette étude a été menée auprès de 7 200 participants âgés de 50 à 75 ans. Au cours d’un suivi de huit ans, 274 participants ont développé une maladie coronarienne ou un accident vasculaire cérébral. Selon les chercheurs, le risque de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral diminuait de 22 % pour chaque augmentation de 1 point du score de sommeil au départ. "Plus précisément, par rapport à ceux ayant un score de 0 ou 1, les participants ayant un score de 5 avaient un risque de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral 75 % moins élevé", rapporte l’étude.

L'importance d'améliorer le sommeil

Les chercheurs assurent que si tous les participants avaient un score de sommeil optimal, 72 % des nouveaux cas de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral pourraient être évités chaque année. Ainsi, une augmentation d’un point de la qualité de sommeil était associée à une réduction de 7 % du risque de maladie coronarienne ou d'accident vasculaire cérébral.

"Notre étude illustre le potentiel d'un bon sommeil pour préserver la santé cardiaque et suggère que l'amélioration du sommeil est liée à des risques plus faibles de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral. Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde, une plus grande prise de conscience est nécessaire sur l'importance d'un bon sommeil pour maintenir un cœur en bonne santé", souligne le Dr Nambiema.

Source de l'article : avc-930395?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220829&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/les-bons-dormeurs-ont-moins-de-risque-de-faire-un-avc-930395?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220829&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 2 Sep 2022 - 9:12
 
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Sujet: Les bons dormeurs ont moins de risque de faire un AVC
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L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs

Les femmes atteintes d'endométriose ont un risque plus important d'accident vasculaire cérébral. Même si le risque absolu reste faible, il pourrait amener ces patientes à surveiller avec plus d'attention leur santé cardiovasculaire.

Cette vaste étude, publiée le 21 juillet 2022 dans le journal américain Stroke suggère que les femmes ayant des antécédents d’endométriose, une maladie gynécologique chronique qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine en dehors de l’utérus, peuvent être plus à risque d'accident vasculaire cérébral.

Près de 112 056 femmes ont été observées

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 112 056 infirmières, âgées de 25 à 42 ans, durant près de 28 ans (entre 1989 et 2017). Dans ce groupe, 5244 femmes étaient atteintes d’endométriose.

Leurs facteurs de risque (consommation d'alcool, activité physique, alimentation, indice de masse corporelle, cycle menstruel, exposition aux contraceptifs oraux et aux hormones postménopausiques, antécédents de tabagisme…) ont été pris en compte. L’objectif : comprendre le lien entre endométriose et AVC (ischémique ou hémorragique). 

L’ablation chirurgicale de l’utérus augmenterait les risques

D’après les résultats de l’enquête, les femmes atteintes d'endométriose présentaient un risque d'AVC supérieur (+ 34 %) à celles qui n'étaient pas atteintes (106 812). En outre, la majorité des "risques d'AVC associés à l’endométriose" était liée à l’hystérectomie (ablation chirurgicale de l’utérus) et/ou à l'ovariectomie (39 %) et à l'hormonothérapie post-ménopausique (16 %).

"Il existe des circonstances où une hystérectomie et/ou une ovariectomie est le meilleur choix pour une femme, cependant, nous devons également nous assurer que les patientes sont conscientes des risques potentiels associés à ces procédures", tient à préciser Stacey A. Missmer, auteur principal de l'étude et professeur d'obstétrique, de gynécologie et de biologie de la reproduction au Michigan State University College of Human Médecine.
Ces résultats, bien qu’intéressants, doivent donc être pris avec un peu de recul. Ce qui n’empêche pas les femmes concernées par la maladie "d’être attentives aux potentiels premiers signes cardiaques", mais aussi de discuter des options préventives avec leur médecin.

Pour le Dr Odile Bagot, ces constats peuvent en partie s'expliquer :

"Les personnes qui ont un terrain inflammatoire important, comme les femmes atteintes d’endométriose, ont des risques supérieurs d’accident vasculaire. Concernant l’ablation des ovaires, si le risque d’AVC semble augmenter, c’est sûrement en raison de l'effet naturellement protecteur des oestrogènes. Enfin, le risque élevé d’AVC lié à une ablation de l’utérus peut s’expliquer en raison d’une endométriose sévère, et donc d’un terrain inflammatoire supérieur", précise la gynécologue.

Endométriose : comment reconnaître les premiers signes ?

Les symptômes de la maladie, chroniques ou périodiques, sont multiples et variés. Il s’agit des signes suivants :
  • Douleur ;
  • Règles douloureuses (dysménorrhée) ;
  • Douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;
  • Douleurs pelviennes fréquentes ;
  • Défécation douloureuse ;
  • Difficulté pour uriner (dysurie) ;
  • Douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie).

Parfois, l’endométriose est asymptomatique, ce qui retarde fortement le diagnostic.

Source de l'articleL’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs (doctissimo.fr)

#coeur #AVC #femmes #endométriose #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Juil 2022 - 11:02
 
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Sujet: L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs
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Les siestes fréquentes seraient liées à des risques accrus d’hypertension et d’AVC

S’il a été prouvé que les courtes siestes ont de nombreux effets positifs sur la santé, une récente étude a toutefois mis en garde contre des pauses sommeil trop fréquentes. Une corrélation entre des siestes régulières et un risque plus élevé d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral ( AVC) a en effet pu être établi par ces travaux, publiés ce lundi dans la revue scientifique Hypertension.
Ce lien a pu être identifié par des chercheurs de l’université Central South de Chine à partir des données contenues dans la base Biobank. Cette dernière a compilé entre 2006 et 2010 les informations médicales de 500.000 adultes britanniques âgés de 40 à 69 ans. Des enquêtes avaient également été menées auprès de ces participants au sujet des siestes, précise Slate.

12 % de risque supplémentaire d’hypertension

L’étude a d’abord permis d’identifier le profil type de l’amateur de siestes régulières. Il s’agit le plus souvent d’hommes qui « fumaient, buvaient quotidiennement, avaient un niveau d’éducation et de revenu inférieur et déclaraient à la fois des insomnies et des ronflements », ont constaté les scientifiques. Ils auraient au total un risque d’hypertension accru de 12 % et un risque d’AVC augmenté de 24 %.
Cependant, ces risques supplémentaires ne seraient pas directement liés à la sieste, mais plutôt à sa cause sous-jacente : le manque de sommeil. « Un mauvais sommeil nocturne est associé à une moins bonne santé, et les siestes ne suffisent pas à compenser cela », a en effet expliqué Michael Grandner, psychologue clinicien et expert du sommeil.

Un lien direct ou indirect

La piste d’une augmentation du risque d’AVC causée directement par la sieste n’est néanmoins pas à exclure. Une étude de 2008 avait par exemple montré que la sieste pouvait faire augmenter la pression artérielle, et avec elle le risque d’AVC.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3330343-20220726-siestes-frequentes-liees-risques-accrus-hypertension-avc


#coeur #AVC #hypertension
par Heartdrake
le Jeu 28 Juil 2022 - 9:03
 
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Sujet: Les siestes fréquentes seraient liées à des risques accrus d’hypertension et d’AVC
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AVC : deux tiers des patients seraient à risque sans le savoir

Chez une partie des patients touchés par un AVC ischémique, les facteurs de risque n'avaient pas été identifiés au préalable. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude dont les résultats ont été présentés lors du congrès de l'Académie européenne de neurologie (EAN).
150.000. C’est le nombre de personnes qui sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année en France. Cette attaque se produit lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau s'obstrue ou se rompt et bloque ainsi la circulation. L’AVC ischémique, qui se caractérise par l’obstruction d’un vaisseau sanguin, est le plus courant, comme le précise le ministère de la Santé.


Parmi les facteurs de risque de l’AVC, on retrouve l’hypertension artérielle, la consommation de tabac, l’obésité, ou encore le diabète. Une nouvelle étude révèle cependant que certains des facteurs de risque les plus fréquents de l’AVC ne sont pas diagnostiqués chez deux tiers des patients. Ces travaux, présentés le 26 juin à Vienne lors du congrès 2022 de l'Académie européenne de neurologie (EAN), n’ont pas encore été publiés, mais les résultats ont été relayés dans un communiqué.

Des facteurs de risque majeurs d'AVC non diagnostiqués au préalable

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de plus de 4.000 personnes ayant été victimes d’un AVC ischémique. L’étude a permis d’identifier un facteur de risque majeur chez 67,7 % des patients dont les facteurs de risque n'avaient pas été diagnostiqués au préalable.
Les facteurs de risque les plus fréquemment détectés au cours de ces travaux étaient les suivants :

Les chercheurs ont également mis en lumière d’autres informations concernant les patients dont les facteurs de risque d’AVC n’avaient pas été détectés auparavant. Ils ont ainsi fait un lien avec le jeune âge, la contraception chez les femmes ou encore la consommation de tabac.

AVC : vers une meilleure surveillance des facteurs de risque ?

Les chercheurs espèrent que ces conclusions permettront de mieux identifier les patients à risque d'AVC et de mettre en place une "prévention et une surveillance plus intensives", comme l'explique le Dr André Rêgo, auteur principal de l’étude, dans le communiqué relatant ces résultats.
Il souligne ainsi l'importance de "tester et de traiter les déséquilibres lipidiques sanguins tels que les taux élevés de cholestérol et de triglycérides, ainsi que la pression artérielle, et d'identifier et de traiter les personnes souffrant de fibrillation auriculaire et de diabète de type 2".

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/avc-deux-tiers-des-patients-seraient-a-risque-sans-le-savoir-2137106

#AVC #rythme #cardiaque #hypertension
par Heartdrake
le Lun 27 Juin 2022 - 12:58
 
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Sujet: AVC : deux tiers des patients seraient à risque sans le savoir
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Une campagne pour informer sur les troubles du rythme cardiaque

A l’occasion de la Semaine du rythme cardiaque, du 07 au 12 juin 2022, aura lieu la 4e édition « Des cœurs contre l’AVC ». Cette campagne digitale menée sur la page Facebook « Au cœur de l’AVC » de Boehringer Ingelheim, en partenariat avec l’association de patients Alliance du Cœur, sera l’occasion d’informer et sensibiliser sur les troubles du rythme cardiaque.

« Des Cœurs contre l’AVC » : exprimez-vous !


La campagne « Au cœur de l’AVC » sera l’occasion de vous informer sur l’ensemble de ces pathologies. Chaque jour, vous découvrirez un nouveau contenu visant à vous informer sur les troubles du rythme cardiaque et leurs conséquences. Vous pourrez aussi visionner des interviews de Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur, d’un cardiologue et le témoignage d’un patient. Par ailleurs, comme pour les précédentes éditions, vous aurez la possibilité d’être acteur de la campagne « Au Cœur de l’AVC ». De quelle manière ? C’est simple, vous pourrez ajouter le logo à votre photo de profil Facebook, poster des cœurs sur la page Facebook « Au Cœur de l’AVC » sous toutes les formes (dessins, gif, émojis, photos, vidéos…), liker et partager les contenus.

Troubles du rythme : de quoi parle-t-on ?


Si vos battements cardiaques ne sont plus réguliers, si leur fréquence s’accélère ou bien au contraire ralentit anormalement, vous souffrez d’un trouble du rythme cardiaque. On parle ainsi de bradycardie quand le cœur bat trop lentement et de tachycardie quand il bat trop vite. La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus fréquent puisqu’en France, entre 900 000 et 1,5 million de patients sont concernés. Cette maladie se caractérise par un battement cardiaque irrégulier dû à une contraction désordonnée et rapide des oreillettes. Ainsi le sang peut stagner au niveau du muscle cardiaque et former des caillots, elle est responsable de 50% des AVC ischémiques.

Enfin les troubles du rythme cardiaque, comme la FA, peuvent également favoriser la survenue d’une insuffisance cardiaque. Une affection, au cours de laquelle le cœur ne pompe plus normalement et n’assure donc plus les besoins en oxygène et nutriments de l’organisme, avec de lourdes conséquences sur la qualité de vie des patients. 

Interview de Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur : 


Fatigue persistante, un cœur qui s’emballe… ces signes de la FA ne sont pas assez pris au sérieux et doivent alerter. Quel est votre constat et message pour favoriser un diagnostic plus précoce et ainsi prévenir les complications liées à la FA telles que l’AVC ?

Le conseil c’est d’écouter son cœur, s’inquiéter quand on ressent une fatigue persistante, d’autant plus si ces ressentis sont réguliers. Il est important de les noter et d’apporter ce recueil chez le médecin. Lequel sera ensuite en mesure de vous orienter. C’est encore plus vrai chez les plus de 50 ans présentant des facteurs de risque : tabagisme, surpoids, diabète… Diagnostiquer le plus précocement possible nous permettrait d’éviter un nombre important d’AVC. Souvent la FA est en réalité diagnostiquée après l’AVC.

La fréquence de l’insuffisance cardiaque a doublé en 10 ans, comment pouvons-nous l’expliquer ? Comment se manifeste-t-elle ?

Tous les professeurs en cardiologie avancent comme explication le vieillissement de la population et l’augmentation des facteurs de risque, notamment la sédentarité. Quant aux signes de l’insuffisance cardiaque, les plus fréquents se réfèrent à l’acronyme EPOF (Essoufflement, Prise de poids, Œdème et Fatigue). Si vous ressentez ces signes, vous devez absolument consulter. 

En quoi les campagnes de sensibilisation comme des cœurs contre l’AVC sont-elles utiles ?

Les meilleures campagnes sont celles où le grand public adopte les bons réflexes et les bonnes habitudes de vie. Comme par exemple savoir repérer des signes avant-coureurs d’une maladie afin d’être pris en charge le plus tôt possible. Informer c’est mieux protéger. 

Avez-vous un message particulier pour le grand public ?

L’important c’est de prendre soin de soi, d’écouter son corps et pour les patients d’être observants, autrement dit de bien respecter les recommandations du médecin, être assidu dans la prise de son traitement et adopter une bonne hygiène de vie.

Deux acteurs mobilisés


La campagne « Au cœur de l’AVC » a été initiée par Boehringer Ingelheim, un laboratoire particulièrement engagé dans la prévention et la prise en charge de la fibrillation atriale mais aussi de l’AVC. Sa page Facebook « Au cœur de l’AVC » rassemble une communauté de 61 000 personnes, où vous pourrez découvrir des témoignages, des vidéos et des informations pratiques. Quant à l’association l’Alliance du cœur, elle se bat depuis plus de 25 ans pour informer et sensibiliser le grand public sur les risques liés aux maladies cardiovasculaires.

Quelques chiffres en France

  • Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 150 000 décès chaque année en France, elles sont la 2e cause de mortalité et la 1ère cause chez les femmes et les personnes de plus de 65 ans ;
  • En cas de FA, le risque d’AVC ischémique est multiplié par cinq ;
  • 155 000, c’est le nombre d’AVC recensés chaque année.
  • Chaque année, plus de 160 000 personnes sont hospitalisées pour une insuffisance cardiaque. Au total, la maladie est responsable de 70 000 décès.


  • Tag avc sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Icn-infos1
    Source : Alliance du Coeur (alliancecoeur.fr) Consulté le 25 mars 2022 - Ameli.fr – Définition et causes de l’insuffisance cardiaque - Société française neurovasculaire - https://www.societe-francaise-neurovasculaire.fr/journee-mondiale-avc - Consulté le 4 avril 2022 - Quels sont les troubles du rythme et de la conduction cardiaque ? Ameli.fr – Site consulté le 4 avril 2022 - Guidelines for the management of atrial fibrillation The Task Force for the Management of Atrial fibrillation of the European Society of Cardiology (ESC). European Heart Journal 2010 ; 31(19) : 2369-2429.


Source de l'article : https://destinationsante.com/une-campagne-pour-informer-sur-les-troubles-du-rythme-cardiaque.html


#coeur #AVC #rythmologie #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 9:13
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Une campagne pour informer sur les troubles du rythme cardiaque
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Dîner à n’importe quelle heure augmente le risque d’AVC, selon une étude

D'après les travaux d'une équipe de chercheurs japonais, vous feriez mieux de dîner à des heures régulières, et avant 20h, pour limiter le risque d'AVC hémorragique. On fait le point.   

Une étude parue récemment dans la revue Nutrients vient de souligner le lien entre des horaires du dîner et la survenue d'un certain type d'AVC.  D'après l'équipe de chercheurs japonais, dîner à horaires irréguliers pourrait impacter notre santé, sans même que l'on ne s'en rendre compte.

"Les données sur le rôle de l'heure du souper dans le développement des maladies cardiovasculaires sont limitées", rappellent-ils en préambule. C’est pourquoi ils ont recruté 28 625 hommes et 43 213 femmes, âgés de 40 à 79 ans dans le cadre d'un essai clinique visant à étudier le lien entre les heures du dîner et les risques de décès liés aux accidents vasculaires cérébraux.

Mieux vaut dîner avant 20 heures

Les volontaires, tous en bonne santé cardiovasculaire, ont été divisés en trois groupes. Les membres du premier groupe devaient manger avant 20 heures, ceux du deuxième groupe dînaient après 20 heures et les autres prenaient leur repas à des horaires irréguliers.
Résultats ? "Au cours du suivi de 19 ans, nous avons identifié 4 706 décès dus à des maladies cardiovasculaires". Et les chercheurs de préciser : 

Nous avons constaté que l'adoption d'un horaire de dîner irrégulier par rapport au dîner avant 20h00 était associée à un risque accru de mortalité par AVC hémorragique, indiquent-ils (source 1). 

À noter : d’après les résultats, il n’existait pas de lien significatif entre l'heure du dîner et le risque de mortalité par d'autres types d'AVC, de coronaropathie et de pathologies cardiovasculaires
Pour rappel, l'accident vasculaire cérébral hémorragique est plus rare que l'AVC ischémique (15 % des cas contre 85 % des cas environ, source 2). Il est dû, le plus souvent, à une rupture d’anévrisme : lorsqu'une artère du cerveau se rompt. Mais les tumeurs, les crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation peuvent aussi entraîner des hémorragies cérébrales.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/diner-a-nimporte-quelle-heure-augmente-le-risque-davc-selon-une-etude-919210?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220523&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Mar 24 Mai 2022 - 9:05
 
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Sujet: Dîner à n’importe quelle heure augmente le risque d’AVC, selon une étude
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Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point

Au cours des dernières décennies, les études portant sur les liens entre la consommation d'œufs et les maladies cardiovasculaires ont donné des résultats contradictoires.

Une analyse reposant sur l'ensemble des études réalisées jusqu’à maintenant sur le sujet, publiée dans le British Medical Journal, fait le point.
Jean-Philippe Drouin-Chartier de la Faculté de pharmacie de l'Université Laval (Québec) et de l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, et ses collaborateurs de l'Université Harvard (États-Unis) ont d'abord analysé les résultats de trois études américaines qui ont suivi près de 216 000 personnes pendant trois décennies.

Ils ont aussi réalisé une méta-analyse de 28 études prospectives, menées dans différents pays, totalisant 1,7 million de personnes.

Le risque de maladie cardiovasculaire – infarctus, maladie coronarienne ou accident vasculaire cérébral – n'était pas plus élevé chez les gens qui consommaient un œuf ou plus par jour que chez ceux qui consommaient moins d’un œuf par mois.

« Nos analyses démontrent que l'on peut manger jusqu'à un œuf par jour sans que le risque cardiovasculaire en souffre », résume le chercheur.

La prise en compte dans les analyses de l’âge, l’indice de masse corporelle (CALCUL rapide de votre IMC et poids idéal), le niveau d’activité physique, le tabagisme, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’utilisation de statines et la qualité générale de l’alimentation ne changeait rien à ce constat.

L'origine de la controverse « remonte aux premières études qui ont établi un lien entre le cholestérol sanguin et le risque cardiovasculaire. Comme l’œuf est l'aliment le plus riche en cholestérol, on en a déduit qu’il devait augmenter le cholestérol sanguin et, donc, le risque cardiovasculaire. Ce que l’on ignorait à l’époque est que le foie autorégule le taux de cholestérol sanguin. Lorsqu’on mange plus de cholestérol, notre foie en produit moins. C’est pour cette raison que la corrélation entre la consommation de cholestérol et le taux de cholestérol sanguin est très faible. »


« L’étude apporte des preuves solides de l'absence d'association négative entre une consommation modérée d’œufs et le risque cardiovasculaire, mais le débat n’est pas clos pour autant », indique le chercheur, relayé par le communiqué de l'Université Laval. « Des études rapportant des effets néfastes des œufs ont été publiées au cours de la dernière année et une autre étude qui arrive à la même conclusion paraîtra prochainement », signale-t-il.



Source de l'article : http://www.psychomedia.qc.ca/sante-cardiovasculaire/2020-03-05/oeufs-risques


#coeur #alimentation #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 12:14
 
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Sujet: Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point
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[Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC

Tag avc sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Comment-echapper-a-l-infarctus-et-a-l-avc

Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
Cardiovasculaire
Michel de Lorgeril

La révolution de la médecine de précision. L'importance du mode de vie.
Tag avc sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Fabrication_francaise Fabriqué en France
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Lien pour commander le livre : https://www.nutristore.fr/livres-sante-cardiovasculaire/comment-echapper-a-l-infarctus-et-a-l-avc-michel-de-lorgeril-1131?utm_medium=email&utm_source=LN&utm_campaign=infarctus_avc&idprob=45072_233684


#coeur #infarctus #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 10:42
 
Rechercher dans: Livres, presse sur les maladies cardiovasculaires
Sujet: [Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
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Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité

Comme son nom l’indique, l’hypertension artérielle (HTA) correspond à une pression excessive dans les artères. Et si elle n’est pas traitée, elle ouvre la porte aux maladies cardiovasculaires et à l’AVC. Problème, en France, 1 hypertendu sur 3 s’ignore et n’est donc pas soigné. Alors comment savoir si vous êtes à risque ? Comment prévenir la maladie ? Faisons le point à l’occasion de la Journée mondiale dédiée ce 17 mai.

Lorsque la pression sur les artères devient trop forte, le muscle cardiaque grossit et se fatigue. C’est ça l’hypertension artérielle (HTA). Une maladie qui constitue le premier motif de consultation en médecine générale et qui figure parmi les principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.

La bonne nouvelle est que l’HTA se soigne aujourd’hui très bien et les traitements sont très efficaces pour protéger des complications. La mauvaise c’est que sur 15 millions d’hypertendus en France, 5 millions ignorent qu’ils le sont… et ne sont donc pas pris en charge.

Peu de symptômes


Pourquoi cette ignorance ? L’une des particularités de l’hypertension est qu’elle évolue silencieusement. Et parfois, elle s’associe à des signes peu spécifiques comme des maux de tête, des difficultés de concentration, des vertiges, un essoufflement, des bourdonnements d’oreille…

Il est donc indispensable de penser à mesurer une fois par an votre pression artérielle. On parlera d’HTA lorsque cette mesure va au-delà de 140/90.

Des facteurs de risque bien connus


L’hypertension apparait graduellement à partir de 50 ans (même si elle peut survenir bien avant). Elle est favorisée par un ensemble de facteurs dont les effets s’additionnent et se cumulent avec le temps : l’âge, une prédisposition familiale, les habitudes de vie (obésité, sédentarité, alimentation déséquilibrée…).

Comment lutter ?


En France, 25% des hommes et 18% des femmes font de l’hypertension. Six mesures non médicamenteuses peuvent aider à réduire les risques :
  • Réduisez la consommation de sel (moins de 5g par jour) ;
  • Pratiquez une activité physique régulière ;
  • En cas de surpoids, essayez de perdre du poids ;
  • Limitez votre consommation de viandes et privilégiez le végétal ;
  • Réduisez votre consommation d’alcool ;
  • Arrêtez de fumer.


Source de l'article : https://destinationsante.com/hypertension-1-malade-sur-3-nest-pas-traite.html



#coeur #hypertension #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 9:23
 
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Sujet: Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité
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Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC

L’infarctus est la première cause de décès prématuré, l’accident vasculaire cérébral la troisième. Peut-on les prévenir et les soigner efficacement ? Oui, assure le Dr de Lorgeril, dans son dernier livre, Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC.

Michel de Lorgeril est cardiologue. Il a été chercheur au CNRS et à la Faculté de médecine de Grenoble. Il est internationalement reconnu pour ses travaux sur l'infarctus et les acides gras oméga3. Il est, avec la célèbre étude de Lyon, conduite avec Serge Renaud, le promoteur du French paradox et de la diète méditerranéenne qui ont révélé l'importance de l'alimentation pour la santé. Son dernier livre, qui s'adresse autant aux patients qu'aux professionnels de santé, explique Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC en faisant appel au mode de vie et à la médecine de précision.

LaNutrition.fr : Quel est le message positif de votre nouveau livre ?


Dr Michel de Lorgeril : Le message de Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, c’est que la médecine de précision a permis au cours des 15 dernières années des progrès très significatifs dans le traitement et la prévention de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.

C’est une révolution qui nécessite des approches nouvelles aussi bien en termes techniques, qu’en termes de mode de vie et d’humanité, dans le sens que chaque victime est un cas particulier nécessitant des soins spécifiques et une attention particulière de la part des soignants. Le temps des numéros et des protocoles appliqués systématiquement doit être dépassé.

Quelle est votre définition de la maladie coronarienne ?


C’est surtout une maladie du mode de vie qui touche les artères : surtout celles du cœur que l’on appelle les artères coronaires. Mais toutes les personnes qui ont un mode de vie délétère ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires. Nous ne sommes pas tous égaux ; certains d’entre nous ont une prédisposition génétique (familiale) à souffrir de ces pathologies. La médecine classique estime que cette prédisposition génétique est liée au cholestérol. Avec des collègues américains et européens, nous avons démontré que c’était inexact et que cette prédisposition était en fait une prédisposition à l’hypercoagulation sans rapport avec le cholestérol. Je raconte et explique ces découvertes majeures dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC.

Quelles sont les personnes touchées par la maladie coronarienne ?


Tout le monde peut avoir une maladie des coronaires, personne n’est totalement protégé et personne n’est génétiquement désigné. Toutefois, la maladie coronarienne, l’infarctus, et l’accident vasculaire cérébral touchent les gens qui ont un mode de vie délétère et qui parfois ont aussi une prédisposition à l’hypercoagulation. C’est le mode de vie qui favorise la maladie ou au contraire protège au moins partiellement contre une prédisposition à l’hypercoagulation. Parfois, certains médicaments neutralisant l’hypercoagulation sont indispensables.

Par mode de vie, vous entendez alimentation ?


C’est beaucoup plus large que ça et je le détaille dans mes livres. Il y a quatre principaux facteurs qui entrent en jeu dans le mode de vie. Le premier est le facteur nutritionnel, le deuxième est le facteur activité physique, le troisième est le facteur intoxication : le tabac, les polluants aériens, les polluants nutritionnels – les pesticides –  et surtout les médicaments. C’est curieux mais certains médicaments favorisent les maladies cardiovasculaires. Un bon exemple de médicaments délétères, comme expliqué dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, sont les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) prescrits dans les maladies de l’estomac.

Quel est le quatrième facteur ?


Le quatrième facteur est ce que j’appellerai les conditions d’existence, le stress, les difficultés de la vie familiale, professionnelle et inversement notre aptitude à surmonter ces difficultés. Dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, je reviens et j’insiste sur ces questions de souffrance familiale et/ou professionnelle. Il faut mettre l’accent sur cette appellation de « souffrances » qui doivent être distinguées du stress quotidien et qui sont apparues de plus en plus importantes au cours des 15 dernières années.

L’évolution de la maladie coronarienne peut-elle être stoppée simplement en changeant de mode de vie ?


Oui on peut la stopper. Oui on peut sauver sa vie et aussi échapper aux lourds handicaps quand on survit à un AVC ! On ne va pas faire disparaître une plaque d’athérosclérose, mais en adoptant un mode de vie protecteur, on va empêcher qu’un caillot vienne à tout moment se former sur la plaque et obstruer l’artère ou emboliser vers le cerveau. La plaque d’athérosclérose n’est pas dangereuse en elle-même, c’est la formation d’un caillot solide et obstructif qui est fatale !

Mais le seul mode de vie suffit-il ? Quelle est la place des traitements ?


Parfois, notamment chez les personnes qui ont une prédisposition à l’hypercoagulation ou chez des patients qui ont bénéficié de traitements sophistiqués comme le stenting dans les coronaires ‒ en simplifiant, des médicaments antiplaquettaires sont indispensables. Parfois aussi des pathologies cardiaques se compliquent, de troubles du rythme par exemple, qui peuvent nécessiter un traitement anticoagulant médicamenteux. La bonne nouvelle c’est que depuis une quinzaine d’années, nous avons de nouveaux médicaments antiplaquettaires et anticoagulants (plus performants et moins dangereux) et nous avons appris à nous en servir avec une grande sécurité. C’est donc l’association d’un mode de vie protecteur à adopter le plus tôt possible dans la vie et parfois de médicaments qui permet une amélioration considérable du traitement et du pronostic des pathologies cardiovasculaires.

Que pensez-vous des stents, des pontages coronariens ?


Dans certaines circonstances, ces traitements peuvent être miraculeux. En phase aigüe d’infarctus, lorsque vous débouchez une artère et que vous posez un stent, immédiatement la personne se sent mieux, vous lui sauvez la vie ou vous améliorez son pronostic !  J’ai longtemps été réservé concernant le stenting en dehors des urgences. Mais depuis une douzaine d’années, j’ai observé des améliorations évidentes dans la qualité des matériaux, notamment des stents biologiques eux-mêmes, et l’habileté et la technicité des opérateurs. D’autre part, nous avons appris à utiliser les médicaments antiplaquettaires dans la phase post-stenting, soit pendant environ 6 mois, puis ultérieurement. Au total, je dois admettre des progrès très significatifs à propos du stenting et je suis maintenant beaucoup plus favorable à condition que les indications soient bien posées et surtout qu’un programme de prévention rationnel soit proposé en parallèle. C’est tout l’objet de mon nouveau livre car on peut faire beaucoup mieux que ce qui est fait aujourd’hui ; c’est l’émergence de la médecine de précision. Ces nouvelles pratiques sont l’avenir de la médecine. C’est un pas de géant en médecine cardiovasculaire. C’est également valable pour la période post-pontage. Les indications des pontages (par comparaison avec le stenting) n’ont pas été modifiées au cours des 15 dernières années mais les chirurgiens ont fait des progrès techniques importants, certains d’entre eux mettant les pontages en place en l’absence de circulation corporelle, c’est-à-dire à cœur battant.

Pourquoi les médecins n’insistent-ils pas plus sur la nutrition ?


Tout simplement parce qu’on ne le leur a pas appris. Ils n’ont pas été formés pour cela. Ils connaissent mal la nutrition et encore moins les autres aspects du mode de vie qui interfèrent avec le pronostic cardiovasculaire. Aujourd’hui la formation médicale porte principalement sur la prescription de médicaments et de façon très protocolaire et systématique. C’est un peu le Moyen-Âge par rapport à la médecine de précision.

Que devraient faire les médecins en réalité ? Comment devrait se dérouler une consultation de médecine générale face à une personne qui a eu une alerte cardiaque ?


C’est tout l’objet de la médecine de précision. Il faut toutefois distinguer deux situations. Il y a la phase initiale d’alerte qui est de la médecine d’urgence et où la question posée est essentiellement diagnostique : ce patient est-il en train de faire un infarctus ou un AVC ? Lors de cette phase, généralement bien gérée par les services d’urgence, chaque minute compte car il est impératif de savoir si une artère est occluse et s’il est possible de la « déboucher » en urgence. C’est aussi souvent de la médecine de précision car les nouvelles techniques d’imagerie permettent de faire rapidement le diagnostic d’occlusion artérielle. Ce n’est pas le moment de se poser des questions concernant les causes ; ce sera l’étape suivante. Mais cette phase suivante est fondamentale car il faut comprendre pourquoi ce patient a eu cette complication. En fait, c’est le seul moyen d’empêcher les récidives. Chaque patient est un individu particulier ; c’est le moment privilégié de la médecine de précision !

Source de l'article : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/maladies-cardiovasculaires/dr-de-lorgeril-les-infarctus-et-les-avc-peuvent-etre-eradiques?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=NewsMcdi-04052022


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mer 4 Mai 2022 - 13:24
 
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Sujet: Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC
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Le zona favorise le risque de crise cardiaque et d'AVC

Le zona, ou réactivation de la varicelle, serait en cause dans l'augmentation de risque de maladies cardiovasculaires.

Le zona augmente de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et celui de l'infarctus du myocarde de 59%, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Journal of the American College of Cardiology. C'est au cours de la première année après l'infection que le risque cardiovasculaire est le plus fort, et la probabilité de subir un AVC est plus élevée chez les patients de moins de 40 ans. Maladie imprévisible et douloureuse, le zona est dû à la réactivation du virus de la varicelle, resté en sommeil dans l'organisme.

Le zona, facteur de risque de maladies cardiovasculaires

Les chercheurs de l'Université d' Ulsan, à Séoul, en Corée du Sud ont étudié l'association entre le zona et les risques cardiovasculaires en utilisant une base de données coréenne sur les soins de santé couvrant l'ensemble de la population du pays, portant sur 519 880 adultes qui ont reçu un examen médical pendant une période de 10 ans. Au total, 23 233 (4%) de ces patients ont été diagnostiqués comme ayant un zona. Les deux groupes ont ensuite été suivis pour le développement de l'AVC ou de l'infarctus du myocarde.
Les résultats de l'étude ont montré que les individus infectés par un zona avaient 41% de plus de probabilité de souffrir d'un problème cardiovasculaire, comparés au groupe témoin. Dans le détail, le zona a augmenté de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et de 59% celui de l'infarctus du myocarde.

Les résultats de cette étude confirment les conclusions publiées en 2015 dans la revue médicale Plos One qui affirment qu'il y aurait transitoirement un plus grand nombre d'AVC ischémique et d'infarctus du myocarde chez les personnes ayant souffert d'un zona.

De nouvelles études sont nécessaires pour comprendre le mécanisme qui lie zona et maladies cardiovasculaires, mais Sung-Han Kim, du département des maladies infectieuses du Asan Medical Center à Séoul et principal auteur de ces travaux, rappelle qu'« il est important que les médecins traitants de ces patients les informent déjà de ce risque accru ».

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/dermato/zona/le-zona-favorise-le-risque-de-crise-cardiaque-et-d-avc-618718


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mar 3 Mai 2022 - 15:41
 
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Sujet: Le zona favorise le risque de crise cardiaque et d'AVC
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Quelle espérance de vie après un AVC ?

Chaque année, en France, environ 150 000 personnes sont victimes d’un AVC. Et 30 000 personnes en décèdent. Pour ceux qui survivent, le retentissement est généralement important et réduit l’espérance de vie.

Il existe deux formes d’accident vasculaire cérébral : l’AVC ischémique – le plus courant – consécutif à l’obstruction d’une artère cérébrale (on l’appelle aussi infarctus cérébral), et l’AVC hémorragique, dû à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Ces deux types d’AVC nécessitent une prise en charge rapide, afin d’en limiter au maximum les conséquences.

Elles sont multiples et très variables : décès dans 1 cas sur 5, mais aussi paralysie d’un ou plusieurs membres, difficulté d’élocution, de compréhension, troubles de la mémoire, de l’équilibre… Tout dépend de la zone du cerveau touchée et de la rapidité de la prise en charge. L’AVC est ainsi la première cause de handicap acquis, avec des patients qui peuvent en garder de lourdes séquelles, et la deuxième cause de déclin intellectuel.

L’âge, un facteur qui compte

Compte tenu de la disparité des situations, il est difficile d’établir une « norme » quant à l’espérance de vie après avoir subi un AVC. En France, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) avait publié en 2015 un document basé sur les données de la mortalité post-hospitalisation sur les années 2008-2010. « La part des patients décédés s’élevait à 14,5 % lors de l’hospitalisation initiale, à 16 % dans le mois qui a suivi l’AVC et à 28 % dans l’année ». Autrement dit : pendant cette période, près du tiers des victimes d’un AVC sont décédées dans l’année qui a suivi.

Une autre étude, danoise celle-ci, s’est intéressée au suivi des victimes d’AVC sur le long terme (1978-2007). Sur les 2 000 patients de la cohorte initiale, 1 800 sont décédés pendant le suivi. 

Des suites d’une maladie cérébro-vasculaire dans 37 % des cas, d’autres maladies cardiovasculaires dans 28 % des cas ou d’un cancer dans 12 % des cas. « Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l’âge au moment de l’AVC », indiquent les auteurs. « Dans le groupe d’âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l’AVC. Dans le groupe d’âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans ».

Source de l'articleQuelle espérance de vie après un AVC ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 21 Avr 2022 - 8:42
 
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Sujet: Quelle espérance de vie après un AVC ?
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La Covid-19 peut-elle provoquer un "AVC de l’œil" ?

Selon une récente étude américaine, la Covid-19 occasionnerait des pathologies oculaires et des troubles de la vision, provoqués par des vaisseaux sanguins bouchés dans l’œil. 

Fatigue, maux de tête, toux, perte de l'odorat, perte du goût, et peut être perte de la vue ? Une récente étude publiée dans la revue scientifique JAMA Ophthalmology (source 1) pointe deux nouveaux symptômes de la Covid-19 : des troubles oculaires et une perte de l’acuité visuelle. 

Des dommages collatéraux peu documentés : l'équipe de chercheurs de l'université du Michigan est la première à établir un lien entre la Covid-19 et ce type d’affections de l’œil. En cause ? Un "accident vasculaire cérébral (AVC) de l'œil", autrement dit, la formation de caillots ou des dépôts de graisse au niveau des vaisseaux sanguins de la rétine de l'œil.

Une altération de la vue qui intervient 2 à 26 semaines après l'infection

Les scientifiques ont en effet pu observer une augmentation de deux types de pathologies oculaires (assimilées à des "AVC de l’œil"), potentiellement graves et irréversibles, survenues après une infection au coronavirus SARS-CoV-2.
Ils ont établi un lien entre la Covid-19 et l'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR), une pathologie qui se caractérise par une vision floue ou, dans les cas les plus graves, par une perte soudaine de la vision d'un œil. D’après les chercheurs, dans la plupart des cas, cette pathologie serait plus fréquente dans les 2 à 26 semaines qui suivent l'infection : ils ont observé une augmentation de 29,9 % de l'incidence sur cette période, par rapport à cette même période avant diagnostic.

Ils ont également relevé des occlusions veineuses rétiniennes. Ces dernières se manifestent par une baisse brutale de l’acuité visuelle d’un œil ou de tâches noires fixes dans le champ visuel. Selon eux, elle survient selon la même temporalité, soit dans les 2 à 26 semaines après la maladie. En revanche, l'incidence a bondi de 47 % sur cette période, par rapport à cette même période avant diagnostic.
Les chercheurs ignorent encore l'origine de ce phénomène

La plupart des patients atteints de ces "AVC de l’œil" retrouvent petit à petit un bon niveau de vision. Mais, en cas de cécité partielle ou totale et persistante, il n’existe pour le moment aucun traitement pour retrouver un usage complet de l’œil touché

Selon les chercheurs, le lien entre la Covid-19 et les occlusions veineuses rétiniennes suggère que l'infection affecte plus gravement les veines que les artères. Une conclusion qui pourrait améliorer la prise en charge des patients victimes de ce type d’accident.  

Ils relèvent toutefois une limite : leur étude n'inclut pas les cas d’occlusions vasculaires rétiniennes chez les patients admis en soins intensifs qui, vu leur état de santé dégradé, n’ont pas pu déclarer ces changements brutaux de vision.

Pas d'affolement, donc. Si vous ressentez des symptômes oculaires, n’hésitez pas à contacter un professionnel de la santé oculaire !

par Heartdrake
le Jeu 21 Avr 2022 - 8:38
 
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Sujet: La Covid-19 peut-elle provoquer un "AVC de l’œil" ?
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Le Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral

Cet art martial traditionnel chinois aiderait les personnes ayant survécu à un AVC à retrouver le contrôle de leur équilibre, à mieux maîtriser leurs mains et leurs bras, et à réduire les symptômes de dépression. 


Des mouvements lents, avec les mains, les bras, les jambes, tout en respirant profondément : le Tai Chi est parfois qualifié de méditation en mouvement. Cet art martial traditionnel permet de se détendre, de s’assouplir et de renforcer les muscles. Selon une étude parue dans la revue spécialisée Stroke, il pourrait aussi aider à récupérer après un accident vasculaire cérébral (AVC). 

Près de trois mois de Tai Chi 

160 personnes ont participé à cette recherche : toutes avaient subi un AVC, et conservé au minimum la mobilité d’un bras. La moitié de ce groupe a pratiqué le Tai Chi, l’autre constituait le groupe témoin et a uniquement suivi le programme standard de réadaptation post-AVC. Le premier groupe a d’abord été formé par un instructeur pendant une semaine, puis a eu accès à des vidéos de Tai Chi pour pratiquer en autonomie. "Nous avons revu les mouvements de Tai Chi pour les personnes souffrant de faiblesse ou de paralysie partielle des membres, précise Jie Zhao, auteur principal de l’étude. Il est conçu pour que les participants puissent bouger un bras avec l'aide du bras encore mobile." D’ordinaire, cette activité est pratiquée debout, mais pour la rendre plus accessible aux personnes ayant subi un AVC, les chercheurs ont développé des exercices à réaliser assis. Pendant onze semaines, les participants ont fait du Tai Chi trois jours par semaine. L’état physique et l'état psychologique des participants ont été mesurés grâce à des questionnaires, et à des outils d’évaluation, utilisés au début de l'étude, puis quatre fois au cours du programme. 

Des bénéfices conditionnés à une pratique à long terme 
Après analyse des résultats, les chercheurs constatent que les personnes du groupe de Tai Chi avaient une meilleure fonction des mains et des bras, un meilleur contrôle de l'équilibre assis en comparaison au groupe témoin. D’un point de vue psychologique, ces participants présentaient moins de symptômes de dépression. Les activités quotidiennes, et de manière plus globale la qualité de vie, étaient également meilleures dans ce groupe. "Les gens devront très probablement poursuivre l'exercice de Tai Chi assis au-delà de 12 semaines pour obtenir des effets bénéfiques à long terme", souligne Jie Zhao. C’est déjà le cas pour plus de la moitié des participants, qui a continué à pratiquer après les douze semaines de l’étude. Le chercheur compte poursuivre ses travaux et mesurer les effets à long terme de la discipline sur les victimes d’AVC, mais selon lui, cette méthode présente déjà de nombreux avantages. "Le Tai Chi assis peut être pratiqué sur une chaise ou un fauteuil roulant et est très accessible car il peut être fait à la maison, précise le scientifique. Le programme ne coûte presque rien à pratiquer et ne nécessite aucun équipement spécial, ni temps de déplacement." En France, la discipline est d'ores et déjà inscrite parmi les différentes activités physiques et sportives recommandées par la Haute autorité de santé, dans le cadre de la prescription médicale après un AVC

Source de l'articleLe Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral (pourquoidocteur.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #activités #physiques
par Heartdrake
le Mar 12 Avr 2022 - 9:13
 
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Sujet: Le Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral
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L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement

On sait qu’au syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est associé un risque accru d’hypertension et d’autres troubles cardiovasculaires. Les chercheurs de l’Université du Missouri-Columbia ont découvert que le SAOS accélère globalement le vieillissement, mais leur étude, publiée dans l’European Respiratory Journal montre qu'une année de traitement par pression positive continue (CPAP) permet de ralentir ou d’inverser cette accélération de l'âge. Les auteurs apportent une nouvelle motivation à observer un traitement auquel de nombreux patients restent encore réticents.
 
On estime que l’apnée obstructive du sommeil (AOS) touche près d’1 milliard de personnes dans le monde et on sait aujourd’hui que la condition, si non traitée, est liée à un risque plus élevé d'hypertension, de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral (AVC), de diabète et de nombreuses autres maladies chroniques. Cette équipe de l'école de médecine de l'Université du Missouri montre ici que l’apnée, non traitée accélère également le processus de vieillissement biologique. Un message d’espoir cependant est délivré : un traitement adapté peut ralentir ou éventuellement inverser la tendance.

Une accélération de l'âge chez les personnes souffrant d’apnée

Il s’agit d’une petite étude pilote menée auprès de 16 participants non-fumeurs qui ont reçu un diagnostic de SAOS vs 8 témoins en bonne santé et exempts de la condition. Pour évaluer l'impact de l’apnée sur l'accélération épigénétique de l'âge sur une période d'un an, les chercheurs ont utilisé un test impliquant un test sanguin et l’analyse de l'ADN ainsi qu’un algorithme pour mesurer l'âge biologique. Le phénomène du dépassement de l'âge biologique d'une personne par rapport à son âge chronologique est appelé « accélération épigénétique de l'âge » et est finalement lié aux maladies chroniques et au décès. Les participants ont suivi un traitement par pression positive continue (CPAP) pendant un an avant d'être testés une nouvelle fois. Cette évaluation confirme :
 
  • une accélération de l'âge chez les participants souffrant d’apnée ; mais cette accélération n'est pas unique au SAOS et peut être causée par toute une variété de facteurs environnementaux comme le tabagisme, une mauvaise alimentation ou la pollution ;
  • « avec notre mode de vie occidental,  il n'est pas rare que les gens subissent cette accélération épigénétique de l'âge », souligne l’auteur principal, Rene Cortese, professeur de Santé pédiatrique et de Santé de la Femme ;
  • le SAOS entraîne des perturbations du sommeil et une baisse des niveaux d'oxygène pendant le sommeil ce qui favorise cette accélération biologique plus rapide de l'âge ;
  • cependant, avec une bonne observance de la CPAP, se produit une décélération du vieillissement épigénétique, ainsi, l'accélération biologique de l'âge est au moins partiellement réversible avec un traitement efficace du SAOS ;
  • la clé du succès du traitement par CPAP dans ce ralentissement du vieillissement biologique est une forte observance, d’au moins 4 heures par nuit.

 
L’équipe va maintenant travailler à mieux comprendre la biologie et les mécanismes sous-jacents à la fois à cette accélération du vieillissement biologique en cas de SAOS et de sa décélération avec la CPAP. Mais le message est lancé : un SAOS doit être traité.

Source de l'article :  L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Lun 11 Avr 2022 - 8:48
 
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Sujet: L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement
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Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC

L’outil digital de géolocalisation Alert’AVC fluidifie et raccourcit le parcours des patients victimes d’accident vasculaire cérébral, du transport au traitement en centre de soins. Les équipes de secours et les soignants sont ainsi mieux coordonnés et plus efficaces.

La prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est une course contre la montre pour les équipes de secours et les soignants afin d’éviter toute complication et séquelle. En effet, chaque minute passée marque la mort de deux millions de neurones dans le cerveau du patient victime d’AVC. « Toute demi-heure perdue équivaut à 15 % du champ de récupération en moins », confie le docteur Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’hôpital Foch à Suresnes dans les Hauts-de-Seine.

Ce dernier est à l’origine d’Alert’AVCune application de géolocalisation et de coordination qui fluidifie et raccourcit le parcours des patients en alerte AVC. Le neurologue a travaillé à son développement avec Émilie Bernard, cheffe de projet digital, et avec le docteur Caroline Arquizan, responsable de l’équipe médicale neurovasculaire du CHU de Montpellier.

L’outil Alert’AVC est gratuit et strictement réservé aux professionnels de santé qui peuvent l’installer sur leur smartphone ou tablette via les stores en ligne.

Découvrir la suite de l'articleAlert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC - Accès aux soins - Essentiel Santé Magazine (essentiel-sante-magazine.fr)

#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 2 Avr 2022 - 15:42
 
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Sujet: Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC
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Des médicaments contre les nausées associés à un risque d’AVC

Dompéridone, métoclopramide, métopimazine… Autant de molécules utilisées fréquemment pour lutter contre les nausées et les vomissements. Mais leur prise n’a rien d’anodin puisqu’elle majorerait le risque d’AVC ischémique.

Plusieurs travaux ont déjà mis en avant le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique inhérent à la prise d’antipsychotiques, médicaments aux propriétés antidopaminergiques. C’est-à-dire qu’ils bloquent l’effet de la dopamine. Mais d’autres molécules présentent les mêmes propriétés. C’est le cas des antiémétiques, médicaments utilisés pour lutter contre les nausées et les vomissements.

Présentent-ils le même risque d’AVC ? Jusqu’à aujourd’hui, aucune étude n’avait répondu à la question alors même que ces médicaments sont utilisés de façon très courante : « en 2017 en France, plus de 4 millions de personnes avaient eu au moins un remboursement de métopimazine, le plus utilisé d’entre eux », explique une équipe Inserm qui s’est donc penchée sur la question.

Les scientifiques ont analysé les données de plus de 2 600 adultes hospitalisés pour un premier AVC ischémique et ayant débuté un traitement par antiémétiques dans les 70 jours précédant l’accident. « Chez ces sujets, les analyses ont retrouvé une plus forte consommation d’antiémétiques dans les jours précédant l’AVC », expliquent-ils. « Les résultats de cette étude suggèrent une augmentation du risque d’AVC ischémique dans les premiers jours d’utilisation des médicaments antiémétiques antidopaminergiques. »

Et ce risque a été retrouvé pour les trois antiémétiques étudiés, dompéridone (Motilium:registered:, Peridys:registered:, Oroperidys:registered:), métoclopramide (Anausin métoclopramide:registered:, Primperan:registered:, Prokinyl LP:registered:) ou métopimazine (Vogalène:registered:).

Pour les auteurs, « cette première étude apporte un signal fort, portant sur des médicaments largement utilisés dans la population générale. Dans l’immédiat, il paraît très important que ces résultats puissent être répliqués dans d’autres études ». Et ce pour renseigner la fréquence exacte de cet effet indésirable.

A noter : les AVC ischémiques sont liés à l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin. Ils représentent 80% des cas d’AVC.

Source de l'article : https://destinationsante.com/des-medicaments-contre-les-nausees-associes-a-un-risque-davc.html


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Ven 25 Mar 2022 - 9:27
 
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Sujet: Des médicaments contre les nausées associés à un risque d’AVC
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Le syndrome métabolique (Syndrome X)

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi.
Pour en apprendre plus sur ce syndrome, consultez ci-dessous notre fiche complète.

Le syndrome métabolique : qu’est-ce que c'est ?

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ces signes avant-coureurs de problèmes de santé graves ou chroniques ne sont pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. Des tests prescrits par le médecin lors d’un examen médical de routine permettent de les révéler.
Par exemple, une personne dont les taux de glucose (sucre) et de lipides sanguins sont anormaux et dont la pression sanguine est élevée recevra un diagnostic de syndrome métabolique. Voilà un sérieux signal d’alarme. Et il vaut mieux traiter ces anomalies avant que la situation dégénère.

Définir le syndrome métabolique

La définition du syndrome métabolique varie un peu selon les pays ou les organismes de santé. Au Canada, on se sert des critères de la Fédération internationale du diabète pour définir le syndrome métabolique1. Il y a syndrome métabolique lorsque 3 ou plus des facteurs de risque suivants sont présents :

Embonpoint abdominal (lorsque le gras se concentre autour de la taille)

Le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes.



Remarque : ces valeurs concernent les populations caucasiennes, africaines de l’est de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Pour les Chinois, les Japonais, les gens d’Asie du Sud-Est, de même que les populations indigènes d’Amérique (Nord, Centre et Sud), les valeurs sont les mêmes pour les femmes, mais de 90 cm (35,5 po) pour les hommes2.


Taux élevé de triglycérides sanguins

Ce taux est égal ou supérieur à 1,7 mmol/l (150 mg/dl).

Hypertension

La tension artérielle est égale ou supérieure à 130 mm Hg/85 mm Hg.

Faible taux de « bon » cholestérol (HDL)

Inférieur à 1,0 mmol/l (40 mg/dl) chez les hommes et à 1,3 mmol/l (50 mg/dl) chez les femmes.

Glycémie élevée : égale ou supérieure à 5,6 mmol/l ou 101 mg/dl.

On mesure la glycémie à l’aide d’un test sanguin effectué à jeun.

Note. Les mesures en mmol/l sont utilisées à peu près partout dans le monde, sauf aux États-Unis, où l’on se sert plutôt de la mesure en milligrammes par décilitres (mg/dl).

La liste de ces facteurs de risque pourrait s’allonger au fur et à mesure que se poursuivent les recherches. Cela pourrait modifier la définition même du syndrome métabolique. Par exemple, l’inflammation, telle qu'elle a été mesurée par la présence de la protéine C-réactive, pourrait un jour en faire partie3.

Un métabolisme corporel déréglé

Chez presque tous les individus atteints du syndrome métabolique, on note un début de résistance à l’insuline ou insulino-résistance. L’insuline, une hormone produite par le pancréas, est un peu comme une clé qui permet aux cellules « d’ouvrir » une porte pour absorber le glucose (sucre), contribuant ainsi à la régulation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Si les cellules deviennent insulino-résistantes (la serrure ne fonctionne plus), elles absorbent mal le glucose, malgré la présence de l’insuline. Le glucose se retrouve alors en trop grande concentration dans le sang, et en manque dans les cellules (voir le schéma ci-dessous).

Pour remédier à la situation et maintenir un taux de sucre adéquat, le pancréas doit produire toujours plus d’insuline. Avec le temps, le pancréas « s’épuise » et n’arrive plus à fournir ce surplus d’insuline. Si rien n’est fait pour corriger la situation, le diabète de type 2 risque fort d’apparaître à la longue.

La résistance à l’insuline est aussi associée à un risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, car elle s’accompagne d’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (lipides sanguins), qui peuvent endommager les parois artérielles.
La résistance à l’insuline est liée de près à l’excès de poids et à l’obésité, surtout lorsque le gras se concentre dans la région de l’abdomen. Les chercheurs ont découvert que les cellules qui emmagasinent le gras (les cellules adipeuses) sont capables de libérer des hormones impliquées dans la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique. Les rôles et les interactions de ses substances ont fait l’objet d’intenses recherches au cours des dernières années.

Syndrome métabolique : les causes

Bien que l’hérédité soit une des causes de ce syndrome, la grande majorité des cas sont plutôt liés à un style de vie sédentaire et à une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments (repas-minute, excès de sucre et de gras, portions généreuses, etc.).

Syndrome métabolique : qui est touché ?
Le syndrome métabolique est maintenant tellement répandu qu’on estime que de 20 % à 25 % de la population adulte en est atteinte, aux États-Unis. Chez les plus de 60 ans, 40 % en serait atteint. La plupart de ces personnes ignorent leur état.

Si le syndrome est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, la tendance occidentale à la sédentarité et à l’embonpoint fait en sorte qu’il atteigne des personnes de plus en plus jeunes4.

En effet, une enquête menée au Québec auprès de 2 244 écoliers de 9 ans, 13 ans et 16 ans révèle que, déjà à cet âge, 11,5 % d’entre eux souffrent du syndrome métabolique4.

Syndrome métabolique : les complications possibles
  • Le diabète de type 2 ;
  • une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral :
  • un syndrome des ovaires polykystiques.

Ce syndrome résulte d’un désordre hormonal et peut être une cause d’infertilité. Il se caractérise par une production accrue d’hormones androgènes par les ovaires, ce qui cause la formation de kystes et empêche la maturation des ovules.

Le lien entre le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas tout à fait compris. Il se pourrait que la résistance à l’insuline soit un facteur sous-jacent commun à ces 2 états.

Beaucoup de femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques souffrent aussi de surplus de poids et de résistance à l’insuline : le traitement initial de ces 2 syndromes est donc semblable5,6.

Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d’autres maladies graves comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et du côlon, ou la maladie d’Alzheimer, mais ce point est encore à l’étude.

Découvrir la suite de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-metabolique-pm-symptomes-du-syndrome-metabolique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:11
 
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Sujet: Le syndrome métabolique (Syndrome X)
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Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude

Selon une récente étude publiée dans la revue Environment International, vivre à proximité d’un espace vert réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 16 %. On fait le point. 

Chaque année, en France, 150 000 personnes en sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) et près 30 000 d'entre elles décèdent. Des scientifiques espagnols sont parvenus à démontrer, à travers l’une des plus vastes études connues à ce jour, qu’il existe un lien entre le risque d’accident vasculaire cérébral et les espaces verts. Les résultats de leur recherche viennent d'être publiés dans la revue Environment International (source 1).

Pour mener à terme cette expérience, les chercheurs ont analysé les données de pas moins de 3,5 millions de catalans majeurs et en bonne santé (aucun d’entre eux n'avait jamais fait d’attaque cérébrale). Il s'agit du travail le plus important dans ce domaine à ce jour en Europe. Plusieurs paramètres ont été pris en compte, notamment des données sociodémographiques, l’exposition à la pollution atmosphérique (surtout celle liée aux particules fines émanant de la circulation routière, au carbone noir et au dioxyde d’azote) et le volume de la végétation situé dans un rayon de 300 mètres autour de leur domicile.

Vivre près d’un espace vert réduit le risque d’AVC de 16 %

D’après les données récoltées par les chercheurs, plus la pollution de l’air est importante, plus le risque d’AVC est élevé. Leurs analyses montrent qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, 10 865 personnes subissant des niveaux d’expositions médians à la pollution ont dû être hospitalisées, car elles présentaient un diagnostic d’AVC ischémique.

Parallèlement, ils ont pu observer que les personnes résidant à proximité d’espaces verts présentaient un risque plus faible d’AVC. Les chercheurs en ont conclu que la verdure située près de son lieu d’habitation avait un effet protecteur sur l’accident vasculaire cérébral ischémique. Concrètement, la diminution du risque est estimée à 16 % chez les personnes qui vivent à moins de 300 mètres d’un terrain végétalisé. 
"Cette étude démontre l'importance des déterminants environnementaux dans le risque d'AVC. Étant donné que l'on prévoit une augmentation de l'incidence, de la mortalité et des handicaps attribués à cette maladie dans les années à venir, il est important de comprendre tous les facteurs de risque impliqués", conclut le Dr. Carla Avellaneda, co-auteur de l'étude, dans un communiqué (source 2).



Par ailleurs, l'exposition aux espaces verts est généralement considérée comme bénéfique, du fait de nombreux mécanismes, comme la réduction du stress, l'augmentation de l'activité physique et des contacts sociaux, etc.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/vivre-a-proximite-despaces-verts-reduit-le-risque-daccident-vasculaire-cerebral-selon-une-etude-914882

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:06
 
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Sujet: Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude
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Quelle vie sexuelle après un AVC ?

Les suites d’un accident vasculaire cérébral posent de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne l’intimité. Peut-on faire l’amour après un AVC ? Combien de temps attendre ? Un rapport sexuel augmente-t-il le risque de récidive ? Faisons le point.

Un AVC est responsable de changements dans la vie de celui ou celle qui en est victime. Mais aussi plus généralement dans la vie de couple. Ainsi, les peurs peuvent plonger les deux partenaires dans toute une série d’émotions, comme le doute par exemple : suis-je toujours attirant ? peut-on faire l’amour sans risques ? etc.
Un accident vasculaire cérébral peut altérer la sexualité de diverses façons :

  • La crainte d’un autre AVC ;
  • Des faiblesses musculaires d’un côté du corps avec une altération de la mobilité, des sensations, la survenue d’une incontinence ;
  • Des changements d’humeur. Un AVC peut en effet altérer la vision que vous avez de vous-même. Une dépression et une anxiété sont courantes après un accident ;
  • Les hommes ont dans certains cas des difficultés à avoir une érection et à éjaculer ;
  • Les femmes, elles, peuvent connaître une sensibilité et une lubrification réduites au niveau du vagin.

Comment reprendre une vie sexuelle ?

Le premier conseil est d’en parler à votre médecin. Il saura vous rassurer, vous conseiller. Par exemple en ce qui concerne le risque de récidive. Aucune étude n’a montré qu’une relation sexuelle pouvait provoquer un nouvel accident. Par ailleurs, chacun est différent. C’est à vous de déterminer le moment où vous vous sentez prêt. Ne vous mettez pas la pression. Ensuite :

  • Choisissez avec votre partenaire le meilleur moment, celui où vous serez reposés. Commencez doucement, par des massages par exemple. Il faut du temps pour se réapproprier son corps, réapprendre les positions…
  • Avant de faire l’amour, rendez-vous aux toilettes pour vider votre vessie ;
  • Utilisez un lubrifiant à base d’eau afin de prévenir la sécheresse vaginale ;
  • Si l’on vous a prescrit des médicaments qui altèrent la fonction sexuelle (antidépresseurs, médicaments contre l’hypertension…), n’arrêtez pas votre traitement et parlez-en avec votre médecin ;
  • Enfin, la communication est un élément clé d’une vie sexuelle. Les patients atteints d’aphasie – la perte de la capacité de comprendre ou de s’exprimer – peuvent se sentir diminués. Apprenez d’autres façons de communiquer vos besoins sexuels. Par exemple, l’utilisation du toucher et des caresses n’a pas besoin d’explications.

Source de l'articleQuelle vie sexuelle après un AVC ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#AVC
par Heartdrake
le Jeu 10 Fév 2022 - 19:14
 
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Sujet: Quelle vie sexuelle après un AVC ?
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Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage


L'ischémie myocardique silencieuse est une maladie cardiaque qui correspond à un manque d'oxygénation du muscle cardiaque, résultant d'un problème de l'artère coronaire. Quels sont les symptômes ? Qui doit faire un dépistage régulier ? Les personnes diabétiques ? Quel est le traitement ? Réponses de notre expert.

Définition : qu'est-ce qu'une ischémie myocardique silencieuse ?

L'ischémie silencieuse ou asymptomatique représente l'événement ischémique le plus fréquent de la maladie coronarienne (avant l'angine de poitrine). "L'ischémie myocardique est, sur le plan physiopathologique, un manque d'oxygène des cellules myocardiques lorsqu'une artère du cœur est obstruée. Lorsqu'elle est évoluée, elle entraîne une anomalie de la fonction ventriculaire gauche. En dernier stade, la douleur angineuse apparaît. C'est la cascade ischémique" explique le Pr Alain Furber, Professeur de cardiologie au CHU d'Angers, et président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). L'angine de poitrine se traduit par une douleur thoracique à l'effort. "L'ischémie myocardique silencieuse survient avant l'apparition de la douleur angineuse ou se voit chez des personnes qui ne ressentent pas la douleur angineuse à cause d'une autre anomalie, la plus fréquente étant la neuropathie diabétique" décrit le cardiologue qui précise que l'ischémie myocardique silencieuse est fréquente.

Quels sont les symptômes ?

Comme son nom l'indique, la myocardie ischémique silencieuse est asymptomatique (sans symptôme). Mais si les symptômes sont absents, la maladie, quant à elle, évolue. Elle peut entraîner un infarctus du myocarde (nécrose rapide des cellules cardiaques).

Quelle est sa cause ?

La cause la plus fréquente de l'ischémie myocardique silencieuse est la maladie athéromateuse. 

"Les plaques d'athérome rétrécissent les artères coronaires. Cela peut être associé à une dysfonction endothéliale (cellules de l'endothélium) liée à des facteurs de risque ou à une anomalie de la micro-circulation au niveau cardiaque" indique notre interlocuteur. Et de préciser que ces deux dernières causes peuvent être isolées.


Plaque d'athérome : causes, formation, comment la soigner ?


L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères, est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête. Le Dr Yves El Bèze, cardiologue et directeur de l'Institut Cœur Paris Centre nous éclaire.


Ischémie myocardique et diabète : quel est le lien ?


On rencontre souvent cette pathologie chez les personnes diabétiques, chez qui une des complications de l'évolution de ce diabète, la neuropathie, détruit une partie de certains nerfs, d'où une diminution voire une absence totale de la sensation de douleur dans la zone innervée par ces nerfs, les nerfs cardiaques dans ce cas. "Le risque d'ischémie myocardique silencieuse est très élevée chez les diabétiques compliqués :


  • diabète qui évolue depuis au moins 10 ans,

  • diabète qui présente déjà des complications (atteinte de la fonction rénale, albumine dans les urines, sténose, artérite des membres inférieurs, hypertrophie du ventricule gauche)


Neuropathie diabétique : c'est quoi, symptômes, comment la traiter ?

La neuropathie diabétique est une atteinte du système nerveux. C'est l'une des plus fréquentes complications du diabète. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Eclairage avec le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue, diabétologue au CHU de Rennes.


En quoi consiste le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse ?


Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque.

Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse repose sur des tests d'imagerie à la recherche d'une anomalie de la perfusion du cœur (scintigraphie myocardique, IRM cardiaque) qui détectent le stade précoce d'une ischémie. "Ces examens sont couplés à un test d'effort ou un test pharmacologique. La deuxième approche consiste à faire une échographie de stress pour dépister une anomalie de la cinétique du ventricule gauche. De façon plus récente, une mesure du scorecalcique est réalisée. Cette nouvelle approche va faire partie des recommandations de dépistage. " Ce test permet de quantifier le degré de calcification des artères coronaires" détaille le Pr Furber. Un scanner thoracique sans injection mesure ce score. Lorsque ce score est élevé, il faut réaliser un test fonctionnel : scintigraphie myocardique, IRM cardiaque ou échographie d'effort. "Les recommandations d'experts sont de faire un examen de dépistage tous les 4 ou 5 ans" indique le spécialiste. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque :

► Le premier groupe est constitué par des personnes ayant déjà une maladie coronarienne et ayant été pris en charge pour un pontage, une angioplastie. "Le risque de faire une ischémie myocardique est de 40%. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse est faite 2 ans après la pose d'un stent puis tous les 2 ou 3 ans et 5 ans après un pontage" informe le Pr Furber.
► Le deuxième groupe de personnes à risque regroupe :
  • les personnes diabétiques qui sont à très haut risque d'avoir une ischémie myocardique silencieuse

  • les personnes ayant de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme…)

  • les personnes qui ont une sténose de l'artère carotide

  • les personnes ayant une artérite des membres inférieurs

  • les personnes ayant une insuffisance rénale chronique.


Quelles sont les complications possibles ?

Les dangers de cette affection sont bien entendu liés à son caractère asymptomatique : le malade ne se rend pas compte qu'il est atteint alors qu'une partie de ses cellules myocardiques meurent. "Globalement, le pronostic est le même que celui de l'angine de poitrine" Le risque d'infarctus du myocarde est élevé.

Quel traitement envisager ?

Lorsque l'ischémie myocardique est très étendue, cela nécessite :
  • un traitement de revascularisation (pontage coronarien, angioplastie),

  • un traitement médical (antiagrégant plaquettaire, statines, bêtabloquants)

  • la correction des facteurs de risque (surpoids, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme, sédentarité).


"Chez ces patients, une bonne hygiène de vie (arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière) est essentielle, insiste le médecin. Chez les personnes qui ont déjà une maladie coronarienne et eu un pontage ou une angioplastie, la réadaptation cardiaque diminue le risque d'ischémie silencieuse".


Source de l'articleIschémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 30 Jan 2022 - 9:59
 
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Sujet: Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage
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Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire

Source de l'article[color:3cbb=rgba(0, 0, 0, 0)] : Fondation Recherche Cardio-vasculaire

Le saviez-vous ? Les aliments frits :fries:sont une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire. C'est ce qui ressort d'une étude initiée par des chercheurs chinois et dont les résultats ont été publiés dans la revue Heart. (lien : https://lnkd.in/e7tgmwMi)

Une consommation hebdomadaire élevée de fritures (114 g par semaine) occasionne :



  • Un risque accru de 28% d'événements cardiovasculaires majeurs

  • De 22% de maladies coronariennes

  • De 37% d'insuffisance cardiaque



Si les aliments frits sont si mauvais pour votre coeur :green_heart: c'est d'une part en raison de leur teneur en gras mais aussi en raison des huiles dans lesquels ils sont frits.

La friture stimulerait également la production de sous-produits chimiques impliqués dans la réponse inflammatoire du corps.


Elle est également souvent associée à une consommation excessive de sel et de sodas dont on sait qu'ils sont néfastes pour la santé cardiovasculaire dès lors qu'ils sont consommés en excès et régulièrement.


Pour votre coeur, privilégiez une alimentation saine, équilibrée et plus végétale 🌿🌿.


#coeur #cardiovasculaire #heart #friture #nutrition #sel #santé 
#infarctus #AVC #insuffisancecardiaque



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par Heartdrake
le Mer 26 Jan 2022 - 16:44
 
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Sujet: Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire
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Différence en crise cardiaque, arrêt cardiaque et AVC

Tag avc sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Diffzo10

Crise cardiaque, arrêt cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC) … quelles différences Tag avc sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) 2754


Infarctus (ou crise cardiaque)
Lorsque nous utilisons ce mot, nous parlons de l’«infarctus du myocarde», c’est-à-dire de la mort d’une partie du muscle cardiaque appelé infarctus du myocarde due à une absence prolongée de circulation sanguine, très souvent due à l’obstruction d’une des artères coronaires. Le degré d’obstruction peut être différent(transitoire, partiel ou total) et causer différents dégâts. Le symptôme le plus fréquent est une forte douleur thoracique qui se propage rapidement vers l’épaule et le membre gauche.


Arrêt cardiaque
Il s’agit d’une insuffisance cardiaque soudaine en raison d’un dysfonctionnement électrique qui provoque une altération nette (sinon cessation) du rythme des battements cardiaques et l’inefficacité conséquente de sa mécanique. C’est le pire des problèmes présentés parce que le temps d’intervention avec la réanimation cardiopulmonaire pour sauver la personne et éviter les dommages au cerveau est très faible: 10 minutes au plus. Malheureusement, comme mentionné, le début de l’arrêt cardiaque est souvent dépourvu de symptômes, bien que dans certains cas, la personne ressente des premières palpitations, des étourdissements, de la dyspnée et des douleurs thoraciques.


AVC
L’accident vasculaire cérébral (ou accident vasculaire cérébral apoplectique) est différent de la crise cardiaque ou de l’arrêt cardiaque parce qu’il y a un lien avec le cerveau. Il s’agit d’une mauvaise circulation sanguine vers le cerveau qui cause la mort de ses cellules. On distingue deux types d’AVC: l’AVC ischémique qui se caractérise par un manque de circulation sanguine et l’AVC hémorragique causé par des saignements. Les symptômes peuvent être transitoires ou permanents et se traduisent généralement par une incapacité soudaine à se déplacer ou à percevoir une partie de son corps, à des problèmes d’élocution ou de la perte d’une partie de la vue. Le principal facteur de risque d’AVC est l’hypertension.
Prenez soin de vous,

=AZWuwPcAJ2A9CmOYCvwlwEj9NmYpezgObvuqC83snnKQ3zNffc8LKcVGnRDMyaBICSsWUkPMih52f9hfESGcvpn6gWn0Xj3Bjc4quPCqz7InvL9cnkB9pv4jrqrMV0Et2AM0RFTL7dF8CvanBNIqwSNcQmT9JH0n0if6QcWUpYlnVCNmxjfiUGRjSu9v5axhf-LMfKtq2vG6c6Az7uBwEsNfIZefLoF2yO5huOagnP95VQ&__tn__=kK-y-R]Urgence Docteurs



#crise #cardiaque #arrêt #AVC #coeur
par Heartdrake
le Lun 24 Jan 2022 - 17:59
 
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Sujet: Différence en crise cardiaque, arrêt cardiaque et AVC
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Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire

Pour limiter le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral ou d'un infarctus du myocarde provoqué par le stress, des chercheurs rappellent l'importance de se donner soi-même du soutien, une bienveillance indispensable en cette période de pandémie.
Il a déjà été démontré de nombreuses fois que le stress augmente de façon significative le risque de développer une maladie cardio-vasculaire. Et pour cause, le stress peut resserrer les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur, et provoquer un mécanisme d’inflammation plus fort chez les femmes, qui y sont encore plus sensibles. Et si, à l'inverse, le fait d'être gentil avec soi-même permettait de limiter ce risque ? C'est ce qu'affirment des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (USA) qui affirment que les femmes qui pratiquent l'auto-compassion présentent un risque plus faible de développer une maladie cardiovasculaire, quels que soient les autres facteurs de risque traditionnels.
Parmi ces derniers : l'hypertension, la résistance à l'insuline et un taux de cholestérol trop élevé. « De nombreuses recherches se sont concentrées sur l'étude de l'impact du stress et d'autres facteurs négatifs sur la santé cardiovasculaire, mais l'impact des facteurs psychologiques positifs, tels que l'auto-compassion, est moins connu. », explique le Pr Rebecca Thurston qui a mené l'étude. Les pratiques de pleine conscience, telles que la méditation, gagnent en effet en popularité chez les personnes stressées au travail ou dans leur vie personnelle et qui souhaitent mieux gérer leurs émotions. Pendant la pandémie de COVID-19, les facteurs de stress se sont amplifiés, en particulier pour les femmes.

S'accorder de la bienveillance et de la tendresse dans les moments difficiles

Ainsi, « des recherches menées par divers groupes à travers le monde démontrent que les femmes sont particulièrement touchées par cette pandémie : elles s'occupent des enfants et des parents plus âgés et sont souvent celles qui s'occupent également d'autres adultes, car les femmes composent souvent une grande partie du personnel infirmier. », indiquent les chercheurs. Ces derniers rappellent que la pratique de la pleine conscience et de l'auto-compassion (être indulgent avec soi-même) est un outil que les psychologues suggèrent souvent aux personnes confrontées à un stress chronique, car ces techniques se sont avérées efficaces pour gérer l'anxiété, l'irritabilité et même une dépression légère.
Mais ces pratiques ont-elles des effets physiologiques sur le corps ? Pour le savoir, l'équipe scientifique a suivi 200 femmes âgées de 45 à 67 ans ayant accepté de remplir un questionnaire. L'expérience consistait à leur demander d'évaluer à quelle fréquence elles éprouvaient des sentiments négatifs vis-à-vis d'elles-mêmes, par exemple si elles se sentent souvent déçues par leurs défauts perçus ou si à l'inverse elles s'accordaient de la bienveillance et de la tendresse dans les moments les plus difficiles. Les participantes ont également reçu une échographie diagnostique standard de leurs artères carotides, les principaux vaisseaux du cou qui transportent le sang du cœur jusqu'au cerveau.

« L'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique »

Les résultats publiés dans la revue Health Psychology montrent que les femmes qui obtenaient un score plus élevé sur cette échelle d'auto-compassion, qui ressentaient donc plus de bienveillance envers elles-mêmes, présentaient des artères en meilleure santé (plus minces et avec moins d'accumulation de plaque) que celles ayant une auto-compassion inférieure. Des indicateurs liés à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (crises cardiaques, AVC) des années plus tard. Ces résultats ont persisté en contrôlant leurs comportements et autres facteurs psychologiques susceptibles d'influencer les résultats tels que l'activité physique, le tabagisme et les symptômes dépressifs.

« Ces résultats soulignent l'importance de pratiquer la gentillesse et la compassion, en particulier envers vous-même. », ajoute le Pr Rebecca Thurston, avant de conclure : « nous vivons des moments extrêmement stressants, et nos recherches suggèrent que l'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique. » En effet, le stress n'est pas une fatalité et comme l'indique la Fédération Française de Cardiologie, il existe plusieurs réflexes à adopter pour en réduire l’impact sur le cœur. A commencer par pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour et suivre une alimentation équilibrée. Sans oublier de s’accorder du temps pour soi et, bien sûr, d'adopter des méthodes qui permettent de réduire son stress par des exercices de visualisation, de respiration ou par le rire.


Source de l'articleLes femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 20 Jan 2022 - 8:52
 
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Sujet: Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire
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Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire

Les vaccins à ARNm indiqués contre la Covid-19 ne semblent pas exposer à un sur-risque d’infarctus du myocarde, d’AVC ou encore d’embolie pulmonaire. Le point sur ces données rassurantes publiées ce 18 janvier.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ? Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.
Publiés ce 18 janvier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021. Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ». Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».
« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Des résultats contradictoires ?

Ces résultats sont-ils contradictoires avec l’étude qui avait établi une corrélation entre vaccin à ARNm et risques d’événements cardiovasculaires ? Pour mémoire, des cas d’hypertension artérielle (HTA) chez des patients avec ou sans antécédents d’HTA, de thrombose veineuse ou artérielle, de myocardites et de péricardites avaient été rapportés après la vaccination par ARNm, « le plus souvent après la seconde dose », rappelait la Société française de cardiologie (SFC). Sur les 25 728 751 effets indésirables rapportés, 17,1% des cas de myocardites et 22% des diagnostics de péricardites avaient été corrélées à la vaccination par ARNm.
Reste qu’à cette date, « à peu près cinq cents millions de patients avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid-19Ces résultats suggéraient un rapport bénéfice-risque nettement favorable, très en faveur de la vaccination contre la COVID-19 et ce dans toutes les tranches d’âge autorisées. »


Source de l'article Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #infarctus
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire
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