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17 résultats trouvés pour femmes

Maladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus

Une étude publiée dans la revue Arteriosclerosis, Thombosis, and Vascular Biology met en lumière les retards de diagnostics et de prises en charge des maladies cardiovasculaires chez les femmes. Pourtant, chez les moins de 55 ans, le nombre d’infarctus est en constante augmentation ces dernières années.

Une perte de chances pour les femmes. Plusieurs études montrent que les femmes se remettent plus difficilement d’un accident cardio-vasculaire que les hommes. Si la proportion d’infarctus reste encore plus élevée chez les hommes, les femmes en meurent plus et conservent davantage de séquelles – insuffisance cardiaque, troubles du rythme ventriculaire, fatigue à l’effort… « Nous avons constaté des différences étonnantes entre les hommes et les femmes dans le diagnostic, le traitement et les symptômes des maladies cardiovasculaires. Les femmes ont tendance à se rendre à l’hôpital plus tard que les hommes après l’apparition des symptômes et les médecins n’admettent pas les femmes à l’hôpital au même rythme que les hommes », souligne dans un communiqué du 29 août, Mahdi O. Garelnabi, professeur associé au Zuckerberg College of Health Sciences de l’université de médecine du Maryland (Etats-Unis). Pour parvenir à ces conclusions, Garnelbi et son équipe ont passé au crible une quinzaine d’études menées dans plusieurs pays du monde (Egypte, Brésil, Chine, Inde, Etats-Unis…) et décrypté les données médicales de près de 2,3 millions de patients. Ces travaux ont été publiés le 29 juin dans la revue Arteriosclerosis, Thombosis, and Vascular Biology.

Selon ces analyses, par rapport aux hommes, les femmes présentent des symptômes supplémentaires et non-traditionnels tels que les vomissements, les douleurs à la mâchoire et des douleurs abdominales, note l’étude. Des symptômes qui échappent aux médecins, aux patientes ; ce qui, par conséquent, retardent diagnostic et prise en charge.

Hausse des cas chez les femmes jeunes

La méta-analyse a en outre montré que le taux de crises cardiaques chez les femmes âgées de 35 à 54 ans étaient en nette augmentation sur la période 1995 – 2014, passant de 21 % à 31 %. Chez les hommes, ce taux a augmenté mais de façon moins spectaculaire, de 30 à 33 %. Le Dr. Garelnabi et son équipe mettent en avant des facteurs de risque spécifiques aux femmes : la ménopause prématurée, l’endométriose, les troubles de la tension durant la grossesse, les maladies systémiques inflammatoires comme le lupus (une maladie auto-immune féminine)…

Selon l’étude, les femmes et en particulier les jeunes femmes représentent des personnes à haut risque, un groupe à part qui doit nécessiter une attention et une connaissance particulières. Pour les auteurs, il est important que les facteurs de risques liés au sexe soient connus des soignants. Notamment « les troubles hypertensifs de la grossesse, la prééclampsie et les fœtus de petite taille », afin « d’orienter les femmes présentant ces facteurs de risque vers un dépistage cardiovasculaire et une réduction du risque ». Les auteurs plaident ainsi pour une meilleure connaissance des facteurs de risques mais aussi une meilleure information auprès des femmes sur les signes de maladies cardiovasculaires spécifiques à leur sexe, et une meilleure représentation des femmes dans les essais et la recherche.

A noter : les maladies cardio-vasculaires tuent 200 femmes par jour en France et 25 000 dans le monde. « De nombreux retards de diagnostic et de prise en charge sont liés à ce que les femmes ne se sentent pas concernées par ces maladies, qui sont de ce fait insuffisamment dépistées. Pourtant, 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 sont évitables avec une information, une éducation à la santé et un dépistage dédié », note l’association Agir pour le cœur des femmes, très active en France sur cette question.

Source de l'articleMaladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes
par Heartdrake
le Lun 2 Oct 2023 - 16:57
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : des facteurs de risque chez les femmes toujours trop peu connus
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Maladies cardiovasculaires : Les femmes jeunes sont vulnérables et pas assez informées

« Les problèmes cardiovasculaires sont en augmentation chez les femmes jeunes », s’inquiète la cardiologue Catherine Monpère dans l’Indre-et-Loire. Tabac, sédentarité, stress, contraception : le mode de vie des femmes de moins de 35 ans les rend vulnérables au risque de maladies cardiovasculaires. Alors que ces pathologies augmentent dans cette population, elle reste pourtant la moins informée, alertent des cardiologues.

« Les facteurs de risque que sont le tabac et la sédentarité font perdre aux femmes la protection dont elles bénéficient naturellement jusqu’à la ménopause grâce aux œstrogènes », a expliqué jeudi Catherine Monpère, lors d’une conférence de presse de la Fédération française de cardiologie (FFC). La spécialiste déplore au passage « une dégradation des connaissances chez les plus jeunes ».

Le tabac plus dangereux pour les femmes

Interrogées sur les facteurs de risque cardiovasculaires (AVC, infarctus du myocarde, hypertension…), à peine 16 % des moins de 35 ans citent le tabac, dans une enquête IFOP de janvier 2023 pour la FFC auprès de 1.002 femmes de plus de 18 ans. Le tabagisme est pourtant l’un des principaux facteurs de risque, notamment pour les femmes : « A consommation égale de cigarettes, les risques cardiovasculaires sont 25 % plus élevés pour elles », rappelle le docteur Monpère.

Et leur consommation de tabac quotidienne ne baisse pas : en décembre 2022, Santé publique France faisait état d’une hausse en 2021 (à 23 % contre 20,7 % en 2019). Autre facteur négligé : la sédentarité et le manque d’activité physique qui font le lit de l’obésité.

Des contraceptifs à éviter

Si les femmes peuvent tenter de limiter ces facteurs de risque, il en est d’autres sur lesquels elles ont peu de prise. Elles sont ainsi particulièrement vulnérables aux moments clés de leur vie hormonale, à commencer par la contraception.

Or certaines femmes sont mal informées « et utilisent une contraception avec œstrogène alors qu’elles présentent une contre-indication (tabac, surpoids, diabète, migraines) » qui les fragilise, explique la cardiologue Claire Mounier-Vehier, co-fondatrice de l’association Agir pour le Cœur des Femmes. « Il n’est pas acceptable de mourir à cause d’une contraception contre-indiquée », juge-t-elle.

200 décès par jour

La grossesse et le post-partum doivent également être très suivis. « Seulement 25 % des femmes ont conscience d’un risque majoré pendant la grossesse », rappelle l’étude de la Fédération française de cardiologie. D’autres pathologies, comme le syndrome des ovaires polykystiques ou l’endométriose sont des facteurs de risque. « A cause de la sur-stimulation ovarienne, les femmes ayant eu recours à la procréation médicalement assistée (PMA) sont également plus vulnérables », précise Stéphane Manzo-Silberman, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière.
Encore faut-il que les professionnels de santé fassent de la prévention auprès de celles qui n’entrent pas forcément dans la case des personnes à risque. Avec 200 décès par jour et 76.000 par an, les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité chez les femmes. Or, « dans 8 cas sur 10, l’entrée dans la maladie peut être évitée grâce à la prévention », rappelle Agir pour le Cœur des Femmes, qui sillonne la France pour informer et prévenir ces risques.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/4033022-20230417-maladies-cardiovasculaires-femmes-jeunes-vulnerables-assez-informees


#coeurs #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 18 Avr 2023 - 9:15
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : Les femmes jeunes sont vulnérables et pas assez informées
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AVC chez les femmes : comment s’en protéger ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ne touchent pas seulement les personnes âgées. Les jeunes Françaises sont aussi affectées. Parmi les causes analysées, l’hygiène de vie. Quelle prévention reste la plus adaptée en la matière ? Réponses avec le Dr Claude Kouakam, cardiologue.

Chaque année, la France enregistre 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux. Avant 75 ans, on en compte 55% chez les hommes et 45% chez les femmes. Après 75 ans, le rapport devient plus équilibré, compte tenu du facteur de l’âge qui avance et d’une meilleure espérance de vie chez les femmes.
En règle générale 80% des AVC sont de nature ischémique. C’est-à-dire qu’un caillot migre vers le cerveau et arrête la circulation sanguine dans cette zone. Les 20% restant étant des AVC dits hémorragiques. Autrement dit quand un vaisseau éclate dans la tête. "De manière générale, ces derniers résultent souvent d’une hypertension artérielle négligée et/ou non contrôlée et donc n’ayant pas fait l’objet d’une prise en charge par un médecin", précise le Dr Claude Kouakam, cardiologue au CHU de Lille.

Les AVC, la première cause de mortalité chez les femmes

Selon la fondation Agir pour le cœur des femmes, les maladies cardio-vasculaires sont encore la première cause de mortalité chez les femmes en France. Tous les jours, elles tuent 200 Françaises, soit 75 000 femmes par an. Pourtant, dans 8 cas sur 10, elle peut être évitée par un dépistage et une prise en charge adaptée. "Entre 20 et 30 ans, la moitié des femmes fume et prend la pilule. Or ce mélange favorise l’accumulation de dépôts dans les artères et augmente le risque d’accident vasculaire cérébral", rappelle le cardiologue.
La première démarche à envisager consiste donc à effectuer un bilan sanguin lipidique au moment de se voir prescrire la pilule. Les gynécologues le prescrivent à ce moment-là pour cette raison. "S’il existe des antécédents familiaux d’hypercholestérolémie ou cardio-neuro-vasculaire, ce bilan est encore plus justifié", précise le Dr Kouakam. La grossesse peut également représenter un risque d’AVC en raison des épisodes d’hypertension durant cette période. Là encore, un bon suivi permet de dépister les patientes à risque.

L'activité physique est un des moyens de prévention les plus efficaces

En dehors des causes inexplicables qui arrivent dans la moitié des cas chez les femmes jeunes, c’est toujours l’hygiène de vie qui apparaît comme la prévention la plus "simple" à adopter. L’arrêt du tabac doit faire partie des premières mesures préventives. Si c’est trop difficile, il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide d’un tabacologue. Les chances de succès sont très importantes avec une bonne prise en charge. Ensuite, la sédentarité doit absolument être combattue. "On ne le répètera jamais assez mais l’activité physique reste un des moyens de prévention les plus efficaces", ajoute le cardiologue. Enfin, l’alimentation reste également le nerf de la guerre. Trop de graisses saturées, de sel, de sucre conduisent à un surpoids, et parfois à l’obésité. Ce qui favorise le cholestérol, l’hypertension, le diabète…, des facteurs de risques d’accidents vasculaires cérébraux. Il est primordial de veiller à son assiette et au besoin de demander l’appui d’un nutritionniste. Ces trois pôles constituent la base d’une prévention efficace.
Merci au Dr Claude Kouakam, cardiologue au CHU de Lille.

[En Vidéo ] La fondation Femmes et AVC lance une campagne de sensibilisation #AGIR sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser sur les AVC chez les femmes :




Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/avc/avc-chez-les-femmes-comment-sen-proteger-655299

#coeur #AVC #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 22 Mar 2023 - 15:40
 
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Sujet: AVC chez les femmes : comment s’en protéger ?
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Mortalité maternelle : maladies cardiovasculaires, suicides et inégalités

La mortalité maternelle est stable en France depuis plusieurs années. Mais cela ne signifie pas qu’elle ne subit aucune évolution. Les dernières données de suivi national révèlent que les maladies cardiovasculaires et les suicides sont désormais des causes plus fréquentes que les hémorragies. Autre constat : les inégalités qui entraînent des retards de soins restent profondes.

De quoi meurent les femmes enceintes et les jeunes mères en France ? C’est à cette question que permet de répondre le système renforcé de surveillance de la mortalité maternelle baptisée Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM). Son dernier baromètre – qui a identifié chaque décès survenant pendant la grossesse, le travail et l’accouchement et jusqu’à un an après l’accouchement entre 2013 à 2015 – rapporte un total de 262 décès, ce qui correspond à 10,8 pour 100 000 naissances vivantes.

Premier constat : contrairement aux années précédentes, « l’hémorragie obstétricale n’est plus la première cause de mortalité maternelle », notent les rédacteurs du Bulletin d’épidémiologie hebdomadaire (BEH) qui s’en fait l’écho. Ce sont désormais des causes « indirectes » qui prennent le pas : précisément les maladies cardiovasculaires et le suicide.

Comment expliquer ce changement ? Concernant les maladies cardiovasculaires, les chiffres « reflètent probablement l’évolution démographique des femmes enceintes en France », suggèrent les auteurs. En effet, les femmes ont des enfants plus tardivement dans la vie, ce qui les expose davantage à ces pathologies favorisées par le vieillissement. Par ailleurs, désormais « les maladies cardiovasculaires et le suicide représentent les principales causes de décès dans de nombreux pays à revenu élevé », de manière générale.

Femmes des DROM et femmes nées en Afrique défavorisées


Autre observation : les disparités régionales et sociales de la mortalité maternelle persistent. Les premières défavorisent nettement les femmes dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). En effet, la mortalité maternelle s’avère trois fois plus élevée en Martinique, Guadeloupe, Guyane, à la Réunion et Mayotte, par rapport à la France métropolitaine.

Les inégalités sociales elles, mettent davantage en péril les femmes nées en Afrique subsaharienne par rapport à celles nées en France ou dans d’autres pays. Plus précisément, ces femmes subissent des retards de soins plus importants que les autres. Il peut s’agir d’un retard concernant la décision de consulter, d’un retard à l’arrivée dans un établissement de santé ou d’un retard concernant la délivrance d’une offre de soins adaptée, selon les critères de qualité des soins définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Comment prévenir les décès maternels évitables ?


La plupart des décès liés à un retard de soins « auraient probablement été évités en modifiant les stratégies de prévention, l’organisation des soins ou les soins eux-mêmes », estiment les auteurs. C’est pourquoi il est important de concentrer les actions de prévention à la fois « sur la réduction des inégalités de soins liés à la grossesse », précisent-ils. Tout en agissant « sur la santé cardiovasculaire et la santé mentale pendant et après la grossesse. » Avec pour « objectif ultime de prévenir tous les décès maternels évitables. »

Source de l'article : https://destinationsante.com/mortalite-maternelle-maladies-cardiovasculaires-suicides-et-inegalites.html




#coeur #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 16 Mar 2023 - 9:48
 
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Sujet: Mortalité maternelle : maladies cardiovasculaires, suicides et inégalités
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L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs

Les femmes atteintes d'endométriose ont un risque plus important d'accident vasculaire cérébral. Même si le risque absolu reste faible, il pourrait amener ces patientes à surveiller avec plus d'attention leur santé cardiovasculaire.

Cette vaste étude, publiée le 21 juillet 2022 dans le journal américain Stroke suggère que les femmes ayant des antécédents d’endométriose, une maladie gynécologique chronique qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine en dehors de l’utérus, peuvent être plus à risque d'accident vasculaire cérébral.

Près de 112 056 femmes ont été observées

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 112 056 infirmières, âgées de 25 à 42 ans, durant près de 28 ans (entre 1989 et 2017). Dans ce groupe, 5244 femmes étaient atteintes d’endométriose.

Leurs facteurs de risque (consommation d'alcool, activité physique, alimentation, indice de masse corporelle, cycle menstruel, exposition aux contraceptifs oraux et aux hormones postménopausiques, antécédents de tabagisme…) ont été pris en compte. L’objectif : comprendre le lien entre endométriose et AVC (ischémique ou hémorragique). 

L’ablation chirurgicale de l’utérus augmenterait les risques

D’après les résultats de l’enquête, les femmes atteintes d'endométriose présentaient un risque d'AVC supérieur (+ 34 %) à celles qui n'étaient pas atteintes (106 812). En outre, la majorité des "risques d'AVC associés à l’endométriose" était liée à l’hystérectomie (ablation chirurgicale de l’utérus) et/ou à l'ovariectomie (39 %) et à l'hormonothérapie post-ménopausique (16 %).

"Il existe des circonstances où une hystérectomie et/ou une ovariectomie est le meilleur choix pour une femme, cependant, nous devons également nous assurer que les patientes sont conscientes des risques potentiels associés à ces procédures", tient à préciser Stacey A. Missmer, auteur principal de l'étude et professeur d'obstétrique, de gynécologie et de biologie de la reproduction au Michigan State University College of Human Médecine.
Ces résultats, bien qu’intéressants, doivent donc être pris avec un peu de recul. Ce qui n’empêche pas les femmes concernées par la maladie "d’être attentives aux potentiels premiers signes cardiaques", mais aussi de discuter des options préventives avec leur médecin.

Pour le Dr Odile Bagot, ces constats peuvent en partie s'expliquer :

"Les personnes qui ont un terrain inflammatoire important, comme les femmes atteintes d’endométriose, ont des risques supérieurs d’accident vasculaire. Concernant l’ablation des ovaires, si le risque d’AVC semble augmenter, c’est sûrement en raison de l'effet naturellement protecteur des oestrogènes. Enfin, le risque élevé d’AVC lié à une ablation de l’utérus peut s’expliquer en raison d’une endométriose sévère, et donc d’un terrain inflammatoire supérieur", précise la gynécologue.

Endométriose : comment reconnaître les premiers signes ?

Les symptômes de la maladie, chroniques ou périodiques, sont multiples et variés. Il s’agit des signes suivants :
  • Douleur ;
  • Règles douloureuses (dysménorrhée) ;
  • Douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;
  • Douleurs pelviennes fréquentes ;
  • Défécation douloureuse ;
  • Difficulté pour uriner (dysurie) ;
  • Douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie).

Parfois, l’endométriose est asymptomatique, ce qui retarde fortement le diagnostic.

Source de l'articleL’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs (doctissimo.fr)

#coeur #AVC #femmes #endométriose #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Juil 2022 - 11:02
 
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Sujet: L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs
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Canicule : pourquoi les fortes chaleurs sont plus dangereuses pour les femmes

L'inégalité entre les sexes se manifeste aussi durant les périodes de canicule. Non, vous ne rêvez pas : les femmes seraient davantage touchées par les épisodes de fortes chaleurs que les hommes, selon plusieurs études scientifiques. Explications.

Royaume-Uni, France, Espagne... Une vague de chaleur suffoque de nombreux pays d'Europe. Si la question du réchauffement climatique se pose depuis des années, les questions relatives aux inégalités des sexes pendant les périodes caniculaires suscitent également quelques interrogations. On le sait, les personnes âgées ou présentant des comorbidités sont plus sensibles aux variations de températures, cependant, des études néerlandaises, relayées par le média britannique The Guardian, ont pointé du doigt un autre facteur qui soulève désormais la question du genre.

Canicule : un risque de mortalité plus grand pour les femmes que pour les hommes

15%. Voici le taux de mortalité des femmes pendant les périodes caniculaires, une nouvelle pour le moins inquiétante. Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont dans une étude publiée en 2018 dans la revue Springer Link, étudié les données sur la mortalité des personnes après des vagues de chaleur dans 68 articles publiés entre 2000 et 2016. Résultats ? Les chercheurs ont observé que les femmes étaient davantage en danger que les hommes et présentaient un taux de mortalité supérieur à 15%.
Mais ce n'est pas tout : une autre étude publiée en 2021 dans la revue National Library Medicine corrobore également ce résultat et apporte un peu plus de précisions. Il existerait plusieurs facteurs pouvant expliquer ce phénomène.
D'après les scientifiques néerlandais, les femmes âgées transpireraient beaucoup moins que les hommes : "Les personnes âgées transpirent deux fois moins que les jeunes et les femmes deux fois moins que les hommes", a-t-il déclaré. En d'autres termes, selon l'étude, "la capacité des femmes âgées à perdre la chaleur de leur corps est la plus faible", a expliqué Hein Daanen, professeur de physiologie de l'exercice à l'université VU d'Amsterdam (Pays-Bas) et auteur principal de l'étude, dans les colonnes du Guardian.

Canicule et mortalité des femmes : la piste cardiovasculaire étudiée

Dans le cadre de leurs travaux, les scientifiques ont également constaté que le stress pouvait jouer un facteur déterminant et par conséquent le système cardiovasculaire des femmes pourrait être impliqué : "La tension cardiovasculaire serait plus élevée chez les femmes, ce qui pourrait expliquer leur risque de mortalité plus élevé en cas de chaleur", expliquent les chercheurs.
Autre hypothèse émise : les femmes, en particulier les femmes âgées, seraient plus à risque car elles sont plus susceptibles de vivre seules et qu'elles peuvent être moins actives dans l'ensemble que les hommes. Or, les scientifiques soulignent dans l'étude "qu'en poursuivant toutes activités pendant les vagues de chaleur, les femmes sont plus exposées que les hommes au risque de surchauffe et d'effort cardiovasculaire", peut-on lire.


Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/canicule-pourquoi-les-fortes-chaleurs-sont-plus-dangereuses-pour-les-femmes-2138446


#coeur #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 20 Juil 2022 - 12:45
 
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Sujet: Canicule : pourquoi les fortes chaleurs sont plus dangereuses pour les femmes
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L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée

L’insuffisance cardiaque touche aussi bien les hommes que les femmes. Mais celles-ci restent moins bien diagnostiquées et prises en charge, occasionnant une perte de chance importante pour les malades.

L’insuffisance cardiaque peut avoir plusieurs origines : elle peut être causée par une maladie du muscle cardiaque, une hypertension ou encore survenir après un infarctus. Concrètement, le cœur n’est plus capable de fournir un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins en oxygène de l’organisme. L’insuffisance cardiaque touche surtout les personnes de plus de 70 ans.

« Dans un premier temps, la fréquence cardiaque augmente pour pallier la perte de contractilité. Ensuite, sa paroi s’épaissit et ses cavités se dilatent : c’est l’hypertrophie cardiaque qui induit une fatigue du cœur menant à l’insuffisance cardiaque », détaille l’Institut Pasteur de Lille, engagé dans la recherche sur les maladies cardiovasculaires.

Perte de chance


L’insuffisance cardiaque évolue à bas bruit pendant des années. L’essoufflement est son premier symptôme tangible, d’abord à l’effort, puis au repos. « Signe d’aggravation majeure, le fait d’être essoufflé quand on est allongé, plus encore que lorsqu’on est assis », indique la Fédération française de cardiologie. La fatigue, le gonflement de certaines parties du corps (foie, veines du cou, jambes), une prise de poids rapide… sont les autres grands symptômes de l’insuffisance cardiaque.

Des symptômes partagés par les hommes et les femmes. Mais comme souvent dès qu’il s’agit de santé cardiaque au féminin, les retards de diagnostic sont fréquents : « en moyenne, les femmes attendent près de six fois plus longtemps que les hommes pour recevoir un diagnostic d’insuffisance cardiaque », expliquent les laboratoires pharmaceutiques Boehringer Ingelheim et Lilly. Et lorsqu’un diagnostic est enfin posé, « les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic erroné ».

A noter : Pour mieux informer sur ces risques, les deux laboratoires organisent un événement virtuel en présence de spécialistes, ce mercredi 13 juillet. Son nom : « Don’t Skip Her Beat » (ne ratez pas son battement).

Source de l'article : https://destinationsante.com/linsuffisance-cardiaque-au-feminin-toujours-negligee.html


#coeur #femmes #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 12 Juil 2022 - 9:37
 
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Sujet: L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée
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Le cœur des femmes mérite plus d’attention

Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité chez les Françaises. En cause, une méconnaissance des facteurs de risque spécifiques et un manque de soin et d’attention accordés à la santé cardiovasculaire des femmes.

Chaque jour, plus de 200 femmes meurent d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire. Ce qui en fait la 2e cause de mortalité chez les Françaises. Et ce alors que les maladies cardiovasculaires sont en baisse, tous âges et tous sexes confondus. Comment l’expliquer ? D’après une enquête réalisée par la Fédération française de Cardiologie (FFC) en partenariat avec OpinionWay*, les femmes ne mettent pas leur propre santé cardiovasculaire au premier plan de leurs priorités. Ainsi, 68% des femmes interrogées affirment prioriser leurs obligations familiales et 37% déclarent manquer de temps pour consulter un professionnel de santé en cas de besoin. Sans compter qu’elles « minimisent les symptômes des maladies cardiovasculaires, ce qui explique que leur prise en charge soit plus tardive », ajoute la FFC.

Autre cause : une majorité de femmes ne connaissent pas les facteurs de risque spécifiques auxquels elles sont exposées. Or « les femmes ont des facteurs de risque propres, se surajoutant aux facteurs dits traditionnels », rappelle la FFC. « A titre d’exemple, seulement 65% d’entre elles identifient la prise d’hormone contraceptive comme un facteur de risque et 1/4 pensent que les périodes clés de leur vie hormonale (puberté, grossesse, péri-ménopause, ménopause) n’influent pas voire diminuent le risque ».

Afin de mieux les informer, la FFC met à disposition une brochure « Cœur de femmes ». Il n’est jamais trop tard (ni trop tôt) pour s’occuper de sa santé cardiovasculaire.

*Étude réalisée en ligne du 17 au 21 février 2022 auprès d’un échantillon de 520 femmes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été construit selon les méthodes des quotas au regard des critères d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence

Source de l'articleLe cœur des femmes mérite plus d’attention - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 8 Mar 2022 - 9:17
 
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Sujet: Le cœur des femmes mérite plus d’attention
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Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées

La santé du cœur n’est pas la même pour toutes. La quasi-totalité des femmes en situation de précarité ou de vulnérabilité cumulent des facteurs de risques cardiovasculaires. C’est la conclusion d’une association qui a lancé une opération pour ramener ce public dans un parcours de soins.
«Agir pour le Coeur des Femmes» a lancé en septembre les « Bus du Cœur », un dispensaire roulant offrant examens médicaux et échanges avec médecins et gynécologues à des femmes en situation de vulnérabilité. Ce sont les services sociaux des villes concernées qui ont proposé à ces femmes en situation de précarité financière, médicale, sociale, ou d’isolement de participer au dépistage.

« Le constat est édifiant »

Jusqu’à présent, 1.065 femmes de 15 à 90 ans ont été reçues et leurs données, anonymisées, ont été analysées par une équipe de chercheurs de la direction de la recherche et de l’innovation du CHU de Lille, pilotée par Patrick Devos, statisticien, et par le Pr Claire Mounier-Véhier, cofondatrice d'« Agir pour le Cœur des Femmes ».
« Le constat est édifiant », résume cette cardiologue. Au total, 43 % des femmes de l’étude ont une hypertension non contrôlée et plus d’un tiers des femmes la découvrent lors du dépistage. Près d’une femme sur 5 présente par ailleurs une hypertension artérielle sévère, un facteur de risque critique de l'accident cardiovasculaire.

Surpoids ou obésité

« Le Covid et le confinement sont aussi passés par là, avec des conséquences sur une population déjà fragilisée », relève la cardiologue. Ainsi, 68 % des femmes reçues sont en surpoids ou en obésité. Autre conséquence aggravante du Covid : 67 % des femmes déclarent se sentir dans un état de stress, 26 % ont un syndrome dépressif. Au total, 90 % des femmes examinées « cumulent au moins deux facteurs de risque cardiovasculaires », selon la cardiologue.
Et pourtant, elles sont insuffisamment prises en charge : dans la population des femmes dépistées, 11 % n’ont plus de médecin traitant. 70 % des femmes avec au moins deux facteurs de risques cardiovasculaires ne sont pas suivies par un cardiologue et/ou un médecin vasculaire. Le « bus du cœur » a prévu une tournée 2022 dans 20 villes de France pour dépister au moins 4.000 femmes en situation de vulnérabilité.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3244071-20220301-maladies-cardiovasculaires-femmes-situation-precarite-lourdement-touchees


#coeur #femmes #précarité #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 2 Mar 2022 - 12:34
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées
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Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !

[size=40]U[/size]ne mission fait particulièrement palpiter le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille : sauver la vie de milliers de patientes, chaque année. C'est pourquoi elle a créé, avec Thierry Drilhon (administrateur et dirigeant d'entreprises), Agir pour le Cœur des femmes. Des Bus du Cœur sillonneront la France à partir du 8 mars (Journée des droits des femmes), juste après l'intervention de la spécialiste au salon MedInTechs, un événement dont Le Point est partenaire. Une occasion de délivrer aussi des messages de prévention à l'ensemble de la population, de rappeler que 30 % des victimes d'un infarctus du myocarde de moins de 55 ans sont des femmes et d'évaluer l'importance des progrès technologiques en cardiologie. Le plus bel exemple étant le cœur Carmat.

« Les maladies cardiovasculaires tuent chaque jour 200 femmes en France et 25 000 dans le monde, avec des retards de prise en charge, essentiellement dus à une méconnaissance de cette réalité », insiste la cardiologue. « La bonne nouvelle, c'est que dans huit cas sur dix, nous pouvons éviter ces décès ou les retarder avec une bonne hygiène de vie. D'où notre volonté de tout faire pour cela, en menant des actions concrètes, à partir d'un fonds de dotation dédié à la santé cardio-vasculaire des femmes ». Elle souhaite mobiliser autour de trois axes majeurs : alerter, autour de cette urgence sociétale et médicale, anticiper, par une prévention active et offensive, et enfin agir, au travers d'actions et de parcours de santé associant l'ensemble des professionnels de santé et les patients dans un écosystème de bienveillance et de vigilance.

Signaux d'alerte

Globalement, les messages de prévention sont les mêmes pour tous. D'abord, il est indispensable d'entraîner régulièrement son muscle cardiaque, tout au long de la vie, et d'avoir une alimentation saine, qui privilégie les « bonnes » graisses et évite de grossir. Le tabac doit évidemment être banni. Il faut aussi être à l'écoute de son corps, faire mesurer régulièrement sa tension artérielle et consulter au premier signal d'alerte.

Concernant ce dernier point, les femmes ne se sentent pas suffisamment concernées par les maladies cardiovasculaires. Trop souvent, elles méconnaissent et négligent les symptômes, fréquemment atypiques. Conséquence : des retards de diagnostic et donc d'accès aux traitements. La Pr Mounier-Véhier regrette un appel tardif du Samu en cas d'accident aigu (entre 30 minutes et quelques jours après le début des troubles…) « Les femmes en paieront pour certaines le prix fort, victimes d'un arrêt cardiaque non récupéré ou d'un infarctus massif avec insuffisance cardiaque irréversible… » précise-t-elle.

La greffe est le traitement ultime de l'insuffisance cardiaque. Elle permet un retour à la vie normale. Aujourd'hui, 30 % des transplantés sont des femmes. Grâce à l'implantation d'une assistance cardiaque, les patients peuvent mieux attendre l'obtention d'un greffon. La mise au point du cœur artificiel Carmat a montré combien la technologie pouvait venir au secours des malades et même envisager à terme de se passer de greffon. Sa première implantation chez un homme a eu lieu en décembre 2013 à Paris, sa première implantation commerciale en juillet 2021, en Italie, et une première femme a bénéficié de cette technologie en septembre 2021.

Source de l'article Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas ! - Le Point

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 12:04
 
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Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes

Des chercheurs mettent en garde quant au fait que si la prévalence des facteurs qui favorisent le développement de maladies cardiovasculaires est plus élevée chez les hommes que chez les femmes à la quarantaine, les conséquences pour le cerveau sont beaucoup plus importantes pour celles-ci.
Le risque cardiovasculaire, soit la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire, des femmes est un sujet de vigilance. En effet, si elles sont plus protégées que les hommes jusqu’à la ménopause (les hormones les protègent), elles ont ensuite la même probabilité de développer une maladie cardiovasculaire après 60 ans. L’exposition aux facteurs de risque est mise en cause dans cette évolution défavorable : tabagisme en augmentation, activité physique en baisse, consommation d’alcool, augmentation de la prévalence de l’obésité et du diabète de type 2... Or, des différences ont été observées entre hommes et femmes dans le repérage du risque cardio-neurovasculaire, l’accès aux soins, les caractéristiques de la maladie et des traitements.

Une nouvelle étude publiée dans la revue « Neurology » suggère que même si les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des maladies cardiovasculaires, comme les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et des facteurs de risque comme le diabète, l'hypertension artérielle et le tabagisme à l'âge mûr, l'impact négatif de la plupart de ces conditions sur la cognition (pensée et mémoire) serait plus fort pour les femmes. « Nos résultats montrent que les maladies cardiovasculaires et la présence de facteurs de risque à quarantaine étaient associés au déclin cognitif, mais l'association est plus forte pour les femmes que pour les hommes. », explique l'auteur principal de l'étude, le Pr Michelle M. Mielke, de la Mayo Clinic à Rochester (Etats-Unis).

Des associations plus fortes avec le déclin cognitif à la quarantaine chez les femmes


Celui-ci ajoute : « nous avons découvert plus précisément que certaines affections cardiovasculaires, telles que le diabète, les maladies cardiaques et la dyslipidémie (concentration élevée de lipides dans le sang) avaient des associations plus fortes avec le déclin cognitif chez les femmes. » L'étude a porté sur 1 857 personnes sans démence âgées de 50 à 69 ans au début de l'étude, soumises à une évaluation clinique tous les 15 mois pendant trois ans. Les examens comprenaient des tests de mémoire, de langage, de fonction exécutive et de compétences spatiales, dont les résultats combinés ont permis de calculer un « score cognitif. » Dans l'ensemble, 1465 participants (79%) présentaient au moins un problème cardiovasculaire ou facteur de risque.

Les participants hommes étaient plus nombreux à présenter au moins un facteur de risque : 83 % pour les hommes contre 75 % pour les femmes. Mais les chercheurs ont constaté que la plupart des maladies cardiovasculaires étaient plus fortement associées à une fonction cognitive moindre chez les femmes. Par exemple, les maladies cardiaques étaient associées à une baisse deux fois plus importante du score cognitif pour les femmes. En outre, le diabète, les maladies cardiaques et des taux anormalement élevés de graisse dans le sang étaient associés à une baisse du score de langage uniquement chez les femmes. Seule l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur ne pompe plus le sang normalement) était associée à une baisse du score de langage uniquement chez les hommes.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner les différences entre les sexes dans les relations entre les facteurs de risque cardiovasculaire et les biomarqueurs spécifiques de maladies cérébrales. », indique le Pr Michelle M. Mielke. « Cela peut aider à mieux comprendre les mécanismes spécifiques au sexe, par lesquels les conditions cardiovasculaires et facteurs de risque contribuent à la déficience cognitive chez les femmes et les hommes. » Les chercheurs concluent sur le fait que l'étude ne prouve pas directement que les femmes qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire auront un déclin cognitif à la quarantaine, mais montre une association qui reste à démontrer dans d'autres études. La prochaine étape sera de recruter un panel plus large et plus varié de participants.

Source de l'article&at_send_date=20220110&M_BT=17059782434867]Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes d'âge moyen | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 10 Jan 2022 - 18:07
 
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Ménopause : L'hormonothérapie, facteur de risque cardiaque ?

Les femmes doivent-elles s’inquiéter d’effets secondaires cardiaques avec une hormonothérapie prescrite à la ménopause ? Cette étude d’une équipe de la Seoul National University, publiée dans la revue Menopause n’identifie ni augmentation du risque de maladie cardiaque ni augmentation du risque de diabète de type 2 avec l'utilisation d'un traitement hormonal à la ménopause.

L'hormonothérapie (ou traitement hormonal de substitution : THS) reste le traitement le plus efficace pour gérer les symptômes de la ménopause, cependant certaines femmes hésitent à y avoir recours en raison de différents effets indésirables possibles. Les recommandations actuelles suggèrent que le THS est sans danger pour les patientes après évaluation pour certaines maladies de base, et en fonction de l’âge et du  moment du traitement.
 
Certaines études précédentes ont suggéré, avec le THS, un risque cardiovasculaire significativement accru. Cependant, les chercheurs précisent que ces études plus anciennes ont inclus des femmes ménopausées plus âgées, qui présentaient déjà des facteurs de risque sous-jacents. Cette nouvelle étude souhaite en effet rassurer les femmes ménopausées sous THS.

Commencer le THS avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause 

Cette analyse des données de la National Health Insurance coréenne de plus de 58.000 femmes ménopausées n’identifie aucune association significative entre le THS, l’incidence de la maladie cardiaque, et/ou l'incidence du diabète de type 2.
 
« Des résultats cohérents avec notre compréhension actuelle des risques et des avantages de l'hormonothérapie, les avantages l'emportant généralement sur les risques pour les femmes qui commencent l'hormonothérapie avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause », concluent les auteurs.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/menopause-lhormonotherapie-facteur-de-risque-cardiaque


#coeur #femmes #ménopause #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Oct 2021 - 10:15
 
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Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes

Vivre un divorce, voire plusieurs, aurait un impact négatif sur la santé cardiaque des femmes plus que sur celle des hommes. Un élément à prendre en compte par les professionnels et par la société.

Décidemment, le divorce est un bouleversement à la fois émotionnel et physique qui peut sérieusement endommager la santé d’une femme. Des travaux datés de mars dernier faisaient état d’une augmentation du nombre de divorces chez les femmes malades. Aujourd’hui, une étude publiée par la revue scientifique "Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes" analyse l’impact d’une ou plusieurs séparations chez les femmes.
Les chercheurs de l’université de Duke, aux Etats-Unis, ont observé plus de 15 000 personnes pendant une période de 18 ans. Ils en concluent que le stress lié au divorce affecte la santé cardiovasculaire des femmes, augmentant jusqu’à 24% les risques de crise cardiaque. Et en cas de divorces multiples, les risques bondissent jusqu’à 77%.

Être plus attentif à sa santé cardiaque

En cause, l’augmentation du taux d’hormones liées au stress et une hausse de la pression sanguine, menant à des taux de sucre et de cholestérol plus élevés dans le sang.
Les hommes semblent mieux gérer cette situation que leurs partenaires féminines. Chez eux, le risque de crise cardiaque n’est présent qu’à partir de deux divorces ou plus. Et s’ils se remarient après, le risque diminue, contrairement aux femmes.
Les auteurs de l’étude espèrent qu’en étant conscients de ces effets, les professionnels de santé seront plus attentifs à la santé cardiaque des femmes qui traversent un divorce.

Essayer d’anticiper sa nouvelle vie

Ce moment difficile implique aussi "la réorganisation d’une nouvelle vie, seul, dans des conditions matérielles généralement moins confortables et sans l’appui de la personne sur laquelle on comptait et qu’on aime encore, bien souvent. Sans compter les situations difficiles à encaisser, comme dans le cas d’une tromperie", rappelle Benoît Lemogne, consultant en séparation de couple, dirigeant et fondateur du cabinet Divorce Consulting.

"Le divorce est une rupture du contrat moral de la part de celui avec qui on partage sa vie, son intimité, une famille et qui nous laisse dans le désarroi, déclenchant un réel tsunami."

Prendre le temps de réfléchir et surmonter le choc de la séparation avant de se lancer dans la procédure judiciaire, fixer un rendez-vous d’information avec un spécialiste en droit de la famille et essayer d’anticiper au mieux son nouveau cadre de vie sont des mesures qui aident à rendre ce moment un peu moins pénible à vivre. Les mettre en œuvre reste plus facile à dire qu’à faire…


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/le-divorce-un-facteur-de-risque-de-crise-cardiaque-pour-les-femmes-192220


#coeur #crise #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mer 27 Oct 2021 - 15:03
 
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Sujet: Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes
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Les cardiopathies congénitales ne sont pas une contre-indication à la grossesse

Les femmes nées avec une cardiopathie congénitale peuvent mener à terme une grossesse. Tout du moins dans les pays offrant un système de santé de qualité. C’est l’enseignement d’une large étude menée en Allemagne dans laquelle aucun décès n’a été observé dans la cohorte suivie.

Les cardiopathies congénitales sont des maladies du cœur caractérisées par une malformation cardiaque présente à la naissance. Les progrès médicaux chirurgicaux ont permis d’améliorer la survie des enfants concernés depuis plusieurs dizaines d’années. Désormais, ils parviennent à l’âge de fonder une famille et en éprouvent souvent le désir. Or pour le moment, les médecins ont plutôt tendance à le déconseiller aux femmes nées avec une de ces malformations. Mais est-ce vraiment fondé ?

Pour le savoir, une équipe de l’Hôpital universitaire de Münster en Allemagne a suivi 7 512 grossesses chez 4 015 femmes porteuses d’une cardiopathie congénitale entre 2005 et 2018. Cette cohorte a été comparée à un groupe contrôle de 11 225 grossesses chez 6 502 femmes sans cardiopathie congénitale. Le résultat a été « inattendu et fantastique », estiment les auteurs. En effet, « aucune femme n’est décédée durant la grossesse, à l’accouchement ou durant au moins 9 mois après la naissance ».

Quels risques pour la santé de l’enfant ?


Toutefois, « davantage de complications ont été observées chez les femmes nées avec une cardiopathie congénitale », notent les auteurs. Celles-ci concernaient davantage la santé de l’enfant que celle de la mère. Par exemple, « le risque de fausse couche ou de décès de l’enfant dans son premier mois était légèrement augmenté par rapport au groupe contrôle ». De plus, ces enfants présentent un risque 6 fois supérieur de naître eux-mêmes avec une cardiopathie congénitale. Enfin, le taux de césarienne était de 40% contre 31,5% dans le groupe contrôle.

Cela dit, une prise en charge de qualité de la mère et de l’enfant, avec une possible chirurgie et/ou une hospitalisation prolongée si nécessaire permet dans la majorité des cas de réduire ces risques ou de les gérer. C’est pourquoi « de tels résultats auraient peu de chances d’être obtenus dans des pays disposant de moins de ressources », ajoutent les auteurs.


Source de l'article : https://assoinsufcardiaque.forumactif.com/post?f=71&mode=newtopic


#coeur #cardiopathie #femmes
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 8:56
 
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Sujet: Les cardiopathies congénitales ne sont pas une contre-indication à la grossesse
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10 symptômes de l'infarctus au féminin

Les maladies cardiovasculaires causent 75 000 décès par an en France. Ils sont la première cause de mortalité chez la femme car les symptômes diffèrent de ceux des hommes et retardent parfois le diagnostic.

Une douleur thoracique

Une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche jusqu’à la mâchoire est le symptôme le plus caractéristique de l’infarctus. S’il est fréquent chez l’homme, il est plus rare chez la femme, bien qu’elle puisse l’éprouver elle aussi. 

Un essoufflement

Si vous êtes sans cesse essouflée, même sans grand effort physique et que par ailleurs vous ressentez une grande fatigue, il est indispensable de consulter. L’essouflement peut avoir bien d’autres origines que l’infarctus au féminin mais mieux vaut écarter cette piste.

Des palpitations

Un infarctus au féminin se traduit par des palpitations à l’effort mais aussi au repos. Les femmes n’y prêtent pas forcément attention car ces palpitations peuvent faire penser à tort à des crises d’angoisse. 

Des nausées

L’infarctus féminin peut se traduire par des nausées voire des vomissements. Comme l’infarctus touche la partie inférieure du cœur proche de l’estomac, il peut faire croire à de simples problèmes digestifs. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter. 

Des douleurs à l’estomac

Des douleurs à l’estomac peuvent parfois être prises pour des troubles digestifs alors qu’il s’agit en réalité d’un infarctus. Une douleur à cet endroit après un effort ou après avoir mangé doit alerter. 

Une fatigue persistante

La fatigue est multifactorielle et n’est pas le signe caractéristique d’un infarctus au féminin. Toutefois, si elle est associée à d’autres symptômes telles qu’une sensation d’oppression, des nausées ou des palpitations, elle doit être traitée. 

Des sueurs froides

Comme nous venons de le voir, les sueurs froides peuvent être liées à un infarctus du myocarde dont elles peuvent même constituer le premier symptôme avec les douleurs thoraciques. Bien que les sueurs froides ne suffisent pas à faire suspecter une crise cardiaque, elles peuvent constituer un signe d’appel à ne pas négliger.

Un mal de dos aigu et persistant


Lors d’un infarctus, des douleurs au ventre ou à l'estomac sont rapportées. Dans certains cas, ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules et/ou dans le cou qui sont signalées. Si le mal de dos est aigu, lancinant et persistant, il doit amener à consulter.


Des vertiges


Lorsque le cœur est fatigué, la circulation sanguine est réduite. Cela entraîne un manque d’oxygène dans le sang qui provoque des vertiges. Ces vertiges peuvent parfois être confondus avec une baisse de tension, fréquente chez les femmes.


De l’oedème


Lors d’un infarctus, il n’est pas rare d’observer un gonflement qui se produit généralement au niveau des articulations notamment les jambes, les chevilles et les pieds. Si cela se manifeste, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-symptomes-infarctus-feminin-de-l-oedeme&mode=diapo


#coeur #infarctus #myocarde #femmes
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 8:34
 
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Le cœur des femmes, les maladies cardiovasculaires mal prises en compte

Négligence, diagnostic tardif voire sexisme pour certains médecins, le cœur des femmes reste souvent peu pris en considération. Conséquences: les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes en France et en Europe. Des statistiques édifiantes… elles meurent 6 fois plus d’une maladie cardio-vasculaire que d’un cancer du sein. 55% des accidents cardiaques sont fatals chez les femmes contre 43% chez les hommes. A âge égal, les femmes ont plus de facteurs de risque que les hommes. 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 seraient évitables grâce à une meilleure hygiène de vie et un dépistage adapté.


Une femme qui ressent une douleur au thorax, des accélérations du rythme cardiaque sans raisons apparentes ou un essoufflement anormal et ce, quel que soit son âge, ne souffre pas d’une crise d’angoisse mais peut-être d’une maladie cardio-vasculaire. Peu prises au sérieux, certain·es docteur·es enverront rarement une femme qui ne fume pas et qui n’est pas en surpoids chez le cardiologue si elle est âgée de moins 40 ans. Pourtant, l’hypertension, le diabète, le cholestérol ont un impact artériel plus toxique pour le cœur de ces dames que pour celui des hommes.
Depuis quelques années, on assiste à des campagnes de sensibilisation aussi bien auprès des professionnel·les de la santé qu’auprès des femmes pour une prise en charge adaptée, des examens et si besoin un rendez-vous chez la/le cardiologue dès l’âge de 40 ans. Car le cœur des femmes fonctionne différemment de celui des hommes : leurs artères sont plus fines rendant les opérations plus délicates. La régulation est différente ainsi que leurs signes d’alerte : essoufflement au moindre effort, douleurs thoraciques moins intenses, point douloureux dans le dos, prise de poids soudaine par exemple.
Une augmentation des maladies cardio-vasculaires liée principalement à la charge mentale et au stress
Sédentarité, augmentation du stress chronique liée à l’accélération du mode de vie et surtout à la charge mentale, en particulier pour les familles monoparentales, risques psycho-sociaux, malbouffe, tabagisme, surpoids, surmenage, cholestérol, diabète… Les femmes s’épuisent à la maison et au travail souvent à la limite du burn-out. Se reposant moins, elles se retrouvent alors plus exposées avec une santé fragilisée et une guérison plus difficile.
Évolution plus inquiétante encore, ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes avec 10% de taux de mortalité chez les 25-44 ans. On retrouve l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral en corrélation avec l’hypertension en nette progression depuis 20 ans.
Pire encore, elles sont les laissées-pour-compte dans le cadre de recherches scientifiques. En effet, celles-ci sont réalisées sur l’homme ou des animaux mâles. Les médicaments proposés sont donc mal adaptés aux femmes alors que leur vie hormonale nécessite une attention soutenue lors de leur première contraception, leur grossesse et surtout leur ménopause, qui influence grandement le système cardio-vasculaire. Des études ont noté qu’après 50 ans, les risques de thrombose s’accroissaient avec la ménopause.
Même les mannequins de secourisme sur lesquels s’exercent les professionnel·les de santé pour des massages cardiaques ne sont proposés qu’en bustes masculins (homme et garçonnet). Quelques entreprises spécialisées offrent depuis peu des modèles féminins.
Mais le plus grave, reste le cercle vicieux professionnel dans lequel certaines femmes restent piégées. Deux d’entre elles ont accepté de témoigner. Suite à son reclassement, Karine est reçue par le directeur des Ressources Humaines où des discussions s’enveniment à tel point qu’elle fait un spasme cardiaque. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’avais très mal au cœur, la mâchoire tétanisée, des picotements dans le bras gauche, des vertiges et je n’arrivais plus à respirer. Me voyant dans cet état, le directeur des ressources humaines m’a proposé un accord à l’amiable pour partir avec un mois de réflexion. J’ai réfléchi et j’ai accepté. Entre temps, le directeur était revenu sur sa proposition financière et la transaction ne s’est jamais réalisée. J’étais dans l’incapacité psychologique de réagir et j’ai perdu complètement confiance en moi. Je n’ai su qu’après que j’avais fait un spasme cardiaque (le symptôme du cœur brisé). »
Après un arrêt maladie de 3 mois, la docteure du travail lui conseille de reprendre son poste étant donné l’effet Covid. Et, en guise de solution, outre la prise de médicaments, celle d’éviter de croiser le directeur des ressources humaines dans les couloirs. Dès lors, Karine l’esquive car, dès qu’elle l’aperçoit son cœur s’emballe et sa cage thoracique se contracte. Cela fait un an que ça dure…
La commerciale, Danielle, s’est réveillée à l’hôpital après un malaise dans un centre commercial. Âgée d’à peine 45 ans, elle a fait un mini AVC qui lui a laissé une partie de sa paupière figée. « J’ai été reçue par ma hiérarchie car je ne faisais pas mes chiffres. La discussion s’est mal passée et j’étais très altérée en ressortant de cet entretien. J’ai eu l’impression que parce que j’étais une femme, j’ai eu droit à des reproches exagérés par rapport à mes collègues qui, eux-non plus, ne faisaient pas leurs chiffres. Au début, je défendais mon bilan commercial mais devant la violence de ses arguments, j’ai perdu pied. Mon corps a réagi quelques jours après. »
A quand une prise de conscience collective sur cette discrimination exercée sur la santé des femmes et une prise en compte de ces risques psycho-sociaux ? Mal soigner la moitié de la population et profiter de leurs conséquences en termes de santé morale et physique, c’est la mépriser, l’abuser et relève du pénal.
Un électrochoc sociétal est définitivement plus que nécessaire !

par Heartdrake
le Mar 5 Oct 2021 - 11:18
 
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La cardiologie des femmes enceintes

Au cours de sa grossesse, une femme qui attend un bébé s’apprête à vivre de nombreuses modifications d’ordre physiologique. Et si la plupart du temps tout se passe sans encombre, il existe pourtant de nombreux risques cardiaques pour la future mère. Lesquels ? Pourquoi ? Notre laboratoire de réparations de sondes ETO vous dit ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Pathologies cardiaques


Etre enceinte est un tel bouleversement pour le corps que celui-ci peut parfois ne pas suivre le rythme. Il existe de nombreuses pathologies, très différentes les unes des autres, que la future maman peut rencontrer. Le diabète gestationnel est un exemple parmi d’autres.
Mais si on se concentre uniquement sur les pathologies cardiaques, la liste peut se révéler encore longue :



  • Anomalie hypertensive.
  • Hypercholestérolémie.
  • Infarctus du myocarde.
  • Cardiomyopathie.
  • Arythmie.
  • Maladie valvulaires.
  • Thromboembolies.


Pourquoi autant de risques pour le coeur ?


Si cette liste de risques cardiaques semble longue, elle ne doit pas pour autant effrayer les futures mamans. La vraie question que notre laboratoire expert en réparations de sondes ETO vous invite à se poser est de savoir pourquoi ils sont si nombreux ? La réponse tient à l’âge des patientes. En effet, les femmes ont des enfants de plus en plus tard. En conséquence, des comorbidités comme le diabète, le surpoids ou l’hypertension sont de plus en plus souvent présentes.

Comment réduire ces risques ?


Selon le Professeur Laxmi S. Mehta qui a mené une étude sur la cardiologie des femmes enceintes : « pour prévenir les complications cardiovasculaires, il est indispensable d’analyser les antécédents des femmes dès qu’un projet parental est formulé, lors des toutes premières consultations pré-conceptionnelles » .
M
ais s’il faut anticiper les risques avant même la conception pour mieux les réduire au cours de la grossesse, le Professeur Laxmi S. Mehta précise que les risques ne s’estompent pas dès l’accouchement. « Ce suivi en cardio-obstétrique permet de diminuer nettement le risque de mortalité maternelle pendant la grossesse et dans l’année suivant l’accouchement » .


Cardiologie et décès en couche


Aux USA les complications cardiaques sont la première cause mortalité en couche. En France, il s’agit de la troisième cause après les hémorragies et les AVC.

Source de l'article : https://www.prsfrance.com/reparations-de-sondes-eto-femmes-enceintes-cardiologie/


#femmes #grossesse #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 2 Aoû 2021 - 17:14
 
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Sujet: La cardiologie des femmes enceintes
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