Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

La date/heure actuelle est Mar 14 Mai 2024 - 11:55

3 résultats trouvés pour alzheimer

Alzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau

Une récente étude britannique rapporte le lien entre le fait de souffrir d’une maladie cardiovasculaire et le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Un constat qui ouvre la voie à de potentiels traitements préventifs.

La maladie d’Alzheimer est complexe. Elle est la combinaison de plusieurs facteurs comme l’âge, le terrain génétique… Plusieurs travaux ont depuis longtemps établi un lien entre les maladies cardiovasculaires et le risque de développer une démence. C’est pourquoi il est essentiel de contrôler différents facteurs de prédisposition comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids et l’obésité, le statut tabagique, le stress chronique…

Un défaut de communication…

Ce lien, des chercheurs de l’Université de Sheffield, en Angleterre, viennent de le confirmer et de l’approfondir. Vous le savez, cœur et cerveau sont reliés par le système vasculaire. Comme tous les organes, le cerveau reçoit l’oxygène et l’énergie qui lui sont nécessaires pour fonctionner par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins.
Les scientifiques ont observé que les maladies cardiaques provoquent une panne d’une fonction cérébrale clé qui relie l’activité du cerveau et le flux sanguin. Ce qui signifie que le cerveau reçoit moins de sang pour la même quantité d’activité. « Nous avons découvert que les maladies cardiovasculaires au milieu de la vie provoquent la rupture du couplage neurovasculaire », explique le Dr Osman Shabir, de l’Institut des neurosciences et de la santé de l’Université de Sheffield. « Un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones. Cette rupture signifie que le cerveau ne reçoit pas assez d’oxygène en cas de besoin et à temps. Et cela peut conduire à la démence. »

Une cause aussi génétique

Les chercheurs ont également découvert que la combinaison d’une maladie cardiovasculaire et d’une prédisposition génétique à la maladie d’Alzheimer triple la quantité de bêta-amyloïde. Cette protéine qui, en s’accumulant, provoque la pathologie neurodégénérative et augmente les niveaux d’un gène inflammatoire (IL1) dans le cerveau.

Un traitement préventif en test

Depuis la publication de ce travail, l’équipe de chercheurs a reçu une subvention de trois ans de la part de la British Heart Foundation. Objectif : examiner l’utilisation d’un médicament utilisé contre l’arthrite qui cible l’IL1 afin de voir s’il pourrait inverser ou réduire le dysfonctionnement cérébral causé par une maladie cardiaque.
A noter : L’équipe a également découvert que les lésions cérébrales peuvent aggraver la régulation du flux sanguin cérébral. Ce qui confirme bien que les symptômes des patients s’aggravent souvent après des blessures ou des chutes.


Source de l'articleAlzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alzheimer
par Heartdrake
le Ven 18 Mar 2022 - 18:41
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Alzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau
Réponses: 0
Vues: 156

Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?

Les maladies cardiaques provoquent un dysfonctionnement cérébral précoce qui peut tripler les niveaux de bêta-amyloïde, une protéine clé de la maladie d'Alzheimer, confirme cette étude de neurologues de l’Université de Sheffield qui va un peu plus loin dans l’étiologie cérébrovasculaire de cette forme de démence. Les conclusions, présentées dans la revue eLife, mettent un peu plus en avant le rôle la maladie/ cardiaque (ou vasculaire) qui, dès la quarantaine induit une rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones et en fonction de leurs besoins.
 
Ce découplage signifie en clair que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène et, qu’avec le temps, cela conduit à la démence. Cette pathologie cardiaque pourrait induire un dysfonctionnement cérébral qui pourrait conduire à la démence avant même l'accumulation de plaque dans les vaisseaux sanguins du cerveau : le sang ne pourrait alors plus atteindre les neurones qui en ont besoin. Enfin, la recherche révèle également que la combinaison de la maladie cardiaque et d'un gène clé de la maladie d'Alzheimer triple la quantité d'une protéine favorisant le développement de « l’Alzheimer ».

Un lien direct de la maladie cardiaque au trouble cérébral

Une insuffisance de sang pour la même quantité d'activité cérébrale : la recherche confirme un lien plus direct entre les maladies cardiaques et un dysfonctionnement cérébral à un stade précoce, qui favoriserait la démence et triplerait les niveaux de protéine toxique dans le cerveau. Par quel processus ? La maladie cardiaque provoque la « panne » d'une fonction cérébrale clé qui relie l'activité cérébrale et le flux sanguin, ce qui signifie que le cerveau reçoit moins de sang pour la même quantité d'activité. Cette panne se produit chez les patients cardiaques avant même l'accumulation de graisse dans les vaisseaux sanguins du cerveau (athérosclérose) et précède la démence. Jusqu'à présent, on ignorait comment et pourquoi certaines formes de démence vasculaire peuvent survenir des années avant l'apparition de l'athérosclérose dans le cerveau.
 
Une prédisposition génétique démultipliée en cas de problème cardiaque : la combinaison d'une maladie cardiaque et d'une prédisposition génétique à la maladie d'Alzheimer triple la quantité de bêta-amyloïde, une protéine qui s'accumule et déclenche la maladie d'Alzheimer, et augmente les niveaux d'un gène inflammatoire (IL1) dans le cerveau.
 
Un couplage neurovasculaire qui adapte le flux sanguin au besoin de nos neurones : l’auteur principal, le Dr Osman Shabir, de l'Université de Sheffield insiste aujourd’hui sur l’impact de la maladie cardiaque comme facteur de risque majeur de maladie d'Alzheimer et la démence. Ces nouvelles découvertes approfondissent considérablement la compréhension des liens entre les maladies cardiaques et la démence : « les maladies cardiaques à la quarantaine provoquent la rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones. Cette panne signifie que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène en cas de besoin et, avec le temps, cela conduit à la démence ».
 
Quelles pistes thérapeutiques ? Un médicament contre l'arthrite qui cible l'IL1 est actuellement en cours de test. L'objectif est de valider sa capacité à inverser ou réduire le dysfonctionnement cérébral causé par une maladie cardiaque. Enfin, ces travaux confirment que les lésions cérébrales peuvent également aggraver la régulation du flux sanguin cérébral, suggérant des mécanismes par lesquels des blessures ou des chutes pourraient également favoriser le développement de démences.
 
On retiendra donc de cette étude, un mécanisme de découplage entre nos neurones et leurs besoins en oxygénation, avant même le processus d’athérosclérose plus fréquemment invoqué dans la pathogenèse de l’Alzheimer.

Source de l'articleALZHEIMER : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ? | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alzheimer
par Heartdrake
le Mar 1 Fév 2022 - 8:56
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?
Réponses: 0
Vues: 111

Alzheimer : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence

Si la santé cérébrovasculaire est aujourd’hui bien documentée comme un facteur de démence et d’Alzheimer, c’est la première étude à associer une fréquence cardiaque élevée à un risque accru de démence. Cette équipe de neurobiologistes de l’Institut Karolinska incite ainsi, dans la revue Alzheimer’s & Dementia, à surveiller une fréquence cardiaque au repos élevée chez les personnes plus âgées.  
 
La prévalence de la démence pourrait atteindre 140 millions de personnes dans le monde d'ici 2050, vs 55 millions en 2020 ; et pourtant il n’existe à l'heure actuelle aucun remède efficace contre la maladie. Des études de plus en plus nombreuses cependant sensibilisent au maintien d'un mode de vie sain et d'une bonne santé cardiovasculaire entre autres objectifs, pour retarder le développement du déclin cognitif et de la démence.
 
L’auteur principal, Yume Imahori, chercheur postdoctoral au Département de neurobiologie du Karolinska Institutet précise ainsi qu’alors que la fréquence cardiaque au repos est facile à mesurer et peut être abaissée par l'exercice ou un traitement médical, ces données vont aider à identifier les personnes présentant un risque plus élevé de démence pour une intervention précoce.

La fréquence cardiaque au repos est marqueur facile à mesurer


L’étude a recueilli la fréquence cardiaque au repos de 2.147 participants âgés de 60 ans ou plus, suivis durant 12 ans, et regardé si la fréquence cardiaque était liée à la démence et au déclin cognitif indépendamment d'autres facteurs de risque connus, tels que la maladie cardiovasculaire. L’analyse confirme que :



  • une fréquence cardiaque au repos de 80 battements par minute ou plus est associée à un risque de démence accru de 55% vs une fréquence cardiaque de 60 à 69 battements par minute ;

  • cette association vaut toujours après prise en compte de facteurs de confusion possibles, dont les maladies cardiovasculaires.


Un marqueur très plausible du risque de démence : si ces résultats pourraient avoir été affectés par des événements cardiovasculaires non détectés et des décès de participants atteints de maladies cardiovasculaires au cours de la période de suivi, si l’étude n’établit pas de relation causale, elle alerte sur ce signe plausible de risque : plausible en raison de maladies cardiovasculaires sous-jacentes à une fréquence cardiaque élevée, en raison de facteurs de risque cardiovasculaire dont la rigidité artérielle, ou encore en raison d’un déséquilibre entre les activités nerveuses sympathiques et parasympathiques.
 
De prochaines études vont donc devoir encore valider que la fréquence cardiaque au repos est bien un marqueur fidèle de risque de démence, donc de détection précoce, avec un impact substantiel probable sur le traitement précoce et la qualité de vie.

Source de l'articleALZHEIMER : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasclaires #alzheimer
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 9:01
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Alzheimer : Fréquence cardiaque élevée et risque de démence
Réponses: 0
Vues: 78

Revenir en haut

Sauter vers: