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32 résultats trouvés pour hypertension

Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?

AVC, thrombose, infarctus… les risques cardiovasculaires liés aux contraceptifs oraux, les pilules oestro-progestatives en premier lieu, nécessitent une évaluation au cas par cas, notamment concernant des antécédents familiaux, avant chaque prescription. Quelles sont les facteurs de risques cardio-vasculaires et contre-indications au recours à une pilule combinée ? On fait le point.

Les contraceptifs hormonaux sont de plus en plus boudés par les femmes ces dernières années, comme par les prescripteurs. En cause, notamment, leurs effets délétères sur la santé cardio-vasculaire. Ainsi selon Santé publique France, les ventes de contraceptifs oraux sont en baisse constante, 12 % en 10 ans. Les contraceptifs oestro-progestatifs (combined oral contraceptive pill ou COCP) sont particulièrement impactés avec une baisse de 33 %, la part des pilules progestatives seules est, elle, toujours croissante.

La cause de cette défiance ? Les risques cardiovasculaires que présentent ces pilules. En 2012, la Haute Autorité de Santé alertait : « tous les COCP entraînent une augmentation du risque d’événement thromboembolique veineux, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. C’est pourquoi toute prescription de COCP doit être précédée d’une recherche des facteurs de risque personnels ou familiaux de thrombose ».


En ligne de mire, les pilules de 3e et 4e générations. Dans un document mis à jour en juin 2023 disponible sur le site du ministère de la Santé, on apprend que « l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mené une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 1ère et 2ème générations soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle ».

Les facteurs de risque et contre-indications

Ces facteurs de risque, quels sont-ils et concernent-ils toutes les femmes ? L’enquête Eligyn, menée par Ipsos pour le fabricant pharmaceutique, Gedeon Richter et dont les résultats ont été publiés récemment, vise à établir la prévalence des facteurs de risques cardio-vasculaires (FDRCV) et contre-indications chez les femmes en âge de procréer. 2 500 étaient invitées à indiquer les facteurs de risque et contre-indications qu’elles présentaient dans les listes suivantes :

Les FRDCV :
  • Être âgées de plus 35 ans
  • Souffrir d’obésité
  • Fumer plus de 15 cigarettes par jour
  • Être concernées par une dyslipidémie (cholestérol et/triglycérides élevés)
  • Souffrir d’une dyslipidémie contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1
  • Souffrir d’un diabète de type 2
  • Souffrir de migraines sans aura (ce trouble neurologique qui précède la céphalée).

Les contre-indications :
  • L’hypertension artérielle
  • La dyslipidémie non-contrôlée
  • Souffrir d’un diabète de type 1 depuis 20 ans ou plus
  • Souffrir de migraines avec aura
  • Souffrir de thrombophilie
  • Avoir été personnellement concernée par un infarctus du myocarde (IDM) ou un AVC ou une maladie veineuse thrombo-embolique (MTVE)
  • Présenter au moins un antécédent familial au 1er degré (parents, frère, sœur, enfants) d’IDM ou AVC avant 55 ans (hommes) ou 65 ans (femmes)
  • Présenter au moins un antécédent familial de1er degré MVTE – phlébite ou thrombose ou embolie avant 55 ans.

La règle : si une femme présente au moins une contre-indication ou au moins deux facteurs de risques, alors un contraceptif oral oestroprogestatif ne peut être prescrit.

38 % des femmes à risque cardiovasculaire

Selon les résultats de l’enquête, 52 % des femmes interrogées utilisent un moyen de contraception dont 41 % une contraception hormonale. Parmi elles, 17 % utilisent une contraception oestroprogestative.

Plus d’un tiers des femmes, soit 38 % des répondantes, présentaient une contre-indication (29 %) et/ou des facteurs de risques vasculaires artériels et veineux (19 %). Pour elles, la prescription d’un contraceptif oral oestroprogestatif était proscrite. « Il existe une synergie des FRDCV. Par exemple, une patiente qui est migraineuse et qui prend la pilule augmente son risque cardio-vasculaire, si en plus elle fume, celui-ci est davantage multiplié. Tous les FRDCV potentialise le risque », explique la Dr. Maitro-Mantelet, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital Cochin à Paris.

Pourtant, près de 2 femmes sur 5 sous contraception déclarent ne jamais avoir reçu d’information sur les FDRCV de la part de leur médecin. Parmi elles, 28 % présentent pourtant des facteurs de risques cardiovasculaires artériels et veineux…

« Il faut sensibiliser les patientes mais aussi les médecins, une première consultation de prescription de contraception prend du temps », conclut le Dr. Maitrot-Mantelet. «  Il faut interroger la patiente sur ses FDRCV, qu’elle questionne sa mère, sa grand-mère pour savoir s’il y a eu des phlébites, des embolies pulmonaires, des infarctus, des AVC dans la famille. Une fois que nous avons éliminé les contre-indications et les FDRCV, nous devons expliquer aux patientes toutes les options possibles. Certains praticiens n’ont pas, ou ne prennent pas ce temps nécessaire. C’est une consultation longue et qui nécessite de l’éducation thérapeutique »

*Etude Eligyn, « Prévalence du risque cardiovasculaire chez les femmes », enquête réalisée par Internet par Ipsos pour Gedeon Richter auprès de 2 5oo femmes représentatives de la population française, âgée de 16 à 55 ans, du 14 au 16 novembre 2022.

Source de l'article Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Sam 24 Fév 2024 - 10:19
 
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Sujet: Pilules contraceptives : quels sont les facteurs de risques cardiovasculaires ?
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Automesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir

Une tension élevée peut être le signe d’une hypertension artérielle, évoluant en silence pendant des années avant de provoquer des maladies cardiaques, neurologiques, rénales ou vasculaires. Une nouvelle étude confirme l'importance de réaliser trois mesures consécutives pour une évaluation fiable de la pression artérielle.

En France en 2023, « 12 millions d’adultes sont traités contre l’hypertension artérielle mais 5 millions ignorent encore qu’ils sont hypertendus », souligne le Pr Xavier Girerd, président de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle.

L’hypertension artérielle est la principale maladie chronique et la première cause de décès cardiovasculaire en France et dans le monde. En effet, si elle n’est pas diagnostiquée ni correctement soignée, cette pression trop élevée dans les vaisseaux sanguins provoque des maladies neurologiques (accidents vasculaires cérébraux/AVC) et cardiologiques (infarctus, insuffisance cardiaque, arythmie).

A quel rythme mesurer sa tension ?

La pression artérielle doit être mesurée dès l’âge de 20 ans, en cas de présence d’un facteur favorisant. Cela peut être le surpoids, la consommation excessive d’aliments contenant du sel caché comme le pain ou le fromage, des antécédents familiaux, et le fait d’avoir déjà eu une tension artérielle élevée. Pour tous, il est recommandé de mesurer sa tension une fois par an, à partir de 30 ans.

Au moyen d’un tensiomètre électronique

« Il est aujourd’hui recommandé d’utiliser des tensiomètres automatiques (au niveau du bras) pour mesurer la pression artérielle, assure l’hypertensiologue. Cette recommandation est partagée par des experts du monde entier, qu’il s’agisse de l’Europe, du Royaume-Uni, des États-Unis ou de l’Asie. En Europe, les tensiomètres automatiques portant le marquage CE peuvent être utilisés en toute confiance. » Ces dispositifs, également appelés tensiomètres électroniques, sont ceux qui affichent les valeurs de la pression artérielle avec le plus de précision.

Non pas une, ni deux mais 3 mesures consécutives !

La méthode employée pour mesurer la tension suit les recommandations des experts en hypertension artérielle, notamment celles de la Société Française d’Hypertension Artérielle, de la Société Européenne de Cardiologie et de la Haute Autorité de Santé. Elle comprend l’utilisation d’un tensiomètre automatique validé, le placement du brassard sur le bras, la mesure réalisée en position assise sans croiser les jambes, dans un environnement calme pendant une période de repos, sans parler. De plus, trois mesures consécutives – toujours sur le même bras – sont effectuées avec un intervalle maximal de 1 à 2 minutes entre chaque mesure.

Cette approche des « 3 mesures » est principalement motivée par le fait que chez un adulte sur deux, la troisième mesure présente une pression plus basse que la première. Une récente étude épidémiologique menée au Canada et qui vient d’être publiée suggère que la tension systolique de la troisième mesure est la plus précise pour évaluer le risque cardio-vasculaire chez un adulte.

La pression systolique représente la force exercée par le sang sur les parois des artères lorsque le cœur se contracte et pompe le sang dans la circulation. Pour sa part, la pression diastolique correspond à la pression exercée sur les parois des artères lorsque le cœur est au repos entre deux battements : c’est le chiffre le moins élevé des deux.

Prendre soi-même sa tension, les règles

Il existe deux situations dans lesquelles une personne peut mesurer sa tension, elle-même, à l’aide d’un tensiomètre automatique. La première situation est pour mesurer la tension à raison d’une fois par an au minimum (Faites le test « Mesurer la tension ») et la seconde raison est pour confirmer le diagnostic d’hypertension, suivre sa tension et contrôler l’efficacité des traitements (Faites le test l’automesure sur 3 jours).

Attention aux gadgets !

Certaines nouvelles technologies telles que les « tensiomètres » intégrés dans des bracelets, bagues, montres, ou caméras faciales utilisent des approches différentes de celles des tensiomètres automatiques classiques. En 2023, les experts en hypertension considèrent toujours ces dispositifs comme des gadgets en ce qui concerne la mesure de la pression artérielle. Ils ne les recommandent donc ni pour le diagnostic de l’hypertension artérielle ni pour sa surveillance. Le Pr Xavier Girerd met en garde : « Un tensiomètre automatique est utile, mais une montre connectée reste un gadget. »

Source de l'articleAutomesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mar 23 Jan 2024 - 10:12
 
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Sujet: Automesure de la pression artérielle : tout ce qu’il faut savoir
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Ménopause : la prise d’œstrogènes par voie orale associée à un plus grand risque hypertenseur

La prise d’œstrogènes par voie orale dans le cadre de la ménopause augmenterait le risque d’hypertension artérielle, alertent des chercheurs dans une nouvelle étude.

Si l’on souhaite s’aider d’œstrogènes pour mieux traverser la ménopause, mieux vaudrait les prendre par voie “non orale”, autrement dit en crèmes d’application locale ou par voie vaginale.

Voilà ce que concluent des scientifiques dans une étude publiée ce 5 juin 2023 dans la revue Hypertension (Source 1), journal de l’American Heart Association.

L’équipe de recherche rapporte avoir observé un risque accru d’hypertension artérielle chez les femmes de 45 ans et plus ayant recours à l’hormonothérapie oestrogénique orale dans le cadre de leur ménopause. Dans le détail, l’étude, menée sur six mois auprès de 112 240 femmes de 45 ans et plus, ayant recours à un traitement hormonal substitutif de la ménopause, a montré les faits suivants :

  • les œstrogènes oraux étaient associés à un risque d’hypertension artérielle de 14 % supérieur à celui des crèmes d’œstrogènes transdermiques (à appliquer sur la peau) et à un risque d’hypertension artérielle de 19 % supérieur à celui des crèmes ou des ovules d’œstrogènes par voie vaginale ;
  • après prise en compte de l’âge, une association plus forte a été observée chez les femmes de moins de 70 ans par rapport aux femmes de plus de 70 ans.

La voie d’administration a son importance

Nous savons que les œstrogènes ingérés par voie orale sont métabolisés par le foie, ce qui est associé à une augmentation des facteurs pouvant entraîner une augmentation de la pression artérielle”, a déclaré l’auteure principale de l’étude, Cindy Kalenga, chercheuse à l’Université de Calgary en Alberta, Canada, dans un communiqué (Source 2). “Nous savons que les femmes post-ménopausées ont un risque accru d’hypertension artérielle par rapport aux femmes pré-ménopausées. De plus, des études antérieures ont montré que des types spécifiques d’hormonothérapie ont été associés à des taux plus élevés de maladies cardiaques”, a poursuivi la chercheuse, expliquant avoir choisi ici “d’approfondir les facteurs associés à l’hormonothérapie, tels que la voie d’administration (orale ou non orale) et le type d’œstrogène, et la manière dont ils peuvent affecter la pression artérielle”.

Le moins longtemps possible et à la plus petite dose possible

L’équipe a constaté que le risque hypertenseur était d’autant plus grand que le traitement oestrogénique (oral ou non) était pris sur une longue durée et ou à une dose élevée. Elle conseille donc aux femmes souhaitant un traitement hormonal substitutif de la ménopause de recourir à la dose la plus faible possible, et le moins longtemps possible. Il est ainsi essentiel d’évaluer le rapport bénéfices-risques d’un tel traitement, au regard notamment des symptômes individuels de la ménopause (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil et de l’humeur) et de leur impact sur la vie quotidienne. Le risque individuel d’hypertension artérielle doit également être pris en compte, selon les auteurs de l’étude.

Il est vraiment important d’avoir une meilleure connaissance des traitements hormonaux sûrs et efficaces pour les femmes pendant la ménopause. En fin de compte, c’est une décision individualisée sur ce qui est le mieux pour la personne en ménopause et cela devrait inclure un dialogue ouvert avec son médecin”, a conclu le Dr Sofia B. Ahmed, qui a dirigé l’étude.

Source de l'article[color:2e60=rgba(0, 0, 0, 0)] : Ménopause : la prise d’œstrogènes par voie orale associée à un plus grand risque hypertenseur | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #hypertension
par Heartdrake
le Jeu 8 Juin 2023 - 8:40
 
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Sujet: Ménopause : la prise d’œstrogènes par voie orale associée à un plus grand risque hypertenseur
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Pourquoi observe-t'on des pics de tension artérielle chez les parisiens ?

Les conséquences des pics réguliers d'hypertension artérielle peuvent conduire à une hypertension chronique qui est, elle-même, responsable de nombreuses maladies : complications cardiovasculaires et neurodégénératives, telles que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque, la démence et même la maladie d'Alzheimer.

La pollution de l'air mise en cause

Les effets de la pollution de l'air sur la santé humaine sont de plus en plus inquiétants, comme en témoignent les dernières recherches menées par l'Inserm et l'université de la Sorbonne. Une étude publiée dans la revue Environmental Research révèle que quelques minutes d'exposition à une pollution aérienne peuvent entraîner une augmentation de la pression artérielle, et que ces pics de tension répétés peuvent à terme causer une hypertension artérielle chronique.

L'étude a été menée sur 221 participants en bonne santé vivant dans la région parisienne. Les chercheurs ont mesuré leur pression artérielle avant et après leur déplacement quotidien dans les rues de Paris, exposés à un mélange de cinq polluants aériens. Les résultats ont montré que les participants ont présenté des pics de tension artérielle quelques minutes après leur exposition à la pollution de l'air.

Les moteurs diesel comme principale source de pollution

Les moteurs diesel ont été identifiés comme l'une des principales sources de pollution. En effet, le polluant responsable de la montée de la pression artérielle se trouve principalement à la sortie des pots d'échappement des voitures. Selon Basile Chaix, chercheur pour l'Inserm et l'université de la Sorbonne, les participants ont été exposés à ce polluant lors de leurs déplacements quotidiens dans la ville.

Les recherches de l'Inserm et de l'université de la Sorbonne soulignent l'urgence de lutter contre la pollution de l'air. Les effets néfastes de la pollution sur la santé humaine ne peuvent plus être ignorés, et des mesures doivent être prises pour protéger les populations les plus vulnérables : les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant déjà de maladies cardiovasculaires.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/magazine/sante?doc=pourquoi-observe-on-pics-tension-arterielle-parisiens&utm_source=newsletter&utm_campaign=santepratique-6-signes-alarmants-probleme-renal-ne-pas-ignorer&utm_medium=santepratique-19052023&ium=39000005121456


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 22 Mai 2023 - 9:25
 
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Sujet: Pourquoi observe-t'on des pics de tension artérielle chez les parisiens ?
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Téléphoner plus de 30 minutes lié à un risque accru d’hypertension artérielle

Faut-il se méfier de son téléphone portable ? Selon une récente étude publiée dans European Heart Journal - Digital Health, une revue de la Société européenne de cardiologie, avoir une conversation téléphonique pendant trente minutes (ou plus) avec son téléphone portable par semaine augmente de 12 % le risque de souffrir d’hypertension artérielle.

« C’est le nombre de minutes que les gens passent à parler sur un mobile qui compte pour la santé cardiaque, plus de minutes signifiant un plus grand risque. Des années d’utilisation ou d’utilisation d’une configuration mains libres n’ont eu aucune influence sur la probabilité de développer une hypertension artérielle. D’autres études sont nécessaires pour confirmer les résultats », souligne l’auteur de l’étude, le professeur Xianhui Qin de la Southern Medical University de Guangzhou, en Chine, dans le communiqué mis en ligne par la Société européenne de cardiologie.

Pour parvenir à cette étude, les chercheurs ont examiné le lien entre passer du temps au téléphone et l’apparition d’hypertension artérielle. L’ensemble de cette analyse a été mené auprès de 212 046 adultes âgés de 37 à 73 ans qui ne souffraient pas d’hypertension. Les utilisateurs de téléphone ont rapporté leur temps d’utilisation via un questionnaire. Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont ajusté les résultats en fonction de l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle, la race, la privation, les antécédents familiaux d’hypertension, l’éducation, le statut tabagique, la tension artérielle, les lipides sanguins, l’inflammation, la glycémie, la fonction rénale et l’utilisation de médicaments pour abaisser le taux de cholestérol ou de glycémie.

L’impact du risque génétique

Le suivi a été réalisé sur douze ans, pendant cette période 13 984 participants ont développé une hypertension. « Les utilisateurs de téléphones portables avaient un risque d’hypertension 7 % plus élevé que les non-utilisateurs. Ceux qui parlaient sur leur mobile pendant 30 minutes ou plus par semaine avaient une probabilité 12 % plus élevée d’apparition d’une nouvelle hypertension artérielle que les participants qui passaient moins de 30 minutes au téléphone », résument les chercheurs dans l’étude. Avant de compléter : « Un temps d’utilisation hebdomadaire de 30 à 59 minutes, 1 à 3 heures, 4 à 6 heures et plus de 6 heures a été associés à un risque accru d’hypertension artérielle de 8 %, 13 %, 16 % et 25 %, respectivement ». Les chercheurs n’ont pas constaté d’effet particulier du mode d’utilisation (kit main libre par exemple). Autre élément important, les scientifiques ont constaté que la probabilité de développer une hypertension artérielle était plus élevée chez les personnes à haut risque génétique qui passaient au moins 30 minutes par semaine à parler sur un mobile.

« Nos résultats suggèrent que parler sur un mobile peut ne pas affecter le risque de développer une hypertension artérielle tant que le temps d’appel hebdomadaire est inférieur à une demi-heure. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour reproduire les résultats, mais jusque-là, il semble prudent de réduire au minimum les appels téléphoniques mobiles pour préserver la santé cardiaque », recommande le professeur Qin.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/telephoner-plus-de-30-minutes-lie-a-un-risque-accru-dhypertension-arterielle-1022960?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230509&M_BT=17059782434867


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 11:02
 
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Sujet: Téléphoner plus de 30 minutes lié à un risque accru d’hypertension artérielle
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Être en forme réduit les méfaits de l’hypertension artérielle

Pratiquer une activité physique pourrait permettre de réduire le risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les hommes souffrant d'hypertension artérielle…

Généralement silencieuse, l’hypertension artérielle est la maladie chronique la plus fréquente en France. Comme son nom l’indique, elle est caractérisée par une pression artérielle trop élevée, ouvrant la porte à de nombreuses complications cardiovasculaires, cérébro-vasculaires ou neurodégénératives (infarctus du myocarde, AVC, maladie d’Alzheimer…).

Dans la prise en charge de l’hypertension, l’hygiène de vie tient une place de tout premier plan. Une alimentation équilibrée et le fait de ne pas fumer bien entendu. Mais pas seulement. Le sport aussi est important.

Preuve en est avec une étude finlandaise qui a duré plus de 30 ans. Tout a commencé entre 1984 et 1989. Des scientifiques ont recruté plus de 2 000 hommes âgés de 42 à 61ans. Dès lors, des mesures régulières de la pression artérielle et de la forme cardiorespiratoire, c’est-à-dire la consommation maximale d’oxygène lors d’un effort, ont été effectuées. Ce qui a permis aux scientifiques de répartir les participants en 4 groupes :

  • Ceux présentant une tension artérielle normale et forme physique élevée ;
  • Ceux ayant une tension artérielle normale et une faible forme physique ;
  • Ceux souffrant d’une hypertension artérielle mais avec une bonne condition physique ;
  • Et ceux souffrant d’une hypertension avec une faible forme physique.

Au cours du suivi – qui a duré jusqu’en 2018 – 644 décès dus à une maladie cardiovasculaire ont été recensés. Sans trop de surprise, les hommes souffrant d’hypertension artérielle et ne faisant pas de sport avaient un risque de décès cardiovasculaire plus que doublé par rapport à ceux premier groupe.

Quant aux participants souffrant d’hypertension mais avec des niveaux plus élevés de forme physique, ils présentaient bien un risque cardiovasculaire. Mais significativement plus faible que celui de leurs homologues sédentaires. Selon les auteurs, « une bonne condition physique n’élimine pas le risque accru de mortalité cardiovasculaire chez les hommes souffrant d’hypertension artérielle… mais elle l’atténue. La maîtrise de la pression artérielle devrait rester un objectif chez les personnes ayant des niveaux élevés. Et cela grâce à une activité physique régulière. »

Pour être en forme, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de pratiquer dans la semaine « au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou 75 minutes d’activité d’intensité soutenue ». Dix à vingt minutes par jour, ce n’est tout même pas la mer à boire ! Et de simples gestes peuvent faire la différence : en allant au travail, descendez une station avant votre arrêt, garez votre voiture moins proche de votre lieu de travail ou de votre domicile, utilisez les escaliers plutôt que l’ascenseur, au bureau, levez-vous et marchez régulièrement…

Source de l'article : https://destinationsante.com/etre-en-forme-reduit-les-mefaits-de-lhypertension-arterielle.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Ven 7 Avr 2023 - 8:51
 
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Hypertension : cette mauvaise habitude augmenterait les risques

Une habitude bien spécifique liée au sommeil pourrait augmenter jusqu'à 92% le risque de développer de l’hypertension artérielle. On vous explique.

Le sommeil est un pilier pour rester en bonne santé. Il est primordial pour la récupération aussi bien physique que psychique. En moyenne, les Français dorment 6 h 58 en semaine et 7 h 40 le week-end, selon une enquête OpinionWay pour l'Institut national du sommeil et de la vigilance et de la MGEN publiée le 17 mars dernier.

Cependant, il serait important de conserver une certaine régularité dans le cycle de sommeil. Une étude menée par des chercheurs de l’Université Flinders (Australie) révèle que décaler son coucher de 30 minutes serait associé à un risque accru d’hypertension. Leurs résultats sont publiés dans la revue Hypertension.

Hypertension : décaler son coucher de 90 minutes augmenterait les risques de 92%

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont recueilli pendant 9 mois les habitudes de sommeil de 12.287 adultes avec et sans hypertension artérielle. Ces derniers, répartis dans 20 pays différents, étaient principalement des hommes d'âge moyen en surpoids. En moyenne, pour chaque participant, 181 nuits ont été analysées. Le sommeil était étudié via un capteur placé sous le matelas de chaque participant. La pression artérielle a été relevée en moyenne 29 fois via une évaluation à distance.

Selon les relevés des auteurs, les personnes ayant des heures de coucher variant de 90 minutes (soit 1h30 minutes) avaient un risque d'hypertension artérielle accru de 92 % par rapport à ceux conservant un horaire régulier. De plus, pour les personnes allant se coucher 30 minutes avant ou après leur heure de coucher habituel observaient un risque 32% plus élevé de développer de l'hypertension artérielle par rapport aux personnes allant au lit à la même heure. Même si une personne atteint le nombre d’heures suffisant pour un sommeil de qualité, entre 7h et 9h, la régularité de l’heure du coucher aura tout de même un impact sur les risques d’hypertension.

Sommeil : pour une bonne santé cardiovasculaire, soyez attentif à l’heure du coucher

“Ces résultats illustrent le fait que l'irrégularité de la durée et du moment de l'endormissement et du réveil est un marqueur de risque clair pour une mauvaise santé cardiovasculaire, au même titre que le nombre total d'heures de sommeil” souligne le Dr Bastien Lechat, co-auteur de l’étude. Si les auteurs sont conscients que les horaires de travail et les différents engagements peuvent rendre difficile une régularité dans l’heure du coucher, ils précisent dans un second communiqué qu’il faut "essayer d'être aussi attentifs que possible au sommeil" et de "faire de votre mieux pour être cohérent."


Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/hypertension-cette-mauvaise-habitude-augmenterait-les-risques-2153002

#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 5 Avr 2023 - 9:56
 
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Sujet: Hypertension : cette mauvaise habitude augmenterait les risques
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Vivre près d’une route très fréquentée augmente le risque d’hypertension

Selon une récente étude, les personnes qui vivent à proximité d’un axe routier bruyant ont davantage de risque d’avoir une tension artérielle élevée.

Selon une étude publiée dans JACC : Advances, le bruit de la circulation est associé à un risque accru d’hypertension. "Nous avons été un peu surpris que l’association entre le bruit du trafic routier et l’hypertension soit important même après ajustement pour la pollution de l’air", a déclaré Jing Huang, professeur adjoint au Département des sciences de la santé au travail et de l’environnement à l’École de santé publique de l’Université de Pékin (Chine) Chine, et auteur principal de l’étude.


Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de plus de 240 000 personnes (âgées de 40 à 69 ans) qui ne souffraient pas d’hypertension. L’équipe est parvenue à déterminer le niveau de bruit engendré par le trafic routier en fonction de l’adresse du domicile de chaque participant. Pendant huit ans, ils ont déterminé le nombre de personnes ayant développé une hypertension.

Bruit et pollution

Si les personnes qui vivent à proximité d’un axe routier bruyant ont davantage de risque d’avoir de l’hypertension, le risque augmente également avec le niveau de bruit. Ceux qui étaient le plus exposés au bruit de la circulation et à la pollution de l’air avaient le risque d’hypertension le plus élevé. "Le bruit du trafic routier et la pollution de l’air liée au trafic coexistent autour de nous. Il est essentiel d’explorer les effets indépendants du bruit de la circulation routière, plutôt que l’environnement total", recommande le Pr Huang.

"À ce jour, il s’agit de la première étude prospective de grande envergure portant directement sur l’effet du bruit de la circulation routière sur l’incidence de l’hypertension nouvellement diagnostiquée", a souligné Jiandong Zhang, chercheur en maladies cardiovasculaires à la division de cardiologie de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et auteur du commentaire éditorial qui l’accompagne.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/vivre-pres-dune-route-tres-frequentee-augmente-le-risque-dhypertension-966488?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230324&M_BT=17059782434867



#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Lun 27 Mar 2023 - 9:18
 
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Hypertension et sexualité : quelle prévention ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’activité sexuelle constitue un élément essentiel de notre qualité de vie. Pourtant, dans certains cas, notamment en présence facteurs de risque cardiovasculaires ou d’une affection qui exige un traitement, la sexualité peut se compliquer. Sans que cela ne soit une fatalité. Illustration avec l’hypertension artérielle (HTA).

La présence d’une HTA « ne doit pas vous empêcher pas de mener une vie normale, y compris une vie sexuelle satisfaisante », précise le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA), sur son site. En revanche, cette affection – comme c’est le cas du diabète – peut parfois favoriser la présence de troubles de l’érection.

Ne pas arrêter son traitement 

C’est également le cas de certains traitements prescrits contre l’hypertension. Même si « tous les médicaments pour la tension n’ont pas les mêmes effets secondaires et que tous les patients ne réagissent pas de la même façon aux mêmes médicaments », glisse le CFLHTA.

Malgré tout, « ne cessez jamais de prendre vos médicaments parce qu’ils provoquent des effets secondaires qui nuisent à votre vie sexuelle », insiste la Fondation canadienne des maladies du cœur et de l’AVC. « Parlez à votre cardiologue pour savoir s’il est possible de changer vos médicaments ». Et de préciser par ailleurs : « ne prenez pas de médicaments à base de plantes pour traiter votre dysfonction érectile parce qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur vos médicaments pour le cœur ».

Miser aussi sur l’hygiène de vie 

En matière de prévention, ne négligez pas non plus l’hygiène de vie. Elle représente un facteur essentiel pour préserver voire restaurer sa sexualité. Comme le rappelle la Fédération française de cardiologie (FFC), « il est nécessaire et fondamental d’arrêter de fumer, de perdre du poids en cas d’obésité, de pratiquer régulièrement une activité physique, de réduire l’alcool (au maximum 3 verres par jour pour l’homme et 2 verres pour la femme), d’éviter les médicaments sédatifs et anxiolytiques, de limiter la durée des antidépresseurs et d’apprendre à gérer son stress (avec une thérapie ou des techniques de cohérence cardiaque, par exemple) ».

Source de l'articleHypertension et sexualité : quelle prévention ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 10 Mar 2023 - 9:10
 
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Sujet: Hypertension et sexualité : quelle prévention ?
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Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude

Chaque année, les maladies cardiovasculaires sont responsables de millions de décès. Un facteur de risque en particulier vient d'être mis en lumière par des scientifiques américains : les troubles dépressifs. On fait le point.

Les maladies cardiovasculaires sont "la première cause de mortalité dans le monde", rappelle [url=https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)#:~:text=Les maladies cardiovasculaires constituent un,sanguins qui alimentent le cerveau)]l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)[/url]. Si de nombreux facteurs de risques comportementaux existent (sédentarité, mauvaise alimentation, abus d'alcool et de tabac...), certaines maladies psychiques pourraient également être mises en cause : c'est ce que révèlent des chercheurs de l'Université John Hopkins Medicine (États-Unis), dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association.

Maladies cardiovasculaires : les personnes qui souffrent de troubles dépressifs seraient plus à risque

Pour la réaliser, ils ont recruté 593.616 jeunes adultes, âgés de 18 à 49 ans. Tous ont dû déclarer s'ils souffraient ou non d'une maladie cardiovasculaire - infarctus du myocarde, angine de poitrine ou accident vasculaire cérébral (AVC) - et s'ils présentaient un ou plusieurs facteurs de risque, tels que de l'hypertension, du diabète ou encore un surpoids. Les scientifiques ont ensuite cherché à savoir s'il existait un potentiel lien entre ces pathologies et des problèmes psychologiques.

Chaque participant a donc signalé s'il souffrait de troubles dépressifs et combien de jours il avait estimé avoir subi une "mauvaise santé mentale" au cours du mois dernier. Les travaux ont ainsi révélé que les personnes ayant affirmé qu'elles avaient connu une mauvaise santé mentale pendant une quinzaine de jours avaient un risque 1,5 à 2 fois plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire.

Comment expliquer la relation entre les maladies cardiovasculaires et la dépression ?

Alors, comment expliquer ce constat ? "Lorsque vous êtes stressé, anxieux ou déprimé, vous pouvez vous sentir dépassé, et votre rythme cardiaque et votre tension artérielle augmentent", avance Garima Sharma, professeure de médecine associée et auteure principale de l'étude. Elle précise que le fait de souffrir de troubles dépressifs pourrait conduire à "faire de mauvais choix de vie", comme boire beaucoup, fumer ou encore faire moins d'activité physique, ce qui a un "impact négatif" sur le coeur.

"La relation entre la dépression et les maladies cardiaques est à double sens. La dépression augmente le risque de problèmes cardiaques, et les personnes atteintes de maladies cardiaques souffrent de dépression", ajoute Yaa Adoma Kwapong, également chercheuse. Selon elle, cette nouvelle étude suggère donc que le dépistage et la surveillance des maladies cardiaques chez les personnes souffrant de troubles mentaux devraient être nettement renforcés.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/maladies-cardiovasculaires-voici-pourquoi-la-depression-augmente-les-risques-selon-cette-etude-2149412


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #diabète
par Heartdrake
le Mer 1 Fév 2023 - 11:11
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : voici pourquoi la dépression augmente les risques, selon cette étude
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Si vous souffrez d'hypertension, ne dépassez pas une tasse de café par jour

La consommation de deux tasses de café ou plus par jour était associée à deux fois plus de risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les personnes dont la pression artérielle était de 160/100 mm Hg.

Un adulte sur trois souffre d’hypertension artérielle mais seulement la moitié est au courant. Selon une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, boire deux tasses de café ou plus par jour peut doubler le risque de mort cardiaque chez les personnes souffrant d'hypertension sévère (160/100 mm Hg ou plus).

Cette étude a été menée auprès de 18 600 personnes au Japon, tous les participants ont donné des informations sur leur alimentation, leur mode de vie, leur état de santé, etc. "Notre étude visait à déterminer si l'effet protecteur connu du café s'applique également aux personnes souffrant de différents degrés d'hypertension ; et a également examiné les effets du thé vert dans la même population", a expliqué l'auteur principal de l'étude, Hiroyasu Iso. Avant de compléter : "Au meilleur de notre connaissance, il s'agit de la première étude à trouver une association entre la consommation de 2 tasses de café ou plus par jour et la mortalité par maladie cardiovasculaire chez les personnes souffrant d'hypertension sévère". Parmi les participants, certains prenaient des traitements hypertenseurs, les résultats ont été ajustés en prenant cette donnée en compte.

Un risque doublé

Les chercheurs ont constaté que boire deux tasses de café (ou plus) quotidiennement était associé à deux fois plus de risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les personnes souffrant d'hypertension sévère par rapport aux non-buveurs de café.

"Ces résultats peuvent étayer l'affirmation selon laquelle les personnes souffrant d'hypertension artérielle sévère devraient éviter de boire trop de café. Parce que les personnes souffrant d'hypertension sévère sont plus sensibles aux effets de la caféine, les effets nocifs de la caféine peuvent l'emporter sur ses effets protecteurs et peuvent augmenter le risque de décès", résume le chercheur.

Bonne nouvelle, une seule tasse de café n’augmentait pas le risque de décès par maladie cardiovasculaire dans toutes les catégories de tension artérielle. De plus, le thé vert n’augmentait pas non plus le risque de mortalité quel que soit le niveau de pression artérielle alors que les deux boissons contiennent de la caféine.

Source de l'article Si vous souffrez d'hypertension, ne dépassez pas une tasse de café par jour | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 29 Déc 2022 - 11:02
 
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Sujet: Si vous souffrez d'hypertension, ne dépassez pas une tasse de café par jour
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Le magnésium : un atout pour le coeur

Régulateur du rythme cardiaque, le magnésium a probablement un effet protecteur des artères. Il contribuerait à prévenir les facteurs de risque essentiels des maladies cardiovasculaires.
Les maladies cardiovasculaires représentent la 2e cause de mortalité en France après les cancers. Elles se caractérisent par de l'athérosclérose, une altération très progressive des artères coronaires (les vaisseaux sanguins qui irriguent le coeur), avec des dépôts de cholestérol qui les bouchent peu à peu, couplés à des phénomènes d'oxydation et d'inflammation. Au début, on parle d'angine de poitrine. Lorsque se forme un caillot de sang ( thrombose) qui vient complètement obstruer une artère, et qu'une partie du coeur ne peut plus recevoir d'oxygène, on parle d'infarctus du myocarde.

Les grands facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont parfaitement identifiés : génétique, hypercholestérolémie, tabagisme, hypertension artérielle, diabète, surpoids et obésité, sédentarité. Il semble également qu'un déficit en magnésium puisse contribuer à un dysfonctionnement cardiovasculaire.

Le magnésium bon pour le coeur et les artères


Cela fait plus de vingt ans que les chercheurs observent des liens entre certaines maladies et certains modes de vie. Parmi les facteurs identifiés, il apparaît que les plus petits consommateurs de magnésium (ou ceux dont la magnésémie - taux sanguin de magnésium - est la plus basse) ont plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire 1. Le lien entre manque de magnésium et accidents vasculaires cérébraux reste l'objet de critiques. Il ne faut pas oublier que le magnésium, qui est indispensable à la transmission neuro-musculaire, participe à la régulation du rythme cardiaque. On l'utilise d'ailleurs en perfusion intraveineuse pour soigner certaines personnes souffrant de troubles du rythme cardiaque.
Au niveau des artères, le manque de magnésium favoriserait un stress oxydatif, responsable d'une altération des cellules endothéliales (de la paroi des vaisseaux sanguins) par vieillissement prématuré. Le déficit en magnésium aurait également un lien avec les phénomènes inflammatoires observés dans l'athérosclérose.

D'autres travaux relient également la faible consommation de magnésium avec des taux sanguins plus élevés de Protéine C Réactive (PCR), un bon marqueur de l'inflammation relié au risque cardiovasculaire2,3.

Magnésium, hypertension et diabète


Des études épidémiologiques chez l'homme et des travaux chez le rat suggèrent qu'un apport insuffisant en magnésium peut contribuer au développement d'une hypertension artérielle. Le manque de magnésium augmenterait l'effet hypertenseur du sel, et favoriserait la vasoconstriction (resserrement des vaisseaux sanguins).

Une méta-analyse, compilation de 20 études regroupant 1 220 volontaires a montré une très légère réduction de la tension artérielle, pour une supplémentation moyenne de 365 mg de magnésium par jour4.

Par ailleurs, un déficit en magnésium pourrait aussi induire une insulinorésistance, un manque d'efficacité de l'insuline pour réduire les glycémies (taux de glucose ou sucre sanguin), qui conduirait peu à peu au diabète de type 2.
Enfin, plus globalement, des études récentes soulignent le lien entre apport insuffisant en magnésium et développement d'un syndrome métabolique : association de plusieurs facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète, hypertriglycéridémie (trop de triglycérides dans le sang), bon cholestérol (HDL) trop bas, obésité5.

Faire le plein de magnésium pour protéger son coeur


A partir de quel déficit en magnésium accroît-on son risque cardiovasculaire ? Les chiffres issus des études sont variables. Dans l'une, on induit des troubles du rythme cardiaque en limitant pendant quelques semaines l'apport à 100 mg. Dans une autre, on observe presque 2 fois plus de troubles cardiovasculaires chez des personnes consommant entre 50 et 185 mg de magnésium comparativement à celles dont l'apport est compris entre 340 et 1 183 mg…

Ce qui est certain, c'est que les Français consomment moins de magnésium que l'apport conseillé, 360 mg par jour pour les femmes, 420 mg pour les hommes. Et que les nutritionnistes considèrent qu'une déficience peut s'installer lorsque l'apport est inférieur aux 2/3 de l'apport conseillé, soit 240 mg pour les femmes, 280 mg pour les hommes.

On a donc intérêt à mettre souvent au menu les aliments ou boissons particulièrement riches en magnésium comme :
  • Les mollusques : bigorneaux, bulots, moules : jusqu'à 300 mg pour 100 g ;
  • Les fruits secs oléagineux : noix, amandes, pistaches, noisettes : jusqu'à 250 mg pour 100 g ;
  • Les légumes secs : haricots blancs, haricots rouges : jusqu'à 50 mg pour 100 g ;
  • Le pain complet : 70 mg pour 100 g ;
  • Certaines eaux minérales : Hépar, 119 mg par litre, Contrex, 84 mg par litre…
  • Les fruits et légumes frais complètent l'apport.


Toutefois, en prévention cardiovasculaire, faire le plein de magnésium ne suffit pas. L'activité physique et d'autres mesures diététiques, sont incontournables 6 :

  • Réduire sa consommation de graisses saturées : beurre, crème, fromages, charcuteries, viennoiseries…
  • Préférer les graisses insaturées : cuisiner avec des huiles variées, colza, noix, soja, olive…
  • Manger du poisson au moins 2 fois par semaine ;
  • Faire la part belle aux fruits et légumes (5 par jour), et aux aliments céréaliers complets ;
  • Ne pas trop saler, modérer l'alcool, surveiller son poids.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_mineraux/magnesium/articles/12438-magnesium-coeur.htm


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #hypertension
par Heartdrake
le Ven 16 Déc 2022 - 9:16
 
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Sujet: Le magnésium : un atout pour le coeur
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Hypertension : Les jeunes de plus en plus sous pression

Si la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) est en forte augmentation chez les jeunes, la plupart de ces hypertensions artérielles chez les enfants et les adolescents sont liées à un mode de vie malsain et pourraient trouver un traitement de première intention dans l’adoption d’un mode de vie plus sain. Cette équipe d’experts des principales sociétés savantes américaines en cardiologie le rappelle : l'inactivité, les régimes riches en sucre et en sel et le surpoids représentent
9 cas sur dix d'hypertension artérielle chez les enfants et les adolescents.
Ce groupe d’experts propose aujourd’hui, dans l’European Heart Journal, un document de consensus, centré sur l'hypertension chez les 6 à 16 ans et précise de nouvelles directives précieuses pour les familles, comme pour les médecins.
 
« Les parents sont des agents de changement décisifs dans la promotion des comportements de santé des enfants », rappelle l’auteur principal, le Pr Giovanni de Simone de l'Université de Naples. « Très souvent, hypertension artérielle et/ou obésité coexistent dans une même famille. Mais même lorsque ce n'est pas le cas, il est souhaitable que les modifications du mode de vie impliquent tous les membres de la famille ».

L'obésité et l'hypertension infantiles, des comorbidités insidieuses 

La combinaison des 2 conditions devient en effet rapidement un vrai danger pour la santé. Les auteurs citent les études ayant démontré que l'hypertension infantile est de plus en plus courante chez les plus jeunes et qu'une partie de cette augmentation peut s'expliquer par l'obésité, en particulier l'obésité abdominale. On estime que moins de 2 % des enfants de poids normal sont hypertendus vs 5 % des enfants en surpoids et 15 % des enfants obèses. L'augmentation de l'hypertension infantile est très préoccupante car elle apparaît associée à la persistance de l'hypertension et d'autres problèmes cardiovasculaires à l'âge adulte.
 
Des recommandations diététiques pour traiter l’HTA chez les enfants. Ces recommandations comprennent :
 
  • l'accent mis sur les légumes frais, les fruits et autres aliments riches en fibres,
  • la réduction de la consommation de sel ;
  • l'évitement des boissons sucrées et des graisses saturées.
  • Mais tous les facteurs de mode dev vie sont concernés :
  • Les enfants et les adolescents devraient faire au moins 1 heure d'activité physique modérée à vigoureuse chaque jour, comme le jogging, le vélo ou la natation,
  • ne pas consacrer plus de 2 heures par jour aux activités sédentaires, dont le temps passé sur écran.
  • Des objectifs réalistes doivent être fixés pour le poids, l'alimentation et l'activité physique qui constituent les facteurs nécessitant le plus d'amélioration : la mesure régulière du poids, la mise en œuvre d’habitudes alimentaires saines et la pratique régulière et suffisante de l'exercice,

sans que cela devienne une obsession.

 
Un « système de récompense » est préconisé : les incitations idéales sont les récompenses sociales mais également favorisant la santé comme une balade à vélo en famille ou une promenade avec des amis.
 
Et sur un plan médical ? Un diagnostic précoce de l'hypertension artérielle est crucial pour pouvoir la gérer avec le mode de vie et, si nécessaire, avec des médicaments. Même une seule mesure de tension artérielle par un médecin ou une infirmière peut identifier les enfants souffrant d'hypertension artérielle, mais une deuxième visite est recommandée pour confirmation.
 
«Le dépistage doit être effectué en soins primaires au moins une fois par an, quels que soient les symptômes. En effet, l'hypertension chez les enfants, comme chez les adultes, est généralement asymptomatique ».
 
  • Lorsque les mesures de la pression artérielle indiquent une hypertension, des antécédents médicaux et un examen physique sont nécessaires pour déterminer alors les causes possibles et identifier les comportements qui peuvent être modifiés. Ces données comprennent les antécédents familiaux d'hypertension et de maladies cardiovasculaires, le poids à la naissance et l'âge gestationnel ; des détails sur le mode de vie tels que le tabagisme, la consommation de sel, la consommation d'alcool, l'exercice physique et les activités de loisirs ; et les symptômes éventuels  : notamment des maux de tête, des saignements de nez, des vertiges, une déficience visuelle, de faibles résultats scolaires, des difficultés d'attention, un essoufflement, des douleurs thoraciques, des palpitations et des évanouissements.
  • Aux premiers stades, le traitement de l'hypertension infantile doit être axé sur l'éducation et le changement de comportement.
  • Si les objectifs de pression artérielle ne sont pas atteints, un seul médicament à faible dose peut être prescrit. Si un médicament est inefficace, de petites doses de deux médicaments peuvent alors s’avérer nécessaires.

 
Les experts appellent les agences de santé publique et les décideurs à accorder la priorité à la prévention et à la prise en charge de l'hypertension chez les enfants et les adolescents. Avec des campagnes de sensibilisation aux risques, comportant également des recommandations et des incitations sur le mode de vie.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/hypertension-les-jeunes-de-plus-en-plus-sous-pression

#coeur #hypertension #maladies #vasculaires
par Heartdrake
le Ven 9 Sep 2022 - 9:06
 
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Sujet: Hypertension : Les jeunes de plus en plus sous pression
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Les siestes fréquentes seraient liées à des risques accrus d’hypertension et d’AVC

S’il a été prouvé que les courtes siestes ont de nombreux effets positifs sur la santé, une récente étude a toutefois mis en garde contre des pauses sommeil trop fréquentes. Une corrélation entre des siestes régulières et un risque plus élevé d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral ( AVC) a en effet pu être établi par ces travaux, publiés ce lundi dans la revue scientifique Hypertension.
Ce lien a pu être identifié par des chercheurs de l’université Central South de Chine à partir des données contenues dans la base Biobank. Cette dernière a compilé entre 2006 et 2010 les informations médicales de 500.000 adultes britanniques âgés de 40 à 69 ans. Des enquêtes avaient également été menées auprès de ces participants au sujet des siestes, précise Slate.

12 % de risque supplémentaire d’hypertension

L’étude a d’abord permis d’identifier le profil type de l’amateur de siestes régulières. Il s’agit le plus souvent d’hommes qui « fumaient, buvaient quotidiennement, avaient un niveau d’éducation et de revenu inférieur et déclaraient à la fois des insomnies et des ronflements », ont constaté les scientifiques. Ils auraient au total un risque d’hypertension accru de 12 % et un risque d’AVC augmenté de 24 %.
Cependant, ces risques supplémentaires ne seraient pas directement liés à la sieste, mais plutôt à sa cause sous-jacente : le manque de sommeil. « Un mauvais sommeil nocturne est associé à une moins bonne santé, et les siestes ne suffisent pas à compenser cela », a en effet expliqué Michael Grandner, psychologue clinicien et expert du sommeil.

Un lien direct ou indirect

La piste d’une augmentation du risque d’AVC causée directement par la sieste n’est néanmoins pas à exclure. Une étude de 2008 avait par exemple montré que la sieste pouvait faire augmenter la pression artérielle, et avec elle le risque d’AVC.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3330343-20220726-siestes-frequentes-liees-risques-accrus-hypertension-avc


#coeur #AVC #hypertension
par Heartdrake
le Jeu 28 Juil 2022 - 9:03
 
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Sujet: Les siestes fréquentes seraient liées à des risques accrus d’hypertension et d’AVC
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AVC : deux tiers des patients seraient à risque sans le savoir

Chez une partie des patients touchés par un AVC ischémique, les facteurs de risque n'avaient pas été identifiés au préalable. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude dont les résultats ont été présentés lors du congrès de l'Académie européenne de neurologie (EAN).
150.000. C’est le nombre de personnes qui sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année en France. Cette attaque se produit lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau s'obstrue ou se rompt et bloque ainsi la circulation. L’AVC ischémique, qui se caractérise par l’obstruction d’un vaisseau sanguin, est le plus courant, comme le précise le ministère de la Santé.


Parmi les facteurs de risque de l’AVC, on retrouve l’hypertension artérielle, la consommation de tabac, l’obésité, ou encore le diabète. Une nouvelle étude révèle cependant que certains des facteurs de risque les plus fréquents de l’AVC ne sont pas diagnostiqués chez deux tiers des patients. Ces travaux, présentés le 26 juin à Vienne lors du congrès 2022 de l'Académie européenne de neurologie (EAN), n’ont pas encore été publiés, mais les résultats ont été relayés dans un communiqué.

Des facteurs de risque majeurs d'AVC non diagnostiqués au préalable

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de plus de 4.000 personnes ayant été victimes d’un AVC ischémique. L’étude a permis d’identifier un facteur de risque majeur chez 67,7 % des patients dont les facteurs de risque n'avaient pas été diagnostiqués au préalable.
Les facteurs de risque les plus fréquemment détectés au cours de ces travaux étaient les suivants :

Les chercheurs ont également mis en lumière d’autres informations concernant les patients dont les facteurs de risque d’AVC n’avaient pas été détectés auparavant. Ils ont ainsi fait un lien avec le jeune âge, la contraception chez les femmes ou encore la consommation de tabac.

AVC : vers une meilleure surveillance des facteurs de risque ?

Les chercheurs espèrent que ces conclusions permettront de mieux identifier les patients à risque d'AVC et de mettre en place une "prévention et une surveillance plus intensives", comme l'explique le Dr André Rêgo, auteur principal de l’étude, dans le communiqué relatant ces résultats.
Il souligne ainsi l'importance de "tester et de traiter les déséquilibres lipidiques sanguins tels que les taux élevés de cholestérol et de triglycérides, ainsi que la pression artérielle, et d'identifier et de traiter les personnes souffrant de fibrillation auriculaire et de diabète de type 2".

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/avc-deux-tiers-des-patients-seraient-a-risque-sans-le-savoir-2137106

#AVC #rythme #cardiaque #hypertension
par Heartdrake
le Lun 27 Juin 2022 - 12:58
 
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Sujet: AVC : deux tiers des patients seraient à risque sans le savoir
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Santé cérébrovasculaire : L’accumulation de facteurs cardiovasculaires précipite la démence

Mieux contrôler l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire c’est aussi repousser le risque de démence, conclut cette étude de l'Université d'Umeå (Suède). Cette étude longitudinale suggère ainsi que l’accumulation rapide de facteurs de maladie cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle (HTA) et l'obésité, est prédictive du risque de démence. Ces conclusions, présentées dans la revue Neurology, appellent à des interventions précoces auprès de personnes présentant des risques cardiovasculaires « accélérés ».

On sait aujourd’hui que les facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’HTA, le diabète, l'obésité et le tabagisme, jouent un rôle clé dans le risque de déclin cognitif, de démence et de maladie d'Alzheimer. L’étude montre que l’accumulation de ces facteurs à un moment donné de la vie, à un rythme plus rapide, est associée à une augmentation du risque de démence vasculaire ou de maladie d’Alzheimer. Ce risque est alors accru y compris par rapport aux personnes ayant les mêmes facteurs de risque mais stables tout au long de la vie.

Accélération du risque cardiovasculaire, augmentation du risque de démence

L’auteur principal, le Dr Bryn Farnsworth von Cederwald, de l'Université d'Umeå explique que cette accumulation de facteurs de risques cardiovasculaire se traduit par « l'émergence d'un déclin de la mémoire ».

L'étude a suivi durant 25 ans 1.244 personnes âgées en moyenne de 55 ans et en bonne santé cardiovasculaire et cognitive à l’inclusion. Les participants ont passé des examens de santé, des tests cognitifs et ont renseigné leurs facteurs de mode de vie par questionnaires tous les 5 ans. Le risque de maladie cardiovasculaire a été déterminé à l'aide du score Framingham qui prédit le risque d'événement cardiovasculaire sur 10 ans. Ce score prend en compte différents facteurs dont l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), la tension artérielle, le tabagisme ou le diabète. L’analyse des données constate que :

  • au début de l’étude, Les participants avaient un risque de maladie cardiovasculaire moyen à 10 ans compris entre 17 % et 23 % ;

  • sur tous les participants, 78 soit 6 %, ont développé une maladie d'Alzheimer au cours du suivi ;
  • 39 participants, soit 3 %, ont développé une démence de type vasculaire.
  • Le risque de maladie cardiovasculaire reste stable chez 22 % des participants,
  • augmente modérément au fil du temps chez 60 % des participants,
  • augmente très rapidement chez 18 % des participants.
  • les participants à risque cardiovasculaire stable présentent un risque moyen d'événement cardiovasculaire de 20 % sur 10 ans tout au long de l'étude ;
  • les participants à risque modérément accru passent d’un niveau de risque de maladie cardiovasculaire de 17 % à 38 % ;
  • les participants à risque accéléré passent d'un niveau de risque de maladie cardiovasculaire de 23 % à 62 %.
  • Vs les participants à risque de maladie cardiovasculaire stable, ceux dont le risque cardiovasculaire s’accélère présentent un risque démultiplié (multiplié par 3 à 6) de maladie d'Alzheimer et de démence vasculaire (multiplié de 3 à 4) ;
  • chez ces mêmes participants, le risque de déclin de la mémoire à l'âge mûr est accru de 40 %.


Plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires élevés et accélérés : les auteurs soulignent qu’accélération va souvent avec accumulation, ce qui indique qu'une telle accélération peut provenir d'une accumulation de dommages causés par une combinaison de facteurs de risque au fil du temps.

 Les chercheurs appellent donc les cliniciens à bien détecter et traiter l’ensemble des facteurs de risque chez chaque patient, et donc, en pratique, viser conjointement la réduction de l'hypertension artérielle, l'arrêt du tabac et la baisse de l'IMC.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/sante-cerebrovasculaire-laccumulation-de-facteurs-cardiovasculaires-precipite-la-demence


#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 11:04
 
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Sujet: Santé cérébrovasculaire : L’accumulation de facteurs cardiovasculaires précipite la démence
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Le « Tennis santé », une activité adaptée à tous

Toutes les générations se rassemblent devant les écrans de télévision pour suivre Roland-Garros. Et sur les cours de tennis, les seniors et personnes âgées peuvent aussi être adeptes de la raquette. Zoom sur le Tennis Santé, une pratique efficace dans le suivi des maladies chroniques. Mais pas seulement…

« La santé au bout de la raquette », affirme Christian Forbin, médecin associé à la Fédération française de tennis (FFT). C’est dire si le tennis coche toutes les cases du sport complet. Cette discipline « contribue au bien-être physique, mental et social, les trois composantes de la définition de la santé », décrit la FFT.

Surpoids, HTA, diabète, stress…

Et la population jeune n’est pas la seule à pouvoir en bénéficier. En effet, « le tennis peut se jouer à tous les âges et quel que soit son passé sportif ». Cette activité physique constitue même un « outil thérapeutique dans la lutte contre le vieillissement et les maladies chroniques ».
Les bénéfices sont tels que la FFT en fait une discipline à part : le Tennis Santé. Alliant « plaisir et lien social », cette dernière a été instauré en 2014 en accord avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Une séance de Tennis Santé se déroule avec 8 joueurs maximum. Les enseignants spécialisés proposent du matériel adapté à l’âge et aux capacités de chacun. Pour limiter les déplacements et favoriser les échanges, « les terrains sont de taille variable, les filets de hauteur modulable, les balles plus lentes et les raquettes de taille adaptée ».

9,7 années de vie gagnées

Le Tennis Santé peut bénéficier aux patients atteints de différentes pathologies. C’est le cas de « l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), de l’hypertension artérielle (HTA), des coronaropathies, du surpoids et de l’obésité, du diabète de type 2, du stress, de l’anxiété, de la dépression ». Mais aussi « du cancer (sein, prostate, colon), des pathologies articulaires (arthrose, spondylarthrite, polyarthrite) et de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ».
La pratique du tennis diminue de 47% le risque de décès toutes causes confondues. Cette donnée passe à 56% concernant la mortalité d’origine cardiovasculaire. Au total, les praticiens assidus du tennis gagnent 9,7 ans de vie.
Enfin, le Tennis Santé peut être proposé parmi les activités physiques adaptées (APA) auprès de patients atteints de maladies chroniques. Si vous êtes concernés, votre médecin traitant peut vous adresser une prescription : avec une ordonnance, il est possible, selon la région dans laquelle vous vivez, de bénéficier d’une prise en charge financière. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre mutuelle pour prendre connaissance des taux de couverture.


Cliquez [url=https://www.fft.fr/sites/default/files/2022-01/Les clubs labellis%C3%A9s Club Tennis Sant%C3%A9.pdf]ici[/url] pour trouver le club labellisé le plus proche de chez vous.


Source de l'article Le « Tennis santé », une activité adaptée à tous - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#sport #hypertension
par Heartdrake
le Dim 22 Mai 2022 - 17:54
 
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Sujet: Le « Tennis santé », une activité adaptée à tous
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Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité

Comme son nom l’indique, l’hypertension artérielle (HTA) correspond à une pression excessive dans les artères. Et si elle n’est pas traitée, elle ouvre la porte aux maladies cardiovasculaires et à l’AVC. Problème, en France, 1 hypertendu sur 3 s’ignore et n’est donc pas soigné. Alors comment savoir si vous êtes à risque ? Comment prévenir la maladie ? Faisons le point à l’occasion de la Journée mondiale dédiée ce 17 mai.

Lorsque la pression sur les artères devient trop forte, le muscle cardiaque grossit et se fatigue. C’est ça l’hypertension artérielle (HTA). Une maladie qui constitue le premier motif de consultation en médecine générale et qui figure parmi les principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.

La bonne nouvelle est que l’HTA se soigne aujourd’hui très bien et les traitements sont très efficaces pour protéger des complications. La mauvaise c’est que sur 15 millions d’hypertendus en France, 5 millions ignorent qu’ils le sont… et ne sont donc pas pris en charge.

Peu de symptômes


Pourquoi cette ignorance ? L’une des particularités de l’hypertension est qu’elle évolue silencieusement. Et parfois, elle s’associe à des signes peu spécifiques comme des maux de tête, des difficultés de concentration, des vertiges, un essoufflement, des bourdonnements d’oreille…

Il est donc indispensable de penser à mesurer une fois par an votre pression artérielle. On parlera d’HTA lorsque cette mesure va au-delà de 140/90.

Des facteurs de risque bien connus


L’hypertension apparait graduellement à partir de 50 ans (même si elle peut survenir bien avant). Elle est favorisée par un ensemble de facteurs dont les effets s’additionnent et se cumulent avec le temps : l’âge, une prédisposition familiale, les habitudes de vie (obésité, sédentarité, alimentation déséquilibrée…).

Comment lutter ?


En France, 25% des hommes et 18% des femmes font de l’hypertension. Six mesures non médicamenteuses peuvent aider à réduire les risques :
  • Réduisez la consommation de sel (moins de 5g par jour) ;
  • Pratiquez une activité physique régulière ;
  • En cas de surpoids, essayez de perdre du poids ;
  • Limitez votre consommation de viandes et privilégiez le végétal ;
  • Réduisez votre consommation d’alcool ;
  • Arrêtez de fumer.


Source de l'article : https://destinationsante.com/hypertension-1-malade-sur-3-nest-pas-traite.html



#coeur #hypertension #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 9:23
 
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Sujet: Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité
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Un médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ?

Comme leur nom l’indique, les médicaments antihypertenseurs sont prescrits pour traiter l’hypertension artérielle, la maladie cardiovasculaire la plus fréquente. Il en existe plusieurs sortes, aux mécanismes d’action différents et qui peuvent parfois être associés.

Votre médecin vient de poser le diagnostic : comme un adulte sur trois, vous souffrez d’hypertension artérielle. Votre traitement va commencer par un changement de mode de vie, non pas pour guérir l’hypertension, mais pour faire baisser votre pression artérielle. Il vous sera notamment conseillé de limiter votre consommation de sel, de pratiquer une activité physique adaptée à votre condition, d’arrêter de fumer ou encore de limiter votre consommation d’alcool.
Si ces mesures ne suffisent pas, des médicaments antihypertenseurs vous seront prescrits par votre médecin, qui « devra peut-être essayer plusieurs médicaments avant de trouver le traitement qui vous convient le mieux, en termes d’efficacité et de tolérance », prévient la Fédération française de cardiologie (FFC). « Il sera peut-être également nécessaire d’associer deux, voire trois médicaments de familles différentes pour contrôler votre pression artérielle ». Tout dépendra de votre âge, de la gravité de votre hypertension, de l’éventuelle présence d’autres troubles…

Plusieurs classes et modes d’action

Il existe plusieurs classes de médicaments antihypertenseurs, avec des mécanismes d’action différents. Voici les principales :
  • Les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine 2 (ARA 2) permettent aux vaisseaux sanguins de se détendre, ce qui réduit la pression artérielle ;

  • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ont un mécanisme proche des ARA 2*, avec en plus « une action favorable sur les artères et sur le cœur. [Ils] sont donc aussi utilisés pour soigner l’insuffisance cardiaque », précise la FFC ;

  • Les antagonistes calciques (AC) sont des vasodilatateurs : ils freinent l’entrée du calcium dans les muscles responsables de la contraction des artères, ce qui augmente leur diamètre (c’est la vasodilatation) et fait diminuer la pression artérielle ;

  • Les diurétiques thiazidiques (DIU) agissent sur le rein en facilitant l’excrétion d’eau et de sel, indique la FFC. « Ils renforcent fortement l’action des autres classes d’antihypertenseurs » et sont donc fréquemment prescrits avec d’autres médicaments. Ce sont les antihypertenseurs les plus anciens et les mieux évalués ;

  • Les bêta-bloquants (BB) agissent sur le cœur et les vaisseaux. Ils entraînent un ralentissement de la fréquence cardiaque et sont généralement prescrits aux patients hypertendus « ayant déjà subi un infarctus du myocarde, souffrant d’angine de poitrine ou dont la fréquence cardiaque de repos est rapide », selon le dictionnaire médical Vidal.

Combinés ou non, ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables, dont il faut faire part au médecin afin qu’il ajuste le traitement. Celui-ci sera pris à vie, afin d’éviter les nombreuses complications liées à l’hypertension artérielle : AVC, cardiopathie ischémique, insuffisance rénale, rétinopathie ou maladie neurodégénérative.
*Les ARA 2 et les IEC sont contre-indiqués en cas de grossesse car ils peuvent entraîner des effets indésirables graves pour l’enfant à naître. Si vous êtes concernée, parlez-en à votre médecin.


Source de l'articleUn médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 11 Avr 2022 - 8:53
 
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Sujet: Un médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ?
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Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle

Même si l’utilisation du paracétamol est courante, elle n’est pas sans risque. Des chercheurs écossais viennent de montrer qu’en prendre régulièrement, qui plus est à fortes doses, augmente la tension artérielle des patients hypertendus.

Le paracétamol est l’antalgique le plus consommé en France. Il est souvent présenté comme une alternative plus sûre aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pourtant, il demeure un produit de santé et son utilisation n’est pas sans danger. Un surdosage peut rapidement se montrer problématique. La récente affaire Naomi Musenga avait été l’occasion de mettre en lumière les graves effets sur le foie que peut avoir cette molécule.
Cette fois-ci, une étude écossaise pointe les risques pour la santé cardiovasculaire en cas de prises régulières. Les chercheurs de l’Université d’Edimbourg ont recueilli les données de 110 patients souffrant d’hypertension artérielle. Ces derniers se sont vu prescrire 1g de paracétamol quatre fois par jour – une dose couramment prescrite chez les patients souffrant de douleur chronique – ou un placebo, et ce pendant deux semaines.

Prescrire avec prudence

Les patients sous paracétamol ont vu leur tension artérielle augmenter de manière significative. Cette augmentation était similaire à celle observée avec les AINS. Selon les auteurs, « on pourrait alors s’attendre à ce qu’elle augmente le risque de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral d’environ 20% ».

« Cette étude montre clairement que le paracétamol – le médicament le plus utilisé au monde – augmente la tension artérielle », alertent les scientifiques. « Les médecins doivent donc considérer les risques par rapport aux avantages d’une prescription de paracétamol à long terme, en particulier chez les patients à risque de maladie cardiovasculaire. »

Les scientifiques rassurent tout de même en expliquant que ces résultats ne remettent pas en question l’utilisation à court terme du paracétamol pour les maux de tête ou la fièvre. Ils conseillent néanmoins de toujours opter pour la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible.

Rappelons ainsi que pour une personne de plus de 50 kg, il convient de ne jamais dépasser 3 grammes par jour. Seul votre médecin pourra augmenter si besoin la dose journalière mais sans jamais dépasser 4 grammes.

Source de l'articleParacétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mar 5 Avr 2022 - 14:12
 
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Sujet: Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle
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Le céleri, bon contre l’hypertension

Tendre et croquant à la fois, le céleri est un légume diurétique réputé pour sa faible teneur en calories (6 calories pour une branche moyenne de céleri cru de 40 g et 14 calories pour 80 g de céleri bouilli et égoutté). Il doit son action diurétique à sa haute teneur en potassium (260 mg pour 100 g), contrebalançant sa haute teneur en sodium (80 mg pour 100 g).


Les polyacétylènes contenus dans le céleri pourraient empêcher la prolifération de plusieurs types de cellules cancéreuses, comme le suggère une étude1 réalisée en 2006. Bouilli et égoutté, il représente également une excellente source de vitamine K et une bonne source de vitamine B6.


Le céleri peut être consommé cru en collation, en salade, en jus avec des tomates et des carottes, cuit dans des soupes, des sauces, ragoûts, quiches ou encore des jardinières de légumes. La richesse en sodium du céleri, équilibrée par sa haute teneur en potassium, en fait un aliment salé intéressant pour les personnes souffrant d’hypertension et dont la consommation de sel doit être limitée2.


Source de l'articleLes qualités diurétiques du céleri (passeportsante.net)


#coeur #hypertension #alimentation
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:48
 
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Sujet: Le céleri, bon contre l’hypertension
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Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire

Les vaccins à ARNm indiqués contre la Covid-19 ne semblent pas exposer à un sur-risque d’infarctus du myocarde, d’AVC ou encore d’embolie pulmonaire. Le point sur ces données rassurantes publiées ce 18 janvier.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ? Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.
Publiés ce 18 janvier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021. Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ». Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».
« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Des résultats contradictoires ?

Ces résultats sont-ils contradictoires avec l’étude qui avait établi une corrélation entre vaccin à ARNm et risques d’événements cardiovasculaires ? Pour mémoire, des cas d’hypertension artérielle (HTA) chez des patients avec ou sans antécédents d’HTA, de thrombose veineuse ou artérielle, de myocardites et de péricardites avaient été rapportés après la vaccination par ARNm, « le plus souvent après la seconde dose », rappelait la Société française de cardiologie (SFC). Sur les 25 728 751 effets indésirables rapportés, 17,1% des cas de myocardites et 22% des diagnostics de péricardites avaient été corrélées à la vaccination par ARNm.
Reste qu’à cette date, « à peu près cinq cents millions de patients avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid-19Ces résultats suggéraient un rapport bénéfice-risque nettement favorable, très en faveur de la vaccination contre la COVID-19 et ce dans toutes les tranches d’âge autorisées. »


Source de l'article Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #infarctus
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire
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Que manger aux repas de fêtes quand on souffre d'hypertension ?

Les personnes qui souffrent d’hypertension sont particulièrement à risque pendant la période des fêtes à cause de repas copieux très riches et des excès d’alcool. Voici quelques astuces alimentation pour préserver sa santé cardiaque tout en profitant de l'esprit des fêtes de Noël. 
Les fêtes sont souvent un moment de l’année à la fois joyeux et stressant, arrosé d’alcool et agrémenté d'un lot de mets appétissants. Le soir du réveillon est peut-être agréable pour notre moral, mais peut mettre à mal notre santé cardiaque, surtout chez les personnes à risque. 

Menu de fêtes : quels sont les aliments qui font monter la tension artérielle ?

L’hypertension artérielle (HTA) désigne une augmentation de la pression du sang dans les artères. Mal soignée, elle peut être à l'origine de maladies cardiovasculaires, accidents vasculaires cérébraux (AVC)infarctus...
Certaines habitudes alimentaires favorisent l’hypertension, c'est notamment le cas d'une consommation excessive de sel, de sucre, d'alcool ou de graisses animales. Pendant les fêtes, ces produits que l'on retrouve très facilement dans nos assiettes peuvent être remplacés par d'autres aliments moins nocifs pour la santé cardiaque.
Que vous soyez en train de préparer les festivités, ou que vous soyez invité à vous joindre à la table de votre famille, limiter les aliments qui font monter la tension artérielle est tout à fait possible. Pour manger, boire et vous amuser sans obstruer vos artères et sans stresser votre cœur, suivez ces conseils.

Limiter le sucre ajouté à l'alimentation

Les biscuits, gâteaux et autres sucreries qui nous entourent à cette période de l’année sont des tentations constantes. Difficile dans ces conditions de limiter la consommation d’aliments contenant des sucres ajoutés. Or, ce type de nourriture est associé à une augmentation de la tension artérielle, ainsi qu’à une hausse des risques de crise cardiaque et d’AVC.
Pensez à préparer vos propres desserts lorsque c’est possible. Une réduction de 25% de sucre de la plupart des recettes ne changera pas vraiment le goût. Vous pouvez également remplacer une partie du sucre de vos recettes par une banane mûre réduite en purée. Deux cuillerées à soupe de banane remplacent une cuillerée à soupe de sucre, d’après le site Consumer Reports (source 1).


Source de l'article -20211222&M_BT=17059782434867]Repas de fêtes et hypertension : comment protéger son cœur ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#hypertension #alimentation
par Heartdrake
le Mer 22 Déc 2021 - 14:10
 
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Sujet: Que manger aux repas de fêtes quand on souffre d'hypertension ?
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Le citrate de bétaïne : quels usages ? Quand et comment ?

Couramment utilisé pour soulager les digestions difficiles, le citrate de bétaïne est un médicament disponible sans ordonnance. Par précaution, on évite d’en prendre en début de grossesse et en cas d’hypertension artérielle.

La bétaïne est une substance extraite de la betterave rouge. Elle facilite les digestions lentes et peut aider à soulager une « gueule de bois » après une soirée trop arrosée. Les comprimés à base de citrate de bétaïne sont disponibles sans ordonnance en pharmacie. Ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Les prix sont libres.

Dans quels cas prendre du citrate de bétaïne ?


« Le citrate de bétaïne agit sur le métabolisme du foie et est utilisé dans le traitement d’appoint des digestions difficiles », explique Linda Zonens, pharmacienne.


  • On peut le prendre après un repas lourd et alcoolisé
  • On peut aussi recourir au citrate de bétaïne en prévention, avant un repas qui s’annonce riche en graisses.

Quel est son mode d’action ?

« Il va aider à purger le foie et faciliter la sécrétion de la bile, donc favoriser une meilleure digestion », poursuit-elle. Ce n’est, en aucun cas, une solution « brûle-graisse » dans une optique de minceur.

Comment le prendre ? Quelle posologie ?

Le citrate de bétaïne se présente essentiellement sous forme de comprimés effervescents, à prendre dans un demi-verre d’eau. 
On peut ingérer deux ou trois comprimés par jour, en cure d’une semaine maximum. « C’est un traitement ponctuel », insiste la pharmacienne. 
Si les sensations de lourdeurs persistent au-delà de quelques jours, il vaut mieux consulter un médecin. « Des examens peuvent être nécessaires si les symptômes persistent », souligne la pharmacienne. Les problèmes digestifs peuvent, en effet, révéler des pathologies comme un reflux gastro-oesophagien ou un ulcère à l’estomac, qui nécessitent un autre traitement.

Citrate de bétaïne : quels effets secondaires et contre-indications ?

« Le citrate de bétaïne est, en général, très bien toléré », assure Linda Zonens. Il existe de rares cas d’allergie.

Quelles contre-indications ?


  • Il n’y a pas de contre-indications formelles à la prise de citrate de bétaïne, sachant que ce médicament est réservé aux adultes et aux enfants de plus de 15 ans
  • La prudence s’impose chez les femmes enceintes. « Par principe de précaution, il vaut mieux éviter d’en prendre pendant les trois premiers mois de grossesse », explique la pharmacienne. 
  • Les personnes hypertendues doivent aussi faire attention, car les comprimés effervescents ont une teneur élevée en sodium. Sachant que les apports trop importants en sel aggravent l’hypertension artérielle, il vaut mieux limiter au maximum la prise de citrate de bétaïne. « D’où l’intérêt de demander conseil à son pharmacien », indique Linda Zonens. 

Digestion difficile : quelles alternatives en phytothérapie ?

Le citrate de bétaïne ayant une action ponctuelle, Linda Zonens pharmacienne spécialisée en phytothérapie, recommande certaines plantes pour un usage prolongé. La fumeterre, le chardon-marie, l’artichaut, la mélisse et le radis noir (sauf en cas de calculs biliaires) ont une action reconnue contre les lourdeurs digestives. Ces plantes peuvent être prises en gélules, mais pour Linda Zonens, on obtient une meilleure efficacité avec les extraits liquides de plantes fraîches, sans sucre et sans alcool.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/le-citrate-de-betaine-quels-usages-quand-et-comment-897113?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211117&M_BT=17059782434867


#hypertension #artérielle
par Heartdrake
le Mer 17 Nov 2021 - 13:21
 
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Sujet: Le citrate de bétaïne : quels usages ? Quand et comment ?
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Tension Artérielle : Toujours trop élevée, un médicament de plus ou plus de médicament ?

Quand la tension artérielle a besoin d’être mieux contrôlée, chez un patient déjà sous antihypertenseur, quelle est la meilleure option, plus de médicament ou un médicament de plus ? Cette étude d’une équipe de l’Université du Michigan (UM), menée auprès de vétérans, montre l'importance d’une approche thérapeutique très personnalisée. Alors que plusieurs dizaines de millions d’Américains ont, en dépit d’un traitement, une tension artérielle toujours trop élevée, ces données, présentées dans les Annals of Internal Medicine, vont certainement aider leurs médecins, à prendre une décision éclairée pour faire baisser la pression et réduire le risque de complications.

Cette analyse des données de près de 180.000 anciens combattants, âgés de plus de 65 ans, ayant reçu un traitement pendant au moins 2 ans montre que ces participants « ont plus de chances de s’en tirer » en se tenant au traitement actuel, avec, dans certains cas, l’augmentation du dosage de l'un des médicaments du traitement.

Les 2 stratégies diminuent la pression artérielle, mais l'ajout d'un nouveau médicament ne présente qu'un très faible avantage. 


C’est la première étude à comparer directement les effets des 2 approches, relève l’un des auteurs, le Dr Carole E. Aubert, interniste généraliste de l'Université de Berne qui a travaillé à l’étude alors qu’elle qu'elle encore à l’UM. « Il existe en fait peu de recommandations sur les étapes à suivre pour intensifier un tel traitement, en particulier chez des groupes plus âgés et polymédiqués, rarement inclus dans les essais cliniques de médicaments contre l'hypertension ». En analysant ce grand volume de données patients, les chercheurs ont pu identifier des tendances marquantes corrélant les changements de traitements et de pression artérielle au fil du temps.Tous les participants prenaient au moins un médicament antihypertenseur à une dose inférieure à la dose maximale et tous ont subi, durant le suivi, une intensification du traitement, suggérant le besoin d'un traitement plus intense. L'analyse révèle un très faible avantage de l’ajout d’un nouveau médicament, qui combiné à une plus grande incertitude sur la réponse du patient, conduit ces experts à recommander plutôt l'augmentation de la dose d'un médicament existant, lorsque c’est possible.

Cependant, l'intensification du traitement comporte aussi des risques - qu'il s'agisse d'une interaction médicamenteuse si un nouveau médicament est ajouté, ou d’un déséquilibre électrolytique avec des doses élevées, ou d'un évanouissement ou d'une chute si la pression d'une personne devient trop basse.
 
Alors comment augmenter la dose en toute sécurité chez des patients déjà polymédiqués ? Les directives de traitement suggèrent de commencer le traitement avec plusieurs médicaments, de commencer avec des doses plus faibles chez ces patients et de les augmenter si besoin progressivement. Les résultats montrent que chez les patients plus âgés, il s’agit plutôt d'intensifier les médicaments en fonction des caractéristiques de chaque patient. L’augmentation de certains dosages est à préférer aussi parce que chez ces patients âgés.la bonne observance est également liée à la simplicité du traitement sans compter le risque de iatrogénie avec la prise d'un trop grand nombre de médicaments.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/tension-arterielle-toujours-trop-elevee-un-medicament-de-plus-ou-plus-de-medicament

#tension #hypertension #artérielle
par Heartdrake
le Jeu 28 Oct 2021 - 10:48
 
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Sujet: Tension Artérielle : Toujours trop élevée, un médicament de plus ou plus de médicament ?
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HTA maligne : quand la tension s'envole, l'organisme se dégrade très vite !

Les patients traités pour une hypertension artérielle risquent, s'ils arrêtent de prendre leurs médicaments, d'être victimes de la forme la plus grave de la HTA qui est alors dite "maligne". Dans ce cas, le risque de décès rapide est réel.

Un tsunami dévastateur : une hypertension non traitée ou un arrêt non justifié d'un traitement contre la HTA peut amener le patient dans une situation très grave, celle de l'hypertension maligne. Dans ce cas, tout s'affole. La tension cystolique peut dépasser 180mmHg, ce qui peut entraîner en quelques semaines à peine une sévère dégradation des organes et provoquer si rien n'est fait le décès du patient. C'est un des seuls cas ou le patient hypertendu nécessite une hospitalisation d'urgence pour des examens permettant de mesurer la dégradation des organes pouvant causer un AVC, un infarctus du myocarde ou des lésions rénales et de rétablir progressivement -pour éviter une mauvais perfusion des organes à cause d'une baisse trop rapide- une tension artérielle normale ne dépassant pas 140mmHg/90mmHg. 

Si ces cas d'hypertension maligne sont plutôt rares, le profil des patients qui en sont menacés est en revanche bien connu : une HTA élevée et non diagnostiquée mais, surtout, des patients traités... qui arrêtent brutalement leur traitement  sans recueillir l'avis de leur médecin ! D'autres causes peuvent exister, notamment certaines formes spécifiques de HTA avec des atteintes rénales voire ders profils génétiques indiquant une prédisposition. "Mais la HTA maligne touche principalement des patients qui arrêtent régulièrement leur traitement, ce qui peut provoquer de gros rebonds de leur niveau d'hypertension artérielle", précise le Dr Romain Boulestreau.

Une maladie sans symptômes facilement repérables


Le danger est d'autant plus grand que l'hypertension artérielle, même lorsqu'elle atteint des niveaux élevés, ne produit pas nécessairement des symptômes facilement repérables. Près de 12 millions de Français sont traités pour de l'hypertension artérielle, c'est à dire pour une pression systolique supérieure à 140mmHg et diastolique supérieure à 90mmHg. Mais ce chiffre est loin de refléter la réalité : l'hypertension est une maladie dite "asymptomatique" et pour cette raison on considère qu'environ 20% des personnes qui en souffrent ne prennent pas de traitement ! Quant à celles qui sont traitées, la moitié ne parviennent pas à équilibrer leur tension et restent avec des mesures trop élevées.

"Le plus souvent, il n'y a pas de signe du tout pour une personne qui souffre d'hypertension", confirme le Dr Thierry Denolle, cardiologue et ancien président de la société française de l'hypertension artérielle. "Mais il y a des symptômes qui doivent faire penser à l'hypertension, ajoute-t-il, comme les maux de tête, surtout des maux de tête postérieurs, des bourdonnement d'oreille, mais ce sont des signes qui ne sont absolument pas spécifiques et souvent le diagnostic est fait, un peu par hasard, en prenant la tension artérielle". Pourtant les complications possibles en cas de HTA, insuffisance cardiaque, AVC, maladies neurodégénératives, invitent à prendre le problème très au sérieux.

L'importance de l'observance du traitement


La difficulté, une fois que le diagnostic de HTA est posé, c'est de trouver le bon traitement... et de l'observer ! "On voit souvent des patients, parfois jeunes, qui n'ont jamais pris de traitement pour une maladie chronique et qui se disent 'débuter un traitement à mon âge, cela risque de provoquer des effets secondaires et en fait je n'ai pas trop envie de le suivre'", raconte le cardiologue. %Mais il évoque aussi le cas de patients plus âgés, diagnostiqués et traités, mais qui, parce qu'ils partent en déplacement, peuvent oublier leurs médicaments et passer plusieurs jours sans les prendre. "Il y a également les patients traités mais qui se disent que ce traitement leur fait plus de mal que de bien, qu'avant ils ne sentaient rien alors qu'après ils se sentent fatigués, ont les jambes qui gonflent, rencontrent des troubles sexuels et qui, sans en parler à leur médecin, arrêtent le traitement... Il y a plein de raisons pour ne pas prendre son traitement mais c'est très dangereux !", poursuit et avertit le Dr Denolle.

Un danger qui reste permanent pour les patients qui se sont déjà retrouvés en situation de HTA maligne :"Dans ce cas, on se trouve face à des personnes qui ont un terrain favorable, un profil qui indique un risque important de refaire une HTA maligne en cas de mauvaise observance du traitement", insiste le Dr Romain Boulestreau.


Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37527


#hypertension #artérielle #tension
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 12:37
 
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Sujet: HTA maligne : quand la tension s'envole, l'organisme se dégrade très vite !
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Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !

Le diabète expose à un risque accru d’accident cardiovasculaire et donc de décès prématuré. Une étude révèle que le fait de présenter une pression artérielle élevée durant la nuit augmente le risque décès prématuré.

En temps normal, la pression artérielle baisse au cours de la nuit. Dans le cas contraire, ou pire, si elle augmente pendant le sommeil, le risque de complications cardiovasculaires et de décès s’élève chez les patients souffrant de diabète de type 1 et 2. C’est le constat d’une équipe italienne de l’Université de Pise.

Martina Chiriacò et son équipe ont suivi 349 adultes diabétiques à partir de 1999. Au total, 82% présentaient une hypertension et 73% d’entre eux ne parvenaient pas à la contrôler malgré les traitements. Tous bénéficiaient d’un monitoring de la pression artérielle 24 heures sur 24. Grâce à ces analyses, ils ont pu être répartis en 3 groupes : ceux dont la pression artérielle baissait de 10% durant la nuit, ceux dont elle stagnait et ceux chez lesquels elle augmentait d’au moins 0,1%. Au total, pendant les 21 ans de suivi, 136 participants sont décédés.

Monitorer la pression artérielle nocturne des diabétiques


Le constat est sans appel : comparés aux patients dont la pression artérielle baissait la nuit, ceux qui la voyaient augmenter perdaient en moyenne 2,5 années de vie. Pour ceux dont la pression artérielle stagnait, la perte était de 1,1 année. Et le risque de décès toutes causes confondues était plus que doublé chez ceux dont la pression artérielle augmentait durant le sommeil.

« Notre étude révèle qu’un diabétique sur dix pourrait bien présenter cette anomalie de la pression artérielle », souligne l’autrice. « Et que cette situation double le risque de décès toutes causes confondues sur une durée de 21 ans de suivi. » Quelle que soit la pression artérielle par ailleurs. « Il est donc essentiel que les professionnels de santé mettent en place une surveillance des fluctuations de la pression artérielle de leurs patients diabétiques », conclut-elle.

A noter : le monitoring ambulatoire de la pression artérielle est peu coûteux et largement accessible.

Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-pression-arterielle-nocturne-elevee-danger.html


#diabète #maladies #cardiovasculaires #hypertension #pression #artérielle
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 9:17
 
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Sujet: Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !
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Quand le diabète se cumule avec l’hypertension

Le diabète constitue un facteur de risque d’hypertension. Et vice versa. Précisions à l’occasion de la 10e semaine nationale de prévention contre le diabète, organisée du 24 septembre au 1er octobre.

Du 24 septembre au 1er octobre, une semaine nationale dédiée à la prévention du diabète est organisée en France. Des événements sont organisés dans plusieurs régions de France pour sensibiliser à cette pathologie affectant 4 millions de patients : cliquez ici pour visionner ceux qui se déroulent près de chez vous !


La thématique cette année ? Le triste lien de cause à effet entre diabète et hypertension artérielle (HTA). Le site https://contrelediabete.federationdesdiabetiques.org/ a été spécialement développé sur ce sujet. FacebookTwitterLinkedin et Instagram sont aussi de la partie !
Quid du lien diabète/HTA ? Dans le détail, « 20% des hypertendus traités sont aussi des diabétiques traités. Et 70% des diabétiques traités sont aussi des hypertendus traités* », relaie la Fédération française des Diabétiques (FFD). « Il est impératif que toutes les personnes atteintes d’hypertension recherchent leur risque de diabète et que toutes les personnes diabétiques recherchent leur risque d’HTA », confirme à ce sujet Jean-François Thébaut, Vice-Président de la FFD.
A noter qu’en France, 11 millions de patients suivent un traitement contre l’HTA. Cette pathologie est classée parmi les maladies cardiovasculaires.

Zoom sur la Covid-19

Petit rappel en lien avec l’actualité, les patients diabétiques présentent un risque de complications en cas de contamination par la Covid-19. A ce jour, 85% des patients ont reçu au moins une dose de vaccin, 80% concernant les deux doses. Et la campagne de rappel pour les personnes à risque dont font partie les patients diabétiques a été initiée le 1er septembre.


A noter : les autres complications associées au diabète relèvent d’atteintes du pied, d’AVC, d’amputations, d’infarctus du myocarde et de greffe rénale.
*Etude HTA FLAHS Comité Français de Lutte Contre l’HTA et La Fondation de Recherche sur l’HTA http://www.frhta.org/enquetes_flahs.php


Source de l'articleQuand le diabète se cumule avec l’hypertension - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#diabète #hypertension
par Heartdrake
le Dim 26 Sep 2021 - 15:03
 
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Sujet: Quand le diabète se cumule avec l’hypertension
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Hypertension : La pomme de terre, naturellement anti-hypertenseur

Ce n’est pas la première étude à faire cette recommandation : manger des pommes de terre pour réduire sa tension. Les nutriments de la pomme de terre peuvent contribuer à réduire la rétention de sodium et le risque d'hypertension, souligne à nouveau cette recherche d’une équipe de nutritionniste de la Purdue University (Indiana). En particulier chez les personnes à risque cardiométabolique plus élevé, ces données, publiées dans la revue Nutrients, révèlent que la consommation de pommes de terre permet un apport alimentaire de potassium complémentaire bienvenu et induit une réduction de la pression artérielle systolique.

Bien que parfois délaissée sous forme autre que les frites, la pomme de terre est l’un des légumes présentant le meilleur rapport nutriments essentiels/prix. Les pommes de terre représentent environ 20% de l'apport végétal dans nos régimes occidentaux et ce légume contribue à combler plusieurs lacunes en nutriments, dont en fibres alimentaires et en potassium. 1 pomme de terre de taille moyenne représente environ 10% de nos besoins quotidiens en potassium.

La carence en potassium est fréquente en population générale et préoccupante en particulier parce que le potassium contribue à la santé cardiovasculaire et métabolique.

L'étude précise les bénéfices d’une consommation régulière, que ce soit de pommes de terre cuites au four ou frites, sur les apports en potassium, sur la pression artérielle ainsi que sur d'autres facteurs de risque cardiovasculaire. Précisément, la recherche est menée avec 39 participants « pré-hypertendus » et hypertendus assignés à tour de rôle à un régime occidental standard (généralement pauvre en potassium), à un régime occidental supplémenté en potassium, à un régime comportant des pommes de terre cuites au four ou bouillies, et à un régime comportant des pommes de terre frites. L’expérience montre que :
 

  • le régime comportant des pommes de terre cuites au four ou bouillies apporte le plus grand avantage en termes de réduction de la rétention de sodium et de la pression artérielle systolique vs régime occidental témoin ;
  • en dépit de « leur réputation », les frites ne semblent avoir aucun effet néfaste sur la tension artérielle ou la fonction endothéliale. C’est du moins le cas ici pour leur consommation à raison d’une portion de 330 calories de frites cuites au four, consommées dans le cadre d'un régime américain typique.

 
Le rôle clé du potassium sur la santé artérielle : ainsi, si la plupart des recommandations concernant le contrôle de la pression artérielle mettent l’accent sur la réduction des apports alimentaires en sodium, le potassium joue un rôle tout aussi important, peut-être même le rapport potassium/sodium dans le contexte de l'ensemble de la matrice alimentaire : ici, via la consommation de pommes de terre qui permet une réduction plus importante de la rétention de sodium que la supplémentation en potassium, par exemple.
 
Cet effet bénéfique d'une augmentation du potassium alimentaire sur la pression artérielle est très peu documenté encore, soulignent les chercheurs : « il s'agit de l'une des premières interventions alimentaires contrôlées qui confirment le potassium alimentaire comme un nutriment bénéfique sur le contrôle de la pression artérielle ». Tout est également « dans les détails » précisent encore les chercheurs car les frites cuites au four n’ont quant à elle, eu aucun effet sur la tension artérielle, ni favorable, ni défavorable.
 
L’étude présente quelques limites, notamment la taille relativement petite de l'échantillon et sa durée -interventions de 16 jours- relativement courte, cependant la rigueur de sa conception est forte : les pommes de terre bouillies ou cuites au four peuvent donc contribuer, dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré, à réduire la tension artérielle systolique.

Source de l'article HYPERTENSION : La pomme de terre, naturellement anti-hypertenseur | santé log (santelog.com)

#hypertension
par Heartdrake
le Dim 19 Sep 2021 - 14:03
 
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Sujet: Hypertension : La pomme de terre, naturellement anti-hypertenseur
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Hypertension artérielle : 1 patient sur 2 ne suit pas de traitement

Une étude internationale publiée dans la revue The Lancet montre qu’au cours des 30 dernières années, le nombre de cas d’hypertension dans le monde a doublé. Mais seul 1 patient sur 2 suit un traitement !


Entre 1990 et 2019, le nombre de cas d’hypertension est passé de 331 millions à 626 millions chez les femmes et de 317 millions à 652 millions chez les hommes. Et la majeure partie de cette augmentation se produit dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Ces chiffres sont extraits d’un travail international publié dans The Lancet. Ils résultent d’une analyse de la pression artérielle de plus de 100 millions de personnes sur trois décennies dans 184 pays.

Dans le détail, le Canada et le Pérou présentaient la plus faible proportion en 2019, avec environ 1 personne sur 4 souffrant d’hypertension. Taïwan, la Corée du Sud, le Japon et certains pays d’Europe occidentale, dont la Suisse, l’Espagne et le Royaume-Uni, avaient les taux d’hypertension les plus bas chez les femmes (moins de 24 %), tandis que l’Érythrée, le Bangladesh, l’Éthiopie et les Îles Salomon avaient les taux les plus bas chez les hommes (moins de 25%).

À l’autre extrémité, plus de la moitié des femmes souffraient d’hypertension au Paraguay et à Tuvalu en 2019 ; et plus de la moitié des hommes en Argentine, au Paraguay, au Tadjikistan et dans plusieurs pays d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Pologne, Lituanie, Roumanie, Biélorussie et Croatie).

Plus de 8 millions de décès par an


« Bien que l’hypertension soit simple à diagnostiquer et relativement facile à traiter avec des médicaments à faible coût, près de la moitié des personnes (41 % des femmes et 51 % des hommes) en souffrant n’étaient pas au courant de leur état en 2019 », alertent les auteurs. « Et chaque année, l’hypertension artérielle est directement liée à plus de 8,5 millions de décès dans le monde et est le principal facteur de risque d’accident vasculaire cérébral et de cardiopathie ischémique. »

Pour le Pr Majid Ezzati de l’Imperial College de Londres et auteur principal de l’étude, des politiques d’envergure (plus spécifiquement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire) doivent être mises en place pour mettre fin à ce fardeau. « Des politiques qui permettraient aux habitants des pays les plus pauvres d’accéder à des aliments plus sains, en particulier en réduisant la consommation de sel et en rendant les fruits et légumes plus abordables et accessibles, tout en améliorant la détection en élargissant la couverture sanitaire universelle et les soins primaires, et en garantissant un accès ininterrompu à des médicaments efficaces. »

Source de l'article : https://destinationsante.com/hypertension-arterielle-1-patient-sur-2-ne-suit-pas-de-traitement.html


#coeur #hypertension
par Heartdrake
le Ven 27 Aoû 2021 - 9:16
 
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Sujet: Hypertension artérielle : 1 patient sur 2 ne suit pas de traitement
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SAOS : L’apnée éprouve le cœur "à mort"

Une apnée non traitée peut conduire au décès. Mais, bien qu'aggravant significativement le risque cardiaque et de décès associé, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) reste pourtant une condition rarement traitée. Ces experts cardiologues, de l’American Heart Association (AHA) appellent aujourd’hui à prendre conscience des effets parfois sévères d’une apnée obstructive du sommeil non traitée, en particulier chez des patients déjà diagnostiqués avec une maladie cardiovasculaire ou chez des personnes présentant des facteurs de risque. Cette nouvelle déclaration scientifique de l’AHA, publiée dans la revue Circulation, montre que dans un nombre non négligeable de cas non traités, le SAOS mène au décès.
 
L'apnée obstructive du sommeil survient chez 40 à 80 % des patients atteints de maladies cardiovasculaires, mais elle reste sous-traitée. Caractérisée par une obstruction des voies respiratoires supérieures, la maladie entraîne des épisodes répétés de respiration perturbée pendant le sommeil. Les symptômes comprennent des ronflements, des difficultés respiratoires, un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Sa prévalence est élevée, estimée à 34 % des hommes et 17 % des femmes d’âge mûr.
 
« L'apnée obstructive du sommeil a un impact négatif parfois sévère sur la santé des patients en particulier en termes de risque d'événements cardiovasculaires et de décès. Il est crucial d’encourager son dépistage et sa prise en charge », rappelle le Dr Yerem Yeghiazarians, auteur principal et cardiologue à l'Université de Californie, San Francisco.
 
Le SAOS, ses facteurs de risque : ils comprennent l'obésité, un tour de cou élevé, des anomalies craniofaciales, le tabagisme, des antécédents familiaux et une congestion nasale nocturne.
 
Le SAOS, ses complications : elles sont majoritairement cardiovasculaires, mais aussi métaboliques, et comprennent :
 

  • l’hypertension artérielle (HTA) : le SAOS touche 30 à 50 % des patients hypertendus et jusqu'à 80 % des hypertendus réfractaires au traitement ;
  • les troubles du rythme cardiaque tels que la fibrillation auriculaire (FA) et la mort cardiaque subite ;
  • la crise cardiaque ou infarctus du myocarde ;
  • l'insuffisance cardiaque ou son aggravation ;
  • la maladie coronarienne ou son aggravation ;
  • l’hypertension pulmonaire (HTP) : le SAOS touche jusqu'à 80 % des personnes atteintes d'http ;
  • le syndrome métabolique et diabète de type 2.

 
Dépister et traiter : la littérature montre que le dépistage du SAOS impacte les résultats cliniques et la prévalence de l’apnée chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. Il existe de nombreuses preuves sur l’impact de son traitement sur la qualité de vie des patients : « les patients signalent une meilleure humeur, moins de ronflements, moins de somnolence diurne, une meilleure qualité de vie et une meilleure productivité au travail avec le traitement. De plus, les progrès du dépistage ont changé la façon dont nous diagnostiquons et traitons l'apnée obstructive du sommeil. Enfin, il existe aujourd’hui des dispositifs à pression positive continue (CPAP) approuvés, utilisables à domicile et de nombreuses autres options thérapeutiques.
 
Les recommandations, en synthèse :

  • dépister le SAOS chez les patients présentant une hypertension artérielle résistante ou difficile à contrôler, une hypertension artérielle pulmonaire et une fibrillation auriculaire récidivante ou réfractaire ;
  • pratiquer une étude du sommeil pour dépister le SAOS chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, en particulier si des troubles respiratoires durant le sommeil ou une somnolence diurne excessive sont avérés ou suspectés ;
  • traiter les patients atteints de SAOS avec les thérapies disponibles, en commençant par des modifications du mode de vie et la perte de poids ; si nécessaire, recourir à la CPAP ;
  • recourir plutôt aux dispositifs buccaux pour prendre en charge les cas légers à modérés ;
  • mettre en place un suivi de routine comprenant des tests de sommeil pour vérifier la réponse au traitement.

 
Le message global est clair :

« nous devons accroître la sensibilisation au dépistage et au traitement du SAOS, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires ».


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/saos-lapnee-eprouve-le-coeur-mort




#apnée #coeur #hypertension
par Heartdrake
le Mer 21 Juil 2021 - 9:07
 
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Sujet: SAOS : L’apnée éprouve le cœur "à mort"
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AVC : Une relation claire entre pression artérielle et pression intracrânienne

On sait que l’hypertension est un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral. C’est bien ce lien entre la santé cardiovasculaire et la santé cérébrovasculaire, qui est confirmé et décrypté par cette équipe de la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) avec, à la clé, une corrélation entre une hypertension artérielle (HTA), une pression intracrânienne élevée et cette augmentation du risque d’AVC. L’équipe montre ainsi, dans la revue Hypertension que l'augmentation de la pression intracrânienne causée par l'hypertension systémique altère la capacité du cerveau à stabiliser la pression cérébrale, ce qui peut aller jusqu’à entraîner la rupture de la barrière hémato-encéphalique puis toute une cascade d’événements qui mène jusqu’à « l’accident ».

La pression intracrânienne augmente généralement en raison d'une tumeur, d'une encéphalite, d'une méningite, d'un anévrisme ou de problèmes similaires, mais les chercheurs identifient ici un autre facteur : l'hypertension artérielle chronique peut également altérer la compliance cérébrale, entraînant une augmentation de la pression intracrânienne.

Traiter l’HTA permet de réduire la pression intracrânienne 

Précisément, cette étude menée chez la souris utilise un capteur non invasif pour démontrer cette corrélation entre la pression artérielle et la pression intracrânienne. Avec, un objectif clinique, développer de nouveaux traitements pour prévenir et traiter l'hypertension intracrânienne et ses complications, comme l'AVC. Avec ces travaux, les chercheurs brésiliens simultanément identifient le mécanisme liant l'hypertension artérielle à une pression intracrânienne élevée, valident une méthode de surveillance de la pression intracrânienne non invasive et proposent un traitement de l'hypertension artérielle réduisant l'hypertension intracrânienne.
 
Les chercheurs ont surveillé la pression artérielle et la pression intracrânienne chez la souris pendant 6 semaines et ont précisément « regardé ce qui arrive à la pression intracrânienne pendant la période où les animaux deviennent hypertendus », explique l’auteur principal, Eduardo Colombari, professeur à Araraquara Dental School.  En pratique, les chercheurs ont utilisé des clips vasculaires pour simuler l'obstruction de l'artère rénale chez la souris, limitant le flux sanguin vers un rein. L'irrigation réduite a déclenché le système rénine-angiotensine contrôlant la pression, conduisant le rein à libérer des peptides, des enzymes et des récepteurs qui contractent les vaisseaux sanguins et élèvent la pression artérielle dans tout l'organisme. Lorsque les souris ont été confirmées comme hypertendues, les chercheurs ont pu observer une augmentation du flux sanguin cérébral.
 
Traiter l’hypertension pour réduire le risque d'AVC : « L'augmentation de la pression intracrânienne causée par l'hypertension systémique altère la capacité du cerveau à stabiliser sa pression".  Cela peut également entraîner une rupture de la barrière hémato-encéphalique. C’est ce qui se produit ici chez les souris, à la 3è semaine, lorsque l’animal est devenu hypertendu. Lorsque la barrière hémato-encéphalique est compromise, des substances pro-inflammatoires du système rénine-angiotensine et des vaisseaux sanguins peuvent pénétrer dans l'espace interstitiel, où résident les neurones…
 
L’étude suggère ainsi que l'hypertension intracrânienne peut être prévenue si elle est diagnostiquée tôt et traitée par un médicament comme le losartan, utilisé pour traiter l’HTA. Les chercheurs montrent que le médicament permet aussi de contrôler la pression intracrânienne.
 
La perturbation de la barrière hémato-encéphalique met également en danger des zones du système nerveux clés dans le contrôle de la pression cardiovasculaire dans son ensemble. Aujourd’hui, l'hypertension intracrânienne est traitée en induisant un coma ou en administrant un diurétique pour résoudre la rétention d'eau dans le crâne. Cette nouvelle compréhension du lien entre l'hypertension artérielle et l'hypertension intracrânienne suggère de nouvelles options thérapeutiques.
 
Un capteur non invasif pour mesurer la pression intracrânienne : c’est un autre volet de l’étude, ce capteur non invasif et portable développé par la société Brain4care et adapté pour mesurer la pression intracrânienne, ici chez l’animal. Le capteur est d’ailleurs aujourd’hui autorisé par l'Agence nationale de surveillance de la santé (ANVISA) au Brésil et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, pour évaluer la pression intracrânienne chez les patients présentant des déficiences systémiques. Cette étude apporte ainsi une nouvelle validation de la technologie.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/avc-une-relation-claire-entre-pression-arterielle-et-pression-intracranienne


#AVC #hypertension #cardiovasculaire
par Heartdrake
le Mer 9 Juin 2021 - 10:41
 
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Sujet: AVC : Une relation claire entre pression artérielle et pression intracrânienne
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