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Coronaropathie chronique : une durée d’anti-agrégation plaquettaire inadaptée en post-angioplastie

France — Une étude menée à partir du registre France-PCI montre que le raccourcissement à 6 mois de la durée de la bithérapie antiagrégante (DAPT) post angioplastie lors d'une coronaropathie chronique, tel que préconisé par les recommandations européennes de 2017, n’a pas été intégré aux pratiques en 2018-2019 [1].

Une DAPT plus longue que celle recommandée a été rapportée pour plus de la moitié des procédures. Le recours au ticagrelor et prasugrel était également fréquent, en l’absence d’études démontrant la supériorité de ces molécules dans cette indication en première intention. « Nous pouvons imaginer que les habitudes et la peur des complications ischémiques conduisent les opérateurs à prolonger la durée de la DAPT, voire à utiliser des médicaments plus puissants comme le ticagrelor ou le prasugrel », concluent les auteurs.

« La perception du risque hémorragique est peut-être sous-estimée par le cardiologue interventionnel qui est moins directement impliqué dans ces conséquences que dans celles liées aux complications thrombotiques. Par ailleurs, on peut soulever l’hypothèse d’un délai entre la publication des recommandations et leur exécution ».

Pourquoi est-ce important ?


La double anti-agrégation plaquettaire (DAPT) est recommandée après une angioplastie coronaire d’un syndrome coronarien chronique. Avec l’avènement des stents les plus récents, les recommandations européennes de 2017 ont préconisé de réduire de 6-12 mois à 6 mois la durée de la DAPT, afin d’équilibrer le rapport entre le risque d’événement ischémique et le risque hémorragique. Elles précisent néanmoins d’individualiser la durée de traitement en fonction du profil des patients. Mais, la question de la mise en pratique de ces préconisations reste posée : des chercheurs français ont donc conduit une analyse des durées effectives de traitement entre 2014 et 2019 à partir du registre France-PCI afin de caractériser également les modalités d’ajustement thérapeutique en routine clinique. Si leur analyse ne regroupe que 15 centres français, les auteurs écartent l’idée d’un « effet centre » notable, en l’absence de disparité majeure de pratiques observées dans cette étude. Aussi ces résultats doivent inciter les praticiens à se rapprocher des recommandations.

Méthodologie


Cette étude a été conduite à partir du registre France-PCI, qui recense toutes les activités de coronarographie et d’angioplastie coronaires du territoire. L’analyse s’est penchée sur les données épidémiologiques, cliniques, péri-hospitalières et le suivi à un an post angioplastie des patients ayant un diagnostic de SCC. Les durées de DAPT étaient considérées comme courtes (S-DAPT) lorsqu’elles étaient ≤ 6 mois. Pour l’analyse, elles ont été poolées aux durées intermédiaires (I-DAPT, 7-12 mois) et comparées aux longues durées de traitement (L-DAPT> 12 mois). Le score validé DAPT a été calculé pour identifier si les patients étaient éligibles à une durée prolongée de traitement antiplaquettaire (si ≥ 2).


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3609989?ecd=WNL_mdplsfeat_230426_mscpedit_fr&uac=455043AZ&impID=5369884&faf=1


#ocuer #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 26 Avr 2023 - 11:12
 
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Sujet: Coronaropathie chronique : une durée d’anti-agrégation plaquettaire inadaptée en post-angioplastie
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