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5 résultats trouvés pour arythmie

Qu’appelle-t-on une extrasystole ?

Difficile de passer à côté d’une extrasystole. Ce battement cardiaque irrégulier fait l’effet d’un coup dans la poitrine à chaque fois qu’il survient. Quelles peuvent en être les causes ? Faut-il s’en inquiéter ? Comment le prendre en charge ? Réponses du Dr Claude Kouakam, cardiologue.
Les extrasystoles désignent des battements cardiaques irréguliers qui se calent entre deux battements cardiaques normaux. Elles peuvent se manifester chez des personnes ayant un cœur sain — auquel cas elles sont bénignes — ou survenir dans le cadre d’une pathologie cardiaque à part entière — auquel cas elles sont plus inquiétantes. Éclairages du Dr Claude Kouakam, médecin cardiologue, spécialisé dans la prise en charge des troubles du rythme cardiaque et responsable de l’unité Syncope et du Plateau technique rythmologique non invasif à l’Institut Cœur Poumon du CHU Lille.

Définition : qu’est-ce qu’une extrasystole ?

Une extrasystole est une anomalie à part entière du rythme cardiaque, aussi appelée arythmie cardiaque. Elle désigne une contraction prématurée du myocarde (le muscle cardiaque) qui s’intercale entre deux battements "normaux".
Pour comprendre ce trouble, encore faut-il comprendre le fonctionnement des battements du cœur… En temps normal, le cœur se contracte après une stimulation électrique au niveau du nœud sinusal (situé au sommet de l’oreillette droite du cœur). Le flux électrique se propage ensuite à l’ensemble du cœur, ce qui déclenche la contraction des oreillettes, qui entraîne à son tour celle des ventricules. Vient ensuite une période de repos, puis le cycle reprend indéfiniment son cours.
En cas d’extrasystole, l’influx électrique naît d’un foyer autre que le nœud sinusal et se transmet au cœur, provoquant une contraction prématurée du myocarde, qui dérègle le mécanisme initial (on parle d’activité ectopique).

Extrasystoles auriculaires (atriales) ou ventriculaires : quelles différences ?

On distingue plusieurs types d’extrasystoles en fonction de leur origine :

  • les extrasystoles d’origine auriculaire (ESA), aussi dites atriales, qui impliquent que l’influx électrique provient d’une oreillette ;
  • les extrasystoles d’origine ventriculaire (ESV), qui impliquent que l’influx électrique provient d’un ventricule ;
  • les extrasystoles jonctionnnelles (ESJ), qui impliquent que l’influx électrique provient du nœud auriculo-ventriculaire.


Comme indiqué ci-dessus, les extrasystoles peuvent survenir sur un cœur sain ou traduire une cardiopathie.
À noter : les extrasystoles ventriculaires sont les plus fréquentes et leur survenue augmente significativement avec l’âge.

Quels symptômes doivent alerter ?

Les extrasystoles sont parfois suivies par un temps de répit que l’on appelle le repos compensateur. De fait, la contraction suivante est plus forte.

C'est cette contraction qui provoque une sensation de "choc" dans la poitrine et doit alerter, indique le Dr Kouakam. 

Les extrasystoles peuvent aussi provoquer d’autres symptômes :



Toutefois, de nombreux patients ne ressentent aucun symptôme et découvrent cette arythmie à l’occasion d’un électrocardiogramme fait pour une autre raison.

Âge, stress, tabac, hernie hiatale, hyperthyroïdie… Quelles sont les causes des extrasystoles ?

Les origines des extrasystoles peuvent être variées. Elles sont tout d’abord quasi-inévitables chez des personnes en proie à une cardiopathie telle qu’une maladie coronarienne, une atteinte de valves cardiaques, une cardiomyopathie ou une cardiopathie congénitale.
Chez des personnes dont le cœur est en bonne santé, elles peuvent être favorisées par :

  • l’âge ;
  • le stress et l’anxiété ;
  • la consommation excessive de substances excitantes (café, tabac, alcool, drogues, etc.) ;
  • la prise de certains médicaments comme les digitaliques ou les vasoconstricteurs de la muqueuse nasale à base de pseudoéphédrine ;
  • certaines maladies digestives, comme l’hernie hiatale ou la lithiase biliaire ;
  • certaines maladies endocriniennes, comme l’hyperthyroïdie ;
  • ou certains troubles électrolytiques, comme l’hypokaliémie (baisse de la concentration de potassium dans le sang).
  • Comment diagnostiquer cette arythmie avec certitude ?

    Comme indiqué ci-dessus, les extrasystoles ne sont pas toujours identifiables par les patients qui ne les signalent donc pas pendant l’anamnèse. L’examen clinique peut toutefois permettre eu médecin de les identifier au stéthoscope pendant l’auscultation.
    Quoi qu’il en soit, l’examen de référence reste l’électrocardiogramme (ECG), qui permet de poser le diagnostic, mais aussi de distinguer les différents types d’extrasystoles. Mais cet examen mesure l’activité électrique du cœur pendant quelques minutes seulement. Il est donc possible que les extrasystoles ne se manifestent pas pendant ce laps de temps.
    La seule option reste donc la pose d’un Holter ECG, qui permet d’enregistrer l’activité cardiaque pendant quelques jours, voire quelques semaines. Au terme de cet examen, le médecin pourra identifier les éventuelles extrasystoles sur l’enregistrement Holter, mais également leur nombre, leur importance et surtout leur lien avec d’éventuels symptômes témoignant d’une tachycardie ou d’une fibrillation.


Source de l'article[color:de77=rgba(0, 0, 0, 0)]Extrasystole : auriculaire ou ventriculaire, causes, conséquences, prise en charge | Santé Magazine (santemagazine.fr

#coeur #maladies #cardiovasculaires #arythmie
par Heartdrake
le Mer 28 Juin 2023 - 8:46
 
Rechercher dans: Arythmie cardiaque
Sujet: Qu’appelle-t-on une extrasystole ?
Réponses: 0
Vues: 542

Peut-on faire du sport quand on souffre d’arythmie cardiaque ?

Le sport est indispensable pour une bonne santé cardiovasculaire. Mais lorsque notre cœur défaille, peut-on vraiment poursuivre une activité physique ? Faut-il privilégier certains sports plutôt que d’autres ? Réponses du Dr Claude Kouakam, cardiologue.

La pratique d’une activité sportive régulière est bénéfique pour l’esprit, mais aussi pour le corps. Et cela vaut pour tout le monde : mis à part quelques exceptions, la plupart des patients en proie à une arythmie cardiaque sont encouragés à se mettre au sport. "Toutefois, cette pratique sportive doit être très encadrée, car le risque zéro n’existe pas", précise le Dr Claude Kouakam, médecin cardiologue, spécialisé dans la prise en charge des troubles du rythme cardiaque et responsable de l’unité Syncope et du Plateau technique rythmologique non invasif à l’Institut Cœur Poumon du CHU Lille.

Les bienfaits de l’activité physique pour le cœur et les artères des sportifs

La sédentarité est un facteur majeur de risque cardiovasculaire. L’activité physique au sens large, elle, favorise le bon fonctionnement de notre cœur et des artères qui l’alimentent.

Sur le plan médical, comme le détaille la Fédération française de Cardiologie (source 1) l’activité physique :

  • permet d’améliorer la performance du myocarde. En somme, la force de contraction du cœur augmente, ce qui lui permet de fournir un moindre effort pour propulser le sang dans l’organisme ;
  • contribue à lutter contre l’hypertension artérielle ;
  • protège les artères en améliorant leur vasodilatation, ce qui limite le risque de formation de caillots ;
  • et favorise le maintien d’un bon équilibre glycémique et participe à la prévention du diabète de type 2.

Par ailleurs, elle améliore aussi grandement la qualité de vie des patients en proie à une arythmie cardiaque :

  • elle permet d’effectuer plus facilement des tâches quotidiennes, comme monter les escaliers ou porter des sacs de courses ;
  • elle réduit les niveaux de stress et d’anxiété ;
  • elle accroît l’enthousiasme et l’énergie au quotidien ;
  • elle améliore la qualité du sommeil ;
  • et elle permet de gagner en confiance en soi.

"La clé du succès, c’est la régularité", insiste le Dr Kouakam. En effet, les substances bienfaisantes sécrétées par notre corps après une activité physique ne font effet que 24 à 36 heures D’où l’importance de la régularité.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/peut-on-faire-du-sport-quand-on-souffre-darythmie-cardiaque-964535


#coeur #arythmie #maladies #cardiovasculaires #sport
par Heartdrake
le Mar 14 Fév 2023 - 9:39
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Peut-on faire du sport quand on souffre d’arythmie cardiaque ?
Réponses: 0
Vues: 132

Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non

Consommés par certains sportifs pour booster leurs performances, les compléments alimentaires ne sont pas sans risque pour la santé cardiovasculaire.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires pour stimuler leur puissance musculaire et leur résistance à l’effort. Autant de produits non classés parmi les substances dopantes par l’Agence mondiale antidopage. Ainsi, la liste de ces suppléments légaux comprend la caféine, la créatine, les boissons, les barres et les gels énergétiques, ainsi que les jus de betterave et les protéines.
Selon les auteurs d’une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology, les suppléments alimentaires sont souvent considérés à tort comme bénins pour la santé. « Ces compléments, y compris ceux contenant des plantes ou des extraits dits naturels, engendrent de sérieux problèmes pour la santé des athlètes en plus du risque de contrevenir aux règles anti-dopage », déclare le Dr Paolo Emilio Adami, principal auteur de ce travail.

Arythmie, mort subite

A titre d’exemple, le café, « s’il reste inoffensif à dose modérée, et efficace pour améliorer l’endurance, il devient dangereux en cas d’excès ». Cette substance va augmenter « le rythme cardiaque, le risque de troubles du rythme, d’hypertension artérielle et dans certains cas favoriser la survenue d’une mort subite par arrêt cardiaque ».
Autre donnée, du côté des substances industrielles cette fois : « les athlètes dopés avec des stéroïdes androgéniques anabolisants encourent un risque de décès 6 à 20 fois supérieur aux sportifs cleans, dont 30% des cas trouvent leur origine dans des maladies ou accidents cardiovasculaires ».

S’informer, se responsabiliser

Frein à la prévention : le manque d’information. « La plupart des sportifs consommateurs de compléments n’en connaissent pas les effets. Ils reçoivent des conseils en nutrition de la part de leur coach ou d’autres athlètes. Il faudrait mettre en place des programmes d’éducation. »
Voici en les principaux points à retenir, délivrés par le Pr Adami, si vous pratiquez un sport :
– « La composition naturelle des compléments n’est pas gage de sécurité » ;
– Avant de consommer « des produits vendus dans le commerce, renseignez-vous sur leur qualité et leurs effets » ;
– « Vous êtes seul responsable des substances que vous consommez » et donc de leurs effets ;
– « Face à un test positif dans le cadre d’un contrôle anti-dopage, feindre l’ignorance n’a pas de poids. »



Source de l'articleCompléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #arythmie #mortsubite
par Heartdrake
le Ven 4 Fév 2022 - 19:01
 
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Sujet: Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non
Réponses: 0
Vues: 172

L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque

Le logiciel d’intelligence artificielle VX1 de Volta médical est actuellement en phase de test dans 18 services de cardiologie, dans plusieurs pays européens, dont à Nantes où il est évalué sur 344 patients pour une durée d’un an. En cas d’arythmie cardiaque avérée ou de suspicion d’arythmie, il devrait permettre de faire un diagnostic rapide et précis. Cette maladie, très répandue, est pour les cardiologues ” un enjeu de santé publique appelant une détection toujours plus précoce”. 

Près d’un million de français souffrent d’arythmie cardiaque. Cette pathologie est une anomalie de la fréquence cardiaque. On parle de bradycardie lorsque le coeur bat trop lentement et de tachycardie s’il bat trop vite ou irrégulièrement. Certaines formes d’arythmie entraînent des symptômes bénins mais d’autres, plus graves, ont des répercussions sur l’apport sanguin et sans traitement, peuvent provoquer un AVC, une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque ou une mort subite.

Tag arythmie sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) Volta-medical-VX1

On comprend ainsi l’enjeu d’une détection et d’une prise en charge rapide. Pour l’instant, les cardiologues ont à leur disposition l’électrocardiogramme pour révéler la maladie. Le logiciel VX1 va aller beaucoup plus loin: il va cibler les zones malades, établir le degré de gravité zone par zone. Il est l’oeuvre de la startup marseillaise Volta médical, créée en 2016. Pour le développer, la jeune pousse a répertoria des centaines de milliers de signaux électriques cardiaques anomaux. Son objectif est d’aider le cardiologue a traité encore plus efficacement la fibrillation auriculaire en évitant notamment au spécialiste de devoir interpréter seul le nombre incalculable de lignes qui s’affichent sur l’écran.
Le logiciel VX1 permet de distinguer grâce à des cercles de couleurs différentes et à un cathéter les cellules malades, saines, etc. Volta médical, co-fondée par trois cardiologues et un ingénieur, est encore en phase de test mais espère pouvoir, d’ici 2023, vérifier l’efficacité du dispositif sur la durée. Les résultats semblent prometteurs et pourraient aider les millions de personnes dans le monde souffrant de cette pathologie.

Source de l'article : https://www.actuia.com/actualite/lintelligence-artificielle-en-soutien-aux-cardiologues-pour-la-detection-precoce-de-larythmie-cardiaque/?fbclid=IwAR3mKEuIH4F_eMPXgaX0Ph7N7WduZiNHkTUA8xuQSj9cwD40Hlims161ZwE


#coeur #arythmie #cardiaque #intelligence #artificielle
par Heartdrake
le Lun 25 Oct 2021 - 14:23
 
Rechercher dans: Arythmie cardiaque
Sujet: L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque
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Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA

La « torsade de pointes » peut survenir suite à la prise de certains médicaments. Cet évènement cardiaque, qui peut entraîner une mort subite, pourrait bénéficier d’une stratégie de prévention basée sur une intelligence artificielle. C’est le pari d’une équipe parisienne.

« La torsade de pointes est un événement cardiaque plus ou moins fugace pouvant conduire à un arrêt cardio-circulatoire, puis à une mort subite si elle n’est pas prise en charge rapidement », définit l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle peut être héréditaire ou déclenchée par la prise d’un médicament. C’est le cas de certains anti-arythmiques, des antipaludiques ou encore de certains types d’antidépresseurs et d’antibiotiques.

Asymptomatique chez environ 50% des patients, on la diagnostique grâce à sa forme particulière (des lignes torsadées et en pointes) sur les électrocardiogrammes. En réalité, cette anomalie cardiaque correspond à « un allongement de l’intervalle QT (qui désigne le laps de temps qui sépare les ondes Q et T sur le tracé d’un électrocardiogramme) », précise l’Institut.

La stratégie actuelle pour la repérer consiste donc à mesurer la durée de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme. Mais « cette méthode reste insuffisante et peu efficace, notamment pour la plupart des médecins qui prescrivent ces médicaments sans avoir un accès immédiat à une consultation d’expert en cardiologie et sont dans l’incapacité de quantifier correctement le risque de torsade de pointes chez leurs patients », poursuit l’IRD.

Changer d’approche


C’est pourquoi une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’IRD, de Sorbonne Université et de l’Inserm ont mis au point une méthode originale, appelée DeepECG4U, qui repose sur le « deep learning » ou l’apprentissage profond, une approche de l’intelligence artificielle. « Les chercheurs ont donc utilisé les algorithmes pour (…) détecter certaines anomalies complexes sur l’électrocardiogramme de patients, liées à la prise de sotalol, un médicament, utilisé en prévention des récidives de certaines tachycardies », expliquent les auteurs de l’étude menée auprès d’environ 1 000 individus sains.

Les résultats révèlent une meilleure efficacité de cette approche. « Ces résultats soulignent le potentiel encourageant des approches totalement automatiques fondées sur l’intelligence artificielle qui, couplées à des capteurs portables du signal ECG, pourraient améliorer (…), prévenir les morts subites associées à la prise de médicaments couramment prescrits », conclut Joe-Elie Salem, maître de conférences en pharmacologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP/Sorbonne Université/Inserm, et co-auteur de l’étude.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arythmie-predire-le-risque-de-torsade-de-pointes-par-lia.html


#coeur #arythmie #mort #subite
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 9:01
 
Rechercher dans: Arythmie cardiaque
Sujet: Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA
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