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La date/heure actuelle est Ven 10 Mai 2024 - 6:29

3 résultats trouvés pour vaccin

Cancer et maladies cardiovasculaires : des vaccins pourraient être prêts d’ici 2030

La pandémie de Covid-19 aura au moins eu pour effet bénéfique de booster la recherche médicale, via la technologie de vaccins à ARN messager.

Des vaccins contre le cancer et contre les maladies vasculaires d’ici 2023. Ce qui semblait complètement inespéré il y a quelques années seulement serait en passe de devenir réalité, grâce au développement de la technologie de l’ARN messager.

D’après des experts de deux sociétés pharmacologiques de renom interviewés par nos confrères du Guardian (Source 1), plusieurs graves maladies, dont le cancer et les maladies cardiovasculaires, devraient bientôt bénéficier de vaccins à ARNm. Estimant que 15 ans de progrès ont été « déroulés » en 12 à 18 mois du fait de la pandémie de Covid, le Dr Paul Burton, médecin-chef de Moderna, société de biotechnologie désormais connue pour son vaccin à ARNm contre le Sars-CoV-2, a déclaré que Moderna devrait être en mesure de décliner sa technologie pour « toutes sortes de domaines pathologiques » d’ici 5 ans à peine. « Je pense que nous serons en mesure d’offrir des vaccins personnalisés contre le cancer contre plusieurs types de tumeurs différents à des personnes du monde entier », a détaillé le Dr Burton, plein d’enthousiasme. Le médecin a également assuré que l’ARNm pourrait bientôt aboutir à des thérapies pour soigner des maladies rares et jusqu’alors impossibles à soigner.


Rappelons que, dans le cadre du Sars-CoV-2, la technologie de l’ARN messager consiste à injecter, non pas un virus « diminué » ou inactivé, mais un fragment d’ARNm du virus, afin qu’il conduise à la production de la protéine Spike, présente sur l’enveloppe du virus. Le système immunitaire reconnaît alors cette protéine comme un agresseur et produit des anticorps en conséquence. Dans le cadre du cancer, le but est de cibler certaines protéines afin de faire réagir le système immunitaire pour qu’il s’attaque spécifiquement aux cellules cancéreuses et non aux cellules saines.

L’entreprise pharmaceutique Novavax, qui a proposé une alternative aux vaccins à ARNm avec un vaccin utilisant la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant, est elle aussi très confiante et enthousiaste pour l’avenir. Au Guardian, le Dr Filip Dubovsky, président de la recherche et du développement chez Novavax, a lui aussi fait part d’une « accélération massive, non seulement des technologies vaccinales traditionnelles, mais aussi des nouvelles technologies qui n’avaient pas encore été soumises à l’homologation. Certes, l’ARNm entre dans cette catégorie, tout comme [le vaccin de Novavax] ».

La crainte d’une diminution tant de l’intérêt que des financements

Les différents experts interviewés par le quotidien britannique alertent toutefois sur le risque que cette accélération technologique et médicale ne soit perdue du fait d’un manque d’investissements et/ou d’une baisse de l’intérêt pour ces progrès, notamment à cause du conflit qui se joue actuellement en Ukraine.

« Les pandémies sont autant une menace, sinon plus, qu’une menace militaire parce que nous savons avec certitude qu’elles vont se produire […]. Mais nous n’investissons pas le même montant qu’il en coûterait pour construire un sous-marin nucléaire », a ainsi regretté le Pr Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group et président du Joint Committee on Vaccination and Immunization (JCVI) du Royaume-Uni, qui espère que cet élan post-Covid ne s’essouflera pas de sitôt malgré la conjoncture.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/cancer-et-maladies-cardiovasculaires-des-vaccins-pourraient-etre-prets-dici-2030-1021037?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230412&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #vaccin
par Heartdrake
le Jeu 13 Avr 2023 - 10:03
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Cancer et maladies cardiovasculaires : des vaccins pourraient être prêts d’ici 2030
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Vues: 210

Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC

Après évaluation des dossiers médicaux de millions de personnes, des chercheurs rapportent une diminution du risque d’accident cardiovasculaire liée à la vaccination antigrippale.

Se faire vacciner contre la grippe saisonnière ne pourrait pas seulement protéger d’une forme grave de cette infection virale. D’après une nouvelle étude, parue récemment dans la revue The Lancet Public Health (Source 1), la vaccination antigrippale serait “anti-AVC” : elle diminuerait le risque d’accident vasculaire cérébral.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

“Nous avons constaté que le risque d'accident vasculaire cérébral était considérablement réduit dans les six mois suivant une vaccination antigrippale”, a détaillé le Dr Jessalyn Holodinsky, première auteure de l'étude. “Les résultats suggèrent qu'une large vaccination contre la grippe pourrait être une stratégie de santé publique viable pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux”, a conclu la chercheuse.

L’équipe indique que l’association protectrice observée était très forte, et qu'elle bénéficiait à la fois aux hommes et aux femmes, avec en outre une nette réduction du risque d'AVC avec l'âge en cas de vaccination antigrippale. 
Rappelons qu’en France, la vaccination contre la grippe est prise en charge à 100% et réservée jusqu’au 15 novembre aux plus de 65 ans, aux personnes souffrant de certaines affections longues durées ou maladies chroniques (insuffisance respiratoire ou cardiaque, BPCO, asthme, diabète, mucoviscidose…), aux personnes enceintes, obèses, à l’entourage de personnes immunodéprimées ou de nourrisson de moins de 6 mois à risque. Les professionnels de santé, d’établissements médico- sociaux, les aides à domicile de personnes vulnérables, et les personnels exposés aux virus grippaux aviaires et porcins, sont également concernés par cette campagne de vaccination. Passé le 15 novembre, l’ensemble de la population aura accès au vaccin, moyennant quelques euros.


Source de l'article : vaccin-contre-la-grippe-reduirait-le-risque-davc-946492?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221108&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/le-vaccin-contre-la-grippe-reduirait-le-risque-davc-946492?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221108&M_BT=17059782434867


#maladies #cardiovasculaires #vaccin #grippe #AVC
par Heartdrake
le Mer 9 Nov 2022 - 14:41
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC
Réponses: 0
Vues: 150

Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !

Diabète, BPCO, insuffisance cardiaque, maladies rénales, rhumatismes inflammatoires chroniques… Autant de maladies chroniques synonymes de risques accrus en cas d’infections, notamment par la grippe et le pneumocoque. Pourtant, selon enquête IPSOS les personnes concernées ne sont pas toujours conscientes des risques infectieux. D’où l’importance de sensibiliser les patients à risque et de les informer sur la vaccination.

De l’importance de toutes les vaccinations


Dans le contexte de pandémie actuelle, les autorités de santé et sociétés savantes ont encouragé dès l’année dernière le suivi du calendrier vaccinal, voire le rattrapage des vaccinations lorsque nécessaire. Le calendrier vaccinal 2021 insiste sur l’importance du rattrapage vaccinal, en particulier chez les personnes à risques : les nourrissons, les malades chroniques, les immunodéprimés, les personnes âgées et les femmes enceintes.

Certaines maladies chroniques exposent davantage à des complications en cas d’infection grippale ou liée à un pneumocoque. Voilà pourquoi la vaccination contre ce dernier est recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique chez les personnes souffrant de diabète, d’insuffisance cardiaque, de BPCO, de spondylarthrite ankylosante… et les personnes immunodéprimées. Idem pour la vaccination antigrippale.

Un besoin d’information sur la vaccination


Suite à la pandémie de Covid-19, selon l’enquête IPSOS réalisée en 2020 pour Pfizer en partenariat avec le collectif AVNIR*, la perception des vaccins a évolué auprès des malades atteints de pathologies chroniques. Au total, 62% des répondants se disent convaincus de l’intérêt de faire tous les vaccins recommandés.3 Néanmoins, plus de la moitié ne savent pas quels sont les vaccins recommandés. C’est d’ailleurs une demande forte, puisque 97% souhaitent s’informer par l’intermédiaire de ces professionnels de santé3. Sachant que les malades chroniques non vaccinés contre la grippe (29%) et les infections à pneumocoques (35%) affirment être prêts à se faire vacciner en 2021/20223, il est essentiel que les professionnels de santé, informent ces patients sur l’importance de la vaccination.

Des taux de couverture trop bas ?


D’autant plus que dans cette population les taux de couverture vaccinale contre la grippe et le pneumocoque restent trop faibles en France. En 2019-2020, à peine la moitié était immunisée contre la grippe. Bien loin des 75% recommandés par l’OMS.

Philippe Thébault est président de l’Alliance du Cœur. « Les patients souffrant de pathologies cardiaques doivent se protéger d’infections comme la grippe et le pneumocoque. Et en particulier ceux atteints d’insuffisance cardiaque. En cas d’infection, ils sont en effet exposés à un risque de décompensation et d’hospitalisation. »

A l’Alliance du Cœur, de nombreuses brochures sont réalisées pour informer les patients, dont une portant justement sur l’importance de la vaccination. « Nous allons également proposer un vrai-faux sur la vaccination auprès des patients, des médecins et des pharmaciens. Concernant ces derniers, il serait intéressant qu’ils puissent participer à la vaccination pneumocoque. » 

Pourquoi se vacciner contre la grippe et le pneumocoque ?


Les autorités de santé recommandent la vaccination contre la grippe et les infections à pneumocoque chez les personnes souffrant de maladies chroniques, particulièrement vulnérables à ces infections en raison de défenses immunitaires amoindries.  Chaque année la grippe est à l’origine de 2 à 6 millions de cas, ainsi que de 8 000 à 14 500 décès, en majorité chez ces populations à risque. Enfin le pneumocoque est responsable chaque année de 10 000 décès, notamment des patients souffrant de maladies chroniques. 

*Associations VacciNation Immunodéprimées Réalité


Source de l'article : https://destinationsante.com/grippe-pneumocoque-en-cas-de-maladie-chronique-pensez-vaccination.html


#insuffisance #cardiaque #coeur #vaccin
par Heartdrake
le Mer 29 Sep 2021 - 9:15
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !
Réponses: 0
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