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Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic

Selon une étude, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque
En France, plus de 1,5 million de personnes sont atteintes d’insuffisance cardiaque. Selon une étude présentée lors d’un congrès scientifique de la Société européenne de cardiologie (ESC), les personnes avec des jambes fortes sont moins susceptibles de développer une insuffisance cardiaque après une crise cardiaque.


Cette étude a été menée auprès de 932 patients hospitalisés entre 2007 et 2020 avec un infarctus aigu du myocarde. La force maximale du quadriceps a été mesurée comme indicateur de la force des jambes. Grâce aux résultats, tous les patients ont été classés avec une force « élevée » ou « faible » selon que leur valeur était supérieure ou inférieure à la médiane pour leur sexe. Pour les femmes, la valeur médiane était de 33 % du poids corporel et de 52 % du poids corporel pour les hommes. Dans le détail, 451 patients avaient une faible force du quadriceps et 481 avaient une force élevée. « Au cours d’un suivi moyen de 4,5 ans, 67 patients (7,2 %) ont développé une insuffisance cardiaque. L’incidence de l’insuffisance cardiaque était de 10,2 pour 1 000 années-personnes chez les patients ayant une force quadriceps élevée et de 22,9 pour 1 000 années-personnes chez ceux dont la force était faible », souligne l’étude.

Une surveillance plus intense

Par rapport à une faible force du quadriceps, un niveau de force élevé était associé à un risque réduit de 41 % de développer une insuffisance cardiaque. Les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 5 % du poids corporel de la force du quadriceps était associée à une probabilité d’insuffisance cardiaque de 11 % inférieure. « La force des quadriceps est facile et simple à mesurer avec précision dans la pratique clinique. Notre étude indique que la force du quadriceps pourrait aider à identifier les patients à risque plus élevé de développer une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde qui pourraient alors bénéficier d’une surveillance plus intense. Les résultats doivent être reproduits dans d’autres études, mais ils suggèrent que l’entraînement en force impliquant les muscles quadriceps devrait être recommandé pour les patients qui ont subi une crise cardiaque afin de prévenir l’insuffisance cardiaque », rapporte l’auteur de l’étude, Kensuke Ueno, physiothérapeute à la Kitasato University Graduate School of Medical Sciences (Japon).

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230523&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-des-jambes-fortes-ameliorent-le-pronostic-1023283?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230523&M_BT=17059782434867

#coeur #maladies #vasculaires #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 25 Mai 2023 - 12:03
 
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Sujet: Crise cardiaque : des jambes fortes améliorent le pronostic
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Victime d’un double arrêt cardiaque, les confidences de Jean-Pierre Foucault

L’animateur de 75 ans a ressenti une "forte oppression thoracique", il a vécu un double arrêt cardiaque le mois dernier.

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Doctissimo, Jean-Pierre Foucault est revenu sur le double arrêt cardiaque dont il a été victime le mois dernier devant sa maison de Carry-Le-Rouet, près de Marseille. Dès son arrivée à l’aéroport de Marignane, il a commencé à ressentir une forte oppression thoracique. "J’ai demandé à mon épouse un peu d’eau, mais la douleur n’est pas passée. J’ai tout de même pris la voiture en direction de la maison, située à une vingtaine de minutes de l’aéroport. Une fois sur place, je n’ai pas pu gravir les quelques marches qui me séparaient de la porte d’entrée. Je me suis allongé par terre, dans le jardin, et nous avons appelé les secours. Ils m’ont alors indiqué de ne plus bouger".

Trois semaines de convalescence

Alerté par cette forte douleur cardiaque, le présentateur star de TF1 a immédiatement compris qu’il se passait quelque chose de grave : "L’autre détail qui m’a alerté, c’est que je n’arrivais plus à mettre mes chaussures avant de prendre l’avion : mes pieds étaient gonflés". Comme il explique à Doctissimo, il a ensuite été transféré vers un hôpital à proximité de son domicile et a été rapidement en chirurgie : Une fois sur place, je n’ai aperçu que des plafonds puis j’ai ressenti une sorte de fraîcheur. C’était la climatisation et j’étais arrivé en salle d’opération. Elle était déjà prête, c’était formidable ! Les chirurgiens m’ont ensuite débouché un stent, puis j’ai été admis au service de soins intensifs. Je suis ensuite monté d’un étage et je me suis reposé durant 5-6 jours".

Lors de cet entretien, Jean-Pierre Foucault a révélé avoir été victime de deux arrêts cardiaques : l’un dans son jardin et l’autres aux urgences. Après trois semaines de convalescence, il continue de se reposer et livre son secret pour être en forme : « Je travaille une minute et demi par jour ».

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230511&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/victime-dun-arret-cardiaque-les-confidences-de-jean-pierre-foucault-1023040?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230511&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus
par Heartdrake
le Mer 17 Mai 2023 - 13:16
 
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Téléphoner plus de 30 minutes lié à un risque accru d’hypertension artérielle

Faut-il se méfier de son téléphone portable ? Selon une récente étude publiée dans European Heart Journal - Digital Health, une revue de la Société européenne de cardiologie, avoir une conversation téléphonique pendant trente minutes (ou plus) avec son téléphone portable par semaine augmente de 12 % le risque de souffrir d’hypertension artérielle.

« C’est le nombre de minutes que les gens passent à parler sur un mobile qui compte pour la santé cardiaque, plus de minutes signifiant un plus grand risque. Des années d’utilisation ou d’utilisation d’une configuration mains libres n’ont eu aucune influence sur la probabilité de développer une hypertension artérielle. D’autres études sont nécessaires pour confirmer les résultats », souligne l’auteur de l’étude, le professeur Xianhui Qin de la Southern Medical University de Guangzhou, en Chine, dans le communiqué mis en ligne par la Société européenne de cardiologie.

Pour parvenir à cette étude, les chercheurs ont examiné le lien entre passer du temps au téléphone et l’apparition d’hypertension artérielle. L’ensemble de cette analyse a été mené auprès de 212 046 adultes âgés de 37 à 73 ans qui ne souffraient pas d’hypertension. Les utilisateurs de téléphone ont rapporté leur temps d’utilisation via un questionnaire. Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont ajusté les résultats en fonction de l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle, la race, la privation, les antécédents familiaux d’hypertension, l’éducation, le statut tabagique, la tension artérielle, les lipides sanguins, l’inflammation, la glycémie, la fonction rénale et l’utilisation de médicaments pour abaisser le taux de cholestérol ou de glycémie.

L’impact du risque génétique

Le suivi a été réalisé sur douze ans, pendant cette période 13 984 participants ont développé une hypertension. « Les utilisateurs de téléphones portables avaient un risque d’hypertension 7 % plus élevé que les non-utilisateurs. Ceux qui parlaient sur leur mobile pendant 30 minutes ou plus par semaine avaient une probabilité 12 % plus élevée d’apparition d’une nouvelle hypertension artérielle que les participants qui passaient moins de 30 minutes au téléphone », résument les chercheurs dans l’étude. Avant de compléter : « Un temps d’utilisation hebdomadaire de 30 à 59 minutes, 1 à 3 heures, 4 à 6 heures et plus de 6 heures a été associés à un risque accru d’hypertension artérielle de 8 %, 13 %, 16 % et 25 %, respectivement ». Les chercheurs n’ont pas constaté d’effet particulier du mode d’utilisation (kit main libre par exemple). Autre élément important, les scientifiques ont constaté que la probabilité de développer une hypertension artérielle était plus élevée chez les personnes à haut risque génétique qui passaient au moins 30 minutes par semaine à parler sur un mobile.

« Nos résultats suggèrent que parler sur un mobile peut ne pas affecter le risque de développer une hypertension artérielle tant que le temps d’appel hebdomadaire est inférieur à une demi-heure. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour reproduire les résultats, mais jusque-là, il semble prudent de réduire au minimum les appels téléphoniques mobiles pour préserver la santé cardiaque », recommande le professeur Qin.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230509&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/telephoner-plus-de-30-minutes-lie-a-un-risque-accru-dhypertension-arterielle-1022960?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230509&M_BT=17059782434867


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 10 Mai 2023 - 11:02
 
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Pour réduire les problèmes cardiaques, faites du vélo électrique

Selon cette étude, les vélos électriques seraient un bon moyen pour les personnes âgées, en surpoids et moins en forme d’augmenter leur activité physique.

Vous adorez les promenades à vélo ? Vous avez envie de tenter le vélo électrique ? Cette étude devrait vous conforter dans votre choix. Les chercheurs de la Clinique de réadaptation et de médecine du sport d’Hanovre (Allemagne) se sont intéressés à l’impact de la pratique du vélo électrique sur la santé et la forme physique. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue BMJ Open Sport & Exercise Medicine.

Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont analysé les données de 1 250 utilisateurs de vélo électrique et 629 personnes qui ont utilisé les vélos conventionnels entre 2017 et 2020. « Dans notre étude, nous avons analysé 58 833 trajets effectués par des cyclistes et des cyclistes électriques et mesuré les fréquences cardiaques et les vitesses dans chaque cas. Contrairement à d’autres grandes études sur les vélos électriques, pour la première fois, nous avons également collecté de manière prospective des données de mesure réelles, et pas seulement interrogé les cyclistes », a résumé le professeur Uwe Tegtbur, directeur de la clinique de réadaptation et de médecine sportive, dans un communiqué.

Résultats ? Les chercheurs ont constaté que la fréquence cardiaque des utilisateurs de vélo électrique n’était inférieure que de cinq battements par minute à celle des cyclistes à vélo conventionnels. « Contrairement à de nombreux préjugés, les chiffres montrent que les muscles et le système cardiovasculaire sont presque autant mis à l’épreuve lors de la conduite d’un VAE qu’avec le vélo conventionnel », a ajouté la Dre Hedwig Theda Boeck, associée de recherche à la clinique et l’une des premières auteures de l’étude.

Augmenter l’activité physique

Les scientifiques ont également constaté que les vélos électriques étaient un bon moyen pour les personnes âgées, en surpoids et moins en forme d’augmenter leurs activités. « De nombreux utilisateurs de VAE n’étaient pas nécessairement des cyclistes auparavant. Le seuil d’inhibition est nettement plus bas, même si l’assistance moteur peut être utilisée en terrain vallonné ou par fort vent de face », ajoute le Dr. Boeck.

Le groupe d’utilisateurs de VAE était en moyenne un peu plus âgé que les utilisateurs de vélos conventionnels, avait un indice de masse corporelle plus élevé et souffrait également plus fréquemment de maladies antérieures comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’asthme ou les maladies cardiaques. « Nous avons montré que les e-bikers étaient sur la route pendant 135 minutes par semaine. Cela seul leur a permis d’atteindre les deux tiers de l’objectif d’activité physique de l’Organisation mondiale de la santé de 150 minutes d’activité modérée par semaine », explique le professeur Tegtbur.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230417&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-beaute-forme/pour-reduire-les-problemes-cardiaques-faites-du-velo-electrique-1022412?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230417&M_BT=17059782434867


#coeur #sport #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 18 Avr 2023 - 10:23
 
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Sujet: Pour réduire les problèmes cardiaques, faites du vélo électrique
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Cancer et maladies cardiovasculaires : des vaccins pourraient être prêts d’ici 2030

La pandémie de Covid-19 aura au moins eu pour effet bénéfique de booster la recherche médicale, via la technologie de vaccins à ARN messager.

Des vaccins contre le cancer et contre les maladies vasculaires d’ici 2023. Ce qui semblait complètement inespéré il y a quelques années seulement serait en passe de devenir réalité, grâce au développement de la technologie de l’ARN messager.

D’après des experts de deux sociétés pharmacologiques de renom interviewés par nos confrères du Guardian (Source 1), plusieurs graves maladies, dont le cancer et les maladies cardiovasculaires, devraient bientôt bénéficier de vaccins à ARNm. Estimant que 15 ans de progrès ont été « déroulés » en 12 à 18 mois du fait de la pandémie de Covid, le Dr Paul Burton, médecin-chef de Moderna, société de biotechnologie désormais connue pour son vaccin à ARNm contre le Sars-CoV-2, a déclaré que Moderna devrait être en mesure de décliner sa technologie pour « toutes sortes de domaines pathologiques » d’ici 5 ans à peine. « Je pense que nous serons en mesure d’offrir des vaccins personnalisés contre le cancer contre plusieurs types de tumeurs différents à des personnes du monde entier », a détaillé le Dr Burton, plein d’enthousiasme. Le médecin a également assuré que l’ARNm pourrait bientôt aboutir à des thérapies pour soigner des maladies rares et jusqu’alors impossibles à soigner.


Rappelons que, dans le cadre du Sars-CoV-2, la technologie de l’ARN messager consiste à injecter, non pas un virus « diminué » ou inactivé, mais un fragment d’ARNm du virus, afin qu’il conduise à la production de la protéine Spike, présente sur l’enveloppe du virus. Le système immunitaire reconnaît alors cette protéine comme un agresseur et produit des anticorps en conséquence. Dans le cadre du cancer, le but est de cibler certaines protéines afin de faire réagir le système immunitaire pour qu’il s’attaque spécifiquement aux cellules cancéreuses et non aux cellules saines.

L’entreprise pharmaceutique Novavax, qui a proposé une alternative aux vaccins à ARNm avec un vaccin utilisant la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant, est elle aussi très confiante et enthousiaste pour l’avenir. Au Guardian, le Dr Filip Dubovsky, président de la recherche et du développement chez Novavax, a lui aussi fait part d’une « accélération massive, non seulement des technologies vaccinales traditionnelles, mais aussi des nouvelles technologies qui n’avaient pas encore été soumises à l’homologation. Certes, l’ARNm entre dans cette catégorie, tout comme [le vaccin de Novavax] ».

La crainte d’une diminution tant de l’intérêt que des financements

Les différents experts interviewés par le quotidien britannique alertent toutefois sur le risque que cette accélération technologique et médicale ne soit perdue du fait d’un manque d’investissements et/ou d’une baisse de l’intérêt pour ces progrès, notamment à cause du conflit qui se joue actuellement en Ukraine.

« Les pandémies sont autant une menace, sinon plus, qu’une menace militaire parce que nous savons avec certitude qu’elles vont se produire […]. Mais nous n’investissons pas le même montant qu’il en coûterait pour construire un sous-marin nucléaire », a ainsi regretté le Pr Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group et président du Joint Committee on Vaccination and Immunization (JCVI) du Royaume-Uni, qui espère que cet élan post-Covid ne s’essouflera pas de sitôt malgré la conjoncture.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230412&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/cancer-et-maladies-cardiovasculaires-des-vaccins-pourraient-etre-prets-dici-2030-1021037?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230412&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #vaccin
par Heartdrake
le Jeu 13 Avr 2023 - 10:03
 
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Vivre près d’une route très fréquentée augmente le risque d’hypertension

Selon une récente étude, les personnes qui vivent à proximité d’un axe routier bruyant ont davantage de risque d’avoir une tension artérielle élevée.

Selon une étude publiée dans JACC : Advances, le bruit de la circulation est associé à un risque accru d’hypertension. "Nous avons été un peu surpris que l’association entre le bruit du trafic routier et l’hypertension soit important même après ajustement pour la pollution de l’air", a déclaré Jing Huang, professeur adjoint au Département des sciences de la santé au travail et de l’environnement à l’École de santé publique de l’Université de Pékin (Chine) Chine, et auteur principal de l’étude.


Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de plus de 240 000 personnes (âgées de 40 à 69 ans) qui ne souffraient pas d’hypertension. L’équipe est parvenue à déterminer le niveau de bruit engendré par le trafic routier en fonction de l’adresse du domicile de chaque participant. Pendant huit ans, ils ont déterminé le nombre de personnes ayant développé une hypertension.

Bruit et pollution

Si les personnes qui vivent à proximité d’un axe routier bruyant ont davantage de risque d’avoir de l’hypertension, le risque augmente également avec le niveau de bruit. Ceux qui étaient le plus exposés au bruit de la circulation et à la pollution de l’air avaient le risque d’hypertension le plus élevé. "Le bruit du trafic routier et la pollution de l’air liée au trafic coexistent autour de nous. Il est essentiel d’explorer les effets indépendants du bruit de la circulation routière, plutôt que l’environnement total", recommande le Pr Huang.

"À ce jour, il s’agit de la première étude prospective de grande envergure portant directement sur l’effet du bruit de la circulation routière sur l’incidence de l’hypertension nouvellement diagnostiquée", a souligné Jiandong Zhang, chercheur en maladies cardiovasculaires à la division de cardiologie de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et auteur du commentaire éditorial qui l’accompagne.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230324&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/vivre-pres-dune-route-tres-frequentee-augmente-le-risque-dhypertension-966488?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230324&M_BT=17059782434867



#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Lun 27 Mar 2023 - 9:18
 
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Quels sont les bienfaits santé du stretching ?

Le stretching est une gymnastique douce qui permet d’étirer les muscles et de gagner en souplesse. Tout le monde peut pratiquer cette méthode. Quels sont les bienfaits du stretching ? Comment faire du stretching ? Quelle est la différence entre le yoga et le stretching ? Les réponses de la professeure de Pilates.

Stretch, c’est quoi ?

En anglais, le terme stretch signifie « extensible ». Ce qui peut se traduire, en français, par étirer ou étirement« Faire du stretching consiste donc à étirer les muscles, les tissus conjonctifs et les fascias », explique Helen Haynes, professeure de Pilates, Maison Epigenetic.

Quels sont les bienfaits du stretching ?

Ils sont nombreux car, comme le disait le créateur de la méthode d’exercices centenaire, Joseph Pilates « un corps libre de tensions et de fatigue permet d’affronter toutes les complexités de la vie. » Alors, qu’apporte cette méthode que l’on soit débutant ou pratiquant de longue date ?

De manière générale, le stretching est intéressant tant au niveau de la préparation physique avec des techniques d’étirements dynamiques, qu’au niveau de la récupération avec des exercices de détente.

Au niveau des muscles

Le dictionnaire Le Robert définit le muscle de la façon suivante : « Structure organique formée de fibres contractiles assurant le mouvement ». Ainsi, les muscles assurent de nombreuses fonctions dans l’organisme au niveau de la respiration, de la digestion, de la locomotion… Des muscles forts et souples sont des muscles plus sains qu’une musculature raide.

Le stretching est une méthode intéressante pour avoir des muscles en bonne santé : « Un muscle étiré aura une meilleure oxygénation et une augmentation du flux sanguin avec plus d’oxygène et de nutriments apportés par le sang vers le muscle, et aussi une meilleure faculté à se contracter, et sera sujet à moins de crampes. Une bonne séance de stretching permet aussi de libérer les tensions musculaires, d’améliorer la flexibilité et la mobilité des muscles qui aident à prévenir les blessures du sport, mais aussi les blessures du quotidien », explique Helen Haynes.

Au niveau de la circulation sanguine et lymphatique

« Une séance de stretching active également les systèmes circulatoire et lymphatique, ajoute Helen Haynes.

Une étude publiée dans le Journal of Physiologymontre que la pratique du stretching permet la dilatation des artères du mollet et de la partie supérieure des bras, ainsi qu’une meilleure circulation sanguine et moins de rigidité artérielle (source 1).

Quant à la circulation lymphatique, elle a différents rôles : elle fait circuler et elle régule les fluides du corps, elle absorbe les graisses et défend le système immunitaire.

Au niveau des articulations

Le stretching permet de garder le plus longtemps possible des articulations jeunes, de limiter l’évolution de la dégénération du cartilage qui provoque de l’arthrose, par exemple. « Améliorer et entretenir une souplesse musculaire et articulaire est indispensable pour bien vieillir physiquement car, au fur et à mesure que l’on avance en âge, il y a une perte naturelle de la souplesse et une perte de mouvement considérable. Avec cette mobilité réduite, on augmente la possibilité de ressentir des douleurs », avertit Helen Haynes.

Comment se pratique le stretching ?

Le stretching est adapté à tous publics, car ses différents niveaux permettent de répondre aux besoins de chacun : du débutant à l’adolescent ou à la personne âgée, comme au sportif confirmé.

« Le stretching est une forme d’exercice importante à inclure dans le quotidien si possible », estime Helen Haynes.

Stretching combien de fois par semaine ?

On peut commencer avec juste 5 à 10 minutes de stretching quotidien, ou au moins deux ou trois fois par semaine. « Le stretching visant à détendre et à relâcher le corps, il peut se pratiquer à n’importe quel moment de la journée : au réveil comme au coucher », rassure Helen Haynes. Toutefois, mieux vaut choisir un moment où l’on se sent prêt à profiter pleinement de cette séance.

Et si l’on pratique d’autres sports que cette gymnastique douce, il est préférable de faire du stretching à distance d’un entraînement de force, de puissance ou d’intensité car les muscles ne seront pas prêts à se relaxer.

« Le stretching n’étant pas une baguette magique, la pratique de cette technique demande une constance et une régularité quotidienne pour gagner en souplesse, prévient Helen Haynes. Il faut souvent plusieurs mois, voire dans certains cas des années, pour constater une différence physique. »

Il ne faut pas se décourager pour autant ! Certaines précautions sont notamment à prendre : « Les personnes particulièrement raides doivent faire très attention à ne pas s’étirer trop fort et à ne jamais forcer sinon elles risquent de se blesser et de se faire plus de mal que de bien », avertit Helen Haynes.

Dans tous les cas, pour apprécier cette pratique bien-être, il est important « d’écouter son corps, de ressentir un certain inconfort lors de l’étirement, mais pas au point de bloquer sa respiration », souligne Helen Haynes.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230317&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/beaute-forme/sport/activites-physiques-forme/quels-sont-les-bienfaits-sante-du-stretching-964340?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20230317&M_BT=17059782434867


#coeur #sport #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 21 Mar 2023 - 9:38
 
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En pleine crise de tachycardie, le cœur de cet homme monte à 600 battements par minute

Les examens ont révélé que le taux de troponine dans le sang du patient était anormalement élevé.

C’est une première. Aux États-Unis, les médecins de l’hôpital Saint-Vincent de Worcester dans le Massachusetts ont été les témoins d’une scène unique. Un patient de 57 ans a senti son cœur s’emballer… allant jusqu’à 600 pulsations par minute pendant une vingtaine de secondes. Par comparaison, la fréquence cardiaque au repos d’un adulte se situe généralement entre 60 et 80 pulsations. Lors d’un exercice physique intense, elle peut atteindre 200.

Cet homme est tétraplégique depuis dix ans suite à un accident de la route. À cause de malaises à répétition et de douleurs dans la poitrine, il a été admis à l’hôpital. Comme l’explique Futura Sciences, il s’est fait poser un stent par le passé pour maintenir son artère coronaire droite ouverte.

Dysfonctionnement cardiaque

Si les médecins pensent en premier lieu à un problème cardiaque, les examens écartent ce souci et ne révèlent aucune anomalie. En revanche, les examens ont révélé que le taux de troponine dans le sang du patient était anormalement élevé. Cette protéine du muscle cardiaque permet la contraction musculaire, sa présence à un niveau trop important est le signe d’un dysfonctionnement cardiaque. Et c’est cette dernière qui pourrait être responsable de cette tachycardie impressionnante. Le cœur du patient s’est emballé pendant vingt secondes avant de redescendre à 300 battements par minute, un rythme encore trop élevé. Pendant l’épisode à 600 pulsations, il a été victime de plusieurs malaises.

Après cet évènement, il a été opéré et les médecins sont parvenus à déboucher la partie distale de son artère coronaire droite.

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#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 9 Fév 2023 - 12:24
 
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La DMLA un signe avant-coureur de crise cardiaque ?

Une étude américaine a permis d’identifier les types de maladies cardiovasculaires liées au trouble oculaire.

Une double peine. Selon une récente étude menée par la New York Eye and Ear Infirmary of Mount Sinai, les patients atteints d'une forme spécifique de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sont également très susceptibles d'avoir soit des lésions cardiaques dues à une insuffisance cardiaque et à des crises cardiaques. Ces conclusions ont été publiées dans BMJ Open Ophthalmology.

Pour la première fois, des chercheurs identifient les types de maladies cardiovasculaires liées au trouble oculaire. Les conclusions de cette étude pourraient inciter les pouvoirs publics à mettre en place un dépistage accru de la vision.

"Pour la première fois, nous avons pu relier ces maladies cardiovasculaires spécifiques à haut risque à une forme spécifique de DMLA, celle avec des dépôts drusénoïdes sous-rétiniens (SDD)", explique l'auteur principal Theodore Smith, professeur d'ophtalmologie à l'école de médecine Icahn du mont Sinaï, dans un communiqué.


"Cette étude est le premier lien fort entre la principale cause de cécité, la DMLA, et les maladies cardiaques, la principale cause de décès dans le monde. De plus, nous avons également des preuves solides de ce qui se passe réellement : l'apport sanguin à l'œil est directement diminué par ces maladies, soit par des lésions cardiaques qui diminuent l'apport sanguin dans tout le corps, soit par une artère carotide obstruée qui entrave directement le flux sanguin vers l'œil", souligne le scientifique. En effet, un mauvais apport sanguin peut endommager n'importe quelle partie du corps.

Une dégradation de la rétine

De quoi s’agit-il ? Comme l’explique l’Inserm, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) correspond à une dégradation d’une partie de la rétine (la macula), pouvant mener à la perte de la vision centrale. La DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. "Ce travail démontre le fait que les ophtalmologistes pourraient être les premiers médecins à détecter une maladie systémique, en particulier chez les patients asymptomatiques", met en avant le co-chercheur Richard B. Rosen, chef du service de rétine du système de santé Mount Sinai.


En France, la DMLA touche environ 8% de la population mais sa fréquence augmente avec l’âge. Si elle touche 1 % des personnes de 50 à 55 ans, la proportion grimpe à 10 % des 65–75 ans et atteint 25 à 30 % des plus de 75 ans.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221123&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/la-dmla-un-signe-avant-coureur-de-crise-cardiaque-947286?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221123&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 24 Nov 2022 - 9:16
 
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Sujet: La DMLA un signe avant-coureur de crise cardiaque ?
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Ce jeune nageur universitaire est né avec six malformations cardiaques !

L'American Heart Association a récemment mis en lumière le parcours d'un jeune américain devenu nageur universitaire. Né avec de multiples malformations cardiaque, il a finalement réussi à s'élever au plus haut niveau.
Le jour de sa naissance, les médecins pensaient qu'il ne passerait pas la nuit. Aujourd'hui âgé de 22 ans, Zayne McCall est membre émérite de l'équipe de natation de son université. L'American Heart Association lui a récemment consacré un article (source 1). 

De nombreux problèmes de santé

Dès sa naissance, les médecins lui ont diagnostiqué une anomalie du retour veineux pulmonaire, un défaut rare qui implique que le sang riche en oxygène retourne du côté droit du cœur au lieu du côté gauche. Mais le nourrisson présentait aussi "une anomalie complète du canal auriculo-ventriculaire (un trou au centre de son cœur), et une atrésie pulmonaire (la valve qui contrôlait le flux sanguin du cœur vers les poumons ne se formait pas)", indique l'association. Vingt-quatre heures après sa naissance, le nourrisson subit donc sa première opération à cœur ouvert. Et les complications se poursuivent.  
Quelques temps plus tard, les médecins finissent par diagnostiquer un syndrome d'hétérotaxie Autrement dit, une anomalie de positionnement des organes dans le thorax et l'abdomen, lors du développement fœtal. "Les intestins de Zayne étaient noués en boule à la naissance. Il est également né sans rate et sans vésicule biliaire", précise l'American Heart Association. Il subira donc deux autres interventions à cœur ouvert. Soit au total trois interventions à cœur ouvert entre ses 24 heures et ses 18 mois.
À l'adolescence, les mauvaises nouvelles s'enchaînent : le jeune homme souffre de dyskinésie ciliaire primaire, une maladie héréditaire qui provoque des infections pulmonaires, oculaires ou des sinus. Il doit également faire face à une hypothyroïdie. Au lycée, les médecins lui découvrent une tumeur cérébrale bénigne. I[size=15]ls lui ont également implanté un stimulateur cardiaque car son rythme cardiaque n’augmente pas comme il le devrait lors d’un effort.[/size]

La natation, une forme de thérapie salvatrice

"Contrairement à d'autres sports, la natation m'a permis de rattraper les enfants de mon âge. La natation était l'un des rares endroits où j'avais l'impression que les conditions et les difficultés que j'avais n'avaient pas vraiment d'importance", témoigne le jeune homme. 
Résolument optimiste, il souhaite aller de l'avant et vivre de ses passions. "Ce qui me préoccupe, c'est le temps. Quelle est mon espérance de vie ? C'est un énorme point d'interrogation. Je me demande : "Que puis-je faire aujourd'hui ? Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour arriver là où je veux être ? Il s'agit de faire le prochain pas en avant."
Sa mère, Debbie McCall a tenu à adresser un message d'espoir à tous les parents d'enfants victimes de malformations : "N'abandonnez jamais. [...] Il faut parfois un peu de temps pour voir la beauté de la situation dans laquelle on se trouve".


Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221116&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/ce-jeune-nageur-universitaire-est-ne-avec-six-malformations-cardiaques-946813?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221116&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 21 Nov 2022 - 9:42
 
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Sujet: Ce jeune nageur universitaire est né avec six malformations cardiaques !
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Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC

Après évaluation des dossiers médicaux de millions de personnes, des chercheurs rapportent une diminution du risque d’accident cardiovasculaire liée à la vaccination antigrippale.

Se faire vacciner contre la grippe saisonnière ne pourrait pas seulement protéger d’une forme grave de cette infection virale. D’après une nouvelle étude, parue récemment dans la revue The Lancet Public Health (Source 1), la vaccination antigrippale serait “anti-AVC” : elle diminuerait le risque d’accident vasculaire cérébral.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

Le vaccin antigrippal est connu pour réduire le risque de crise cardiaque et d'hospitalisation des personnes atteintes d'une maladie cardiaque. Nous voulions savoir si le vaccin avait les mêmes qualités protectrices pour les personnes à risque d' AVC”, explique le Pr Michael Hill, chercheur à la Cumming School of Medicine (CSM) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2). “Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC”, a-t-il ajouté.

L’étude a été menée grâce aux données médicales de patients issus du régime d’assurance-maladie de l’Alberta, au Canada. Plus de quatre millions de dossiers médicaux ont ainsi été passés au crible, sur une durée de neuf ans et de dix saisons grippales. Les chercheurs ont en outre tenu compte de plusieurs facteurs de biais tels que l’âge, l’utilisation d’anticoagulants, et les problèmes de santé chroniques.

“Nous avons constaté que le risque d'accident vasculaire cérébral était considérablement réduit dans les six mois suivant une vaccination antigrippale”, a détaillé le Dr Jessalyn Holodinsky, première auteure de l'étude. “Les résultats suggèrent qu'une large vaccination contre la grippe pourrait être une stratégie de santé publique viable pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux”, a conclu la chercheuse.

L’équipe indique que l’association protectrice observée était très forte, et qu'elle bénéficiait à la fois aux hommes et aux femmes, avec en outre une nette réduction du risque d'AVC avec l'âge en cas de vaccination antigrippale. 
Rappelons qu’en France, la vaccination contre la grippe est prise en charge à 100% et réservée jusqu’au 15 novembre aux plus de 65 ans, aux personnes souffrant de certaines affections longues durées ou maladies chroniques (insuffisance respiratoire ou cardiaque, BPCO, asthme, diabète, mucoviscidose…), aux personnes enceintes, obèses, à l’entourage de personnes immunodéprimées ou de nourrisson de moins de 6 mois à risque. Les professionnels de santé, d’établissements médico- sociaux, les aides à domicile de personnes vulnérables, et les personnels exposés aux virus grippaux aviaires et porcins, sont également concernés par cette campagne de vaccination. Passé le 15 novembre, l’ensemble de la population aura accès au vaccin, moyennant quelques euros.


Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221108&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/le-vaccin-contre-la-grippe-reduirait-le-risque-davc-946492?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221108&M_BT=17059782434867


#maladies #cardiovasculaires #vaccin #grippe #AVC
par Heartdrake
le Mer 9 Nov 2022 - 14:41
 
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Sujet: Le vaccin contre la grippe réduirait le risque d’AVC
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Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération

Un mariage stressant pourrait entraîner une moins bonne récupération après un infarctus, selon une nouvelle étude. Le détail.

Si le stress est parfois un moteur, à forte dose, il s’avère mauvais pour la santé physique et psychique. Au sein du couple, le stress serait tout aussi nuisible, notamment après une crise cardiaque.
Une nouvelle étude, qui sera présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association du 5 au 7 novembre prochains, indique en effet qu’un mariage stressant serait associé à une moins bonne récupération après un infarctus.

Si d’autres travaux ont déjà fait état d’une moins bonne récupération post crise cardiaque en cas de stress psychologique et social, il s’agit de la première étude à se pencher sur l’impact du stress conjugal sur la récupération cardiaque.

Les chercheurs ont ici recruté 1 593 adultes ayant été hospitalisés pour une crise cardiaque au sein de quelque 103 hôpitaux américains, et inscrits à une cohorte appelée VIRGO, entre 2008 et 2012. Âgés en moyenne de 47 ans, tous les participants étaient mariés ou en couple lors de leur crise cardiaque, et plus de deux tiers d’entre eux étaient des femmes.

Le stress conjugal a été évalué par les participants eux-mêmes à l’aide d’un questionnaire, comprenant 17 points de l’échelle de stress conjugal de Stockholm, une échelle de mesure du stress au sein du couple, précédemment testée chez des patients cardiaques en Suède. Celle-ci évalue les différents facteurs de stress conjugal, notamment la qualité de la relation affective et sexuelle liant les deux partenaires. Les chercheurs ont alors classé les participants en trois groupes : stress conjugal absent ou léger, stress conjugal modéré, et stress conjugal sévère.

Durant un an, les scientifiques ont évalué comment la santé physique des participants a pu limiter leurs activités quotidiennes, leurs douleurs corporelles mais aussi la perception de leur santé. Les participants ont également été invités à évaluer régulièrement leur santé mentale.

Voilà ce qui ressort de l’étude une fois les données comparées, pour les personnes faisant état d’un stress conjugal sévère :

  • plus de 1,6 point de moins en santé physique et 2,6 points de moins en santé mentale par rapport aux autres, sur une échelle de 12 points ;
  • une qualité de vie de près de 5 points inférieure à celle des autres participants ;
  • un risque de signaler des douleurs thoraciques accru de 67% par rapport à celles et ceux subissant un stress conjugal léger, et une probabilité de réadmission à l’hôpital augmentée de 50%.


Notons que près de 4 femmes sur 10 ont fait état d’un stress conjugal sévère, contre 3 hommes sur 10. Et tous ces résultats se sont confirmés même après la prise en compte de biais tels que le sexe, l’âge ou l’origine ethnique des participants.

Des facteurs personnels à mieux prendre en compte

Les professionnels de santé doivent être conscients des facteurs personnels qui peuvent contribuer à la récupération cardiaque et se concentrer sur l'orientation des patients vers des ressources qui aident à gérer et à réduire leur niveau de stress”, a commenté Cenjing Zhu, principale auteure de l’étude et chercheuse à la Yale School of Public Health (Connecticut, États-Unis), dans un communiqué (Source 1).
Ajoutant que d’autres facteurs de stress peuvent intervenir en dehors de la sphère conjugale, la chercheuse estime qu’il faudrait envisager de “dépister le stress quotidien des patients lors des rendez-vous de suivi” afin de mieux identifier les personnes risquant une moins bonne récupération physique/mentale ou une réadmission à l’hôpital.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-le-stress-conjugal-impacterait-la-recuperation-946348?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #stress
par Heartdrake
le Ven 4 Nov 2022 - 9:22
 
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Sujet: Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération
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Un trop grand bruit associé à un risque d'AVC

Selon les résultats de cette étude menée au Canada, les personnes vivant à proximité des principales artères courent un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral.


En France, environ 150 000 personnes sont atteintes d'un AVC chaque année. Selon une récente étude, chaque augmentation de 10 décibels (dBA) du bruit extérieur augmente le risque d'AVC de 6 % pour les personnes âgées de 45 ans et plus vivant dans la région de Montréal. Ces conclusions ont été publiées dans la revue Noise & Health.

"De nombreuses études, en grande partie européennes, ont montré que le bruit avait un effet délétère sur la santé cardiovasculaire", souligne l’étudiante au doctorat Inès Yankoty de l’Ecole de santé publique de l’Université Montréal.

"Certains ont établi un lien entre la pollution sonore et l'incidence de l'infarctus du myocarde. Cependant, l'étude actuelle est l'une des rares à établir un lien entre le bruit et l'incidence des accidents vasculaires cérébraux. L'association est plus forte pour l'AVC ischémique", note l’étudiante.

Selon les résultats, les personnes vivant à proximité des principales artères courent un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral. "Gardez à l'esprit que nous parlons d'une association entre le bruit et le risque d'AVC ischémique, et non d'une relation de cause à effet. (…) Nos analyses statistiques sont imparfaites et nous ne pouvons pas conclure qu'un accident vasculaire cérébral est spécifiquement dû au bruit ambiant".

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221005&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-trop-grand-bruit-associe-a-un-risque-davc-938924?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221005&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 19 Oct 2022 - 11:07
 
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Sujet: Un trop grand bruit associé à un risque d'AVC
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L’hormone de l’amour aiderait le cœur à se remettre d’une crise cardiaque

Connue pour favoriser l’attachement et les liens sociaux, l'ocytocine, ou hormone de l’amour, pourrait aussi aider le cœur à se remettre d’une crise cardiaque, si l’on en croit une nouvelle étude.
C’est une hormone clé de l’allaitement, de l'accouchement, mais aussi de l’amour en général et même du lien social. En biologie, l’ocytocine est également connue pour réguler l’éjaculation masculine, intervenir dans le transport des spermatozoïdes et dans la production de la testostérone, hormone masculinisante par excellence.

Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Frontiers in Cell and Developmental Biology (Source 1), des chercheurs ont observé un autre phénomène insoupçonné. L’ocytocine aurait ainsi une fonction réparatrice du coeur, notamment après un infarctus.


Lors d’expérimentations menées sur des cultures de poissons zèbres et de cellules humaines, l’ocytocine a semble-t-il stimulé la migration et le développement des cellules souches dérivées de la couche externe du cœur (péricarde) vers le myocarde, le muscle cardiaque.

Ici, nous montrons que l'ocytocine, un neuropeptide également connu sous le nom d'hormone de l'amour, est capable d'activer les mécanismes de réparation cardiaque dans les cœurs blessés chez les poissons zèbres et les cultures de cellules humaines, ouvrant la porte à de nouvelles thérapies potentielles pour la régénération cardiaque chez l'homme”, s’est réjoui le Dr Dr Aitor Aguirre, professeur au Département de génie biomédical de l'Université d'État du Michigan (États-Unis) et co-auteur de l'étude, dans un communiqué (Source 2).

Les cardiomyocytes sont les cellules musculaires du cœur. Après une crise cardiaque, elles meurent généralement en grand nombre, expliquent les auteurs de l’étude. Hautement spécialisées, ces cellules ne peuvent se reconstituer. Cela dit, des études antérieures ont montré qu’un sous-ensemble de cellules du péricarde peut subir une reprogrammation pour devenir des cellules souches, capables ensuite de se transformer en cardiomyocytes, ou en tout autre cellule du cœur.

Une piste thérapeutique à tester à plus large échelle

Si l’ocytocine d’un câlin ne pourra sans doute pas permettre de réparer un cœur lésé après un infarctus, cette hormone de l’amour pourrait en revanche être utilisée en guise de traitement pour aider le cœur à se réparer.


In vitro, sur des tissus cardiaques humains, l’ocytocine a en effet stimulé les cultures de cellules souches pour qu’elles deviennent des cellules souches du péricarde et se transforment ensuite en cardiomyocytes. 
L'ocytocine est largement utilisée en clinique pour d'autres raisons, donc la réorientation pour les patients ayant une lésion cardiaque n'est pas un long effort d'imagination. Même si la régénération cardiaque n'est que partielle, les avantages pour les patients pourraient être énormes”, a déclaré le Dr Aguirre, ajoutant que désormais, “des essais précliniques chez l'animal et des essais cliniques chez l'homme sont nécessaires pour avancer” dans ce domaine thérapeutique.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221003&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/lhormone-de-lamour-aiderait-le-coeur-a-se-remettre-dune-crise-cardiaque-938765?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221003&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Mer 5 Oct 2022 - 12:26
 
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Sujet: L’hormone de l’amour aiderait le cœur à se remettre d’une crise cardiaque
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Ce groupe sanguin augmente le risque de faire un AVC avant 60 ans

Selon une récente étude américaine, les personnes du groupe sanguin A ont un risque plus élevé que celles du groupe sanguin O d'être victimes d'un AVC précoce. Explications.

Et si votre groupe sanguin pouvait donner des indications sur votre risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ? C’est en tout cas ce que suggère une méta-analyse menée par des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université du Maryland (UMSOM).
Cette analyse a été menée grâce aux données de 48 études sur les AVC chez adultes de moins de 60 ans. "Le nombre de personnes victimes d'un AVC précoce augmente. Ces personnes sont plus susceptibles de mourir d'un événement potentiellement mortel, et les survivants sont potentiellement confrontés à des décennies d'invalidité. Malgré cela, il existe peu de recherches sur les causes des AVC précoces", a justifié l’auteur principal Steven J. Kittner, professeur de neurologie à l'UMSOM et neurologue au centre médical de l'Université du Maryland. Les conclusions ont été publiées dans la revue Neurology.

Le groupe sanguin A plus à risque ?

Grâce à cette méta-analyse les chercheurs ont trouvé un lien entre la survenue d’un AVC précoce et la zone du chromosome qui comprend le gène qui détermine le groupe sanguin. Plus précisément, l’équipe a découvert que ceux qui ont le plus été victime d’un AVC précoce étaient plus susceptibles d’être du groupe sanguin A et moins susceptibles d'avoir le groupe sanguin O.
Selon cette étude, les personnes de groupe sanguin A avaient un risque 16% plus élevé d'avoir un AVC précoce que les personnes d'autres groupes sanguins. A l’inverse, ceux qui avaient le groupe sanguin O avaient 12% moins de risque d'avoir un AVC. "Notre méta-analyse a examiné les profils génétiques des personnes et a trouvé des associations entre le groupe sanguin et le risque d'AVC précoce. L'association du groupe sanguin avec un AVC tardif était beaucoup plus faible que ce que nous avons trouvé avec un AVC précoce", a ajouté le cochercheur Braxton D. Mitchell, professeur de médecine à l'UMSOM.
Pas de panique, les chercheurs ont rassuré ceux du groupe A en précisant qu’ils ne devraient pas réaliser de dépistage supplémentaire que le reste de la population. "Nous ne savons toujours pas pourquoi le groupe sanguin A conférerait un risque plus élevé, mais cela a probablement quelque chose à voir avec des facteurs de coagulation du sang comme les plaquettes et les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins ainsi que d'autres protéines circulantes, qui jouent toutes un rôle dans le développement des caillots sanguins", a suggéré le Dr Kittner.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220902&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/ce-groupe-sanguin-augmente-le-risque-de-faire-un-avc-avant-60-ans-931109?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220902&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 5 Sep 2022 - 14:47
 
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Sujet: Ce groupe sanguin augmente le risque de faire un AVC avant 60 ans
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Les bons dormeurs ont moins de risque de faire un AVC

Avoir un sommeil de bonne qualité réduirait le risque de souffrir d'une maladie cardiaque et d’être victime d’un accident vasculaire cérébral, selon une étude menée par un chercheur de l’Inserm.

Au total, plus d’un tiers de la vie est passé à dormir. D’où l’importance d’avoir un sommeil réparateur et de bonne qualité. Selon une étude présentée au congrès de la Société Européenne de Cardiologie 2022, un "mauvais" sommeil était associé à une probabilité plus élevée de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. Précisément, les chercheurs assurent que sept sur dix des maladies cardiovasculaires pourraient être évitées avec un sommeil de bonne qualité.

"L'importance de la qualité et de la quantité de sommeil pour la santé cardiaque devrait être enseignée tôt dans la vie, lorsque des comportements sains s'établissent. Minimiser le bruit nocturne et le stress au travail peut aider à améliorer le sommeil", recommande l'auteur de l'étude, le Dr Aboubakari Nambiema de l'INSERM. Dans le cadre de cette étude, le chercheur a utilisé un score de sommeil, ils ont ensuite étudié l'association entre le score de sommeil, les changements au fil du temps et les maladies cardiovasculaires.

Cette étude a été menée auprès de 7 200 participants âgés de 50 à 75 ans. Au cours d’un suivi de huit ans, 274 participants ont développé une maladie coronarienne ou un accident vasculaire cérébral. Selon les chercheurs, le risque de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral diminuait de 22 % pour chaque augmentation de 1 point du score de sommeil au départ. "Plus précisément, par rapport à ceux ayant un score de 0 ou 1, les participants ayant un score de 5 avaient un risque de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral 75 % moins élevé", rapporte l’étude.

L'importance d'améliorer le sommeil

Les chercheurs assurent que si tous les participants avaient un score de sommeil optimal, 72 % des nouveaux cas de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral pourraient être évités chaque année. Ainsi, une augmentation d’un point de la qualité de sommeil était associée à une réduction de 7 % du risque de maladie coronarienne ou d'accident vasculaire cérébral.

"Notre étude illustre le potentiel d'un bon sommeil pour préserver la santé cardiaque et suggère que l'amélioration du sommeil est liée à des risques plus faibles de maladie coronarienne et d'accident vasculaire cérébral. Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde, une plus grande prise de conscience est nécessaire sur l'importance d'un bon sommeil pour maintenir un cœur en bonne santé", souligne le Dr Nambiema.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220829&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/les-bons-dormeurs-ont-moins-de-risque-de-faire-un-avc-930395?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220829&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 2 Sep 2022 - 9:12
 
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Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?

Pour nombre d’entre nous, trainer au lit le dimanche matin fait partie des grands plaisirs de la vie. Pourtant, les les effets de la grasse matinée sur la santé sont controversés, et quand certaines études la jugent bénéfique, d'autres pointent du doigt ses méfaits. Alors, qu'en est-il réellement ? L'avis d'Isabelle Bonnefou, pharmacienne, coach en développement personnel et spécialiste du sommeil.

Combien de temps faut-il dormir chaque jour pour être en forme ?

Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. Si certains sont de vraies marmottes, qui ne sont capables de rien sans leurs 9 heures de sommeil quotidiennes, d'autres sont frais et dispo avec 5 heures seulement passées au lit.
Isabelle Bonnefou, spécialiste du sommeil : En moyenne, on estime que les besoins se situent entre 6 et 9 heures de sommeil par jour pour une bonne récupération. Mais il existe des petits dormeurs qui ont besoin de moins de 6 heures, et les gros dormeurs à qui il faut plus de 9 heures de sommeil chaque jour pour être en forme.
Et inutile de lutter et d'essayer d'aller contre sa nature : le besoin de sommeil est inscrit dans les gènes et se dévoile dès la naissance. "On constate que les bébés qui dorment peu restent des adultes petits dormeurs et inversement", complète Isabelle Bonnefou. Ces besoins sont définis par notre chronotype, aussi appelé horloge biologique interne.
Pour savoir dans quelle catégorie on se situe, il suffit d'observer son temps de sommeil pendant un jour de vacances. "La durée d'une nuit de sommeil type, sans avoir mis de réveil matin, correspond à peu près à nos besoins en sommeil", indique la spécialiste.

Quels sont les effets d'une dette de sommeil sur la santé ?

S'il est si important d'identifier ses besoins en sommeil, c'est que notre état de santé et de bien-être repose grandement sur son bon respect. Et s'il peut être tentant de tirer sur la corde pour distendre ses activités et réduire la plage horaire dédiée au sommeil, c'est à terme un mauvais calcul.
Il a notamment été démontré qu'une dette de sommeil qui s'installe sur la durée, était susceptible de favoriser un certains nombres de problèmes de santé : diabète, maladies cardio-vasculaires, baisse de l'immunité, dépression, cancers et maladies dégénératives. "C'est pendant le sommeil profond que le cerveau élimine les toxines qui s'y accumulent chaque jour, et sont incriminées dans l'apparition de maladies neuro-dégénératives" explique Isabelle Bonnefou, d'où l'importance de dormir suffisamment.

Faire la grasse matinée le weekend pour rattraper les nuits courtes en semaine : bon ou mauvais pour la santé ?

Aussi important est le sommeil pour la santé, nos emplois du temps effrénés nous empêchent souvent de respecter les précieuses heures dont nous avons besoin, à plus forte raison pour les gros dormeurs. La tentation est alors grande de rattraper le sommeil perdu en semaine, en prolongeant de quelques heures la nuit du weekend. La grasse matinée est-elle un plaisir à bannir ou un luxe à s'accorder sans culpabilité ?

A court terme : mauvais pour les personnes qui présentent des troubles du sommeil

Nous vivons tous sous l'influence du rythme circadien d'une durée de 24 h, calé par notre horloge biologique elle-même régie par notre cerveau. "Lorsqu'on se lève le matin, on synthétise une substance appelée adénosine, qui se fixe tout au long de la journée sur des récepteurs spécifiques. Lorsque tous les récepteurs sont remplis : le sommeil vient. C'est le principe de l'homéostasie", décrit la spécialiste du sommeil.

La durée nécessaire pour synthétiser suffisamment d'adénosine pour avoir envie de dormir est fixe et ne varie pas d'un jour à l'autre : donc plus tard nous nous levons, plus tard le sommeil arrivera.

Chez les personnes qui ne souffrent d'aucun trouble du sommeil, se décaler le weekend ne sera pas un problème à court terme. En revanche, les insomniaques, auront grandement intérêt à respecter leur rythme au risque d’entretenir les troubles. "Les personnes qui ont des problèmes de sommeil doivent être rééduquées : il faut donc traquer tout ce qui ne va pas dans leur hygiène de sommeil, et la grasse matinée en fait partie", insiste Isabelle Bonnefou.

A long terme : des études qui se contredisent

Mais la grasse matinée ne serait pas seulement une affaire de fatigue rattrapée. De même que le manque de sommeil est mauvais pour la santé physique, l'irrégularité des horaires de sommeil et les matinées de repos à rallonge pourraient également avoir des conséquences sur la santé. C'est en tous cas ce que tend à démontrer une étude menée à l’Université d’Arizona aux États-Unis et dirigée par le professeur Michael A. Grandner. Les chercheurs qui ont interrogé 984 adultes entre 22 et 60 ans sur leurs habitudes de sommeil et leur état de santé. Il en est ressorti que compenser le weekend, les heures de sommeil perdues en semaine, créerait un "jet-lag" social sur l'organisme, à savoir une inadéquation entre le rythme biologique et la vie sociale. Ce jet-lag social serait, pour le corps humain, une agression comparable à celle d'un aller-retour Paris New York le temps d'un week-end. Il aurait en outre un certain nombre de conséquences néfastes sur l'organisme, et serait notamment accusé d'augmenter de 11 % les risques de maladies cardiovasculaires.
Dépression et troubles métaboliques seraient également des conséquences possibles des changements de rythme de sommeil entre le weekend et la semaine.

A l'inverse, une seconde étude menée à l'université de Stockholm sur 43 880 participants âgés de moins de 65 ans pendant une période de 13 ans et publiée dans le Wiley Online Library, arrive quant à elle à des résultats complètement différents. D'après les auteurs de l'étude "le sommeil court en semaine n’est pas un facteur de risque de mortalité s’il est combiné avec un sommeil de week-end moyen ou long le weekend". Ce qui suggère donc que les nuit écourtées en semaine peuvent bien être compensées pendant le week-end.

Difficile donc d'avoir un avis scientifique éclairé et unanime sur le sujet épineux de la grasse matinée, mais une chose fait bien consensus chez les experts du sommeil : il est recommandé d'avoir un sommeil le plus régulier possible pour respecter son rythme biologique et éviter de cumuler des dettes de sommeil difficilement rattrapables. "Il est préférable ne pas rentrer dans un mode de compensation de dette de sommeil, et de réserver la grasse matinée à des situations exceptionnelles" renchéri la spécialiste.

Grasse mat' : jusqu'à quelle heure c'est raisonnable ?

A partir de quelle heure parle-t-on de grasse matinée ? A quelle heure pouvons-nous nous réveiller le weekend sans craindre de dérégler notre horloge biologique ou de pâtir des éventuels méfaits des grasses matinées ?

Isabelle Bonnefou : Pour conserver une régularité dans le sommeil et ne pas risquer de se dérégler, on recommande de ne pas dépasser deux heures de sommeil supplémentaire les jours de weekend que les jours de semaine.

Si on se lève à 7h du lundi au vendredi, on tâche donc de ne pas émerger plus tard qu'à 9h le weekend, quitte à mettre un réveil matin.

Comment compenser le manque de sommeil accumulé en semaine alors ?

Alors quelle alternative existe-t-il à la grasse matinée, pour les personnes qui ne parviennent pas à dormir suffisamment en semaine ? "A choisir, il est préférable de faire une petite sieste flash, de 30 minutes maximum afin de rester en sommeil léger et de ne pas tomber dans le sommeil profond, qui empêcherait la fameuse sécrétion d'adénosine" tranche la spécialiste du sommeil.

Source de l'article
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#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète



par Heartdrake
le Mar 16 Aoû 2022 - 9:01
 
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Sujet: Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?
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Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?

À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Et si pour anticiper l’apparition d’une crise de cardiaque il suffisait de montrer… son œil ? C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique. En effet, les chercheurs estiment qu’en combinant des informations sur les vaisseaux sanguins dans la rétine avec des données génétiques, il serait alors possible de prédire avec précision le risque de maladie coronarienne et l’apparition d'infarctus du myocarde.
La simple réalisation d’un test oculaire pourrait donc prédire le risque d’être victime d’un infarctus. "Nous savions déjà que les variations de la vascularisation de la rétine pourraient offrir des informations sur notre santé. Étant donné que l'imagerie rétinienne est une technique non invasive, nous avons décidé d'étudier les avantages pour la santé que nous pourrions obtenir de ces images", a expliqué Ana Villaplana-Velasco, doctorante aux instituts Usher et Roslin, Université d'Édimbourg.

Cette dernière a détaillé le procédé mis en place : "Nous avons étudié les schémas de ramification du système vasculaire rétinien en calculant une mesure appelée dimension fractale (Df) à partir des données disponibles auprès de la UK Biobank. Nous avons constaté qu'un Df inférieur, des schémas de ramification des vaisseaux simplifiés, est lié à la CAD et donc à l'infarctus du myocarde".

Un profil de variation rétinienne unique

Les chercheurs ont ensuite développé un modèle capable de prédire la prédiction du risque de crise cardiaque en analysant les images rétiniennes des patients. Ce modèle prenait en compte l'âge, le sexe, la pression artérielle systolique, l'indice de masse corporelle, etc. Ces résultats peuvent également être utiles pour identifier la propension à d'autres maladies. Les variations du schéma vasculaire rétinien reflètent également le développement d'autres maladies oculaires et systémiques, telles que la rétinopathie diabétique et les accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs pensent qu'il est possible que chaque condition ait un profil de variation rétinienne unique.

"Nous aimerions approfondir cette question et entreprendre une analyse spécifique au sexe. Nous savons que les femmes présentant un risque élevé d'infarctus du myocarde ou de coronaropathie ont tendance à présenter des déviations vasculaires rétiniennes prononcées par rapport à la population masculine. Nous aimerions répéter notre analyse séparément chez les hommes et les femmes pour déterminer si un modèle spécifique au sexe pour l'IM complète une meilleure classification des risques", souligne la scientifique. À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220614&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-opticien-peut-il-detecter-votre-risque-de-crise-cardiaque-919833?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220614&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #myocarde #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 15 Juin 2022 - 9:03
 
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Sujet: Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?
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Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur

Selon une nouvelle étude, boire un verre de jus de betterave permettrait de réduire les signes d'inflammation chez les personnes atteintes de maladies coronariennes.

Remplacer le café du matin par un verre de jus de betterave serait efficace pour réduire l'inflammation nocive chez les personnes souffrant de maladies cardiaques, selon une étude publiée ce 9 juin par la Fondation britannique de cardiologie (Source 1).

La betterave est déjà réputée pour ses bienfaits sur la santé grâce à sa richesse en nitrate inorganique. Produit naturellement par l'organisme, ce composé est vital puisqu'il régule la pression artérielle et possède des vertus anti-inflammatoires. Cependant, les niveaux d'oxyde nitrique sont plus faibles chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques et circulatoires, car l'enzyme qui le produit est moins active.

Les chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres ont donc voulu déterminer si un jus de betterave quotidien, riche en nitrate, pouvait augmenter les niveaux d'oxyde nitrique, et s'il pouvait avoir un impact sur l'inflammation des vaisseaux sanguins. 


L'étude a regroupé 114 volontaires en bonne santé et leur a demandé de boire 140 ml de jus de betterave tous les matins pendant une semaine. La moitié a consommé du jus riche en nitrate et l'autre du jus pauvre en nitrate.

Une diminution de l'inflammation

Les scientifiques ont découvert que les personnes ayant bu du jus de betterave riche en nitrate présentaient des taux plus élevés d'oxyde nitrique dans le sang, l'urine et la salive que ceux qui ont consommé le jus pauvre en nitrate.


"Nos recherches suggèrent qu'un verre quotidien de jus de betterave pourrait être un moyen d'introduire du nitrate inorganique dans notre alimentation et aider à freiner l'inflammation nocive", affirme Dr Asad Shabbir, chercheur à l'université Queen Mary de Londres.
A présent, son équipe prévoit des essais cliniques sur des personnes atteintes de maladies coronariennes afin de déterminer si une alimentation riche en nitrate aurait des effets similaires à ceux observés chez les volontaires sains, et si cela pourrait réduire, à terme, le risque d'infarctus.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insuffisance-cardiaque-cette-boisson-qui-renforce-le-coeur-919748?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 9:39
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur
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"Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe

Hospitalisée en soins intensifs, l’actrice est dans l’attente d’un troisième cœur. "Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives", a écrit Charlotte Valandrey sur Instagram.

Elle repart au combat. Charlotte Valandrey a annoncé une mauvaise nouvelle sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, l’actrice a annoncé qu’elle se trouvait à l’hôpital, en soins intensifs, dans l’attente d’une greffe de cœur.  "Je ne suis pas depuis un mois en soins intensifs pour une histoire de médicaments. Mon coeur est arrivé en bout de course et j'attends donc celui qui sera mon 3e cœur. Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives. D'amour , de bienveillance, de vos prières. Car la Warrior est moins Warrior.... ", a écrit l’ancienne héroïne de la série Demain nous appartient.

Deux infarctus et une greffe de coeur

Ce n’est pas la première greffe de cœur que l’actrice de 53 ans doit subir. Elle n’avait que 18 ans quand elle découvre qu’elle est séropositive au VIH. Quelques années plus tard, elle fait deux infarctus et doit subir une première greffe de cœur car elle a été fragilisée par la prise répétée d’AZT.
Mais elle ne lâche rien, publie un livre où elle raconte sa séropositivité et décroche un rôle dans la série à succès de TF1. Dans son livre – De cœur inconnu- elle racontait d’ailleurs : "Bien plus que le VIH, dont je n’ai jamais directement souffert, la greffe cardiaque a marqué mon corps et bouleversé ma vie". Ce livre témoignage a d’ailleurs connu un grand succès lors de son adaptation en téléfilm.

"Je ne les supporte plus"

Dans les colonnes du magazine Gala, Charlotte Valandrey avait confié ne plus supporter prendre autant de médicaments : "Jusqu’à présent, ça ne me gênait pas. Je les avalais tous d’un coup. Depuis quelque temps, je ne le supporte plus. C’est comme un rejet. Ça ne passe plus. Je dois les avaler en six fois, et encore avec difficulté. Je crois que ça correspond à un ras-le-bol, je n’en peux plus".
Mère d’une jeune femme de 22 ans, l’actrice avait expliqué à Ici Paris avoir "testé une kyrielle de thérapies : du shiatsu au reiki, en passant par la méditation en groupe, le chant… Je m'intéresse aussi à la naturopathie et à la médecine chinoise. Le travail que j'ai effectué a porté ses fruits sur le long terme. Depuis trois ans, je ne me sens plus dans la survie, mais dans la vie. Je suis fière d'avoir pu traverser ces épreuves difficiles".

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220610&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/mon-coeur-est-arrive-en-bout-de-course-charlotte-valandrey-dans-lattente-dune-greffe-919713?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220610&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 13 Juin 2022 - 9:06
 
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Sujet: "Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe
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Dîner à n’importe quelle heure augmente le risque d’AVC, selon une étude

D'après les travaux d'une équipe de chercheurs japonais, vous feriez mieux de dîner à des heures régulières, et avant 20h, pour limiter le risque d'AVC hémorragique. On fait le point.   

Une étude parue récemment dans la revue Nutrients vient de souligner le lien entre des horaires du dîner et la survenue d'un certain type d'AVC.  D'après l'équipe de chercheurs japonais, dîner à horaires irréguliers pourrait impacter notre santé, sans même que l'on ne s'en rendre compte.

"Les données sur le rôle de l'heure du souper dans le développement des maladies cardiovasculaires sont limitées", rappellent-ils en préambule. C’est pourquoi ils ont recruté 28 625 hommes et 43 213 femmes, âgés de 40 à 79 ans dans le cadre d'un essai clinique visant à étudier le lien entre les heures du dîner et les risques de décès liés aux accidents vasculaires cérébraux.

Mieux vaut dîner avant 20 heures

Les volontaires, tous en bonne santé cardiovasculaire, ont été divisés en trois groupes. Les membres du premier groupe devaient manger avant 20 heures, ceux du deuxième groupe dînaient après 20 heures et les autres prenaient leur repas à des horaires irréguliers.
Résultats ? "Au cours du suivi de 19 ans, nous avons identifié 4 706 décès dus à des maladies cardiovasculaires". Et les chercheurs de préciser : 

Nous avons constaté que l'adoption d'un horaire de dîner irrégulier par rapport au dîner avant 20h00 était associée à un risque accru de mortalité par AVC hémorragique, indiquent-ils (source 1). 

À noter : d’après les résultats, il n’existait pas de lien significatif entre l'heure du dîner et le risque de mortalité par d'autres types d'AVC, de coronaropathie et de pathologies cardiovasculaires
Pour rappel, l'accident vasculaire cérébral hémorragique est plus rare que l'AVC ischémique (15 % des cas contre 85 % des cas environ, source 2). Il est dû, le plus souvent, à une rupture d’anévrisme : lorsqu'une artère du cerveau se rompt. Mais les tumeurs, les crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation peuvent aussi entraîner des hémorragies cérébrales.

Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220523&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/diner-a-nimporte-quelle-heure-augmente-le-risque-davc-selon-une-etude-919210?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220523&M_BT=17059782434867


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Mar 24 Mai 2022 - 9:05
 
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Sujet: Dîner à n’importe quelle heure augmente le risque d’AVC, selon une étude
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Une enzyme à l'origine de la mort subite du nourrisson ?

Une équipe de chercheurs australiens vient d'identifier un marqueur biochimique dans le sang qui pourrait aider à identifier les nouveau-nés à risque de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). 

"Un bébé apparemment en bonne santé qui s'endort et ne se réveille pas est le cauchemar de tous les parents". Selon Santé Publique France, la mort subite du nourrisson (MSN), ou "mort inattendue du nourrisson" (MIN) est définie comme tout "décès inexpliqué d’un enfant de moins d'un an, survenant apparemment pendant le sommeil, et qui reste inexpliqué après des investigations post-mortem comprenant une autopsie complète et une revue complète des circonstances du décès et de l’histoire clinique" (source 1). Chaque année, dans l'Hexagone, près de 400 bébés (souvent âgés de moins de 6 mois) en sont victimes. 

Bien que les causes exactes de ces décès restent inexpliquées, de nombreuses études ont déjà permis de mieux cerner les facteurs de risque tels que la position de sommeil, l’exposition au tabagisme ou encore la surabondance d'objets dans le lit. Les causes biologiques sous-jacentes qui sont à l'origine de ce syndrome restaient mystérieuses, mais une nouvelle étude, publiée le 6 mai 2022 dans la revue The Lancet's eBio Medicine (source 2) pourrait bien changer la donne.

Une équipe de chercheurs du Westmead Children’s Hospital de Sydney (Australie) a en effet réussi à détecter la présence d'un marqueur biochimique chez les nourrissons les plus à risque de mort subite de leur vivant. Les scientifiques ont constaté un taux moins élevé d’enzymes butyrylcholinestérases (BChE) dans le sang de 60 nourrissons décédés par rapport à des nourrissons en bonne santé ou d'autres décès infantiles. Le Sydney Children's Hospital Network en Australie a qualifié cette découverte de "première mondiale" : 

Il s'agit de la première preuve "que les bébés qui succombent au SMSN sont différents dès la naissance", a déclaré le Dr Carmel Harrington, responsable de l'étude, à l'agence de presse Reuters (source 3). 

En effet, ces enzymes jouent un rôle majeur dans la voie d'éveil du cerveau. Les chercheurs pensent que de trop faibles taux réduiraient la capacité d'un nourrisson endormi à se réveiller ou à réagir à son environnement extérieur, ce qui le rendrait vulnérable au SMSN. "Les bébés ont un mécanisme très puissant pour nous faire savoir quand ils ne sont pas heureux. Habituellement, si un bébé est confronté à une situation potentiellement mortelle, comme une difficulté à respirer pendant le sommeil parce qu'il est sur le ventre, il se réveille et crie. Ce que nos travaux montrent, c'est que certains bébés n'ont pas cette même réponse d'excitation robuste", explique le Dr Carmel Harrington. Et de conclure : "Maintenant que nous savons que la butyrylcholinestérase est impliquée, nous pouvons commencer à changer le sort de ces bébés et faire du SMSN une chose du passé".

Bientôt un dépistage de cette enzyme dès la naissance ?

Les chercheurs ne sont "qu'à mi-chemin" de l'objectif de comprendre pleinement le SMSN et de pouvoir le prévenir, ont déclaré d'autres experts dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Cette découverte pourrait toutefois révolutionner la prévention de la mort inattendue du nourrisson : un test de dépistage pourrait alors être élaboré afin d’éliminer le risque le plus tôt possible.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire, concède Carmel Harrington. Nous prévoyons que les prochaines étapes de la recherche prendront entre 3 et 5 ans. [...] Mais cette découverte a ouvert la possibilité d'une intervention et donne enfin des réponses aux parents qui ont perdu leurs enfants si tragiquement. Ces familles peuvent maintenant vivre en sachant que ce n'était pas leur faute", a souligné la chercheuse, qui a elle-même perdu un enfant dans ces circonstances.



À noter, quelques heures après la publication de cette étude encourageante, la fondation Lullaby Trust, a appelé à la prudence : "les affirmations selon lesquelles une cause du SMSN a été trouvée pourraient minimiser l'importance continue des conseils pour un sommeil plus sûr. Pendant que la recherche est en cours, nous exhortons donc les parents avec des nourrissons à continuer de suivre les recommandations officielles pour réduire le risque de syndrome de mort subite du nourrisson", a déclaré la directrice générale de l'organisme, Jenny Ward (source 4).


Source de l'article : at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220517&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/une-enzyme-a-lorigine-de-la-mort-subite-du-nourrisson-918966?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220517&M_BT=17059782434867



#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 9:17
 
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Sujet: Une enzyme à l'origine de la mort subite du nourrisson ?
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