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429 résultats trouvés pour coeur

Moins de viande pour prévenir l’AVC

Consommer trop de viande rouge et transformée est associé à un risque augmenté d’accident vasculaire cérébral. La preuve détaillée par une large étude américaine.

En France, le Programme national Nutrition Santé (PNNS) recommande de limiter la consommation de viande à 500 g par semaine. En cause ? Le lien établi entre ces aliments et le risque de cancer et de maladies cardiovasculaire notamment. Une nouvelle étude vient apporter une preuve des dangers d’une trop forte consommation de viande rouge et de viande transformée en matière d’accident vasculaire cérébral (AVC).
L’équipe de Fenglei Wang de la Harvard’s T.H. Chan School of Public Health de Boston a analysé le régime alimentaire de plus de 117 000 participants à la Nurses’ Health Study (1984-2016) et à la Health Professionals Follow-up Study (1986-2016). Au début de l’étude puis tous les 4 ans, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leur consommation de lipides, provenant de produits animaux et végétaux. Sur ces bases, les chercheurs les ont répartis en 5 groupes, de celui consommant le plus de viande et de produits transformés à celui qui en mangeait le moins.

16% de risque en plus

Au total, 6 189 participants ont présenté un AVC durant l’étude. Mais la répartition de ces accidents ne se révèle évidemment pas équitable en fonction des groupes de consommateurs. En effet, les plus gros mangeurs de gras d’origine animale (hors produits laitiers) présentent un sur-risque d’AVC de 16% par rapport aux plus petits consommateurs. Pour la viande rouge en particulier, ce sur-risque s’avère de 8% et de 12% pour la viande transformée.
A l’inverse, et sans surprise, les plus gros consommateurs de gras poly-insaturé issu d’aliments d’origine végétale ont 12% de risque en moins de souffrir d’un AVC. Et ce par rapport à ceux qui en mangent le moins.
Une preuve supplémentaire de l’importance d’une alimentation équilibrée, dans laquelle la viande et les aliments transformés ne doivent pas prendre trop de place. L’idéal étant de remplacer au maximum « le gras animal par du gras végétal, tel que l’huile d’olive ou de maïs afin de réduire le risque d’AVC », concluent les auteurs.


Source de l'articleMoins de viande pour prévenir l’AVC - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Jeu 11 Nov 2021 - 9:41
 
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Sujet: Moins de viande pour prévenir l’AVC
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Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique

Les recommandations de prise en charge de ­l’insuffisance cardiaque émises en 2016 par la Société européenne de cardiologie1 ont amené à distinguer trois différentes classes d’insuf­fisance cardiaque selon le niveau de fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG).

Les patients avec une FEVG inférieure à 40 % ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection altérée, ceux avec une FEVG comprise entre 40 et 50 % ont une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, et ceux avec une FEVG supérieure à 50 % (donc dans les limites de la normale) ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection préservée.

Cette nouvelle classification a fait couler beaucoup d’encre, notamment en raison de seuils définis de manière un peu arbitraire et qui ne permettent peut-être pas de faire des distinctions très fines entre les classes. Cela est notamment vrai pour la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée), pour lesquels la FEVG est discrètement abaissée mais qui s’apparente très probablement aux patients avec une FEVG plus basse. En clair, on pourrait peut-être simplifier en deux classes : soit la fraction d’éjection est basse (et même plus ou moins basse), soit elle est normale ! Et se pose alors la question du seuil de la normalité, car on peut se demander si 50 %, ce n’est pas déjà en fait un peu bas ?

Plusieurs études de population parlent plutôt de bornes inférieures de la normalité vers 52 ou 54 %, d’autres études de 57 %.2 Et d’ailleurs, que dire aussi des valeurs supranormales (> 70 %) qui distinguent probablement des cardiopathies hyperkinétiques qui sont souvent la première manifestation de certaines cardiomyopathies génétiques comme les cardiomyopathies hypertrophiques ?2 Voici donc comment une simple proposition peut générer beaucoup de débats passionnants au sein de la communauté cardiologique. Mais ces débats ne doivent pas masquer le message le plus important : l’insuffisance cardiaque, autrefois perçue comme une maladie homogène, est devenue un syndrome hétérogène au sein duquel se distinguent plusieurs formes d’insuffisance cardiaque !

Et ceci est justifié à trois niveaux :



  • d’un point de vue épidémiologique, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée, qui était la forme prédominante, tend à devenir moins fréquente, au profit de celle à fraction d’éjection préservée, qui est de plus en plus souvent observée suivant le vieillissement progressif des populations. Aujourd’hui, plusieurs études montrent que l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée représente environ 45 % des formes d’insuffisance cardiaque, celle à fraction d’éjection préservée représente elle aussi 45 % des cas et la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée) les derniers 10 %. La reconnaissance de ces différentes classes, et notamment de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, est donc un message fort, qui dit que la communauté cardiologique s’est essentiellement intéressée à la moitié du problème et qu’elle doit maintenant aussi s’ouvrir aux autres formes d’insuffisance cardiaque ;



  • car d’un point de vue pharmacologique, tous les traitements actuels s’adressent à l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée et, à l’heure actuelle, il n’existe a contrario aucun traitement efficace pour celle à fraction d’éjection préservée ! De nouvelles études (v. page 977) tendent aussi à combler le retard pour les patients avec une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, avec un bénéfice thérapeutique qui s’apparente à celui observé chez les patients avec une FEVG plus basse. Reste donc l’épineux problème de l’insuf­fisance cardiaque à fraction d’éjection préservée : pas de bénéfice démontré des bloqueurs du système rénine-­angiotensine-aldostérone (SRAA) sur la morbi-mortalité, une petite réduction des hospitalisations pour insuf­fisance cardiaque en réponse aux antialdostérones, pas de bénéfice non plus des bêtabloquants, et pas de ­bénéfice significatif de l’association valsartan-sacubitril….


[size=16](la suite de l'article est pour les abonnés)
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Source de l'article : https://www.larevuedupraticien.fr/article/classification-des-insuffisances-cardiaques-et-demarche-etiologique


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique
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Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)


  • Le nombre de victimes d’insuffisance cardiaque (qui fait 200 morts par jour) ne baissera qu’en modifiant nos habitudes hygiéno-diététiques, selon notre partenaire The Conversation.

  • Une activité physique régulière et d’intensité modérée permet, par exemple, de prévenir efficacement les risques d’insuffisance cardiaque.

  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Joffrey Zoll, maître de conférences et praticien hospitalier en physiologie, Anouk Charlot, doctorante en physiologie et François Sauer, interne de cardiologie (tous trois à l’Université de Strasbourg).



Sans hésitation possible, l’insuffisance cardiaque (IC) est une des principales préoccupations en santé publique en France. Cette pathologie est, dans notre pays, à l’origine de plus de 200 morts en moyenne par jour ( chiffres 2016), soit plus que le nombre de personnes décédées du fait de l’ épidémie de Covid-19 (176 morts par jour en moyenne d’après les chiffres du Vidal) mais elle n’est pas une fatalité.

En effet, nous savons mieux comment agir pour diminuer le risque d’apparition ou d’aggravation de ses symptômes. Cet article a un double rôle : d’une part, expliquer ce qu’est l’IC, son origine et ses symptômes. Et d’autre part rappeler que, même si la prise en charge médicamenteuse s’améliore toujours, il n’y aura régression du nombre de patients concernés que par la prise de conscience de la nécessité de changer les habitudes hygiéno-diététiques. Soit être plus actif et adopter de nouvelles habitudes alimentaires.

De quoi parle-t-on vraiment ?


L’insuffisance cardiaque (IC) se définit comme l’incapacité du muscle cardiaque à assurer normalement son rôle de propulsion du sang dans l’organisme. Elle est liée à une anomalie fonctionnelle et/ou structurelle du cœur.

Les symptômes habituellement observés sont une difficulté respiratoire, une augmentation de volume des membres inférieurs et une fatigue, le tout étant lié à une rétention anormale d’eau et de sel et/ou une inadéquation des apports hydriques comparativement aux besoins des autres organes (muscles, cerveau, rein, tube digestif…). Le diagnostic est porté à la suite de la présence de ces symptômes et à la constatation d’anomalies à l’échographie cardiaque.

De nombreux facteurs contribuent à l’installation d’une insuffisance cardiaque :copyright: J. Zoll, A. Charlot & F. Sauer (via The Conversation)

On distingue trois grands groupes d’IC selon la « fraction d’éjection », soit le pourcentage de sang que le cœur peut évacuer à chaque battement, mesurée à l’échographie : lorsque le pourcentage est inférieur à 40 %, lorsqu’il se situe entre 40 % et 50 % et lorsqu’il est supérieur à 50 %. Les valeurs normales de fraction d’éjection sont supérieures à 50 %.

Dans les pays développés, les principales causes d’IC sont les pathologies des artères du cœur (appelées coronaires) et l’hypertension artérielle. Toutes deux, ainsi que l’intensité des symptômes lorsque l’IC se déclare, peuvent être prévenues par des mesures hygiéno-diététiques adaptées. Les principaux facteurs de risque sur lesquels il est possible de jouer sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’excès de « mauvais » cholestérol, le diabète, la sédentarité ainsi qu’une surcharge pondérale.

En France, cette maladie est encore porteuse d’une morbidité (nombre de malades ou de cas dans une population et à un moment donné) et d’une mortalité importantes. Sur la base des causes déclarées de décès au CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) à la dernière date disponible (2016), le nombre imputable à l’IC est de 78.033 pour 12 mois. D’après les données de Santé publique France, 2,3 % de la population française serait touchée et ce chiffre monte jusqu’à 10 % au-delà de 70 ans.

Comment prévenir l’insuffisance cardiaque


La stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 et le Plan national de santé publique « Priorité prévention » affirment la priorité de la prévention. Une activité physique régulière et d’intensité modérée (équivalent marche sur terrain plat à 5 km/h ou cyclisme sur terrain plat à 15 km/h) à hauteur de 30 minutes par jour est recommandée par l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) et permet de prévenir efficacement le développement d’une hypertension artérielle, un diabète, une dyslipidémie et une surcharge pondérale.

Concernant l’alimentation, il est recommandé de suivre un régime de type méditerranéen privilégiant :


  • Les acides gras insaturés (huile d’olive, huile de colza et noix notamment),

  • Un apport minimum de cinq fruits et légumes par jour,

  • Des apports réguliers (les jours d’activités), mais pas systématique, en céréales de préférence complètes et biologiques (pain, blé, boulgour, seigle…),

  • Des apports modérés en viande, de préférence blanche (trois fois par semaine) et poisson (au moins une fois par semaine),

  • Des apports limités en sel (moins de 5 grammes par jour),

  • Des apports faibles en sucres ajoutés (soda, jus de fruits, desserts industriels, etc.), avec moins de 25 grammes de sucre ajouté par jour,

  • Une consommation modérée d’alcool, et seulement au cours du repas (un verre par jour, 5 jours sur 7).



Une étude récente du New England Journal of Medicine objective une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 30 % chez des sujets en bonne santé ayant suivi un régime méditerranéen.

Tous ces éléments sont repris sur le site de l’OMS. Par ailleurs, le 13ᵉ programme général de travail de l’OMS (2019-2023) a pour mesures prioritaires la réduction des apports en sel/sodium et l’élimination des acides gras trans saturés industriels.

L’intérêt d’une vigilance médicale simple


Un suivi médical régulier et personnalisé est recommandé afin d’évaluer l’état de santé générale et de dépister les facteurs de risques cardiovasculaires, qui sont le plus souvent silencieux à la phase initiale. Une visite chez un cardiologue est recommandée à partir de l’âge de 40 ans, notamment en cas de reprise d’une activité sportive.

Une pression artérielle inférieure à 140 mmHg (pression artérielle systolique) sur 90 mmHg (pression artérielle diastolique) est préférable, afin de limiter les contraintes opposées au cœur pour l’expulsion du sang dans l’organisme. Une prise régulière de la pression artérielle au bras et au repos permet le dépistage précoce de cette pathologie. De même, une surveillance du taux de sucre dans le sang (glycémie) peut s’avérer nécessaire, l’ hyperglycémie chronique pouvant être à l’origine d’un déséquilibre énergétique du cœur.

L’arrêt du tabagisme est une des actions les plus efficaces dans la prévention cardiovasculaire comme des pathologies pulmonaires.
Un contrôle du cholestérol est également plébiscité, en distinguant taux de « mauvais » cholestérol (LDL-c) et de « bon » cholestérol (HDL-c). Le premier, capable de s’infiltrer dans les parois des artères, peut y générer la création de plaques de lipides et une inflammation en surface. Ce processus, nommé athérosclérose, entraîne un rétrécissement de la lumière des artères qui peut être à l’origine d’un infarctus du myocarde (le cœur ne reçoit plus assez de sang).

Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 7 Baho.jpg?ixlib=rb-1.1

Au fur et à mesure que l’athérome s’agrandit, la paroi artérielle se rompt et libère des caillots sanguins qui conduisent au rétrécissement de l’artère :copyright: Manu5 / Wikimedia CC BY-SA 4.0

L’ensemble des mesures citées ci-dessus est recommandé pour la baisse du LDL-cholestérol. Il n’y a, à ce jour, pas de traitement médicamenteux permettant de prévenir efficacement la formation d’athérosclérose.

Pour l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie ou le taux de LDL-c, si trois mois de mesures hygiéno-diététiques bien suivis (activité physique et alimentation) ne permettent pas un retour à la normale des valeurs biologiques, un traitement pharmacologique pourra être envisagé. Avec bien sûr le maintient des mesures hygiéno-diététiques.

Quels sont les traitements possibles ?


Le traitement de l’IC repose sur le respect de mesures hygiéno-diététiques et la mise en place d’un traitement médicamenteux. Le large arsenal thérapeutique permet de limiter les symptômes au quotidien et de réduire la mortalité.

Ces traitements ont pour fonctions de soulager les contraintes imposées au cœur (fréquence cardiaque élevée, pression artérielle importante, évacuation de l’excès d’eau et de sel dans l’organisme) et, dans certains cas, de traiter le facteur déclenchant. On y compte :


  • Les bêtabloquants (pour réguler le rythme cardiaque),
  • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (angiotensine II), associés ou non à un inhibiteur de la néprilysine (contre l’hypertension),
  • Les antagonistes des minéralocorticoïdes et autres diurétiques (en cas d’excès d’eau et de sel),
  • Et un dernier venu très prometteur : les glifozines (antidiabétiques oraux).


Ils peuvent être prescrits lorsque la fraction d’éjection du sang hors du cœur est inférieure à 40 %, pas systématiquement dans le cas contraire.
Dans des cas d’IC sévère et/ou évoluée, des médicaments pour suppléer la fonction contractile peuvent être envisagés, voire la mise en place d’une assistance mécanique cardiaque temporaire ou définitive, ainsi qu’une greffe cardiaque.

Un nouveau médicament dans l’arsenal : les glifozines


La Société européenne de cardiologie (ESC) a mis en avant ces antidiabétiques oraux en août 2021. En effet, deux études, DAPA-HF et EMPEROR-REDUCED, réalisées sur 8.474 patients, ont comparé l’efficacité des glifozines en sus d’un traitement classique : elles ont constaté une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 14 % comparativement au traitement classique. Il est également noté une baisse de 25 % du critère combiné de première hospitalisation.

Les molécules utilisées sont notamment la dapaglifozine et l’empaglifozine, des inhibiteurs du transporteur de glucose (SGLT2) dans les reins. Le rôle de ce transporteur est de réabsorber 90 % du glucose extrait par ces derniers. Raison de son indication dans le diabète (pour augmenter l’évacuation de glucose par les urines, et donc baisser la glycémie).
Ces molécules sont la première classe d’antidiabétiques oraux capables d’améliorer le contrôle glycémique tout en favorisant une perte de poids. Des études ont récemment démontré un bénéfice net sur les morbidité et mortalité en cas d’IC, même en l’absence de diabète préexistant. Même si les raisons n’en sont pas encore clairement établies, il semble que leur amélioration de la « force » du cœur joue un rôle important. Il se pourrait qu’un meilleur maintien de la glycémie et une perte de poids participent également à ces effets bénéfiques.

Un enjeu de santé publique majeur


L’IC, et plus largement les maladies cardiovasculaires, reste un problème de santé publique majeur. Plusieurs plans qui incluent des recommandations hygiéno-diététiques (sport et alimentation) ont été mis en place par les pouvoirs publics afin d’améliorer la prévention. Malheureusement, elles restent insuffisamment appliquées… La faute notamment à notre mode de vie et à des habitudes difficiles à modifier.


Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3167575-20211110-insuffisance-cardiaque-comment-prevenir-comment-traiter-grace-nouvelles-molecules

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 9:45
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)
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Pourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ?

Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l’heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.

Pour la santé cardiovasculaire, le sommeil joue un rôle primordial. Ainsi, de nombreuses études ont déjà montré qu’une nuit trop courte ou trop longue augmente le risque de maladie cardiovasculaire. Des chercheurs grecs ont récemment révélé qu’en-dessous de 6 heures de sommeil, et au-dessus de 8 heures, le risque d’accident vasculaire cérébral est augmenté.
Mais le nombre d’heures passées dans les bras de Morphée n’est pas le seul indicateur d’une bonne santé cardiaque. Le moment du coucher serait lui aussi important.
« Le corps possède une horloge interne de 24 heures, appelée rythme circadien, qui aide à réguler le fonctionnement physique et mental », rappelle Dr David Plans de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni. « Un coucher tôt ou tardif pourrait être plus susceptible de perturber cette horloge biologique, avec des conséquences néfastes pour la santé cardiovasculaire. »
Avec son équipe, le chercheur a recruté 88 000 de ses compatriotes âgés en moyenne de 61 ans entre 2006 et 2010. Les données sur l’endormissement et l’heure de réveil ont été régulièrement recueillies à l’aide d’un accéléromètre porté au poignet. Des évaluations des styles de vie et des examens cardiovasculaires ont également été effectués.
Résultat : par rapport à ceux qui s’endormaient entre de 22h et 22h59, le risque de développer une maladie cardiovasculaire était augmenté de :

  • 25 % pour un endormissement après minuit ;
  • 12 % entre 23h à 23h59 ;
  • 24% avant 22h00.

« Notre étude indique que le moment optimal pour s’endormir se situe à un moment précis du cycle de 24 heures du corps et que des écarts peuvent être préjudiciables », notent les auteurs. « Le moment le plus risqué était après minuit, potentiellement parce que cela peut réduire la probabilité de voir la lumière du matin, ce qui réinitialise l’horloge biologique. »


Source de l'articlePourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 9 Nov 2021 - 17:47
 
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Sujet: Pourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ?
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Vaccins anti-Covid : peu fréquent, le risque cardiovasculaire existe bien

Depuis juillet dernier, les risques d’inflammation du muscle cardiaque (myocardite) et de la membrane qui entoure le cœur (péricardite) sont considérés comme des effets indésirables des vaccins anti-Covid Pfizer et Moderna. L’étude EPI-PHARE le confirme et apporte de nouveaux éléments.

Peu fréquent et d’évolution favorable. C’est ce qui ressort de la nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie EPI-PHARE, destinée à caractériser le risque de myocardite et de péricardite chez les Français de 12 à 50 ans ayant reçu une injection d’un des vaccins à ARNm anti-Covid, Pfizer-BioNTech ou Moderna.

Dans le détail, l’étude précise que ce risque concerne plus particulièrement la tranche d’âge 12-29 ans, et que la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou la péricardite (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) surviennent le plus souvent dans les 7 jours qui suivent l’injection. « Ce risque apparaît plus marqué chez les jeunes hommes de moins de 30 ans en particulier après la deuxième dose de Spikevax (Moderna, ndlr), même si le nombre de cas apparaît peu fréquent au regard du nombre élevé de doses administrées ». Selon l’étude, la vaccination par Moderna serait à l’origine de 132 cas de myocardite supplémentaires par million de doses administrées.

Le risque de péricardite apparaît lui aussi plus marqué après le vaccin Moderna et chez les moins de 30 ans, singulièrement chez les hommes après injection de la seconde dose : 18 cas supplémentaires par million de doses dans cette catégorie de la population. Ces effets indésirables évoluent de manière favorable, rassure cependant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : « aucun décès n’a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour une myocardite ou une péricardite suite à la vaccination » pendant la période étudiée, entre le 15 mai et le 31 août 2021. « Ces nouvelles données de pharmaco-épidémiologie ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 Pfizer-BioNTech et Moderna, dont l’efficacité contre les formes graves de Covid-19 est de l’ordre de 90% ».


Source de l'article : https://destinationsante.com/vaccins-anti-covid-peu-frequent-le-risque-cardiovasculaire-existe-bien.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 9 Nov 2021 - 8:53
 
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Coronaropathie

Coronaropathie : définition

La coronaropathie ou maladie coronaire, est une maladie cardiovasculaire qui atteint les artères coronaires, dont le calibre est rétréci par la présence de plaques athéromateuses dans leurs parois :


  • les artères coronaires sont des vaisseaux qui irriguent le cœur (notamment le myocarde, muscle cardiaque), et permettent ainsi son oxygénation ;
  • [b][size=13][size=13]l'athérome est constitué de lipides et de cellules inflammatoires. Les plaques d'athérome peuvent se rompre.[/size][/size][/b]


Les plaques d'athérome constituent en général des lésions stables qui peuvent rétrécir le calibre de l'artère coronaire. Lorsque les besoins cardiaques en oxygène sont augmentés (lors d'un effort par exemple) et que le myocarde, insuffisamment irrigué, ne peut compenser les besoins du fait d'un débit coronaire trop bas, le myocarde souffre transitoirement, on parle d'ischémie myocardique. Cette ischémie se traduit par une douleur appelée angor d'effort (ou angine d'effort).
Parfois, les plaques d'athérome rompues peuvent conduire à la formation d'un thrombus. Ce thrombus peut soit se fragmenter, soit rester en place et boucher plus ou moins complètement l'artère coronaire :

  • en cas d'obstruction partielle on parle d'angor instable ;
  • [b][size=13][size=13]en cas d'obstruction complète et prolongée, cela se traduit par une absence d'oxygénation du muscle cardiaque et donc une nécrose, on parle d'infarctus du myocarde.[/size][/size][/b]
  • Facteurs de risque de la coronaropathie


La formation de plaques d'athérome est favorisée par les facteurs de risque cardiovasculaires, qui comportent :


Bon à savoir : un prédiabète (glycémie comprise entre 1,10 et 1,25 g/l) augmente le risque de présenter une coronaropathie de 15 %.

Ainsi, quel que soit le niveau de risque génétique (un premier facteur génétique ayant été découvert dans la dissection spontanée de l'artère coronaire), l’absence de tabagisme, d’obésité, la pratique d’une activité physique régulière et une alimentation saine sont associées à une diminution globale de plus de 40 % du risque d’accident coronarien. Par ailleurs, consommer quotidiennement environ 100 g de poissons telles que les sardines (riches en oméga-3) permettrait de réduire les risques de pathologies cardiaques et d'AVC. De plus, selon une étude, une alimentation riche en vitamine C pourrait faire baisser de 70 % les risques de mourir d'une maladie cardiovasculaire (il faudrait pour cela consommer minimum 320 mg de vitamine C par jour estiment les chercheurs).

À noter : un taux de fer élevé, génétiquement déterminé, est un facteur protecteur contre les maladies coronariennes. À l'inverse, une infection au niveau de la racine d'une dent, même en l'absence de symptômes, multiplie presque par 3 les risques.


Coronaropathie : symptômes


Maladie coronaire stable


L'angor ou angine de poitrine stable survient uniquement à l'effort. Il se caractérise par une douleur typique :


  • localisée au niveau de la poitrine derrière le sternum, souvent en barre ;
  • irradiant dans les épaules, avant-bras, poignets et mâchoires ;
  • [b][size=13][size=13]constrictive : la poitrine est comme serrée dans un étau ;[/size][/size][/b]
  • [b][size=13][size=13]déclenchée par l'effort ou des équivalents comme les rapports sexuels ou la défécation. Cède à l'arrêt de l'effort.[/size][/size][/b]


Il peut exister des douleurs atypiques, quoi qu'il en soit le fait que des signes apparaissent à l'effort est très évocateur.

Bon à savoir : dans certains cas, il peut exister une ischémie asymptomatique dite silencieuse.

Syndrome coronarien aigu


Le syndrome coronarien aigu (SCA) est en rapport avec une lésion instable et traduit une ischémie myocardique aiguë :


  • l'angor instable se manifeste par des douleurs angineuses survenant spontanément, au repos et au caractère prolongé (plus de 20 minutes) régressant spontanément ou après la prise de trinitrine ;

  • l'infarctus du myocarde traduit une nécrose du myocarde. Il se manifeste par un angor persistant plus de 30 minutes, et qui résiste à la prise de trinitrine.


Les syndromes coronariens chroniques dans le cadre du coronavirus

Dans le cadre de l'épidémie de COVID-19, certaines personnes sont considérées comme à risque de développer une forme grave de la maladie en cas d’infection à SARS-CoV-2. Les patients qui présentent une coronaropathie font partie de ces personnes risque.
Pour rappel, les syndromes coronariens chroniques (autrefois appelés maladie coronaire stable) sont la manifestation clinique au long cours d’une cardiopathie ischémique, conséquence d’une d’athérosclérose et d’altération de la fonction artérielle, susceptible d'être ponctuée d'évènements aigus. La présence de comorbidité est fréquente chez ces patients : 38 % ont une autre maladie cardioneurovasculaire, 29 % un diabète, et 23 % des patients ont un traitement psychotrope. Ainsi :


  • la survenue brutale des symptômes suivants nécessite un appel au 15 : douleurs thoraciques prolongées ou plus fréquentes, dyspnée, palpitations, sensation de malaise prolongé, qu’ils soient ou non accompagnés de fièvre ;

  • toute modification modérée de la symptomatologie chez un coronarien connu nécessite dans tous les cas une consultation rapide, car l’infection à Covid-19 peut en être à l’origine ;

  • le traitement médicamenteux de fond doit être maintenu (en particulier antiagrégant plaquettaire et antihypertenseur), qu’il y ait ou non un COVID-19 ;

  • le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire doit être poursuivi, la HAS insistant sur ce point et sur la nécessaire adaptation du mode de vie.


[b][size=13][size=13]Source : article de la Haute Autorité de Santé : Maladies chroniques dans le cadre du COVID-19, mis en ligne le 17 avril 2020.[/size][/size][/b]

À noter : alors même que le surpoids est un facteur de risque de coronaropathie, l'obésité constitue aussi un facteur de risque de COVID-19 sévère avec des risques augmentés d'hospitalisation, d'admission en unité de soins intensifs ou de décès à partir d’un IMC de 23 kg/m2.


Diagnostic d'une coronaropathie


Le diagnostic est évoqué sur la symptomatologie clinique. Le choix des examens complémentaires dépend du caractère d'urgence :


  • électrocardiogramme, qui est normal en cas d'angor stable : en cas de syndrome coronarien aigu, il est souvent modifié (on parle de sus-décalage ou de sous-décalage du segment ST) ;

  • bilan biologique : en contexte d'urgence, recherche de marqueurs de nécrose du myocarde (troponines) si l'on suspecte un syndrome coronarien aigu ;

  • épreuve d'effort pour rechercher un angor d'effort : elle permet de poser le diagnostic si elle est positive ;

  • coronarographie : en cas d'angor stable, son indication est limitée ; la coronarographie consiste à introduire une sonde (souvent, au niveau de l'artère fémorale), et à explorer le réseau coronaire afin d'identifier les lésions.


D'autres examens peuvent être réalisés dans le cadre du bilan cardiaque : un bilan biologique des facteurs de risque (recherche d'un diabète, d'un excès de cholestérol) et de facteurs aggravants (anémie, hyperthyroïdie), une échographie cardiaque, échographie doppler des artères carotides.

Coronaropathie : traitements

En cas de maladie coronarienne stable 

Le traitement vise à :



  • traiter la crise : arrêt de l'effort et prise de trinitrine par voie sublinguale ;

  • corriger les facteurs de risque : arrêt du tabac, régime pauvre en graisses, pratique d'un exercice physique adapté, traitement d'une hypertension artérielle, équilibrage d'un diabète ;

  • diminuer le risque cardiovasculaire : médicaments protecteurs cardiovasculaires ;

  • diminuer les besoins du cœur en oxygène : médicaments anti-angineux ;

  • éviter la formation d'un nouveau thrombus : médicaments anti-agrégants plaquettaires.


La revascularisation du myocarde est indiquée en cas de persistance des symptômes malgré le traitement, ou lorsque les lésions sont sévères. Il existe deux techniques :


  • angioplastie coronaire : introduction dans la coronaire, d'un cathéter comportant un ballonnet qui permet de dilater l'artère, et mise en place d'une prothèse (stent) ;

  • technique chirurgicale : pontage coronaire, consiste à contourner la portion de coronaire obstruée par la mise en place d'un segment de vaisseau prélevé sur une autre partie du corps.


Les stents ne sont toutefois utiles qu'en cas d'urgence (crise cardiaque) et ils ne permettent pas de vivre plus longtemps (d'autant que l'intervention n'est pas dénuée de risques).

Source de l'article Coronaropathie : définition, traitement coronaropathie - Ooreka

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 8 Nov 2021 - 12:58
 
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Sujet: Coronaropathie
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Risque augmenté de certaines pathologies cardiovasculaires pour les hommes obèses "métaboliquement sains" (étude française)

DUSSELDORF, 29 septembre 2021 (APMnews) - Les hommes obèses qualifiés de "métaboliquement sains" ont tout de même un risque augmenté d'insuffisance cardiaque et de fibrillation atriale, selon une étude épidémiologique française présentée le 28 septembre 2021 au congrès virtuel de l'European Association for the Study of Diabetes (EASD).

L'obésité est fréquemment associée à l'hypertension, à une dyslipidémie et au diabète de type 2, qui confèrent une élévation du risque cardiovasculaire. Mais il existe aussi des obèses qui ne présentent aucune de ces comorbidités et qui sont classés "métaboliquement sains". La question de l'absence de surrisque cardiovasculaire ou de l'existence quand même d'un excès de risque reste incertaine.

L'équipe de Laurent Fauchier, au CHU de Tours, a utilisé la base de données des hospitalisations en France pour étudier cette question. Les chercheurs ont étudié le devenir sur 5 ans de suivi de 2,9 millions de personnes, sans antécédent cardiovasculaire, dont 9,5 % d'obèses.
Parmi les obèses, 32,8 %, soit près d'un tiers, étaient métaboliquement sains. Les comorbidités métaboliques des patients non obèses ont été également étudiées, et 72,7 % étaient métaboliquement sains.

Ils ont constaté que, par rapport à des obèses ayant des anomalies métaboliques, les obèses métaboliquement sains avaient un risque cardiovasculaire moindre.

Mais, par rapport aux patients non obèses métaboliquement sains, les obèses métaboliquement sains avaient un risque cardiovasculaire augmenté de 22 %.

Toutefois, tous les événements cardiovasculaires majeurs n'étaient pas augmentés chez ces obèses métaboliquement sains. La mortalité cardiovasculaire n'était pas augmentée, ni le risque d'infarctus du myocarde. Le risque d'AVC ischémique était même très légèrement diminué.
En revanche, le risque d'insuffisance cardiaque était significativement augmenté de 34 %. C'était le cas aussi pour la fibrillation atriale (FA), dont le risque était augmenté de 33 %.

"Concernant la fibrillation atriale, le surrisque pourrait être lié à la taille de l'atrium chez les obèses", a estimé le cardiologue de Tours.
Mais une analyse plus détaillée séparant les patients des deux sexes a montré qu'en réalité, uniquement les hommes avaient un risque augmenté. Les hommes obèses métaboliquement sains avaient un risque d'insuffisance cardiaque augmenté de 74 % et un risque de FA augmenté de 80 %.

Et chez les hommes, les autres événements cardiovasculaires majeurs étaient augmentés, bien que de façon plus modeste : il y avait des surrisques statistiquement significatifs de 14 % des décès cardiovasculaires, de 47 % des infarctus et de 12 % des AVC ischémiques.
Chez les femmes au contraire, il n'y avait pas de risques d'insuffisance cardiaque ni de FA. Et de façon étonnante, il y avait des baisses statistiquement significatives de décès cardiovasculaires (de 20 %), d'infarctus (de 51 %) et d'AVC ischémique (de 23 %).

Cette observation d'un surrisque d'insuffisance cardiaque et de FA chez les hommes obèses métaboliquement sains "suggère" l'intérêt de conduire "des études spécifiques évaluant différentes mesures préventives agressives" chez ces patients, a conclu Laurent Fauchier.

Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Risque-augmente-certaines-pathologies-cardiovasculaires-pour-hommes-obeses-metaboliquement-sains-etude-francaise?fbclid=IwAR0zYWsz5YEFtp97ywc243YlTJhfervexYeOXff-9ouyW7PiYdBigjmMz_4


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 8 Nov 2021 - 9:11
 
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Sujet: Risque augmenté de certaines pathologies cardiovasculaires pour les hommes obèses "métaboliquement sains" (étude française)
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COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire

Des chercheurs Université de Tel-Aviv viennent d’identifier les protéines du coronavirus qui peuvent tout particulièrement endommager les vaisseaux sanguins et entraîner de graves lésions vasculaires pouvant conduire à une crise cardiaque ou à l’accident vasculaire cérébral (AVC), une complication fréquente des formes sévères de COVID-19. Ces travaux, publiés dans la revue eLife, montrent que 5 des 29 protéines qui composent le virus sont directement en cause dans ces dommages vasculaires et constituent des cibles prometteuses pour des médicaments visant à prévenir, en cas de forme sévère, ces dommages vasculaires.

L’auteur principal, le Dr Ben Maoz du Département de génie biomédical et de la Sagol School of Neuroscience rappelle « la très forte incidence des troubles vasculaires et de coagulation sanguine associée à la maladie COVID». Alors que la maladie COVID est plutôt considéré comme une maladie respiratoire, elle entraîne un risque démultiplié d’infarctus ou d’AVC. De nombreuses études ont ainsi confirmé que le virus endommage gravement les vaisseaux sanguins ou les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux. L’équipe a voulu décrypter les processus moléculaires sous-jacents à ces dommages vasculaires...

Identifier les protéines virales responsables.


« Le nouveau coronavirus est un virus relativement simple », écrivent les chercheurs dans leur communiqué. Le SARS-CoV-2 comprend au total 29 protéines différentes. Les chercheurs ont examiné la réaction qui se produit lorsqu’ils insèrent différentes séquences d'ARN codant pour les différentes protéines dans les cellules des vaisseaux sanguins humains en laboratoire :


  • 5 protéines de coronavirus endommagent les vaisseaux sanguins.


En résumé, lorsque le coronavirus pénètre dans le corps, il commence à produire 29 protéines, un nouveau virus se forme, ce virus produit 29 nouvelles protéines, et ainsi de suite. Parmi ces 29 protéines, 5 causent des dommages plus importants aux cellules endothéliales et donc aux vaisseaux sanguins et à la fonction vasculaire.
 
Et sur les autres tissus ? Les scientifiques viennent de développer un modèle informatique qui va permettre maintenant d'identifier les protéines virales ayant les effets les plus délétères sur les autres tissus ou organes, sans avoir à passer par des séquences d'ARN et des tests de laboratoire.

L'identification de ces protéines promet d'importantes implications dans la lutte contre le virus, et dans un premier temps dans la prévention des dommages vasculaires.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/covid-19-5-proteines-virales-qui-detraquent-le-systeme-vasculaire




#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 5 Nov 2021 - 9:10
 
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Sujet: COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire
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Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur

Le tabagisme est associé à un épaississement des parois du cœur et à une réduction de la capacité de pompage du cœur, 2 facteurs majeurs de risque d'insuffisance cardiaque. Cette étude américaine, en décryptant le processus qui mène de l’exposition au tabac à la maladie cardiaque, illustre clairement pour les fumeurs, les effets du tabac sur le myocarde. Des conclusions à paraître dans la revue Circulation de l’American Heart Association qui encouragent aussi à l’arrêt du tabac en constatant, par imagerie, que ces effets néfastes sont aussi réversibles.

De précédentes études ont déjà documenté le lien entre tabagisme, crises cardiaques et l'insuffisance cardiaque, même chez les personnes exemptes de maladie cardiovasculaire. Cependant, aucune de ces recherches n'a identifié un mécanisme clair par lequel le tabac accroît le risque d'insuffisance cardiaque.

Les chercheurs de l'hôpital Brigham and Women à Boston ont mené cette étude chez 4.580 participants à la cohorte Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) âgés en moyenne de 76 ans et exempts de signes évidents de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont l'âge, l'ethnie, l'indice de masse corporelle (IMC), la pression artérielle, le diabète et la consommation d'alcool. L'analyse constate, chez les participants fumeurs vs les non-fumeurs et les anciens fumeurs :


· une épaisseur plus importante des parois du cœur,
· une fonction de pompage réduite,
· l'association de taux plus élevés d'exposition cumulée à la cigarette avec des lésions cardiaques plus marquées.

Ces données suggèrent que le tabagisme peut indépendamment conduire à un épaississement du cœur et à la diminution de la fonction cardiaque, ce qui peut conduire à un risque élevé d'insuffisance cardiaque, même chez les patients non prédisposés. Enfin, « la bonne nouvelle est que les anciens fumeurs peuvent, en arrêtant, récupérer leur structure et leur fonction cardiaques », conclut l'auteur principal, le Dr Scott Solomon, professeur de médecine à la Harvard Medical School.

Smoking may lead to heart failure by thickening the heart wall


Plus de 200 études sur le tabagisme


Lire aussi : RISQUE CARDIAQUE: Du miel contre les radicaux libres du tabagisme -

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/tabac-et-insuffisance-cardiaque-comment-fumer-epaissit-la-paroi-du-coeur


#coeur #tabac #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 4 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur
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Ghréline : La faim essentielle à la santé cardiométabolique ?

Des niveaux plus élevés d'hormone de la faim ghréline, à jeun, résultats d’une alimentation saine et "méditerranéenne", exempte de grignotages, peuvent en effet contribuer à améliorer la santé cardiaque et le métabolisme, concluent ces chercheurs de l'Université Ben-Gurion du Néguev (Israël) et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health (Boston). L’étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism révèlent que les niveaux de ghréline -qui rebondissent après un jeûne ou une perte de poids- contribuent à réduire la graisse abdominale et à améliorer la sensibilité du corps à l’insuline. La ghréline ( et la faim) sont ainsi documentées, avec cette étude, comme un marqueur sensible de l’efficacité d’un régime alimentaire à réduire le risque cardiométabolique chez une personne en surpoids ou en hypercholestérolémie.

L’étude confirme accessoirement les bénéfices cardio-métaboliques du régime méditerranéen, un régime fortement associé à des niveaux élevés de ghréline à jeun.
La ghréline est une hormone dérivée de l'estomac qui stimule l'appétit. Les niveaux de ghréline augmentent pendant la nuit (jeûne nocturne) et chutent après un repas. La ghréline signale au cerveau le besoin de manger et semble également impliquée dans les voies cérébrales qui contrôlent le circuit de la récompense. Les niveaux de ghréline fluctuent tout au long de la journée, en fonction de l'apport alimentaire et du métabolisme de chacun.

Niveaux plus élevés de ghréline à jeun et risque réduit de maladies métaboliques

L'essai clinique mené sur 18 mois auprès de 294 participants souffrant d'obésité abdominale ou de dyslipidémie a suivi les niveaux de ghréline à jeun associés à 3 régimes avec restriction calorique : un régime suivant les directives alimentaires, le régime méditerranéen classique ou une version du régime méditerranéen à base de protéines végétales et sans viande rouge (régime vert-MED). Les repas ont été fournis durant l’étude à tous également invités à pratiquer régulièrement l'exercice. L’analyse constate que :
 

  • les régimes de restriction calorique induisent une élévation des taux de ghréline à jeun et que cette élévation de la ghréline à jeun est associée à une perte de graisse viscérale abdominale et à une amélioration de la sensibilité à l'insuline. Donc un risque réduit de développer un diabète ou d'autres troubles métaboliques ;
  • les participants ayant suivi le régime méditerranéen sans viande rouge présentent une élévation des niveaux de ghréline à jeun 2 fois plus élevée que les participants qui ont suivi un régime méditerranéen plus traditionnel ou une alimentation saine et équilibrée ; cela suggère un nouvel avantage pour la santé métabolique, du régime méditerranéen.

 
Les niveaux de ghréline à jeun, un marqueur précieux de santé cardiométabolique après une perte de poids : « L'élévation des niveaux de ghréline à jeun peut expliquer comment le régime méditerranéen vert a optimisé le microbiome, réduit la graisse du foie et amélioré la santé cardiométabolique plus que les autres régimes testés », conclut l’auteur principal, Iris Shai de la Ben-Gurion University.
 
La ghréline à jeun apparaît ainsi comme un facteur hormonal essentiel dans la récupération de la sensibilité à l'insuline et la régression de l'adiposité viscérale associée au régime alimentaire ; et l’élévation des niveaux de ghréline à jeun, apparaît un bon marqueur de l’efficacité d’un régime alimentaire à réduire le risque cardiométabolique.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/ghreline-la-faim-essentielle-la-sante-cardiometabolique


#coeur #alimentation #diabète
par Heartdrake
le Jeu 4 Nov 2021 - 10:16
 
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Sujet: Ghréline : La faim essentielle à la santé cardiométabolique ?
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La scintigraphie myocardique : qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi cet examen ?

La scintigraphie myocardique est réalisée le plus souvent dans le cadre de la maladie coronaire. Son objectif est d’évaluer la perfusion du cœur et donc le bon fonctionnement des artères du cœur appelées les coronaires. Il s’agit de vérifier si le sang et l’oxygène sont bien amenés au cœur en quantité suffisante et donc de voir si l’une des artères est possiblement rétrécie ou obstruée.

Elle est réalisée le plus fréquemment avec un test à l’effort physique et/ou à l’aide d’un médicament qui reproduit un effet similaire. 

Cet examen la scintigraphie myocardique va s’avérer utile :


  • Pour diagnostiquer des angines de poitrine ou Angor, et connaitre l’étendue de la zone à risque concernée par le défaut d’irrigation. Cela permet ensuite de déterminer le traitement le plus adapté.
  • À la suite d’un infarctus, pour déterminer la souffrance myocardique résiduelle (appelée ischémie résiduelle) dans le territoire de l’infarctus.
  • Après un traitement (pose de stent, débouchage d’une coronaire ou pontage, pour vérifier son efficacité).
  • Pour détecter une ischémie silencieuse, c’est à dire une souffrance myocardique sans signe clinique ou douleur (souvent dans le cas de diabète).


Une scintigraphie myocardique d’effort normale permet donc d’établir un excellent pronostic pour le patient. Les problèmes coronaires comme l’infarctus sont alors exceptionnels dans les trois années suivant l’examen.

Réalisée au repos chez des patients en insuffisance cardiaque et avec des troubles vasculaires coronariens connus, elle permet de différencier les zones viables des zones d’infarctus et ainsi de pouvoir réaliser un traitement qui pourrait améliorer les performances cardiaques.

Comment ça marche ?

La scintigraphie myocardique consiste en l’injection d’un produit radioactif appelé radiotraçeur, qui va venir se fixer sur le muscle cardiaque, cela en fonction du débit coronaire. C’est ainsi que l’on va l’évaluer. Si l’on constate une fixation inférieure à la normale (le traçeur n’arrive pas assez vite au muscle cardiaque), alors « l’hypodébit » est dû à un rétrécissement des artères (appelé aussi sténose coronarienne).

L’injection du radiotraceur est généralement réalisée au maximum du test à l’effort, lorsque fréquence cardiaque est à son plus haut niveau.

La scintigraphie myocardique est donc un examen non invasif sensible, fonctionnel et pronostique. Il permet ainsi de déterminer les anomalies et prévenir les accidents cardiaques.

 Est-ce douloureux ?

La réalisation d’une scintigraphie nécessite une injection intraveineuse et la mise en place d’un cathéter le plus souvent sur le dos de la main. C’est la seule partie possiblement douloureuse de cet examen.

Le produit souvent utilisé si l’effort physique est impossible ou incomplet s’appelle PERSANTINE ou DIPYRIDAMOLE. Il peut entrainer un désagrément transitoire de courte durée avec des maux de tête ou des chutes de tension. Le radiotraceur injecté n’a pas d’effet secondaire.

Quelle est la différence avec un test à l’effort ?

La scintigraphie myocardique et le test à l’effort poursuivent le même objectif, celui d’identifier ou d’évaluer une coronaropathie. L’avantage principal de la scintigraphie est une meilleure sensibilité, alors qu’un test d’effort simple peut passer à côté de certaines maladies coronaires.

Ce type d’examen est le plus souvent prescrit par le cardiologue selon les besoins du patient

Source de l'article : http://cardiopole.fr/actu/scintigraphie-myocardique-quest-cest/


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 3 Nov 2021 - 10:04
 
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Sujet: La scintigraphie myocardique : qu’est-ce que c’est ?
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Changement d’heure : est-ce vraiment la fin du passage à l’heure d’hiver ?

Le changement d'heure saisonnier 2021 se déroule dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre. Le Parlement européen avait voté en 2019 pour la suppression du système de changement d’heure, la mesure devait être effective en 2021. Est-ce donc vraiment le dernier passage à l'heure d'hiver ? 

Le passage à l’heure d’hiver 2021 aura lieu ce week-end. Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre 2021, quand il sera 3 h du matin, il faudra remonter la pendule à 2 h du matin. Nous gagnons donc 1 heure de sommeil. Initialement instauré en 1976 afin de réaliser des économies d’énergie, le changement d’heure pourrait bien prendre bientôt fin.
Alors que le Parlement européen avait voté en 2019 la suppression du système de changement d’heure saisonnier à 410 voix contre 192, mettant en avant ses effets néfastes sur la santé, elle devait prendre effet en 2021. La mesure a été suspendue en raison de la crise sanitaire de la Covid-19. 
Selon une consultation citoyenne, 83,71 % des Français se disent pour la fin du changement d’heure deux fois par an. 59,17 % d'entre eux souhaitent rester à l’heure d’été contre 36,97 % à l’heure d’hiver.

La crise sanitaire, coupable du report de la suppression du changement d’heure

La suppression du changement d'heure devait en effet être effective en 2021 : au mois de mars si la France décidait de rester à l'heure d'été, en octobre si elle optait pour l'heure d'hiver permanente. L’arrivée de la crise sanitaire de la Covid-19 a retardé la mesure qui se retrouve aujourd’hui au point mort
Si la mesure a été adoptée par le Parlement européen en 2019, des négociations entre les Etats membres doivent encore se tenir. Ces négociations émanent du choix des eurodéputés de laisser le choix à chaque pays de conserver l’heure d’été ou l’heure d’hiver. À ce jour, selon un député européen, le Conseil européen « n’a pas abouti à une position commune » a-t-il expliqué au site 20 minutes.
Pour des raisons pratiques, il serait en effet plus simple qu’au sein de chaque fuseau actuel, tous les pays adoptent le même créneau horaire. Est-ce donc vraiment le dernier passage à l’heure d’hiver ? Il semblerait que non, jusqu’à ce que la mesure soit définitivement adoptée ou non par les pays membres de l’Union européenne.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/changement-dheure-est-ce-vraiment-la-fin-du-passage-a-lheure-dhiver-897788?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211029&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 30 Oct 2021 - 16:47
 
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Sujet: Changement d’heure : est-ce vraiment la fin du passage à l’heure d’hiver ?
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Ménopause : L'hormonothérapie, facteur de risque cardiaque ?

Les femmes doivent-elles s’inquiéter d’effets secondaires cardiaques avec une hormonothérapie prescrite à la ménopause ? Cette étude d’une équipe de la Seoul National University, publiée dans la revue Menopause n’identifie ni augmentation du risque de maladie cardiaque ni augmentation du risque de diabète de type 2 avec l'utilisation d'un traitement hormonal à la ménopause.

L'hormonothérapie (ou traitement hormonal de substitution : THS) reste le traitement le plus efficace pour gérer les symptômes de la ménopause, cependant certaines femmes hésitent à y avoir recours en raison de différents effets indésirables possibles. Les recommandations actuelles suggèrent que le THS est sans danger pour les patientes après évaluation pour certaines maladies de base, et en fonction de l’âge et du  moment du traitement.
 
Certaines études précédentes ont suggéré, avec le THS, un risque cardiovasculaire significativement accru. Cependant, les chercheurs précisent que ces études plus anciennes ont inclus des femmes ménopausées plus âgées, qui présentaient déjà des facteurs de risque sous-jacents. Cette nouvelle étude souhaite en effet rassurer les femmes ménopausées sous THS.

Commencer le THS avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause 

Cette analyse des données de la National Health Insurance coréenne de plus de 58.000 femmes ménopausées n’identifie aucune association significative entre le THS, l’incidence de la maladie cardiaque, et/ou l'incidence du diabète de type 2.
 
« Des résultats cohérents avec notre compréhension actuelle des risques et des avantages de l'hormonothérapie, les avantages l'emportant généralement sur les risques pour les femmes qui commencent l'hormonothérapie avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause », concluent les auteurs.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/menopause-lhormonotherapie-facteur-de-risque-cardiaque


#coeur #femmes #ménopause #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Oct 2021 - 10:15
 
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Sujet: Ménopause : L'hormonothérapie, facteur de risque cardiaque ?
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5 conseils pour garder un cœur en pleine forme

Deuxième cause de décès après le cancer,  les maladies cardiovasculaires pourraient pourtant être évitées dans 80% des cas. Excepté l’âge, l’hérédité et le sexe, de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire peuvent être modifiés. Découvrez 5 conseils simples et pratiques pour protéger votre cœur.

Arrêter de fumer

Parmi les facteurs de risque cardiovasculaire, l’arrêt du tabac est probablement celui qui est le plus facile à modifier. Selon la Fédération Française de Cardiologie, 4 décès cardiovasculaires sur 10 entre 30 et 70 ans sont dus au tabagisme. Et ce, même quand on fume peu ou de manière occasionnelle. Et pour cause, le tabagisme participe à l’augmentation de la pression artérielle, à la réduction du taux d’oxygène dans le sang, à une accélération du rythme cardiaque et à une détérioration des artères. Fumer favorise également la survenue de caillots sanguins, ce qui peut entraîner un infarctus du myocarde.

Veiller à son taux de cholestérol

L’excès de cholestérol est un facteur de risque cardiovasculaire bien connu. Lorsque le mauvais cholestérol (LDL) s’accumule, il forme des dépôts sur les parois des artères (plaques d’athérome) et diminue progressivement leur diamètre, ce qui augmente le risque d’infarctus du myocarde. Pour veiller à garder un taux de cholestérol correct, il est recommandé d’éviter les matières grasses saturées (charcuterie, fromage, beurre, œufs, friture...) et d’adopter une alimentation variée et équilibrée. Au menu : des fruits et légumes, des céréales complètes, du poisson, des oléagineux. En revanche, les Omega 3 sont excellents pour le cœur et les vaisseaux. On les trouve notamment dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau) et l’huile de colza.

Lutter contre la sédentarité

De manière générale, la sédentarité est néfaste pour la santé. Pratiquer une activité physique régulière permet de préserver son cœur. Vélo, marche, course à pied, natation...À chacun de trouver une activité qui lui correspond, l’idée étant de s’y tenir. Mais lutter contre la sédentarité ne se résume pas à faire du sport ! Adopter de bons réflexes au quotidien comme le fait de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou de descendre une station de métro plus tôt pour finir à pied, représente déjà un grand pas contre l’inactivité.

Réduire sa consommation de sel

L’excès de sel est néfaste pour le système cardiovasculaire parce qu’il augmente la pression artérielle et, par conséquent, le risque de maladies cardiovasculaires. Il est donc recommandé de limiter sa consommation de sel, et de préférer les épices et herbes aromatiques pour donner du goût à ses plats.

Dormir au moins 8 heures par nuit

Le manque de sommeil est mauvais pour la santé, et donc pour le cœur. De nombreuses études ont démontré que le fait de dormir moins de 6 heures par nuit augmentait considérablement le risque de faire un infarctus du myocarde. Et pour cause, on sait que le manque de sommeil est associée à une augmentation du diabète, de l’obésité, de surpoids et de stress. Autant de facteurs qui mettent en péril la santé cardiovasculaire.



Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=5-conseils-garder-coeur-pleine-forme&utm_source=newsletter&utm_campaign=santepratique-conseils-sante-coeur&utm_medium=santepratique-27102021&ium=39000005121456







#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 27 Oct 2021 - 16:27
 
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Sujet: 5 conseils pour garder un cœur en pleine forme
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Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes

Vivre un divorce, voire plusieurs, aurait un impact négatif sur la santé cardiaque des femmes plus que sur celle des hommes. Un élément à prendre en compte par les professionnels et par la société.

Décidemment, le divorce est un bouleversement à la fois émotionnel et physique qui peut sérieusement endommager la santé d’une femme. Des travaux datés de mars dernier faisaient état d’une augmentation du nombre de divorces chez les femmes malades. Aujourd’hui, une étude publiée par la revue scientifique "Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes" analyse l’impact d’une ou plusieurs séparations chez les femmes.
Les chercheurs de l’université de Duke, aux Etats-Unis, ont observé plus de 15 000 personnes pendant une période de 18 ans. Ils en concluent que le stress lié au divorce affecte la santé cardiovasculaire des femmes, augmentant jusqu’à 24% les risques de crise cardiaque. Et en cas de divorces multiples, les risques bondissent jusqu’à 77%.

Être plus attentif à sa santé cardiaque

En cause, l’augmentation du taux d’hormones liées au stress et une hausse de la pression sanguine, menant à des taux de sucre et de cholestérol plus élevés dans le sang.
Les hommes semblent mieux gérer cette situation que leurs partenaires féminines. Chez eux, le risque de crise cardiaque n’est présent qu’à partir de deux divorces ou plus. Et s’ils se remarient après, le risque diminue, contrairement aux femmes.
Les auteurs de l’étude espèrent qu’en étant conscients de ces effets, les professionnels de santé seront plus attentifs à la santé cardiaque des femmes qui traversent un divorce.

Essayer d’anticiper sa nouvelle vie

Ce moment difficile implique aussi "la réorganisation d’une nouvelle vie, seul, dans des conditions matérielles généralement moins confortables et sans l’appui de la personne sur laquelle on comptait et qu’on aime encore, bien souvent. Sans compter les situations difficiles à encaisser, comme dans le cas d’une tromperie", rappelle Benoît Lemogne, consultant en séparation de couple, dirigeant et fondateur du cabinet Divorce Consulting.

"Le divorce est une rupture du contrat moral de la part de celui avec qui on partage sa vie, son intimité, une famille et qui nous laisse dans le désarroi, déclenchant un réel tsunami."

Prendre le temps de réfléchir et surmonter le choc de la séparation avant de se lancer dans la procédure judiciaire, fixer un rendez-vous d’information avec un spécialiste en droit de la famille et essayer d’anticiper au mieux son nouveau cadre de vie sont des mesures qui aident à rendre ce moment un peu moins pénible à vivre. Les mettre en œuvre reste plus facile à dire qu’à faire…


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/le-divorce-un-facteur-de-risque-de-crise-cardiaque-pour-les-femmes-192220


#coeur #crise #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mer 27 Oct 2021 - 15:03
 
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Sujet: Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes
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La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire

Selon une nouvelle étude publiée dans le "British Journal of Ophthalmology", une cataracte augmenterait de plus d’un tiers le risque de décès par accident vasculaire cérébral ou par crise cardiaque.

Pathologie fréquente, touchant une personne sur cinq à partir de 65 ans et plus de deux sur trois à 85 ans, la cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin, qui menace la vue à long terme. Ce processus lent et inéluctable, lié à l’âge mais qui peut aussi être d’origine congénitale ou lié à un traumatisme oculaire, une baisse progressive de la vue, associée à un éblouissement à la lumière vive.

Actuellement, la chirurgie de la cataracte est le seul traitement efficace de la cataracte et est par conséquent l'intervention ophtalmique la plus pratiquée.

Plusieurs études ont déjà étudié l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité, quelle qu'en soit la cause, mais ont donné des résultats contradictoires. Dans cette nouvelle étude, publiée en ligne dans le British Journal of Ophthalmology, les auteurs ont donc entrepris d'étudier l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité en examinant les décès dus à des causes spécifiques.

Un risque de décès de causes vasculaires supérieur de 36 %


Pour cela, ils ont étudié les données de 14 918 personnes de 40 ans ou plus ayant participé aux cycles 1999-2008 de la National Health and Nutrition Examination Survey aux États-Unis. Parmi elles, 2 009 ont subi une opération de la cataracte.

Les décès ont été suivis sur une période de suivi médiane de 10,8 ans au cours de laquelle 3 966 (19,1 %) des participants sont décédés. Les décès, toutes causes confondues, étaient plus probables chez les personnes ayant déclaré avoir subi une opération de la cataracte, tout comme les décès dus à certaines causes spécifiques, notamment les maladies vasculaires, le cancer, les accidents, la maladie d'Alzheimer, les maladies respiratoires et les maladies rénales.

Après prise en compte d'une série de facteurs socio-économiques et de santé, seule l'association entre la chirurgie de la cataracte autodéclarée et la mortalité liée aux maladies vasculaires est restée significative. Ainsi, le risque de décès toutes causes confondues était supérieur de 13 % chez les personnes ayant subi une opération de la cataracte, et le risque de décès de causes vasculaires était supérieur de 36 %.

Plusieurs facteurs déclencheurs à l’étude


S’il s’agit d’une étude d’observation, qui ne peut donc pas établir de cause, les chercheurs suggèrent cependant que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun expliquant pourquoi la cataracte augmente le risque de décès d’origine vasculaire.

Les auteurs suggèrent que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun reliant la cataracte et le risque accru de décès d'origine vasculaire. Des études ont montré que les dommages à l'ADN induits par le stress oxydatif contribuent à la formation de la cataracte et favorisent l'athérogenèse, le processus de formation de dépôts de lipoprotéines sur les parois des artères.

La dégénérescence des cristallins qui se produit dans la cataracte peut également représenter un trouble plus répandu qui contribue à la mortalité vasculaire plus élevée. Enfin, il a été démontré que les patients atteints de cataracte sont plus susceptibles de développer une dépression que les autres, et que les personnes souffrant de dépression ont un risque plus élevé de développer des maladies cardiovasculaires.

"D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces associations et pour approfondir les mécanismes à l'origine de ces associations", concluent les auteurs.


Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37649


#maladies #cardiovasculaires #coeur #AVC
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 16:53
 
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Sujet: La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire
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Cortisone : attention aux effets indésirables !

Très efficaces, les corticoïdes permettent de soulager les symptômes ou de guérir de nombreuses maladies. Avant de les prescrire, le médecin doit, néanmoins, informer des multiples effets indésirables – plus ou moins graves – qu’ils peuvent induire.
Nos glandes surrénales (glandes situées au dessus de chaque rein) produisent naturellement du cortisol. Cette hormone joue un rôle essentiel pour réguler différentes fonctions de notre organisme : défenses immunitaires, inflammations, taux de sucre dans le sang...
Les propriétés anti-inflammatoires du cortisol notamment, intéressent, beaucoup les médecins. Ceux-ci ont d’ailleurs réussi à produire des médicaments semblables au cortisol naturel (les corticoïdes) pour traiter des maladies inflammatoires ou allergiques (asthme, polyarthrite rhumatoïde, eczéma, maladies digestives inflammatoires...), mais aussi d’autres pathologies (maladies rénales, cancers, transplantations...).
"Efficaces, les corticoïdes sont largement prescrits : à chaque instant, environ 1 % de la population française reçoit un traitement à base de cortisone. Mais, ils peuvent engendrer des effets indésirables différents en fonction des personnes", souligne le professeur Laurence Fardet, dermatologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et auteure du site d’information cortisone-info.fr.
En effet, si certains n’ont aucun effet indésirable alors qu’ils sont sous forte doses de cortisone durant une longue période, d’autres peuvent en avoir sur de courte périodes et même lorsque les doses sont faibles. La plupart de ces effets indésirables ne sont pas graves et disparaissent lorsque le traitement est diminué ou arrêté.

Prise de poids et ostéoporose

Sur le plan physique, une des manifestations les plus fréquentes du traitement par cortisone est la modification de l’aspect du corps (augmentation du tour de taille) et un arrondissement du visage (visage "lunaire"), une bosse peut aussi apparaître au niveau de la nuque ("bosse de bison").
"Ces modifications physiques surviennent souvent après plusieurs semaines de traitement et concernent davantage les femmes et les personnes en surpoids. Contrairement aux idées reçues, ces anomalies ne sont pas liées à une rétention d’eau (due à une alimentation comportant du sel), mais à une redistribution des cellules graisseuses dans l’organisme (appelée lipodystrophie). Au bout de 3 à 6 mois de traitement, les deux tiers des patients développent une lipodystrophie", indique le professeur Fardet.
Bien connu aussi, le risque d’ostéoporose (fragilité de l’os) est également important sous corticoïdes. Les personnes âgées, les femmes ménopausées et les hommes de plus de 50 ans sont les plus à risque de déclarer (ou d’aggraver) une ostéoporose.
 

Infections, problèmes oculaires et risque cardio-vasculaires

Les corticoïdes affaiblissent le système immunitaire (notre système de défense naturel contre les virus, bactéries, champignons et parasites). C’est, d’ailleurs, grâce à cette propriété qu’ils sont efficaces. Cela entraîne un risque d’infections pouvant atteindre tous les organes.
"La cortisone a le pouvoir de diminuer les symptômes d’une infection déclarée. Lorsque l’on est traité par corticoïdes, il ne faut donc pas attendre d’avoir une fièvre élevée pour consulter, même une faible fièvre (38°C) doit amener le patient à revoir son médecin", ajoute le professeur Fardet.
Les corticoïdes augmentent, en outre, le risque de glaucome (augmentation de la pression dans l’œil) et de cataracte, notamment chez les personnes âgées. Le risque cardio-vasculaire est aussi important sous cortisone : hypertension artérielle et risque d’accidents cardiovasculaire augmenté, notamment lorsque le traitement dure plusieurs mois.
"Le risque cardio-vasculaire sous corticoïdes n’est, malheureusement, que peu enseigné dans les facultés de médecine. Or, plusieurs études importantes ont montré que le risque d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque est deux à trois fois plus important chez les personnes sous cortisone, notamment celles qui ont des problèmes de poids ou un diabète", confie le professeur Fardet.
Diabète, troubles sexuels et digestifs
Le diabète est également 2 à 3 fois plus fréquent chez ceux qui prennent de la cortisone (par rapport à la population générale). Malheureusement, une fois le traitement arrêté, le diabète ne disparaît pas toujours.
Outre les problèmes de peau (fragilité, ecchymoses, infections, acné...), la cortisone peut également induire des troubles de la fonction sexuelle (modifications du cycle menstruel, diminution de la libido, troubles de l’érection). Ces troubles ne sont souvent pas graves et restent temporaires. Quant aux symptômes digestifs (douleurs et crampes de l’estomac, régurgitations...), ils sont bénins et sont facilement traités par le médecin.
"Le risque de complications (ulcère de l’estomac, inflammation du pancréas, infection du côlon) est, par ailleurs, très faible. En revanche, il ne faut pas associer les corticoïdes aux anti-inflammatoire classiques (non stéroïdiens) car cela multiplie par 7 le risque d’ulcère gastrique", affirme le professeur Fardet.

Des symptômes psychiques et psychiatriques

La cortisone peut modifier l’humeur. En général, les troubles sont mineurs : insomnie, anxiété, irritabilité, difficultés de concentration, troubles modérés de la mémoire... Le premier effet de la cortisone lorsque la prise du médicament se fait par voie orale est psychique : 40 à 50 % des patients sous cortisone se plaignent d’insomnies, d’irritabilité, ou d’anxiété.
"Un seul comprimé de cortisone suffit, parfois, pour provoquer une insomnie à caractère anxieux", indique le docteur Patrick Lemoine, psychiatre, directeur médical international de la Division psychiatrique du groupe de cliniques ORPEA-Clinea, auteur de Soigner sa tête sans médicaments... ou presque (Éditions Robert Laffont).
Bien moins fréquents, les troubles neuropsychiatriques sévères concerneraient 5 à 10 % des personnes sous cortisone. Les hommes âgés seraient plus à risque de développer des épisodes délirants ou maniaques tandis que les femmes présentent, davantage, des épisodes dépressifs. La dose de cortisone prescrite et, parfois, les antécédents de maladies psychiatriques peuvent prédisposer les patients à l’apparition ou à la récidive de ces symptômes lors de la mise sous corticoïdes.
Arrêter ou adapter le traitement de cortisone
"Comme pour l’insomnie, les troubles psychiatriques (anxiété inhabituelle, délires attaques de panique...) peuvent survenir dès le premier comprimé avalé. Certains effets indésirables – tels que les bouffées délirantes sous corticoïdes – peuvent être graves. En effet, si dans un tiers des cas, les bouffées délirantes survenant sous cortisone sont sans lendemain, elles peuvent révéler une schizophrénie ou des troubles bipolaires (probablement préexistants mais non diagnostiqués). Quant aux dépressions cortico-induites, elles guérissent, le plus souvent, quand la cortisone a été arrêtée, mais elles peuvent aussi être longues à traiter. En cas de troubles anxieux ou de trouble bipolaire –ou s’il y a eu, dans le passé, une décompensation psychiatrique sous corticoïdes – il ne faut prendre ce genre de médicament qu’en cas de maladie grave et sous surveillance psychiatrique", souligne le docteur Lemoine.
Quoi qu’il en soit, si des symptômes psychiatriques apparaissent sous cortisone, le médecin peut décider d’arrêter le traitement progressivement lorsque cela est possible ; de diminuer les doses de la corticothérapie et/ou de prescrire un traitement adapté (somnifère, antidépresseur...).

Source de l'article : https://www.e-sante.fr/cortisone-attention-effets-indesirables/actualite/719?page=2


#coeur #maladies #cardiovsculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 15:31
 
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Sujet: Cortisone : attention aux effets indésirables !
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Les cardiopathies congénitales ne sont pas une contre-indication à la grossesse

Les femmes nées avec une cardiopathie congénitale peuvent mener à terme une grossesse. Tout du moins dans les pays offrant un système de santé de qualité. C’est l’enseignement d’une large étude menée en Allemagne dans laquelle aucun décès n’a été observé dans la cohorte suivie.

Les cardiopathies congénitales sont des maladies du cœur caractérisées par une malformation cardiaque présente à la naissance. Les progrès médicaux chirurgicaux ont permis d’améliorer la survie des enfants concernés depuis plusieurs dizaines d’années. Désormais, ils parviennent à l’âge de fonder une famille et en éprouvent souvent le désir. Or pour le moment, les médecins ont plutôt tendance à le déconseiller aux femmes nées avec une de ces malformations. Mais est-ce vraiment fondé ?

Pour le savoir, une équipe de l’Hôpital universitaire de Münster en Allemagne a suivi 7 512 grossesses chez 4 015 femmes porteuses d’une cardiopathie congénitale entre 2005 et 2018. Cette cohorte a été comparée à un groupe contrôle de 11 225 grossesses chez 6 502 femmes sans cardiopathie congénitale. Le résultat a été « inattendu et fantastique », estiment les auteurs. En effet, « aucune femme n’est décédée durant la grossesse, à l’accouchement ou durant au moins 9 mois après la naissance ».

Quels risques pour la santé de l’enfant ?


Toutefois, « davantage de complications ont été observées chez les femmes nées avec une cardiopathie congénitale », notent les auteurs. Celles-ci concernaient davantage la santé de l’enfant que celle de la mère. Par exemple, « le risque de fausse couche ou de décès de l’enfant dans son premier mois était légèrement augmenté par rapport au groupe contrôle ». De plus, ces enfants présentent un risque 6 fois supérieur de naître eux-mêmes avec une cardiopathie congénitale. Enfin, le taux de césarienne était de 40% contre 31,5% dans le groupe contrôle.

Cela dit, une prise en charge de qualité de la mère et de l’enfant, avec une possible chirurgie et/ou une hospitalisation prolongée si nécessaire permet dans la majorité des cas de réduire ces risques ou de les gérer. C’est pourquoi « de tels résultats auraient peu de chances d’être obtenus dans des pays disposant de moins de ressources », ajoutent les auteurs.


Source de l'article : https://assoinsufcardiaque.forumactif.com/post?f=71&mode=newtopic


#coeur #cardiopathie #femmes
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 8:56
 
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Sujet: Les cardiopathies congénitales ne sont pas une contre-indication à la grossesse
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L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque

Le logiciel d’intelligence artificielle VX1 de Volta médical est actuellement en phase de test dans 18 services de cardiologie, dans plusieurs pays européens, dont à Nantes où il est évalué sur 344 patients pour une durée d’un an. En cas d’arythmie cardiaque avérée ou de suspicion d’arythmie, il devrait permettre de faire un diagnostic rapide et précis. Cette maladie, très répandue, est pour les cardiologues ” un enjeu de santé publique appelant une détection toujours plus précoce”. 

Près d’un million de français souffrent d’arythmie cardiaque. Cette pathologie est une anomalie de la fréquence cardiaque. On parle de bradycardie lorsque le coeur bat trop lentement et de tachycardie s’il bat trop vite ou irrégulièrement. Certaines formes d’arythmie entraînent des symptômes bénins mais d’autres, plus graves, ont des répercussions sur l’apport sanguin et sans traitement, peuvent provoquer un AVC, une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque ou une mort subite.

Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 7 Volta-medical-VX1

On comprend ainsi l’enjeu d’une détection et d’une prise en charge rapide. Pour l’instant, les cardiologues ont à leur disposition l’électrocardiogramme pour révéler la maladie. Le logiciel VX1 va aller beaucoup plus loin: il va cibler les zones malades, établir le degré de gravité zone par zone. Il est l’oeuvre de la startup marseillaise Volta médical, créée en 2016. Pour le développer, la jeune pousse a répertoria des centaines de milliers de signaux électriques cardiaques anomaux. Son objectif est d’aider le cardiologue a traité encore plus efficacement la fibrillation auriculaire en évitant notamment au spécialiste de devoir interpréter seul le nombre incalculable de lignes qui s’affichent sur l’écran.
Le logiciel VX1 permet de distinguer grâce à des cercles de couleurs différentes et à un cathéter les cellules malades, saines, etc. Volta médical, co-fondée par trois cardiologues et un ingénieur, est encore en phase de test mais espère pouvoir, d’ici 2023, vérifier l’efficacité du dispositif sur la durée. Les résultats semblent prometteurs et pourraient aider les millions de personnes dans le monde souffrant de cette pathologie.

Source de l'article : https://www.actuia.com/actualite/lintelligence-artificielle-en-soutien-aux-cardiologues-pour-la-detection-precoce-de-larythmie-cardiaque/?fbclid=IwAR3mKEuIH4F_eMPXgaX0Ph7N7WduZiNHkTUA8xuQSj9cwD40Hlims161ZwE


#coeur #arythmie #cardiaque #intelligence #artificielle
par Heartdrake
le Lun 25 Oct 2021 - 14:23
 
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Sujet: L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque
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Pour votre santé, 7 000 pas par jour suffisent

L’OMS recommande de faire 10 000 pas par jour pour rester en bonne santé. Une étude américaine révèle qu’il n’en faut pas plus car au-delà, aucun bénéfice n’est observé.

Faut-il marcher 10 000 pas par jour pour garder la santé ? Une équipe de la University of Massachusetts Amherst a décidé de vérifier cette recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour ce faire, les scientifiques ont utilisé les données issues de la cohorte the Coronary Artery Risk Development in Young Adults (CARDIA).

Au total, 2 100 participants, âgés de 38 à 50 ans ont porté un accéléromètre durant une année, en 2005 ou 2006. Les résultats ont ensuite été analysés à distance, en 2020 ou 2021. Trois groupes ont été distingués : ceux qui marchaient moins de 7 000 pas par jour, ceux qui faisaient entre 7 000 et 9 999 pas, et enfin ceux qui additionnaient plus de 10 000 pas quotidiennement.

« Plus le nombre de pas augmente, plus on observe une réduction du risque de mortalité », notent les auteurs. Ainsi, marcher 7 000 pas réduit le risque de décès prématuré toutes causes confondues de 50% à 70% comparé au fait de marcher moins. Le bénéfice s’accroît encore au-delà, mais un plafond est atteint à 10 000 pas.

Ce constat valide la nécessité d’augmenter la quantité d’activité physique quotidienne des adultes d’âge moyen. Mais aussi que la marche constitue une activité efficace même dans cette tranche d’âge, alors que souvent les études portent sur les séniors. Mais pas besoin d’en faire trop pour autant !


Source de l'article : https://destinationsante.com/pour-votre-sante-7-000-pas-par-jour-suffisent.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #activités #physiques
par Heartdrake
le Ven 22 Oct 2021 - 17:37
 
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Sujet: Pour votre santé, 7 000 pas par jour suffisent
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Des scientifiques montrent comment l’intelligence artificielle peut détecter des signes invisibles d'insuffisance cardiaque

L’intelligence artificielle au secours de l’insuffisance cardiaque ? Un algorithme informatique créé par les chercheurs du mont Sinaï (Etats-Unis) a permis d’identifier des changements subtils dans les électrocardiogrammes afin de prédire si un patient souffrait d'insuffisance cardiaque.

"Nous avons montré que les algorithmes d'apprentissage en profondeur peuvent reconnaître les problèmes de pompage du sang des deux côtés du cœur à partir des données de forme d'onde ECG", a déclaré Benjamin Glicksberg, professeur adjoint de génétique et de sciences génomiques et auteur principal de l'étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology: Cardiovascular Imaging. Une avancée qui accélérerait le diagnostic.

Un algorithme performant

Des percées récentes en intelligence artificielle suggèrent que les électrocardiogrammes pourraient être une alternative rapide et facilement disponible. En effet, de nombreuses études ont montré comment un algorithme "d'apprentissage en profondeur" peut détecter une faiblesse dans le ventricule gauche du cœur, qui pousse le sang fraîchement oxygéné vers le reste du corps. Dans cette étude, les chercheurs ont décrit le développement d'un algorithme qui évalue non seulement la force du ventricule gauche mais aussi le ventricule droit, qui prend le sang désoxygéné provenant du corps et le pompe vers les poumons.

"Bien qu'attrayant, il a toujours été difficile pour les médecins d'utiliser les ECG pour diagnostiquer l'insuffisance cardiaque. C'est en partie parce qu'il n'y a pas de critères de diagnostic établis pour ces évaluations et parce que certains changements dans les lectures d'ECG sont tout simplement trop subtils pour que l'œil humain puisse les détecter", a déclaré le Dr Nadkarni. Avant d’ajouter : "Cette étude représente un pas en avant passionnant dans la recherche d'informations cachées dans les données ECG qui peuvent conduire à de meilleurs paradigmes de dépistage et de traitement à l'aide d'un test relativement simple et largement disponible".

Fraction d'éjection

Pour cette étude, les chercheurs ont programmé un ordinateur pour lire les électrocardiogrammes des patients ainsi que les données extraites de rapports écrits résumant les résultats des échocardiogrammes. L'ordinateur a ensuite lu plus de 700 000 rapports d'électrocardiogrammes et d'échocardiogrammes obtenus de 150 000 patients du système de santé du mont Sinaï de 2003 à 2020. Les premiers résultats suggèrent que l'algorithme était efficace pour prédire quels patients auraient des ventricules gauches sains ou très faibles. 
Les cœurs sains ont une fraction d'éjection de 50 % ou plus, tandis que les cœurs faibles en ont une égale ou inférieure à 40 %. L'algorithme était précis à 94 % pour prédire quels patients avaient une fraction d'éjection saine et à 87 % précis pour prédire ceux qui avaient une fraction d'éjection inférieure à 40 %. "Nos résultats suggèrent que cet algorithme pourrait être un outil utile pour aider les cliniciens à lutter contre l'insuffisance cardiaque dont souffrent divers patients", assure l’étude.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/des-scientifiques-montrent-comment-lintelligence-artificielle-peut-detecter-des-signes-invisibles-dinsuffisance-cardiaque-897490?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211021&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 14:28
 
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Sujet: Des scientifiques montrent comment l’intelligence artificielle peut détecter des signes invisibles d'insuffisance cardiaque
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L’intelligence artificielle, une nouvelle arme au bloc pour traiter les troubles du rythme cardiaque


  • Un logiciel d’intelligence artificielle est actuellement testé 18 services de cardiologie en Europe, comme à l’hôpital privé du Confluent à Nantes.
  • L’objectif est d’identifier instantanément les zones malades chez les patients atteints de fibrillation auriculaire et faciliter l’intervention.


Quand on pénètre au bloc opératoire du service cardiologie de l’hôpital nantais du Confluent, aucune trace de sang mais beaucoup, beaucoup d’écrans. A gauche, en noir et blanc, il y a par exemple les images radio. A côté, en bleu clair, c’est une modélisation en 3D du cœur du patient, que le médecin ne verra pas en vrai puisqu’il y accède via l’artère fémorale, au niveau de l’aine, et donc sans ouvrir la poitrine.

Mais depuis quelques semaines, c’est un nouvel écran, où apparaissent des cercles parfois rouges, orange ou bleus qui suscite l’intérêt de l’équipe. « Grâce à un cathéter, on y voit instantanément les cellules potentiellement très malades, celles qui le sont un peu moins, et les autres qui sont saines, explique le docteur Selim Abbey, cardiologue spécialisé en rythmologie. On progresse comme ça, millimètre par millimètre, jusqu’à avoir tout exploré. »

Une base de centaines de milliers de signaux électriques


A l’hôpital privé du Confluent, comme dans 17 autres établissements de santé en Europe, un nouveau logiciel, VX1, est utilisé pour traiter encore plus efficacement la fibrillation auriculaire, pathologie cardiaque la plus répandue (une personne de plus de 60 ans sur cinq serait concernée) et favorisant notamment les AVC. Une innovation basée sur l’intelligence artificielle et portée par la jeune start-up marseillaise Volta médical. « Nous avons répertorié dans notre logiciel des centaines de milliers de signaux électriques cardiaques anormaux, expose Théophile Mohr Durdez, 26 ans, le directeur général. Le médecin peut ainsi connaître très finement les zones à traiter et réaliser une cartographie du cœur du patient. »

Auparavant, le cardiologue devait interpréter un nombre incalculable de lignes (qui s’affichent encore sur un autre écran), « un travail beaucoup plus fastidieux » pour une opération qui dure parfois plusieurs heures et dont le taux d’efficacité est de 70 %, indique Sélim Abbey. Conséquence pour ces personnes atteintes par ce trouble du rythme cardiaque : le risque de devoir retourner plusieurs fois au bloc pour cautériser (c’est-à-dire brûler) les cellules pathogènes. Les mêmes qui sont à l’origine de contractions du cœur anarchiques, rapides et irrégulières, et qui empêchent l’organe de pomper correctement le sang.

Les résultats de l’étude en 2023


Cofondée par un ingénieur et trois cardiologues, Volta médical attend les résultats de son étude clinique, qui doit compter 344 patients, pour 2023. Le temps notamment de vérifier l’efficacité de ce logiciel sur la durée, et les potentielles récidives. « Nous espérons démontrer la supériorité de notre logiciel d’intelligence artificielle, avec des premiers résultats déjà très prometteurs dans le cadre d’une précédente étude », indique Théophile Mohr Durdez.

La start-up, qui a réalisé une levée de fonds de 23 millions d’euros en fin d’année dernière, espère à terme s’imposer en première ligne dans le traitement de la fibrillation auriculaire, en Europe et aux Etats-Unis. Dans le monde, on estime que 33,5 millions de personnes seraient touchées par cette pathologie.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3151919-20211020-intelligence-artificielle-nouvelle-arme-bloc-traiter-troubles-rythme-cardiaque

#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 9:12
 
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Sujet: L’intelligence artificielle, une nouvelle arme au bloc pour traiter les troubles du rythme cardiaque
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Coma : comment le cœur prédit les patients qui en sortiront

Comment savoir si un patient va sortir du coma et retrouver un état de conscience satisfaisant ? D’après une étude de l’Inserm, il suffirait d’écouter le rythme cardiaque lors de la lecture d’un texte. Explications.

Certains patients restent pour toujours dans le coma, d’autres en sortent. Comment savoir lesquels vont reprendre conscience ? Jacobo Sitt et son équipe de l’Institut du cerveau à Paris se sont penchés sur la fonction cardiaque comme potentiel indicateur de l’état de conscience. En effet, comme la fonction cardiaque est elle-même contrôlée par le cerveau, elle pourrait permettre de déterminer quel patient dispose d’une fonction cérébrale suffisante pour reprendre conscience.

Ecouter et comprendre en même temps


Les scientifiques ont procédé en trois temps. D’abord, « la fréquence cardiaque de plusieurs volontaires en bonne santé a été enregistrée pendant qu’ils écoutaient un passage de Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne ». Le constat ? Le rythme cardiaque de tous les participants était synchronisé : « la fréquence des battements de leur cœur montait ou baissait aux mêmes moments du récit ».

Dans un deuxième temps, « les volontaires écoutaient toujours un même texte, mais l’attention de certains était distraite : ils devaient compter à rebours pendant la lecture », décrivent les auteurs. « Dans ce cas, la synchronisation ne se faisait pas. Une observation qui suggère qu’un engagement dans l’histoire, une compréhension du texte et une conscience de celui-ci sont nécessaires pour que la synchronisation ait lieu. »

Bon état des connexions neuronales


Enfin, des patients qui souffrent de troubles de la conscience* (coma, état végétatif ou état de conscience minimale) ont été soumis aux mêmes tests. « Dans la grande majorité des cas, même sans distraction, leur fréquence cardiaque ne se synchronisait pas sur celle d’individus en bonne santé, attestant du fait que leur engagement et leur compréhension de l’histoire ne sont pas au même niveau que celles des personnes ‘pleinement conscientes’ ». A l’exception de deux malades dont « l’un d’eux a récupéré un état de conscience satisfaisant dans les semaines qui ont suivi », révèlent les scientifiques. Et « chez ces deux personnes, l’IRM révélait un meilleur état de préservation des connexions neuronales que chez les autres ».

Cette nouvelle approche dispose de « l’énorme avantage d’être facilement reproductible et réalisable partout, sans équipement technique », conclut Jacobo Sitt.

*pris en charge à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

Source de l'article : https://destinationsante.com/coma-comment-le-coeur-predit-les-patients-qui-en-sortiront.html


#coeur
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 8:50
 
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Sujet: Coma : comment le cœur prédit les patients qui en sortiront
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Comment différents types d'activité physique affectent la forme cardiorespiratoire

Une étude montre que de simples changements consistant à limiter le temps passé assis, marcher plus au quotidien ou pratiquer une activité physique modérée à vigoureuse se traduisent par de véritables améliorations dans la capacité d'exercice d'un point de vue cardiorespiratoire.

Il est désormais établi que l'exercice physique est bon pour la santé puisque être en forme peut réduire, notamment, le risque de maladie cardiaque, comme l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral, et même aider à vivre plus longtemps. Mais quelle quantité et quel type d'activité physique déterminent une bonne forme physique chez une personne ? Une étude menée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital et de l'Université de Boston publiée dans l'European Heart Journal fournit quelques détails à ce sujet. L'étude a porté sur la forme cardiorespiratoire, soit la capacité du cœur et des poumons à fournir de l'oxygène aux muscles pendant l'activité physique.
Ce type de forme physique a été évalué chez 2 070 participants d'une étude de longue durée conçue pour identifier les facteurs qui contribuent aux maladies cardiovasculaires. Les participants ont subi des tests de paramètres physiologiques pendant leur pratique physique et ont porté des trackers d'activité pendant une semaine à un moment donné, puis à nouveau près de huit ans plus tard. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui ont augmenté le nombre de pas par jour, ont pratiqué une plus grande quantité d'activité physique modérée à vigoureuse ou ont réduit leur temps de sédentarité entre les deux examens ont montré des améliorations en termes de condition cardiorespiratoire.

Une consommation maximale d'oxygène ou VO₂max améliorée

Et ce tout au long des séances d'exercice, de l'échauffement à l'exercice en lui-même jusqu'à la récupération. Ainsi, pour chaque minute d'augmentation de l'activité physique moyenne modérée à vigoureuse, plus de 3 minutes de marche à cadence intermédiaire ou 14,6 minutes de temps sédentaire en moins sont nécessaires pour des changements équivalents de la condition physique. De plus, augmenter l'activité physique modérée à vigoureuse de 17 minutes par jour, faire 4 312 pas de plus par jour (environ 54 minutes à 80 pas par minute) ou réduire de 249 minutes par jour son temps sédentaire entre les deux examens correspondait à une bien meilleure VO2max (ou consommation maximale d'oxygène).
Le pic de VO2 est utilisé comme un indicateur pour évaluer la capacité physique d'une personne. L'étude montre également que les participants avec un nombre de pas supérieur à la moyenne ou supérieur à la quantité moyenne d'activité physique modérée à vigoureuse parmi les participants à l'étude avaient également des valeurs de VO2 maximales supérieures à la moyenne, peu importe le temps de sédentarité pendant la journée. « Nous voulions comprendre les effets de l'évolution de l'activité sédentaire, de l'activité physique de faible niveau et modérée à vigoureuse sur plusieurs domaines de la capacité d'exercice telle que mesurée par des tests d'effort cardiopulmonaire. », notent les chercheurs.
Ces derniers ajoutent : « la conclusion la plus surprenante est que les personnes ayant un nombre de pas par jour plus élevé que la moyenne ou une activité physique modérée à vigoureuse avaient des niveaux de forme physique supérieurs à la moyenne, quel que soit le temps passé sédentaire. Cela indique qu'une grande partie de l'effet négatif de la sédentarité sur la condition physique peut être compensée par des niveaux d'activité et d'exercice plus élevés. » Ces conclusions confirment le fait que l'activité physique régulière permet d'améliorer la santé cardiométabolique, mais surtout qu'elle est la pierre angulaire de la prévention des maladies cardiovasculaires et qu'à l'inverse, la sédentarité y participe.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-beaute-forme/comment-differents-types-dactivite-physique-affectent-la-forme-cardiorespiratoire-897439?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211020&M_BT=17059782434867


#coeur #activité #physique
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 8:47
 
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Sujet: Comment différents types d'activité physique affectent la forme cardiorespiratoire
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Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus

Le cannabis est légal depuis 2018 au Canada. Il est possible d’en consommer aussi bien pour ses vertus récréatives que médicales. Pour les scientifiques canadiens, la substance soulève encore de nombreuses interrogations. Une équipe de l’université de Toronto a souhaité en savoir plus sur ses conséquences cardiovasculaires. "Avec la légalisation et la décriminalisation récentes, la consommation de cannabis augmente chez les jeunes adultes en Amérique du Nord, souligne Dr Karim Ladha, clinicien-chercheur au sein de Unity Health Toronto, et nous ne connaissons pas pleinement ses effets sur la santé cardiovasculaire." Dans Canadian Medical Association Journal, le scientifique et ses collègues publient les résultats de leur étude sur le sujet. 

Les hommes, principaux consommateurs 


Les chercheurs se sont basés sur les données d'une enquête menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis auprès de plus de 33 000 adultes âgés de 18 à 44 ans. Sur l’ensemble des participants, 17 % ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours. Une crise cardiaque a été signalée chez 1,3 % consommateurs de cannabis et 0,8 % non-consommateurs. L’étude des réponses a permis aux scientifiques d’en savoir plus sur le profil des consommateurs : il s’agissait plus fréquemment d’hommes, consommant du tabac et/ou des cigarettes électroniques, et buvant régulièrement. Ces éléments sont considérés comme des facteurs de risque cardiovasculaire, mais les chercheur les ont ajustés dans l’analyse afin que seul l’effet du cannabis soit pris en compte.

Des risques démultipliés 


Les données étudiées ont permis aux chercheurs de constater que les adultes de moins de 45 ans, ayant récemment consommé du cannabis, ont deux fois plus de risque de faire un infarctus du myocarde, en comparaison aux non-consommateurs. Les consommateurs occasionnels ont un risque 1,5 fois plus élevé, toujours par rapport aux non-consommateurs. Les scientifiques observent que toutes les méthodes de consommation du cannabis sont à risque : fumer, vapoter ou toute autre technique, dont l’ingestion. "Cela suggère qu'aucune méthode de consommation n'est plus sûre qu'une autre à cet égard", précise le Dr Karim Ladha. 

Améliorer la prévention ?


Pour l’auteur principal de cette étude, les jeunes adultes, les médecins et tous les professionnels de santé doivent prendre en compte cette corrélation entre cannabis et risque cardiovasculaire. "En tant que jeune adulte, il est important d'être conscient des risques associés à la consommation de cannabis, en particulier dans le climat actuel où nous sommes exposés à une multitude de fausses informations et de recommandations de santé non fondées sur des preuves", ajoute Nikhil Mistry, co-auteur. Selon l'observatoire français des drogues et des toxicomanies, 44,8 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclaraient avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie en 2017, contre 42,0 % en 2014.

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37192-Jeunes-adultes-consommation-reguliere-cannabis-multiplie-risque-d-infarctus


#coeur #infarctus #AVC #canabis
par Heartdrake
le Ven 15 Oct 2021 - 17:24
 
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Sujet: Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus
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Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé

Ce sont l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation internationale du travail qui le disent, dans une étude conjointe : le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux AVC est plus grand pour ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine.

Travailler trop longtemps, cela peut tout simplement entraîner des accidents vasculaires cérébraux, des AVC, et des maladies cardiaques. L’OMS et l’OIT viennent de publier les résultats d’une étude qui porte sur des centaines de milliers de participants, une synthèse de dizaines d’autres études.

Conclusion : le risque de mourir d’un AVC augmente de 55% chez ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine par rapport à ceux qui travaillent entre 35 et 40 heures. Une augmentation un peu moins forte pour les maladies cardiaques : +17% tout de même. Entre 2000 et 2016, le nombre de décès dus à des maladies cardio-vasculaires liées à de trop longues heures de travail au augmenté de 42%. Pour les seuls AVC, c’est plus 19% en quinze ans. Pour l’OMS et l’OIT, le fait de travailler au-delà de 55 heures par semaine est le premier facteur de risque de maladie professionnelle.

Les hommes davantage touchés que les femmes


Les AVC et les maladies cardio-vasculaires frappent avec un décalage de plusieurs années. Les victimes ont entre 60 et 79 ans, mais c’est parce qu’elles ont travaillé plus de 55 heures par semaine entre l’âge de 45 et de 74 ans qu’elles sont touchées.
Les deux organisations internationales ne relèvent pas de différence entre les hommes et les femmes, toutefois ces maladies cardiovasculaires dues au surmenage concernent surtout des hommes, dans les trois quarts des cas, parce qu’ils sont plus susceptibles que les femmes de faire de longs horaires de travail. C’est dans les pays d’Asie du Sud-Est que le phénomène frappe le plus. Parce que, explique l’étude, c’est là qu’il y a le plus de travailleurs du secteur informel, ou de travailleurs au noir, qui sont susceptibles de travailler pendant de longues journées.


Le phénomène s’aggrave avec la crise sanitaire


L’OMS constate que le nombre de personnes qui travaillent au delà du raisonnable est en augmentation. Il représente 9% du total de la population mondiale. Selon l’un des responsables de l’étude, "le nombre d’heures de travail a augmenté d’environ 10% pendant les confinements."

Deux raisons à cela : le télétravail, qui a effacé la frontière entre le temps personnel et le temps professionnel et la précarité, l’insécurité de l’emploi, qui a poussé ceux qui avaient un travail à travailler encore plus pour le garder et montrer qu’ils sont compétitifs.

Source de l'article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/travailler-plus-de-55-heures-par-semaine-peut-avoir-des-consequences-tres-graves-sur-la-sante_4610131.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires #travail
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 15:30
 
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Sujet: Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé
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Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA

La « torsade de pointes » peut survenir suite à la prise de certains médicaments. Cet évènement cardiaque, qui peut entraîner une mort subite, pourrait bénéficier d’une stratégie de prévention basée sur une intelligence artificielle. C’est le pari d’une équipe parisienne.

« La torsade de pointes est un événement cardiaque plus ou moins fugace pouvant conduire à un arrêt cardio-circulatoire, puis à une mort subite si elle n’est pas prise en charge rapidement », définit l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle peut être héréditaire ou déclenchée par la prise d’un médicament. C’est le cas de certains anti-arythmiques, des antipaludiques ou encore de certains types d’antidépresseurs et d’antibiotiques.

Asymptomatique chez environ 50% des patients, on la diagnostique grâce à sa forme particulière (des lignes torsadées et en pointes) sur les électrocardiogrammes. En réalité, cette anomalie cardiaque correspond à « un allongement de l’intervalle QT (qui désigne le laps de temps qui sépare les ondes Q et T sur le tracé d’un électrocardiogramme) », précise l’Institut.

La stratégie actuelle pour la repérer consiste donc à mesurer la durée de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme. Mais « cette méthode reste insuffisante et peu efficace, notamment pour la plupart des médecins qui prescrivent ces médicaments sans avoir un accès immédiat à une consultation d’expert en cardiologie et sont dans l’incapacité de quantifier correctement le risque de torsade de pointes chez leurs patients », poursuit l’IRD.

Changer d’approche


C’est pourquoi une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’IRD, de Sorbonne Université et de l’Inserm ont mis au point une méthode originale, appelée DeepECG4U, qui repose sur le « deep learning » ou l’apprentissage profond, une approche de l’intelligence artificielle. « Les chercheurs ont donc utilisé les algorithmes pour (…) détecter certaines anomalies complexes sur l’électrocardiogramme de patients, liées à la prise de sotalol, un médicament, utilisé en prévention des récidives de certaines tachycardies », expliquent les auteurs de l’étude menée auprès d’environ 1 000 individus sains.

Les résultats révèlent une meilleure efficacité de cette approche. « Ces résultats soulignent le potentiel encourageant des approches totalement automatiques fondées sur l’intelligence artificielle qui, couplées à des capteurs portables du signal ECG, pourraient améliorer (…), prévenir les morts subites associées à la prise de médicaments couramment prescrits », conclut Joe-Elie Salem, maître de conférences en pharmacologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP/Sorbonne Université/Inserm, et co-auteur de l’étude.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arythmie-predire-le-risque-de-torsade-de-pointes-par-lia.html


#coeur #arythmie #mort #subite
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 9:01
 
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Sujet: Arythmie : prédire le risque de « torsade de pointes » par l’IA
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Exercice physique : Et si c'était un accélérateur de calcium coronaire ?

L'activité physique peut paradoxalement accélérer l’aggravation d'un facteur de risque de crise cardiaque, les dépôts de calcium dans les artères coronaires, un des marqueurs majeurs mêmes utilisés pour évaluer le risque de maladie cardiovasculaire, nous apprend cette équipe de cliniciens de 2 grands centres de santé à Séoul et à Suwon (Corée du Sud). Ces nouvelles données, présentées dans la revue Heart ne remettent pas en question les bienfaits cardiovasculaires incontestables de l'activité physique mais suggèrent que, pour certains patients, les médecins doivent considérer que la pratique d'une activité physique peut également favoriser l'accumulation du calcium coronaire.

 Le score de calcium des artères coronaires, ou score « CAC », est utilisé pour guider les traitements qui visent à réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).  Les statines sont aujourd’hui indiquées pour la plupart des personnes ayant un score CAC de 100 ou plus.

L’exercice, un facteur de rigidité artérielle ?


Cette recherche révèle qu’en dépit d’avantages considérables pour la santé- dont la réduction dose-dépendante du risque d'obésité, de diabète, d'infarctus du myocarde et de décès, entre autres- les personnes très actives physiquement semblent avoir des niveaux élevés de calcium dans les artères coronaires. Cela suggère que l'exercice pourrait être indirectement associé à la progression de la rigidité artérielle.

L'étude " Kangbuk Samsung Health" : l’équipe coréenne a fait passer à 25.485 participants (22.741 hommes et 2.744 femmes), âgés de 30 ans ou plus, des bilans de santé complets entre mars 2011 et décembre 2017. Lors de chaque bilan de santé, les participants ont renseigné leurs antécédents médicaux et familiaux, le mode de vie et le niveau d’études et le poids (IMC), la pression artérielle et les lipides sanguins ont également été évalués. Leur pratique de l’exercice ou de l’activité physique a également été renseignée. Enfin, la calcification éventuelle des artères coronaires a été évaluée et suivie via le score « CAC » sur une durée moyenne de 3 ans.
 

  • 47 % (11.920) des participants étaient inactifs,
  • 38 % (9.683) modérément actifs,
  • 15 % (3.882) intensément actifs : ce qui équivaut à courir 6,5 km/jour.


 L'analyse constate que :


  • les participants les plus actifs physiquement ont tendance à être plus âgés et moins susceptibles de fumer que les participants moins actifs physiquement, ils avaient un taux de cholestérol total plus faible, une pression artérielle plus élevée et des preuves de dépôts calciques dans les artères.
  • une association graduelle et dose dépendante entre le niveau d'activité physique et la prévalence et la progression de la calcification des artères coronaires au fil du temps, indépendamment des scores CAC au début de la période de surveillance ;
  • ainsi, les scores de calcification CAC estimés dans les 3 groupes à l’inclusion étaient de 9,45, 10,20 et 12,04, respectivement ;
  • une activité physique plus intense s’avère associée à une progression plus rapide des scores CAC à la fois chez les participants sans dépôts de calcium et chez les participants ayant déjà un score CAC à l’inclusion ;
  • vs les participants inactifs, les augmentations moyennes sur 5 ans des scores CAC chez les participants modérément et intensément actifs s’élèvent à 3,20 et 8,16, respectivement, même après avoir pris en compte les facteurs de confusion possibles dont l'IMC, la pression artérielle et les lipides sanguins.


L'activité physique, un facteur probable d'athérosclérose coronarienne: l’étude observationnelle, établit une robuste association entre pratique de l’exercice physique et calcification des artères mais n’établit pas de relation de cause à effet. Les auteurs concluent qu’il est probable que l'activité physique puisse augmenter l'athérosclérose coronarienne ou le rétrécissement de l'artère via un effet de stress mécanique et de lésions de la paroi vasculaire. L'activité physique pourrait aussi  exercer ces effets de calcification et d'athérosclérose par l’intermédiaire de réponses physiologiques qu'elle induit, comme l'augmentation de la pression artérielle et l'augmentation des niveaux de l'hormone parathyroïdienne. De plus, indirectement, l’activité physique peut également modifier l'alimentation, l’apport en vitamines et en minéraux.

Et si l'activité physique augmentait les scores CAC sans augmenter réellement le risque de maladie cardiovasculaire ?


Les chercheurs en font également l'hypothèse mais ne répondent pas à la question. S'ils ne contestent aucunement les bienfaits cardiovasculaires de l'activité physique sur la santé, ils sensibilisent les médecins à la prise en compte de ce risque de calcification, chez certains de leurs patients à risque cardiaque élevé.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/exercice-physique-et-si-cetait-un-accelerateur-de-calcium-coronaire


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 12:28
 
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Sujet: Exercice physique : Et si c'était un accélérateur de calcium coronaire ?
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Dry scooping: ce défi dangereux serait très populaire sur internet, notamment sur Tik Tok

Un nouveau défi dangereux, le “dry scooping”, sévit sur Tik Tok depuis quelques mois. Une nouvelle étude indique que cette pratique serait particulièrement populaire.

Tik Tok est décidément le réseau social en vogue pour les défis stupides voire dangereux. Le “dry scooping” y sévit ainsi depuis quelques mois. Il consiste à avaler de grandes cuillères de poudre protéinée, sans eau, avant de faire du sport. Une pratique qui n’est pas sans danger, puisque ces produits hyperprotéinés présentent des risques de détresse cardiovasculaire ou respiratoire, notamment pour les plus jeunes, en plus des risques immédiats d’étouffement. Une Américaine de 20 ans a d’ailleurs failli en mourir en juin dernier. Elle a été victime d’une crise cardiaque après avoir pratiqué le dry scooping avant une séance de sport.

Malheureusement, ce défi n’a pas pour autant perdu d’ampleur sur Tik Tok, comme en témoigne une nouvelle étude scientifique, présentée lors de la conférence annuelle de l’American Academy of Pediatrics. Les vidéos à ce sujet ont accumulé plus de 8 millions de vue et plus de 259 000 000 likes cumulés selon l’étude, pour laquelle l’auteur, Nelson Chow, étudiant en recherche à l'Université de Princeton (États-Unis) a collecté 100 vidéos portant le hashtag #preworkout, qui signifie préparation pré-séance de sport.


Selon les résultats obtenus, 64% des vidéos présentaient des hommes, 30% des femmes et 6% les deux ou étaient ambigus. Seulement 8% des vidéos illustrées sont utilisées conformément aux instructions. Les substances les plus populaires consommées en guise de pré-entraînement étaient les boissons énergisantes, la poudre de créatine ou les poudres hyperprotéinées, et l'alcool. Autant de produits potentiellement dangereux lorsqu’ingérés en grande quantité, sans eau et/ou juste avant un exercice physique, car l’absorption des nutriments qu’ils contiennent (acides aminés, édulcorants, caféine) serait plus rapide que quand ils sont dilués.

Un phénomène dangereux dont les médecins doivent prendre conscience de l’ampleur chez les jeunes, estime l’auteur en conclusion, pour une prise en charge plus précoce.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/dry-scooping-ce-defi-dangereux-serait-tres-populaire-sur-internet-notamment-sur-tik-tok-897207?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211012&M_BT=17059782434867


#coeur #crise #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 12 Oct 2021 - 15:31
 
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Sujet: Dry scooping: ce défi dangereux serait très populaire sur internet, notamment sur Tik Tok
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Cardiologues français : qui sont-ils ?

France – Qui sont les cardiologues français ? Quel âge ont-ils, où s’implantent-ils, quelle est la proportion de femmes, la relève est-elle assurée ? Le « Livre blanc sur l’insuffisance cardiaque » établi par le Groupe Insuffisance Cardiaque et Cardiomyopathies (GICC) de la Société Française de Cardiologie dresse un état des lieux de la spécialité et fait des propositions [1].

43% des cardiologues ont 55 ans et plus


Les 6230 cardiologues (hospitaliers, activité libérale et mixte) représentent 2,9% des 217 107 médecins qui exercent de façon active en France, dont 3381 cardiologues ayant une activité de consultations à plein temps (dit actifs à part entière, selon la terminologie du Conseil national de l’Ordre, CNOM).Selon les statistiques du CNOM au 1er janvier 2018, près de 43% d’entre eux ont 55 ans et plus (n = 2547) et 1469 cardiologues (23%) ont plus de 60 ans et seront à la retraite d’ici 5 à 7 ans. 5,7% ont déjà plus de 65 ans.

Disparités géographiques et risque de pénurie


Les chiffres font état d’une grande disparité en termes de répartition géographique et indiquent que le recours à un cardiologue va devenir de plus en plus problématique. Ainsi, dans le Lot, 70% des cardiologues ont plus de 60 ans. La Lozère (60%), la Guyane (57%) ou la Corse du Sud (54%) sont 3 départements où la situation est, elle aussi, compliquée.

Si, en général, les départements à forte densité et les grandes villes attirent plus les implantations médicales, le phénomène est flagrant chez les cardiologues. On note ainsi 1412 cardiologues en Ile-de-France, 674 en Auvergne-Rhône-Alpes et 202 en région Val-de-Loire. Pour autant, avec 6 cardiologues actifs à part entière pour 100 000 franciliens, la région parisienne n’est pas logée à meilleure enseigne que d’autres territoires compte-tenu de la densité de population.

La région PACA peut sembler mieux lotie avec 9 cardiologues actifs à part entière, mais la population y est aussi plus âgée.
La pénurie de cardiologues est déjà une réalité dans des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, les DOM ou les Pays de Loire.

Faut-il s’attendre à une amélioration dans les prochaines années ? Pas vraiment. Avec moins de 180 étudiants en médecine admis à l’internat de cardiologie en 2019, la relève n’est pas assurée. Moins de 900 (entre 716 et 895) cardiologues exerceront dans les 4 à 5 prochaines années dont moins de 600 seront actifs à part entière, selon la définition du CNOM.

Une spécialité encore peu féminisée


La cardiologie reste la discipline la moins féminisée de toutes les spécialités médicales avec 28,2% de femmes. Ce déséquilibre est toutefois très marqué chez la génération des plus de 45 ans, avec un pic à près de 90% d’hommes chez les plus de 65 ans. Il devrait cependant s’annuler partiellement dans les années à venir, puisque les femmes représentent dès à présent plus de 40 % des cardiologues de moins de 40 ans. A ce jour, l’exercice mixte semble avoir la préférence des cardiologues avec 59% des praticiens de cette spécialité ayant adopté ce mode d’exercice, contre 41% une activité libérale à part entière, et 33% une activité exclusivement salariée.

Propositions


Faisant le double constat d’une chute de la démographie médicale et d’une augmentation constante du nombre de patients, le Livre blanc fait des propositions:


  • Réorganiser le parcours de soin;
  • Créer de nouveaux métiers et les déployer en France pour lutter contre la désertification médicale;
  • Créer des postes d’infirmier.ere.s spécialisé.e.s dans l’insuffisance cardiaque (infirmier.e.s en pratique avancée et protocole de coopération);
  • Travailler en équipe spécialisée pluridisciplinaire spécialisée dans cette thématique CPTS et hôpital.


Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607663?src=soc_tw_211011_mscpfr_news_mdscp,card_cardiologues&faf=1


#cardiologie #coeur
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 11:00
 
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Sujet: Cardiologues français : qui sont-ils ?
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Athérosclérose : 40% des adultes en bonne santé ont des dépôts dans les artères

Cette large étude à paraître dans la revue Circulation de l’American Heart Association révèle que plus de 40% des adultes sans maladie cardiaque connue, présentent des dépôts graisseux dans les artères, ce qui suggère un certain degré d'athérosclérose et un risque accru de maladie et d’événement cardiovasculaire. De nouvelles données qui engagent à réviser les critères diagnostiques et notamment à bien prendre en compte tous les facteurs et marqueurs de risque, et pas seulement le score de calcificattion.

L'athérosclérose, définie par l'accumulation de dépôts graisseux dans les vaisseaux sanguins qui irriguent le cœur, est une cause majeure de crise cardiaque. Une approche largement utilisée pour dépister les personnes à risque de maladie cardiaque mais qui ne présentent pas encore de symptômes est la tomodensitométrie cardiaque qui permet d’obtenir un score de calcification des artères coronaires (CAC). L'analyse crée des images en coupe transversale des vaisseaux qui irriguent le muscle cardiaque pour mesurer la présence et la densité de la plaque contenant du calcium dans les artères coronaires. Sur la base de ces scans, les patients se voient attribuer un "score CAC" pour estimer leur risque ou l'étendue de la maladie coronarienne.

Un score de 0 ne signifie pas forcément un risque zéro

Un score CAC de 400 ou plus est associé à un risque élevé d'avoir une crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de décès de cause cardiaque à 10 ans. Cependant, le score CAC peut manquer une partie des personnes à risque de crise cardiaque.
 
« Certaines personnes présentent un risque même si elles ont un score CAC de zéro », explique l’auteur principal, le Dr Göran Bergström, professeur de physiologie au département de médecine moléculaire et clinique de l'Université de Göteborg (Suède). « La mesure de la calcification est importante, mais elle n’apporte pas de données sur l'athérosclérose non calcifiée, qui augmente également le risque de crise cardiaque ».  
 
L’étude est menée auprès d’adultes âgés de 50 à 64 ans, vivant en Suède sans maladie cardiaque connue, participant à l'étude CARdioPulmonary BioImage (SCAPIS). L’analyse a porté précisément sur les données de 25.182 participants sans antécédents de crise cardiaque ou d'intervention cardiaque ayant passé à la fois des scintigraphies CAC et des angiographies coronariennes par tomodensitométrie. L’objectif était de préciser la prévalence de l'athérosclérose en population générale sans maladie cardiaque établie. L’étude constate que :
 

  • les examens permettent de détecter un certain degré d'athérosclérose chez plus de 42 % des participants ;
  • chez 5,2 % des personnes atteintes d'athérosclérose, l'accumulation de graisse obstrue le flux sanguin dans au moins une artère coronaire (sur 3) et de 50 % ou plus ;
  • chez près de 2 % des personnes présentant une accumulation de plaque d’athérome, l'athérosclérose est plus avancée : le flux sanguin est obstrué vers l'artère principale qui alimente en sang de grandes parties du cœur et, dans certains cas, les 3 artères coronaires sont obstruées ;
  • l’athérosclérose apparaît commencer en moyenne 10 ans plus tard chez les femmes vs les hommes ;
  • l'athérosclérose est 1,8 fois plus fréquente chez les personnes âgées de 60 à 64 ans que chez les personnes âgées de 50 à 54 ans ; ainsi, sa prévalence double en 10 ans ;
  • des niveaux plus élevés d'athérosclérose observés par imagerie sont associés des scores CAC également plus élevés ;
  • un score CAC >400 est associé, dans 50% des cas, à un blocage important, soit plus de 50 % du flux sanguin réduit dans l'une au moins des artères coronaires ;
  • parmi les participants ayant un score CAC de zéro, 5,5% présentent une athérosclérose détectée par angiographie et 0,4% une obstruction significative de la circulation sanguine.

 
Les directives actuelles sont à revoir : en effet, elles associent un score CAC de 0 et un niveau intermédiaire de facteurs de risque, à un faible risque de crise cardiaque future. Cependant, l’étude constate que 9,2% des personnes qui correspondent à ce profil présentent une athérosclérose visible à l’imagerie.

L'athérosclérose coronarienne est une maladie silencieuse et courante chez les adultes d'âge moyen. Sa prévalence augmente fortement avec le sexe, l'âge et les facteurs de risque. Un score de calcification nul n'exclut pas le développement de la maladie, tous les facteurs de risque traditionnels de maladie coronarienne doivent être pris en compte.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/atherosclerose-40-des-adultes-en-bonne-sante-ont-des-depots-dans-les-arteres

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 10:55
 
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Sujet: Athérosclérose : 40% des adultes en bonne santé ont des dépôts dans les artères
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10 symptômes de l'infarctus au féminin

Les maladies cardiovasculaires causent 75 000 décès par an en France. Ils sont la première cause de mortalité chez la femme car les symptômes diffèrent de ceux des hommes et retardent parfois le diagnostic.

Une douleur thoracique

Une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie dans le bras gauche jusqu’à la mâchoire est le symptôme le plus caractéristique de l’infarctus. S’il est fréquent chez l’homme, il est plus rare chez la femme, bien qu’elle puisse l’éprouver elle aussi. 

Un essoufflement

Si vous êtes sans cesse essouflée, même sans grand effort physique et que par ailleurs vous ressentez une grande fatigue, il est indispensable de consulter. L’essouflement peut avoir bien d’autres origines que l’infarctus au féminin mais mieux vaut écarter cette piste.

Des palpitations

Un infarctus au féminin se traduit par des palpitations à l’effort mais aussi au repos. Les femmes n’y prêtent pas forcément attention car ces palpitations peuvent faire penser à tort à des crises d’angoisse. 

Des nausées

L’infarctus féminin peut se traduire par des nausées voire des vomissements. Comme l’infarctus touche la partie inférieure du cœur proche de l’estomac, il peut faire croire à de simples problèmes digestifs. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter. 

Des douleurs à l’estomac

Des douleurs à l’estomac peuvent parfois être prises pour des troubles digestifs alors qu’il s’agit en réalité d’un infarctus. Une douleur à cet endroit après un effort ou après avoir mangé doit alerter. 

Une fatigue persistante

La fatigue est multifactorielle et n’est pas le signe caractéristique d’un infarctus au féminin. Toutefois, si elle est associée à d’autres symptômes telles qu’une sensation d’oppression, des nausées ou des palpitations, elle doit être traitée. 

Des sueurs froides

Comme nous venons de le voir, les sueurs froides peuvent être liées à un infarctus du myocarde dont elles peuvent même constituer le premier symptôme avec les douleurs thoraciques. Bien que les sueurs froides ne suffisent pas à faire suspecter une crise cardiaque, elles peuvent constituer un signe d’appel à ne pas négliger.

Un mal de dos aigu et persistant


Lors d’un infarctus, des douleurs au ventre ou à l'estomac sont rapportées. Dans certains cas, ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules et/ou dans le cou qui sont signalées. Si le mal de dos est aigu, lancinant et persistant, il doit amener à consulter.


Des vertiges


Lorsque le cœur est fatigué, la circulation sanguine est réduite. Cela entraîne un manque d’oxygène dans le sang qui provoque des vertiges. Ces vertiges peuvent parfois être confondus avec une baisse de tension, fréquente chez les femmes.


De l’oedème


Lors d’un infarctus, il n’est pas rare d’observer un gonflement qui se produit généralement au niveau des articulations notamment les jambes, les chevilles et les pieds. Si cela se manifeste, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-symptomes-infarctus-feminin-de-l-oedeme&mode=diapo


#coeur #infarctus #myocarde #femmes
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 8:34
 
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Sujet: 10 symptômes de l'infarctus au féminin
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Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »

La découverte de cette cytokine APRIL pourrait changer la donne. Car APRIL protège de l’athérosclérose ou de la formation de « plaques athérosclérotiques » et donc des principaux événements cardiovasculaires que sont les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est la découverte de ces chercheurs de l'Université de médecine de Vienne qui publient dans la revue Nature : cette cytokine appelée A Proliferation Inducing Ligand (APRIL) joue un rôle protecteur majeur contre la formation des plaques d'athérome.

Les infarctus du myocarde et les AVC sont les principales causes de décès et de perte d'années de vie en bonne santé dans le monde. Ces complications cliniques sont causées par l'athérosclérose, une maladie chronique caractérisée par l'accumulation de cholestérol LDL et de cellules immunitaires dans la couche interne des artères, entraînant ainsi la formation de plaques d'athérome.

La cytokine cardioprotectrice APRIL a son équivalent chez l'Homme


Les chercheurs autrichiens en collaboration avec des collègues de l'Université de Lausanne (Suisse) et de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) identifient chez la souris génétiquement privée de la protéine APRIL que ces souris développent davantage d'athérome ;


  • de plus, lorsque les scientifiques injectent aux souris des anticorps neutralisants contre APRIL, elles développent également des plaques d'athérome plus importantes ;


  • APRIL se lie aux récepteurs immunitaires majoritairement exprimés par les lymphocytes B et régule ainsi la production d'anticorps et la survie des cellules productrices d'anticorps.


Comment APRIL prévient l'athérosclérose : déjà explorée comme cible thérapeutique dans les maladies auto-immunes, APRIL est produite, à des niveaux élevés directement à l'intérieur des artères où la protéine se lie à une « grosse molécule », le protéoglycane à héparane sulfate 2, présente sur la couche interne des artères. L'administration d'anticorps neutralisants contre APRIL chez des souris qui expriment une forme génétiquement modifiée de cette molécule n'a aucun effet sur le développement de la plaque d’athérome. Ces travaux montrent ainsi que les propriétés protectrices d'APRIL dans l'athérosclérose sont médiées par sa capacité à se lier aux protéoglycanes dans les artères. L’auteur principal, Christoph Binder, professeur et expert de l'athérosclérose à l'Université de médecine de Vienne rappelle que cette molécule, le protéoglycane à héparane sulfate 2, appelée aussi « Perlecan », favorise la rétention du cholestérol LDL, qui peut être atténuée par APRIL. Un anticorps anti-APRIL spécifique qui améliore la liaison d'APRIL aux protéoglycanes peut ainsi permettre de réduire l'athérosclérose-ici chez la souris.

En résumé, c’est l’espoir d’une nouvelle thérapie qui favorise la liaison d'APRIL aux protéoglycanes de type p« Perlecan » et réduise ainsi la formation de plaques d’athérome. Cette piste est déjà confirmée par une étude in vitro menée sur du sang humain : les scientifiques identifient ici une forme jusque-là inconnue d'APRIL (nc -AVRIL) qui se lie uniquement aux protéoglycanes.

Et les niveaux de nc-APRIL dans le sang prédisent le risque de décès par maladie cardiovasculaire,

ce qui suggère aussi que l'interaction d'APRIL et des protéoglycanes joue en effet un rôle clé dans l’athérosclérose chez l'Homme.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiovasculaire-april-ou-la-decouverte-dune-cytokine-anti-atherosclerotique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 7 Oct 2021 - 13:38
 
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Sujet: Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »
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Recherche : la régénération neuronale bientôt possible ?

Maladie d’Alzheimer, de Parkinson, accidents vasculaires cérébraux ou crises d’épilepsie... Ces pathologies neuronales sont « dévastatrices » pour le cerveau, car elles entraînent la mort des neurones. Or, le cerveau est incapable de régénérer ces cellules perdues. C’était avant que des scientifiques s’intéressent au sujet.

Une régénération possible grâce à une source cellulaire

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en collaboration avec d’autres centres de recherche comme l’Institut Cellule Souche et Cerveau, ont tenté de trouver des solutions à un problème très complexe : « Comment régénérer ces neurones perdus ? » Ils ont mené des études en laboratoire sur un modèle animal, des souris atteintes d’épilepsie mésio-temporale, qui est la forme la plus courante chez les humains. Le défi est de taille, puisqu’il faut transformer des cellules non-neuronales en neurones, mais il faut également que « Les nouveaux neurones [s'intègrent] dans les réseaux de neurones survivants et [prennent] le relai des neurones qu’ils remplacent afin de corriger les troubles pathologiques. »

Dans un premier temps, les chercheurs se sont intéressés aux cellules gliales, qui contrôlent l’environnement dans lequel se trouvent les neurones, en produisant des substances nutritives et en éliminant les déchets. Les cellules gliales seraient presque aussi nombreuses que les neurones. Les experts ont constaté que lorsque des neurones meurent, les cellules gliales se multiplient, mais que ce phénomène « ne résolve le problème. » Après être parvenus à identifier les gènes qui permettent de transformer les cellules gliales en neurones inhibiteurs, les chercheurs ont réussi à « reprogrammer l’identité des cellules gliales pour en faire des neurones dits « neurones induits », dont les propriétés sont comparables à ceux disparus dans la maladie. »

Un réel potentiel thérapeutique

Les résultats, publiés dans la revue scientifique Cell Stem Cell, démontrent qu’en seulement quelques semaines, « la grande majorité de ces cellules gliales ayant reçu les gènes s’étaient transformées en nouveaux neurones. » Les neurones créés sont fonctionnels, ce qui a été vérifié grâce à des enregistrements électrophysiologiques. En outre, ces nouveaux neurones s'intègrent parfaitement dans le réseau épileptique et dans le cerveau, de manière plus générale. Bien évidemment, les étapes à franchir sont encore très nombreuses, mais comme l’explique Christophe Heinrich, le concepteur de l’étude « Ces résultats révèlent ainsi le potentiel thérapeutique de cette stratégie de reprogrammation cellulaire pour combattre une pathologie comme l’épilepsie mésio-temporale. » Elle pourrait également intervenir dans le cadre d'autres maladies qui touchent cette zone complexe du corps humain.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=recherche-regeneration-neuronale-bientot-possible&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-maux-de-ventre&utm_medium=mag-07102021&ium=39000005121456


#coeur #AVC #épilepsie
par Heartdrake
le Jeu 7 Oct 2021 - 9:40
 
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Sujet: Recherche : la régénération neuronale bientôt possible ?
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Prévention cardiovasculaire : augmenter l’activité physique d’à peine 10 minutes

Augmenter d’à peine 10 minutes par jour la durée de l’activité physique est bénéfique pour le cœur. C’est le constat d’une étude menée auprès d’une cohorte de seniors.

« Pratiquer 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine réduit de 17 à 25 % le risque de maladies cardiovasculaires », rappelle l’Inserm. Pourtant 80% des seniors passent environ 80% de leur journée assis. Or, manque d’activité physique et sédentarité sont la pire association.

Pour analyser « la dépendance entre les niveaux d’activité, de sédentarité et le risque cardiovasculaire », des chercheurs Inserm ont mené une étude auprès de plus de 3 000 volontaires. Âgés de 69 ans en moyenne et en majorité de sexe masculin, ils ont accepté de porter un accéléromètre* à leur poignet pendant une semaine. Au cours du suivi de six ans en moyenne, 299 d’entre eux ont reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire : maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral ou encore insuffisance cardiaque.

Maintenir ou augmenter l’activité modérée à vigoureuse


Après avoir relevé la durée quotidienne des activités sédentaires, légères et modérées à vigoureuses réalisées par les participants, les auteurs ont évalué l’impact sur le risque cardiovasculaire d’une augmentation de 10, 20 ou 30 minutes d’une de ces trois formes d’activité.

Résultat, l’augmentation de seulement 10 minutes de la durée d’activité modérée à vigoureuse permet de mieux prévenir le risque cardiovasculaire, par rapport au fait de réduire la sédentarité ou d’augmenter le temps d’activité légère. Dans le détail, « chez les seniors les plus sédentaires (pendant au moins 14 heures par jour), (…) 10 minutes supplémentaires d’activité modérée à vigoureuse permet de réduire le risque cardiovasculaire de 13% », notent les auteurs.

A l’inverse, « cette étude renforce l’idée selon laquelle il est important de maintenir son niveau d’activité physique, même s’il reste en deçà des recommandations, car toute diminution s’accompagne d’une augmentation du risque cardiovasculaire », conclut Séverine Sabia**, principale investigatrice de l’étude.

*appareil destiné à mesurer le nombre d’heures quotidiennes qu’elles passent assises (sédentaires) et en mouvement, lent ou rapide
**unité 1153 Inserm/Université de Paris/INRAE, Centre de recherche en épidémiologie et statistiques – CRESS



Source de l'article : https://destinationsante.com/prevention-cardiovasculaire-augmenter-lactivite-physique-da-peine-10-minutes.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #santé #activité #physique
par Heartdrake
le Mer 6 Oct 2021 - 9:06
 
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Sujet: Prévention cardiovasculaire : augmenter l’activité physique d’à peine 10 minutes
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Le cœur des femmes, les maladies cardiovasculaires mal prises en compte

Négligence, diagnostic tardif voire sexisme pour certains médecins, le cœur des femmes reste souvent peu pris en considération. Conséquences: les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes en France et en Europe. Des statistiques édifiantes… elles meurent 6 fois plus d’une maladie cardio-vasculaire que d’un cancer du sein. 55% des accidents cardiaques sont fatals chez les femmes contre 43% chez les hommes. A âge égal, les femmes ont plus de facteurs de risque que les hommes. 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 seraient évitables grâce à une meilleure hygiène de vie et un dépistage adapté.


Une femme qui ressent une douleur au thorax, des accélérations du rythme cardiaque sans raisons apparentes ou un essoufflement anormal et ce, quel que soit son âge, ne souffre pas d’une crise d’angoisse mais peut-être d’une maladie cardio-vasculaire. Peu prises au sérieux, certain·es docteur·es enverront rarement une femme qui ne fume pas et qui n’est pas en surpoids chez le cardiologue si elle est âgée de moins 40 ans. Pourtant, l’hypertension, le diabète, le cholestérol ont un impact artériel plus toxique pour le cœur de ces dames que pour celui des hommes.
Depuis quelques années, on assiste à des campagnes de sensibilisation aussi bien auprès des professionnel·les de la santé qu’auprès des femmes pour une prise en charge adaptée, des examens et si besoin un rendez-vous chez la/le cardiologue dès l’âge de 40 ans. Car le cœur des femmes fonctionne différemment de celui des hommes : leurs artères sont plus fines rendant les opérations plus délicates. La régulation est différente ainsi que leurs signes d’alerte : essoufflement au moindre effort, douleurs thoraciques moins intenses, point douloureux dans le dos, prise de poids soudaine par exemple.
Une augmentation des maladies cardio-vasculaires liée principalement à la charge mentale et au stress
Sédentarité, augmentation du stress chronique liée à l’accélération du mode de vie et surtout à la charge mentale, en particulier pour les familles monoparentales, risques psycho-sociaux, malbouffe, tabagisme, surpoids, surmenage, cholestérol, diabète… Les femmes s’épuisent à la maison et au travail souvent à la limite du burn-out. Se reposant moins, elles se retrouvent alors plus exposées avec une santé fragilisée et une guérison plus difficile.
Évolution plus inquiétante encore, ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes avec 10% de taux de mortalité chez les 25-44 ans. On retrouve l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral en corrélation avec l’hypertension en nette progression depuis 20 ans.
Pire encore, elles sont les laissées-pour-compte dans le cadre de recherches scientifiques. En effet, celles-ci sont réalisées sur l’homme ou des animaux mâles. Les médicaments proposés sont donc mal adaptés aux femmes alors que leur vie hormonale nécessite une attention soutenue lors de leur première contraception, leur grossesse et surtout leur ménopause, qui influence grandement le système cardio-vasculaire. Des études ont noté qu’après 50 ans, les risques de thrombose s’accroissaient avec la ménopause.
Même les mannequins de secourisme sur lesquels s’exercent les professionnel·les de santé pour des massages cardiaques ne sont proposés qu’en bustes masculins (homme et garçonnet). Quelques entreprises spécialisées offrent depuis peu des modèles féminins.
Mais le plus grave, reste le cercle vicieux professionnel dans lequel certaines femmes restent piégées. Deux d’entre elles ont accepté de témoigner. Suite à son reclassement, Karine est reçue par le directeur des Ressources Humaines où des discussions s’enveniment à tel point qu’elle fait un spasme cardiaque. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’avais très mal au cœur, la mâchoire tétanisée, des picotements dans le bras gauche, des vertiges et je n’arrivais plus à respirer. Me voyant dans cet état, le directeur des ressources humaines m’a proposé un accord à l’amiable pour partir avec un mois de réflexion. J’ai réfléchi et j’ai accepté. Entre temps, le directeur était revenu sur sa proposition financière et la transaction ne s’est jamais réalisée. J’étais dans l’incapacité psychologique de réagir et j’ai perdu complètement confiance en moi. Je n’ai su qu’après que j’avais fait un spasme cardiaque (le symptôme du cœur brisé). »
Après un arrêt maladie de 3 mois, la docteure du travail lui conseille de reprendre son poste étant donné l’effet Covid. Et, en guise de solution, outre la prise de médicaments, celle d’éviter de croiser le directeur des ressources humaines dans les couloirs. Dès lors, Karine l’esquive car, dès qu’elle l’aperçoit son cœur s’emballe et sa cage thoracique se contracte. Cela fait un an que ça dure…
La commerciale, Danielle, s’est réveillée à l’hôpital après un malaise dans un centre commercial. Âgée d’à peine 45 ans, elle a fait un mini AVC qui lui a laissé une partie de sa paupière figée. « J’ai été reçue par ma hiérarchie car je ne faisais pas mes chiffres. La discussion s’est mal passée et j’étais très altérée en ressortant de cet entretien. J’ai eu l’impression que parce que j’étais une femme, j’ai eu droit à des reproches exagérés par rapport à mes collègues qui, eux-non plus, ne faisaient pas leurs chiffres. Au début, je défendais mon bilan commercial mais devant la violence de ses arguments, j’ai perdu pied. Mon corps a réagi quelques jours après. »
A quand une prise de conscience collective sur cette discrimination exercée sur la santé des femmes et une prise en compte de ces risques psycho-sociaux ? Mal soigner la moitié de la population et profiter de leurs conséquences en termes de santé morale et physique, c’est la mépriser, l’abuser et relève du pénal.
Un électrochoc sociétal est définitivement plus que nécessaire !

par Heartdrake
le Mar 5 Oct 2021 - 11:18
 
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Sujet: Le cœur des femmes, les maladies cardiovasculaires mal prises en compte
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Les maladies cardiovasculaires, premières causes de mortalité maternelle

La grossesse et le post-partum sont des périodes à haut risque de maladies cardiovasculaires. Ainsi sont-elles devenues aujourd’hui les principales causes de mortalité maternelle. Le point à l’occasion de la Journée mondiale du cœur ce 29 septembre.

Une mort maternelle se définit comme un décès d’une femme au cours de sa grossesse ou jusqu’à 1 an après l’accouchement. La récente Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (Encmm)* montre qu’en France, cette situation concerne 87 femmes par an. C’est déjà trop, surtout lorsque l’on sait que plus de la moitié de ces décès sont considérés comme potentiellement évitables.

Les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle gravidique, cardiomyopathie préexistante…) sont responsables d’environ 13,7 % des décès maternels. Ce qui en fait la principale cause.

En fait, la grossesse peut révéler chez la femme une maladie cardiaque ignorée jusqu’alors et découverte fortuitement. Elle peut également amplifier une pathologie connue, traitée, mais pouvant se déséquilibrer. Et pour cause : dès le premier trimestre, la grossesse demande une importante adaptation à l’organisme, avec particulièrement une augmentation du volume sanguin et du travail du muscle cardiaque, afin d’apporter tous les éléments nutritifs requis au placenta et au fœtus.

Un révélateur d’inégalités


Mais toutes les femmes ne sont pas égales. Ainsi, le risque de mortalité maternelle est plus élevé selon l’âge (par rapport aux femmes âgées de 25-29 ans, le risque est multiplié par 1,9 pour les femmes âgées de 30-34 ans, par 3 pour celles âgées de 35-39 ans) ou la présence d’une obésité (d’après l’Encmm, parmi les morts maternelles, 24,2 % sont survenues chez des femmes obèses).

C’est pourquoi les auteurs de l’enquête nationale rappellent, en cas de grossesse, l’importance d’un examen médical non strictement obstétrical, ainsi que d’une évaluation des risques de complications avant la conception et en début de grossesse qui doit permettre une planification de la prise en charge individualisée.

*réalisé par l’Inserm et Santé publique France

Source de l'article : https://destinationsante.com/les-maladies-cardiovasculaires-premieres-causes-de-mortalite-maternelle.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #grossesse
par Heartdrake
le Jeu 30 Sep 2021 - 9:10
 
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Sujet: Les maladies cardiovasculaires, premières causes de mortalité maternelle
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9 gestes essentiels pour prendre soin de son coeur

Les maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC en tête) sont la première cause de mortalité chez les femmes en France. Mais bonne nouvelle, contrairement à d'autres maladies graves, les accidents cardiovasculaires peuvent être prévenus. A l'occasion de la Journée mondiale du coeur, on révise les gestes du quotidien qui réduisent le risque d'infarctus.

Pendant longtemps, on a dit que les femmes étaient protégées par leurs hormones. Pourtant, l'infarctus et l'AVC (accident vasculaire cérébral) tuent désormais davantage de femmes que d'hommes. En outre, elles sont frappées de plus en plus jeunes (11 % des femmes qui font un infarctus ont moins de 50 ans (contre 4 % il y a 20 ans) alors que, classiquement, leur maladie se déclare 10 ans plus tard que chez les hommes.


La contraception à base d'œstroprogestatifs (majorité des pilules, patchs et anneaux vaginaux) favorise la coagulation du sang et donc la formation de caillots. Plus dangereuse encore : l'association cigarette et contraceptif œstroprogestatif, en particulier après 35 ans. Les maladies cardiovasculaires étant globalement sous-estimées chez les femmes, elles sont également moins recherchées et donc moins bien traitées. "Les tests diagnostiques sont parfois moins fiables, car ils ont été conçus en se basant sur la physiologie masculine", explique le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue à l'Institut Cœur Poumon du CHU de Lille.
Autre raison d'une prise en charge tardive : les symptômes féminins diffèrent de ceux des hommes. Ainsi, près d'une fois sur deux, au lieu de se manifester par la douleur classique dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire, l'infarctus se signale plutôt par des palpitations, un essoufflement, des troubles digestifs, etc. Des signes encore trop souvent attribués à une manifestation d'anxiété. En attendant, chaque femme peut aussi se protéger en adoptant de nouvelles habitudes au quotidien.

Pourquoi arrêter de fumer ?

Alors que la proportion de fumeurs a baissé dans la population masculine (57 % dans les années 1960 contre 32 % aujourd'hui), le nombre de fumeuses régulières ne cesse d'augmenter (à 17 ans : + 30 % entre 2008 et 2011). De plus, l'association tabac et pilule est explosive.

  • Ce qu'il faut faire : ne pas commencer à fumer offre évidemment la meilleure protection. Sinon, pour se motiver à arrêter, il faut savoir que chaque cigarette augmente la pression sanguine, abîme la paroi des vaisseaux, rétrécit les artères et facilite la formation de caillots. Mais, après sevrage, les bénéfices sont rapides. Au bout de 2 à 12 semaines, la circulation s'améliore. Après un an, le risque de maladie cardiovasculaire est déjà redescendu de moitié. En 5 à 15 ans, il redevient presque identique à celui d'une personne n'ayant jamais fumé.

Pourquoi surveiller sa tension ?

L'hypertension artérielle favorise l'athérome (dépôt de cholestérol à l'intérieur des artères) ainsi que l'accident vasculaire cérébral et l'infarctus (notamment après la ménopause).

  • Ce qu'il faut faire : il n'est pas "normal" que la tension s'élève avec l'âge. C'est souvent dû à un excès de sel (main lourde sur l'assaisonnement, charcuterie plusieurs fois par semaine) ou à une consommation exagérée d'alcool (plus de 2 verres par jour).

Pourquoi réduire le sucre ?

Avoir trop de sucre dans le sang augmente le risque de mortalité cardiovasculaire de 3 à 7 fois chez la femme (de 2 à 3 fois chez l'homme).

  • Ce qu'il faut faire : "Limiter la prise de poids et surtout conserver une activité physique sont les deux principales mesures pour se protéger", conseille le Dr Jean-Michel Lecerf, chef du service de nutrition à l'Institut Pasteur de Lille. En consommant une partie du glucose pour leur fonctionnement, les muscles évitent de trop fortes variations de son taux dans le sang. De nombreux travaux ont prouvé, par exemple, les bienfaits d'une marche modérée après les repas.

Pourquoi lutter contre la sédentarité ?

Insuffisamment entraîné, le muscle cardiaque perd de sa puissance. Il reçoit et envoie moins de sang et fournit donc moins d'oxygène aux muscles et aux organes. De plus en plus sédentaires, les femmes sont seulement 53 % à satisfaire aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, soit 2 h 30 d'activité d'intensité modérée par semaine et 1 h 15 d'activité d'intensité soutenue, contre 70 % des hommes.
Ce qu'il faut faire : la marche, la bicyclette sur terrain plat, la natation sans forcer ou toute autre activité qui nous plaît (avec l'aval de notre médecin si l'on a arrêté le sport depuis longtemps) renforcent le cœur, la respiration, les muscles et le squelette, et contribuent à repousser les autres menaces que sont l'hypertension, le diabète et l'excès de cholestérol.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/comment-proteger-son-coeur-627767


#coeur #tension #sédentarité #santé #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 30 Sep 2021 - 9:05
 
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Sujet: 9 gestes essentiels pour prendre soin de son coeur
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Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !

Diabète, BPCO, insuffisance cardiaque, maladies rénales, rhumatismes inflammatoires chroniques… Autant de maladies chroniques synonymes de risques accrus en cas d’infections, notamment par la grippe et le pneumocoque. Pourtant, selon enquête IPSOS les personnes concernées ne sont pas toujours conscientes des risques infectieux. D’où l’importance de sensibiliser les patients à risque et de les informer sur la vaccination.

De l’importance de toutes les vaccinations


Dans le contexte de pandémie actuelle, les autorités de santé et sociétés savantes ont encouragé dès l’année dernière le suivi du calendrier vaccinal, voire le rattrapage des vaccinations lorsque nécessaire. Le calendrier vaccinal 2021 insiste sur l’importance du rattrapage vaccinal, en particulier chez les personnes à risques : les nourrissons, les malades chroniques, les immunodéprimés, les personnes âgées et les femmes enceintes.

Certaines maladies chroniques exposent davantage à des complications en cas d’infection grippale ou liée à un pneumocoque. Voilà pourquoi la vaccination contre ce dernier est recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique chez les personnes souffrant de diabète, d’insuffisance cardiaque, de BPCO, de spondylarthrite ankylosante… et les personnes immunodéprimées. Idem pour la vaccination antigrippale.

Un besoin d’information sur la vaccination


Suite à la pandémie de Covid-19, selon l’enquête IPSOS réalisée en 2020 pour Pfizer en partenariat avec le collectif AVNIR*, la perception des vaccins a évolué auprès des malades atteints de pathologies chroniques. Au total, 62% des répondants se disent convaincus de l’intérêt de faire tous les vaccins recommandés.3 Néanmoins, plus de la moitié ne savent pas quels sont les vaccins recommandés. C’est d’ailleurs une demande forte, puisque 97% souhaitent s’informer par l’intermédiaire de ces professionnels de santé3. Sachant que les malades chroniques non vaccinés contre la grippe (29%) et les infections à pneumocoques (35%) affirment être prêts à se faire vacciner en 2021/20223, il est essentiel que les professionnels de santé, informent ces patients sur l’importance de la vaccination.

Des taux de couverture trop bas ?


D’autant plus que dans cette population les taux de couverture vaccinale contre la grippe et le pneumocoque restent trop faibles en France. En 2019-2020, à peine la moitié était immunisée contre la grippe. Bien loin des 75% recommandés par l’OMS.

Philippe Thébault est président de l’Alliance du Cœur. « Les patients souffrant de pathologies cardiaques doivent se protéger d’infections comme la grippe et le pneumocoque. Et en particulier ceux atteints d’insuffisance cardiaque. En cas d’infection, ils sont en effet exposés à un risque de décompensation et d’hospitalisation. »

A l’Alliance du Cœur, de nombreuses brochures sont réalisées pour informer les patients, dont une portant justement sur l’importance de la vaccination. « Nous allons également proposer un vrai-faux sur la vaccination auprès des patients, des médecins et des pharmaciens. Concernant ces derniers, il serait intéressant qu’ils puissent participer à la vaccination pneumocoque. » 

Pourquoi se vacciner contre la grippe et le pneumocoque ?


Les autorités de santé recommandent la vaccination contre la grippe et les infections à pneumocoque chez les personnes souffrant de maladies chroniques, particulièrement vulnérables à ces infections en raison de défenses immunitaires amoindries.  Chaque année la grippe est à l’origine de 2 à 6 millions de cas, ainsi que de 8 000 à 14 500 décès, en majorité chez ces populations à risque. Enfin le pneumocoque est responsable chaque année de 10 000 décès, notamment des patients souffrant de maladies chroniques. 

*Associations VacciNation Immunodéprimées Réalité


Source de l'article : https://destinationsante.com/grippe-pneumocoque-en-cas-de-maladie-chronique-pensez-vaccination.html


#insuffisance #cardiaque #coeur #vaccin
par Heartdrake
le Mer 29 Sep 2021 - 9:15
 
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Sujet: Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !
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Manque de suivi médical, automédication : pourquoi les femmes font passer leur santé en dernier

En matière de santé, les femmes se font passer au second plan, selon une nouvelle étude d'AXA Prévention. Elles privilégient la santé de leurs proches et ont ainsi tendance à délaisser leur propre suivi médical. Un phénomène qui n'est évidemment pas sans conséquence sur leur santé.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, près de 7 millions de cas ont été recensés dans l'Hexagone, selon Santé Publique France. Si l’infection au coronavirus peut avoir des conséquences désastreuses sur la santé, elle a également eu un impact sur la prise en charge d’autres maladies. La pandémie a ainsi entraîné la déprogrammation d’opérations, la baisse de fréquentation des urgences ou encore le décalage de soins.
Bien que les conséquences de la Covid-19 aient touché l’ensemble de la population, ce phénomène concerne particulièrement les femmes. En France, des médecins avaient ainsi pointé du doigt une hausse des maladies cardiovasculaires chez les femmes pendant les confinements. C’est notamment le cas du Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes, qui expliquait dans un communiqué en mai 2020 que les femmes, "plus préoccupées par la santé de leur famille, la performance en télétravail et malheureusement, pour nombre d’entre elles exposées à un isolement, une précarité sociale ou un stress conjugal, sont dans le déni des symptômes atypiques d’alerte cardio-vasculaire".
Si la crise sanitaire a renforcé ce phénomène, cette réalité existait déjà avant l’épidémie de Covid-19. Une nouvelle enquête d’AXA Prévention s’est intéressée à la santé des femmes dans l’Hexagone : elle révèle que ces dernières ont tendance à faire passer la santé des autres avant la leur et ainsi à ne pas effectuer un suivi médical régulier.

77% des femmes repoussent la consultation chez le médecin

Ce sont des chiffres édifiants que mettent en lumière ces travaux menés par Elabe pour AXA Prévention auprès de plus de 1.300 femmes. Parmi les données clés dévoilées par l’étude : 81 % des femmes se préoccupent plus de la santé de leurs proches plutôt que de la leur. Ce sont d’ailleurs les femmes qui sont chargées du suivi de la santé des enfants : elles sont 57 % à s’en occuper, tandis que 5% des hommes assument seuls cette responsabilité.
L’étude révèle également que 70% des femmes considèrent qu’être en bonne santé, c’est ne pas être malade et que 85 % d’entre elles pratiquent l’automédication. En cause notamment ? Le manque de temps, comme le soulignait le Pr Claire Mounier-Vehier en 2020 au sujet de la hausse des maladies cardiovasculaires : "Elles ont d’autres préoccupations que de s’écouter !", affirmait-elle.
Autre constat alarmant : 77% des femmes repoussent la consultation chez le médecin et seules 38% des femmes réalisent des bilans de santé réguliers. Des chiffres qui ne sont évidemment pas sans conséquence sur leur santé.

Diagnostic, prise en charge... Des inégalités entre les femmes et les hommes

L’étude alerte plus précisément sur l'impact de ces habitudes sur la santé cardiaque des femmes : 42% d’entre elles ne surveillent pas leur cœur et nombreuses sont celles qui ont tendance à minimiser les facteurs de risques des maladies cardiovasculaires. 58% des femmes sous-évaluent ainsi l’incidence du stress, mais aussi du surpoids et 38% minimisent les conséquences de la fatigue.
Ce phénomène est notamment dû à une inégalité entre les femmes et les hommes concernant le diagnostic et la prise en charge de certaines pathologies, comme les maladies cardiovasculaires. "En matière de santé, la nécessité d’une prise en compte des différences de genre n’est pas une nouveauté (…) Le constat est alarmant : en 20 siècles, la France n’a toujours pas pris les mesures pour intégrer cela dans sa politique de santé publique comme c’est le cas dans certains pays européens", indique le Pr Claire Mounier-Vehier.
Le diagnostic des maladies cardiovasculaires chez les femmes est ainsi souvent retardé, car les signes spécifiques sont mal connus : les symptômes et la douleur des femmes ont ainsi tendance à être minimisés. L’étude révèle que 80% des femmes méconnaissent les symptômes d’un infarctus féminin. Chez elles, il ne se manifeste pourtant par des douleurs dans la poitrine ou dans l’épaule que dans un cas sur deux. Parmi les autres symptômes pouvant apparaître chez la femme on retrouve des troubles digestifs, un essoufflement ou encore une grande fatigue. Des manifestations spécifiques qui doivent être connues et identifiées à temps, car les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité chez les femmes.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/manque-de-suivi-medical-automedication-pourquoi-les-femmes-font-passer-leur-sante-en-dernier-2120380


#coeur #maladies #cardiovasculaires #santé
par Heartdrake
le Lun 27 Sep 2021 - 13:54
 
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Sujet: Manque de suivi médical, automédication : pourquoi les femmes font passer leur santé en dernier
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Risque cardiaque : Consommer plus de végétaux vaut aussi pour les jeunes

Manger plus d'aliments végétaux peut réduire considérablement le risque de maladie et d’événements cardiaques, que ce soit chez les jeunes adultes ou chez les femmes plus âgées, soulignent ces 2 études publiées simultanément dans le Journal of the American Heart Association (JAHA). Au-delà des régimes mieux connus, le régime méditerranéen et le régime DASH, le régime « Portfolio » est ici mis en avant pour ses capacités de prévention du risque cardiaque chez les femmes ménopausées.

L’American Heart Association (AHA) recommande un régime alimentaire global sain riche en fruits et en légumes, en grains entiers, en produits laitiers allégés, en volaille et en poisson maigres, en noix et légumineuses et en huiles végétales « non tropicales ». Un tel régime avec une consommation très réduite de graisses saturées, de graisses trans, de sodium, de viande rouge, de sucreries et de boissons sucrées très proche du régime méditerranéen.
 
Ces 2 analyses révèlent que les jeunes adultes et les femmes ménopausées réduisent considérablement leur risque de crise cardiaque et plus largement de maladie cardiovasculaire avec un apport plus élevé de végétaux.

Manger des aliments végétaux est bon pour le cœur à tout âge.

Les végétaux sont bénéfiques à la santé cardiaque des jeunes adultes

  • La 1ère étude évalue si la consommation à long terme d'un régime centré sur les végétaux ou si le passage à un régime centré sur les végétaux dès l’âge jeune adulte sont associés à une réduction du risque de maladie cardiovasculaire à la quarantaine. C’est l’une des rares études à avoir regardé ce type d’association avec un régime alimentaire globalement centré sur les plantes et non pas avec des apports spécifiques de certains végétaux ou aliments, précise l’auteur principal, le Dr Yuni Choi, chercheur en épidémiologie et en santé communautaire à l'Université du Minnesota (Minneapolis).

 
L'équipe a suivi le régime alimentaire et l’incidence des maladies cardiaques chez 4.946 adultes participants à l'étude CARDIA (Coronary Artery Risk Development in Young Adults), âgés de 18 à 30 ans à l’inclusion et exempts alors de maladie cardiovasculaire. Les participants ont subi 8 évaluations de santé durant le suivi et leurs facteurs de mode de vie ont également été renseignés. Contrairement au principe des essais contrôlés randomisés, les participants n'avaient aucune consigne alimentaire et n'étaient pas informés des données de santé recueillies au cours du suivi. La qualité de leur régime alimentaire a été notée sur la base du score (APDQS : A Priori Diet Quality Score), basé sur 46 groupes d'aliments classés en :
 

  1. aliments bénéfiques (fruits, légumes, haricots, noix et grains entiers) ;
  2. aliments indésirables (frites, viande rouge riche en graisses, collations salées, pâtisseries et boissons gazeuses) ;
  3. aliments neutres (pommes de terre, céréales raffinées, viandes maigres, crustacés…).

 
Un score de qualité alimentaire plus élevé étant associé à des apports plus élevés d'aliments bénéfiques et, globalement, plus élevés d’aliments végétaux.
 

  • Au cours des 32 années de suivi, 289 des participants ont développé une maladie cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC, insuffisance cardiaque, douleurs thoraciques liées au cœur ou artériopathies) ;
  • après prise en compte des facteurs de confusion possibles dont l'âge, le sexe, l’ethnie, les apports caloriques moyens, le niveau d’études, les antécédents familiaux de maladie cardiaque, le tabagisme et la pratique de l’activité physique, les personnes à score alimentaire parmi les 20 % les plus élevés bénéficient d’une réduction de 52 % du risque de maladie cardiovasculaire ;
  • lorsque les participants étaient âgés de 25 à 50 ans, ceux qui ont le plus amélioré la qualité de leur alimentation avec en particulier des apports plus élevés d'aliments végétaux bénéfiques et réduits de protéines animales ont un risque réduit de 61 % de troubles cardiovasculaires ;
  • peu de participants étaient végétariens, l'étude n'a donc pas évalué précisément les avantages d'un régime végétarien strict excluant tout produit d'origine animale, dont la viande, les produits laitiers et les œufs.

 
Un régime riche en nutriments et centré sur les plantes, mais pas nécessairement strictement végétarien est donc très bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Le choix d’aliments frais et naturels, non transformés, avec de temps en temps quelques produits d'origine animale dont la volaille maigre non frite, le poisson non frit, les œufs et les produits laitiers allégés suffit déjà à limiter le risque cardiovasculaire.
 
Enfin les chercheurs rappellent le caractère observationnel de l’étude qui ne démontre pas la relation de cause à effet entre l'alimentation et la maladie cardiaque- mais qui, en complément de nombreuses autres études menées sur le sujet, vient confirmer sa forte probabilité.
 
Le régime « Portfolio » bénéfique à la santé cardiaque des femmes ménopausées

  • La deuxième étude, menée à l'Université Brown (Providence) est une analyse de données de la cohorte prospective de la Women's Health Initiative (WHI) qui a regardé si un régime riche en aliments à base de plantes, déjà connu pour pour abaisser le « mauvais » cholestérol (un régime nommé « Portfolio ») est bien associé à une réduction des événements cardiovasculaires chez un grand groupe de femmes ménopausées. Cette étude suit 2 précédents essais randomisés ayant déjà démontré que l’observance élevée de ce type de régime permet une réduction significative du « mauvais » cholestérol (LDL-C), et de manière plus marquée qu'un régime traditionnel allégé en graisses saturées.

 
Le « régime Portfolio » comprend des noix, des protéines végétales de soja, des haricots ou du tofu, des fibres d'avoine, d'orge, de gombo, d'aubergine, d'oranges, de pommes et de baies, des stérols végétaux provenant d'aliments enrichis et les graisses monoinsaturées présentes dans l'huile d'olive et de canola et dans les avocats. Ce régime implique également une consommation très limitée de graisses saturées et de cholestérol alimentaire.
 
L'étude a suivi durant plus de 15 ans 123.330 femmes ménopausées, âgées en moyenne de 62 ans à l’inclusion et exemptes alors de maladie cardiovasculaire. Les participants ont renseigné leur régime alimentaire par questionnaire, ce qui a permis d’apprécier leur degré d’adhésion au régime portfolio. Cette analyse révèle que vs les femmes qui suivent moins le régime Portfolio, celles qui y adhèrent fortement présentent :
 

  • un risque réduit de 11% de développer une maladie cardiovasculaire ;
  • un risque réduit de 14% de maladie coronarienne ;
  • un risque réduit de 17% d’insuffisance cardiaque.
  • aucune association n’est identifiée entre l’adhésion au régime Portfolio et la survenue d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'une fibrillation auriculaire (FA).

 
L’étude suggère que des apports plus importants de végétaux hypocholestérolémiants et l’adhésion au régime Portfolio permettent une réduction du risque d’événements cardiovasculaires, ici chez les femmes ménopausées, mais peut-être au sein d’autres groupes de population…
 
L’alimentation apparaît à nouveau, avec ces 2 grandes analyses comme une composante essentielle de la santé que ce soit à l’âge jeune adulte ou plus tard dans la vie. Alors que les maladies cardiaques constituent la première cause de mortalité dans le monde, encourager et favoriser l’accès aux fruits et aux légumes frais et plus largement aux aliments non transformés doit faire partie des priorités en matière de prévention et de santé publique.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiaque-consommer-plus-de-vegetaux-vaut-aussi-pour-les-jeunes


#coeur #crise #cardiaque #alimentation
par Heartdrake
le Ven 24 Sep 2021 - 11:28
 
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Sujet: Risque cardiaque : Consommer plus de végétaux vaut aussi pour les jeunes
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Arrêt cardiaque : formons-nous aux gestes qui sauvent

Seuls 40% des Français sont formés aux gestes qui sauvent. Or en cas d’arrêt cardiaque, le pire reste de ne rien faire. La victime n’a alors que peu de chances de s’en sortir. D’où le double message de la Fédération française de Cardiologie en cette semaine nationale du Cœur organisée du 20 au 29 septembre : formez-vous et intervenez !

En France, 40 000 à 50 000 personnes meurent prématurément chaque année d’un arrêt cardiaque. Alors que dans 7 cas sur 10, l’accident survient devant des témoins, seuls 40% des Français sont dans la capacité de pratiquer les gestes de premiers secours. Ce qui réduit grandement les chances de la victime de s’en sortir.

C’est pourquoi la Fédération française de Cardiologie alerte sur la nécessité de se former de toute urgence aux gestes qui sauvent. Elle insiste aussi sur le fait que « le pire est de ne rien faire ». En effet « sans prise en charge immédiate, près de 93 % des arrêts cardiaques sont fatals ». Ainsi « la méconnaissance de ces gestes associée à la peur de ne pas les effectuer correctement empêchent les Français d’intervenir sur une personne en situation de détresse », poursuit la FFC.

Pour encourager le public, la loi du 3 juillet 2020 a créé le statut de citoyen-sauveteur pour « toute personne portant assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent », l’exonérant ainsi de toute responsabilité civile en cas de préjudice pour la victime résultant de son intervention.

Alors n’attendez plus, formez-vous et intervenez ! Pour en savoir plus, cliquez ici. Et si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque : appelez les secours, puis massez la victime et enfin, défibrillez.

A noter : Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, la FFC diffusera un film, réalisé par Maïwenn, sur les chaînes TV (TF1, M6, W9, 6Ter, TMC…) et sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook, Twitter et Instagram avec #osezagir.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arret-cardiaque-formons-nous-aux-gestes-qui-sauvent.html


#coeur #arrêt #cardiaque #gestes
par Heartdrake
le Ven 24 Sep 2021 - 9:16
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : formons-nous aux gestes qui sauvent
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Ablation des troubles du rythme guidée par IRM : une première en France

L’Hôpital privé Jacques Cartier, situé à Massy (91), a procédé à cette première il y a quelques semaines, au sein de l’Institut cardiovasculaire Paris Sud (ICPS).

L’Hôpital privé Jacques Cartier (Ramsay Santé), situé à Massy, Île-de-France, a procédé à cette première il y a quelques semaines, au sein de l’Institut cardiovasculaire Paris Sud (ICPS). Fruit d’une longue collaboration entre les services d’imagerie et de rythmologie cardiaque, cette intervention a été réalisée avec succès et promet de belles avancées dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.
Le docteur Vladimir Manenti est cardiologue rythmologue depuis 2015 au sein de l’Hôpital privé Jacques Cartier. Il a procédé, avec le docteur Fiorina et le docteur Sanguinetti, à la première ablation des troubles du rythme guidée par IRM. Il revient sur les atouts de cette technique innovante. 

Une technique plus précise

Un trouble du rythme cardiaque est caractérisé par une activité électrique anormale du cœur qui peut se traduire par une accélération de la fréquence cardiaque, des palpitations ou encore un essoufflement. L’ablation est une technique visant à rétablir le rythme normal du muscle cardiaque en détruisant les tissus endommagés causant les arythmies. « En France, l’ablation se pratique depuis une trentaine d’années, classiquement guidée par des rayons X. Avec un guidage par IRM, il est désormais possible d’être beaucoup plus précis », explique le Dr Manenti. 
En effet, l’ablation des troubles du rythme guidée par IRM permet, pour le praticien, de visualiser toute l’anatomie cardiaque et extra cardiaque. « Il est possible de voir l’ensemble du muscle cardiaque, dont les tissus, les valves, les oreillettes ou encore les ventricules, ce qui n’est pas réalisable avec de simples rayons X. Évidemment, cela améliore les résultats, car chaque patient présente des variations anatomiques », ajoute le cardiologue rythmologue. Le bénéfice pour le patient n’est donc pas négligeable, d’autant plus qu’il n’est plus exposé aux rayons X. « Il s’agit de la première ablation de flutter guidée par IRM en France ».
Cette intervention a pu être réalisée grâce à une coopération entre praticiens, notamment avec le docteur Laurent Fiorina (rythmologue), le docteur Francesca Sanguinetti (cardiologue interventionnelle), et le professeur Jérôme Garot (chef du service d’imagerie cardiaque). L’ICPS a investi dans cette technique et poursuit sa tradition d’innovation et d’amélioration de la qualité de ses soins.

Plusieurs mois de préparation  


Avant de procéder à la première ablation guidée par IRM, plusieurs mois de préparation ont été nécessaires. « C’est le fruit d’une longue collaboration entre le centre d’IRM et le service de rythmologie cardiaque. Ce type de partenariat est plutôt rare, car ce sont habituellement deux domaines qui se côtoient peu. Il a fallu repenser les protocoles, trouver des solutions aux problèmes existants et mettre en place conjointement de nouvelles techniques, avec les expertises de chacun », soutient le Dr Manenti. La première difficulté qui s’est imposée : trouver du matériel entièrement compatible avec l’IRM. Un partenariat avec la société Imricor, pionnière dans ce domaine, a été réalisé. « Il a ensuite fallu adapter le plateau technique et anticiper les éventuelles difficultés qui se poseraient à nous lors de l’intervention », poursuit le praticien. 

Après avoir été réalisée avec succès sur trois premiers patients, cette technique devrait être réitérée au cours des prochaines semaines. « Les patients ont été pris en charge en ambulatoire et ont pu rentrer à leur domicile le jour même. Nous espérons que la pratique de cette technique guidée par IRM sera le premier pas vers de nouveaux champs d’application », conclut le Dr Manenti. L’Hôpital privé Jacques Cartier et l’Institut cardiovasculaire Paris Sud qui ont coordonné et planifié cette première, comptent bien la développer et éventuellement former dans le futur d’autres médecins.

Source de l'article : https://hopital-prive-jacques-cartier-massy.ramsaysante.fr/actualites/ablation-des-troubles-du-rythme-guidee-par-irm-une-premiere-en-france?utm_medium=social&utm_source=Limber-content%2520wall-Sant%25C3%25A9&utm_campaign=Sant%25C3%25A9&utm_content=Ablation%2520des%2520troubles%2520du%2520rythme%2520guid%25C3%25A9e%2520par%2520IRM%2520%253A%2520une%2520premi%25C3%25A8re%2520en%2520France%2520%257C%2520H%25C3%25B4pital%2520priv%25C3%25A9%2520Jacques%2520Cartier&utm_term=m%25C3%25A9decine%252Bsant%25C3%25A9


#coeur #troubles #rythme #rythmologie #IRM
par Heartdrake
le Mer 22 Sep 2021 - 13:01
 
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Sujet: Ablation des troubles du rythme guidée par IRM : une première en France
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Coeur artificiel Carmat : première implantation sur une femme

L'entreprise Carmat vient d'annoncer la première implantation de son coeur artificiel sur une patiente de sexe féminin. L'opération s'est déroulée à Louisville, aux Etats-Unis.

L'entreprise Carmat qui développe un coeur artificiel total destiné aux malades souffrant d'insuffisance cardiaque biventriculaire terminale, vient d'annoncer la première implantation de son coeur artificiel sur une femme : une patiente du Kentucky (Etats-Unis) âgée de 57 ans qui souffre d'insuffisance cardiaque biventriculaire sévère. L'intervention chirurgicale a duré 8 heures.

Montrer que le coeur tient dans une cage thoracique plus petite

"Les limitations de taille peuvent rendre plus difficile l'implantation de cœurs artificiels chez les femmes, mais le cœur artificiel Aeson est suffisamment compact pour tenir dans les cavités thoraciques plus petites que l'on trouve plus fréquemment chez les femmes, ce qui donne de l'espoir à une plus grande variété de patients en attente d'une greffe" a déclaré le Pr Mark Slaughter, chirurgien thoracique à l'hôpital universitaire UofL Health de Louisville (Kentucky) qui a réalisé cette implantation.
"La poitrine peut être plus petite, la cage thoracique un peu plus basse" chez les patientes, a reconnu Stéphane Piat, PDG de Carmat, dans l'émission "La France Bouge" sur Europe 1 "Et la peur, lors d'une transplantation, c'est toujours de ne pas pouvoir refermer le thorax." Avec cette première mondiale, l'entreprise Carmat a pu "démontrer par A+B que la taille du cœur Carmat n'est pas un problème pour la compatibilité au niveau anatomique".

6 implantations réussies en Europe cet été

Le 15 septembre dernier, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, Carmat a annoncé avoir réussi au total 6 implantations commerciales de son coeur artificiel Aeson cet été, dont 4 en Allemagne et 2 en Italie. Ces implantations sont les premières ventes réalisées par l'entreprise depuis sa création en 2008. Elles ont été rendues possibles grâce à la certification CE reçue le 22 décembre 2020. Cette certification permet à la société de commercialiser son système de cœur artificiel total dans tous les pays qui la reconnaissent. Le marque CE a été accordé au système de cœur artificiel de Carmat en tant que "pont à la transplantation" (c'est-à-dire chez des patients en attente de greffe pour leur laisser plus de temps avant de recevoir le greffon) chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque biventriculaire terminale qui ne peuvent pas bénéficier d'une thérapie médicale maximale ou d'un dispositif d'assistance ventriculaire gauche et qui sont susceptibles de bénéficier d'une transplantation cardiaque dans les 180 jours suivant l'implantation.
Aux Etats-Unis, le coeur artificiel total Aeson est en phase de test dans le cadre d'une étude de faisabilité approuvée par la Food and Drug Administration. Le premier cœur a été implanté chez un patient de sexe masculin en juillet au Duke University Medical Center. Les deux implantation suivantes (dont celle sur la patiente de sexe féminin) ont été réalisées à l'hôpital universitaire UofL Health de Louisville en août et septembre.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/coeur-artificiel/implantation-coeur-artificiel-femme-645944


#coeur #implantation
par Heartdrake
le Mer 22 Sep 2021 - 12:54
 
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Sujet: Coeur artificiel Carmat : première implantation sur une femme
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Insolite : nos fréquences cardiaques se synchronisent lorsqu’on écoute une histoire ensemble

Selon une nouvelle étude scientifique, les fréquences cardiaques d’individus écoutant ou lisant une histoire ensemble se synchronisent. Un phénomène qui serait étroitement lié à notre état de conscience, et qui pourrait ainsi aider à l’évaluer facilement.

Beaucoup de mythes circulent autour de la synchronisation de diverses fonctions physiologiques lorsque plusieurs personnes vivent ensemble ou partagent une même expérience (repas, frayeur, spectacle...). Mais peu ont été scientifiquement étayées et prouvées.

Dans une nouvelle étude, publiée le 14 septembre 2021 dans la revue Cell Reports, des chercheurs rapportent avoir observé une synchronisation de la fréquence cardiaque lorsque plusieurs personnes écoutent une même histoire. Un phénomène qui ne se produirait cependant que lorsque l’on prête attention à l'histoire.


Ce qui est important, c'est que l'auditeur soit attentif aux actions de l'histoire”, a commenté Jacobo Sitt, chercheur à l'Institut du cerveau de Paris et à l'Inserm, et  le coauteur de l’étude. “Il ne s'agit pas d'émotions, mais d'être engagé et attentif, et de penser à ce qui va se passer ensuite. Votre cœur réagit à ces signaux du cerveau”, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les scientifiques ont ici mené quatre expériences afin d’explorer les rôles de l’attention et de la conscience dans le phénomène de synchronisation des fréquences cardiaques lors d’une même lecture.
Durant la première, des volontaires en bonne santé ont écouté le livre audio de 20 000 lieues sous les mers, de Jules Vernes. Leur fréquence cardiaque a évolué selon ce qui se passait au fil de l’histoire. Et les augmentations et diminutions observées, via des électrocardiogrammes (ECG), aient sensiblement similaires pour tous les participants, aux mêmes points du récit.

Un lien étroit entre synchronisation cardiaque et niveau de conscience

La seconde expérience, consistant à regarder de courtes vidéos pédagogiques, a permis de montrer que l’attention était essentielle dans la synchronisation des fréquences cardiaques.


Quant à la troisième expérience, consistant à écouter des contes pour enfants, elle a permis de montrer que les fluctuations observées au niveau des fréquences cardiaques des participants étaient prédictives de leur capacité à bien répondre aux questions sur l’histoire. Cela indiquait que les changements de fréquence cardiaque étaient un signal de traitement conscient du récit.

Enfin, la quatrième expérience était similaire à la première, à la différence près qu’elle a impliqué des participants atteints de troubles de la conscience ou dans le coma. Résultat : ces derniers ont eu des taux de synchronisation cardiaque inférieurs à ceux des personnes en bonne santé.



“Cette étude est encore très préliminaire, mais vous pouvez imaginer qu'il s'agit d'un test facile qui pourrait être mis en œuvre pour mesurer les fonctions cérébrales” et le niveau de conscience, a commenté Jacobo Sitt. “Cela ne nécessite pas beaucoup d'équipement, et pourrait même être effectué dans une ambulance sur le chemin de l'hôpital”, a-t-il ajouté. D’ici là, d’autres expériences devront être menées, avec un plus grand nombre de patients, et pour comparer cette technique avec les tests classiques visant à évaluer les fonctions cérébrales (électroencéphalogramme et IRM notamment).


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insolite-nos-frequences-cardiaques-se-synchronisent-lorsquon-ecoute-une-histoire-ensemble-896320?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210921&M_BT=17059782434867


#coeur #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 22 Sep 2021 - 9:21
 
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Chirurgie cardiaque : mâcher du chewing-gum pour éviter les complications

Les chirurgies cardiaques peuvent s’accompagner de complications digestives. Selon des chercheurs américains, le simple fait de mâcher du chewing-gum pourrait aider à relancer l’activité intestinale et accélérer la sortie du patient.

L’iléus postopératoire est un arrêt ou un ralentissement du transit intestinal après une intervention chirurgicale. Selon des médecins du Crozer-Chester Medical Center à Upland en Pennsylvanie, « ce bref arrêt du système digestif fait partie des complications les plus courantes après une chirurgie cardiaque, survenant chez 5,5% des patients ». Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème de santé majeur, l’iléus peut entraîner des crampes abdominales, des ballonnements, des nausées, des vomissements, une constipation et des difficultés à tolérer un régime alimentaire normal. Avec à la clé, une récupération plus lente et des séjours à l’hôpital plus longs.

Mais pour ces scientifiques, le simple fait de mâcher du chewing-gum pourrait aider ces patients à récupérer plus rapidement. Pour tester cette drôle d’idée, ils ont comparé 2 groupes ayant subi une chirurgie cardiaque (chirurgie à cœur ouvert élective, remplacement de la valve aortique ou une réparation de la valve mitrale). Les premiers ont ainsi reçu des chewing-gums sans sucre après leurs opérations. Les seconds, eux, n’en ont pas consommé. Résultat : seuls 0,59% mâchant de la gomme ont développé un iléus postopératoire confirmé, contre 3,43 % dans l’autre groupe.

Duper les intestins


« Nous pensons que le chewing-gum stimule les intestins leur faisant croire que la nourriture arrive », expliquent les auteurs. « C’est ce qu’on appelle l’alimentation fictive, c’est-à-dire une procédure qui imite la consommation alimentaire normale, mais où les aliments et les boissons ne sont pas réellement digérés ou absorbés. »

« Compte tenu du risque minime et du coût extrêmement insignifiant de cette intervention, l’incorporation de chewing-gum après une chirurgie cardiaque devrait être considérée comme une nouvelle norme de soins », explique le Dr Sirivan S. Seng, principal auteur de ce travail. Lequel précise que cette action permettrait d’accélérer le bon rétablissement du patient, lui permettant de sortir plus rapidement de l’hôpital.

Source de l'article : https://destinationsante.com/chirurgie-cardiaque-macher-du-chewing-gum-pour-eviter-les-complications.html


#coeur #chirurgie #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 21 Sep 2021 - 10:28
 
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Covid-19 : découverte d’une signature moléculaire des myocardites pédiatriques

Chez certains enfants, dans de très rares cas, la Covid-19 entraîne une inflammation du myocarde, le muscle cardiaque. Une équipe de recherche a mis en évidence des marqueurs génétiques associés à la survenue de myocardites sévères chez les enfants infectés.


Pourquoi la plupart des enfants atteints de Covid-19 développent-ils des formes asymptomatiques, tandis que d’autres doivent être hospitalisés ? Pourquoi certains développent-ils même une inflammation du muscle cardiaque, appelée myocardite ?

Une équipe de recherche vient d’apporter des éléments de réponse à ces interrogations, présentes dans la communauté médicale depuis le début de la pandémie.

L’équipe, constituée de chercheurs de l’Inserm, de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Institut Imagine, ont identifié une expression anormale de plusieurs gènes associée à la survenue de formes sévères de myocardites chez l’enfant atteint de Covid-19. L’étude, basée sur l’analyse d’échantillons de sang de 56 jeunes patients hospitalisés à l’Hôpital Necker Enfants Malades de Paris, a été publiée le 13 août 2021 dans la revue MED.

Les 56 enfants recrutés ont été hospitalisés entre le 6 avril et le 30 mai 2020. 30 d’entre eux ont développé un syndrome inflammatoire multisystémique (ou MIS-C) suite à l’infection par le Sars-CoV-2, dont 21 avec une myocardite sévère, et 9 sans myocardite. 
Pour comprendre la différence entre ces deux groupes de patients, nous avons mené plusieurs analyses utilisant des techniques de pointe : un dosage ultra-sensible des cytokines – les hormones du système immunitaire permettant une réponse adaptée en cas d’infection –, une caractérisation de la composition des cellules du sang, et une analyse de l’expression des gènes cellule par cellule”, a détaillé Mickaël Ménager, co-auteur de l’étude, dans un communiqué de l’Inserm.

Les chercheurs ont alors mis en évidence une suractivation d’une voie de signalisation moléculaire, la voie NF-kB, dans les globules blancs, cellules du système immunitaire présentes dans la circulation sanguine. “Il s’agit d’une voie moléculaire permettant d’activer un ensemble de gènes, aboutissant à la production de protéines chargées d’orchestrer la réponse immunitaire”, a expliqué Frédéric Rieux-Laucat, co-auteur de l’étude. “Or, c’est précisément la suractivation de ce système qui, chez ces patients, déclenche une hyperinflammation”, a ajouté le chercheur.

Trois anomalies retrouvées chez les jeunes patients atteints de myocardites pourraient ainsi s’expliquer par une expression anormale de certains gènes.


“Nous avons ainsi pu identifier et valider plus d’une centaine de gènes surexprimés spécifiquement dans les monocytes et les cellules dendritiques de patients avec formes sévères de myocardite”, a détaillé Mickaël Ménager. A terme, cette signature moléculaire particulière pourrait permettre d’identifier les patients à risque de développer ces inflammations cardiaques sévères, pour une prise en charge encore plus précoce.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/covid-19-decouverte-dune-signature-moleculaire-des-myocardites-pediatriques-896248?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210920&M_BT=17059782434867


#coeur #myocardite
par Heartdrake
le Mar 21 Sep 2021 - 10:25
 
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Sujet: Covid-19 : découverte d’une signature moléculaire des myocardites pédiatriques
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