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Chirurgie cardiaque : L’IA pour prioriser les interventions

L’intelligence artificielle peut aussi permettre de mieux évaluer le risque encouru par les patients en attente de chirurgie cardiaque, assure cette équipe de cardiologues de l’Université d’Ottawa. La recherche, publiée recherche publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) va permettre aussi de mieux adapter les temps « d’attente » en chirurgie cardiaque qui dans certains cas sont associés à des hospitalisations imprévues et à des décès.

La gestion des listes d'attente en chirurgie cardiaque constitue un défi permanent pour les systèmes de soins qui ont des ressources disponibles limitées précise le Dr. Louise Sun, de l’Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa (Ontario). « Ce défi est devenu encore plus marqué depuis le début de la pandémie de COVID-19, car de nombreuses procédures ont été reportées pour préserver la capacité du système pour les patients atteints de COVID-19 »

Un modèle pour prédire le risque de décès et d'hospitalisation des patients en attente de chirurgie cardiaque

L’étude a été menée auprès de 62.375 patients adultes, inscrits sur la liste d'attente pour la chirurgie cardiaque :
 

  • au total, 3.033 patients soit 5 % sont décédés ou ont été hospitalisés durant l’attente d'une intervention chirurgicale ;
  • les patients de sexe masculin et des zones urbaines présentaient des symptômes cardiaques plus sévères ;
  • ces patients à risque plus élevé ont été traités dans des hôpitaux universitaires et devaient subir une intervention chirurgicale spécifique associée à un risque plus élevé de décès ou d'hospitalisation ;
  • le modèle d’IA a permis une meilleure priorisation des procédures chirurgicales en attente.

 
Une utilisation multidisciplinaire : les auteurs suggèrent enfin que leur outil diagnostique basé sur l’IA peut être utilisé par de nombreux professionnels de santé pour prédire avec précision ces événements indésirables et pour aider à prioriser les patients pour la chirurgie cardiaque.
 
« Ce modèle de liste d'attente nous permet aujourd’hui de prioriser les patients à haut risque nécessitant une intervention chirurgicale, d’améliorer les résultats pour les patients et d’économiser des ressources. Le modèle peut être utilisé par les médecins en soins primaires, les cardiologues, les chirurgiens et les anesthésistes, mais aussi par les gestionnaires d’établissement et de ressources en soins de santé ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/chirurgie-cardiaque-lia-pour-prioriser-les-interventions


#coeur #chirugie #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 20 Sep 2021 - 11:23
 
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Sujet: Chirurgie cardiaque : L’IA pour prioriser les interventions
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Insuffisance cardiaque du nourrisson

On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur ne peut pas assurer le débit sanguin nécessaire à la circulation. Heureusement assez rare, l'insuffisance cardiaque du nourrisson et du jeune enfant ne doit pas être prise à la légère. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Doctissimo revient sur cette affection aux conséquences graves. 

Qu'est-ce que c'est ?

L'insuffisance cardiaque est réalisée lorsque le cœur, pour une raison ou une autre, n'arrive plus à exercer sa fonction de pompe et donc à assurer un débit sanguin suffisant à la circulation. Le diagnostic n'est pas toujours évident. Il n'est pas rare que l'insuffisance cardiaque simule une infection respiratoire, une affection neurologique ou de simples troubles digestifs. Heureusement rare en pédiatrie, elle ne doit pas être négligée car elle peut être mortelle chez l'enfant. Apprenez à en reconnaître les symptômes pour réagir au plus vite. 

Les symptômes de l'insuffisance cardiaque du nourrisson

Le début est brutal ou rapidement progressif. La dyspnée est le premier signe qui attire l'attention : l'enfant a du mal à respirer. Cette dyspnée est d'abord intermittente et ne se révèle que lors des cris ou de la prise des biberons ; l'enfant boit mal et se fatigue vite. Les vomissements sont fréquents.
Très vite, cette gêne respiratoire va s'aggraver. C'est bientôt une polypnée superficielle (70 mouvements respiratoires/mn ou plus). Curieusement, cette respiration rapide ne s'accompagne d'aucun signe de détresse respiratoire. Il n'y a ni tirage intercostal, ni battement des ailes du nez ni aucun signe de lutte respiratoire. La dyspnée est soulagée en position verticale et s'aggrave lorsque le nourrisson est couché sur le dos.
La cyanose (coloration bleutée) est inconstante et discrète ; pour être visible, elle demande un examen minutieux à la lumière du jour. La pâleur des extrémités, des lèvres et de la langue est frappante.
Des troubles du comportement traduisent l'hypoxie cérébrale qui résulte de la baisse du débit sanguin local : le nourrisson est anxieux, agité, et des troubles de la conscience, voire des convulsions peuvent survenir. Une petite toux faible, continue, coqueluchoïde, désoriente parfois le diagnostic.
L'examen clinique du nourrisson, en dehors des pleurs, met en évidence une tachycardie (160 à 200 pulsations/mn) et parfois des signes d'œdème aigu des poumons. Il existe un gros foie douloureux, le foie débordant le gril costal et la ligne médiane de 4 cm ou plus. L'augmentation de volume de la rate peut s'y associer. Les veines périphériques, dilatées, sont bien visibles.
La rétention hydrosodée est de règle mais les œdèmes sont difficiles à apprécier chez l'enfant de cet âge. Ils sont souvent remplacés chez le nourrisson par une prise de poids insolite les jours précédant la décompensation.
Les clichés radiographiques du thorax de face permettent de calculer l'index cardiothoracique. L'index cardiothoracique (ICT) est le rapport entre la plus grande largeur de la silhouette cardiaque et la plus grande largeur du thorax. Il est normalement inférieur ou égal à 0,50-0,55. Lorsqu'il est supérieur à 0,55-0,60 , il traduit une cardiomégalie.

Causes et facteurs de risque

Elles sont variées :

  • Les cardiopathies congénitales : elles sont les causes les plus fréquentes d'insuffisance cardiaque du nourrisson dans les pays industrialisés ;
  • La myocardite ;
  • La fibro-élastose sous-endocardique est un syndrome anatomoclinique primitif ou secondaire à une cardiopathie congénitale. L'insuffisance cardiaque s'installe progressivement chez le nourrisson au cours des 6 premiers mois de vie. L'ECG traduit l'hypertrophie du ventricule gauche. Le pronostic est sévère ; 
  • La maladie de Pompe est une glycogénose généralisée, héréditaire, dont les manifestations cardio-musculaires sont importantes. L'insuffisance cardiaque s'associe à une splénomégalie et à une grosse langue. La cardiomégalie est impressionnante. L'évolution est le plus souvent fatale au cours de la première année ; 
  • La tachycardie paroxystique supra-ventriculaire (TSV) est suspectée lorsque la fréquence cardiaque est supérieure à 200/mn. C'est la maladie en cause dans l'observation qui ouvre ce chapitre. Elle serait due à un trouble de la conduction électrique au niveau de certaines fibres du tissu nodal alors que des fibres voisines conduisent l'influx électrique normalement. Cette anomalie est fréquente au cours des premiers mois de la vie au niveau du nœud d'Aschoff-Tawara qui n'a pas encore atteint sa maturation définitive. L'ECG confirme l'origine supra-ventriculaire de ce trouble du rythme : c'est une tachycardie jonctionnelle par rythme réciproque. Les garçons sont plus touchés que les filles. La maladie se déclare dans 35% des cas au cours des 3 premières semaines de vie et dans 60% des cas au cours des 4 premiers mois de la vie. Le début est parfois in-utéro. Les signes révélateurs sont le refus du biberon, des vomissements, une toux, une fièvre ou une hypothermie. Les signes digestifs font souvent méconnaître la tachycardie au début surtout lorsque le nourrisson est agité et pleure. L'insuffisance cardiaque s'installe en moins de 24 heures : polypnée, gros foie, teint grisâtre, gros cœur à la radio. La fréquence cardiaque est entre 200 et 300/mn. L'importance de l'insuffisance cardiaque est fonction de la fréquence cardiaque, de l'âge du nourrisson et de la durée de la crise. Lorsque la TSV est découverte tôt, elle reste bien tolérée. Par contre, elle ne guérit presque jamais spontanément et en l'absence de traitement, l'insuffisance cardiaque s'aggrave et le nourrisson meurt dans un tableau de collapsus cardiovasculaire. En général, les TSV surviennent sur un cœur sain et le traitement permet un retour à un rythme sinusal normal.


Source de l'articleInsuffisance cardiaque du nourrisson - Symptômes et traitement - Doctissimo

#insuffisance #cardiaque #coeur #enfants #nourrissons
par Heartdrake
le Dim 19 Sep 2021 - 16:45
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque du nourrisson
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Maladie cardiovasculaire : Prendre en compte la forte composante génétique

Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de décès chez les adultes des pays riches, on sait que les facteurs génétiques peuvent peser dans le risque cardiovasculairecependant les avantages des tests génétiques ne sont pas totalement reconnus. Cette équipe de cardiologues et de biologistes du Baylor College of Medicine, qui utilise des tests génétiques pour guider les soins cliniques, présente sa recherche, « HeartCare » dans la revue Genetics in Medicine qui permet de préciser et réaffirmer le risque génétique des maladies cardiovasculaires.

Selon ces chercheurs de Houston, la génétique d'un patient, peut, en effet, détenir la clé d'une intervention précoce dans les maladies cardiovasculaires, avec de meilleurs résultats cliniques. Avec des experts du centre de séquençage du génome humain, les cardiologues de Baylor mènent ainsi cette étude pilote pour démontrer l’intérêt des tests génétiques pour les patients suivis pour troubles cardiovasculaires, le tout dans une optique de médecine de précision. L’étude pilote met en évidence les implications de tels tests sur le déroulement du traitement d’environ un tiers des participants.

Un patient « cardiaque » sur 3 aurait intérêt aux tests génétiques

Les chercheurs ont donc développé un panel « HeartCare » qui a permis d’identifier 158 gènes de vulnérabilité cardiovasculaire médicalement exploitables ainsi qu'un score de risque génétique pour le développement de maladies cardiovasculaires et des données génétiques sur les interactions médicamenteuses.
709 patients ont été inscrits dans les cliniques de cardiologie du Baylor College of Medicine et ont passé un test génétique gratuit dans le cadre de leurs soins de routine. L’analyse des données de tests montre que :
 

  • pour 32 % des participants testés, les résultats, au test génétique, ont eu un impact sur leur gestion clinique ;
  • 11% des participants ont été référés à un spécialiste en génétique pour des soins complémentaires ;
  • 9 % avaient une mutation génétique héréditaire pathogène associée une ou des maladies cardiovasculaires comme la cardiomyopathie et l'hypercholestérolémie ;
  • 9 % ont obtenu un score de risque génétique global élevé de développer une maladie cardiovasculaire ;
  • ces patients à scores de risque génétique élevés pourraient être traités avec des médicaments, un régime alimentaire et d'autres changements de mode de vie, concluent les auteurs.

 
L’étude suggère donc qu'une grande partie des patients souffrant de troubles cardiovasculaires et suivis en ambulatoire pourraient bénéficier de ces tests génétiques, conclut l’auteur principal, le Dr. Richard Gibbs, directeur du Centre de séquençage du génome humain et professeur de génétique moléculaire et humaine à Baylor :

« Il existe des soins de suivi efficaces pour ces patients à facteurs de risque génétiques,

et, dans de nombreux cas, également pour les membres de leur famille".
 
L’idée est donc d’intégrer la médecine génomique aux soins cliniques de cardiologie. Les auteurs, pour certains d'entre eux cliniciens, confirment traiter beaucoup de maladies cardiovasculaires en fin de processus. « Si nous pouvons commencer nos soins plus tôt, nous pourrions prévenir les événements cardiovasculaires et améliorer les résultats cliniques. Les tests génétiques peuvent nous aider à identifier non seulement qui est à risque, mais aussi nous permettre de dépister et d'identifier d'autres membres de la famille qui peuvent également être à risque ».
 
Enfin, l’étude qui a également recueilli les retours des médecins de ces participants révèle que 84% des cardiologues ont déclaré avoir modifié le protocole de soins de leur patient après avoir pris connaissance des résultats des tests génétiques…

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/maladie-cardiovasculaire-prendre-en-compte-la-forte-composante-genetique


#coeur #maladie #cardiovasculaire
par Heartdrake
le Jeu 16 Sep 2021 - 15:03
 
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Sujet: Maladie cardiovasculaire : Prendre en compte la forte composante génétique
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Maladie de Horton

La maladie de Horton ou artérite temporale


Elle se caractérise par une inflammation de l’aorte et des ses branches en particulier de l’artère carotide externe et de l’artère temporale qui peut aboutir à l’occlusion des artères atteintes. Le facteur âge est important.

On trouve principalement les symptômes de la maladie chez les personnes âgées de plus de 50 ans dont un grand nombre après 80 ans.

Les symptômes de la maladie de Horton sont :



  • Céphalées dues à l’inflammation des artères
  • Faiblesse ou absence de pouls au niveau des tempes
  • Troubles de la vision avec au maximum une cécité
  • Fatigue, asthénie, amaigrissement, fièvre due à l’inflammation
  • Douleurs lors de la mastication, claudication de la mâchoire, hypersensibilité du cuir chevelu

Ces symptômes sont associés à une augmentation des protéines de l’inflammation dans le sang.
Il est important de consulter dès l’apparition de ces symptômes, en particulier chez un sujet âgé.


Le diagnostic est confirmé par une biopsie de l’artère temporale qui peut cependant être négative, ce qui n’exclut pas le diagnostic pour autant s’il existe une forte suspicion sur les symptômes.

Les corticoïdes sont le traitement de la maladie de Horton.


N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toute information sur les symptômes et les traitements de la maladie de Horton.

Source de l'article : https://www.hpsj.fr/specialites/medecine-vasculaire-phlebologie/pathologies/maladie-de-horton/


#coeur #aorte #maladie
par Heartdrake
le Jeu 16 Sep 2021 - 9:17
 
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Pacemaker sans sonde Micra dans la vraie vie: des bons résultats à 2 ans

Virtuel — Dans la vraie vie, les bénéfices associés au stimulateur cardiaque sans sonde miniature Micra (Medtronic) semblent se maintenir pendant 2 ans, selon l'étude Micra Coverage with Evidence Development (CED), réalisée auprès de 10 000 patients de Medicare, dont les dernières données ont été présentées au congrès virtuel de la Société européenne de cardiologie (ESC) 2021 [1].


Le stimulateur sans sonde Micra, dix fois plus petit qu’un stimulateur classique, a réduit le risque relatif de réinterventions de 38 % et de complications chroniques de 31 % par rapport aux stimulateurs cardiaques conventionnels, a rapporté le Dr Jonathan Piccini (Duke University Medical Center, Durham, Etats-Unis) lors de sa présentation.


L’orateur a rappelé que les complications associées aux pacemakers traditionnels (liées au boîtier et aux sondes) concernaient entre 1 patient sur 8 d’après des registres - un peu anciens - et un patient sur 16 dans l’étude CED.


Autre résultat important, bien que le groupe Micra soit plus sévérement malade, il n'y avait pas de différence significative sur la mortalité toutes-causes ajustée à 2 ans, a souligné l’intervenant.

Le stimulateur cardiaque transcathéter Micra à chambre unique a été approuvé aux États-Unis en avril 2016, les Centers for Medicare & Medicaid permettant le remboursement de l'implantation l'année suivante dans le cadre de l'étude CED.


En France, le premier modèle, le Micra*VR, a obtenu son marquage CE en avril 2015. Dernièrement, Medtronic a obtenu le marquage CE pour son nouveau stimulateur cardiaque sans sonde, le Micra*AV Transcatheter Pacing System (TPS), avec synchronisation atrioventriculaire (AV), indiqué chez les patients présentant un bloc atrioventriculaire en juin 2020. La première implantation du Micra*AV en France a été réalisée fin mai par l’équipe du Dr Nicolas Clémenty, cardiologue au CHU de Tours.


Des résultats à 6 mois à des résultats 24 mois


Les résultats à court terme de l’étude CED rapportés l'année dernière n'ont montré aucune différence sur le taux ajusté de complications aiguës ou de survie à 30 jours entre les patients recevant le Micra et un stimulateur cardiaque traditionnel, mais 23% de complications en moins avec la stimulation Micra à 6 mois, a rappelé le Dr Piccini, Cependant, les résultats à plus long terme en vie réelle n’avaient pas été rapportés auparavant.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607569?src=soc_tw_210914_mscpfr_news_card_pacemaker&faf=1


#coeur #pacemaker
par Heartdrake
le Mar 14 Sep 2021 - 13:19
 
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Sujet: Pacemaker sans sonde Micra dans la vraie vie: des bons résultats à 2 ans
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Combien faut-il faire de pas par jour ?

Pour combattre les effets de la sédentarité, l'OMS recommande de faire au moins 10 000 pas par jour, soit environ 7,5 km de marche quotidienne. Mais une nouvelle étude révise cette recommandation et fixe un nombre de pas quotidien plus facile à atteindre.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de faire au moins 10 000 pas par jour pour combattre les effets de la sédentarité et rester en bonne santé. Mais ce chiffre serait surtout symbolique (car simple à retenir) mais n'aurait finalement fondement scientifique selon le Dr Amanda Paluch, épidémiologiste à l'Université du Massachusetts (Etats-Unis). La question que celle-ci s'est posée est "combien de pas suffisent au quotidien pour un effet protecteur ?"

Pour connaître le nombre de pas quotidiens permettant de réduire le risque de décès prématuré, l'épidémiologiste a suivi une cohorte de plus de 2000 hommes et femmes, âgés de 45 ans en moyenne. L'expérience a commencé en 2005, et les participants, qui avaient été dotés d'accéléromètres permettant de compter leur nombre de pas quotidiens  et l'intensité de leurs pas pendant les heures d'éveil, ont été suivis à intervalles réguliers jusqu'en 2018. Conclusion : les personnes qui faisaient au moins 7000 pas par jour avaient un risque de décès prématuré environ 50 à 70 % inférieur à celui de ceux qui faisaient en moyenne moins de 7000 pas par jour dans l'expérience. En revanche, l'intensité des pas (c'est-à-dire la rapidité des pas effectués) ne semble avoir aucun effet sur la mortalité.


Que ce soit pour prévenir les maladies cardiovasculaires ou réduire le risque de cancer du sein, les scientifiques estiment que commencer par se fixer un objectif quotidien de 7000 pas par jour permet de ne pas se décourager trop vite, car 10 000 pas par jour c'est quand même l'équivalent de 7,5 km de marche. En outre "faire plus de 10 000 pas par jour n'était pas associé à une réduction supplémentaire du risque de mortalité" expliquent les chercheurs dans leur étude, publiée dans le Jama Network.

Source de l'article : https://www.topsante.com/senior/retarder-le-vieillissement/faut-il-vraiment-faire-10-000-pas-par-jour-627866


#coeur #marche
par Heartdrake
le Lun 6 Sep 2021 - 13:46
 
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Sujet: Combien faut-il faire de pas par jour ?
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Arrêt cardiaque : les douleurs thoraciques pas si fréquentes

Une nouvelle étude danoise a analysé les données des appels aux urgences dans les vingt-quatre heures précédent un incident cardiaque, afin d’analyser quels symptômes étaient les plus couramment décrits et montrer quels sont les signes avant-coureurs qui doivent alerter.

En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d'un arrêt cardiaque. On associe classiquement la crise cardiaque aux hommes et aux douleurs à la poitrine. Pourtant, l’arrêt cardio-respiratoire nous concerne tous et le symptôme avant-coureur le plus fréquent n’est pas celui auquel on pense. Une étude parue en 2019 montrait que les femmes avaient deux fois moins de chances de survivre après une crise cardiaque que les hommes (12,5% contre 20 %). Elles reconnaissent moins leurs symptômes (les douleurs à la poitrine ne sont pas si monnaie courante), tardent à appeler les urgences et sont moins bien prises en charge.

D’après une nouvelle enquête, menée par des chercheurs danois du North Zealand Hospital, au Danemark, et présentée lors de la dernière conférence de la Société européenne de cardiologie, les douleurs thoraciques ne concerneraient en effet qu’un cas sur cinq. Les scientifiques ont analysé les informations collectées auprès de 4 000 patients ayant subi un arrêt cardiaque (hors hôpital) entre 2016 à 2018 et qui avaient contacté les urgences jusqu'à vingt-quatre heures avant leur arrêt cardio-respiratoire. Ils ont noté les symptômes signalés (par le patient ou un proche) et analysé la survie à trente jours.

et montrer quels sont les signes avant-coureurs qui doivent alerter.

En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d'un arrêt cardiaque. On associe classiquement la crise cardiaque aux hommes et aux douleurs à la poitrine. Pourtant, l’arrêt cardio-respiratoire nous concerne tous et le symptôme avant-coureur le plus fréquent n’est pas celui auquel on pense. Une étude parue en 2019 montrait que les femmes avaient deux fois moins de chances de survivre après une crise cardiaque que les hommes (12,5% contre 20 %). Elles reconnaissent moins leurs symptômes (les douleurs à la poitrine ne sont pas si monnaie courante), tardent à appeler les urgences et sont moins bien prises en charge.

D’après une nouvelle enquête, menée par des chercheurs danois du North Zealand Hospital, au Danemark, et présentée lors de la dernière conférence de la Société européenne de cardiologie, les douleurs thoraciques ne concerneraient en effet qu’un cas sur cinq. Les scientifiques ont analysé les informations collectées auprès de 4 000 patients ayant subi un arrêt cardiaque (hors hôpital) entre 2016 à 2018 et qui avaient contacté les urgences jusqu'à vingt-quatre heures avant leur arrêt cardio-respiratoire. Ils ont noté les symptômes signalés (par le patient ou un proche) et analysé la survie à trente jours.

Crise cardiaque : les symptômes avant-coureurs à connaître

Leurs résultats confirment qu’il existe bien des signes avant-coureurs : près de 12 % des patients (âgés en moyenne de 74 ans) avaient contacté les urgences avant que leur cœur ne batte plus. Le symptôme le plus fréquemment évoqué était une gêne respiratoire (59 %). Suivait la confusion (23 %) ou une perte de conscience (20 %). Avant les fameuses douleurs thoraciques (19,5 %) et une pâleur soudaine (19 %).

Souffrir de gêne respiratoire expose à de plus grands risques

Cette étude indique également que souffrir d’une gêne respiratoire avant un arrêt cardiaque serait un signe de gravité. En effet, les chercheurs montrent que plus de quatre patients sur cinq ayant signalé ce symptôme sont décédés dans les trente jours après l'accident, contre moins de la moitié de ceux qui avaient appelé pour une douleur thoracique. « Les problèmes respiratoires sont un signe avant-coureur sous-estimé d'un arrêt cardiaque », conclut Filip Gnesin, auteur de l'étude.

Arrêt cardiaque, comment réagir ?

Lors d’un arrêt cardio-respiratoire, il y a urgence à fournir de l’oxygène pour rétablir la circulation sanguine et éviter les lésions du cerveau et des organes, qui peuvent causer la mort en quelques minutes. Une fois le Samu (15) appelé et en attendant les secours, il est impératif de débuter un massage cardiaque. Même s’il n’est pas parfaitement réalisé, il peut sauver la vie ! Vous pouvez aussi utiliser un défibrillateur si vous en avez un à proximité. Simple d’utilisation, l’appareil vous guidera vocalement, étape par étape.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/arret-cardiaque-les-douleurs-thoraciques-pas-si-frequentes-2118933?fbclid=IwAR0bhE8cUmwMweB0QoM5kR3yFn8wCEMelW-0OlozkJbZnRzKO7fniOuGDmQ


#coeur #arrêt #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 15:08
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : les douleurs thoraciques pas si fréquentes
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Arrêt cardiaque : des défibrillateurs par drone ?

Livrer des défibrillateurs par les airs avec des drones. Voici l’idée d’une équipe suédoise pour réduire le temps d’attente en cas d’arrêt cardiaque . Ce mode d’intervention futuriste pourrait aider à sauver des vies.

L’arrêt cardiaque constitue un danger vital immédiat. Le cœur cesse de battre et chaque minute compte pour tenter de le relancer. On estime que cet accident cardiaque est la cause d’un décès sur 5 dans les pays industrialisés. Afin de réduire le temps d’intervention et donc augmenter les chances de survie des victimes, le Dr Sofia Schierbeck du Karolinska University Hospital à Stockholm en Suède a imaginé une méthode utilisant des drones.

Comme « les personnes ont rarement des défibrillateurs à domicile, nous avons pensé que leur en faire parvenir un par drone pourrait réduire le temps d’intervention et augmenter les chances de survie », explique-t-elle. Pour valider son hypothèse, elle a mené une étude à Göteborg à l’ouest du pays, dans la zone aérienne contrôlée par l’aéroport. Des défibrillateurs avaient été installés sur des drones dans des hangars, prêts à partir.

La procédure habituelle consiste à envoyer une ambulance sur les lieux de l’arrêt cardiaque. Durant l’étude, l’hôpital faisait également intervenir un drone en parallèle, que la personne ayant appelé les urgences pouvait intercepter. Le drone à l’arrêt à 30 mètres de hauteur faisait descendre le défibrillateur par un câble.

1 minute 52 d’avance


Entre juin et septembre 2020, un total de 14 arrêts cardiaques ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 12 ont bénéficié de l’intervention du drone. Un défibrillateur a été délivré avec succès dans 11 de ces cas. Le drone est intervenu avant l’arrivée de l’ambulance dans 64% des cas, avec 1 minute 52 d’avance en moyenne. Seule limite : la météo. De la pluie et du vent fort empêchent l’utilisation de drones. Mais « d’ici peu nous devrions avoir des drones capables de voler dans l’obscurité et la pluie modérée », assure l’autrice.

« Ce type d’intervention devrait devenir commun dans les années à venir et permettre de délivrer d’autres dispositifs médicaux comme de l’adrénaline pour traiter les chocs anaphylactiques ou du glucose pour les diabétiques », conclut-elle.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arret-cardiaque-des-defibrillateurs-par-drone.html


#coeur #défibrilateur
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:50
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : des défibrillateurs par drone ?
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Maladie de Bouveret : tout sur la tachycardie de Bouveret

Pathologie du rythme cardiaque, la maladie de Bouveret se définie comme la survenue de palpitations cardiaques pouvant être à l'origine d'inconfort et d'angoisses. Elle est due à un défaut de conduction électrique cardiaque. Explications.

Qu'est-ce que la maladie de Bouveret ?

La maladie de Bouveret se caractérise par la présence de palpitations survenant par crises intermittentes sous la forme d'une accélération paroxystique du rythme cardiaque. La fréquence cardiaque peut atteindre 180 pulsations par minute qui peut durer plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes pour se normaliser ensuite brusquement au rythme cardiaque habituel avec une sensation immédiate de bien-être. Ces crises peuvent être déclenchées par une émotion ou sans cause particulière. Cela reste une maladie bénigne qui n'affecte pas le fonctionnement cardiaque en dehors de ses crises à répétition de rythme rapide (tachycardie). Elle ne présente pas de risque vital. On parle de tachycardie quand le cœur bat à plus de 100 battements par minute. Cette maladie est relativement fréquente et affecte plus d'une personne sur 450, le plus souvent chez des sujets jeunes.

Quels sont les symptômes de la maladie de Bouveret ?

Au-delà des sensations de palpitations thoraciques, cette maladie est aussi source d'inconfort thoracique sous la forme de sensations d'oppressions et d'angoisses voire de panique. 

Les crises de palpitations ont un début et une fin brusque, provoquées par une émotion, mais souvent sans cause identifiée. 

Une émission d'urine est fréquente aussi après la crise et soulage la vessie. Il peut également survenir une sensation de vertige, d’étourdissement ou de malaise avec une perte de connaissance brève. 

L'anxiété dépend du degré d'accoutumance du patient à cette tachycardie. Un électrocardiogramme montre une tachycardie régulière à 180-200 pulsations par minute alors que la fréquence cardiaque habituelle oscille entre 60 et 90. Il est possible de calculer la fréquence cardiaque en prenant le pouls au poignet, là où passe l'artère radiale ou en auscultant le cœur avec un stéthoscope.

Quel bilan réaliser en cas de suspicion de maladie de Bouveret ?

Outre l'électrocardiogramme qui cherchera à différencier la maladie de Bouveret des autres troubles du rythme cardiaque, un bilan plus approfondi est parfois nécessaire quand la succession des crises de tachycardie est handicapante au quotidien et/ou conduit parfois à des vertiges, des étourdissements ou des pertes de connaissance brèves. 

Le cardiologue réalise alors un enregistrement de l'activité électrique du cœur à l'aide d'une sonde directement introduite dans le cœur. Cette exploration permettra de déclencher une crise de tachycardie qui sera enregistrée pour visualiser le nœud nerveux dans la paroi du cœur qui provoque la tachycardie. 

Comment traiter la maladie de Bouveret ?

Quand elle est peu invalidante et bien tolérée, la maladie de Bouveret peut être traitée par des manœuvres vagales qui stimule le nerf vague intervenant dans la régulation du rythme cardiaque (massage des globes oculaires, des artères carotides au niveau du cou, boire un verre d'eau froide, provoquer un réflexe nauséeux, etc.). Cette stimulation du nerf vague va ralentir le rythme cardiaque.

Si ces manœuvres ne sont pas suffisantes pour calmer la crise, des médicaments antiarythmiques à délivrer ponctuellement, en milieu cadiologique spécialisé, pourront être injectés. Ils visent à bloquer le nœud intracardiaque à l'origine de la tachycardie. 

Quand cette maladie est mal tolérée par l'intensité et la répétition des crises, un traitement de fond est proposé par des médicaments antiarythmiques comme des bétabloquants ou des digitaliques.

Enfin, si les crises ne sont pas maîtrisées, se répètent et handicapent la vie quotidienne des patients, il est possible, à l'occasion d'une exploration par une petite sonde qui pénètre jusqu'au cœur, de réaliser un tir d'ablation du nœud à l'origine des crises de tachycardie par radiofréquence. Ce geste est réalisé par des centres spécialisés qui ont l'expérience de ce type d'intervention. L'efficacité de cette méthode est de 90% et elle est indiquée pour les sujets jeunes ou des sujets qui présentent une contre-indication à la prise de médicaments anti-arythmiques comme la digitaline.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie-bouveret-sur-tachycardie-bouveret


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:35
 
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Sujet: Maladie de Bouveret : tout sur la tachycardie de Bouveret
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Marseille : la belle histoire d'une infirmière, son petit cahier astuces devient le guide du service de cardio-pédiatrie

Quand elle débute au service de cardiologie pédiatrique à la Timone, l'infirmière Florence Kreis-Fassy ne comprend pas tout. Elle commence alors un cahier dans lequel elle se note des mémos. Le cahier devient le guide référence de tout le service… et finit par tomber dans les mains d’un éditeur.

"Je n’y crois toujours pas". Quand Florence Kreis-Fassy a noté ses premières antisèches dans un cahier à spirales, elle ne s’attendait pas à ce qu’il devienne une référence pour tout le service… et plus encore.
Cela remonte à 2016, quand elle entre au service de cardiologie pédiatrique et congénitale de la Timone. "Comme toute infirmière, j’avais les bases, mais la 'Cardioped', je ne voyais pas du tout où j’allais, se remémore-t-elle. Je ne comprenais pas tout, ce qui était normal ou pas, les anomalies, les conséquences, les complications, les suivis… J'étais en quête d'informations".


Florence Kreis-Fassy suit les cours de Virginie Fouilloux, cheffe de service de l'équipe chirurgicale et de Caroline Ovaert, cheffe de service de l'équipe médicale. Et comme toute bonne élève, elle prend des notes, dans son fameux cahier. Des dessins, des explications, des schémas.... Tout pour l’aider dans son quotidien d’infirmière auprès des tout-petits.

Fort utile pour tous ses collègues, le cahier circule petit à petit dans le service et passe de main en main. Florence, "très studieuse et très appliquée", comme le souligne Virginie Fouilloux, le complète et l’arrange. "Je l’ai fait joli". Le cahier s’étoffe et passe de 20 à 180 pages, relié. Puis tout s'accélère.


"L’année dernière, je l’ai posé dans le service et Virginie Fouilloux est passée par là", raconte Florence Kreis-Fassy. Le lendemain, elle est convoquée dans son bureau. "Je me suis dit ‘qu’est-ce que j’ai fait de mal ?!’", s’amuse-t-elle avec recul.

Découvrir la suite de l'article : https://france3--regions-francetvinfo-fr.cdn.ampproject.org/c/s/france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-infirmiere-a-la-timone-son-petit-cahier-trucs-et-astuces-devient-le-guide-du-service-de-cardio-pediatrie-2231923.amp


#coeur #pédiatrie
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:27
 
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Sujet: Marseille : la belle histoire d'une infirmière, son petit cahier astuces devient le guide du service de cardio-pédiatrie
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AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives

Stress, troubles du sommeil, fatigue… De plus en plus de femmes souffrent de problèmes associés aux crises cardiaques et aux AVC, selon une nouvelle étude présentée à la conférence de l'European Stroke Organisation (ESO). Cette tendance coïncide avec l’augmentation du nombre de femmes travaillant à temps plein.

Un constat alarmant


Pour parvenir à ce constat alarmant, les chercheurs ont comparé les données de santé de 22 000 hommes et femmes, évalués en 2007, 2012 et 2017. Dans l'ensemble, chez les deux sexes, le nombre de personnes signalant un stress au travail est passé de 59 % en 2012 à 66 % en 2017, et celles ressentant un sentiment de fatigue et de lassitude ont augmenté de 23 % à 29 % (à 33 % chez les femmes et 26 % chez les hommes). Sur la même période, le nombre de personnes déclarant souffrir de troubles du sommeil est passé de 24 % à 29 %, les troubles graves de l’endormissement ayant également augmenté plus fortement chez les femmes (8 %) que chez les hommes (5 %).

L'étude a également révélé que les facteurs de risque traditionnels de développement de maladies cardiovasculaires étaient restés stables au cours de la même période, 27 % des personnes interrogées souffrant d'hypertension, 18 % d'hypercholestérolémie et 5 % de diabète.

"Des facteurs de risque non traditionnels"


"Notre étude a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de fumer et d'être obèses que les femmes, mais ces dernières ont signalé une augmentation plus importante des facteurs de risque non traditionnels pour les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, tels que le stress au travail, les troubles du sommeil et le sentiment de fatigue", commentent les auteurs de la recherche. "Ces résultats soulignent le fait que des différences entre les sexes existent pour certains facteurs de risque de maladies cardiovasculaires."

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37144



#coeur #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:18
 
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Sujet: AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives
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Covid-19 : avoir le virus accroît le risque de myocardite, bien plus qu’avec la vaccination

Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux qui n’ont pas eu le virus

Le risque de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, est accru pour les patients atteints du Covid-19, selon une vaste étude américaine publiée mardi, apportant un argument de poids en faveur de la vaccination.

Le risque de développer une myocardite a en effet été pointé du doigt après l’injection des vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna, notamment chez les garçons et jeunes hommes.

Mais ce risque est élevé après une infection par la maladie elle-même, selon cette nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui a analysé les données de consultations dans plus de 900 hôpitaux.

« La myocardite reste rare chez les patients, avec ou sans Covid-19 », écrivent les CDC. « Toutefois, le Covid-19 est un facteur de risque fort et important pour la myocardite, ce risque variant avec l’âge ».

16 fois plus de chances


Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne quasiment 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux n’ayant pas contracté le virus, selon cette étude.

Ce risque était plus prononcé chez les personnes de moins de 16 ans, ainsi que de plus de 50 ans. Chez les enfants, certains cas de myocardites recensés peuvent correspondre à un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS ou MIS-C), note l’étude.

En 2020, le nombre de consultations pour myocardite dans ces hôpitaux a été 42 % plus élevé qu’en 2019 -- les pics correspondant à ceux du nombre de cas de Covid-19.

Par ailleurs, parmi les personnes atteintes à la fois du Covid-19 et de myocardite, la grande majorité ont reçu leur diagnostic pour les deux maladies le même mois.

Le mécanisme exact pouvant être à l’origine de ce lien est « inconnu », précisent les CDC. Cette étude n’apporte pas directement de point de comparaison avec le risque de myocardite suivant la vaccination.

Bénéfice-risque pour la vaccination


Mais les CDC mentionnent une autre étude israélienne, publiée la semaine dernière dans la revue scientifique NEJM. Selon celle-ci, le risque de développer une myocardite après l’injection d’un vaccin à ARN messager (celui de Pfizer) était multiplié par 3.

Et toujours selon cette étude, le risque de myocardite associé à une infection par le coronavirus était quant à lui multiplié par 18 -- soit bien davantage qu’après une vaccination.

La balance bénéfice-risque penche ainsi clairement en faveur de la vaccination, comme l’ont décidé les autorités sanitaires américaines. Et ce notamment dans le contexte de la flambée actuelle de l’épidémie liée au variant Delta, exposant les populations à un fort risque d’infection.


Source de l'article : https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/monde/covid-19-avoir-le-virus-accroit-le-risque-de-myocardite-bien-plus-qu-avec-la-vaccination-5661964.php

#coeur #myocarde
par Heartdrake
le Mer 1 Sep 2021 - 9:00
 
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Sujet: Covid-19 : avoir le virus accroît le risque de myocardite, bien plus qu’avec la vaccination
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Alcool : Consommation modérée et risque réduit de crise cardiaque et de décès

Ce n’est pas la première étude à révéler l’association entre une consommation modérée d’alcool et un risque plus faible de crise cardiaque et de décès chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire (MCV). Cette équipe de l’University College London (UCL) montre ici, dans la revue BMC (BioMed Central) Medicine que consommer jusqu'à 105 grammes d'alcool par semaine (ce qui équivaut à environ 13 unités ou un peu plus d'une bouteille de vin) est associé à une réduction significative du risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral (AVC), d'angine ou de décès chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire (MCV).

Les auteurs ont estimé le risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine de poitrine et de décès chez 48.423 adultes atteints de MCV, à partir des données de la UK Biobank, du Health Survey for England, du Scottish Health Survey et de 12 autres études. Les données de consommation moyenne d'alcool et d’événements cardiovasculaires prises en compte sur une période de 20 ans, ont été obtenues à partir des registres de santé, d'admission à l'hôpital et de décès.

L’analyse constate que parmi ces personnes atteintes de MCV,


  • celles qui consomment jusqu'à 15 grammes d'alcool par jour, ce qui équivaut à 50 cl de bière ou 1 verre de vin encourent un risque plus faible de récidive d'infarctus du myocarde, d’AVC, d'angine de poitrine ou de décès que ceux qui ne boivent pas ;
  • les personnes qui consomment plus de 62 grammes d'alcool par jour ne risquent pas une augmentation du risque de récidive de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine ou de décès, vs ceux qui ne consomment pas d’alcool ;
  • les personnes présentant le risque de récidive de MCV le plus faible consomment entre 6 et 8 grammes d'alcool par jour- soit environ un demi-verre de vin : chez ces consommateurs très modérés, le risque de récidive de crise cardiaque, d'angine de poitrine ou d’AVC est réduit de 50% ; le risque de décès de cause cardiaque de 27% ;
  • une consommation de 7 grammes d’alcool par jour est associée à un risque de décès réduit de 21 % toutes causes confondues, vs l’absence de consommation d’alcool.


L’un des chercheurs, Chengyi Ding commente ces résultats en rappelant que

MCV ou pas, il convient de réduire sa consommation hebdomadaire d'alcool en deçà d’un niveau raisonnable,


la consommation d’alcool étant associée à un risque accru d'autres maladies. Ainsi, en dépit de ces nouvelles données, les personnes atteintes de MCV qui ne boivent pas ne devraient pas être encouragées à se mettre à consommer de l’alcool.

Enfin, les auteurs mettent en garde contre le fait que leurs résultats peuvent surestimer le risque réduit de récidive de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine de poitrine et de décès pour les buveurs modérés atteints de MCV, en raison notamment d’une sous-représentation des gros buveurs -qui peuvent avoir cessé de boire en raison d'une mauvaise santé.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/alcool-consommation-moderee-et-risque-reduit-de-crise-cardiaque-et-de-deces?utm_campaign=%5BPROD%5D+Sant%C3%A9+log+-+Newsletter+Flash+du+27%2F08%2F2021&utm_source=Site+-+NL+Hebdo+et+flash&utm_medium=email


#coeur #alcool
par Heartdrake
le Ven 27 Aoû 2021 - 16:31
 
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Sujet: Alcool : Consommation modérée et risque réduit de crise cardiaque et de décès
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Hypertension artérielle : 1 patient sur 2 ne suit pas de traitement

Une étude internationale publiée dans la revue The Lancet montre qu’au cours des 30 dernières années, le nombre de cas d’hypertension dans le monde a doublé. Mais seul 1 patient sur 2 suit un traitement !


Entre 1990 et 2019, le nombre de cas d’hypertension est passé de 331 millions à 626 millions chez les femmes et de 317 millions à 652 millions chez les hommes. Et la majeure partie de cette augmentation se produit dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Ces chiffres sont extraits d’un travail international publié dans The Lancet. Ils résultent d’une analyse de la pression artérielle de plus de 100 millions de personnes sur trois décennies dans 184 pays.

Dans le détail, le Canada et le Pérou présentaient la plus faible proportion en 2019, avec environ 1 personne sur 4 souffrant d’hypertension. Taïwan, la Corée du Sud, le Japon et certains pays d’Europe occidentale, dont la Suisse, l’Espagne et le Royaume-Uni, avaient les taux d’hypertension les plus bas chez les femmes (moins de 24 %), tandis que l’Érythrée, le Bangladesh, l’Éthiopie et les Îles Salomon avaient les taux les plus bas chez les hommes (moins de 25%).

À l’autre extrémité, plus de la moitié des femmes souffraient d’hypertension au Paraguay et à Tuvalu en 2019 ; et plus de la moitié des hommes en Argentine, au Paraguay, au Tadjikistan et dans plusieurs pays d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Pologne, Lituanie, Roumanie, Biélorussie et Croatie).

Plus de 8 millions de décès par an


« Bien que l’hypertension soit simple à diagnostiquer et relativement facile à traiter avec des médicaments à faible coût, près de la moitié des personnes (41 % des femmes et 51 % des hommes) en souffrant n’étaient pas au courant de leur état en 2019 », alertent les auteurs. « Et chaque année, l’hypertension artérielle est directement liée à plus de 8,5 millions de décès dans le monde et est le principal facteur de risque d’accident vasculaire cérébral et de cardiopathie ischémique. »

Pour le Pr Majid Ezzati de l’Imperial College de Londres et auteur principal de l’étude, des politiques d’envergure (plus spécifiquement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire) doivent être mises en place pour mettre fin à ce fardeau. « Des politiques qui permettraient aux habitants des pays les plus pauvres d’accéder à des aliments plus sains, en particulier en réduisant la consommation de sel et en rendant les fruits et légumes plus abordables et accessibles, tout en améliorant la détection en élargissant la couverture sanitaire universelle et les soins primaires, et en garantissant un accès ininterrompu à des médicaments efficaces. »

Source de l'article : https://destinationsante.com/hypertension-arterielle-1-patient-sur-2-ne-suit-pas-de-traitement.html


#coeur #hypertension
par Heartdrake
le Ven 27 Aoû 2021 - 9:16
 
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Sujet: Hypertension artérielle : 1 patient sur 2 ne suit pas de traitement
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Nutrition : les bons aliments de l'été pour prendre soin de son cœur

Le contenu de votre assiette joue un rôle clé dans la prévention cardiovasculaire. Voici comment vous assurer une protection optimale !


Des graisses de qualité


Pas question de supprimer les graisses de notre alimentation : notre organisme en a besoin pour fonctionner et elles sont bénéfiques pour notre cœur. À condition toutefois de bien les choisir !

Ainsi, les acides gras omega-3 sont dits essentiels, car l’organisme ne sait pas les fabriquer et ils doivent alors être apportés par l’alimentation. Ils ont un effet anti-inflammatoire, ils agissent favorablement sur la tension artérielle et le taux de triglycérides, augmentent le bon cholestérol (protecteur de votre cœur) et fluidifient le sang, ce qui limite la formation de caillots.

Les acides gras omega-9 ont également des bienfaits sur la prévention des maladies cardiaques et une action anticholestérol, anti-hypertension et anti-inflammatoire.

Où les trouver ?


Les omega-3 sont surtout présents dans les poissons gras (hareng, saumon, sardines, thon, maquereau, anchois), les fruits de mer, (crevettes roses, encornets, poulpes…), les huiles de poisson (huile de foie de morue) dans certaines huiles végétales (colza, noix, lin), les oléagineux (graines de lin et chia à broyer avant de les consommer, noix), les œufs bio (issus de poules nourries aux graines de lin), les algues.

Les omega-9 sont notamment présents en grande quantité dans l’huile d’olive.

Des fibres irremplaçables


En freinant l’absorption du sucre et des graisses, les fibres favorisent l’élimination du mauvais cholestérol. Elles permettent aussi de limiter la production du cholestérol par le foie. Des qualités indéniables pour une bonne santé cardiovasculaire. Sans compter qu’en rassasiant davantage, les fibres favorisent la perte de kilos en trop, néfastes pour le cœur et les vaisseaux sanguins.

Où les trouver ?


Principalement dans les fruits (y compris la peau des pommes), les légumes frais et secs (notamment les haricots et les pois), les céréales (avoine, orge, seigle, blé), les oléagineux (amandes).

Le modèle méditerranéen


Plusieurs études scientifiques ont démontré les bénéfices du régime méditerranéen, notamment comme étant le plus protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Il comprend en effet beaucoup de fibres, de bonnes graisses et des composés antioxydants apportés par les fruits et les légumes, qui luttent contre l’oxydation du cholestérol dans le sang et la formation de plaques d’athérome dans les artères.

Il consiste à manger beaucoup de fruits et légumes, des herbes, des épices, de l’ail et de l’oignon, des céréales, des légumineuses, des amandes et des noix, de l’huile d’olive ; un peu de poisson, de produits laitiers fermentés issus de lait de chèvre et de brebis (yaourt et fromage blanc), de vin rouge et des œufs ; peu de viande.

D’autres bons amis


La présence de flavonoïdes, pigments antioxydants, a des effets très bénéfiques sur le cœur. C’est notamment le cas pour :


  • Le chocolat noir à 70 % minimum.

  • Le vin rouge, dans la limite d’un verre ou deux verres.

  • Le thé vert ou noir à raison de deux ou trois tasses par jour.


Un ennemi sous-estimé


Consommé en excès, le sel fait grimper la tension artérielle, elle-même à l’origine de maladies cardiovasculaires. La recommandation est de 5 g par jour pour un adulte, soit un peu moins d’une cuillerée à café. Une quantité trop souvent dépassée… Principalement en cause : les aliments contenant du sel caché (plats préparés, fromages, charcuteries, biscuits apéritifs…), et les plats à nouveau salés une fois à table. Pour diminuer la consommation, cuisinez autant que possible et laissez la salière dans le placard pendant les repas.

Source de l'article : https://www.maxi-mag.fr/sante/actualite/nutrition-les-bons-aliments-de-lete-pour-prendre-soin-de-son-coeur.html


#coeur #alimentation
par Heartdrake
le Ven 27 Aoû 2021 - 9:06
 
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Sujet: Nutrition : les bons aliments de l'été pour prendre soin de son cœur
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S’hydrater pour réduire le risque d’insuffisance cardiaque

Vous le savez, une bonne hydratation est primordiale pour rester en bonne santé. Et selon une étude américaine, rester bien hydraté tout au long de la vie pourrait réduire le risque de développer une insuffisance cardiaque.

En France, il est recommandé de boire 1,5 litre d’eau par jour. C’est désormais bien connu. Mais aux Etats-Unis, les conseils sont tout autres. Les autorités recommandent aux femmes de consommer entre 1,6 et 2 litres et aux hommes entre… 2 et 3 litres ! Mais, que ce soit de ce côté-ci de l’Atlantique ou de l’autre, de nombreuses enquêtes ont montré qu’il est difficile pour certains de respecter ces recommandations. Pourtant, boire suffisamment permet de compenser les pertes hydriques, aux reins de fonctionner normalement et à notre organisme de réguler sa température.

Des bienfaits cardiovasculaires


Selon des chercheurs des National Institues of Health aux Etats Unis, une bonne hydratation serait aussi bénéfique pour la santé cardiovasculaire. « Cela peut empêcher ou au moins ralentir les changements dans le cœur qui conduisent à terme à une insuffisance cardiaque », expliquent-ils.

Le dosage sanguin du sodium est une mesure précise de l’état d’hydratation : lorsque l’on boit moins, la concentration de sodium augmente. « Le corps tente alors de conserver l’eau en activant des processus connus pour contribuer au développement de l’insuffisance cardiaque », rappellent les auteurs. Ces derniers ont donc examiné si la concentration sérique de sodium à l’âge adulte pouvait prédire le développement d’une insuffisance cardiaque 25 ans plus tard.

Ils se sont aussi intéressés à un éventuel lien entre l’hydratation et l’épaississement des parois de la chambre de pompage principale du cœur (le ventricule gauche) – appelée hypertrophie ventriculaire gauche – qui est un précurseur du diagnostic d’insuffisance cardiaque.

En analysant les dossiers de près de 16 000 adultes, ils ont observé qu’une concentration sérique de sodium plus élevée à la quarantaine était associée à la fois à une insuffisance cardiaque et à une hypertrophie ventriculaire gauche 25 ans plus tard.

Pour le Dr Natalia Dmitrieva, principale auteure de ce travail, « les résultats suggèrent qu’une bonne hydratation tout au long de la vie peut réduire le risque de développer une hypertrophie ventriculaire gauche et une insuffisance cardiaque. »

Dernier élément, les chercheurs ont constaté que les risques augmentent lorsque la natrémie (c’est-à-dire la concentration en sodium contenu dans le sang) dépassait 142 mmol/l au milieu de la vie. « Ce niveau de sodium n’est pas étiqueté comme anormal dans les résultats des tests de laboratoire », concluent-ils. « Mais il pourrait être utilisé par les médecins lors d’examens physiques réguliers pour identifier les personnes dont l’apport hydrique habituel devrait être réévalué. »

Source de l'article : https://destinationsante.com/shydrater-pour-reduire-le-risque-dinsuffisance-cardiaque.html


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 26 Aoû 2021 - 9:05
 
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Sujet: S’hydrater pour réduire le risque d’insuffisance cardiaque
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L’angoisse des patients utilisateurs de montres connectées qui abusent des capteurs de santé

Porter une montre connectée peut provoquer une grande anxiété chez les utilisateurs souffrant de problèmes cardiaques. Une patiente a ainsi réalisé 916 ECG en un an !

Les montres connectées, comme l’Apple Watch ou la toute récente Galaxy Watch 4 de Samsung, font bien plus que de donner l’heure : ce sont aussi des cliniques au poignet, avec un nombre toujours plus important de capteurs pour mesurer des constantes corporelles. Et chez des personnes qui ont des problèmes de santé, cela peut provoquer une anxiété inutile.

Une meilleure éducation des patients


Lindsey Rosman, professeur assistante au sein de la division cardiologie de l’école de médecine de l’université de Caroline du Nord, décrit une patiente de 70 ans diagnostiquée avec une fibrillation auriculaire il y a un an, une maladie cardiaque qui provoque des battements irréguliers du cœur. Depuis, elle a réalisé 916 électrocardiogrammes depuis sa montre connectée, en fait à chaque fois qu’elle recevait une notification inquiétante sur l’état de son cœur.
La chercheuse explique que les patients qui ont des arythmies, des palpitations cardiaques ou des battements irréguliers du cœur se rendent dans les cliniques avec des « piles de papier avec les données de leurs montres connectées ». Certes, ce sont des informations utiles pour éduquer les patients et pour avoir une idée générale sur ses tendances de santé. Mais pour certains patients, ces appareils peuvent faire plus de mal que de bien, en suscitant et en perpétuant l’angoisse.

Lindsey Rosman et ses collègues ont aussi noté que des patients sont contrariés par des notifications inoffensives, par exemple une fréquence cardiaque élevée après un exercice, ou quand un appareil indique que la mesure n’a rien donné. Ces résultats peuvent être mal interprétés, poussant les utilisateurs à se servir trop souvent des capteurs de leur montre, alimentant ainsi l’inquiétude des utilisateurs.
Rosman appelle donc les constructeurs de ces produits à travailler avec les professionnels de la santé pour faire davantage de pédagogie autour de ces outils et sur l’interprétation des données qu’ils produisent.

Source de l'article : https://www.journaldugeek.com/2021/08/21/langoisse-des-patients-utilisateurs-de-montres-connectees-qui-abusent-des-capteurs-de-sante/


#coeur #cardiologie
par Heartdrake
le Lun 23 Aoû 2021 - 13:17
 
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Sujet: L’angoisse des patients utilisateurs de montres connectées qui abusent des capteurs de santé
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Maladie cardiovasculaire : Le cuivre, un nutriment essentiel

Cette équipe de l'Université Augusta (Géorgie, US) révèle une nouvelle cible de traitement pour les maladies cardiovasculaires, un transporteur de cuivre- une molécule qui nous permet d'utiliser le cuivre que nous consommons via notre alimentation, pour permettre une multitude de fonctions vitales du corps. Or ce transporteur exerce, entre autres fonctions, un rôle clé dans notre santé cardiovasculaire : il nous permet de développer de nouveaux vaisseaux sanguins lorsque les nôtres deviennent fatigués ou malades. Ces travaux, publiés dans la revue Nature Communications désignent ainsi ce transporteur ATP7A comme une nouvelle cible thérapeutique possible dans le traitement des maladies cardiovasculaires telles que la crise cardiaque, la maladie artérielle périphérique et l’accident vasculaire cérébral (AVC).
 
Le cuivre est un micronutriment essentiel, connu depuis longtemps pour stimuler la prolifération et la migration des cellules endothéliales - le cuivre provoque la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins, et l'élimination du cuivre réduit la croissance tumorale dans les modèles animaux. Les concentrations de cuivre sont augmentées dans la formation des tissus. Mais la façon dont le cuivre stimule la formation de nouveaux vaisseaux sanguins reste mal comprise.
 
Nous montrons qu’ATP7A se lie directement au récepteur du facteur de croissance endothélial vasculaire, appelé VEGFR2, pour le stabiliser ce qui lui permet de produire de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de nos vaisseaux existants par « angiogenèse », explique l’auteur principal, le Dr Masuko Ushio-Fukai, biologiste vasculaire au Centre de biologie vasculaire de l’Université d’Augusta.
 
Son équipe avait déjà montré que dans le diabète, un facteur de risque majeur de maladie cardiovasculaire, l'expression de l'ATP7A est en baisse, la dégradation du VEGFR2 est en hausse et l’équilibre en cuivre est compromis, ce qui contribue à de nombreux problèmes cardiaques ainsi qu’à une altération de la cicatrisation des plaies.

Un lien direct entre l'ATP7A et le récepteur du VEGF

Les récepteurs du VEGF sur les cellules endothéliales, un point de départ pour l'angiogenèse : les cellules endothéliales tapissent nos vaisseaux sanguins et le VEGF stimule la prolifération et le mouvement de ces cellules, qui constituent la base et la stimulation de nouveaux vaisseaux sanguins réparateurs. Chez les humains en bonne santé, l'angiogenèse se produit tout au long de la vie, mais dans des conditions comme le diabète, cette capacité encore plus essentielle est altérée. Le fait que le cuivre soit essentiel à l'angiogenèse a été démontré il y a des décennies, lorsqu'il a été démontré que le simple fait d'appliquer du cuivre aux cellules endothéliales stimulait l'angiogenèse.
Cependant, lorsque trop de cuivre s'accumule à l'intérieur des cellules, comme c’est également le cas dans des conditions comme le diabète, l'ATP7A a également pour mission d'éliminer l'excès de cuivre qui peut aussi être destructeur.
 
Une diaphonie entre ATP7A le récepteur du VEGF : cette diaphonie découverte entre le transporteur et le récepteur se produit également au cours du vieillissement lorsque, comme de nombreuses fonctions corporelles, les niveaux d'ATP7A commencent naturellement à diminuer.
 

  • L'ATP7A permet ainsi d’activer les enzymes essentielles du cuivre et de réguler les quantités excessives de cuivre, le transporteur apparaît ainsi comme une cible thérapeutique prometteuse pour maintenir cet équilibre. Le transporteur de cuivre ATP7A est nécessaire à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins et à la restauration du flux sanguin dans les maladies cardiovasculaires ischémiques : ainsi, identifier des médicaments qui augmentent et stabilisent les niveaux d'ATP7A et, par conséquent, le récepteur du VEGF est donc la prochaine étape pour cette équipe de recherche.

 
Consommer des aliments riches en cuivre est important pour notre santé cardiovasculaire : si nos cellules fabriquent naturellement des récepteurs de cuivre, nous devons consommer le micronutriment essentiel lui-même. Les aliments riches en cuivre comprennent les huîtres et autres crustacés comme le homard et les petites palourdes, certains champignons, le tofu et le soja, les patates douces, les graines de sésame et les noix, les légumes-feuilles comme les épinards et le chou frisé…



Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/maladie-cardiovasculaire-le-cuivre-un-nutriment-essentiel




#maladies #cardiovasculaires #coeur
par Heartdrake
le Jeu 19 Aoû 2021 - 11:13
 
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Sujet: Maladie cardiovasculaire : Le cuivre, un nutriment essentiel
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Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde

La crise cardiaque, ou infarctus du myocarde, est l'une des principales causes de décès dans le monde. Bien que les techniques chirurgicales, les diagnostics et les derniers traitements aient considérablement progressé, permettant une grande amélioration du taux de survie, il reste encore des progrès à accomplir dans la récupération des effets à long terme des tissus endommagés. Ainsi, le taux de mortalité à 5 ans reste élevé. Ces chercheurs du Medical Center of Soochow University (Chine), présentent aujourd’hui, dans la revue ACS Nano, un spray d'exosomes peu invasif qui contribue à réparer le cœur après un infarctus du myocarde.

La preuve de concept est ici apportée chez l’animal. Les scientifiques ont exploré une nouvelle forme de thérapie par cellules souches comme moyen de régénérer les tissus après une crise cardiaque. Alors que la greffe de cellules souches directement dans le cœur peut être dangereuse en raison de leur risque de développement incontrôlé, ce qui peut entraîner une tumeur ou encore de réaction de rejet immunitaire, les chercheurs ont testé une nouvelle voie : celle de l’injection d’exosomes ou petites vésicules contenant des protéines, des lipides et des acides nucléiques sécrétés par les cellules souches. Cependant, ces exosomes se décomposent souvent avant de pouvoir avoir des effets thérapeutiques.
 
D'autres équipes ont développé des patchs cardiaques ou des échafaudages qui aident les exosomes implantées à perdurer mais ces dispositifs doivent généralement être placés sur le cœur lors d'une chirurgie à thorax ouvert.
 
L’équipe du Dr Yafeng Zhou, de la Soochow University, recherchait une solution d'exosomes qui pourrait être pulvérisée sur le cœur via une petite incision, donc peu invasive, et permettant d’éviter ainsi une intervention chirurgicale majeure.

Un spray d’exosomes minimalement invasif


Les chercheurs ont mélangé des exosomes de cellules souches mésenchymateuses avec du fibrinogène, une protéine impliquée dans la coagulation du sang, ajouté cette solution à une minuscule seringue à double canon qui contenait une solution séparée d'une autre protéine de coagulation appelée thrombine. La pulvérisation de cette préparation par seringue sur le cœur d’une souris, à travers une petite incision thoracique, montre que les 2 solutions se mélangent et forment un gel d’exosomes stable qui adhère au cœur. Un mini-endoscope, inséré à travers une seconde petite incision, permet de guider l'aiguille de pulvérisation.

La preuve in vivo : chez des souris modèles de crise cardiaque, le spray d'exosomes duré plus longtemps, guéri les lésions cardiaques et augmente l'expression de protéines bénéfiques. Ces améliorations sont plus marquées qu’en cas d’injection directe d’exosomes dans le cœur. Testé également chez le porc, le spray induit une réaction immunitaire et un stress chirurgical moins sévères que la chirurgie.

Le spray d’exosomes apparaît donc comme prometteur pour la réparation cardiaque. Il devra encore faire l'objet d'esssais cliniques (chez l'Homme).

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-un-spray-dexosomes-pour-reparer-le-myocarde


#coeur #crise #cardiaque #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 12 Aoû 2021 - 9:54
 
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Sujet: Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde
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"Syndrome du cœur brisé" : le nombre de cas est en hausse avec la Covid-19, de quoi s’agit-il ?

Nos émotions négatives peuvent avoir un impact sur notre santé et parfois même, avoir des conséquences mortelles. Preuve en est avec le "syndrome du cœur brisé", dont le nombre de cas augmente depuis le début de l’épidémie de Covid-19. De quoi s’agit-il exactement ? On fait le point avec le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue.
"Mourir de chagrin" est une expression que l’on utilise couramment au sens figuré, pour parler de quelqu’un qui ressent une profonde tristesse. Mais peut-on mourir de chagrin au sens propre ? Cette hyperbole serait en fait une réalité médicale.
Lorsqu’il est confronté à une émotion intense, physique ou psychologique, comme un décès, une rupture sentimentale, une opération chirurgicale ou encore une catastrophe naturelle, le corps, et plus particulièrement le cœur, peut réagir. Les expressions "mourir de chagrin" et "avoir le cœur brisé" prennent alors tout leur sens : on parle de "Tako- Tsubo" au Japon, de "broken heart syndrom" en Grande-Bretagne et de "syndrome du coeur brisé" en France.
Cette période d’épidémie de Covid-19 serait particulièrement propice à cette maladie encore mal connue, à cause du stress qu’elle génère. C’est ce que révèle le fond de dotation Agir pour le Cœur des Femmes. Une "étude américaine parue en juillet 2020, souligne que pendant la pandémie Covid-19, le nombre de nouveaux cas de Tako-Tsubo a été multiplié par 4,58 dans plusieurs pays touchant des personnes peu ou pas malades du Covid"peut-on lire dans un communiqué. Mais de quoi s’agit-il et comment se manifeste le "syndrome du cœur brisé" ?

Tako-Tsubo : quels sont les symptômes qui doivent alerter ?

Cette maladie du muscle cardiaque, ou cardiomyopathie de stress, est surnommée "faux infarctus du myocarde" car elle mime les symptômes de la crise cardiaque à savoir une douleur intense dans la poitrine, un essoufflement ou encore une arythmie. "Il s’agit en réalité d’une réaction à un stress aigu entrainant une libération brutale de catécholamines, les hormones du stress, qui se fixent sur des récepteurs spécifiques du muscle cardiaque. Il y en a tellement que le cœur est sidéré, paralysé et ne se contracte plus", nous explique le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes.
Cette pathologie est rare et survient généralement chez des individus fragiles sur le plan de l’humeur, c’est-à-dire anxieux ou dépressifs. Mais il existe des facteurs aggravants : "Les femmes ménopausées sont les plus touchées, car leurs artères ne sont plus protégées par les œstrogènes", précise le Pr Claire Mounier-Vehier.
Les symptômes qui doivent alerter ? "Essoufflement, douleur brutale dans la poitrine en étau mimant celle de l’infarctus irradiant dans le bras et la mâchoire, palpitations, perte de connaissance, malaise vagal", ajoute Agir pour le Cœur des Femmes dans son communiqué.

Le syndrome du coeur brisé est réversible s'il est pris à temps

Le syndrome du cœur brisé comptabilise un faible taux de mortalité - 3,7% -, mais constitue une véritable urgence, d’autant que les examens classiques tels que l’électrocardiogramme, l’échographie cardiaque ou encore les tests sanguins ne suffisent pas toujours à différencier le syndrome du cœur brisé de l’infarctus du myocarde. Pour cela, une angio-coronarographie et une IRM cardiaque sont nécessaires.
Si elle est prise en charge rapidement, cette forme d’insuffisance cardiaque aiguë est réversible : au bout de quelques mois, le patient peut récupérer ses fonctions cardiaques. Prudence tout de même : le syndrome du cœur brisé peut récidiver. Par contre, "si le diagnostic n’est pas posé assez rapidement, des caillots sanguins peuvent se former au sein des cavités cardiaques et être à l'origine d'un accident vasculaire cérébral parfois massif s'ils se déplacent dans les artères du cerveau", met en garde le Pr Claire Mounier-Vehier.

Mourir de chagrin est donc possible, mais ce n’est pas la seule émotion pouvant avoir des conséquences sur notre santé. Preuve en est : en 2016, une étude révélait que sur 485 cas de syndrome du cœur brisé, 4% étaient en fait liés à une joie intense. C’est ce qu’on appelle le "happy tako", "happy heart syndrome" ou encore… "syndrome du cœur heureux" !


Source de l'article"Syndrome du cœur brisé" : le nombre de cas est en hausse avec la Covid-19, de quoi s’agit-il ? : Femme Actuelle Le MAG


#coeur #syndrôme
par Heartdrake
le Sam 7 Aoû 2021 - 17:05
 
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Sujet: "Syndrome du cœur brisé" : le nombre de cas est en hausse avec la Covid-19, de quoi s’agit-il ?
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OMEGA 3 : De meilleurs bénéfices cardiovasculaires avec l’EPA

Les effets des acides gras oméga-3 tels que les acides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA), sur les résultats cardiovasculaires restent discutés. Cette large méta-analyse de chercheurs du Brigham and Women's Hospital confirme un effet bénéfique des acides gras oméga-3 sur les résultats cardiovasculaires. Ces données, présentées dans la revue EClinical Medicine, rassurent sur le rôle des acides gras oméga-3, en particulier de l'acide eicosapentaénoïque sur prescription, en contexte clinique.
 
En 2018, les résultats de l’essai REDUCE-IT (Reduction of Cardiovascular Events with Icosapent Ethyl-Intervention Trial) publiés dans le New England Journal of Medicine montraient qu'une dose élevée d'un ester éthylique purifié de l'acide eicosapentaénoïque (EPA) chez des patients à un risque cardiaque élevé permettait de réduire de manière significative les événements cardiovasculaires. A la suite de la publication de ces données, l’icosapent éthyle était autorisé par les agences sanitaires, dans la réduction du risque cardiovasculaire chez les patients présentant des triglycérides élevés.
 
« REDUCE-IT a ouvert une nouvelle ère dans la prévention cardiovasculaire », commente l’auteur principal, le Dr Deepak L. Bhatt, directeur exécutif des programmes cardiovasculaires interventionnels au Brigham et « meneur » de l'essai REDUCE-IT. « REDUCE-IT était l'essai contemporain le plus important et le plus rigoureux sur l'EPA, mais il y en a eu d'autres également. Maintenant, nous pouvons constater, sur la base de nombreuses preuves, les bénéfices significatifs de l'EPA. »
 
D’autres études cependant aboutissaient alors à des résultats mitigés concernant les effets des suppléments d'acides gras oméga-3 qui combinent l'EPA et l'acide docosahexaénoïque (DHA).

Oui les oméga-3 sont bénéfiques à la santé cardiovasculaire

Il s’agit aujourd’hui d’une revue systématique de la littérature et méta-analyse de 38 essais contrôlés randomisés sur les acides gras oméga-3 et portant au total sur plus de 149.000 participants. Ces essais ont évalué les principaux résultats cardiovasculaires, notamment la mortalité cardiovasculaire, les événements cardiovasculaires non mortels, les saignements et la fibrillation auriculaire. La méta-analyse constate que :
 

  • les acides gras oméga-3 améliorent bien les résultats cardiovasculaires ;
  • la réduction du risque cardiovasculaire la plus importante est obtenue avec l’EPA seul plutôt qu’avec la combinaison EPA+DHA : précisément, les essais sur l'EPA révèlent des réductions relatives plus élevées des risques cardiovasculaires vs ceux portant sur la combinaison EPA+DHA ;
  • dans l'ensemble, les acides gras oméga-3 réduisent ainsi la mortalité et améliorent les résultats cardiovasculaires.

 
Il existe des différences biologiques cruciales entre l'EPA et le DHA : ce sont 2 acides gras oméga-3, mais avec des propriétés chimiques différentes qui influencent la puissance de leur effet sur le système cardiovasculaire et notamment sur les molécules de cholestérol et les membranes cellulaires.

Source de l'articleOMEGA 3 : De meilleurs bénéfices cardiovasculaires avec l’EPA | santé log (santelog.com)

#coeur
par Heartdrake
le Sam 7 Aoû 2021 - 13:16
 
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Sujet: OMEGA 3 : De meilleurs bénéfices cardiovasculaires avec l’EPA
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Maladies cardiovasculaires, cholestérol : consommer ce fruit de saison réduirait les risques

Les bienfaits des fruits sur la santé ne sont plus à prouver. Et si l'un d'entre eux pouvait aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires ? C'est ce que suggère une nouvelle étude américaine. Découvrez de quel fruit il s'agit.

17,7 millions. C’est le nombre de décès imputés aux maladies cardiovasculaires selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour prévenir ces pathologies, il est notamment essentiel d’adopter une alimentation variée et équilibrée. Un aliment en particulier pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Nutrients : la fraise.

Fruits rouges : des antioxydants bons pour le coeur

On le sait : les fruits rouges sont bénéfiques pour la santé, notamment parce qu’ils sont riches en vitamines et en antioxydants. Des antioxydants qui ont la particularité d’aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires. Pour comprendre les effets des fruits rouges sur le cœur, des chercheurs de l’université du Nevada se sont intéressés à l’un d’entre eux, connu pour ses multiples vertus : la fraise.
Pour les besoins de leurs travaux, ils ont suivi, pendant 14 semaines, 33 participants dont la moyenne d’âge était de 53 ans. Les volontaires étaient séparés en trois groupes : ceux du premier devaient consommer une portion de poudre fraise par jour, ce qui correspond à 13 g de ce fruit rouge, ceux du second devaient manger deux portions de poudre de fraise quotidiennement, à savoir 32 g. Ceux du dernier groupe, quant à eux, devaient consommer une "poudre de contrôle", ne contenant pas de fraise. Tous devaient poursuivre leurs habitudes alimentaires, mais ne devaient pas consommer d’autres fruits rouges.

Consommer des fraises pour prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Après avoir analysé leurs données de santé des participants, les chercheurs ont constaté une baisse de la résistance à l’insuline et une diminution du taux de cholestérol chez ceux ayant consommé la plus grande quantité de fraise. La résistance à l'insuline est un facteur de risque de diabète, tandis qu'un taux élevé de cholestérol est néfaste pour le coeur. Les auteurs de l'étude estiment donc que la consommation régulière de fraise pourrait aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires.
"Manger beaucoup de fruits et de légumes est important pour la santé, et cela montre une fois de plus que la consommation de fruits rouges, dans le cadre de cette alimentation, pourrait être une bonne option pour de nombreuses personnes", affirme le Dr Emma Derbyshire, une nutritionniste britannique interrogée par News Medical. Cette spécialiste n’a pas participé à l’étude, mais souligne l’intérêt de la consommation régulière de ces fruits sur le coeur. "Ajouter des fraises au petit-déjeuner, les manger comme collation entre les repas ou les servir avec un yaourt nature comme dessert peut contribuer à la consommation quotidienne de fruits et aux avantages pour la santé qu'elles offrent", conclut-elle.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/maladies-cardiovasculaires-cholesterol-consommer-ce-fruit-de-saison-reduirait-les-risques-2116266


#coeur #maladies #cardiovasculaires #fruits #alimentation
par Heartdrake
le Jeu 5 Aoû 2021 - 15:02
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires, cholestérol : consommer ce fruit de saison réduirait les risques
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Crise cardiaque : Double risque avec les "snacks"

Le grignotage et la prise de collations (ou "snacks") à base de féculents, riches en pommes de terre notamment, est associée à une augmentation drastique de 50 % du risque de décès et jusqu’à 57 % du risque de décès cardiovasculaire. Inversement, consommer des fruits, des légumes ou des produits laitiers au cours des repas est associé à un risque réduit de décès par maladie cardiovasculaire, cancer ou de toute autre cause. En résumé, cette large étude confirme l’importance d’une alimentation riche en fruits et légumes (fibres et antioxydants) qui respecte des horaires réguliers des repas. A contrario, les grignotages en dehors des repas et de produits transformés à base de féculents font presque doubler le risque de crise cardiaque et d’AVC.

 « Les gens ont tout à fait raison d’être préoccupés par ce qu'ils mangent et quand ils mangent », commente l’auteur principal, le Dr Ying Li, professeur de nutrition et d'hygiène alimentaire à l'Université de Harbin (Chine).

Un régime riche en légumes et en fruits réduit de 34 % le risque de décès d'événénement cardiovasculaire

L’analyse des données de 21.503 participants à la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) suivis de 2003 à 2014 constate en effet :
3 principaux schémas alimentaires pour les repas petit-déjeuner, déjeuner et dîner : le régime occidental, un repas plutôt à base de féculent et le repas plutôt végétarien riche en légumes et en fruits. Pour les collations prises entre les principaux repas, les collations riches en céréales, les collations riches en produits transformés à base de féculents, les collations à base de fruits et les collations à base de produits lactés. D’une manière générale, le régime alimentaire occidental comportait des proportions plus élevées de graisses et de protéines. L’analyse confirme que :
 

  • le régime occidental comportant généralement des céréales raffinées, du fromage, de la charcuterie est associé à une augmentation de 44 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire ;
  • un régime riche en légumes et en fruits, à une réduction de 34 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire ;
  • un dîner à base de légumes, à une réduction de 23 % et 31 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire et de décès toutes causes confondues ;
  • des collations fréquentes riches en amidon entre les repas, à un risque accru de 50 à 52 % de mortalité toutes causes confondues et à un risque accru de 44 à 57 % de décès par maladie cardiovasculaire.

 
Ainsi, à la fois les apports caloriques, les habitudes alimentaires et les aliments consommés déterminent la santé cardiovasculaire.
Des collations riches en amidon, prises en dehors des repas, doublent globalement le risque de décès.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-double-risque-avec-les-snacks


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Jeu 5 Aoû 2021 - 9:20
 
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Sujet: Crise cardiaque : Double risque avec les "snacks"
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Diabète : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque

La glycémie précoce dans le diabète de type 2 est cruciale pour le pronostic futur, résume cette équipe de l’Université de Göteborg (Suède) et d’Oxford. Le message est très clair : « Les personnes atteintes de diabète de type 2 doivent contrôler rapidement leur glycémie ». Chaque année qui passe immédiatement après le diagnostic est critique en termes de risque de crise cardiaque et de décès, concluent ces experts dans la revue Diabetes Care.
 
En résumé, les niveaux de sucre dans le sang à partir du moment où le diabète de type 2 est diagnostiqué sont déterminants pour le risque de crise cardiaque et de décès. Les auteurs principaux, les Prs Marcus Lind à Göteborg et Rury Holman à Oxford, révèlent avec cette analyse, que les niveaux de sucre dans le sang au tout début de l'évolution de la maladie ont un impact beaucoup plus important sur le pronostic futur qu'on ne le pensait auparavant.

Diagnostic de diabète de type 2 et pronostic de l'infarctus du myocarde

Il s’agit ici de l’analyse des données d’un essai clé dans le diabète de type 2, la UK Prospective Diabetes Study (UKPDS) qui a évalué le rôle des niveaux de sucre dans le sang dans les premières années qui suivent diagnostic de diabète de type 2, pour le pronostic de l'infarctus du myocarde et du décès 10 à 20 ans plus tard. L’analyse conclut que :
 

  • les niveaux de sucre dans le sang au début de l'évolution de la maladie ont un impact beaucoup plus important sur le pronostic futur qu'on ne le pensait jusque-là ;
  • le ciblage des taux de sucre dans le sang selon les directives (HbA1c 52 mmol/mol ou moins) à partir du moment du diagnostic permet de réduire d’environ 20% le risque de décès à 10 à 15 ans vs un taux sanguin plus élevé (HbA1c 63 mmol/mol) ;
  • retarder le retour à une glycémie saine 10 ans après le diagnostic ne permet de réduire que de 3% le risque de décès.
  • Un traitement précoce et approprié de la glycémie dans le diabète de type 2 est crucial pour optimiser la réduction des conséquences du diabète.

 
« Le contrôle glycémique précoce détermine le pronostic ».
 
Détecter et traiter vite : cela suggère également la nécessité de se concentrer davantage sur la détection du diabète de type 2 afin de réduire le nombre d’années de vie avec une glycémie élevée non détectée.
 
« Ces nouveaux résultats fournissent également une explication mécaniste de l'effet glycémique hérité, en montrant qu’un bon contrôle de la glycémie permet de réduire considérablement les risques de complications liées au diabète ».

Source de l'articleDIABÈTE : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque | santé log (santelog.com)

#diabète #coeur
par Heartdrake
le Sam 31 Juil 2021 - 12:13
 
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Sujet: Diabète : La rapidité du contrôle glycémique détermine le risque cardiaque
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Pacemakers biodégradables. Premiers résultats…Impressionnant !

Chicago, Etats-Unis - Des chercheurs américains ont mis au point un pacemaker transitoire ultra fin, entièrement biodégradable. Dans des expériences menées sur l’animal et sur des tissus cardiaques humains, ils ont pu montrer sa capacité à maintenir un rythme cardiaque, avant de disparaitre complètement cinq à sept semaines après implantation. D’autres évaluations devront être conduites avant d’envisager des essais chez l’homme.
Les stimulateurs cardiaques temporaires sont fréquemment utilisés après une chirurgie cardiaque, mais ils se composent d’un générateur externe encombrant et d’électrodes transcutanées qui peuvent s’infecter ou se déplacer. Leur extraction peut également endommager le cœur lorsqu’elles se retrouvent enveloppées dans du tissu fibreux. 
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 8 Ht_210723_leadless_battery_free_pacemaker_mounted_on_heart_250x188
Développé par John A. Rodgers et son équipe (Simpson Querrey Institute for Bioelectronics, Université Northwestern, Chicago, Etats-Unis), le stimulateur cardiaque expérimental est ultra fin et ne comporte ni fil, ni batterie. Il est constitué de matériaux biocompatibles, solubles dans l’eau, ce qui permet d’éviter les nombreux inconvénients liés à l’utilisation d’un stimulateur temporaire conventionnel.

Figure 1 Illustration du pacemaker transitoire sans électrode et sans batterie placé sur le cœur.

A base de silicium et de magnésium


« La charge totale du matériel placé dans le corps est minime », a commenté John A. Rodgers auprès de theheart.org/Medscape Cardiology. « La quantité de silicium et de magnésium que contiennent les comprimés multivitaminés est environ 3 000 fois supérieure à celle présente dans nos dispositifs électroniques. Ainsi, vous pouvez les considérer, en quelque sorte, comme une toute petite pilule de vitamines disposant en plus d’une fonctionnalité électronique. »
John A. Rodgers et son équipe jouissent d’une belle réputation pour leurs innovations dans le domaine de la médecine bioélectronique. Récemment, ils ont mis au point un dispositif temporaire sans fil visant à accélérer la neuro-régénération de nerfs périphériques lésés [1]. Ils ont aussi développé des capteurs cutanés permettant de surveiller les signes vitaux des nouveaux-nés placés en soins intensifs [2].


Source de l'articlePacemakers biodégradables. Premiers résultats…Impressionnant ! (medscape.com)


#coeur #pacemakers
par Heartdrake
le Mar 27 Juil 2021 - 11:01
 
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Sujet: Pacemakers biodégradables. Premiers résultats…Impressionnant !
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Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée

Dépistage précoce, campagne de sensibilisation, mais aussi carnet de suivi pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque… Des médecins préconisent de mieux repérer et traiter cette maladie qui touche 1,5 million de Français.


L’insuffisance cardiaque, qui touche 1,5 million de personnes en France, doit être mieux repérée et prise en charge, via notamment un dépistage précoce et des campagnes d’information, plaide ce mardi 22 juin, un large collectif de médecins et de patients.
L’insuffisance cardiaque est une pathologie chronique dont la prévalence et la mortalité demeurent souvent méconnues, alors qu’elle concerne directement ou indirectement plus de 3 millions de Français, qu’ils soient patients ou proches aidants, souligne le cardiologue Thibaud Damy, président du programme Optim’IC, en introduction d’un rapport publié mardi.

« Un diagnostic souvent tardif »

Ce document pointe un diagnostic de l’insuffisance cardiaque souvent tardif, « une prise en charge principalement hospitalière mobilisant d’importantes ressources », ou encore une articulation des soins entre la médecine hospitalière et la médecine de ville à optimiser.
Créer pour tenter d’améliorer ces points, le programme Optim’IC rassemble des sociétés savantes et des associations de patients impliquées dans l’insuffisance cardiaque (Fédération hospitalière de France, Collège national des cardiologues français, Alliance du cœur…).
Son rapport fait une série de propositions, formulées par un comité d’experts national et des comités régionaux.

« Création d’un livret individuel »

Il préconise notamment de systématiser le dépistage précoce de l’insuffisance cardiaque et de ses comorbidités, et d'encourager les actions de prévention.

Parmi ces actions de prévention, l’accès aux données de la CPAM afin de mieux identifier et suivre les patients les plus à risque, la création d’un livret individuel de l’insuffisance cardiaque, l’organisation de campagnes nationales et locales de sensibilisation.
L’insuffisance cardiaque correspond à une anomalie de la pompe cardiaque qui ne permet plus un apport en oxygène et en nutriments suffisant, souligne l’agence sanitaire Santé publique France sur son site internet. Elle touche en particulier les plus de 70 ans.

Chaque année, l’insuffisance cardiaque est responsable d’environ 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, suivies par de nombreuses réhospitalisations qui impactent la qualité de vie des patients et engendrent des dépenses de santé considérables, selon le programme Optim’IC.

Source de l'article Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée (ouest-france.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 26 Juil 2021 - 15:55
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée
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Comment vivre avec un souffle au coeur

Le souffle au cœur est un bruit anormal qu’entend le médecin lorsqu’il vous ausculte. Mais rassurez-vous, pas de panique, c’est bénin dans la plupart des cas et l’on vit très bien avec au quotidien.
Comme son nom ne l’indique pas, le souffle au cœur n’est pas, à proprement parler, une maladie. Il s’agit juste de bruits inhabituels que le médecin entend lorsqu’il ausculte son patient avec son stéthoscope.

Une surveillance du souffle au cœur

Le souffle au cœur est ou bien congénital ou bien apparait au cours de la vie. Il est en général inoffensif et ne nécessite pas de traitement médical. 
Qui dit souffle au cœur, dit néanmoins surveillance médicale. Il faut notamment surveiller qu’il ne s’accompagne pas d’autres symptômes qui pourraient indiquer un problème cardiaque plus grave (essoufflement, veines du cou élargies, manque d’appétit, douleur à la poitrine).
Au moindre doute, se diriger vers son médecin qui saura prendre les décisions nécessaires.

Inutile de dramatiser

Le souffle au cœur concerne souvent les enfants et dans la majorité des cas leur cœur est normal et sain. On parle alors de souffle cardiaque fonctionnel ou innocent. Généralement, ce souffle disparait graduellement ou devient plus faible avec la croissance de l’enfant.
Inutile de dramatiser si votre enfant en est atteint : il s’agit dans la plupart des cas d’un souffle au cœur tout à fait banal. Il n’est donc pas la peine de lui interdire de courir ou d’effectuer le moindre effort. Il faut au contraire le laisser avoir une vie normale.

Le sport n’est pas interdit

Avec le souffle au cœur se pose souvent la question de la pratique du sportL’activité physique n’est pas déconseillée, au contraire elle permet de développer la masse musculaire et une meilleure utilisation de l’oxygène.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de choisir un sport violent. Encore une fois, mieux vaut en parler avec un médecin qui saura mieux que quiconque vous conseiller le sport le mieux adapté à votre condition physique.

Surveiller son poids

Pour prévenir les problèmes de valves cardiaques et donc de souffle au cœur, il est fortement recommandé, outre de pratiquer une activité physique régulière, de surveiller son poids.
Évitez de consommer des aliments riches en mauvaises graisses (produits frits et panés, plats préparés, sodas). Au besoin, faites-vous aider par un nutritionniste ou un diététicien qui saura vous proposer un régime adapté.


Source de l'articleComment vivre avec un souffle au coeur (passeportsante.net)


#coeur
par Heartdrake
le Ven 23 Juil 2021 - 17:14
 
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10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus

Le froid a un effet vasoconstricteur, c’est-à-dire qu’il va contracter les vaisseaux, ce qui entraînera une diminution de leur diamètre en conséquence, ce quin peut déclencher un infarctus. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a plus d’infarctus en hiver qu’en été. 


Prendre des bains trop chauds entraîne une chute de la pression artérielle et cause une vasodilatation des vaisseaux qui peut provoquer un infarctus. L’eau du bain ne doit pas dépasser 37°C, soit la température du corps. 


Le grignotage intempestif est mauvais pour la santé, il a une incidence négative sur la glycémie et favorise l’apparition du cholestérol, de l’hypertension et du surpoids qui sont des facteurs favorisant les risques d’infarctus. Pour limiter le risque, les prises alimentaires doivent être fractionnées en 3 repas. 
Une des conséquences physiologiques du manque d’eau dans l’organisme est un épaississement du sang. Cela peut boucher les artères et conduite à l’infarctus. Au quotidien et encore plus en cas de fortes chaleurs, mieux vaut ne pas s’exposer au soleil et bien s’hydrater tout au long de la journée. 


Dans les deux heures qui suivent un accès de colère, le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par cinq et le risque de rupture d'anévrisme cérébral par six.


Le virus varicelle-zona aurait une incidence sur le nombre d’AVC et d'infarctus du myocarde. Pour le moment, les études n’ont pas encore su montrer le lien entre les deux mais les personnes ayant eu la varicelle ou le zona sont davantage exposées aux infarctus. 


Être exposé perpétuellement à des bruits forts et soudains (lorsqu’on travaille dans un aéroport par exemple) favorise le risque d’apparition de l’infarctus. Le bruit est un facteur de stress important qui augmente la pression sanguine. 


Le changement d’heure favoriserait le risque d’apparition d’infarctus du myocarde, en particulier lors du passage à l'heure d’été. Une étude américaine montre que le changement d’heure au printemps augmenterait de 25% le risque d'infarctus dans les jours qui suivent. 


Les personnes souffrant de dépression sont plus sujettes à l’infarctus que d’autres : le risque est alors multiplié par quatre. L’infarctus est une conséquence indirecte à une mauvaise hygiène de vie du sujet dépressif  : repas non pris à heures fixes, troubles du sommeil, addictions, etc.


Dans la même lignée que la dépression, le stress chronique (difficultés professionnelles, problèmes de couple, problèmes financiers, etc.) augmente le risque d’infarctus de 2,5 fois. En cause, un taux de cortisol élevé qui augmente la pression artérielle et fragilise les parois de nos artères.


Source de l'article10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus (passeportsante.net)


#coeur #infarctus
par Heartdrake
le Ven 23 Juil 2021 - 14:11
 
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Sujet: 10 choses du quotidien qui pourraient déclencher un infarctus
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9 bonnes raisons de se (re)mettre à la natation

Biceps, abdominaux, quadriceps, la natation engage l'ensemble des muscles de votre corps. Cette discipline travaille également l'appareil respiratoire et renforce vos capacités cardiovasculaires.

La natation reste une activité physique complète aux multiples disciplines. Depuis le 9 juin dernier, les piscines couvertes et celles de plein air se trouvent de nouveau accessibles à tous. Et bonne nouvelle, l'eau chlorée ne semble pas un lieu propice pour la survie du SARS-CoV-2. Alors, prêt à faire le grand plongeon ?
L'un des grands avantages de la natation c'est que c'est un sport doux pour vos articulations puisque c'est un sport sans impact. Elle particulièrement recommandée si vous souffrez d'arthrose.
Essentielle pour l'amélioration d'éventuels problèmes d'articulations, elle l'est aussi pour les personnes qui souffrent de mal de dos.
Sédentaires comme grands sportifs, quels que soient leurs âges, peuvent espérer augmenter leurs capacités physiques avec une pratique régulière. Nager permet aussi d'entretenir le cœur et la fonction respiratoire.
La natation travaille le gainage, la motricité, ainsi que la coordination.
Pratiqué régulièrement, en complément d'une alimentation équilibrée, c'est aussi le sport idéal pour contrôler son poids. La natation permet de travailler sans douleur l'ensemble des muscles - ceux du dos, la sangle abdominale-. En effet, les mouvements sont plus faciles à exécuter lorsque le corps flotte dans l'eau, ce qui permet de travailler le muscle en profondeur.
Et puis, la fraîcheur de l'eau a pour effet de resserrer les veines et les vaisseaux, il n'y a rien de mieux que la marche aquatique pour favoriser le retour veineux : c'est idéal quand on souffre de jambes lourdes.

QUELLE NAGE CHOISIR EN FONCTION DE SON PROFIL ?

La natation représente une excellente discipline accesible à tous. Elle possède de nombreux bienfaits pour la santé et la forme physique. Les différentes nages disposent de particularités adaptables à chaque profil. Elles solliciteront des muscles différents.
Le dos crawlé s'effectue avec un mouvement alternatif des bras et un battement des jambes. Cette nage représente une bonne solution pour les nageurs débutants : la bouche et le nez restant hors de l'eau, ils n'ont pas à gérer leur respiration.
Vous avez des problèmes dorsaux ? Essayez le crawl : sport complet, il sollicitera vos bras, vos épaules, vos jambes, votre poitrine et même vos abdominaux.
Enfin, considérée comme une nage relaxante, la brasse engage la synchronisation entre le mouvement des jambes et des bras. Notez qu'elle n'est pas conseillée en cas de douleurs lombaires. Réalisée sur une longue période, cette pratique fait travailler l'endurance. Elle sollicite aussi bien vos pectoraux, vos trapèzes et vos dorsaux, mais également les différents muscles de vos jambes.


Source de l'article9 bonnes raisons de se (re)mettre à la natation - Top Santé (topsante.com)


#coeur #sport
par Heartdrake
le Ven 23 Juil 2021 - 13:55
 
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Sujet: 9 bonnes raisons de se (re)mettre à la natation
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Non, le café ne perturbe pas le rythme cardiaque

Une étude démonte une idée reçue : boire du café quotidiennement n’augmente pas le risque de voir apparaitre une arythmie cardiaque, une perturbation du rythme normal du cœur.

Si le café doit une partie de son succès à ses propriétés stimulantes, est-il dans ce cas dangereux pour le rythme cardiaque ? En effet, certains consommateurs évoquent des palpitations soit des anomalies du rythme cardiaque après la prise de cet « excitant ». Mais une nouvelle étude sur le sujet se veut rassurante et souligne que dans la majorité des cas, il n’y a pas de relation entre la survenue des crises d’arythmie et la prise de café. Publiée dans la revue « JAMA Internal Medicine », celle-ci démontre ainsi que la plupart des gens peuvent profiter de leur café du matin sans souci car la caféine ne semble pas augmenter le risque d'arythmie chez la plupart des consommateurs.

« Nous ne voyons aucune preuve de cette recommandation générale d'éviter le café. », explique le co-auteur de l'étude, le Dr Gregory Marcus de l'Université de Californie à San Francisco. « Il pourrait y avoir des individus pour lesquels la caféine est un déclencheur, mais je pense que les preuves sont plus en plus nombreuses pour dire que ces cas sont en fait assez rares. ». L'équipe scientifique a même découvert que chaque tasse de café supplémentaire qu'une personne boit quotidiennement pourrait réduire son risque d'arythmie d'environ 3% en moyenne. « Il y a peut-être certaines personnes pour qui la caféine ou le café peuvent réellement aider à réduire leur risque. », ajoute-t-il.

Quelle relation entre entre la caféine et la santé cardiaque ?

Pour déterminer si la caféine peut vraiment provoquer une accélération du rythme cardiaque ou un battement anormal du cœur, les chercheurs ont analysé les données de plus de 386 000 personnes participant à une étude de santé britannique à long terme, interrogées notamment sur leur consommation de café. Parmi eux, environ 17 000 ont développé un problème de rythme cardiaque au cours d'un suivi moyen de 4,5 ans. Résultat : il n'y avait aucun lien entre la consommation de caféine et la survenue de troubles du rythme cardiaque, même lorsque les chercheurs prenaient en compte les facteurs génétiques qui pourraient influencer la façon dont les individus métabolisent la caféine.

« Nous n'avons pu trouver aucune preuve au niveau de la population que ceux qui consommaient plus de café ou ceux qui étaient exposés à plus de caféine présentaient un risque accru d'arythmie. Les résultats de l'étude montrent qu'il existe un dogme non fondé selon lequel le café peut provoquer des arythmies. », ajoutent les chercheurs. Ces derniers sont en revanche plus mitigés en ce qui concerne leur découverte sur les avantages protecteurs potentiels du café, étant donné que l'effet était très faible : si le café peut ne pas provoquer d'arythmies, il ne permet pas de s'en protéger non plus. Surtout, des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer comment il affecte le cœur.

Parmi les hypothèses évoquées, le fait que le café possède des effets anti-inflammatoires, et qu'il est bien connu que l'inflammation contribue aux problèmes de rythme cardiaque. Il se peut également que la caféine incite certaines personnes à être plus actives, l'activité physique permettant de réduire le risque d'arythmie. « Nous ne sommes probablement pas pleinement conscients des mécanismes qui peuvent être pertinents pour la relation entre la caféine et la santé cardiaque. » note l'équipe scientifique. De quoi encourager à expérimenter cette boisson, même si les chercheurs tiennent à rappeler que certaines personnes ne réagissent pas bien au café, et que leurs préoccupations doivent continuer à être prises au sérieux. Il s'agit alors d'une discussion personnalisée entre le patient et son médecin.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/non-le-cafe-ne-perturbe-pas-le-rythme-cardiaque-894816?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210722&M_BT=17059782434867


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 22 Juil 2021 - 13:10
 
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Sujet: Non, le café ne perturbe pas le rythme cardiaque
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Le test de l'escalier, un effort simple pour savoir si votre coeur est en bonne santé

Comment savoir si l'on souffre de problèmes cardiaques ? Tous les jours dans la matinale de Matthieu Belliard, le docteur et chroniqueur Jimmy Mohamed réagit à l'actualité sur la santé. Jeudi, il s'intéresse justement à notre cœur et nous propose un test simple pour savoir si celui-ci est en bonne santé. Pour le réaliser, il suffit juste d'avoir à sa disposition deux choses : un chronomètre et... un escalier. 

Monter quatre étages en moins d'une minute

"Un étude espagnole s'est intéressée à des malades qui consultaient dans un service de cardiologie. On leur a demandé de faire une chose toute simple : monter quatre étages à une allure soutenue, sans courir et sans s'arrêter, et de les chronométrer. Résultat, les patients qui ont monté ces quatre étages en moins d'une minute avaient de très bons examens cardio-vasculaires et avaient finalement un cœur en très bonne santé. Au contraire, ceux qui ont dépassé cette minute, voire ont mis 1mn 30 avant d'atteindre ces quatre étages, avaient des examens cardio-vasculaires de mauvaise qualité.


Ce petit exercice, vous pouvez le faire tout seul. Et si jamais vous montez ces escaliers mais qu'en cours de route vous avez une douleur à la poitrine, un essoufflement, il faut consulter de façon urgente, voire appeler le 15. Et si vous atteignez ces quatre étages mais que vous êtes essoufflé, je vous invite à consulter car vous pouvez avoir un problème pulmonaire, cardiaque, ou même d'être désadapté à cause du confinement, c'est à dire avoir un cœur plus fragile.



N'hésitez pas à consulter votre médecin ou le cardiologue car il ne faut pas oublier qu'il ne faut pas attendre d'avoir des symptômes pour consulter."

Source de l'article : https://www.europe1.fr/societe/le-test-de-lescalier-un-effort-simple-pour-savoir-si-votre-coeur-est-en-bonne-sante-4012918


#exercice #coeur
par Heartdrake
le Mer 21 Juil 2021 - 11:07
 
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Sujet: Le test de l'escalier, un effort simple pour savoir si votre coeur est en bonne santé
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SAOS : L’apnée éprouve le cœur "à mort"

Une apnée non traitée peut conduire au décès. Mais, bien qu'aggravant significativement le risque cardiaque et de décès associé, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) reste pourtant une condition rarement traitée. Ces experts cardiologues, de l’American Heart Association (AHA) appellent aujourd’hui à prendre conscience des effets parfois sévères d’une apnée obstructive du sommeil non traitée, en particulier chez des patients déjà diagnostiqués avec une maladie cardiovasculaire ou chez des personnes présentant des facteurs de risque. Cette nouvelle déclaration scientifique de l’AHA, publiée dans la revue Circulation, montre que dans un nombre non négligeable de cas non traités, le SAOS mène au décès.
 
L'apnée obstructive du sommeil survient chez 40 à 80 % des patients atteints de maladies cardiovasculaires, mais elle reste sous-traitée. Caractérisée par une obstruction des voies respiratoires supérieures, la maladie entraîne des épisodes répétés de respiration perturbée pendant le sommeil. Les symptômes comprennent des ronflements, des difficultés respiratoires, un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Sa prévalence est élevée, estimée à 34 % des hommes et 17 % des femmes d’âge mûr.
 
« L'apnée obstructive du sommeil a un impact négatif parfois sévère sur la santé des patients en particulier en termes de risque d'événements cardiovasculaires et de décès. Il est crucial d’encourager son dépistage et sa prise en charge », rappelle le Dr Yerem Yeghiazarians, auteur principal et cardiologue à l'Université de Californie, San Francisco.
 
Le SAOS, ses facteurs de risque : ils comprennent l'obésité, un tour de cou élevé, des anomalies craniofaciales, le tabagisme, des antécédents familiaux et une congestion nasale nocturne.
 
Le SAOS, ses complications : elles sont majoritairement cardiovasculaires, mais aussi métaboliques, et comprennent :
 

  • l’hypertension artérielle (HTA) : le SAOS touche 30 à 50 % des patients hypertendus et jusqu'à 80 % des hypertendus réfractaires au traitement ;
  • les troubles du rythme cardiaque tels que la fibrillation auriculaire (FA) et la mort cardiaque subite ;
  • la crise cardiaque ou infarctus du myocarde ;
  • l'insuffisance cardiaque ou son aggravation ;
  • la maladie coronarienne ou son aggravation ;
  • l’hypertension pulmonaire (HTP) : le SAOS touche jusqu'à 80 % des personnes atteintes d'http ;
  • le syndrome métabolique et diabète de type 2.

 
Dépister et traiter : la littérature montre que le dépistage du SAOS impacte les résultats cliniques et la prévalence de l’apnée chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. Il existe de nombreuses preuves sur l’impact de son traitement sur la qualité de vie des patients : « les patients signalent une meilleure humeur, moins de ronflements, moins de somnolence diurne, une meilleure qualité de vie et une meilleure productivité au travail avec le traitement. De plus, les progrès du dépistage ont changé la façon dont nous diagnostiquons et traitons l'apnée obstructive du sommeil. Enfin, il existe aujourd’hui des dispositifs à pression positive continue (CPAP) approuvés, utilisables à domicile et de nombreuses autres options thérapeutiques.
 
Les recommandations, en synthèse :

  • dépister le SAOS chez les patients présentant une hypertension artérielle résistante ou difficile à contrôler, une hypertension artérielle pulmonaire et une fibrillation auriculaire récidivante ou réfractaire ;
  • pratiquer une étude du sommeil pour dépister le SAOS chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, en particulier si des troubles respiratoires durant le sommeil ou une somnolence diurne excessive sont avérés ou suspectés ;
  • traiter les patients atteints de SAOS avec les thérapies disponibles, en commençant par des modifications du mode de vie et la perte de poids ; si nécessaire, recourir à la CPAP ;
  • recourir plutôt aux dispositifs buccaux pour prendre en charge les cas légers à modérés ;
  • mettre en place un suivi de routine comprenant des tests de sommeil pour vérifier la réponse au traitement.

 
Le message global est clair :

« nous devons accroître la sensibilisation au dépistage et au traitement du SAOS, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires ».


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/saos-lapnee-eprouve-le-coeur-mort




#apnée #coeur #hypertension
par Heartdrake
le Mer 21 Juil 2021 - 9:07
 
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Sujet: SAOS : L’apnée éprouve le cœur "à mort"
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Symptôme coronarien : comment détecter les premiers signes d’une maladie coronarienne ?

Maladie coronarienne : de quoi parle-t-on exactement ?

Avant d'expliquer ce qu'est la maladie coronarienne, il est nécessaire de faire un détour du côté des artères coronaires. " Ces artères, qui forment une " couronne " autour du cœur (d'où leur nom) sont au nombre de 3 " explique le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec, cardiologue. À l'artère coronaire droite s'ajoute le tronc commun de l'artère coronaire gauche, qui se divise lui-même en deux branches, l'artère interventriculaire antérieure et l'artère circonflexe.
Les artères coronaires ont la particularité de se remplir de sang lorsque le cœur se relâche, tandis que les autres artères de l'organisme se remplissent lorsque le cœur se contracte " remarque le cardiologue. Les artères coronaires sont assez fines puisqu'elles ne mesurent (en moyenne) que 3 mm de diamètre.
La maladie coronarienne (ou " coronaropathie " en langage médical) correspond à une atteinte de la paroi d'une (ou plusieurs) artères coronaires.
Car les parois des artères sont composées de 3 couches superposées : la couche externe s'appelle l'adventice, la couche interne s'appelle l'endothélium et entre les deux se trouve la média. Or, entre l'endothélium et la média, des dépôts (de cholestérol LDL, de calcaire ou encore de cellules spumeuses, c'est-à-dire de cellules immunitaires chargées de graisses) peuvent s'accumuler : on parle alors de plaque d'athérome.

Cette plaque d'athérome se met alors à grossir en épaisseur et/ou en surface, ce qui réduit progressivement le diamètre de l'artère, donc le passage du sang. " Les artères coronaires sont plus propices que les autres au développement de plaques d'athérome " souligne le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.

Maladie coronarienne : quels sont les facteurs de risque ?

Coronaropathie : qui est à risque ? " Les patients les plus susceptibles de développer une coronaropathie (ou maladie coronarienne) sont ceux qui présentent un risque cardiovasculaire important " explique le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.
Les facteurs de risque de la maladie coronarienne (ou coronaropathie) sont donc :

  • L'âge et le genre : la coronaropathie atteint plutôt les hommes après 50 ans et les femmes après 60 ans,
  • Le tabagisme,
  • L'hypertension artérielle (HTA),
  • Le diabète (qu'il soit de type 1 ou de type 2),
  • L'hypercholestérolémie (comprendre : l'excès de cholestérol dans le sang),
  • Le stress psychologique chronique,
  • La sédentarité,
  • Le surpoids ou l'obésité (caractérisés par un indice de masse corporelle supérieur à 25).


Symptômes coronariens : quels sont les symptômes de la maladie coronarienne ?

À savoir. Si le rétrécissement du diamètre de l'artère (à cause de la plaque d'athérome, donc) est inférieur à 70 % du diamètre total, la maladie coronarienne reste asymptomatique : il n'y a aucun signe visible de la coronaropathie.
En revanche, si le rétrécissement du diamètre de l'artère est supérieur à 70 % du diamètre total, on peut voir apparaître des symptômes spécifiques :

  • Des douleurs dans la poitrine, en particulier à l'effort (lorsqu'on court, lorsqu'on monte un escalier...),
  • Un essoufflement, en particulier à l'effort également,
  • Des palpitations cardiaques,
  • Des malaises ou des évanouissements...

L'infarctus du myocarde (que l'on appelle plutôt " crise cardiaque " dans le langage courant) est une complication possible de la maladie coronarienne : " l'infarctus survient lorsque l'artère est complètement bouchée " précise le cardiologue.

Maladie coronarienne : comment est-elle diagnostiquée et quels sont les traitements ?


Le diagnostic de la maladie coronarienne se fonde sur 2 types d'examens :

  • Les examens anatomiques visent à observer le rétrécissement artériel : il peut ainsi être question d'un coroscanner (comprendre : d'un scanner des artères coronaires, un examen qui ne dure qu'une vingtaine de minutes) ou d'une coronarographie (il s'agit d'une radiographie des artères du cœur) : " la coronarographie nécessite une hospitalisation d'une journée puisque le patient doit être surveillé pendant 6 heures après l'examen " souligne le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.
  • Les examens fonctionnels permettent d'estimer l'impact du rétrécissement artériel sur le fonctionnement du cœur : une échographie d'effort (" qui consiste à faire pédaler le patient tout en réalisant une échographie du cœur et un électrocardiogramme "), un IRM de stress ou encore une scintigraphie myocardique pourront être proposés.

Le traitement numéro 1 de la maladie coronarienne, c'est l'angioplastie, c'est-à-dire la pose d'un stent : " on pourrait dire que cela revient à ramoner une cheminée encrassée " illustre le cardiologue. Pour empêcher le ré-encrassement de l'artère coronaire concernée, les médicaments sont indispensables : le traitement médicamenteux associe un fluidifiant sanguin et des statines. Sans oublier la correction des facteurs de risque...

Merci au Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec, cardiologue à l'Institut Cœur Paris Centre (ICPC) et auteur de Le cœur notre autre cerveau (éd. Larousse).

Source de l'articleSymptôme coronarien : comment détecter les premiers signes d’une maladie coronarienne ? : Femme Actuelle Le MAG


#coeur #symptôme
par Heartdrake
le Dim 18 Juil 2021 - 15:42
 
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Sujet: Symptôme coronarien : comment détecter les premiers signes d’une maladie coronarienne ?
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États-Unis : L’entreprise française Carmat réalise la première implantation humaine de son cœur artificiel total

Sous réserve de la réussite des essais cliniques, le cœur Carmat pourrait sauver chaque année la vie de milliers de patients

Une grande étape dans la recherche sur les maladies cardiaques. Pour la première fois, un cœur artificiel total de l’entreprise française Carmat a été implanté dans un corps humain ce jeudi. L’implantation a été réalisée à Duke University Hospital à Durham en Caroline du Nord aux Etats-Unis dans le cadre d’une étude clinique, précise Carmat dans un communiqué.

Cette « première étude clinique américaine sera déterminante pour notre développement sur le plus grand marché mondial des dispositifs médicaux », souligne Stéphane Piat, directeur général de Carmat qui évoque dans le communiqué une « étape exceptionnelle tant pour les patients que pour notre société ».

« Première alternative à la transplantation cardiaque »


En effet, sous réserve de la réussite des essais cliniques, le cœur artificiel Carmat pourrait sauver chaque année la vie de milliers de patients. L’entreprise a pour ambition de devenir « la première alternative à la transplantation cardiaque ».

Avec son cœur composé de la bioprothèse implantable et du système portable d’alimentation externe auquel elle est reliée en permanence, Carmat espère « pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes des dizaines de milliers de personnes souffrant d’insuffisance cardiaque terminale irréversible, première cause de mortalité dans le monde ».

Dix patients éligibles


Trois autres centres américains ont été formés et sélectionnent actuellement les patients pour l’étude. Dix patients éligibles à la transplantation devraient être recrutés dans cet essai, conformément au protocole d’étude approuvé par la FDA (Food and drug administration).
Carmat compte commencer à commercialiser son cœur artificiel total, sous la marque Aeson, courant 2021, en visant plus particulièrement la France et l’Allemagne. En Europe et aux États-Unis, 20 millions de patients souffrent d’insuffisance cardiaque.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3084195-20210715-etats-unis-entreprise-francaise-carmat-realise-premiere-implantation-humaine-ur-artificiel-total


#coeur #innovation
par Heartdrake
le Jeu 15 Juil 2021 - 10:38
 
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Sujet: États-Unis : L’entreprise française Carmat réalise la première implantation humaine de son cœur artificiel total
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Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité. Le docteur Patrick Assyag nous délivre ses conseils simple pour prendre soin de nous tout en se protégeant des infarctus et des AVC.

Comme le dit Sidonie Bonnec dans Minute Papillon ! : "Le cœur a ses raisons mais aussi des démons". Le Dr Patrick Assyag est médecin cardiologue en libéral, praticien attaché à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et président du Syndicat des cardiologues de la région parisienne. Il nous aide à identifier les sources d'éventuels problèmes cardiaques.

Selon lui, "les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité". Pour les éviter, il suffit d'identifier les facteurs de risques qui menacent notre cœur. "Si vous contrôlez votre tension, si vous arrêtez de fumer, si vous contrôlez votre diabète et si vous stabilisez votre cholestérol, vous avez une chance énorme de pouvoir éviter et prévenir ces maladies cardiovasculaires" indique-t-il sur France Bleu à Sidonie Bonnec

Quelles sont les maladies cardiovasculaires ?

Les maladies cardiovasculaires peuvent être très graves. "Quand on parle de maladies cardiovasculaires, on parle d'infarctus du myocarde, on parle d'accident vasculaire cérébral, on parle d'artérite des membres inférieurs et éventuellement, quand on a des problèmes digestifs, d'infarctus mésentérique" indique Dr Patrick Assyag.

Quels sont les facteurs de risque liés à ces maladies ? 

Le premier facteur de risque de maladie cardiovasculaire est l'hypertension artérielle. La relation de cause à effet établie par le Dr Patrick Assyag est sans appel : 
Si vous prévenez cette hypertension artérielle, vous allez prévenir la moitié des accidents vasculaires cérébraux

Pour l'éviter, il faut commencer par identifier les signes d'une hypertension artérielle. "Généralement, c'est des maux de tête, des vertiges, des acouphènes. Tout ceci vous amène à aller consulter votre médecin" indique le praticien.
Le deuxième gros facteur de risque, c'est le tabac !

Encore une fois, la cigarette est montrée du doigt pour ses effets néfastes sur la santé. Il est vraiment temps d'arrêter de fumer. Le tabac associé à des symptômes d'hypertension artérielle aggrave le pronostic cardiovasculaire. 
Le troisième facteur de risque, c'est le diabète

"Sachez que l'accident cardiovasculaire est la première cause de décès chez le diabète" assène le Dr Patrick Assyag tout en rappelant qu'on compte, en France, près de trois millions de diabétiques.
Le dernier facteur de risque cité par le praticien est le cholestérol : "On a plus de deux à trois millions de patients en France qui ont trop de cholestérols. Ce cholestérol va se greffer au niveau des artères et va entraîner l'athérosclérose". 
L'athérosclérose est une maladie qui touche les artères. Des plaques graisseuses s'y développent rendant les artères plus rigides et les obstruant en partie. Le rétrécissement progressif du diamètre des artères peut réduire petit à petit l’apport de sang dans les différents organes, en particulier le cœur.
À réécouter Prendrez soin de notre cœur avec Patrick Assyag

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Selon le Dr Patrick Assyag, nous ne connaissons pas assez bien le fonctionnement de notre cœur et, surtout, nous en avons peur. Dès lors, on ne consulte pas assez son médecin pour éliminer les différents facteurs de risques. 
"Il faudrait consulter une fois par an, à partir de 50 ans, systématiquement" affirme-t-il au micro France Bleu de Sidonie Bonnec.
Dans Minute Papillon !, le Dr Patrick Assyag explique que les femmes sont plus impactées par les maladies cardiovasculaires que les hommesRetrouvez l'intégralité de l'émission sur notre site

Source de l'articleInfarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Sam 10 Juil 2021 - 11:31
 
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Sujet: Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires
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Comment réguler son rythme cardiaque ?

Les troubles du rythme cardiaque peuvent paraître inquiétants, mais ils ne sont pas toujours pathologiques. Qu'est-ce qu'une fréquence cardiaque "normale" ? Comment réagir en cas de rythme cardiaque trop lent, trop rapide ou irrégulier ?

Le rythme cardiaque naît dans une petite zone de quelques millimètres de diamètre, le noeud sinusal, situé dans l’oreillette droite. Là, des cellules spécialisées sont programmées pour envoyer l’impulsion électrique qui va déclencher la contraction du cœur. Ce rythme varie tout au long de la journée, en fonction des activités. Un effort pour monter un escalier ? Il accélère. C’est l’heure de dormir ? Il ralentit. Tout est automatique et placé sous le contrôle du système nerveux autonome.
La fréquence cardiaque, c’est-à-dire le nombre de battements par minute, doit rester dans une fourchette considérée comme normale en fonction de l’âge et de l’activité physique. Il arrive cependant, sous l’effet du stress, de la fatigue, voire de la maladie, que ce rythme se dérègle.

Comment fonctionne le rythme cardiaque ?

1. L’impulsion électrique part du noeud sinusal, en haut de l’oreillette droite puis chemine jusqu’à l’oreillette gauche, donnant le signal de leur contraction.
2. Le courant électrique traverse ensuite le noeud auriculoventriculaire, à la jonction entre les oreillettes et les ventricules, et donne le signal aux ventricules de se contracter à leur tour.
Ce circuit est sous le contrôle du système nerveux autonome, indépendant de notre volonté. En journée, c’est le système nerveux sympathique qui domine : il accélère la fréquence cardiaque selon l’activité physique et le stress. Au cours de la nuit, le système nerveux parasympathique ralentit la fréquence cardiaque.


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:copyright: Santé Magazine

Quelle est la bonne fréquence cardiaque au repos ?

Le cœur d’un nourrisson bat très vite. Sa fréquence cardiaque ralentit ensuite, au rythme de sa croissance et sous l’effet de l’activité physique : 

  • 120-160 battements par minute (b/min) chez le nouveau-né,
  • 100-120 b/min chez l'enfant,
  • 80-85 b/min chez l'adolescent,
  • 80 b/min chez l'adulte sédentaire,
  • 50 b/min chez l'adulte sportif, 
  • 60-80 b/min chez le sénior.

Il suffit de compter le nombre de battements par minute pour obtenir sa fréquence cardiaque. Il existe trois façons de prendre son pouls : 
1. En plaçant trois doigts (l’index, le majeur et l’annulaire) le long de l’artère carotide, au niveau du cou.
2. En plaçant deux doigts (l’index et le majeur) sur l’artère radiale, au niveau du poignet.
3. À l’aide d’une montre connectée qui donne la fréquence cardiaque. Certaines ont même une fonction électrocardiogramme.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/comment-reguler-son-rythme-cardiaque-879878?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210708&M_BT=17059782434867


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 8 Juil 2021 - 13:00
 
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Sujet: Comment réguler son rythme cardiaque ?
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Quels sont les bienfaits de la micro-sieste ?

La micro-sieste améliore l'apprentissage et la mémoire, réduit le stress, stimule l’humeur, aide à augmenter la productivité et contribue même à réduire le risque de maladie cardiaque.

Fatigué de toujours vous sentir fatigué ? Une micro-sieste quotidienne de 20 à 30 minutes pourrait vous apporter de nombreux bénéfices. Dans un monde à 100 à l’heure, nous avons rarement la chance de pouvoir nous octroyer une sieste durant la pause déjeuner. Alors que nous ne connaissons pas exactement le schéma de sommeil optimal pour l’être humain, voici plusieurs bienfaits de la micro-sieste sur la santé physique et mentale.  

La micro-sieste accroît la productivité  

Il a été démontré qu’une courte sieste, d’environ 30 minutes, améliorait l’attention et la productivité. Les temps de réaction sont augmentés quelque soit l’activité. Nous pourrions tous bénéficier d’une sieste de 20 à 30 minutes au travail, mais plus particulièrement le personnel médical, les pilotes et les autres professionnels responsables de la vie d’autrui. Les chercheurs ont demandé à des pilotes de la NASA de faire une sieste quotidienne de 25 minutes. Ils ont ensuite subi des tests de motricité. Les chercheurs ont remarqué que ce laps de temps, pourtant court, améliorait leur attention ainsi que leurs performances.  

Les humains divisent leurs journées en deux phrases : l’éveil et le sommeil. Pourtant, 85% des mammifères sont en réalité des dormeurs polyphasiques, ce qui signifie qu'ils dorment pendant de courtes périodes tout au long de la journée. En étant privé de sommeil, les chercheurs ont découvert que la concentration était affectée tout comme les cellules du foie, des poumons et de l’intestin grêle. Ils ont également constaté un rétablissement de ces cellules une fois le manque de sommeil comblé.  


La micro-sieste réduit le stress  

Les siestes quotidiennes permettraient de réduire la tension artérielle. Les recherches menées par le Dr Manolis Kallistrato, cardiologue, ont révélé que les personnes dormant durant la pause du midi avaient une tension artérielle basse. Ils ont également noté des dommages moindres dans les artères et le cœur. Une autre étude a également révélé que la simple attente d'une sieste l'après-midi réduisait la tension artérielle.

Ce chercheur a également démontré que la sieste diminuait les marqueurs de stress et renforçait le système immunitaire. Selon une étude du Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une sieste courte peut rétablir l’impact hormonal d’une mauvaise nuit de sommeil. En restaurant ces biomarqueurs neuroendocrines et immunitaires à des niveaux normaux, l’individu est plus détendu et montre même une meilleure humeur.  

La micro-sieste améliore la mémoire

Le manque de sommeil est lié à des problèmes de mémoire. Dormir après avoir appris quelque chose de nouveau peut améliorer la mémoire et la conservation des informations. Bien qu'il soit important de bien dormir chaque nuit, les recherches ont montré que même une courte sieste pouvait améliorer la mémoire. Quel que soit l’âge, une sieste de 6 à 10 minutes peut favoriser l’éveil et améliorer les capacités d'apprentissage.


La sieste est particulièrement bénéfique pour le cerveau droit, la partie du cerveau nous permettant de créer et d’inventer. Une étude du Centre pour l’imagerie fonctionnelle et moléculaire de l’Université de Georgetown a montré que pendant que nous nous reposons, l’hémisphère droit est en pleine activité. Les chercheurs pensent que cela pourrait expliquer la capacité de la sieste à améliorer la créativité et l’apprentissage, mais jusqu’à présent, il ne s’agit que de suppositions.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=quels-sont-les-bienfaits-de-la-micro-sieste&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-recettes-legumes&utm_medium=mag-08072021&ium=39000005121456

#coeur #stress
par Heartdrake
le Jeu 8 Juil 2021 - 9:46
 
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Sujet: Quels sont les bienfaits de la micro-sieste ?
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200 médecins lancent l'alerte face à une épidémie d'insuffisance cardiaque en France

Quelque 200 professionnels de santé réunis en un collectif tirent le signal d'alarme. Selon eux, une épidémie d'insuffisance cardiaque couve en France, et déjà 1,5 millions de Français sont concernés. Pourtant, il n'existe ni dépistage précoce, ni prise en charge adaptée lors des crises.
Une épidémie se prépare en France. Rien à voir avec le variant Delta qui inquiète de plus en plus, selon les cardiologues, il s'agit d'une épidémie d'insuffisance cardiaque. Il s'agit d'une fatigue du cœur, qui n'est plus capable d'envoyer suffisamment de sang pour alimenter l'ensemble de l'organisme. Une maladie très grave, mortelle dans certains cas. Or, il n'y a ni dépistage précoce ni prise en charge adaptée quand une crise survient chez un malade.

Un flou dans la prise en charge médicale

"J'ai appelé mon médecin qui est venu, qui a prévenu le Samu, qui a lui-même averti les pompiers qui ont fini par m'emmener à l'hôpital. Établissement qui n'avait pas de service cardiologie", témoigne au micro d'Europe 1 Philippe Muller, insuffisant cardiaque depuis 25 ans, dont la dernière crise a eu lieu il y a quelques semaines. 
Face à ce phénomène silencieux, quelque 200 médecins ont monté un collectif. Pour eux, il y a urgence à organiser un dépistage précoce de la maladie et créer une filière de soins spécifique." Pour des maladies rares comme l'amylose [dont environ 300 cas sont recensés en France, ndlr], vous avez des centres de référence", explique Thibault Damy, cardiologue responsable de l'insuffisance cardiaque à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Concrètement, "les patients peuvent savoir, sur Internet, où aller se soigner". Mais quand vous avez une "insuffisance cardiaque, je vous mets au défi de savoir dans quel hôpital vous pouvez être pris en charge", déplore-t-il.

De plus en plus de Français concernés

Une situation d'autant plus inquiétante qu'1,5 million de Français sont atteints d'insuffisance cardiaque. Et ces derniers devraient être plus de deux millions d'ici cinq ans.

Source de l'article : https://www.europe1.fr/sante/200-medecins-lancent-lalerte-face-a-une-epidemie-dinsuffisance-cardiaque-en-france-4055806


#coeur #insuffisancecardiaque
par Heartdrake
le Lun 5 Juil 2021 - 17:31
 
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Sujet: 200 médecins lancent l'alerte face à une épidémie d'insuffisance cardiaque en France
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RIGIDITÉ ARTÉRIELLE : Sa prévention commence dès l’enfance

Elle peut s’installer dès l’enfance mais peut aussi être évitée par la pratique d’une activité physique modérée et vigoureuse. La rigidité artérielle, un facteur majeur de maladie cardiaque à l’âge adulte, menace déjà chez les enfants, souligne cette étude de l’Université de Jyväskylä (Finlande) et de l’Université de Cambridge qui met en garde contre le développement précoce de ce facteur. Ces données présentées dans le Journal of Sports Sciences, apportent une raison supplémentaire d'encourager la pratique de l’exercice physique à l’enfance avec un message important : lune pratique minimum de l'activité physique est essentielle, dès le jeune âge, pour la prévention des maladies cardiovasculaires qui se développent bien plus tard dans la vie.

La rigidité artérielle peut se développer dès l’enfance et c’est déjà le signe d'un risque accru de maladie cardiovasculaire à l’âge adulte. Son développement possible chez les enfants est encore un phénomène peu connu. Et si des niveaux élevés d'activité physique et une réduction de la sédentarité sont bien documentés comme des facteurs de prévention cardiovasculaire, ce n’est pas le cas de leur effet précoce sur la santé artérielle. Pourtant...


Une activité physique modérée ou vigoureuse permet d’éviter la rigidité artérielle dès l'enfance,

montre cette analyse des données de l’étude PANIC (Physical Activity and Nutrition in Children) menée auprès 245 enfants âgés de 6 à 8 ans et suivis durant 2 ans. L'activité physique a été mesurée à l'aide d'un moniteur de fréquence cardiaque et de mouvement et de rigidité artérielle et la dilatation à l'aide d'une analyse du contour de l’onde de pouls. La composition corporelle a été mesurée à l'aide d'un appareil DXA. L’analyse constate :


  • des artères les plus saines et moins rigides chez les enfants ayant les niveaux les plus élevés d'activité physique modérée et vigoureuse ;
  • ces effets positifs d'une activité physique modérée et vigoureuse sur la santé artérielle s’avèrent associés à des modifications de la composition corporelle, notamment moins de masse grasse.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/rigidite-arterielle-sa-prevention-commence-des-lenfance


#coeur #artères
par Heartdrake
le Lun 5 Juil 2021 - 8:13
 
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Sujet: RIGIDITÉ ARTÉRIELLE : Sa prévention commence dès l’enfance
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6e Lab santé : "la cardiologie doit devenir une grande cause !"

Quelles sont les grandes pathologies cardiaques, comment protéger son cœur, quel est le rôle de l’alimentation, comment vit-on avec un cœur greffé ? Pour son 6e Lab santé, la rédaction de la Dépêche du Midi avait invité trois experts pour débattre autour du cœur et fournir quelques conseils précieux aux lecteurs qui suivaient le débat à distance en raison des contraintes sanitaires.


Voici quelques-unes des questions abordées avec le Pr Michel Galinier, cardiologue, le Dr Marc Bousquet, cardiologue et Emilie De Haro, diététicienne en cardiologie.


Quelles sont les grandes pathologies cardiaques ?

"On retrouve les maladies du muscle cardiaque, les maladies des coronaires comme l’infarctus du myocarde, les troubles du rythme cardiaque ainsi que tous les retentissements que peuvent avoir d’autres pathologies. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France (140 000 morts par an) mais il n’y a jamais eu de "plan cœur" comme il y a des "plans cancer". Je lance un appel aux pouvoirs publics, il faut que la cardiologie devienne une grande cause nationale et a minima régionale !", souligne le Pr Michel Galinier, cardiologue, chef du service cardiologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse.
Sommes-nous mieux armés pour prévenir, lutter contre les maladies du cœur ?

"Notre système de santé est très orienté sur le curatif, sur la prise en charge après des crises aiguës (comme l’infarctus). On a fait des progrès sur la prise en charge en urgence : aujourd’hui, quand un sportif fait un malaise sur un terrain ou un vacancier sur la plage, plus personne ne court dans tous les sens, on trouve des personnes formées, des défibrillateurs, etc. Il faudrait un accès plus régulier à la prévention. Mais, d’une manière générale, modifier notre quotidien est souvent vécu comme une contrainte alors qu’il faudrait prendre des bons réflexes jeunes (arrêt du tabac par exemple, bouger tous les jours pour lutter contre la sédentarité)", explique le Dr Marc Bousquet, cardiologue à la clinique de soins et de suite et réadaptation de Saint-Orens (groupe Elsan).

Existe-t-il un régime protecteur ?

"On ne parle plus de régime ou d’interdit, on conseille la variété et l’équilibre. Nous orientons ensuite notre discours selon les pathologies : attention aux graisses animales dans les cas d’hypercholestérolémie, au sucre en cas de surcharge pondérale, au sel dans l’insuffisance cardiaque, etc. Le facteur plaisir est essentiel dans la prévention", résume Emilie De Haro, diététicienne dans le service de cardiologie du CHU de Toulouse.

Quelles sont les grandes pathologies cardiaques, comment protéger son cœur, quel est le rôle de l’alimentation, comment vit-on avec un cœur greffé ? Pour son 6e Lab Santé, la rédaction de la Dépêche du Midi avait invité trois experts pour débattre autour du cœur et fournir quelques conseils précieux aux lecteurs qui suivaient le débat à distance en raison des contraintes sanitaires.

Voici quelques-unes des questions abordées avec le Pr Michel Galinier, cardiologue, le Dr Marc Bousquet, cardiologue et Emilie De Haro, diététicienne en cardiologie. Vous pouvez retrouver ce Lab Santé en vous connectant sur…

Quelles sont les grandes pathologies cardiaques ?

"On retrouve les maladies du muscle cardiaque, les maladies des coronaires comme l’infarctus du myocarde, les troubles du rythme cardiaque ainsi que tous les retentissements que peuvent avoir d’autres pathologies. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France (140 000 morts par an) mais il n’y a jamais eu de "plan cœur" comme il y a des "plans cancer". Je lance un appel aux pouvoirs publics : il faut que la cardiologie devienne une grande cause nationale et a minima régionale !", souligne le Pr Michel Galinier, cardiologue, chef du service cardiologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse.

Sommes-nous mieux armés pour prévenir et lutter contre les maladies du cœur ?

"Notre système de santé est très orienté sur le curatif, sur la prise en charge après des crises aiguës (comme l’infarctus). On a fait des progrès sur la prise en charge en urgence : aujourd’hui, quand un sportif fait un malaise sur un terrain ou un vacancier sur la plage, plus personne ne court dans tous les sens, on trouve des personnes formées, des défibrillateurs, etc. Il faudrait un accès plus régulier à la prévention. Mais, d’une manière générale, modifier notre quotidien est souvent vécu comme une contrainte alors qu’il faudrait prendre des bons réflexes jeunes (arrêt du tabac par exemple, bouger tous les jours pour lutter contre la sédentarité)", explique le Dr Marc Bousquet, cardiologue à la clinique de soins et de suite et réadaptation de Saint-Orens (groupe Elsan).

Existe-t-il un régime protecteur ?

"On ne parle plus de régime ou d’interdit, on conseille la variété et l’équilibre. Nous orientons ensuite notre discours selon les pathologies : attention aux graisses animales dans les cas d’hypercholestérolémie, au sucre en cas de surcharge pondérale, au sel dans l’insuffisance cardiaque, etc. Le facteur plaisir est essentiel dans la prévention", résume Emilie De Haro, diététicienne dans le service de cardiologie du CHU de Toulouse.

Source de l'article : https://www.ladepeche.fr/2021/07/01/la-cardiologie-doit-devenir-une-grande-cause-9643825.php


#coeur #cardiologie
par Heartdrake
le Ven 2 Juil 2021 - 15:24
 
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Sujet: 6e Lab santé : "la cardiologie doit devenir une grande cause !"
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Une sonde pour détecter les maladies cardiovasculaires

Savez-vous que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes ? Voilà pourquoi les chercheurs travaillent tellement sur le sujet, pour tenter de trouver des solutions innovantes qui permettraient de sauver des vies. Cependant, les maladies sont très difficiles à détecter… Des chercheurs du département de chimie du National Lung and Heart Institute de l’Imperial College de Londres ont imaginé une sonde qui pourrait révolutionner le secteur.

Une nouvelle sonde

Les maladies cardiovasculaires sont très difficiles à détecter. Or, les scientifiques originaires de Londres ont créé une sonde permettant une détection précoce de ces maladies. Il s’agit d’une sonde lumineuse. Elle permet de détecter l’enzyme en partie responsable des maladies cardiovasculaires. Ce serait un grand espoir pour le secteur médical.

Cette sonde permet plus précisément de détecter les niveaux de cette enzyme. Lorsque la croissance est importante, il semble que les maladies cardiovasculaires soient sur le point de se développer. Ce serait comme une alerte permettant de prévenir les accidents. C’est un grand progrès qui pourrait contribuer à sauver de nombreuses vies dans le monde entier.

Les maladies cardiovasculaires

Nicholas Long, codirigeant de l’étude du département de chimie de l’Imperial College de Londres, est sorti du silence pour expliquer que cette sonde était encore en cours de développement, mais que les premiers essais étaient très encourageants. Elle permettrait notamment d’identifier précocement les signes d’une maladie cardiovasculaire, et ainsi d’hospitalier les patients avant qu’il ne soit trop tard.
Cette sonde n’empêche pas la prévention qui est plus que jamais nécessaire. Cependant, cette sonde pourrait permettre de détecter les maladies cardiovasculaires plus rapidement, et ainsi d’éviter de nombreux décès chaque année. Il semble que la communauté médicale internationale soit déjà très intéressée par cette innovation. Bravo !
Source : NeoZone

Source de l'article : https://www.innovant.fr/2021/05/18/une-sonde-pour-detecter-les-maladies-cardiovasculaires/


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 1 Juil 2021 - 11:20
 
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Sujet: Une sonde pour détecter les maladies cardiovasculaires
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Faire face à l’insuffisance cardiaque sévère

Parce qu’une greffe cardiaque n’est pas toujours possible à temps, un dispositif existe pour pallier l’insuffisance cardiaque sévère: le LVAD (dispositif d’assistance ventriculaire gauche). Le Service de chirurgie cardiaque et vasculaire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) en a réalisé la 100e implantation de Suisse.

Son nom est énigmatique au premier abord, et pourtant le LVAD (Left ventricular assist device ou dispositif d’assistance ventriculaire gauche) joue un rôle très concret, celui de compenser les défaillances de la partie gauche du cœur. Chargée d’expulser le sang «neuf» en direction des organes, celle-ci peut dysfonctionner pour de multiples raisons. Parmi elles: une pathologie des artères coronaires, des valves cardiaques ou du cœur lui-même.

Deux options

«Heureusement, dans la majorité des cas, l’insuffisance cardiaque se traite relativement bien, grâce à une série de mesures allant, selon les besoins, d’un ajustement de l’hygiène de vie à l’intervention chirurgicale ciblée sur la cause du problème, en passant par des traitements médicamenteux», explique le Pr Christoph Huber, médecin-chef du Service de chirurgie cardiaque et vasculaire aux HUG. Mais lorsqu’elle évolue vers une forme sévère (on parle de stade 4), seules deux options subsistent: la greffe cardiaque et le LVAD. La première est généralement le traitement de choix. Mais les critères pour pouvoir en bénéficier sont nombreux et la pénurie d’organes criante. «Nous ne parviendrons sans doute jamais à un équilibre, déplore le chirurgien. Le pool de patients en attente d’un cœur ne cesse de croître, mais le nombre de donneurs n’augmente pas, ou pas assez.»

Envisagé à vie

D’où l’importance du LVAD, et notamment de son modèle actuel: le Heart Mate 3, celui-là même qui a été implanté par le Pr Huber et son équipe en octobre 2019 au 100e patient de Suisse (lire encadré). Arrivés sur le marché dans les années 1990, ses précurseurs ont amorcé une révolution dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, avant d’évoluer considérablement au fil du temps. «Nous sommes partis d’un modèle qui faisait la taille d’un placard et condamnait les patients à rester hospitalisés, à une version miniaturisée, plus sûre, permettant une implantation dans la cage thoracique et une vie à domicile.» Autrefois proposé uniquement en attente d’une greffe, le LVAD peut aujourd’hui être envisagé à vie. Mais des progrès restent à faire. «Son talon d’Achille réside dans le système d’alimentation, qui se fait par batterie externe, engendrant de nombreuses contraintes, un risque d’infection et une vigilance de tous les instants, explique le spécialiste. La véritable révolution passera notamment par une alimentation transcutanée.» Et de conclure : «Au vu du chemin parcouru et des progrès techniques en cours, tous les espoirs sont permis.»

«Cette machine, je l’ai haïe… puis aimée»
Greffé du cœur depuis peu, Jacques, 70 ans et de l’énergie à revendre, a été le 100e patient implanté à l’aide d’un LVAD en Suisse. L’intervention a été réalisée par le Pr Christoph Huber aux HUG. Durant sept mois, le dispositif a accompagné Jacques chaque seconde de sa vie, le préservant plus encore qu’il ne l’imaginait.
«La décision a été difficile à prendre, parce qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. En disant oui au LVAD, j’acceptais que mon cœur soit percé pour la pose d’une pompe reliée à un câble ressortant de mon abdomen, que des batteries me maintiennent en vie la journée et que je me branche au secteur la nuit, que je surveille mon alimentation pour optimiser ma coagulation sanguine, que je dose chacun de mes gestes pour éviter tout risque de chute du boîtier extérieur pouvant entraîner une rupture du câble. Un incident qui aurait pu être fatal tant pour lui que pour moi. Alors, cette machine, je l’ai haïe… puis aimée, quand j’ai compris, à l’issue d’une série d’examens des mois plus tard, que sans elle mes organes n’auraient probablement pas tenu jusqu’à cet appel, une nuit, m’annonçant qu’un nouveau cœur m’attendait.»

Source de l'article : https://www.planetesante.ch/Magazine/Cardiovasculaire/Maladies-cardiovasculaires/Faire-face-a-l-insuffisance-cardiaque-severe



#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 30 Juin 2021 - 15:26
 
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Sujet: Faire face à l’insuffisance cardiaque sévère
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Attention, votre mauvais caractère peut vous rendre malade

Être de mauvais poil n'est bon ni pour le moral, ni pour l'entourage. Mais de récentes études démontrent aussi le lien entre un sale caractère et les maladies cardiovasculaires, voire même la longévité.



Les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires


  • L’hypertension artérielle: une pression artérielle trop élevée et non traitée expose à des risques cardiovasculaires plus graves.
  • Le diabète: agir sur son diabète permet de réduire le risque d'événements cardiovasculaires.
  • Le tabagisme: la consommation de tabac augmente la mortalité et les événements cardiovasculaires.
  • Le cholestérol: diminuer son taux de mauvais cholestérol aide à prévenir les risques cardiovasculaires.
  • Le stress: intense ou chronique, il peut favoriser l’hypertension artérielle ou l’infarctus. Il peut également entraîner des altérations de la fonction cérébrale et cognitive, y compris une accélération du vieillissement cognitif.
  • La sédentarité: faire 5000 pas par jour ou pratiquer une activité physique plusieurs fois par semaine permet de diminuer le risque cardiovasculaire et de préserver la bonne santé de son cœur.
  • L’excès de poids: la graisse abdominale, en particulier, augmente le risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral (AVC).

C’est une étude qui pourra peut-être vous convaincre de garder votre calme, surtout si vous êtes déjà concerné par une maladie cardiovasculaire. Des chercheurs américains ont suivi durant deux ans plus de 2000 personnes ayant des antécédents de maladies coronariennes (c’est-à-dire touchant les artères entourant le cœur). Ce panel, composé majoritairement d’hommes âgés de plus de 65 ans, a été réparti dans différentes catégories déterminées par le caractère, après que les sujets aient rempli un questionnaire pour décrire leurs sentiments au cours des semaines précédentes. À partir de ces données, les chercheurs ont attribué un «score d’hostilité» à chacun des cobayes, mesurant leur tendance à avoir différents comportements: agressivité, irritabilité, interactions négatives, impatience, cynisme… Indépendamment d’autres facteurs de comorbidité comme l’hypertension artérielle et le tabagisme, il apparaît d’après les résultats parus dans l’European Journal of Cardiovascular Nursing que ces traits de caractère sont corrélés à un risque de mortalité légèrement plus élevé dans les deux ans suivant un syndrome coronarien aigu.

Agir sur les facteurs de risque

Pour expliquer une telle influence du caractère sur la santé, plusieurs pistes sont à creuser. Parmi elles, l’activation du système de stress, plus fréquente chez les individus présentant un comportement agressif. «Le rôle des hormones du stress, adrénaline et cortisol, est impliqué dans la dégradation du système cardiovasculaire, explique Miguel Duarte, chef de clinique au sein de l’Unité du trouble de régulation émotionnelle (TRE) des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Les problèmes de dysrégulation émotionnelle qui caractérisent certains comportements agressifs peuvent donc être associés à une augmentation des signes inflammatoires.»
Les choses se passeraient au niveau du cortex préfrontal, une région du cerveau jouant un rôle dans le mécanisme de stress ou, au contraire, dans la capacité à garder son sang-froid. «Des études neurobiologiques ont pu montrer qu’une mauvaise régulation dans ce cortex préfrontal pouvait être associée à un comportement agressif et entraîner une altération du système cardiovasculaire», explique Carmen Sandi, professeure en neurosciences à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), avant d’ajouter que «des conséquences sur la santé en général, notamment au niveau du système immunitaire, peuvent également survenir».

Prendre soin de son cœur

Une autre explication est à chercher du côté des facteurs exogènes. Les personnes qui possèdent un caractère négatif ou un comportement agressif sont généralement moins engagées dans une démarche de prévention des risques cardiovasculaires, comme une modification de leur mode de vie. Au-delà des paramètres non modifiables (âge, sexe, antécédents familiaux), la plupart des facteurs de risque cardiovasculaires peuvent en effet être évités en adoptant une bonne hygiène de vie: tabagisme, diabète, hypertension artérielle, excès de cholestérol, surpoids, sédentarité.
Peut-être devrait-on ajouter à cette liste un changement de comportement vis-à-vis des autres. «On sait depuis plusieurs années maintenant que les comportements négatifs et agressifs sont liés aux maladies cardiovasculaires, explique la Pre Sandi. Aux recommandations concernant l’alimentation, l’arrêt du tabac et l’activité physique devraient peut-être s’ajouter celles de la gestion des comportements hostiles.»

Un mécanisme neurobiologique à l’origine de l’agressivité?

Et si notre comportement agressif ou violent envers les autres résultait d’un mécanisme cérébral? C’est la conclusion des travaux d’une équipe de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Leurs recherches, dans un premier temps menées sur des souris manifestant des symptômes de troubles psychiatriques impliquant un comportement agressif, ont permis d’identifier comme élément-clé du développement de l’agression une déficience d'un récepteur neuronal dans l'amygdale. «On a constaté des modifications synaptiques dans les neurones de l’amygdale de ces souris, explique la Pre Carmen Sandi, qui a dirigé l’étude. On est en train de mieux comprendre l’impact biologique de l’agressivité. La prochaine étape sera de déterminer si ces résultats peuvent constituer la base d’un traitement de l'agressivité dans plusieurs troubles psychiatriques, comme la schizophrénie, l’autisme et les troubles bipolaires.»
  

Des méthodes pour canaliser l'agressivité


De toutes les émotions, la colère est peut-être l’une des plus difficiles à gérer. Lorsque l’émotion arrive trop vite, trop intensément et engendre une difficulté à la réguler, on parle de trouble de dysrégulation émotionnelle. Au sein de l’Unité du trouble de régulation émotionnelle (TRE) des Hôpitaux universitaires de Genève, deux axes thérapeutiques sont privilégiés pour accompagner les patients. La thérapie basée sur la mentalisation se concentre ainsi sur la capacité à réfléchir pendant l’activation émotionnelle. Car, en effet, «plus la personne est émotionnellement activée, moins elle est capable d’analyser ce qui se passe dans son esprit et dans l’esprit de l’autre, explique Miguel Duarte, chef de clinique dans l’Unité TRE. Elle n’est plus dans l’observation mais dans une sorte d’urgence d’action pour pouvoir sortir de son état émotionnel». Une autre alternative est la thérapie comportementale dialectique (TCD), qui associe des stratégies d’acceptation et de capacité de régulation à des exercices de pleine conscience. Par ces thérapies, le patient apprend non pas à étouffer cette émotion, mais à la gérer lorsqu’elle se présente. «Le problème ce n’est pas tant de ressentir la colère, mais de l’exprimer de manière disproportionnée, conclut Miguel Duarte. Paradoxalement, plus on est dans l’observation des émotions, de leur contexte, de leurs origines et des besoins qu’elles signalent, moins intenses elles sont.»


Source de l'article : https://www.planetesante.ch/Magazine/Cardiovasculaire/Maladies-cardiovasculaires/Attention-votre-mauvais-caractere-peut-vous-rendre-malade


#coeur
par Heartdrake
le Mer 30 Juin 2021 - 15:22
 
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Sujet: Attention, votre mauvais caractère peut vous rendre malade
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Marche afghane, le troisième souffle

En synchronisant nos pas sur notre souffle, la marche afghane promet de nous faire avancer plus vite, plus loin, tout en déployant moins d’efforts. À la croisée de l’exercice physique et de la méditation, cette discipline ouverte à tous offre surtout une autre vision de la marche et du pouvoir de la respiration.


Sommets abrupts, déserts hostiles… Les peuples nomades du monde entier ont depuis toujours développé des méthodes pour parcourir de très longues distances, dans des conditions extrêmes. Parmi eux, les caravaniers afghans dont l’endurance était un mystère jusqu’à ce qu’un Occidental, Edouard Stiegler, remarque dans les années 1980 qu’ils respiraient et calaient leurs pas sur leur souffle de manière singulière. Etonné du potentiel énergisant de cette marche qu’il qualifiera lui-même d’afghane, il en consignera les rythmes et les règles dans un livre devenu depuis la référence de la discipline (Régénération par la marche afghane, Guy Trédaniel Editeur).

Une marche consciente


A l’origine de la marche afghane est… le rythme. Il en existe trois principaux, qu’il convient d’adopter selon la personne, le lieu ou le moment. L’enchaînement de base - celui qui respecte le plus la respiration naturelle - se décline sur huit temps : l’inspiration se fait par le nez sur les trois premiers pas, puis on suspend la respiration poumons pleins sur le quatrième, puis on expire par la bouche sur les trois pas suivants avant de suspendre son souffle poumons vides sur le huitième et dernier temps.

L’exercice se répète en nécessitant à chaque instant toute notre concentration pour compter sans cesse les pas ou, pour ceux qui le souhaitent, se répéter des pensées positives à chaque foulée. « La marche afghane nous plonge dans un état de conscience modifiée, à l’instar de la sophrologie, qui nous rend perméables aux pensées, explique Daniel Zanin, accompagnateur en montagne et sophrologue diplômé. D’où l’intérêt de lui associer des pensées positives et de les répéter, comme un mantra ».

Revitaliser le corps, apaiser l’esprit


Moins d’effort pour plus d’endurance, plus de vitalité aussi… la marche afghane est aujourd’hui reconnue pour ses vertus régénératrices. Son secret ? La suroxygénation, dynamisante et euphorisante. « Portés par le rythme, nous ressentons très vite un bien-être intense, explique Daniel Zanin. D’autant que le comptage se révèle très apaisant au niveau mental ».

Sur le plan physique, la marche afghane est réputée agir sur le métabolisme, le fonctionnement cardio-vasculaire et la sensation de fatigue. Elle peut également apporter une réponse aux troubles du sommeil, à condition toutefois de ne pas la pratiquer après 17 heures, horaire auquel le corps se prépare au sommeil.

Redécouvrir le souffle

Mais comment un acte aussi banal que la marche peut-il être si immédiatement bénéfique ? Pour Daniel Zanin, la marche afghane nous démontre simplement « que notre corps fonctionne mieux quand on respire mieux. » Et contrairement à toute attente, respirer n’est pas si évident. « Les Occidentaux respirent mal. Après des siècles de tabous autour du corps, nous avons perdu l’habitude de travailler notre respiration comme cela se fait traditionnellement en Inde, au Tibet ou au Japon. Or c’est justement ce travail qui nous permet de découvrir non pas un second, mais un troisième souffle insoupçonné. »

Une philosophie de l’instant présent

Derrière l’activité physique perce également une véritable philosophie, que Daniel Zanin décrit volontiers comme la rencontre « d’un Carpe Diem et d’un Connais-toi toi-même ». « Contrairement à la course qui peut nous faire faire le tour de la Terre sans jamais nous permettre de réaliser un pas vers soi, la marche afghane nous ancre dans le sol à chacun de nos pas. Et en nous obligeant à compter, à ne pas nous échapper, elle nous apprend aussi à vivre pleinement l’instant présent ».

J’ai testé la marche afghane… en ville

Marcher, respirer. Des actes simples qu’il suffirait de synchroniser pour retrouver plus d’énergie ? Les promesses de la marche afghane peuvent sembler aussi alléchantes qu’intrigantes. Je m’y suis donc essayée, dans des conditions extrêmes qui plus est : une demi-heure montre en main et en banlieue parisienne.
 
Mon objectif personnel ? Réussir à me ressourcer sur mon trajet quotidien travail-domicile. En tant que débutante, je me concentre sur le rythme de base que je mémorise avant le départ: j’inspire par le nez sur les trois premiers pas, je garde l’air dans mes poumons sur le 4e, puis j’expire par la bouche sur les trois pas suivants avant de rester poumons vides sur le 8e et dernier pas. Moi qui ai longtemps pratiqué le yoga, l’exercice ne me semble a priori pas trop compliqué.

Mais quelques pas suffisent à me faire déchanter. La principale difficulté pour moi qui suis habituée à des exercices de relaxation immobiles, consiste à gérer la synchronisation du mouvement et de la respiration. Sans compter que dans la rue, faire abstraction des trottoirs étroits et encombrés, des feux rouges et du bruit, afin de se concentrer un minimum, s’avère une véritable gageure.
 
Au bout d’une dizaine de minutes, malgré tout, j’ai trouvé mon rythme de croisière. Je me sens bien, un peu trop peut-être car je dois empêcher mon esprit de vagabonder et continuer à compter. La fin de mon trajet s’achève dans un parc et c’est sur ces derniers mètres que l’exercice prend tout son sens : je me sens bien, ni essoufflée ni lasse, les couleurs et les odeurs me semblent plus fortes, j’ai une conscience accrue des éléments autour de moi. Si je ne ressens pas encore la sérénité annoncée - la faute sans doute au contexte urbain –je découvre que, portée par la respiration et le rythme, je n’ai strictement aucune envie de m’arrêter. Pas de doute dans mon cas : malgré les conditions, l’énergie annoncée est bien là !

Pour profiter au maximum de ses premiers pas de marche afghane


- Elle se pratique sur tout terrain (montagne, ville, terrain plat), même si un environnement naturel se révèle plus approprié pour la concentration.

- La durée minimum conseillée est de 30 minutes pour en ressentir les effets positifs.

- L’exercice repose avant tout sur la respiration et sa synchronisation avec les pas, une marcheur villephase d’entraînement de 10 à 15 minutes est parfois nécessaire pour assimiler le rythme.

- Il existe trois rythmes de base, à choisir selon le terrain ou l’objectif recherché.

- Rien ne vous empêche de la pratiquer en groupe. Mais ce sera en silence pour ne pas troubler le comptage des pas et la concentration nécessaire à cette marche consciente.

- Comme pour tout exercice physique, boire régulièrement est indispensable pour éliminer fatigue et toxines.


Source de l'article : https://www.psychologies.com/Bien-etre/Forme/Activites-physiques/Articles-et-Dossiers/Marche-afghane-le-troisieme-souffle


#coeur
par Heartdrake
le Mer 30 Juin 2021 - 12:06
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Marche afghane, le troisième souffle
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Comment prendre soin de son cœur ?

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Bonne nouvelle : il est possible de les tenir à distance grâce à son mode de vie. 

SUIS-JE À RISQUE ?  

Il faut commencer par interroger sa famille pour identifier une sensibilité génétique aux maladies cardio-vasculaires, au premier rang desquelles l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral. « Dans 8 cas sur 10, c'est évitable grâce à une bonne hygiène de vie », annonce la Pre Claire Mounier-Vehier, cofondatrice d'Agir pour le cœur des femmes. Outre le tabac, la cardiologue au CHU de Lille cite les 4 S à éviter : sédentarité, stress, surpoids, sel. L'âge, aussi : c'est à partir de la ménopause que le risque devient le plus important.

QUAND SE PRÉOCCUPER DE SON COEUR ?             

Il n'y a pas de calendrier officiel des visites médicales de surveillance du cœur. Claire Mounier-Vehier préconise de vérifier la santé du cœur, via entre autres un bilan lipidique et la prise de tension, à l'occasion de la première contraception, d'une grossesse et à l'entrée dans la ménopause.

QUELS SONT LES RÉGIMES CARDIO-PROTECTEURS ? 

« Consommer des fruits et des légumes protège le cerveau, des noix et du poisson le cœur », résume le Dr Jacques Fricker* qui conseille les régimes méditerranéen et japonais composés principalement de produits frais, pas industriels et peu gras. Ces deux régimes protègent le cœur et font perdre du poids « car ils reposent sur des aliments de qualité, c'est-à-dire bons pour la santé, savoureux, simples à préparer et à prix abordable ».

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES, UNE BONNE IDÉE ?            

« Il n'y a pas de compléments alimentaires intéressants pour le cœur », prévient le Dr Fricker. Quid des oméga-3 ? Si la consommation de poissons gras riches en oméga-3 (maquereau, thon, sardine), frais ou en conserve, diminue le risque de maladie cardio-vasculaire, les oméga-3 en gélules n'ont aucun effet, d'après le spécialiste. « Et c'est pareil pour les comprimés avec de la vitamine E que l'on ingère normalement en consommant des huiles et des fruits oléagineux », ajoute-t-il.

ÊTRE MINCE, UN BON SIGNE POUR LE COEUR ?            

Ce n'est pas tant l'excès de poids qu'il faut surveiller mais où il se situe. « Un surpoids abdominal est un facteur de risque, mais un surpoids sur les hanches avec une taille fine ne m'inquiète pas », explique Jacques Fricker. Concernant l'activité physique, les sports d'endurance sont à privilégier. « Monter et descendre ses escaliers ou sauter à la corde suffit », rassure Claire Mounier-Vehier qui conseille pour celles qui télétravaillent de sortir marcher matin, midi et soir. L'essentiel, bouger un peu tous les jours. 

BONNES HABITUDES ET FAUX AMIS

Pour préserver son cœur, une meilleure alimentation est évidemment conseillée. Les Drs Fricker et Assyag apprennent à choisir son huile ou ses céréales en fonction de leur qualité nutritive, de privilégier un poisson plutôt qu'un autre et de différencier les meilleurs produits industriels. Leur livre lève aussi le voile sur quelques faux amis, comme les jus de fruits, compotes et autres smoothies très vite assimilés et les galettes de blé ou de maïs qui provoquent des pics de glycémie, mauvais pour le cœur.


Source de l'articleComment prendre soin de son cœur ? - Elle

#coeur
par Heartdrake
le Mar 29 Juin 2021 - 18:35
 
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Sujet: Comment prendre soin de son cœur ?
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Des chercheurs mettent au point un stimulateur cardiaque sans pile et entièrement résorbable

L’appareil, alimenté par transfert d’énergie sans fil et sans batterie, est absorbé dans le corps par des processus biologiques naturels

L’appareil a pour l’instant été testé avec succès sur une série d’animaux. Un stimulateur cardiaque expérimental, sans pile, et qui peut se dissoudre entièrement dans le corps au bout d’un temps programmé, a été conçu par des chercheurs américains. Ce dispositif mince et léger est décrit lundi dans la revue Nature Biotechnology. Il pourrait aider les patients en convalescence après une chirurgie cardiaque et qui ont besoin d’un soutien temporaire pour maintenir leur fréquence cardiaque.

Actuellement, les stimulateurs cardiaques (ou pacemakers) implantables comportent généralement des tubes et des connexions insérés à travers la peau, avec du matériel externe qui représentent un risque d’infection et limitent la mobilité du patient. En outre, lorsque la stimulation n’est plus nécessaire, le retrait du dispositif implanté comporte le risque d’endommager le tissu cardiaque.

Sans fil et sans batterie


Pour tenter de résoudre ces problèmes, des chercheurs ont donc développé ce stimulateur cardiaque entièrement implantable et résorbable. L’appareil est alimenté par transfert d’énergie sans fil, sans batterie. Les matériaux qui le composent sont absorbés dans le corps par des processus biologiques naturels après une période de temps programmable. La flexibilité de ces matériaux permet également au dispositif de se conformer à la surface incurvée du cœur et de s’adapter à ses mouvements.

Les tests ont montré la capacité de ce pacemaker à stimuler avec succès des cœurs de taille variée, de souris, de rat, de lapin et de chien, ainsi que des tissus cardiaques humains, et à se dégrader complètement dans les trois mois suivant l’implantation chez le rat.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3073359-20210629-chercheurs-mettent-point-stimulateur-cardiaque-pile-entierement-resorbable


#coeur #stimulateur #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 29 Juin 2021 - 15:53
 
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Sujet: Des chercheurs mettent au point un stimulateur cardiaque sans pile et entièrement résorbable
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Être amoureux, c’est bon pour le coeur !

Vibrations et sérénité : l’impact du sentiment amoureux résonne jusque dans le muscle cardiaque. Zoom sur les bienfaits des love stories éphémères ou durables sur notre ami le coeur.


La saison estivale approche et nous voilà déconfinés. Un parfait combo pour créer de nouveaux liens amoureux, ou maintenir en forme les relations déjà existantes. Plaisir, plénitude, alchimie des sens, sensation d’être en vie, papillons dans le ventre, empressement de retrouver l’être aimé… toutes les joies de l’amour touchent notre coeur en plein dans le mille. Au point de s’avérer bénéfique pour la santé cardiovasculaire.

L’amour agit en effet sur la diminution du stress. Comment ? En libérant dans notre cerveau toute une cascade d’hormones impliquées dans la sensation d’apaisement. En tête de liste : la dopamine, l’hormone du bien-être. L’adrénaline et la noradrénaline sont aussi libérées : elles sont responsables des accélérations du rythme cardiaque (un bon signe hors situations pathologiques !). Tout pour que le coeur batte la chamade ! Hormone de l’attachement, l’ocytocine fait ensuite son œuvre lorsque le sentiment amoureux s’installe.

En étant bénéfiques pour le cerveau, ces hormones le sont aussi pour le coeur. En clair, diminuer le stress et l’anxiété agit aux deux étages, neurologique et cardiovasculaire. Selon des chercheurs américains*, la pression artérielle est meilleure chez les personnes en couple ensemble physiquement, comparée à ce même paramètre lorsqu’ils sont séparés. Une autre étude** menée auprès de 280 000 volontaires prouve une corrélation entre le mariage et la diminution du risque de développer une maladie cardiovasculaire.

A l’inverse…


A contrario les ruptures amoureuses s’avèrent délétères pour notre santé cardiovasculaire. Le choc, la sidération, la solitude inhibent les hormones du bien-être et augmentent la sécrétion de l’hormone du stress : le cortisol connu pour augmenter à outrance la pression artérielle et le taux de sucre sanguin. Autant d’ennemis du cœur. Preuve en est : à compter de deux divorces, le risque de crise cardiaque augmente respectivement de 30% chez les hommes et de 70% chez les femmes***.

Le summum de la fragilité cardiaque liée aux histoires d’amour qui se terminent mal ? Le tako-tsubo, autrement appelé syndrome des cœurs brisés. Ce trouble fait partie des « cardiomyopathies induites par le stress », décrit le Pr Martin Jumeau, de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Pour tout savoir sur le tako-tsubo, cliquez ici.

* Department of Psychology (B.B.G.), State University of New York at Oswego, Oswego, New York; and the Department of Psychology (D.E.P, T.W.K, S.M.S), University of Pittsburgh, Pittsburgh, Pennsylvania.
** Demographic Statistical Methods Division, U.S. Bureau of the Census, Washington, DC 20233, USA
*** « Association Between Divorce and Risks for Acute Myocardial Infarction », Matthew E. Dupre – Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, 14 avril 2015


  • Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 8 Icn-infos1
    Source : « Partner Interactions Are Associated With Reduced Blood Pressure in the Natural Environment: Ambulatory Monitoring Evidence From a Healthy, Multiethnic Adult Sample », Brooks Gump, Psychosomatic Medicine. 63(3):423-433, MAY-JUNE 2001 – « Marital status and mortality: the national longitudinal mortality study », N J Johnson, Ann Epidemiol, 2000 - « Association Between Divorce and Risks for Acute Myocardial Infarction », Matthew E. Dupre - Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, 14 avril 2015
  • Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 8 Icn-infos3
    Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet


Source de l'article : https://destinationsante.com/etre-amoureux-cest-bon-pour-le-coeur.html


#coeur
par Heartdrake
le Lun 28 Juin 2021 - 19:05
 
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Sujet: Être amoureux, c’est bon pour le coeur !
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Après un pontage, du sport pour mieux dormir

Pratiquer une activité physique comme la marche ou la nage améliore le sommeil des patients ayant subi un pontage coronarien. Une bonne nouvelle car il suffit de 30 minutes chaque jour pour ainsi baisser le risque de récidive cardiovasculaire.

Après un pontage coronarien, de nombreux patients souffrent de troubles du sommeil. Ce qui a pour conséquence d’augmenter le risque de récidive de leur maladie du cœur et donc, celui d’une nouvelle intervention chirurgicale. Le Dr Hady Atef de l’Université du Caire en Egypte a voulu évaluer l’intérêt de plusieurs approches sportives face ce problème.

Au total, son équipe a recruté 80 patients âgés de 45 à 65 ans et souffrant de troubles du sommeil durant au moins 6 semaines après l’intervention chirurgicale. Ils ont d’abord été soumis à trois tests : 6 minutes de marche afin de calculer la distance parcourue, un questionnaire pour évaluer leurs troubles du sommeil et le port d’un actimètre de poignet mesurant leur activité sur 96 heures.

Ensuite, les chercheurs ont réparti les participants en deux groupes. Le premier a suivi un entraînement de type aérobie pendant 10 semaines. L’autre a mené une série d’exercices combinés aérobie et de résistance. Au terme des 10 semaines, chacun des participants a répété les trois tests réalisés avant l’étude.

Privilégiez l’aérobie

Résultat, des bénéfices ont été observés dans les deux groupes en termes de qualité de sommeil et de capacité physique. Mais les exercices d’aérobie seuls se sont avérés encore meilleurs avec un endormissement plus rapide, un sommeil plus long et plus profond. Et surtout, « les exercices de résistance peuvent augmenter la production d’hormones du stress, néfastes pour ces patients », précisent les auteurs.

En conclusion, si vous êtes dans ce cas,« privilégiez une activité de votre choix comme la marche, le vélo ou encore la natation et pratiquez-la pendant 30 à 45 minutes chaque jour, de préférence le matin », recommandent les auteurs.


  • Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 8 Icn-infos1
    Source : Université du Caire, 3 juin 2020
  • Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 8 Icn-infos3
    Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet


Source de l'article : https://destinationsante.com/apres-un-pontage-du-sport-pour-mieux-dormir.html


#coeur
par Heartdrake
le Lun 28 Juin 2021 - 8:37
 
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Sujet: Après un pontage, du sport pour mieux dormir
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