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3 résultats trouvés pour maladie

Maladie cardiovasculaire : Prendre en compte la forte composante génétique

Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de décès chez les adultes des pays riches, on sait que les facteurs génétiques peuvent peser dans le risque cardiovasculairecependant les avantages des tests génétiques ne sont pas totalement reconnus. Cette équipe de cardiologues et de biologistes du Baylor College of Medicine, qui utilise des tests génétiques pour guider les soins cliniques, présente sa recherche, « HeartCare » dans la revue Genetics in Medicine qui permet de préciser et réaffirmer le risque génétique des maladies cardiovasculaires.

Selon ces chercheurs de Houston, la génétique d'un patient, peut, en effet, détenir la clé d'une intervention précoce dans les maladies cardiovasculaires, avec de meilleurs résultats cliniques. Avec des experts du centre de séquençage du génome humain, les cardiologues de Baylor mènent ainsi cette étude pilote pour démontrer l’intérêt des tests génétiques pour les patients suivis pour troubles cardiovasculaires, le tout dans une optique de médecine de précision. L’étude pilote met en évidence les implications de tels tests sur le déroulement du traitement d’environ un tiers des participants.

Un patient « cardiaque » sur 3 aurait intérêt aux tests génétiques

Les chercheurs ont donc développé un panel « HeartCare » qui a permis d’identifier 158 gènes de vulnérabilité cardiovasculaire médicalement exploitables ainsi qu'un score de risque génétique pour le développement de maladies cardiovasculaires et des données génétiques sur les interactions médicamenteuses.
709 patients ont été inscrits dans les cliniques de cardiologie du Baylor College of Medicine et ont passé un test génétique gratuit dans le cadre de leurs soins de routine. L’analyse des données de tests montre que :
 

  • pour 32 % des participants testés, les résultats, au test génétique, ont eu un impact sur leur gestion clinique ;
  • 11% des participants ont été référés à un spécialiste en génétique pour des soins complémentaires ;
  • 9 % avaient une mutation génétique héréditaire pathogène associée une ou des maladies cardiovasculaires comme la cardiomyopathie et l'hypercholestérolémie ;
  • 9 % ont obtenu un score de risque génétique global élevé de développer une maladie cardiovasculaire ;
  • ces patients à scores de risque génétique élevés pourraient être traités avec des médicaments, un régime alimentaire et d'autres changements de mode de vie, concluent les auteurs.

 
L’étude suggère donc qu'une grande partie des patients souffrant de troubles cardiovasculaires et suivis en ambulatoire pourraient bénéficier de ces tests génétiques, conclut l’auteur principal, le Dr. Richard Gibbs, directeur du Centre de séquençage du génome humain et professeur de génétique moléculaire et humaine à Baylor :

« Il existe des soins de suivi efficaces pour ces patients à facteurs de risque génétiques,

et, dans de nombreux cas, également pour les membres de leur famille".
 
L’idée est donc d’intégrer la médecine génomique aux soins cliniques de cardiologie. Les auteurs, pour certains d'entre eux cliniciens, confirment traiter beaucoup de maladies cardiovasculaires en fin de processus. « Si nous pouvons commencer nos soins plus tôt, nous pourrions prévenir les événements cardiovasculaires et améliorer les résultats cliniques. Les tests génétiques peuvent nous aider à identifier non seulement qui est à risque, mais aussi nous permettre de dépister et d'identifier d'autres membres de la famille qui peuvent également être à risque ».
 
Enfin, l’étude qui a également recueilli les retours des médecins de ces participants révèle que 84% des cardiologues ont déclaré avoir modifié le protocole de soins de leur patient après avoir pris connaissance des résultats des tests génétiques…

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/maladie-cardiovasculaire-prendre-en-compte-la-forte-composante-genetique


#coeur #maladie #cardiovasculaire
par Heartdrake
le Jeu 16 Sep 2021 - 15:03
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Maladie cardiovasculaire : Prendre en compte la forte composante génétique
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Maladie de Horton

La maladie de Horton ou artérite temporale


Elle se caractérise par une inflammation de l’aorte et des ses branches en particulier de l’artère carotide externe et de l’artère temporale qui peut aboutir à l’occlusion des artères atteintes. Le facteur âge est important.

On trouve principalement les symptômes de la maladie chez les personnes âgées de plus de 50 ans dont un grand nombre après 80 ans.

Les symptômes de la maladie de Horton sont :



  • Céphalées dues à l’inflammation des artères
  • Faiblesse ou absence de pouls au niveau des tempes
  • Troubles de la vision avec au maximum une cécité
  • Fatigue, asthénie, amaigrissement, fièvre due à l’inflammation
  • Douleurs lors de la mastication, claudication de la mâchoire, hypersensibilité du cuir chevelu

Ces symptômes sont associés à une augmentation des protéines de l’inflammation dans le sang.
Il est important de consulter dès l’apparition de ces symptômes, en particulier chez un sujet âgé.


Le diagnostic est confirmé par une biopsie de l’artère temporale qui peut cependant être négative, ce qui n’exclut pas le diagnostic pour autant s’il existe une forte suspicion sur les symptômes.

Les corticoïdes sont le traitement de la maladie de Horton.


N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toute information sur les symptômes et les traitements de la maladie de Horton.

Source de l'article : https://www.hpsj.fr/specialites/medecine-vasculaire-phlebologie/pathologies/maladie-de-horton/


#coeur #aorte #maladie
par Heartdrake
le Jeu 16 Sep 2021 - 9:17
 
Rechercher dans: Maladie de Horton
Sujet: Maladie de Horton
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Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?

Lorsqu'une femme est victime d'un arrêt cardiaque, elle a deux fois moins de chances d’y survivre qu'un homme. Facteurs de risque spécifiques, symptômes atypiques ou sous-dépistage - les causes de cette inégalité face aux maladies cardio-vasculaires sont multiples.

Infarctus, arrêt cardiaque, AVC... Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes dans le monde depuis 2002. En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. "En valeur absolue, il y a trois fois plus d’infarctus chez les hommes que chez les femmes. Mais les femmes touchées ont une mortalité à trente jours et à un an deux fois plus importante que chez les hommes, explique la professeure Claire Mounier-Vehier, pionnière de la cardiogynécologie -, sur le site Pourquoi docteur. Les femmes ont aussi plus de séquelles, comme l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme ventriculaire grave avec défibrillateur, ou encore la fatigue suite aux efforts."  En France, 200 femmes en meurent chaque jour d'un arrêt cardiaque, soit six fois plus que du cancer du sein.

La cardiogynécologie : une discipline émergente

La cardiogynécologie est née d’une prise de conscience des spécificités féminines du risque cardiovasculaire. Les facteurs de risque hormonaux jouant un rôle important dans les problèmes cardiaques féminins, le gynécologue est désormais reconnu comme un acteur clé dans le dépistage cardiovasculaire. En partageant leurs connaissances, cardiologues et gynécologues développent un nouveau champ de recherche et d’action pour identifier de nouveaux facteurs de risque cardiaque chez les femmes. Née aux Etats-Unis à la fin des années 1990, la cardiogynécologie rattrape son retard en France depuis une dizaine d’années.

Facteurs de risque émergeants

La cardiogynécolgie a ainsi permis d'identifier plusieurs facteurs de risque qui menacent le bon fonctionnement du cœur des femmes : la contraception avec œstrogène de synthèse ; les grossesses tardives ; les techniques de PMA (procréation médicalement assistée) ; l'endométriose ; les valvulopathies et les cardiomyopathies méconnues, qui se développent notamment chez les femmes algériennes et africaines ; les maladies inflammatoires chroniques, qui touchent davantage les femmes.

Alerte à la cinquantaine

Les maladies cardiovasculaires restent rares chez les femmes avant la ménopause, qui survient entre 50 et 51 ans en moyenne chez les Françaises. Avant ces bouleversements hormonaux, les oestrogènes agissent comme une protection naturelle. Puis le risque d’accident cardiaque s’envole dans les cinq ans qui suivent l’arrêt des règles, rattrapant celui des hommes entre 55 et 60 ans. De plus, une femme prend en moyenne deux kilos après la fin de ses règles, et celles qui réagissent en enchaînant les régimes sont davantage à risque de mourir d'une pathologie cardiovasculaire, selon une étude présentée en 2016 au Congrès de l’American Heart Association.

Les femmes plus sensibles aux facteurs de risque traditionnels ?

Les femmes restent exposées aux mêmes facteurs de risque que les hommes : le tabagisme, la sédentarité, le diabète, l’obésité, le stress, l’hypertension artérielle... En vivant au même rythme que les hommes, elles ont adopté un mode de vie similaire, avec les mêmes travers,  mais pas toujours les mêmes conséquences. Le tabagisme, par exemple, a un effet plus grave sur la santé cardiaque des femmes : le risque de souffrir chez les femmes qui fument est 25% plus élevé que chez les hommes. Or le nombre de femmes qui fument a augmenté considérablement au cours des dernières années.

De nouveaux exemples viennent sans cesse étayer la vulnérabilité féminine face au risque cardiaque. Citons l’obésité et un régime riche en sel, qui sont deux facteurs de maladies cardiaques : les femmes y seraient plus sensibles que les hommes, selon une récente étude de l'université d'Augusta, aux États-Unis. Ou encore la graisse viscérale autour du cœur, qui double le risque d’insuffisance cardiaque chez les femmes, alors qu'elle n'augmente le risque "que" de moitié pour les hommes.

Les femmes sont par ailleurs de plus en plus exposées à de nouvelles situations porteuses de stress et de comportements à risques, telles que la sédentarité, la précarité ou l’isolement social. D'après l'étude de Framingham, plus de 80% des femmes de plus de 45 ans présentent au moins deux facteurs de risque traditionnels.

D’autres symptômes que les hommes

Demandez à une femme de mimer une crise cardiaque et il est fort probable qu'elle porte les mains à la poitrine, feignant une douleur aiguë au niveau du coeur qui irradie dans le bras et la mâchoire. Or chez les femmes, l'infarctus peut rester indolore et répondre à des signes bien différents de ceux ressentis par les hommes. La douleur est souvent décrite comme une pression ou une sensation de tiraillement, et non pas nécessairement comme la douleur "poignardante" souvent décrite par les hommes. Le rayonnement de la douleur vers diverses parties du corps (généralement vers le bras gauche) est souvent absent chez les femmes.
A cela viennent s'ajouter sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort, nausées vomissements, douleurs entre les épaules ou dans les seins, réveils nocturnes, fourmillements dans les bras et les mains, palpitations, difficulté à respirer ou à digérer, qui peuvent aussi révéler un problème cardiaque. Or de par leur caractère atypique, ces symptômes, qui restent méconnus, retardent la prise en charge des femmes.

Chez les femmes, des signes avant-coureurs peuvent aussi alerter de l'imminence d'une crise cardiaque, parfois même des jours ou des semaines à l'avance : fatigue persistante, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, engourdissement des bras et douleur au dos ou dans les jambes. Des signaux que les femmes, qui ont souvent tendance à minimiser leurs problèmes de santé, ne doivent pas prendre à la légère.

Source de l'articleArrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ? (tv5monde.com)


#coeur #maladie #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Juin 2021 - 10:12
 
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Sujet: Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?
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