-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

La date/heure actuelle est Ven 17 Mai 2024 - 7:02

4 résultats trouvés pour enfants

Cardiologie adulte, pédiatrique et foetale

Pourquoi consulter un CARDIOPEDIATRE  ?   Spécialisé dans le traitement des malformations congénitales, le cardiopédiatre est avant tout un cardiologue donc, un professionnel de la santé. La cardiopédiatrie est cette branche de la cardiologue qui s’occupe du cœur des fœtus, des nourrissons ainsi que des enfants. Il peut soigner ou corriger les éventuelles pathologies que rencontrent ses patients. En tant que médecin, il est amené à rencontrer ses patients avant même leur naissance. De nos jours, avec le développement des technologies, cette spécialité connaît un véritable progrès.   Quelles sont les missions d’un cardiopédiatre ?

Expert du cœur, il joue plusieurs rôles importants. Il assure la survie des fœtus qui se développent avec des anomalies, mais soigne aussi le cœur des jeunes patients. Loin de se limiter à apporter de traitements aux cœurs mal formés, le cardiopédiatre aide le malade à recouvrer la santé. Au cours de son travail, il diagnostique les cas de cardiopathies congénitales et fait le suivi des enfants. Vous pourrez donc lui confier un enfant porteur de maladies héréditaires, souffrant de troubles du rythme ou même de dysfonctions cardiaques. Il n’est pas rare de voir également certains adultes atteints de maladies congénitales se faire prendre en charge par ce docteur.     Quelles malformations congénitales rencontre-t-il dans l’exercice de sa fonction ?
Nombreuses sont les maladies congénitales ou les pathologies cardiaques dont souffrent les enfants et qui sont prises en charge par le cardiopédiatre.


Le plus fréquent est le souffle au cœur : il se définit par le bruit turbulent que fait le sang au cours de son passage à l’intérieur d’un orifice lors de l’auscultation. Il découle aussi des échanges entre deux organes comme les oreillettes ou les ventricules. Il existe cependant plusieurs formes de souffle cardiaque : le souffle systolique, diastolique, le souffle vibratoire apexien ou endapexien, le souffle infundibulo-pulmonaire, le souffle veineux du cou, ou même le souffle innocent.

Et pour traiter ses différents souffles, il a recours soit au traitement par médicaments (les anticoagulants, des bêtabloquants) ; soit à une opération chirurgicale ou à une surveillance régulière.

Le cardiopédiatre est également confronté aux cardiopathies avec insuffisance cardiaque : ce terme médical regroupe la coarctation préductale, le shunt gauche-droite, le rétrécissement aortique congénital critique et l’hypoplasie. Les deux derniers cas de maladies citées sont rares. Ensuite il y a les cardiopathies avec cyanose (qui regroupent l’atrésie tricuspide, la tétralogie de Fallots). La liste de ces malformations est longue, d’où l’importance d’une bonne observation et d’une conclusion précise lors des premiers examens. Comment se déroule la consultation chez le cardiopédiatre ?

En effet, il a une méthodologie de travail bien précise. Il a souvent recours à l’auscultation chez tous ses patients. Ses consultations ne sont toujours pas faciles, car le plus souvent il est entouré d’enfants qui ont peur. Dans ce cas par exemple, l’auscultation peut être gênée par les pleurs, les cris ou l’agitation de ses petits patients. Il est aussi amené à faire un électrocardiogramme lors des visites.   Le gynécologue est mieux indiqué pour envoyer la femme enceinte vers le cardiopédiatre. Réalisé même sur les fœtus, l’échocardiographie permet de déceler les malformations cardiaques qui impliquent une surveillance ou un traitement médical ou chirurgical.

Si c’est à la naissance que l’affection (souffle cardiaque, difficultés alimentaires ou respiratoires, les malaises) a été détectée, le médecin généraliste ou le cardiologue peut être amené à demander l’avis du cardiopédiatre. Ainsi ce dernier réalisera les examens complémentaires afin d’être fixé.     À quels examens peut-il avoir recours ?
Plusieurs moyens permettent à ce professionnel de la santé de faire un bon diagnostic :


L’anamnèse : il s‘agit d’un questionnaire médical permettant de confirmer les symptômes et l’évolution de la maladie, les antécédents de l’enfant ainsi que de la famille. Ces questions sont très importantes lorsque l’enfant se fait consulter pour la première fois. L’examen clinique : permet d’observer et d’analyser l’enfant afin de comprendre la pathologie à travers les informations que sont le poids, la taille, les caractéristiques de la respiration, la palpation abdominale, etc. L’ECG : cet examen révèle au cardiopédiatre des informations sur le rythme cardiaque L’échocardiographie transthoracique : permet de visualiser et de faire une étude approfondie de la structure du cœur de l’enfant. le Holter ECG ou TA qui sert à connaître les variations du rythme cardiaque de l’enfant.

Il a également recours à des examens comme : l’épreuve d’effort, le cathétérisme cardiaque diagnostique, la scintigraphie isotopique, le scanner thoracique, la résonance magnétique nucléaire, l’échocardiographie fœtale (diagnostic prénatal) etc.

En résumé, il est important de se rendre chez le cardiopédiatre que vous soyez enceinte ou que vous ayez un bébé souffrant. Il se soucie du bien-être de vos enfants et contribue surtout à la bonne santé des nouveau-nés.

Source de l'article : http://lethor.lu/index.php/blog/cardiopediatre/


#coeur #pédiatrie #enfants #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 15:20
 
Rechercher dans: Cardiologie pédiatrique
Sujet: Cardiologie adulte, pédiatrique et foetale
Réponses: 0
Vues: 203

Insuffisance cardiaque du nourrisson

On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur ne peut pas assurer le débit sanguin nécessaire à la circulation. Heureusement assez rare, l'insuffisance cardiaque du nourrisson et du jeune enfant ne doit pas être prise à la légère. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Doctissimo revient sur cette affection aux conséquences graves. 

Qu'est-ce que c'est ?

L'insuffisance cardiaque est réalisée lorsque le cœur, pour une raison ou une autre, n'arrive plus à exercer sa fonction de pompe et donc à assurer un débit sanguin suffisant à la circulation. Le diagnostic n'est pas toujours évident. Il n'est pas rare que l'insuffisance cardiaque simule une infection respiratoire, une affection neurologique ou de simples troubles digestifs. Heureusement rare en pédiatrie, elle ne doit pas être négligée car elle peut être mortelle chez l'enfant. Apprenez à en reconnaître les symptômes pour réagir au plus vite. 

Les symptômes de l'insuffisance cardiaque du nourrisson

Le début est brutal ou rapidement progressif. La dyspnée est le premier signe qui attire l'attention : l'enfant a du mal à respirer. Cette dyspnée est d'abord intermittente et ne se révèle que lors des cris ou de la prise des biberons ; l'enfant boit mal et se fatigue vite. Les vomissements sont fréquents.
Très vite, cette gêne respiratoire va s'aggraver. C'est bientôt une polypnée superficielle (70 mouvements respiratoires/mn ou plus). Curieusement, cette respiration rapide ne s'accompagne d'aucun signe de détresse respiratoire. Il n'y a ni tirage intercostal, ni battement des ailes du nez ni aucun signe de lutte respiratoire. La dyspnée est soulagée en position verticale et s'aggrave lorsque le nourrisson est couché sur le dos.
La cyanose (coloration bleutée) est inconstante et discrète ; pour être visible, elle demande un examen minutieux à la lumière du jour. La pâleur des extrémités, des lèvres et de la langue est frappante.
Des troubles du comportement traduisent l'hypoxie cérébrale qui résulte de la baisse du débit sanguin local : le nourrisson est anxieux, agité, et des troubles de la conscience, voire des convulsions peuvent survenir. Une petite toux faible, continue, coqueluchoïde, désoriente parfois le diagnostic.
L'examen clinique du nourrisson, en dehors des pleurs, met en évidence une tachycardie (160 à 200 pulsations/mn) et parfois des signes d'œdème aigu des poumons. Il existe un gros foie douloureux, le foie débordant le gril costal et la ligne médiane de 4 cm ou plus. L'augmentation de volume de la rate peut s'y associer. Les veines périphériques, dilatées, sont bien visibles.
La rétention hydrosodée est de règle mais les œdèmes sont difficiles à apprécier chez l'enfant de cet âge. Ils sont souvent remplacés chez le nourrisson par une prise de poids insolite les jours précédant la décompensation.
Les clichés radiographiques du thorax de face permettent de calculer l'index cardiothoracique. L'index cardiothoracique (ICT) est le rapport entre la plus grande largeur de la silhouette cardiaque et la plus grande largeur du thorax. Il est normalement inférieur ou égal à 0,50-0,55. Lorsqu'il est supérieur à 0,55-0,60 , il traduit une cardiomégalie.

Causes et facteurs de risque

Elles sont variées :

  • Les cardiopathies congénitales : elles sont les causes les plus fréquentes d'insuffisance cardiaque du nourrisson dans les pays industrialisés ;
  • La myocardite ;
  • La fibro-élastose sous-endocardique est un syndrome anatomoclinique primitif ou secondaire à une cardiopathie congénitale. L'insuffisance cardiaque s'installe progressivement chez le nourrisson au cours des 6 premiers mois de vie. L'ECG traduit l'hypertrophie du ventricule gauche. Le pronostic est sévère ; 
  • La maladie de Pompe est une glycogénose généralisée, héréditaire, dont les manifestations cardio-musculaires sont importantes. L'insuffisance cardiaque s'associe à une splénomégalie et à une grosse langue. La cardiomégalie est impressionnante. L'évolution est le plus souvent fatale au cours de la première année ; 
  • La tachycardie paroxystique supra-ventriculaire (TSV) est suspectée lorsque la fréquence cardiaque est supérieure à 200/mn. C'est la maladie en cause dans l'observation qui ouvre ce chapitre. Elle serait due à un trouble de la conduction électrique au niveau de certaines fibres du tissu nodal alors que des fibres voisines conduisent l'influx électrique normalement. Cette anomalie est fréquente au cours des premiers mois de la vie au niveau du nœud d'Aschoff-Tawara qui n'a pas encore atteint sa maturation définitive. L'ECG confirme l'origine supra-ventriculaire de ce trouble du rythme : c'est une tachycardie jonctionnelle par rythme réciproque. Les garçons sont plus touchés que les filles. La maladie se déclare dans 35% des cas au cours des 3 premières semaines de vie et dans 60% des cas au cours des 4 premiers mois de la vie. Le début est parfois in-utéro. Les signes révélateurs sont le refus du biberon, des vomissements, une toux, une fièvre ou une hypothermie. Les signes digestifs font souvent méconnaître la tachycardie au début surtout lorsque le nourrisson est agité et pleure. L'insuffisance cardiaque s'installe en moins de 24 heures : polypnée, gros foie, teint grisâtre, gros cœur à la radio. La fréquence cardiaque est entre 200 et 300/mn. L'importance de l'insuffisance cardiaque est fonction de la fréquence cardiaque, de l'âge du nourrisson et de la durée de la crise. Lorsque la TSV est découverte tôt, elle reste bien tolérée. Par contre, elle ne guérit presque jamais spontanément et en l'absence de traitement, l'insuffisance cardiaque s'aggrave et le nourrisson meurt dans un tableau de collapsus cardiovasculaire. En général, les TSV surviennent sur un cœur sain et le traitement permet un retour à un rythme sinusal normal.


Source de l'articleInsuffisance cardiaque du nourrisson - Symptômes et traitement - Doctissimo

#insuffisance #cardiaque #coeur #enfants #nourrissons
par Heartdrake
le Dim 19 Sep 2021 - 16:45
 
Rechercher dans: Insuffisance cardiaque
Sujet: Insuffisance cardiaque du nourrisson
Réponses: 0
Vues: 173

Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat

MARSEILLE, 15 juin 2021 (APMnews) - En France, parmi les adultes guéris d'un cancer pédiatrique à risque cardiovasculaire élevé, seul un tiers suit les recommandations d'échographies cardiaques régulières, selon les résultats d'une étude présentée la semaine dernière lors de la 15e conférence francophone d’épidémiologie clinique (Epiclin 2021).

Les traitements des cancers pédiatriques, en particulier l'anthracycline et la radiothérapie au niveau du coeur augmentent le risque cardiovasculaire. Chez ces patients à risque élevé de développer des maladies cardiovasculaires, des échocardiographies tous les 5 ans sont préconisées.


Nicolas Bougas de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) et ses collègues ont cherché à décrire le suivi médical d'anciens patients traités pour cancer pédiatrique à risque élevé de cardiomyopathie en France. Ils ont conduit ce travail au sein de la cohorte FCCSS (French childhood cancer survivor study), constituée de près de 7.700 patients traités avant 2000 pour un cancer de l'enfance ou de l'adolescence.


Ils ont basé leur analyse sur plus de 4.700 personnes, parmi lesquelles 20% étaient à risque élevé de cardiomyopathie car elles avaient été traitées par une forte dose d'anthracycline et/ou une forte dose de radiothérapie au niveau du ventricule gauche.


Dans cette cohorte, seuls 32,2% des sujets à risque avaient effectivement réalisé une échocardiographie dans les 5 ans. Les hommes et les personnes qui n'avaient pas un niveau d'étude élevé présentaient un surrisque de non-adhésion au suivi cardiologique. A l'inverse, les personnes relativement âgées et celles qui avaient eu un second cancer étaient plus compliantes.


Le fait de se rendre à une consultation de suivi à long terme multipliait par plus de 5 les chances de bénéficier d'une échographie cardiaque.


Source: APMnews

Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Apres-un-cancer-pediatrique-deux-tiers-des-sujets-a-risque-n-ont-pas-de-suivi-cardiologique-adequat


#coeur #suivi #cardiologie #pédiatrie #enfants #cancer
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 17:42
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat
Réponses: 0
Vues: 119

Revenir en haut

Sauter vers: