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5 résultats trouvés pour stress

Cortisol : tout savoir sur l'hormone du stress

Surnommée l'hormone du stress, le cortisol est une hormone stéroïde directement impliquée dans de nombreuses fonctions essentielles du corps humain. Un excès ou une insuffisance de production, sont donc susceptibles de perturber le bon fonctionnement de l'organisme. D'où vient le cortisol ? Quel est son rôle ? Comment le mesurer ? Les réponses de la Dre Emmanuelle Lecornet-Sokol, médecin endocrinologue et co-auteure du livre "Et si c'était hormonal?" aux éditions Marabout.
Le cortisol est une hormone, à savoir un messager secrété par une glande et qui circule dans le corps par voie sanguine pour transmettre des messages à différents organes. C'est une hormone dite stéroïde, ce qui signifie qu'elle est synthétisée à partir de cholestérol.
Dre Lecornet-Sokol, endocrinologue : Le cortisol est secrété par les glandes surrénales, situées au dessus des reins, qui ont la particularité de fabriquer plusieurs hormones importantes dans diverses fonctions de l'organisme, dont les hormones liées au stress.

Les glandes surrénales sont en effet constituées de deux couches :
  • la couche externe appelée corticosurrénale qui secrète entre autre le cortisol,
  • et la couche interne appelée médullosurrénale, qui synthétise l'adrénaline et la noradrénaline.

Quand ces deux dernières sont les hormones de la réactivité, synthétisées en premier en cas de stress aiguë, le cortisol n'est quant à lui produit dans un second temps en cas de stress aigu ou bien de manière prolongée si le stress devient chronique ou si une anxiété perdure.

Le cortisol est l’hormone du stress mais aussi de l’énergie. Il est secrété de façon cyclique dans la journée : en grande quantité le matin au réveil lorsque l'on a besoin d’énergie - ancestralement pour chasser, cueillir, pêcher - puis de moins en moins au cours de la journée et quasiment plus la nuit. "C'est ce qu'on appelle le rythme nycthéméral de la sécrétion de cortisol", résume l'endocrinologue. 


Quels sont les effets du cortisol sur le corps ?

La sécrétion de cortisol par les surrénales se fait par le biais d'une cascade d'hormones.
  • Elle est tout d'abord initiée par l'hypothalamus qui, en situation de stress physique ou psychologique, secrète une hormone appelée CRH (Corticotropin-Releasing hormone).
  • En réaction, une autre glande située à la base du cerveau et appelée hypophyse, va secréter à son tour une hormone appelée ACTH (hormone adrénocorticotrope), qui provoque une libération de cortisol en agissant sur un récepteur des corticosurrénales.

"C'est un système de rétro-contrôle puisque le système s’adapte en fonction des besoins du corps : en cas d'excès de production de cortisol, l'ACTH va baisser. En cas de stress important : le CRH augmente, c'est la réponse au stress", résume la Dre Lecornet-Sokol. 

Le principal rôle du cortisol, est de nous donner de l'énergie en situation de pic de stress, afin de nous permettre de fuir, de nous battre ou de lutter.


"Pour cela, le cortisol a une action sur le métabolisme principalement du glucose, mais aussi des graisses", détaille l'endocrinologue. Il stimule ainsi la production de sucre par le foie, afin de fournir de l'énergie immédiate au corps, et augmente la dégradation des lipides pour les rendre disponibles.

L'hormone du stress chronique a aussi un effet sur le calcium : elle inhibe l'activité ostéoblastique, ce qui signifie qu'elle rend le calcium de l'os disponible pour faire fonctionner nos cellules. "C'est également une fonction catabolique d'utilisation des ressources énergétiques", poursuit la Dre Lecornet-Sokol.

Autres actions du cortisol :

  • il régule la fonction musculaire et la tension artérielle, et augmente la vigilance.
  • "Le cortisol peut enfin avoir une action sur l’humeur : un excès modéré améliore l’humeur, une insuffisance d'apport l'affecte, et un excès important rend nerveux et irrité" résume la spécialiste.


Quel est le taux de cortisol normal en fonction du cycle journalier ?

La sécrétion de cortisol, et par conséquent son taux dans notre organisme, varie tout au long de la journée, en suivant le fameux rythme nycthémérale. Le dosage du cortisol doit donc être replacé dans un contexte horaire pour pouvoir être analysé correctement. "Les normes du laboratoires affichées dans le bilan du dosage ne tiennent pas toujours compte de l'horaire du prélèvement" insiste l'endocrinologue. Avoir des valeurs trop élevées ne signifie donc pas nécessairement que l'on fabrique trop de cortisol
Les valeurs théoriques normales sont :
  • le matin vers 8 heures : entre 275 et 685 nmol/l,
  • en milieu de journée vers midi : entre 190 et 468 nmol/l,
  • en milieu d'après-midi à 16h : entre 165 et 300 nmol/l,
  • en soirée vers 20h : entre 110 et 250 nmol/L
  • et enfin dans la nuit : entre 55 et 190 nmol/l. 

Cortisol élevé : quelles peuvent être les causes d'une augmentation de cortisol ?

Il y a des situations physiologique qui provoquent une augmentation du cortisol sanguin, sans qu'il n'y ait de pathologie des surrénales.
  • Les personnes qui travaillent de nuit, ont un cycle nycthémérale perturbé à cause de leur rythme de vie. Ils présentent généralement un taux de cortisol trop élevé en journée, ce qui leur occasionne des troubles du sommeil.
  • Le stress important, la grande anxiété ou la dépression, peuvent provoquer de grands excès de cortisol le matin.
  • Une consommation d’alcool trop importante.
  • Une consommation de café trop importante.
  • Le surpoids, ou les troubles du comportement alimentaire tels que l’anorexie mentale.

Dosage : comment mesurer le cortisol ?

Il existe plusieurs moyens de mesurer le taux de cortisol afin de vérifier qu'il n'existe pas de dysfonctionnement des surrénales. "D'une manière générale, lorsque l'on suspecte une insuffisance de cortisol, on pratique un dosage sanguin le matin, au moment du pic de sécrétion", explique la Dre Lecornet-Sokol. C'est lorsque l'on veut diagnostiquer un éventuel excès de production, que les choses sont plus délicates. "Il faudrait théoriquement faire une analyse le soir voire la nuit, mais les laboratoires sont fermés" poursuit la spécialiste. Deux examens peuvent alors être proposés : l'analyse des urines des 24 dernières heures ou le freinage minute, qui consiste à voir s'il est possible ou non de bloquer les surrénales. 

Prise de sang

Le dosage classique du cortisol se fait par prélèvement sanguin, effectué dans le pli du coude par le personnel médical. Le plus souvent, l'ACTH est mesurée en même temps que le cortisol, afin de détecter un éventuel dysfonctionnement de l'hypophyse.
Le patient doit être reposé au moment du prélèvement, le stress et l'effort physique doivent être au maximum évités, afin de ne pas faire monter le taux de cortisol. 

Cortisol libre urinaire 24h comment faire ?

Le dosage du cortisol libre urinaire permet de détecter une hypersécrétion du cortisol par les surrénales. Pour ce dosage, il convient de recueillir les urines dans un flacon prévu à cet effet, sur une période 24 heures. Le récipient doit être conservé au frais entre chaque recueil. Les résultats du dosage permettent d’évaluer la quantité totale de cortisol produite dans la journée, et donc de mettre en évidence une éventuelle hypersecrétion de cortisol, caractéristique du syndrome de Cushing.

Comment faire baisser le taux de cortisol ?

Excepté dans le cas d'une maladie de Cushing, caractérisée par une hypersécrétion de cortisol, il n'y a aucune raison de faire baisser son taux de cortisol.

Dre Lecornet-Sokol : Les gens prennent souvent le problème à l'envers, et pensent que c'est l'excès de cortisol qui provoque le stress, mais c'est l'inverse. Faire baisser son taux de cortisol ne prémunie donc pas d'une période de stress ou d'une anxiété chronique. 

La question à se poser est donc plutôt : comment éviter de secréter trop de cortisol ? Et la principale solution consiste donc à gérer son stress. "Il existe de nombreuses façons naturelles pour réduire le stress et l'anxiété : la méditation, la pleine conscience, le sport, et notamment le yoga, une alimentation équilibrée, la psychothérapie, la respiration, la relaxation, l'hypnose, la sophrologie ou encore les activités en lien avec la nature" énumère l'endocrinologue.
Au quotidien, entretenir de bonnes relations sociales et familiales est également essentiel pour être apaisé et moins stressé.
Une bonne hygiène de vie, avec notamment une alimentation équilibrée, riche en aliments complets et pauvre en aliments affinés ou hyper-transformés, contribue aussi à limiter les pics de sécrétion de cortisol.
Enfin, prendre soin de son sommeil, ne pas se coucher trop tard et avoir en moyenne 7 à 8 heures de sommeil par nuit, est primordial pour une bonne régulation de ses hormones du stress.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/dossiers/physiologie/cortisol-tout-savoir-sur-lhormone-du-stress-946851


#coeur #stress
par Heartdrake
le Mer 1 Mar 2023 - 9:48
 
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Sujet: Cortisol : tout savoir sur l'hormone du stress
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Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération

Un mariage stressant pourrait entraîner une moins bonne récupération après un infarctus, selon une nouvelle étude. Le détail.

Si le stress est parfois un moteur, à forte dose, il s’avère mauvais pour la santé physique et psychique. Au sein du couple, le stress serait tout aussi nuisible, notamment après une crise cardiaque.
Une nouvelle étude, qui sera présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association du 5 au 7 novembre prochains, indique en effet qu’un mariage stressant serait associé à une moins bonne récupération après un infarctus.

Si d’autres travaux ont déjà fait état d’une moins bonne récupération post crise cardiaque en cas de stress psychologique et social, il s’agit de la première étude à se pencher sur l’impact du stress conjugal sur la récupération cardiaque.

Les chercheurs ont ici recruté 1 593 adultes ayant été hospitalisés pour une crise cardiaque au sein de quelque 103 hôpitaux américains, et inscrits à une cohorte appelée VIRGO, entre 2008 et 2012. Âgés en moyenne de 47 ans, tous les participants étaient mariés ou en couple lors de leur crise cardiaque, et plus de deux tiers d’entre eux étaient des femmes.

Le stress conjugal a été évalué par les participants eux-mêmes à l’aide d’un questionnaire, comprenant 17 points de l’échelle de stress conjugal de Stockholm, une échelle de mesure du stress au sein du couple, précédemment testée chez des patients cardiaques en Suède. Celle-ci évalue les différents facteurs de stress conjugal, notamment la qualité de la relation affective et sexuelle liant les deux partenaires. Les chercheurs ont alors classé les participants en trois groupes : stress conjugal absent ou léger, stress conjugal modéré, et stress conjugal sévère.

Durant un an, les scientifiques ont évalué comment la santé physique des participants a pu limiter leurs activités quotidiennes, leurs douleurs corporelles mais aussi la perception de leur santé. Les participants ont également été invités à évaluer régulièrement leur santé mentale.

Voilà ce qui ressort de l’étude une fois les données comparées, pour les personnes faisant état d’un stress conjugal sévère :

  • plus de 1,6 point de moins en santé physique et 2,6 points de moins en santé mentale par rapport aux autres, sur une échelle de 12 points ;
  • une qualité de vie de près de 5 points inférieure à celle des autres participants ;
  • un risque de signaler des douleurs thoraciques accru de 67% par rapport à celles et ceux subissant un stress conjugal léger, et une probabilité de réadmission à l’hôpital augmentée de 50%.


Notons que près de 4 femmes sur 10 ont fait état d’un stress conjugal sévère, contre 3 hommes sur 10. Et tous ces résultats se sont confirmés même après la prise en compte de biais tels que le sexe, l’âge ou l’origine ethnique des participants.

Des facteurs personnels à mieux prendre en compte

Les professionnels de santé doivent être conscients des facteurs personnels qui peuvent contribuer à la récupération cardiaque et se concentrer sur l'orientation des patients vers des ressources qui aident à gérer et à réduire leur niveau de stress”, a commenté Cenjing Zhu, principale auteure de l’étude et chercheuse à la Yale School of Public Health (Connecticut, États-Unis), dans un communiqué (Source 1).
Ajoutant que d’autres facteurs de stress peuvent intervenir en dehors de la sphère conjugale, la chercheuse estime qu’il faudrait envisager de “dépister le stress quotidien des patients lors des rendez-vous de suivi” afin de mieux identifier les personnes risquant une moins bonne récupération physique/mentale ou une réadmission à l’hôpital.

Source de l'article : stress-conjugal-impacterait-la-recuperation-946348?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-le-stress-conjugal-impacterait-la-recuperation-946348?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires #stress
par Heartdrake
le Ven 4 Nov 2022 - 9:22
 
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Sujet: Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération
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Santé mentale : comment améliorer votre journée en 15 minutes

Un expert en psychologie interviewé par la presse italienne vient de partager sa méthode pour chasser un coup de blues et pour améliorer votre journée. La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne vous prendra que 15 minutes ! Mode d'emploi.
Il arrive à tout le monde de commencer la journée du mauvais pied. Que ce soit lié à un coup de blues ou à une succession de mauvaises nouvelles… nous avons tous déjà été tentés de retourner nous cacher sous la couette ! Un expert en psychologie, interrogé par la presse italienne, vient de partager une solution pour rendre vos journées plus belles.

Quelques minutes peuvent suffire à améliorer votre santé mentale et en tirer tous les bénéfices, estime le Dr Broderick Sawyer de la Louisville OCD Clinic, Kentucky (USA), psychologue clinicien.


L'idée est de diminuer la quantité de cortisol -hormone du stress- qui circule dans le corps en cas d'anxiété. De cette façon, vous gagnerez en sérénité au quotidien.

Prenez du temps pour vous pendant 15 minutes par jour

Si elle ne vous réussit pas, n'hésitez pas à changer de routine. Prenez quelques minutes rien que pour vous chaque matin. "Il suffit de changer de station de radio pour écouter des musiques que vous aimez au lieu d'écouter les mauvaises nouvelles des chaînes d'informations", suggère le Dr Sawyer. Cela va vous aider à vous détendre et à commencer la journée plus apaisé.
"Sinon, prenez un café dehors dans votre jardin pendant dix minutes. Ce sont des petites choses, mais si vous vous octroyez ce temps chaque jour, cela pourrait beaucoup vous aider", assure le psychologue.
Le spécialiste propose aussi de noter dans un journal ce que vous ressentez.
"De cette façon, en 15 minutes, vous réfléchissez à ce que vous ressentez, écrivez-le et comprenez ce qui est bon pour nous et ce dont vous n'avez pas besoin", détaille le Dr Sawyer.
Prendre du temps pour soi le matin est une bonne solution pour chasser les idées noires, mais n'hésitez pas à en faire de même le soir. Ce sera l'occasion de déconnecter avec les tracas de la journée et de prendre du recul pendant un court instant.

Santé mentale : le stress propice à de nombreuses maladies

Les solutions du psychologue devraient vous aider à réduire les niveaux de stress dans le corps. On rappelle que ce dernier est propice à de nombreux désagréments.
Le stress est une réaction physiologique qui survient en cas de pression ou d’agression de notre environnement. Chacun d’entre nous est exposé au stress, mais nous ne réagissons pas tous de la même manière. "Chez certains plus vulnérables, le stress génère de l’anxiété chronique et se trouve à l’origine de certaines maladies comme la dépression, le burn-out, l’alcoolisme, mais aussi… les maladies cardio-vasculaires, explique de son côté la Fédération Française de Cardiologie (FFC). Celui-ci multiplierait par 2,5 le risque de contracter un infarctus du myocarde".

En prenant soin de votre santé mentale, c'est donc de toute votre santé que vous prenez soin.

Source de l'article : https://www.medisite.fr/psycho-sexo-sante-mentale-comment-ameliorer-votre-journee-en-15-minutes.5631374.862036.html


#coeur #stress #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 10:03
 
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Sujet: Santé mentale : comment améliorer votre journée en 15 minutes
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Quels sont les bienfaits de la micro-sieste ?

La micro-sieste améliore l'apprentissage et la mémoire, réduit le stress, stimule l’humeur, aide à augmenter la productivité et contribue même à réduire le risque de maladie cardiaque.

Fatigué de toujours vous sentir fatigué ? Une micro-sieste quotidienne de 20 à 30 minutes pourrait vous apporter de nombreux bénéfices. Dans un monde à 100 à l’heure, nous avons rarement la chance de pouvoir nous octroyer une sieste durant la pause déjeuner. Alors que nous ne connaissons pas exactement le schéma de sommeil optimal pour l’être humain, voici plusieurs bienfaits de la micro-sieste sur la santé physique et mentale.  

La micro-sieste accroît la productivité  

Il a été démontré qu’une courte sieste, d’environ 30 minutes, améliorait l’attention et la productivité. Les temps de réaction sont augmentés quelque soit l’activité. Nous pourrions tous bénéficier d’une sieste de 20 à 30 minutes au travail, mais plus particulièrement le personnel médical, les pilotes et les autres professionnels responsables de la vie d’autrui. Les chercheurs ont demandé à des pilotes de la NASA de faire une sieste quotidienne de 25 minutes. Ils ont ensuite subi des tests de motricité. Les chercheurs ont remarqué que ce laps de temps, pourtant court, améliorait leur attention ainsi que leurs performances.  

Les humains divisent leurs journées en deux phrases : l’éveil et le sommeil. Pourtant, 85% des mammifères sont en réalité des dormeurs polyphasiques, ce qui signifie qu'ils dorment pendant de courtes périodes tout au long de la journée. En étant privé de sommeil, les chercheurs ont découvert que la concentration était affectée tout comme les cellules du foie, des poumons et de l’intestin grêle. Ils ont également constaté un rétablissement de ces cellules une fois le manque de sommeil comblé.  


La micro-sieste réduit le stress  

Les siestes quotidiennes permettraient de réduire la tension artérielle. Les recherches menées par le Dr Manolis Kallistrato, cardiologue, ont révélé que les personnes dormant durant la pause du midi avaient une tension artérielle basse. Ils ont également noté des dommages moindres dans les artères et le cœur. Une autre étude a également révélé que la simple attente d'une sieste l'après-midi réduisait la tension artérielle.

Ce chercheur a également démontré que la sieste diminuait les marqueurs de stress et renforçait le système immunitaire. Selon une étude du Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une sieste courte peut rétablir l’impact hormonal d’une mauvaise nuit de sommeil. En restaurant ces biomarqueurs neuroendocrines et immunitaires à des niveaux normaux, l’individu est plus détendu et montre même une meilleure humeur.  

La micro-sieste améliore la mémoire

Le manque de sommeil est lié à des problèmes de mémoire. Dormir après avoir appris quelque chose de nouveau peut améliorer la mémoire et la conservation des informations. Bien qu'il soit important de bien dormir chaque nuit, les recherches ont montré que même une courte sieste pouvait améliorer la mémoire. Quel que soit l’âge, une sieste de 6 à 10 minutes peut favoriser l’éveil et améliorer les capacités d'apprentissage.


La sieste est particulièrement bénéfique pour le cerveau droit, la partie du cerveau nous permettant de créer et d’inventer. Une étude du Centre pour l’imagerie fonctionnelle et moléculaire de l’Université de Georgetown a montré que pendant que nous nous reposons, l’hémisphère droit est en pleine activité. Les chercheurs pensent que cela pourrait expliquer la capacité de la sieste à améliorer la créativité et l’apprentissage, mais jusqu’à présent, il ne s’agit que de suppositions.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=quels-sont-les-bienfaits-de-la-micro-sieste&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-recettes-legumes&utm_medium=mag-08072021&ium=39000005121456

#coeur #stress
par Heartdrake
le Jeu 8 Juil 2021 - 9:46
 
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Sujet: Quels sont les bienfaits de la micro-sieste ?
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Shiatsu : c'est quoi, bienfaits de cette médecine chinoise


Le shiatsu est une thérapie corporelle d'origine japonaise, qui permet d'entretenir sa santé, de prévenir la maladie, de soulager divers maux. Découverte de ses bienfaits sur les douleurs, la fatigue, la dépression, le sommeil,... avec Valérie Capel, praticienne de shiatsu.

C'est le quoi le shiatsu ?

Le shiatsu est une thérapie corporelle, d'origine japonaise, qui agit sur les différents niveaux énergétiques du corps, physique et psychique. "Le Shiatsu est avant tout un soin préventif qui permet d'entretenir la santé et de prévenir la maladie" explique Valérie Capel, praticienne et formatrice mais aussi "spécifique pour accompagner, soulager divers maux et restaurer la santé. Il permet de retrouver un équilibre intérieur". Depuis 1955, le Ministère Japonais du bien-être et de la Santé reconnait le Shiatsu comme une thérapie du toucher qui permet de corriger les dérèglements internes, améliorer et maintenir la santé et traiter certaines maladies spécifiques. En France, le Shiatsu n'est pas définie comme une "technique thérapeutique", au sens littéral du terme. Selon Valérie Capel, "sa pratique a pour but de mobiliser les forces internes et les capacités d'auto-guérison d'une personne. Le travail du praticien consiste à effectuer des pressions avec les pouces, les mains, sur un méridien (canal énergétique), des stimulations des points énergétiques, des mobilisations, des étirements." Toutes ces manœuvres ont pour objectif d'harmoniser la circulation de l'énergie vitale (Ki) de la personne pour optimiser le fonctionnement des organes et des grandes fonctions qui s'y rattachent. Cette notion fait référence au concept de la Médecine Chinoise, laquelle considère l'apparition d'une maladie lorsque le système énergétique est déséquilibré. "Le Shiatsu permet de prévenir ces déséquilibres pour éviter à la maladie de s'installer, ou de les corriger en cas de syndromes déclarés."

Que signifie "shiatsu" ? 

Littéralement traduit du Japonais, Shiatsu signifie "pression des doigts" (shi=doigts, atsu = pression).

Quel origine ?

D'origine japonaise, le Shiatsu s'inscrit dans une conception globale de la santé : physique, psychique et émotionnelle. Ses principes sont fondés sur les bases de la Médecine Chinoise, c'est-à-dire sur un système complet et cohérent qui définit le corps humain à travers un réseau de méridiens parcourus par une énergie (ou Souffle Vital) appelée KI en japonais, (QI en chinois).

Quels sont les bienfaits santé ?

"Le Shiatsu agit particulièrement sur le système nerveux. Il apporte des effets immédiats : de détente, de relaxation, physique et psychique contribuant à améliorer le bien-être. Il équilibre le système énergétique dans sa globalité pour maintenir la vitalité. Valérie Capel explique ce que l'on peut en attendre d'un shiatsu pratiqué régulièrement :

  • Réduire le stress et équilibrer la vie émotionnelle.
  • Améliorer la qualité de sommeil.
  • Stimuler la circulation sanguine et lymphatique.
  • Renforcer le système d'autodéfense de l'organisme (immunité).
  • Réduire les tensions, les douleurs musculaires et articulaires.
  • Soulager les inconforts et troubles digestifs.


Le shiatsu peut être pratiqué "comme une thérapie complémentaire. Il aide le corps à se réparer" précise la praticienne. Il convient parfaitement aux organismes et esprits surmenés. En revanche, "le shiatsu ne se substitue pas à un accompagnement par un professionnel de santé mais complète le traitement médical."

Shiatsu et douleur

"La douleur, contrôlée par le système nerveux, est un signal pour nous dire que quelque chose ne va pas dans notre corps. Quand elle devient chronique, elle affecte énormément la qualité de vie de la personne qui souffre, explique la praticienne. Par son approche globale, le Shiatsu considère la souffrance physique et émotive de la personneIl soulage la plupart des phénomènes douloureux récents ou chroniques". Son action :


  • Inhibe la réaction inflammatoire.
  • Favorise la sécrétion de neuro-modulateurs de la douleur (endorphines, dopamine, sérotonine, mélatonine…).
  • Améliore la circulation vasculaire et lymphatique (régénère les tissus).
  • Favorise la détente et la relaxe musculaire.
  • Améliore les symptômes associés à la douleur : fatigue, irritabilité, anxiété…
  • Réduit les besoins en médication.
  • Minimise la souffrance pour ainsi améliorer votre qualité de vie.


Exemples de douleurs sur lesquelles le Shiatsu agit :

  • Blessures sportives
  • Maux de dos : lombalgie, sciatique
  • Troubles musculo-squelettiques : tensions musculaires, crampes, tendinite
  • Migraines, névralgies
  • Douleurs gynécologiques, digestives
  • Douleurs associées à certaines pathologies : cancer, fibromyalgie, sclérose en plaque…


Shiatsu et dépression

La dépression est un déséquilibre du système nerveux et un épuisement des ressources, qui entraîne de nombreux troubles (tristesse, repli, troubles du sommeil, peur…). "Le Shiatsu propose une prise en charge globale de la personne et va agir sur plusieurs plans : physiologiques, chimiques, mécaniques et psycho-émotionnels. Du point de vue de la Médecine Chinoise, la dépression et les troubles émotionnels associés, peuvent être reliés au vide organique d'un ou plusieurs organes énergétiques, explique la praticienne. Après avoir identifié les déséquilibres énergétiques de la personne, le praticien va travailler sur le méridien et donc l'organe associé qui est en déficit.' Exemples :


  • Le Cœur pour le manque de joie.
  • Le Maître Cœur (Péricarde) pour le manque de relation extérieure.
  • Le Foie pour le manque d'entrain, la frustration.
  • Le Poumon pour la tristesse et le manque de vision dans l'avenir.
  • La Rate et le pancréas pour l'anxiété et les ruminations.
  • Le Rein pour la peur et le manque de volonté.

En cas de dépression, "le Shiatsu peut se recevoir de façon régulière selon les symptômes et les besoins" conseille l'experte.
Shiatsu et fatigue

L'origine de la fatigue (signe d'alarme pour se mettre au repos) doit être identifiée en premier lieu. "Est-ce une fatigue saisonnière, une fatigue suite à une maladie, à une dépression ou à un traitement lourd... C'est une des causes principales de demande de Shiatsu, indique Valérie Capel. Pour le praticien de Shiatsu, la fatigue est vide de Ki général (énergie), généralement lié à un épuisement de l'énergie du Rein (source de la vie) un dysfonctionnement du poumon (souffle de la vie) et de la Rate (mère du corps). La mauvaise maitrise des émotions en est souvent également la cause. En agissant sur les déséquilibres énergétiques en cause de la fatigue, le Shiatsu va remonter l'énergie de la personne. Le praticien sera amené à divulguer des conseils comme le lâcher prise sur les évènements, corriger l'alimentation, faire de l'exercice… Ne pas oublier que la fatigue est un signal d'alarme dans de nombreuses pathologies. Si elle persiste après quelques séances de Shiatsu, un avis médical doit être demandé", insiste l'experte. 
Shiatsu et jambes lourdes

La sensation de lourdeur, de fourmillements dans les jambes ou de chevilles gonflées en fin de journée sont souvent les causes d'une mauvaise circulation. "Le Shiatsu va agir en relançant l'énergie stagnante, en décongestionnant les tissus pour relancer la circulation et le système lymphatique. Le praticien peut aussi proposer des automassages, des "points clés" à stimuler soi-même –il s'agit de Do-In, soit de l'auto shiatsu- pour se soulager soi-même en dehors des séances de Shiatsu" souligne l'experte.
Shiatsu et stress

"Le stress ou surmenage est aussi une grande cause de consultation en Shiatsu, souligne Valérie Capel. Du point de vue du Shiatsu, le stress va désorganiser la circulation sanguine et l'équilibre énergétique en élevant la tension artérielle et en déchargeant les hormones du stress en grande quantité (adrénaline, cortisol) et en continu. Le Shiatsu, en rétablissant la bonne circulation énergétique, en calmant l'esprit, va prendre en charge les symptômes liés au stress : perturbations nerveuses, fatigue, colère, peur, respiration bloquée, palpitations, hypertension réactionnelle... Le praticien de Shiatsu aura un rôle d'éducateur, de conseil pour aider la personne à comprendre l'importance de se poser afin d'éviter un "burn out". 
Comment pratiquer ?

Le Shiatsu se reçoit "traditionnellement allongé au sol sur un lit de Shiatsu (tatami ou futon) mais en cas de difficultés de la personne à le recevoir de cette manière, il pourra se pratiquer sur table ou sur chaise." Il n'y a aucun contact direct entre la main du praticien et la peau de la personne qui reçoit le Shiatsu, vêtue d'une tenue ample, confortable. Reste à trouver un bon praticien, lequel relève plus d'une recommandation par le bouche à oreille, ou en se référent à la liste des praticiens proposée par la Fédération Française de shiatsu traditionnel. "Le praticien doit être bienveillant, à l'écoute et doit s'adapter à la personne, indique Valérie Capel. La personne doit se sentir en confiance en sécurité. Il devra s'assurer que la personne est apte à recevoir un Shiatsu. Le praticien ne doit jamais faire changer ou arrêter un traitement médical. En aucun cas il ne doit se substituer à un médecin.' Le shiatsu n'est pas un soin remboursé par la sécurité sociale mais par certaines mutuelles.
Faut-il faire beaucoup de séances ?

"Il n'y a pas de risques de recevoir trop de Shiatsu, assure l'experte. Chaque séance apporte ses bienfaits. Selon le déséquilibre, l'ancienneté de celui-ci, parfois une seule séance peut soulager durablement la personne. Dans le cadre de l'entretien corporel ou de préservation de la santé, le Shiatsu peut être réalisé une fois par mois ou à chaque changement de saison selon le ressenti et le besoin du receveur. Dans le cadre du Shiatsu spécifique, "il est possible d'avoir recours à une séance de shiatsu de façon ponctuelle lorsqu'on ressent un problème, comme de la fatigue par exemple, où en cure, à raison d'une séance toutes les semaines, 15 jours, 3 semaines, si le problème est intense, lorsqu'on traverse une période de stress ou qu'on souffre de douleurs chroniques, par exemple, recommande l'experte. Dans ce cadre-là, la séance de Shiatsu sera généralement plus courte."
Y-a-t-il des effets secondaires ?

"Le Shiatsu n'entraine pas forcément de réaction et son efficacité n'en dépend pas, assure la praticienne. Les effets vont être receveur-dépendants. Pendant la séance, le receveur peut avoir froid, signe de relâchement et de mouvements énergétiques profonds. Les intestins, l'estomac et la vessie sont des organes très réactifs, des éructations, des bruits ou une envie d'uriner peuvent se manifester. Les effets du Shiatsu se poursuivant après la séance, les manifestations seront variables selon les sujets :

  • La fatigue, signe d'élimination des toxines.
  • Un états nauséeux signe de déficience de l'estomac.
  • Le symptôme évoqué avant la séance peut s'aggraver dans les heures qui suivent : tristesse, colère, douleurs… le temps que le corps effectue son processus d'autorégulation.

"En général ces manifestations interviennent seulement après la première séance. En cas de persistances au-delà de 48 heures, il est conseillé de contacter le praticien pour en discuter, conseille l'experte. Il sera normalement conseillé au receveur de ne pas faire d'activités intensives (sport) après un Shiatsu et d'attendre un minimum de 2 heures pour prendre une douche, ce qui pourrait entraver les effets de la séance."
Y-a-t-il des contre-indications ?

Il n'y a pas d'âge pour recevoir un shiatsu, par contre, il ne faut pas y avoir recours en cas de :

  • Signe de phlébite (rougeur, chaleur, induration)
  • Fièvre (signe d'infection) ou maladie contagieuse
  • Signes pouvant faire penser à une pathologie cardio vasculaire : AVC, infarctus
  • Pacemaker
  • Tumeur cancéreuse en phase de développement, mais possible pendant la phase de traitement.
  • Signes d'occlusion intestinale
  • Crise d'asthme
  • Plaies, ulcères variqueux, brûlures - après une intervention chirurgicale avec anesthésie générale (attendre 1 mois).
  • Il est conseillé de ne pas faire un Shiatsu après un lourd repas ou sous emprise d'alcool ou de drogues.

Le shiatsu est-il autorisé pendant la grossesse ?

"Le shiatsu peut être pratiqué durant la grossesse mais il est conseillé de s'adresser à un praticien formé à la maternité car l'approche varie en fonction des différents stades de la grossesse. Des précautions sont également à prendre durant cette période. Les conseils d'un praticien avisé pour accompagner cet état sont importants, précise la praticienne. Le shiatsu est très bénéfique pour les femmes enceintes. Il aide à soulager les désagréments de la grossesse (nausées, fatigue, troubles digestifs, lombalgie sciatique. Il favorisera également une bonne récupération post natale".



Source de l'articleShiatsu : c'est quoi, bienfaits de cette médecine chinoise (journaldesfemmes.fr)

#stress
par Heartdrake
le Sam 19 Juin 2021 - 15:29
 
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Sujet: Shiatsu : c'est quoi, bienfaits de cette médecine chinoise
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