-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

La date/heure actuelle est Lun 13 Mai 2024 - 1:11

2 résultats trouvés pour alcool

Le vin rouge est-il vraiment bon pour le coeur ?

La découverte de sa richesse en antioxydants a paré le vin rouge de mille vertus : bon pour le coeur et les artères, il préviendrait l'infarctus et autres maladies cardiovasculaires. Sauf que ses bénéfices n'ont jamais été rigoureusement démontrés sur le long terme.

Et s’il suffisait de boire deux verres de vin rouge chaque jour pour se protéger des maladies cardio-vasculaires ? Depuis les années 1990 et la découverte du fameux « French paradox » (ou comment les Français peuvent-ils avaler autant de graisses animales et afficher un taux d’infarctus si bas en comparaison des Etats-Unis, par exemple), le vin rouge serait – dit-on – le meilleur allié de notre cœur.
Bu avec modération, il assouplirait nos artères, diminuerait notre tension artérielle, équilibrerait nos taux de « bon » et de « mauvais » cholestérol… Son secret ? Le resvératrol. Ce polyphénol que la vigne fabrique pour se défendre des champignons. Présent dans la peau des raisins, il se retrouve, très concentré, dans le vin rouge (environ 5 mg/l dans un pinot noir, 3,8 mg/l dans un bordeaux). Anti­oxydant, anti-inflammatoire et antiagrégant, il limiterait la formation de plaques d’athérome (un dépôt graisseux) – et donc de caillots – dans les vaisseaux sanguins.

>> Lire aussi : Est-il vrai qu’un verre d’alcool ne fait pas de mal ?

Les preuves des bénéfices du vin rouge restent insuffisantes


Preuve a été faite de ces effets… chez les animaux. Le vin rouge permet, par exemple, une vasodilatation artérielle chez le cochon hypercholestérolémique. Quid des humains ? De nombreuses études épidémiologiques confirment les bienfaits du vin rouge sur la santé cardio-vasculaire. La plus vaste est celle menée par l’OMS auprès de 15 millions de personnes dans 25 pays : elle montre un effet préventif à dose modérée, c’est-à-dire entre 1 et 3 verres par jour.

>> Lire aussi : L’alcool détruit-il les neurones ?

A l’inverse, dans une étude réalisée au pays du chianti (en Toscane) sur dix ans, les chercheurs n’ont pas réussi à trouver de lien entre la concentration en resvératrol dans les urines et l’incidence des maladies cardiaques.

De longues études cliniques seraient nécessaires


Pour établir une fois pour toutes un lien de cause à effet entre la consommation modérée de vin et la bonne santé de nos artères, il faudrait donc réaliser des études cliniques sur plusieurs décennies (le temps que les maladies cardio-vasculaires s’installent) tout en contrôlant de façon stricte le nombre de verres ingérés chaque jour…

Autant dire que pour l’instant, il est impossible d’être catégorique sur le sujet. Et on voit mal un cardiologue se risquer à conseiller un verre de rouge à quelqu’un qui n’en boit jamais. Car au milieu de toute cette incertitude, une chose ne fait aucun doute : après l’eau, l’ingrédient principal du vin rouge est l’éthanol. Une molécule dont les effets néfastes sur la santé n’ont plus rien de mystérieux.


Source de l'article : https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/le-vin-rouge-est-il-vraiment-bon-pour-le-coeur-57012.html


#coeur #maladies #cardiovsculaires #alcool
par Heartdrake
le Mer 3 Mai 2023 - 14:05
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Le vin rouge est-il vraiment bon pour le coeur ?
Réponses: 0
Vues: 533

Alcool : Consommation modérée et risque réduit de crise cardiaque et de décès

Ce n’est pas la première étude à révéler l’association entre une consommation modérée d’alcool et un risque plus faible de crise cardiaque et de décès chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire (MCV). Cette équipe de l’University College London (UCL) montre ici, dans la revue BMC (BioMed Central) Medicine que consommer jusqu'à 105 grammes d'alcool par semaine (ce qui équivaut à environ 13 unités ou un peu plus d'une bouteille de vin) est associé à une réduction significative du risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral (AVC), d'angine ou de décès chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire (MCV).

Les auteurs ont estimé le risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine de poitrine et de décès chez 48.423 adultes atteints de MCV, à partir des données de la UK Biobank, du Health Survey for England, du Scottish Health Survey et de 12 autres études. Les données de consommation moyenne d'alcool et d’événements cardiovasculaires prises en compte sur une période de 20 ans, ont été obtenues à partir des registres de santé, d'admission à l'hôpital et de décès.

L’analyse constate que parmi ces personnes atteintes de MCV,


  • celles qui consomment jusqu'à 15 grammes d'alcool par jour, ce qui équivaut à 50 cl de bière ou 1 verre de vin encourent un risque plus faible de récidive d'infarctus du myocarde, d’AVC, d'angine de poitrine ou de décès que ceux qui ne boivent pas ;
  • les personnes qui consomment plus de 62 grammes d'alcool par jour ne risquent pas une augmentation du risque de récidive de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine ou de décès, vs ceux qui ne consomment pas d’alcool ;
  • les personnes présentant le risque de récidive de MCV le plus faible consomment entre 6 et 8 grammes d'alcool par jour- soit environ un demi-verre de vin : chez ces consommateurs très modérés, le risque de récidive de crise cardiaque, d'angine de poitrine ou d’AVC est réduit de 50% ; le risque de décès de cause cardiaque de 27% ;
  • une consommation de 7 grammes d’alcool par jour est associée à un risque de décès réduit de 21 % toutes causes confondues, vs l’absence de consommation d’alcool.


L’un des chercheurs, Chengyi Ding commente ces résultats en rappelant que

MCV ou pas, il convient de réduire sa consommation hebdomadaire d'alcool en deçà d’un niveau raisonnable,


la consommation d’alcool étant associée à un risque accru d'autres maladies. Ainsi, en dépit de ces nouvelles données, les personnes atteintes de MCV qui ne boivent pas ne devraient pas être encouragées à se mettre à consommer de l’alcool.

Enfin, les auteurs mettent en garde contre le fait que leurs résultats peuvent surestimer le risque réduit de récidive de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'angine de poitrine et de décès pour les buveurs modérés atteints de MCV, en raison notamment d’une sous-représentation des gros buveurs -qui peuvent avoir cessé de boire en raison d'une mauvaise santé.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/alcool-consommation-moderee-et-risque-reduit-de-crise-cardiaque-et-de-deces?utm_campaign=%5BPROD%5D+Sant%C3%A9+log+-+Newsletter+Flash+du+27%2F08%2F2021&utm_source=Site+-+NL+Hebdo+et+flash&utm_medium=email


#coeur #alcool
par Heartdrake
le Ven 27 Aoû 2021 - 16:31
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Alcool : Consommation modérée et risque réduit de crise cardiaque et de décès
Réponses: 0
Vues: 114

Revenir en haut

Sauter vers: