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286 résultats trouvés pour cardiovasculaires

Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées

La santé du cœur n’est pas la même pour toutes. La quasi-totalité des femmes en situation de précarité ou de vulnérabilité cumulent des facteurs de risques cardiovasculaires. C’est la conclusion d’une association qui a lancé une opération pour ramener ce public dans un parcours de soins.
«Agir pour le Coeur des Femmes» a lancé en septembre les « Bus du Cœur », un dispensaire roulant offrant examens médicaux et échanges avec médecins et gynécologues à des femmes en situation de vulnérabilité. Ce sont les services sociaux des villes concernées qui ont proposé à ces femmes en situation de précarité financière, médicale, sociale, ou d’isolement de participer au dépistage.

« Le constat est édifiant »

Jusqu’à présent, 1.065 femmes de 15 à 90 ans ont été reçues et leurs données, anonymisées, ont été analysées par une équipe de chercheurs de la direction de la recherche et de l’innovation du CHU de Lille, pilotée par Patrick Devos, statisticien, et par le Pr Claire Mounier-Véhier, cofondatrice d'« Agir pour le Cœur des Femmes ».
« Le constat est édifiant », résume cette cardiologue. Au total, 43 % des femmes de l’étude ont une hypertension non contrôlée et plus d’un tiers des femmes la découvrent lors du dépistage. Près d’une femme sur 5 présente par ailleurs une hypertension artérielle sévère, un facteur de risque critique de l'accident cardiovasculaire.

Surpoids ou obésité

« Le Covid et le confinement sont aussi passés par là, avec des conséquences sur une population déjà fragilisée », relève la cardiologue. Ainsi, 68 % des femmes reçues sont en surpoids ou en obésité. Autre conséquence aggravante du Covid : 67 % des femmes déclarent se sentir dans un état de stress, 26 % ont un syndrome dépressif. Au total, 90 % des femmes examinées « cumulent au moins deux facteurs de risque cardiovasculaires », selon la cardiologue.
Et pourtant, elles sont insuffisamment prises en charge : dans la population des femmes dépistées, 11 % n’ont plus de médecin traitant. 70 % des femmes avec au moins deux facteurs de risques cardiovasculaires ne sont pas suivies par un cardiologue et/ou un médecin vasculaire. Le « bus du cœur » a prévu une tournée 2022 dans 20 villes de France pour dépister au moins 4.000 femmes en situation de vulnérabilité.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3244071-20220301-maladies-cardiovasculaires-femmes-situation-precarite-lourdement-touchees


#coeur #femmes #précarité #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 2 Mar 2022 - 12:34
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées
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Péricardite : ce qu'il faut savoir

La péricardite est une inflammation du péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. Le plus souvent d’origine virale, elle se traite par anti-inflammatoires. Toutefois, certaines complications peuvent être fatales. Respiration difficile, état grippal et palpitations sont des signes d’alerte. Explications.


Définition

La péricardite est une inflammationdu péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. « Elle se caractérise par un gonflement du péricarde et par un excès de liquide entre le cœur et le péricarde (nous parlons d’épanchement péricardique) », expose le docteur Grégory Schoukroun, cardiologue à la clinique du Mont-Louis à Paris.

Qu'est-ce que le péricarde ? Quel est son rôle ?

Pour rappel, le péricarde a pour rôle de soutenir le cœur et d’en amortir les battements. Il se compose de deux feuillets de tissu fibreux séparés par un espace étroit. Le feuillet interne recouvre le cœur telle une peau. Le feuillet externe est quant à lui, beaucoup plus lâche. Un liquide remplit l’espace entre les deux feuillets servant de lubrifiant entre le cœur et le sac qui l’enveloppe. Ce liquide (dont la quantité varie entre 30 et 50 ml) est sécrété lorsque le cœur se contracte.
En cas de péricardite, ce liquide augmente parfois jusqu’à empêcher les contractions du cœur. Une difficulté respiratoire, des troubles du rythme cardiaque et une gêne voire une douleur thoracique sont des signes d’alerte.

Quels sont les différents types de péricardites ?

  • Lorsque les symptômes disparaissent au bout de trois mois grâce aux traitements, nous parlons de péricardite aiguë.
  • Toutefois, si les symptômes s’étendent sur une plus longue période ou connaissent des complications (comme des œdèmes ou une insuffisance cardiaque), nous parlons de péricardique chronique.
  • Enfin, la péricardite récurrente idiopathique se caractérise par la récidive de la douleur après la rémission d’un premier épisode. Lorsque l’intervalle entre le premier épisode et la récidive est supérieur à six semaines, nous parlons de forme intermittente. La forme persistante correspond au cas d’une récidive rapide (dans un laps de temps inférieur à 6 semaines), après l’arrêt des traitements du premier épisode.

Les traitements consistent à soulager l’inflammation et à évacuer le liquide.

Causes : pourquoi a-t-on une péricardite ?

Origines de la péricardite aiguë

La péricardite aiguë est infectieuse dans la majorité des cas :
  • Dans 85% des cas (source 1), la cause est virale (péricardite virale), liée aux entérovirus (coxsackies A et B), echovirus, adénovirus, cytomégalovirus, parvovirus B19, Epstein-Barr, herpès, VIH, hépatite C, influenza… Dans ce cas, elle est d’évolution favorable.
  • La péricardite est plus rarement due à une bactérie. On parle de péricardite purulente : elle représente 7% des cas. Les germes sont : les staphylocoques, les pneumocoques, les streptocoques, les bacilles Gram négatif et le plus souvent le bacille de Koch (c’est-à-dire la tuberculose)… Ces péricardites sont en nette diminution et touchent essentiellement les sujets immunodéprimés ou porteurs d’une infection sévère (septicémie, affection pleuropulmonaire après chirurgie cardiaque ou thoracique…). Le pronostic est sombre.
  • Il existe aussi des péricardites fongiques, essentiellement dues à Histoplasma, Aspergillus, et Candida chez les patients immunodéprimés.

La péricardite aiguë est auto-immune dans 2% des cas, « comme en cas de lupus érythémateux systémique ou de polyarthrite rhumatoïde. Une myocardite peut alors être associée », précise le praticien. D’autres pathologies sont concernées telles que la sclérodermie, la périartérite noueuse, la dermatomyosite…
La péricardite aiguë  peut aussi être consécutive à un infarctus du myocarde. Pour rappel, l’infarctus du myocarde est une lésion de nécrose d’une portion de tissu du myocarde (partie moyenne de la paroi cœur). Le risque de complications (dont fait partie la péricardite) dépend souvent de la localisation et de l’étendue de la partie du tissu non vascularisé. La péricardite précoce survient généralement entre 3 à 5 jours après l’infarctus, elle est d’évolution favorable. La péricardite tardive se déclare entre 2 et 16 semaines après un infarctus. Elle associe parfois une fièvre, une pleurésie, une arthralgie et un syndrome inflammatoire (nous parlons de Syndrome de Dressler) .
La péricardite aiguë peut être post-chirurgicale : elle peut survenir dans les jours, semaines ou mois qui suivent une chirurgie ou transplantation cardiaque. C’est notamment le cas du syndrome post-péricardotomie qui suit une incision chirurgicale du péricarde afin d’en évacuer le liquide, en cas d’inflammation ;
Elle peut aussi résulter d’une dissection aortique (affection rare et grave caractérisée par l'irruption de sang à l'intérieur de la paroi de l'aorte) ;  
Elle peut encore être :
  • traumatique : en cas de traumatisme thoracique ou cardiaque. Un traumatisme peut être la conséquence d’une intervention médicale comme la pose d’un cathéter, la pose d’un stimulateur cardiaque…
  • médicamenteuse : elle peut être liée au procaïnamide, l’hydralazine, la phénytoïne, l’isoniazide, la pénicilline, le minoxidil, la doxorubicine.  Nous parlons de péricardite postactinique.
  • liée à un rhumatisme inflammatoire aigüe qui est une complication inflammatoire d’une infection des voies aériennes supérieures par le streptocoque B-hémolytique du groupe A ou d’une scarlatine non traitée.
  • liée à une hypothyroïdie (notamment en présence d’un myxœdème) ;
  • liée à l’irradiation thoracique (dans le cadre d’un cancer).


Origines de la péricardite chronique

Elle peut être : 
  • liée à une insuffisance rénale chronique : Il faut distinguer la péricardite urémique survenant chez des insuffisants rénaux sévères non encore dialysés ou dans les premières semaines suivant la mise en route de la dialyse  et la péricardite chez le patient dialysé au long cours (elle témoigne le plus souvent d’un traitement épurateur inadapté).
  • liée à un cancer (ou néoplasiques) : il peut s’agir d’une tumeur primitive du péritoine ou d’un autre cancer (cancer bronchique, cancer du sein, mélanome, leucémie, lymphome, sarcome de Kaposi (souvent diagnostiqué chez les personnes atteintes du sida)…) ;
  • liée à une péricardite aiguë mal prise en charge.

Origine de la péricardite récurrente idiopathique

  • Elle constitue une récidive d’un premier épisode de péricardite aiguë.
  • Des mécanismes auto-immuns sont aussi suspectés notamment en cas de péricardites récidivantes et secondaires à des infections bactériennes.

Quels sont les symptômes d'une péricardite ?

Les symptômes varient en fonction de type de péricardite.

Symptômes de la péricardite aiguë

Les symptômes sont de survenue brutale ressemblant à une infection virale (comme une grippe) :
  • La fièvre modérée est le premier symptôme. À noter que la fièvre est moins fréquente chez le sujet âgé ;
  • Sudation excessive ;
  • Douleurs articulaires et musculaires (myalgies) ;
  • Douleurs thoraciques prolongées et résistantes à la trinitrine (vasodilateur utilisée contre l’angine de poitrine). La douleur est le plus souvent unilatérale (à gauche et irradie dans l’épaule et la mâchoire) ;
  • Difficultés respiratoires (dyspnée) « Elles peuvent être soulagées lorsque le patient change de position et notamment en position assise et penchée en avant », selon le docteur Grégory Shoukroun ;
  • Toux sèche, enrouement ;
  • Parfois un hoquet ;
  • Troubles du rythme cardiaque : tachycardie de repos, palpitations et accélérations cardiaques. Parfois, il peut aussi y avoir des ralentissements soudain du rythme cardiaque qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt cardiaque ;
  • Vertiges, syncopes, perte de connaissance ;
  • Épanchement pleural c’est-à-dire l’accumulation de liquide dans la cavité pleurale (située entre les poumons et la paroi du thorax). Il en résulte souvent des s difficultés respiratoires.



Symptômes de la péricardite chronique

Avec le temps de nouveaux symptômes s’ajoutent à la liste des signes cliniques de la péricardite aiguë. Ils sont la conséquence de la constriction du cœur liée à l’accumulation de liquide dans le péricarde et à l’épaississement de ce dernier.
  • Une fatigue et une altération de l’état général plus prononcées ;
  • Des œdèmes ;
  • L’ascite (accumulation de liquide dans la cavité abdominale. Elle donne une impression de ventre gonflé et dur) ;
  • Une insuffisance cardiaque ( dont les symptômes sont un essoufflement, un abdomen gonflé, une toux grasse, …)

Conseils de prévention

"Il n'existe pas de réel moyen de prévenir la péricardite. Il est recommandé de contacter le service des urgences ou de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs", selon le Dr Grégory Schoukroun, cardiologue. 

Examens

L’examen clinique

L’observation de symptômes cliniques évocateurs et l’interrogatoire peuvent alerter le médecin sur une péricardite éventuelle.

Examens complémentaires

Afin de confirmer le diagnostic, le médecin peut prescrire :
  • Un électrocardiogramme (EGG) ;
  • Un bilan biologique (examens sanguins) :

*marqueurs inflammatoires : NFS, VS, CRP ;
*marqueurs d’une nécrose (qui peut orienter vers une myocardite associée) : troponine I ou T, CPK-MB ;
*ionogramme sanguin (urée, créatinine) ;
*hémoculture en cas de fièvre ;

  • une échocardiographie cardiaque ;
  •  une radiographie thoracique (elle peut révéler un épanchement dans la cavité pleurale associé) ;

Si le diagnostic est confirmé, le patient devra bénéficier d’un suivi cardiologique.
Le cardiologue pourra prescrire d’autres examens complémentaires (scanner thoracique, IRM cardiaque…).
  • Une ponction péricardique est prescrite en cas de tamponnade, de forte suspicion de péricardite néoplasique et en présence d’un épanchement péricardique abondant, symptomatique et résistant aux traitements. 
  • Des analyses à réaliser sur les prélèvements du liquide péricardique notamment en cas de suspicion de péricardite aiguë purulente peuvent être réalisées.

En cas de signes aigus et d’apparition brutale, il est recommandé de consulter un médecin ou de se rendre directement au service des urgences.

Traitements d'une péricardite

La péricardite peut nécessiter une hospitalisation (et du repos) en cas de fièvre élevée, d’une baisse d’immunité (baisse du nombre de globules blancs) ou en cas de contexte post-chirurgical ;
Le traitement de la péricardite et de la douleur thoracique :
  • Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) surtout l’ibuprofène 300-800 mg les 6-8 heures ou aspirine 300-600 mg toutes les 4-6 heures. L’arrêt de ces traitements est progressif au bout d’un mois (de préférence après la réalisation d’une échographie afin de confirmer l’absence d’épanchement de liquide dans le péricarde).  Les corticoïdes ne sont pas indiqués en raison du risque de réplication virale.
  • Une protection gastrique est aussi associée : la colchicine (0,5 mg, deux fois par jour) seule ou en association à l’ibuprofène, calme la douleur et diminue les récidives. Les doses sont divisées par deux (0,5 mg par jour) chez les moins de 70 kg, les plus de 70 ans, et en cas d’insuffisance rénale.

Attention, de nombreuses interactions médicamenteuses potentiellement graves sont à prendre en compte (via le cytochrome P450, macrolides, ciclosporine, vérapamil, statines). Une surveillance biologique stricte est à prévoir dans ces situations.

Quels traitements en cas de complications ?

  • « L’une des complications à craindre est la tamponnade : il s’agit d’une compression brutale du cœur par épanchement péricardique, pouvant provoquer une mort subite. La tamponade constitue une urgence médicochirurgicale avec hospitalisation en soins intensifs de cardiologie. », selon le cardiologue. Plusieurs interventions peuvent être pratiquées : un remplissage par macromolécules, une ponction péricardite guidée par échocardiographie , un drainage péricardique chirurgical. À noter que tout traitement par anticoagulants peut être interrompu.
  • En cas d’infection bactérienne, il est prépondérant de traiter celle-ci par antibiothérapie afin d’éviter tout risque de complication (abcès, septicémie..) ;
  • La myocardite (inflammation du myocarde) doit aussi être évitée. La précocité du traitement permet de ne pas être confronté à une telle complication ;
  • L’insuffisance cardiaque peut être une complication de la péricardite chronique. Elle doit-être traitée séparément ;
  • Les risques de rechutes sont difficiles à éviter (péricardite récidivantes) : un suivi médical est recommandé après un premier épisode afin de pallier ce risque.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/pericardite-875904


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Fév 2022 - 10:36
 
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Sujet: Péricardite : ce qu'il faut savoir
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Les médicaments effervescents sont-ils mauvais pour le coeur ?

Les formules effervescentes des médicaments antidouleurs ou antiacides sont-ils finalement mauvais pour la santé ? Des chercheurs britanniques ont découvert que si l'on en prend quotidiennement, cela augmente (légèrement) le risque de crise cardiaque ou d'AVC.

Les médicaments effervescents (antidouleurs, vitamines...) sont souvent enrichis en bicarbonate de sodium pour les aider à se dissoudre plus vite dans l'eau et être plus rapidement absorbés par l'organisme. Ainsi, dans un comprimé effervescent de 500 mg de paracétamol ou d'acétaminophène, on trouve environ 0,4 gramme de sodium, un des composants du sel.

Si la prise d'antidouleur n'est que ponctuelle , cela ne pose pas de problème. Mais pour les personnes qui souffrent de douleurs ou de maladies chroniques, une prise quotidienne peut facilement pousser les patients à dépasser les 2 g de sel recommandés chaque jour, ce qui peut avoir des effets néfastes sur l'organisme, et notamment pour le coeur, même quand on ne souffre pas d'hypertension artérielle.

La teneur en sodium n'est pas indiquée sur les boites de médicaments

Une étude dirigée par le professeur Chao Zeng de l'Université Central South, à Changsha, en Chine, portant sur plus de 300 000 personnes de plus de 60 ans qui se sont vu prescrire du paracétamol sous différentes formes, a montré que les patients qui prenaient quotidiennement du paracétamol sous forme effervescente (donc avec du sodium) étaient légèrement mais significativement plus à risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance cardiaque et de décès un an plus tard, par rapport aux patients qui prenaient du paracétamol sans sodium.

"Le risque réel n'a augmenté que d'environ 1% par rapport à ceux qui prennent des médicaments sans sodium, mais au niveau de la population, cela reste significatif" souligne le Pr Zeng. "Nous avons également constaté que le risque de maladie cardiovasculaire et de décès augmentait à mesure que la durée de l'apport de paracétamol contenant du sodium augmentait" ajoute-t-il.
Pour les chercheurs, pour réduire le risque cardiovasculaire, nous devrions être plus attentifs à la consommation de sel caché non seulement dans l'alimentation mais aussi dans les médicaments. Cela pourrait passer par un étiquetage obligatoire de la teneur en sodium sur la boîte de chaque médicament.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/medicaments/grandes-familles-de-medicaments/medicaments-effervescents-risques-sodium-648834


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 24 Fév 2022 - 13:20
 
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Sujet: Les médicaments effervescents sont-ils mauvais pour le coeur ?
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Manger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ?

C’est une étude d’envergure pour le moins surprenante publiée dans la revue Frontiers in Nutrition. Selon des chercheurs britanniques, manger des légumes n’aurait aucun impact sur le risque de développer une maladie cardiovasculaire. Ils expliquent même pourquoi on a longtemps pensé le contraire !

La consommation de légumes est associée depuis des décennies à une meilleure santé. Les antioxydants, les fibres, les minéraux et le fait qu’ils présentent une faible densité énergétique et une pauvreté en acides gras, notamment saturés, les aideraient à nous protéger de nombreuses maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires.

Et si nous avions tout faux depuis le début ?

C’est en tout cas ce que prétend une étude des Universités d’Oxford, de Bristol et de Hong Kong. Pour ses auteurs, « que la consommation de légumes puisse réduire le risque de maladies cardiovasculaires peut sembler plausible à première vue, car leurs ingrédients tels que les caroténoïdes et l’alpha-tocophérol (une forme de vitamine E, ndlr) ont des propriétés potentiellement protectrices. Mais les preuves scientifiques sont pour le moment incohérentes ».

Alors pourquoi les résultats positifs obtenus jusque-là seraient-ils erronés ?

Pour répondre à cette question, les scientifiques se sont appuyés sur la UK Biobank, une large étude prospective portant sur la manière dont la génétique et l’environnement contribuent au développement de maladies courantes et potentiellement mortelles. Ils ont ainsi analysé les données de près de 400 000 personnes, dont 4,5% ont développé une maladie cardiovasculaire. Chacun des participants avait renseigné sa consommation quotidienne de légumes, qu’ils soient crus ou cuits.

De nombreux biais ?

Les scientifiques ont tenté d’établir une association entre cette consommation et le risque d’hospitalisation ou de décès par infarctus du myocarde ou encore par accident vasculaire cérébral. Elément non négligeable, ils ont aussi intégré à leur travail des facteurs de confusion comme le statut socio-économique des participants, leurs niveaux d’activité physique…

Résultat : le risque de décéder d’une maladie cardiovasculaire était inférieur de 15 % chez les personnes consommant le plus de légumes par rapport à celles qui en mangeaient le moins. Jusqu’ici, rien d’anormal.  Mais en intégrant ces fameux facteurs de confusion, le pouvoir prédictif du risque cardiovasculaire perdait 80% de son efficacité !

Comme l’explique le Dr Qi Feng de l’Université d’Oxford et principal auteur de l’étude, « nous n’avons trouvé aucune preuve d’un effet protecteur de la consommation de légumes sur la survenue de maladies cardiovasculaires. Au lieu de cela, nos analyses montrent que cet effet apparemment protecteur est très probablement expliqué par le biais de facteurs de confusion résiduels, liés aux différences de situation socio-économique et au mode de vie. »
Sans doute pour contrer toute polémique, les chercheurs rappellent tout de même qu’une « alimentation équilibrée et le maintien d’un poids de forme restent des éléments importants pour maintenir une bonne santé et réduire le risque de maladies majeures, y compris certains cancers. Il est largement recommandé de manger au moins cinq portions de fruits et de légumes chaque jour. »

Pour d’autres observateurs, les résultats ne sont guère surprenants. « Choisir un seul aliment, ici des légumes, et supposer qu’il suffit de l’ajouter à l’alimentation, pour obtenir des bénéfices n’est pas suffisant », explique Alice Lichtenstein, directrice du laboratoire de nutrition cardiovasculaire de l’Université Tufts (Massachusetts). « Ce qui est clair, c’est que nous ne devrions pas nous intéresser à des aliments ou à des nutriments uniques, mais plutôt à l’ensemble du régime alimentaire. »

Source de l'articleManger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Lun 21 Fév 2022 - 17:40
 
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Sujet: Manger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ?
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Innovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)

C'est une première médicale dans notre région. Un premier pontage coronaire a été réalisé il y a quelques jours avec l'aide d'un robot chirurgical sur le site Saint- Joseph du Grand Hôpital de Charleroi. La chirurgie hybride, qui mêle l'intervention humaine et celle d'un robot est en plein développement depuis quelques années. Elle permet une meilleure précision et est moins invasive pour le patient. Au GHdC, elle est utilisée depuis 2019, notamment pour les interventions vasculaires. Aujourd'hui, un nouveau pas est donc franchi en matière de chirurgie cardiaque à Charleroi. Explications. Attention, certaines images de ce reportage peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Dans le bloc opératoire de l’hôpital Saint-Joseph à Gilly, les chirurgiens réalisent une intervention avec l’assistance d’un robot, qui a permis de faire sur ce site, un premier pontage coronaire avec cette technique innovante début février. Pour pratiquer cette intervention, le Dr Bogdan Trifan, chirurgien cardiaque et chef de service adjoint du service de chirurgie cardiovasculaire, s’est formé à l’Orsi Academy à Melle, en Flandre. Ce centre d’entrainement à la chirurgie robotique est le plus grand centre de formation au monde dans ce domaine. 

Il s’agit donc d’un véritable travail complémentaire, entre l’intervention humaine et celle du robot chirurgical. Cela permet une nette augmentation de la précision. Et pour le patient, les avantages postopératoires sont également considérables. Habituellement, le pontage nécessite l’ouverture de la poitrine mais certains types de pontages peuvent maintenant être réalisés par voie mini-invasive, au moyen de ce robot chirurgical. Le chirurgien cardiaque insère alors une caméra et des instruments dans la poitrine du patient par de petites incisions. Ceux-ci sont reliés aux bras du robot. Ce dernier est contrôlé à l’aide d’une console par le chirurgien via une visualisation 3D et des mesures de haute précision du mouvement des doigts. Concrètement, au lieu de passer 6 à 7 jours à l'hôpital, le patient peut parfois déjà sortir après deux jours.

Sur ces images, l’intervention qui en cours est une chirurgie vasculaire. Contrairement aux opérations cardiaques assistées par le robot, la chirurgie vasculaire hybride est déjà pratiquée ici depuis plus de deux ans avec une soixantaine d’opérations réalisée avec le système informatique Da Vinci.

Pour la chirurgie coronaire, d’autres sites hospitaliers en Wallonie et à Bruxelles utilisent déjà ce système robotisé. Mais dans notre région, le GHdC est pionnier en la matière. Si ces technologies représentent clairement l’avenir de la chirurgie -cela en réassurera certainement plus d’un-, les opérations 100% robotisées, ce n’est pas encore pour demain. 
Comment fonctionne le robot chirurgical Da Vinci

Le robot chirurgical Da Vinci se compose de trois éléments : le robot lui-même, muni de quatre bras, une console de commande et de visualisation utilisée par le chirurgien, qui permet une vue en trois dimensions de l’intervention. Il offre en outre un confort de travail supplémentaire pour le chirurgien.

Au GHdC, il est utilisé actuellement en chirurgie urologique, digestive, vasculaire, gynécologique, thoracique et maintenant cardiaque.

Source de l'articleInnovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC) - Télévision locale de Charleroi et sa région - Thuin - Chimay - Basse Sambre (telesambre.be)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovation
par Heartdrake
le Ven 18 Fév 2022 - 14:36
 
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Sujet: Innovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)
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Coronavirus : Anxiété, poids, tabac… Les effets à long terme du confinement sur les risques cardiovasculaires

  • Une étude d’équipes du CHU de Toulouse montre que le confinement du printemps 2020 a eu un impact sur la santé physiologique et physique plus d’un an après.
  • Parmi les 534 personnes de plus de 50 ans interrogées, 65 % déclarent avoir réduit leur activité, 27 % ont grossi et 12 % ont augmenté leur prise de médicament.
  • Elles sont aussi 35 % à avoir signalé des symptômes de dépression ou d’anxiété, facteurs de risque aggravants de problèmes cardiovasculaires à long terme.


Le confinement de huit semaines au printemps 2020 risque de laisser des traces sur la santé des Français bien après le retour à une vie quasi-normale. Entre le 17 mars et le 11 mai 2020, certains d’entre eux ont changé leurs habitudes de vie à cause de la pandémie de Covid-19. Si certains d’entre eux en ont profité pour se mettre à cuisiner et à faire du sport lors de leur heure de sortie quotidienne, d’autres ont fait tout l’inverse. Avec des effets non négligeables sur leur santé à long terme.*

Plus sédentaires


C’est ce que démontre une étude du CHU de Toulouse menée sur 534 personnes de 50 à 89 ans et dont les résultats viennent de paraître dans la revue scientifique International Journal of Environmental Research and Public Health. Elle pointe les conséquences psychologiques et physiologiques de cette période inédite. Un effet domino qui a été analysé à un mois, six mois et un an. Ainsi, 65 % des participants ont déclaré avoir réduit leur activité physique, 61 % avoir mangé plus gras et sucré, mais aussi avoir bu de l’alcool en plus grande quantité, avec pour conséquences pour 27 % d’entre eux d’avoir pris plus de 2 kg.

Des facteurs aggravant les risques cardiovasculaires, tout comme la consommation de tabac qui a grimpé de 9 % chez les participants à l’étude. « Cet enfermement de deux mois a une réelle résonance à un an. Cette augmentation du tabagisme, même modeste, nous n’en avions pas besoin pour augmenter les risques cardiovasculaires. Tout comme la baisse de l’activité physique, avec souvent des personnes qui ne veulent pas reprendre. Ils font plus d’écrans, plus de télétravail, sont plus sédentaires », assure le professeur Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse, spécialiste de la prévention des risques, et coauteur de l’étude qui a montré que la consommation de médicaments, notamment d’hypertenseurs, avait aussi grimpé de 12 %.

Les femmes et les ruraux plus touchés


Pour la réaliser, ses équipes ont travaillé avec la Fédération de cardiologie, mais aussi le service épidémiologie du CHU et l’Inserm. Ils ne se sont pas uniquement penchés sur les conséquences physiques, mais aussi sur les causes. On savait déjà que le confinement avait eu un impact psychologique non négligeable sur la santé mentale, aussi bien des adultes que des enfants. Chez les plus de 50 ans interrogés, 35 % ont déclaré des signes de dépression et 35 % des symptômes d’anxiété.

Et avec pour conséquence, une hausse du syndrome de la cabane chez les gens, qui ont tendance à rester confinés chez eux. « Or l’on sait que ce sont des facteurs de risque ont un impact sur l’infarctus à dix ans. L’étude montre que les femmes ont été trois fois plus exposées à la dépression et que ceux vivant en milieu rural l’ont été près de deux fois plus. Pour l’anxiété, on retrouve trois fois plus de risques chez personnes qui ont continué à travailler durant la période en restant au contact du public, comme les caissières, les infirmières, les éboueurs. Ils ont eu à supporter la charge émotionnelle », relève Jean Ferrières.
Autant de conséquences psychologiques qui auront peut-être à un terme un impact sur la santé physique de ces personnes : l’anxiété et les contraintes de la vie sont en effet à l’origine de l’hypertension artérielle.

Autant de données que le cardiologue espère voir prise en compte si la question d’un nouveau confinement se pose. « Il y a des gens qui n’ont pas pu enterrer leurs parents, des enfants à qui on a dit qu’il ne fallait plus qu’on se touche, avec ce que cela peut impliquer au niveau de la phobie sociale. Il y a des étudiants qui ont eu durant un an des cours à distance, qui se sont retrouvés sans perspective. Ce sont des choses à prendre en compte », conclut le cardiologue.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3235595-20220215-coronavirus-anxiete-poids-tabac-effets-long-terme-confinement-risques-cardiovasculaires


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 16 Fév 2022 - 11:00
 
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Sujet: Coronavirus : Anxiété, poids, tabac… Les effets à long terme du confinement sur les risques cardiovasculaires
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95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé

C’est bien connu, bouger régulièrement permet de rester en bonne santé. Pourtant, seuls 5% des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice. Et les femmes seraient plus concernées par la sédentarité.

Rester assis plus de 6 heures par jour et ne pas compenser par une activité physique régulière accroît le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2 ou encore de cancer… En fait, l’inactivité physique est le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles.
Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses), « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. » Et les femmes seraient en première ligne puisque 70 %d’entre elles sont en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé, contre 42 % des hommes. Un récent travail de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), avait montré que l’accumulation des contraintes professionnelles, scolaires et familiales était largement responsable de cette situation.

Enchaîner les activités

Alors quels sont ces « niveaux d’activité » ? Pour être en bonne santé, il serait nécessaire de cumuler différents exercices :
  • Pratiquer 30 minutes, 5 fois par semaine, une activité cardiorespiratoire comme monter les escaliers ou faire du vélo, courir, marcher à bonne allure

  • Effectuer du renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine comme, porter une charge lourde, jouer au tennis, faire de la natation ou de l’aérobic

  • Réaliser des exercices d’assouplissement comme de la gymnastique, de la danse ou encore du yoga, 2 à 3 fois par semaine.

De nombreux obstacles

Vouloir faire du sport, c’est bien. Le pouvoir, c’est une autre affaire. Car de nombreux obstacles (souvent liés à l’urbanisme) sont un frein à la pratique sportive. Comme le souligne le Pr Irène Margaritis, cheffe de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses, « c’est l’organisation même de nos modes de vies qui est à revoir : que ce soit dans l’espace public, en laissant davantage de place aux mobilités actives comme le vélo ou la marche, ou sur le lieu de travail, en favorisant la pratique sportive et en limitant les temps de sédentarité, ou encore dans le système scolaire en augmentant l’espace et le temps dédiés aux activités physiques et sportives ».

Source de l'article95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #activités #physiques #diabète
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 20:47
 
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Sujet: 95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé
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Quels poissons privilégier dans son alimentation ?

Tout comme la viande, le poisson est une source de protéines. C’est pourquoi, sa consommation contribue à avoir une alimentation saine et variée.
À quelle dose peut-on consommer du poisson ? Y a-t-il des restrictions ? Quel type de poisson faut-il privilégier ?

Poisson : des oméga 3, des minéraux et des polluants

Selon les espèces, les poissons comptent de la matière grasse qui les rend riches en oméga 3, dont la particularité est de prévenir des maladies cardio-vasculaires. Ils sont aussi nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Enfin, le poisson est intéressant d’un point de vue nutritionnel car il contient divers minéraux, indispensables à notre santé.
Néanmoins, certaines espèces peuvent être contaminées par des polluants tels que les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure. Les PCB et les dioxines se retrouvent essentiellement dans les poissons les plus gras (anguilles) ainsi que dans certains poissons bio-accumulateurs (barbeau, brème, carpe, silure). Quant au méthyl-mercure, il est présent dans les poissons prédateurs sauvages.

Des poissons à limiter ou éviter pour les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 3 ans

Certaines populations sont plus sensibles que d’autres, c’est notamment le cas des femmes enceintes ou allaitantes et des enfants de moins de 3 ans.
C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de limiter à 1 fois tous les 2 mois la consommation de certains poissons d’eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), de limiter les poissons prédateurs sauvages (lotte, bar, bonite, flétan, brochet, dorade, raie, thon…), d’éviter l’espadon, le marlin, le requin et la lamproie.
Par ailleurs, il est nécessaire pour ces personnes d’éviter la consommation de poissons crus ou insuffisamment cuits et de poissons fumés.

Des conseils alimentaires pour la population en général

Concernant la population générale, voici les conseils de l’Anses :
Tout d’abord, il est recommandé de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement et de consommer 2 portions de poissons par semaine, en alternant poisson gras qui est à forte teneur en oméga 3 et à longue chaîne (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, rouget, anchois, bar, turbo, flétan, éperlan, brochet, dorade, truite) et poisson maigre (thon en conserve, colin, cabillaud, merlan, sole, Julienne, raie, merlu, lotte, carrelet, limande).
Il est aussi conseillé de limiter à 2 fois par mois la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
Dernière précaution concernant la préparation : cuire à cœur le poisson de mer frais et en cas de consommation de poisson cru, le congeler pendant 7 jours avant de le consommer.


Source de l'articleQuels poissons privilégier dans son alimentation ? (passeportsante.net)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 16:50
 
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Sujet: Quels poissons privilégier dans son alimentation ?
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Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !

[size=40]U[/size]ne mission fait particulièrement palpiter le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille : sauver la vie de milliers de patientes, chaque année. C'est pourquoi elle a créé, avec Thierry Drilhon (administrateur et dirigeant d'entreprises), Agir pour le Cœur des femmes. Des Bus du Cœur sillonneront la France à partir du 8 mars (Journée des droits des femmes), juste après l'intervention de la spécialiste au salon MedInTechs, un événement dont Le Point est partenaire. Une occasion de délivrer aussi des messages de prévention à l'ensemble de la population, de rappeler que 30 % des victimes d'un infarctus du myocarde de moins de 55 ans sont des femmes et d'évaluer l'importance des progrès technologiques en cardiologie. Le plus bel exemple étant le cœur Carmat.

« Les maladies cardiovasculaires tuent chaque jour 200 femmes en France et 25 000 dans le monde, avec des retards de prise en charge, essentiellement dus à une méconnaissance de cette réalité », insiste la cardiologue. « La bonne nouvelle, c'est que dans huit cas sur dix, nous pouvons éviter ces décès ou les retarder avec une bonne hygiène de vie. D'où notre volonté de tout faire pour cela, en menant des actions concrètes, à partir d'un fonds de dotation dédié à la santé cardio-vasculaire des femmes ». Elle souhaite mobiliser autour de trois axes majeurs : alerter, autour de cette urgence sociétale et médicale, anticiper, par une prévention active et offensive, et enfin agir, au travers d'actions et de parcours de santé associant l'ensemble des professionnels de santé et les patients dans un écosystème de bienveillance et de vigilance.

Signaux d'alerte

Globalement, les messages de prévention sont les mêmes pour tous. D'abord, il est indispensable d'entraîner régulièrement son muscle cardiaque, tout au long de la vie, et d'avoir une alimentation saine, qui privilégie les « bonnes » graisses et évite de grossir. Le tabac doit évidemment être banni. Il faut aussi être à l'écoute de son corps, faire mesurer régulièrement sa tension artérielle et consulter au premier signal d'alerte.

Concernant ce dernier point, les femmes ne se sentent pas suffisamment concernées par les maladies cardiovasculaires. Trop souvent, elles méconnaissent et négligent les symptômes, fréquemment atypiques. Conséquence : des retards de diagnostic et donc d'accès aux traitements. La Pr Mounier-Véhier regrette un appel tardif du Samu en cas d'accident aigu (entre 30 minutes et quelques jours après le début des troubles…) « Les femmes en paieront pour certaines le prix fort, victimes d'un arrêt cardiaque non récupéré ou d'un infarctus massif avec insuffisance cardiaque irréversible… » précise-t-elle.

La greffe est le traitement ultime de l'insuffisance cardiaque. Elle permet un retour à la vie normale. Aujourd'hui, 30 % des transplantés sont des femmes. Grâce à l'implantation d'une assistance cardiaque, les patients peuvent mieux attendre l'obtention d'un greffon. La mise au point du cœur artificiel Carmat a montré combien la technologie pouvait venir au secours des malades et même envisager à terme de se passer de greffon. Sa première implantation chez un homme a eu lieu en décembre 2013 à Paris, sa première implantation commerciale en juillet 2021, en Italie, et une première femme a bénéficié de cette technologie en septembre 2021.

Source de l'article Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas ! - Le Point

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 12:04
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !
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Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

Selon une étude publiée dans la revue scientifique Circulation, la moitié des crises cardiaques serait silencieuse. Des infarctus qui passeraient inaperçus, mais qui pourraient être extrêmement dangereux.

Des crises cardiaques silencieuses mais dangereuses

Pour une grande majorité d’entre nous, la crise cardiaque est assimilée à une douleur violente dans la poitrine, à un malaise, à un essoufflement... Si de nombreux infarctus se manifestent de cette manière, il serait aussi possible que le cœur s’emballe, sans que la personne concernée ne se rende compte de rien. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Circulation.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 9 500 personnes pendant plus de 20 ans. Sur cette période, 386 individus ont fait une crise cardiaque avec les symptômes que l’on connaît, et 371 ont fait une crise sans le savoir. Mais ces crises silencieuses ne sont pas moins dangereuses, bien au contraire. Parce qu’elles ne sont pas détectées et traitées, elles multiplient par 3 le risque de décès.

Quand une personne est prise en charge, à la suite d’une crise cardiaque, le risque de décès est de 34 %. On imagine bien les dégâts pour une personne qui n’a pas conscience qu’elle est en danger.

Le traitement diminue le risque de décès

« Ce type d’infarctus fait autant de dégâts qu’une crise cardiaque plus classique », explique le Dr Elsayed Soliman, un des auteurs de l’étude. « Mais comme les patients ne savent pas qu’ils ont eu un problème cardiaque, ils ne peuvent pas recevoir le traitement adéquat qui leur permettrait d’en éviter un autre ».

Les auteurs de l’étude précisent que les hommes seraient davantage concernés par ces crises silencieuses, mais les femmes en meurent plus facilement. « Notre étude suggère aussi que les personnes Afro-américaines s’en sortent moins bien que les Blancs, mais le nombre est trop faible pour en être sûr », ajoute le chercheur.

Selon les autorités sanitaires, pour éviter de faire une crise cardiaque, il faut arrêter de fumer, manger sainement, pratiquer une activité physique régulière et surveiller son taux cholestérol ainsi que sa pression artérielle.

Source de l'articleVous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir (passeportsante.net)

#coeur #crise #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Lun 14 Fév 2022 - 9:28
 
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Sujet: Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir
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Le brocoli pour réduire les risques cardiovasculaires

Grâce à sa haute teneur en minéraux comme le magnésium (21 mg pour 100 g) et le potassium (316 mg pour 100 g), le brocoli est un légume diurétique.


Il renferme beaucoup de vitamine C – qui possède de fortes propriétés antioxydantes – et de vitamine K. Consommé au moins quelques fois par semaine, ce légume serait associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et même du sein chez la femme préménopausée. 


Il contribuerait également au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire et est même recommandé chez les diabétiques de type 2 pour augmenter leur concentration de bon cholestérol et réduire les taux de triglycérides et de mauvais cholestérol1.


Le brocoli peut se consommer cru ou cuit, en salade, en soupe ou encore intégré dans une omelette, une quiche ou autre préparation salée. Pour profiter au mieux de ses bienfaits, il est préférable de le consommer cru ou légèrement cuit.


Source de l'article Du brocoli dans l'assiette pour la santé cardiovasculaire (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:44
 
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Sujet: Le brocoli pour réduire les risques cardiovasculaires
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Le taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires, 20 ans en amont

Avoir du cholestérol présage des problématiques cardiovasculaires. Mais des chercheurs sont parvenus à trouver un moyen plus précis de prédire les risques, sur une plus longue période.

On s'attend rarement à faire un AVC ou un infarctus, ils arrivent, sans prévenir ! Et s'il existait un moyen de prédire nos risques face à ces troubles cardiovasculaires extrêmement dangereux ? Des chercheurs suédois pensent que le taux de cholestérol dans le sang pourrait permettre de prédire ces troubles 20 ans en amont, comme ils l'expliquent dans la revue PLOS Medicine. Explications.

Avant d'en arriver à cette conclusion, ils ont étudié 137 100 personnes entre 25 et 84 ans, grâce à une cohorte suédoise appelée AMORIS. Ils les ont suivi en moyenne sur 17 ans et 8 mois. Dans cette étude, ils se sont intéressés à leurs taux de cholestérol : le bon (lipoprotéines à haute densité) et le mauvais (à basse densité). Ils ont visé plus précisément leurs taux de lipides, que l'on appelle aussi des "transporteurs lipidiques", là encore, ceux liés au bon cholestérol et ceux liés au mauvais.

S'INTÉRESSER AU RATIO DE BONS ET DE MAUVAIS LIPIDES

Jusqu'à présent, quand on cherchait le taux de cholestérol, on s'intéressait surtout au taux de mauvais lipides. Or, en comparant le ratio entre les deux types de lipides, ils se sont aperçus qu'il donnait une indication plus précise face aux risques pour le patient. Plus celui ci est haut, plus on a de risque d'être un jour touché par une pathologie cardiovasculaire. A titre d'exemple, ils estiment qu'avoir un ratio élevé entre les deux types de lipides augmente par 3 fois le risque de crise cardiaque.

Chez ceux qui ont un ratio entre ces deux types de lipides élevé, les chercheurs ont conclut que 70% risquent un trouble cardiaque. Ces observations seraient valables environ 20 ans avant l'événement, écrivent-ils. Cela dit, ils précisent qu'il existe une limite à cette étude, à propos du fait de fumer ou de faire de l'hypertension, des facteurs qui n'ont été mis à jour que dans une plus petite étude de validation.

Source : Long-term risk of a major cardiovascular event by apoB, apoA-1, and the apoB/apoA-1 ratio—Experience from the Swedish AMORIS cohort: A cohort study, PLOS Medicine, 1er décembre 2021.

Source de l'articleLe taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires (monsitemedia.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:13
 
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Sujet: Le taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires, 20 ans en amont
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Comment faire le plein d'oméga 3 ?

On entend souvent parler des acides gras oméga-3, indispensables au bon développement et au fonctionnement de notre corps. Notre organisme n'en produit pas naturellement, mais peut néanmoins en fabriquer grâce à notre alimentation.
Notre organisme fabrique des oméga-3 à partir d'un précurseur essentiel, l'acide alpha-linolénique (ALA), fourni par notre alimentation. D'autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par le corps à partir de l'ALA : les acides eïcosapentaènoïque (EPA) et docosahexaènoïque (DHA). 

Quels sont les bienfaits des oméga-3 ?

Ces constituants des membranes cellulaires interviennent notamment dans :  l’immunité, la reproduction, le métabolisme, l’activité neuronale...
Des apports adéquats contribuent certainement à prévenir les maladies cardiovasculaires, la dégénérescence liée à l’âge (DMLA), les maladies neurodégénératives, probablement, certains cancers (comme celui du sein, de la prostate et du côlon) et le diabète.
Ils améliorent aussi les fonctions cérébrales. L’EPA et le DHA joueraient un rôle dans le fonctionnement cérébral chez le sujet adulte et au cours du vieillissement et suggèrent un effet positif sur le maintien de la santé mentale (dépression, démence dont maladie d’Alzheimer). 
Des apports suffisants en oméga-3 sont donc primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant.

Les oméga-3 au secours de la dépression

Au Royaume-Uni, des chercheurs de l'Institut national de recherche en santé (NIHR) ont évalué les effets de fortes doses d’acides gras polyinsaturés d’oméga-3 (EPA et de DHA) qui se trouvent dans le poisson gras. Objectif ? Comprendre comment ils réduisent l'inflammation et la dépression. Cette nouvelle approche (résultats publiés en juin 2021) a permis d'identifier un mécanisme moléculaire capable d’éclairer le développement de nouveaux traitements potentiels impliquant des acides gras oméga-3 pour les patients souffrant de dépression.

L'étude a évalué vingt-deux patients souffrant de dépression majeure qui ont reçu 3 grammes d'EPA ou 1,4 gramme de DHA par jour pendant douze semaines. Dans les deux groupes de patients, le traitement à l'EPA ou au DHA a été associé à une augmentation de leurs métabolites respectifs et à une amélioration significative des symptômes dépressifs. Ces conclusions ont été publiées dans Molecular Psychiatry.

L’oméga-3, un allié contre le vieillissement ?

D'autres études suggèrent qu’une supplémentation quotidienneen oméga-3 peut aider à ralentir les effets du vieillissement en renforçant la protection au niveau cellulaire pendant et après un événement stressant.  Précisément, une dose de 2,5 grammes aiderait le corps humain à résister aux effets néfastes du stress, selon une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry  en avril 2021.

Les personnes supplémentées ont ainsi produit moins de cortisol (l’hormone du stress) et avaient des niveaux inférieurs d'une protéine pro-inflammatoire lors d'un événement stressant en laboratoire. Les suppléments ont contribué à ce que les chercheurs appellent la résilience au stress : réduction des dommages pendant le stress et, après un stress aigu, une activité protection des composants cellulaires qui rétrécissent en raison du vieillissement. Les effets anti-âge potentiels ont été jugés particulièrement frappants, car ils se sont produits chez des personnes en bonne santé mais aussi sédentaires, en surpoids et d'âge moyen.

Cancer du sein : les régimes maternels riches en oméga-3 peuvent protéger la progéniture


Selon une étude publiée en juin 2021, les bienfaits protecteurs des oméga-3  contre le cancer pourraient être plus importants que ce l'on pensait. Des chercheurs de l'Université Marshall ont constaté qu’une alimentation maternelle riche en acides gras oméga-3 protégeait également contre le développement du cancer du sein chez les enfants. Ces conclusions ont été publiées par Frontiers in Cell and Developmental Biology.

Augmenter l'espérance de vie ?

Selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition, le manque d'oméga-3 dans l'alimentation peut raccourcir la vie encore plus que le tabagisme. Les scientifiques ont découvert que fumer réduisait de quatre ans l'espérance de vie, tandis que de faibles niveaux d'acides gras pouvaient la réduire de cinq ans. L'étude a utilisé les statistiques de la Framingham Heart Study (FHS), l'une des plus longues études au monde.

"Il est intéressant de noter qu'au Japon, où l'indice moyen d'oméga-3 est supérieur à 8 %, la durée de vie attendue est d'environ cinq ans de plus qu'aux États-Unis, où l'indice moyen d'oméga-3 est d'environ 5 %", résume le chercheur principal de l'étude, le Dr Michael McBurney, de l'Université de Guelph au Canada. Avant d’ajouter : "Par conséquent, dans la pratique, les choix alimentaires qui modifient l'indice oméga-3 peuvent prolonger la vie".

Au regard de cette étude, le tabagisme et l'indice oméga-3 semblent être les facteurs de risque les plus facilement modifiables.

Quelle quantité d'oméga-3 par jour ?

L’homme transforme l’ALA en EPA et DHA, mais trop peu. Il faut donc prêter une attention particulière à son alimentation.

  • ALA. 1 % de l’apport énergétique quotidien, soit environ 2 g/jour.
  • EPA. 250 mg pour la population générale, 500 mg chez les femmes enceintes ou allaitantes.
  • DHA. 250 mg pour la population générale, 500 mg chez les femmes enceintes ou allaitantes.

Faut-il prendre des suppléments d'oméga-3 ?

Pour l’ALA, il suffit d’utiliser chaque jour une huile végétale qui en est riche et de compléter avec des oléagineux : 1 c. à s. (10 g) d’huile de colza + 1 noix par exemple.
Ceux en EPA et DHA sont couverts avec du poisson 2 fois par semaine dont 1 fois du poisson gras.

"Lorsqu’on ne consomme pas ou peu de poissons, prendre des compléments alimentaires à base d’huiles de poisson est préférable", indique le Pr Legrand.

Mais rien ne sert de se supplémenter si on en mange chaque semaine : des apports en oméga-3 supérieurs aux besoins n’ont aucun bénéfice supplémentaire.

Quels sont les aliments riches en oméga 3 ?

Le précurseur, l’ALA, est présent dans certains végétaux (oléagineux, microalgues, soja, etc). Consommé par les animaux et certaines algues, il est transformé en EPA et DHA que l’on trouve dans les poissons, les viandes et les oeufs.

Hareng, sardine, saumon, rouget…

Les poissons les plus riches en oméga 3 sont le hareng, la sardine, le thon, le saumon et le maquereau mais aussi le rouget ou le flétan. Pensez par exemple à réaliser une pizza composée de deux poissons différents. Parsemez vos salades avec des petites sardines coupées en tranche ou encore servez en apéritif des blinis de saumon fumé avec un zeste de citron parsemé de quelques graines d'anis.

Quels légumes et légumineuses pour faire le plein d’oméga-3 ?

Certains légumes sont naturellement riches en oméga-3. Encore une fois, il est essentiel de varier les différents apports.  Essayez de consommer deux portions de légumes à feuilles vertes comme le brocoli, les épinards, la laitue, le mesclun, la roquette, le chou ou le pourpier.

N'hésitez pas non plus à réintroduire dans votre quotidien les légumineuses : les lentilles, les haricots rouges ou blancs, les fèves de soja sont excellentes en salade par exemple. Pour éviter les flatulences provoquées parfois par ces aliments, faites-les tremper une nuit avant de les faire cuire à feu doux.

Miser sur les fruits secs

Contrairement à l'huile de noix qui est un peu trop riche en oméga-6, la noix contient plus d'oméga-3. Elle est également source de protéinesfibres, minéraux et magnésium, tout comme l'amande. Il y a aussi les noix de cajou, les pistaches, les noisettes.
Ces fruits secs peuvent être consommés au petit déjeuner par exemple, dans des salades composées, dans des gâteaux, des yaourts… Attention cependant aux allergies.

Quelles huiles pour faire le plein d’oméga-3 ?

Les huiles de lin, colza, noix, soja, et germe de blé, sont les aliments les plus concentrés en ALA. Il est préférable de les utiliser à froid et de varier les différentes huiles en fonction des goûts. N'hésitez pas à la mélanger avec de l'huile d'olive, riche en oméga-6 et oméga 9.
Tag cardiovasculaires sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 5 Ou-trouver-omega-trois


Source de l'articleAcides gras oméga 3 : sources, bienfaits, recommandations | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Sam 5 Fév 2022 - 9:07
 
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Sujet: Comment faire le plein d'oméga 3 ?
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Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non

Consommés par certains sportifs pour booster leurs performances, les compléments alimentaires ne sont pas sans risque pour la santé cardiovasculaire.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires pour stimuler leur puissance musculaire et leur résistance à l’effort. Autant de produits non classés parmi les substances dopantes par l’Agence mondiale antidopage. Ainsi, la liste de ces suppléments légaux comprend la caféine, la créatine, les boissons, les barres et les gels énergétiques, ainsi que les jus de betterave et les protéines.
Selon les auteurs d’une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology, les suppléments alimentaires sont souvent considérés à tort comme bénins pour la santé. « Ces compléments, y compris ceux contenant des plantes ou des extraits dits naturels, engendrent de sérieux problèmes pour la santé des athlètes en plus du risque de contrevenir aux règles anti-dopage », déclare le Dr Paolo Emilio Adami, principal auteur de ce travail.

Arythmie, mort subite

A titre d’exemple, le café, « s’il reste inoffensif à dose modérée, et efficace pour améliorer l’endurance, il devient dangereux en cas d’excès ». Cette substance va augmenter « le rythme cardiaque, le risque de troubles du rythme, d’hypertension artérielle et dans certains cas favoriser la survenue d’une mort subite par arrêt cardiaque ».
Autre donnée, du côté des substances industrielles cette fois : « les athlètes dopés avec des stéroïdes androgéniques anabolisants encourent un risque de décès 6 à 20 fois supérieur aux sportifs cleans, dont 30% des cas trouvent leur origine dans des maladies ou accidents cardiovasculaires ».

S’informer, se responsabiliser

Frein à la prévention : le manque d’information. « La plupart des sportifs consommateurs de compléments n’en connaissent pas les effets. Ils reçoivent des conseils en nutrition de la part de leur coach ou d’autres athlètes. Il faudrait mettre en place des programmes d’éducation. »
Voici en les principaux points à retenir, délivrés par le Pr Adami, si vous pratiquez un sport :
– « La composition naturelle des compléments n’est pas gage de sécurité » ;
– Avant de consommer « des produits vendus dans le commerce, renseignez-vous sur leur qualité et leurs effets » ;
– « Vous êtes seul responsable des substances que vous consommez » et donc de leurs effets ;
– « Face à un test positif dans le cadre d’un contrôle anti-dopage, feindre l’ignorance n’a pas de poids. »



Source de l'articleCompléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #arythmie #mortsubite
par Heartdrake
le Ven 4 Fév 2022 - 19:01
 
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Sujet: Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non
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100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque

Après un infarctus, Hervé Quinet a subit de sérieuses opérations cardiaques. Conscient que la vie lui offre un deuxième chance, il a décidé de tout faire pour réaliser son rêve : Prendre le départ de l'Africa Eco Raid et voir le Lac Rose à Dakar. Chose faite en janvier 2020, au volant de son buggy, au côté de son épouse et copilote Marie-Laure.

Pour remercier le personnel du centre de rééducation cardiaque de Joigny, au sein duquel il a passé un séjour post opératoire, il a offert un euro pour chaque kilomètre parcouru entre Tanger et Dakar. Soit plus de 8218 euros. En janvier 2022, il réalise son rêve ultime : prendre le départ du Dakar. Là encore, c'est pour la bonne cause ! Il court au profit du club coeur et Santé de Joigny. un euro offert pour chaque kilomètre parcouru soit près de 8000 euros. 

Le cœur est-il un muscle comme les autres?

La plupart des adhérents du Club Coeur Santé de Joigny sont des personnes atteintes de maladies cardiaques ou qui ont  déjà fait des infarctus, sont porteuses de stents, ou encore de valves.  Les autres adhérents ont choisi d'exercer une activité physique en  prévention, ou sont atteints de pathologies telles que l'obésité, ou le  diabète. Mais il n'est jamais trop tôt pour débuter une activité physique.

Le coeur est un muscle il a besoin d’être développé. Comment ? Grâce à l’activité physique ! Il faut savoir l’entraîner pour lui assurer une bonne santé. Une activité physique régulière est indispensable pour protéger le cœur.

Pour retrouver un club Coeur et santé près de chez vous 

Source de l'article100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport
par Heartdrake
le Mer 2 Fév 2022 - 9:09
 
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Sujet: 100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque
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Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?

Les maladies cardiaques provoquent un dysfonctionnement cérébral précoce qui peut tripler les niveaux de bêta-amyloïde, une protéine clé de la maladie d'Alzheimer, confirme cette étude de neurologues de l’Université de Sheffield qui va un peu plus loin dans l’étiologie cérébrovasculaire de cette forme de démence. Les conclusions, présentées dans la revue eLife, mettent un peu plus en avant le rôle la maladie/ cardiaque (ou vasculaire) qui, dès la quarantaine induit une rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones et en fonction de leurs besoins.
 
Ce découplage signifie en clair que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène et, qu’avec le temps, cela conduit à la démence. Cette pathologie cardiaque pourrait induire un dysfonctionnement cérébral qui pourrait conduire à la démence avant même l'accumulation de plaque dans les vaisseaux sanguins du cerveau : le sang ne pourrait alors plus atteindre les neurones qui en ont besoin. Enfin, la recherche révèle également que la combinaison de la maladie cardiaque et d'un gène clé de la maladie d'Alzheimer triple la quantité d'une protéine favorisant le développement de « l’Alzheimer ».

Un lien direct de la maladie cardiaque au trouble cérébral

Une insuffisance de sang pour la même quantité d'activité cérébrale : la recherche confirme un lien plus direct entre les maladies cardiaques et un dysfonctionnement cérébral à un stade précoce, qui favoriserait la démence et triplerait les niveaux de protéine toxique dans le cerveau. Par quel processus ? La maladie cardiaque provoque la « panne » d'une fonction cérébrale clé qui relie l'activité cérébrale et le flux sanguin, ce qui signifie que le cerveau reçoit moins de sang pour la même quantité d'activité. Cette panne se produit chez les patients cardiaques avant même l'accumulation de graisse dans les vaisseaux sanguins du cerveau (athérosclérose) et précède la démence. Jusqu'à présent, on ignorait comment et pourquoi certaines formes de démence vasculaire peuvent survenir des années avant l'apparition de l'athérosclérose dans le cerveau.
 
Une prédisposition génétique démultipliée en cas de problème cardiaque : la combinaison d'une maladie cardiaque et d'une prédisposition génétique à la maladie d'Alzheimer triple la quantité de bêta-amyloïde, une protéine qui s'accumule et déclenche la maladie d'Alzheimer, et augmente les niveaux d'un gène inflammatoire (IL1) dans le cerveau.
 
Un couplage neurovasculaire qui adapte le flux sanguin au besoin de nos neurones : l’auteur principal, le Dr Osman Shabir, de l'Université de Sheffield insiste aujourd’hui sur l’impact de la maladie cardiaque comme facteur de risque majeur de maladie d'Alzheimer et la démence. Ces nouvelles découvertes approfondissent considérablement la compréhension des liens entre les maladies cardiaques et la démence : « les maladies cardiaques à la quarantaine provoquent la rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones. Cette panne signifie que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène en cas de besoin et, avec le temps, cela conduit à la démence ».
 
Quelles pistes thérapeutiques ? Un médicament contre l'arthrite qui cible l'IL1 est actuellement en cours de test. L'objectif est de valider sa capacité à inverser ou réduire le dysfonctionnement cérébral causé par une maladie cardiaque. Enfin, ces travaux confirment que les lésions cérébrales peuvent également aggraver la régulation du flux sanguin cérébral, suggérant des mécanismes par lesquels des blessures ou des chutes pourraient également favoriser le développement de démences.
 
On retiendra donc de cette étude, un mécanisme de découplage entre nos neurones et leurs besoins en oxygénation, avant même le processus d’athérosclérose plus fréquemment invoqué dans la pathogenèse de l’Alzheimer.

Source de l'articleALZHEIMER : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ? | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alzheimer
par Heartdrake
le Mar 1 Fév 2022 - 8:56
 
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Sujet: Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?
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Sport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur !

Selon une étude suédoise récente, un manque de sommeil associé à une pratique sportive intense pourrait avoir un impact négatif sur le cœur. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Molecular Metabolism.
Dans cette étude pilote, menée à petite échelle sur seulement seize volontaires en bonne santé et de poids normal, les chercheurs ont tout d’abord chercher à dépister de manière approfondie leurs potentielles maladies cardiovasculaires antérieures, ainsi que le facteur "hérédité" que pouvaient présenter les volontaires.

Sommeil perturbé + stress intense : attention !

Puis les participants ont tout d’abord suivi un rythme de sommeil normal, avec 7 à 9 heures de sommeil par nuit. Ils ont alors subi une période d’exercice intense, le matin. Puis un autre séance le matin aussi, mais trois nuits après avoir vu leur sommeil écourté de moitié, chaque nuit. Des prises de sang leur ont été faites chaque jour, matin et soir.
Résultat : lorsque les participants ont fait du sport de manière intense après un sommeil écourté, les niveaux de troponine, un biomarqueur des lésions cardiaques présent dans le sang, augmentaient légèrement plus. Les niveaux ont augmenté de 40 % après trois nuits de restriction partielle de sommeil, par rapport à ceux qui faisaient de l'exercice dans un état bien reposé.

Gare aux effets nocifs d'un mauvais sommeil

L'étude est une petite étude pilote et il n'est pas encore possible de déterminer si les résultats peuvent être pertinents pour la santé cardiovasculaire. Cependant, les chercheurs savent qu’un sommeil perturbé et raccourci augmente les risques de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’hypertension artérielle. Comme l’explique le Dr Jonathan Cedernaes, médecin et professeur agrégé de biologie cellulaire médicale à l'Université d'Uppsala, en Suède, qui a dirigé l'étude : "L'exercice est excellent pour le cœur, tandis que le manque de sommeil peut avoir un impact négatif sur le système cardiovasculaire. Mais on ne sait pas si un sommeil raccourci peut moduler le stress physiologique que l'exercice intense semble avoir sur les cellules du cœur".

Des résultats à valider


"Aujourd'hui, il n'existe aucune preuve suggérant qu'il serait nocif pour le cœur de faire de l'exercice régulièrement alors que vous avez trop peu dormi. On peut plutôt renverser l'argument : en s'assurant de dormir suffisamment, on peut encore augmenter l'impact positif d'exercice physique" ajoute le Dr Cedernaes. Et conclut par le fait que ses travaux devraient être réalisé sur un plus grand nombre de personnes différentes, comme des femmes, des athlètes de haut niveau ou encore des militaires.


Source de l'articleSport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur ! (doctissimo.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #sommeil #sport
par Heartdrake
le Mar 1 Fév 2022 - 8:51
 
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Sujet: Sport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur !
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Risques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA

C’est déjà demain : le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer la prise en charge des patients est annoncé par de nombreux rapports mais rares sont encore les études majeures qui ont démontré l’intérêt clinique de l’IA. Depuis près de 5 ans, le laboratoire Amgen et la startup Owkin développent des applications cliniques à l’IA. Voici les résultats d’une étude sur la prédiction du risque cardiovasculaire* démontrant la supériorité des méthodes d’apprentissage automatique pour mieux prédire le risque de récidive des infarctus du myocarde ou d’un AVC ischémique.

Une enquête internationale initiée en 2019 par Amgen évaluait la perception des patients en matière de gravité de leur affection (la maladie cardiaque ischémique) ainsi que leur prise en charge.
 
Cette enquête mondiale menée auprès de 3.236 survivants d’un infarctus dans treize pays (dont 253 en France) révélait qu’environ un tiers ayant déjà subi ce type d’accident (40% dans le monde et 34% en France) ne considérait pas les maladies cardiovasculaires comme des maladies chroniques nécessitant des soins de longue durée.
 
Parmi eux, 13% des 253 patients français interrogés estimaient même que leur infarctus était un évènement exceptionnel qui ne se produirait qu’une seule fois et qui ne nécessiterait pas de changements de mode de vie !
 
A partir des données issues d’une large étude clinique d’Amgen, la starup a créé un algorithme d’intelligence artificielle (machine learning) en se basant sur les caractéristiques des patients pour prédire ceux présentant un risque plus élevé de subir un deuxième événement cardiovasculaire.
 
Les résultats de cette analyse ont montré que l’utilisation du Machine Learning semble plus performant que les modèles de statistiques utilisés jusqu’à présent en routine clinique. L’enjeu étant, bien évidemment, de mieux prédire pour mieux prévenir !
 
Ainsi, les patients identifiés pourront bénéficier d’un meilleur suivi et d’une meilleure prise en charge thérapeutique adaptée à leur niveau de risque. L’intérêt est d’autant plus grand que les dossiers médicaux électroniques sont aujourd’hui de plus en plus complets et pourront rapidement supporter l’application de ces algorithmes.
 
« Ce projet nous a permis d'explorer l'intérêt du Machine Learning pour la prédiction du risque cardiovasculaire et d'obtenir des informations importantes sur l'utilisation des données cliniques » souligne Marc S. Sabatine, chef de service au Brigham and Women's, Hospital de Boston et professeur à la faculté de Médecine d’Harvard
 
Rappelons que les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de décès en France après le cancer et peuvent avoir des conséquences pour les patients qui y survivent. Elles restent aujourd’hui la principale cause de décès en Europe. En 2017, elles auraient été responsables de 45% de tous les décès.
 
*dans la revue scientifique European Heart Journal publiée par la Société Européenne de Cardiologie (ESC).


Source de l'articleRisques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA (senioractu.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #intelligenceartificielle
par Heartdrake
le Lun 31 Jan 2022 - 18:37
 
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Sujet: Risques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA
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Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage


L'ischémie myocardique silencieuse est une maladie cardiaque qui correspond à un manque d'oxygénation du muscle cardiaque, résultant d'un problème de l'artère coronaire. Quels sont les symptômes ? Qui doit faire un dépistage régulier ? Les personnes diabétiques ? Quel est le traitement ? Réponses de notre expert.

Définition : qu'est-ce qu'une ischémie myocardique silencieuse ?

L'ischémie silencieuse ou asymptomatique représente l'événement ischémique le plus fréquent de la maladie coronarienne (avant l'angine de poitrine). "L'ischémie myocardique est, sur le plan physiopathologique, un manque d'oxygène des cellules myocardiques lorsqu'une artère du cœur est obstruée. Lorsqu'elle est évoluée, elle entraîne une anomalie de la fonction ventriculaire gauche. En dernier stade, la douleur angineuse apparaît. C'est la cascade ischémique" explique le Pr Alain Furber, Professeur de cardiologie au CHU d'Angers, et président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). L'angine de poitrine se traduit par une douleur thoracique à l'effort. "L'ischémie myocardique silencieuse survient avant l'apparition de la douleur angineuse ou se voit chez des personnes qui ne ressentent pas la douleur angineuse à cause d'une autre anomalie, la plus fréquente étant la neuropathie diabétique" décrit le cardiologue qui précise que l'ischémie myocardique silencieuse est fréquente.

Quels sont les symptômes ?

Comme son nom l'indique, la myocardie ischémique silencieuse est asymptomatique (sans symptôme). Mais si les symptômes sont absents, la maladie, quant à elle, évolue. Elle peut entraîner un infarctus du myocarde (nécrose rapide des cellules cardiaques).

Quelle est sa cause ?

La cause la plus fréquente de l'ischémie myocardique silencieuse est la maladie athéromateuse. 

"Les plaques d'athérome rétrécissent les artères coronaires. Cela peut être associé à une dysfonction endothéliale (cellules de l'endothélium) liée à des facteurs de risque ou à une anomalie de la micro-circulation au niveau cardiaque" indique notre interlocuteur. Et de préciser que ces deux dernières causes peuvent être isolées.


Plaque d'athérome : causes, formation, comment la soigner ?


L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères, est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête. Le Dr Yves El Bèze, cardiologue et directeur de l'Institut Cœur Paris Centre nous éclaire.


Ischémie myocardique et diabète : quel est le lien ?


On rencontre souvent cette pathologie chez les personnes diabétiques, chez qui une des complications de l'évolution de ce diabète, la neuropathie, détruit une partie de certains nerfs, d'où une diminution voire une absence totale de la sensation de douleur dans la zone innervée par ces nerfs, les nerfs cardiaques dans ce cas. "Le risque d'ischémie myocardique silencieuse est très élevée chez les diabétiques compliqués :


  • diabète qui évolue depuis au moins 10 ans,

  • diabète qui présente déjà des complications (atteinte de la fonction rénale, albumine dans les urines, sténose, artérite des membres inférieurs, hypertrophie du ventricule gauche)


Neuropathie diabétique : c'est quoi, symptômes, comment la traiter ?

La neuropathie diabétique est une atteinte du système nerveux. C'est l'une des plus fréquentes complications du diabète. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Eclairage avec le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue, diabétologue au CHU de Rennes.


En quoi consiste le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse ?


Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque.

Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse repose sur des tests d'imagerie à la recherche d'une anomalie de la perfusion du cœur (scintigraphie myocardique, IRM cardiaque) qui détectent le stade précoce d'une ischémie. "Ces examens sont couplés à un test d'effort ou un test pharmacologique. La deuxième approche consiste à faire une échographie de stress pour dépister une anomalie de la cinétique du ventricule gauche. De façon plus récente, une mesure du scorecalcique est réalisée. Cette nouvelle approche va faire partie des recommandations de dépistage. " Ce test permet de quantifier le degré de calcification des artères coronaires" détaille le Pr Furber. Un scanner thoracique sans injection mesure ce score. Lorsque ce score est élevé, il faut réaliser un test fonctionnel : scintigraphie myocardique, IRM cardiaque ou échographie d'effort. "Les recommandations d'experts sont de faire un examen de dépistage tous les 4 ou 5 ans" indique le spécialiste. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque :

► Le premier groupe est constitué par des personnes ayant déjà une maladie coronarienne et ayant été pris en charge pour un pontage, une angioplastie. "Le risque de faire une ischémie myocardique est de 40%. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse est faite 2 ans après la pose d'un stent puis tous les 2 ou 3 ans et 5 ans après un pontage" informe le Pr Furber.
► Le deuxième groupe de personnes à risque regroupe :
  • les personnes diabétiques qui sont à très haut risque d'avoir une ischémie myocardique silencieuse

  • les personnes ayant de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme…)

  • les personnes qui ont une sténose de l'artère carotide

  • les personnes ayant une artérite des membres inférieurs

  • les personnes ayant une insuffisance rénale chronique.


Quelles sont les complications possibles ?

Les dangers de cette affection sont bien entendu liés à son caractère asymptomatique : le malade ne se rend pas compte qu'il est atteint alors qu'une partie de ses cellules myocardiques meurent. "Globalement, le pronostic est le même que celui de l'angine de poitrine" Le risque d'infarctus du myocarde est élevé.

Quel traitement envisager ?

Lorsque l'ischémie myocardique est très étendue, cela nécessite :
  • un traitement de revascularisation (pontage coronarien, angioplastie),

  • un traitement médical (antiagrégant plaquettaire, statines, bêtabloquants)

  • la correction des facteurs de risque (surpoids, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme, sédentarité).


"Chez ces patients, une bonne hygiène de vie (arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière) est essentielle, insiste le médecin. Chez les personnes qui ont déjà une maladie coronarienne et eu un pontage ou une angioplastie, la réadaptation cardiaque diminue le risque d'ischémie silencieuse".


Source de l'articleIschémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 30 Jan 2022 - 9:59
 
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Sujet: Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage
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Le bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires

Notre cœur serait sensible à l'excès de bruit. En effet, vivre proche d'un axe routier ou d'un réseau ferroviaire augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires.

Le bruit nuit à notre audition, mais serait aussi un facteur de risque de maladies cardiaques, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Deutsches Ärzteblatt International. La pollution sonore élevée amplifiée par les routes ou les trains augmenterait le risque de mortalité due aux maladies cardiaques.

La pollution de l'air ou auditive sont de plus en plus souvent mises en cause dans le risque de maladies cardiovasculaires. En effet, un rapport de Santé Publique France, la nouvelle agence de santé publique annonçait que la pollution de l'air provoquait 48 000 décès en France. Cette nouvelle étude accuse la pollution auditive de multiplier les décès dus aux maladies cardio-vasculaires.


UNE CIRCULATION INTENSIVE ET LE PASSAGE FRÉQUENT DE TRAINS AUGMENTERAIENT LE RISQUENT DE MALADIES CARDIAQUES

Les chercheurs de l'université de Dresde en Allemagne ont étudié les données médicales de plus d'un million de participants et ont mis en parallèle leur santé, en particulier les accidents cardiaques et leurs niveaux d'exposition sonores.

Les conclusions de l'étude ont montré qu'il existait un lien entre pollution sonore et maladies cardiovasculaire. Les habitants vivant proche d'une zone routière ou du passage de trains étaient plus exposés au risque de maladies cardiaques.

Cette nouvelle étude confirme les conclusions d'une étude des chercheurs de la Harvard school of public health et de l'université de Boston (Etats-Unis) qui révélait que vivre près d'un aéroport fréquenté augmentait les risques de maladies cardiovasculaires.

Source de l'articleLe bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires - Top Santé (topsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 27 Jan 2022 - 18:47
 
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Sujet: Le bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires
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Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement


L'aorte, principale artère de l'organisme peut, sous l'effet de certains facteurs, voir sa paroi se calcifier. Cette pathologie est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire. Quels sont les symptômes ? Les causes ? Les risques ? Le point avec le Dr Olivier Bourron, endocrinologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Qu'est-ce qu'une calcification aortique ?

L'aorte est l'artère principale de l'organisme qui permet de distribuer le sang, qui s'est oxygéné au niveau des poumons, aux organes. Certaines personnes peuvent être sujettes à des calcifications de la paroi artérielle, notamment au niveau de la crosse de l'aorte, de l'aorte thoracique ou de l'aorte abdominale. La paroi artérielle se divise en trois composantes : l'intima qui est au contact de la lumière artérielle, la media qui correspond à la paroi médiane de l'artère et l'adventice qui elle, se situe à l'extérieur. La calcification artérielle peut se développer soit au niveau de l'intima, soit au niveau de la média. "Généralement, les calcifications au niveau de l'intima sont associées à la maladie athéromateuse (plaques d'athérome responsables d'emboles et de sténoses artérielles). Ces calcifications de l'intima sont focales, uniques ou multiples. Les calcifications au niveau de la média, au contraire, sont diffuses et étendues et entraînent l'épaississement et la rigidification artérielle qui constitue un facteur de risque cardiovasculaire indépendant des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels", détaille le spécialiste. La calcification artérielle correspond à une accumulation d'amas de calcium et de phosphates au sein de la paroi artérielle. "Ce phénomène peut se produire sur toutes les parois artérielles du corps : les artères coronaires, les artères de membres inférieurs et l'aorte. Ces molécules de calcium et de phosphate s'organisent en petits amas, puis en plus gros, avant de former des cristaux d'hydroxyapatite, principal composant minéral de l'os. Ces dernières années, on a pu mettre en évidence le fait, qu'au sein de la paroi artérielle, des cellules musculaires lisses pouvaient se transdifférencier en cellules osseuses et participer ainsi de manière dynamique au processus de calcification artérielle. Il est d'ailleurs possible, à des stades très évolués de la maladie artérielle, d'observer en histologie véritablement de l'os dans la paroi artérielle", explique le Dr Olivier Bourron. 

Quels sont les symptômes ?

Ces calcifications aortiques ne sont responsables d'aucun signe clinique directement. En revanche, elles sont associées à un risque cardiovasculaire accru, notamment un risque d'accident vasculaire cérébral ischémique et d'infarctus du myocarde. Elles sont également liées à une rigidification de la paroi artérielle, responsable de conséquences hémodynamiques systémiques comme une augmentation des résistances artérielles, potentiellement responsable de l'aggravation d'une hypertension artérielle systolique, du développement d'une hypertrophie du muscle cardiaque ou encore d'anomalies de la micro-circulation.  

Quelles sont les causes d'une calcification aortique ?

Les principales causes d'une calcification de l'aorte sont : le tabac, l'hypertension artérielle, la dyslipidémie, le diabète, l'insuffisance rénale chronique, le sexe (les hommes font deux fois plus de calcifications sur l'aorte que les femmes), l'âge, ou plus rarement, un effet secondaire de la radiothérapie, quand l'aorte est dans le champ d'irradiation (on parle d'artérite radique). "On retrouve également une association forte entre densité osseuse et calcification de l'aorte, bien que le lien de cause à effet n'ait pas été démontré formellement", précise l'endocrinologue

Quels sont les risques ?

La présence de calcifications sur l'aorte est principalement associée à 4 types de risques :

  • Ces calcifications aortiques, notamment lorsqu'elles sont localisées sur l'intima, au niveau des plaques d'athérome, sont associées à un risque emboligène accru, responsable d'accident vasculaire cérébral ischémique.
  • Le degré de calcification aortique reflète l'état des autres artères de l'organisme et à ce titre, les calcifications aortiques constituent donc un marqueur du risque cardiovasculaire. "La présence de calcifications aortiques est associée à une multiplication par 1,5 à 1,8 du risque d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus du myocarde et est associé à une plus grande mortalité", souligne le Dr Olivier Bourron.
  • "Les calcifications aortiques, lorsqu'elles intéressent la media et qu'elles sont diffuses, sont associées à une rigidification de la paroi artérielle, responsable de conséquences hémodynamiques systémiques comme une augmentation des résistances artérielles potentiellement responsable de l'aggravation d'une hypertension artérielle systolique, du développement d'une hypertrophie du muscle cardiaque, de l'aggravation d'une insuffisance rénale ou encore d'anomalies de la micro-circulation", observe le spécialiste.
  • Lorsqu'un patient doit avoir une chirurgie aortique (pontage aorto-coronaire, chirurgie valvulaire ou aortique), la présence de calcifications aortiques, si elles sont importantes (on parle d'aorte porcelaine), peut être associée à des complications opératoires graves (risque d'accident vasculaire emboligène). Les chirurgiens connaissent l'importance de cette affection et optimisent l'approche chirurgicale en fonction du degré de calcification de l'aorte.  

Que faire et qui consulter ?

Les calcifications aortiques sont le plus souvent découvertes de manière fortuite. Compte tenu du fait que ces calcifications aortiques reflètent le degré de risque cardiovasculaire du patient, il est toujours bon de consulter un cardiologue pour avoir un avis spécialisé et traiter de manière optimale les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, hypertension, diabète, dyslipidémie, obésité…) présentés par le patient. 

Comment est posé le diagnostic ?

Le diagnostic de calcification de l'aorte se fait dans trois contextes : 
• Un examen d'imagerie (scanner pulmonaire, scanner abdominal, radio pulmonaire) réalisé pour tout autre chose, au cours duquel des calcifications aortiques sont découvertes fortuitement. La découverte de calcifications aortiques permet de classer le patient à un niveau de risque cardiovasculaire élevé. 

• Dans le cadre d'une évaluation pré-procédurale d'un geste chirurgical cardiaque, par exemple la réalisation d'un pontage aorto-coronaire ou d'un changement valvulaire aortique. "Dans ces situations, il faut impérativement évaluer l'état aortique et la présence ou non de calcifications aortiques car cela aura une incidence sur la chirurgie. Des calcifications aortiques très prononcées (on parle d'aorte porcelaine) augmentent le risque d'accident vasculaire cérébral embolique péri-opératoire, il est donc indispensable de diagnostiquer cette calcification aortique avant la chirurgie cardiaque pour grader le niveau de risque de l'intervention et adapter les procédures", prévient le Dr Olivier Bourron. 

• Dans l'évaluation d'un patient qui a fait un événement embolique (AVC par exemple) sans cause évidente. On va donc rechercher une cause aortique, notamment des plaques calcifiées. 

Quel est le traitement ?

Il n'existe pas de traitement spécifique des calcifications. La priorité va être de traiter les facteurs de risque cardiovasculaires, car les calcifications aortiques sont avant tout un marqueur du risque cardiovasculaire : arrêt du tabac, surveillance des seuils du LDL cholestérol, d' HbA1c chez un patient diabétique, de la tension artérielle... "Le traitement passe également par la prévention et le dépistage de pathologies cardiovasculaires comme la coronaropathie, les maladies artérielles sur les vaisseaux du cou, ou encore l'artérite des membres inférieurs. Des statines sont utilisées pour diminuer le risque cardiovasculaire et un de leurs effets passerait par la densification de la plaque calcique car on sait qu'une plaque calcifiée dense est plus stable et donc moins emboligène qu'une plaque moins dense. Par ailleurs, des études ciblant le métabolisme phospho-calcique et osseux et/ou des protéines du remodelage osseux sont en cours", ajoute notre interlocuteur. 


Source de l'article Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires 
par Heartdrake
le Jeu 27 Jan 2022 - 8:37
 
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Sujet: Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement
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Vlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante

Un docteur nîmois reproduit en impression 3D les répliques des cœurs de patients à traiter. Une technique innovante qui permet plus de précision lors des opérations cardiaques.
Une opération du cœur, l’un des organes les plus essentiels du corps humain, n’est jamais simple à appréhender. Tant pour les malades comme pour les professionnels de santé. Un cardiologue nîmois, Vlad Cibotaru, reproduit à partir des images scanners les cœurs des patients en 3 D afin de permettre à ses collègues de préparer avec une plus grande précision le type de matériel qui va être utilisé pendant l’intervention.
"J’ai beau dire, décrit le cardiologue, le stent à placer doit mesurer 17 millimètres en haut et 15 millimètres en bas, des interrogations peuvent subsister sur la possibilité, en le positionnant, d’obstruer la veine au tiers supérieur ou inférieur."

1er prix de recherche

Comme il est quasiment impossible d’avoir une reconstruction tridimensionnelle sur la base des scanners, le spécialiste peut toucher du doigt la faisabilité en ayant en main la réplique exacte à l’échelle humaine du cœur du patient. Comme s’il avait été extrait de sa cavité thoracique. Une avancée scientifique majeure car les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France après les cancers.
Les modèles 3D du docteur gardois ont prouvé toute leur utilité dans plusieurs procédures cardiaques, notamment le remplacement de valve et la fermeture d’auricule qui a abouti à une étude nationale sur plus de 250 cas. La start-up 3DHeartmodeling (*) qu’il a créée en 2018 s’est vue décerner le 1er prix de recherche par la Société française de cardiologie et le 1er prix lors du congrès européen de la profession à Barcelone.

Des travaux innovants

Une nouvelle approche thérapeutique des cardiopathies congénitales a pu être réalisée récemment grâce aux travaux innovants de la société 3DHeartmodeling. Jusqu’à présent, ces malformations du cœur de naissance étaient opérées par voie chirurgicale, à cœur ouvert. Les répliques 3D qui restituent la géométrie aussi complexe qu’un cœur ont évolué. Elles sont désormais transparentes et introduites dans un système reconstituant la circulation sanguine.
Il y a moins d’un an, il n’y avait aucune intervention semblable en France

Grâce cette technique une équipe de chercheurs de l’hôpital Marie-Lannelongue, au Plessis-Robinson près de Paris, a traité ces déformations cardiaques du sinus venosus, en passant par la fémorale, au niveau de la cuisse. Il est si difficile de prédire au scanner la façon de fermer un trou de naissance sans risquer d’obstruer une veine pulmonaire qu’"il y a moins d’un an, il n’y avait aucune intervention semblable en France", indique Vlad Cibotaru.

Une quinzaine de patients opérés avec succès

"On va désormais au-delà du seul modèle 3D pour simuler in vitro l’intervention. Les cardiologues testent au préalable tous leurs gestes sur le modèle 3D du patient dans des conditions parfaitement réelles, afin de vérifier s’il ne faut pas dilater un peu plus le stent ou gonfler un petit ballon pour protéger la veine. Ils se confrontent ainsi au préalable au moindre écueil qui peut se présenter avant de refaire les mêmes gestes en salle d’opération." 
Ces six derniers mois, une quinzaine de patients ont été opérés avec succès. Leur cœur continue de battre en moyenne 100 000 fois par jour.


Source de l'articleVlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante (theworldnews.net)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovations
par Heartdrake
le Mer 26 Jan 2022 - 16:51
 
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Sujet: Vlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante
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Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?

Votre prise de sang a souligné une hypercholestérolémie (taux de cholestérol sanguin trop élevé). Que faut-il en penser ? Devez-vous vous inquiéter ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? Partons à la rencontre de ce "bourreau des coeurs".

Pour bien comprendre ce qu'est le cholestérol


Article rédigé par Catherine Conan, diététicienne


Réhabilitons le cholestérol car c’est une substance indispensable à la vie. En effet, à dose normale, il participe à la fabrication des cellules du cerveau, du cœur, de la peau, etc., de certaines hormones dont les hormones sexuelles, à la synthèse de la vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Mais attention : il y a cholestérol et cholestérol.

Le cholestérol total dans le sang, qui est transporté sous forme de lipoprotéines, est la somme du cholestérol HDL (High Density Lipoprotein) ou « bon cholestérol », et du cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein) ou « mauvais cholestérol ».

Les lipoprotéines LDL assurent le transport et la distribution du cholestérol à toutes les cellules de l’organisme. En excès, elles favorisent la formation de la plaque d’athérome (athérosclérose). Quant aux HDL, elles sont bénéfiques car elles font le chemin inverse en prenant en charge le trop plein de cholestérol dans les cellules vers le foie. Les lipoprotéines HDL protègent par conséquent la santé cardio-vasculaire.

Un taux de cholestérol HDL trop bas ou un taux de cholestérol LDL trop élevé expose à une maladie coronarienne (= du coeur).

Qu’est-ce qui influence la cholestérolémie ?


  • Les facteurs génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale (cas assez rare) ;

  • Une alimentation déséquilibrée affichant un excès d’apport en acides gras saturés ;

  • Les apports alimentaires en cholestérol. Cependant, il faut savoir que la majeure partie du cholestérol de notre organisme est fabriqué par le foie ;
  • Les variations individuelles. Si pour certains, une alimentation riche en cholestérol induit des mécanismes régulateurs pour lutter contre l’augmentation excessive du taux de cholestérol sanguin, pour d’autres, il est beaucoup plus difficile d’équilibrer spontanément la synthèse de cholestérol au niveau du foie et les apports alimentaires.

Quel est le taux de cholestérol idéal ?


La cholestérolémie idéale chez la femme comme chez l’homme est de 1,80 à 2 g/l. Cependant, elle est à nuancer en fonction de l’âge et du sexe mais aussi des taux de cholestérol HDL (= bon cholestérol) et des triglycérides. Sachez que les femmes affichent un meilleur taux de LDL-cholestérol (= mauvais cholestérol) que les hommes car elles sont protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause.

Pour décider de la conduite à tenir, il faut se baser sur le taux de LDL-cholestérol et savoir s’il existe des facteurs de risque. Par exemple, en l’absence de risque, le taux de LDL doit être inférieur à 2,2 g/l. En revanche si vous présentez des antécédents d’infarctus du myocarde et de diabète de type 2, votre taux de LDL doit impérativement être inférieur à 1,6 g/l selon les recommandations françaises de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de 2005.

Les risques de l’hypercholestérolémie


La cholestérolémie est considérée comme acceptable entre 2 et 2,50 g/l et trop élevée au-delà de 2,50 g/l. L'hypercholestérolémie est le mal du siècle puisqu’1 personne sur 5 en France est concernée par cette maladie si l’on en croit le Bulletin épidémiologique hebdomadaire N°31 du 24 septembre 2013. D'après Santé Canada, plus de 40 % des Canadiens âgés de 20 à 79 ans ont un taux de cholestérol total nuisible à la santé. Mais un taux excessif de cholestérol est-il inquiétant pour autant ?


Le cholestérol en excès se dépose dans la paroi des artères, notamment sur celles du cœur ce qui les obstrue, diminue l’apport de sang au muscle cardiaque (angine de poitrine) et favorise la formation d’un caillot (= thrombose) à l’origine d’un infarctus du myocarde. L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque des maladies coronariennes avec le tabac et l’hypertension artérielle mais… ce peut être réversible. Sachez qu’une baisse de 1% du cholestérol réduit le risque cardio-vasculaire de 2% ! Il est inutile de paniquer mais essentiel d’intervenir en apprenant à contrôler votre taux sanguin de cholestérol total, ainsi que HDL et le LDL-cholestérol.


Source de l'articleTaux de cholestérol trop élevé : quels sont les risques ? (passeportsante.net)


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires #alimentation #cholestérol



par Heartdrake
le Ven 21 Jan 2022 - 18:27
 
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Sujet: Cholestérol trop élevé : faut-il s’inquiéter ?
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Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire

Pour limiter le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral ou d'un infarctus du myocarde provoqué par le stress, des chercheurs rappellent l'importance de se donner soi-même du soutien, une bienveillance indispensable en cette période de pandémie.
Il a déjà été démontré de nombreuses fois que le stress augmente de façon significative le risque de développer une maladie cardio-vasculaire. Et pour cause, le stress peut resserrer les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur, et provoquer un mécanisme d’inflammation plus fort chez les femmes, qui y sont encore plus sensibles. Et si, à l'inverse, le fait d'être gentil avec soi-même permettait de limiter ce risque ? C'est ce qu'affirment des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (USA) qui affirment que les femmes qui pratiquent l'auto-compassion présentent un risque plus faible de développer une maladie cardiovasculaire, quels que soient les autres facteurs de risque traditionnels.
Parmi ces derniers : l'hypertension, la résistance à l'insuline et un taux de cholestérol trop élevé. « De nombreuses recherches se sont concentrées sur l'étude de l'impact du stress et d'autres facteurs négatifs sur la santé cardiovasculaire, mais l'impact des facteurs psychologiques positifs, tels que l'auto-compassion, est moins connu. », explique le Pr Rebecca Thurston qui a mené l'étude. Les pratiques de pleine conscience, telles que la méditation, gagnent en effet en popularité chez les personnes stressées au travail ou dans leur vie personnelle et qui souhaitent mieux gérer leurs émotions. Pendant la pandémie de COVID-19, les facteurs de stress se sont amplifiés, en particulier pour les femmes.

S'accorder de la bienveillance et de la tendresse dans les moments difficiles

Ainsi, « des recherches menées par divers groupes à travers le monde démontrent que les femmes sont particulièrement touchées par cette pandémie : elles s'occupent des enfants et des parents plus âgés et sont souvent celles qui s'occupent également d'autres adultes, car les femmes composent souvent une grande partie du personnel infirmier. », indiquent les chercheurs. Ces derniers rappellent que la pratique de la pleine conscience et de l'auto-compassion (être indulgent avec soi-même) est un outil que les psychologues suggèrent souvent aux personnes confrontées à un stress chronique, car ces techniques se sont avérées efficaces pour gérer l'anxiété, l'irritabilité et même une dépression légère.
Mais ces pratiques ont-elles des effets physiologiques sur le corps ? Pour le savoir, l'équipe scientifique a suivi 200 femmes âgées de 45 à 67 ans ayant accepté de remplir un questionnaire. L'expérience consistait à leur demander d'évaluer à quelle fréquence elles éprouvaient des sentiments négatifs vis-à-vis d'elles-mêmes, par exemple si elles se sentent souvent déçues par leurs défauts perçus ou si à l'inverse elles s'accordaient de la bienveillance et de la tendresse dans les moments les plus difficiles. Les participantes ont également reçu une échographie diagnostique standard de leurs artères carotides, les principaux vaisseaux du cou qui transportent le sang du cœur jusqu'au cerveau.

« L'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique »

Les résultats publiés dans la revue Health Psychology montrent que les femmes qui obtenaient un score plus élevé sur cette échelle d'auto-compassion, qui ressentaient donc plus de bienveillance envers elles-mêmes, présentaient des artères en meilleure santé (plus minces et avec moins d'accumulation de plaque) que celles ayant une auto-compassion inférieure. Des indicateurs liés à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (crises cardiaques, AVC) des années plus tard. Ces résultats ont persisté en contrôlant leurs comportements et autres facteurs psychologiques susceptibles d'influencer les résultats tels que l'activité physique, le tabagisme et les symptômes dépressifs.

« Ces résultats soulignent l'importance de pratiquer la gentillesse et la compassion, en particulier envers vous-même. », ajoute le Pr Rebecca Thurston, avant de conclure : « nous vivons des moments extrêmement stressants, et nos recherches suggèrent que l'auto-compassion est essentielle pour notre santé mentale et physique. » En effet, le stress n'est pas une fatalité et comme l'indique la Fédération Française de Cardiologie, il existe plusieurs réflexes à adopter pour en réduire l’impact sur le cœur. A commencer par pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour et suivre une alimentation équilibrée. Sans oublier de s’accorder du temps pour soi et, bien sûr, d'adopter des méthodes qui permettent de réduire son stress par des exercices de visualisation, de respiration ou par le rire.


Source de l'articleLes femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 20 Jan 2022 - 8:52
 
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Sujet: Les femmes qui pratiquent l'auto-compassion sont moins à risque de maladie cardiovasculaire
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Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire

Les vaccins à ARNm indiqués contre la Covid-19 ne semblent pas exposer à un sur-risque d’infarctus du myocarde, d’AVC ou encore d’embolie pulmonaire. Le point sur ces données rassurantes publiées ce 18 janvier.

Les vaccins indiqués dans la prévention des formes graves de Covid-19 induisent-ils un sur-risque d’événements cardiovasculaires chez les personnes ne présentant pas de comorbidités particulières ? Pour répondre à cette question, des scientifiques ont observé chez les 18-75 ans l’impact des vaccins distribués par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen.
Publiés ce 18 janvier, les résultats de cette étude menée par Epi-Phare se basent sur l’incidence des embolies pulmonaires, des accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques ou ischémiques relevée trois semaines après les première et seconde injections. Et ce à partir des données recueillies par le Système national des données de santé (SNDS) jusqu’au 20 juillet 2021. Résultat, « l’incidence des différents événements cardiovasculaires graves n’était pas augmentée dans les trois semaines suivant la première ou la deuxième dose des vaccins à ARNm » de Pfizer et Moderna.

Risque d’infarctus augmenté avec Janssen et AstraZeneca

En revanche, le vaccin Janssen était associé à une augmentation significative du risque d’infarctus du myocarde « au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l’injection de la dose ». Ce même vaccin n’est pour autant pas impliqué dans la sur-exposition à « l’embolie pulmonaire, l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique ». Concernant le vaccin AstraZeneca, « l’incidence de l’infarctus aigu du myocarde et de l’embolie pulmonaire était plus élevée au cours de la deuxième semaine suivant l’injection de la première dose ».
« La sécurité des vaccins à base d’ARNm vis-à-vis du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les adultes de moins de 75 ans » est donc confirmée. Les vaccins à adénovirus, « peu utilisés en France », développés par AstraZeneca et Janssen « apparaissent donc associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire dans cette population ».

Des résultats contradictoires ?

Ces résultats sont-ils contradictoires avec l’étude qui avait établi une corrélation entre vaccin à ARNm et risques d’événements cardiovasculaires ? Pour mémoire, des cas d’hypertension artérielle (HTA) chez des patients avec ou sans antécédents d’HTA, de thrombose veineuse ou artérielle, de myocardites et de péricardites avaient été rapportés après la vaccination par ARNm, « le plus souvent après la seconde dose », rappelait la Société française de cardiologie (SFC). Sur les 25 728 751 effets indésirables rapportés, 17,1% des cas de myocardites et 22% des diagnostics de péricardites avaient été corrélées à la vaccination par ARNm.
Reste qu’à cette date, « à peu près cinq cents millions de patients avaient reçu au moins une dose de vaccin Covid-19Ces résultats suggéraient un rapport bénéfice-risque nettement favorable, très en faveur de la vaccination contre la COVID-19 et ce dans toutes les tranches d’âge autorisées. »


Source de l'article Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #hypertension #infarctus
par Heartdrake
le Mer 19 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Vaccins ARNm vs adénovirus : zoom sur le risque cardiovasculaire
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Ne perdons pas l'intelligence du cœur

L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Dans une tribune plusieurs professeurs et docteurs de la fondation Cœur et Recherche* tirent la sonnette d'alarme sur le manque de financements de la recherche.

Mobilisons-nous contre ces morts trop nombreuses et injustes par atteinte cardiaque. L'ensemble des cardiologues Français se réunit cette semaine en congrès à Paris pour discuter des dernières avancées dans le traitement des maladies cardio- vasculaires. Elles sont la deuxième cause de mortalité en France. Chacun d'entre nous connaît un proche qu'il a vu disparaître brutalement. La mort subite ou l'arrêt cardiaque nous touchent tous : hommes et femmes à tout âge. Ces morts sont injustes car beaucoup pourraient être évitées par un accroissement de la recherche. Les dépenses de santé liées à ces maladies ont concerné plus de 5 millions de Français et leur nombre ne cesse d'augmenter : près de 500 000 en quatre ans.
L'enjeu public est donc majeur mais force est de constater que le déséquilibre entre les besoins et les moyens mis à disposition des équipes se creuse et l'investissement dans la recherche cardiologique est au plus bas.

De très nombreux projets de recherche essentiels qui permettraient de sauver des milliers de vies ne trouvent pas de financement ! Cela va de la compréhension du phénomène de la mort subite chez les enfants, les adultes jeunes et adolescents, chez les sportifs à la recherche sur l'influence de la pollution sur les maladies cardio-vasculaires. Pire, la base de données essentielles FAST-MI, projet scientifique français d'exception, de portée mondiale, qui permet d'analyser de manière exhaustive tous les 5 ans l'efficacité des traitements de l'infarctus du myocarde afin de les améliorer, n'a aujourd'hui pas les moyens de mener son enquête en 2022. Si elle ne trouve pas urgemment les 2 M€ nécessaires à sa survie, elle disparaîtra. C'est pourtant cette enquête qui avait mis à jour en 2015, l'inquiétante augmentation de femmes jeunes ayant fait un infarctus (et son lien avec la consommation de tabac). Elle avait permis également de mettre en évidence lors d'infarctus du myocarde l'efficacité de la revascularisation tardive au-delà de la 12ème heure, jusqu'alors un sujet très controversé.

La France a été au premier plan des innovations dans la prise en charge des maladies cardio-vasculaires comment expliquer alors le désintérêt actuel de la recherche cardiovasculaire ?

Notre pays a toutes les raisons d'être fier des innovations décisives pour la prise en charge des maladies cardio-vasculaires issues d'équipes Françaises : première transplantation cardiaque en Europe, premier « stent » (ressort) implanté dans une artère coronaire pour empêcher qu'elle ne se bouche, première valve artificielle biologique, première implantation d'une valve artificielle aortique par voie non chirurgicale. Ces quelques exemples illustrent l'excellence des équipes françaises et leur créativité pour découvrir des traitements originaux.

Pourtant le résultat de ces avancées est paradoxal car le public considère que l'essentiel des progrès nécessaires à une bonne prise en charge des maladies cardio-vasculaires est accompli et que la Cause de la cardiologie n'a plus de besoin et n'est donc pas une priorité. Il est vrai que la mortalité liée notamment à l'infarctus du myocarde a fortement décru grâce à une prise en charge incluant le recours précoce aux SAMU, au développement de la dilatation coronaire 24 h/24 et à la création d'unités de soins intensifs cardiologiques

Cependant, la recherche reste essentielle car le profil des patients cardiaques évolue et avec le vieillissement de la population, ont émergé des pathologies chroniques de masse telles que l'insuffisance cardiaque ou certains troubles du rythme cardiaque comme la fibrillation auriculaire qui entraînent des hospitalisations répétées et une altération importante du confort de vie, au même titre que les cancers ou les maladies neuro-dégénératives. Lors de la pandémie de covid 19 les patients porteurs d'une maladie cardiaque ont payé un lourd tribut en développant des formes sévères de cette affection virale. Cela illustre bien la gravité des maladies cardio-vasculaires.

L'urgence d'une mobilisation massive
Nous appelons à une forte mobilisation impliquant tous les acteurs concernés, pouvoirs publics, entreprises, instituts de recherche bio médicale, philanthropes, associations et fondations pour lutter efficacement contre le fléau des maladies cardio- vasculaires et coordonner les actions nécessaires.

Mobilisation publique : il est inquiétant de constater l'anormal désengagement des pouvoirs publics dans la recherche qui a entraîné un déclassement de la France par rapport à ses principaux partenaires. Il faut ajouter l'absence d'une politique de prévention des maladies cardio -vasculaires incluant une éducation dès l'école des ravages occasionnés par le tabac, le surpoids, l'hypertension artérielle ou une mauvaise alimentation ou à l'inverse des bienfaits de l'exercice physique régulier. Il est urgent que les pouvoirs publics lancent un plan cœur comme il en existe pour le cancer par exemple pour mobiliser les énergies

Mobilisation citoyenne : La France ne dispose pas de grande fondation dévolue à la recherche sur les maladies cardio- vasculaires comme la British Heart Foundation au Royaume Uni ou l'American Heart Association aux États-Unis. Le niveau de collecte de fonds issu de la générosité du public ou de philanthropes dans notre pays fait pâle figure par rapport à celui drainé par nos voisins. Cependant, en France cette Fondation existe : La Fondation Cœur et Recherche créée par la société française de cardiologie regroupant tous les cardiologues français. Elle est porteuse de projets scientifiques d'envergure et d'initiatives de recherche de grande qualité. Mais pour les mener à bien, il lui faut des moyens, et vite !

Pour de nombreuses pathologies la générosité du public a montré comment, au côté de l'État, des avancées significatives ont été réalisées. Aidons nos médecins et nos chercheurs ! Donnons- leur les moyens de travailler. La générosité de tous est indispensable et urgente pour que les cœurs continuent à battre.

Source de l'articleNe perdons pas l'intelligence du cœur (latribune.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 18:00
 
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Sujet: Ne perdons pas l'intelligence du cœur
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #sport
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 17:53
 
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Sujet: Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !
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Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires

On connaissait les qualités protectrices de l’allaitement contre le cancer du sein. Il semblerait que cette pratique protégerait également contre les maladies cardiovasculaires. C’est la découverte d’une équipe autrichienne.

L’allaitement protège la santé des bébés en réduisant notamment la fréquence des bronchiolites, des pneumonies et des otites et en réduisant le risque du syndrome de la mort subite du nourrisson. Il protège aussi la santé des mères en réduisant le risque de cancers du sein et de l’ovaire, et celui de diabète de type 2. Une étude récente ajoute à cette liste les maladies cardiovasculaires, y compris les AVC.
Pour le vérifier, les auteurs de l’Université médicale d’Innsbruck, en Autriche, ont passé en revue les données de 8 études concernant 1,2 million de femmes ayant donné naissance à un enfant entre 1986 et 2009, en Australie, en Chine, en Norvège, au Japon ou aux Etats-Unis. Ils ont ensuite comparé le lien entre un éventuel allaitement et le risque cardiovasculaire de ces femmes.

Moins 12% de risque d’AVC

Le résultat est sans appel : l’allaitement protège des événements cardiovasculaires. Dans le détail, comparées aux femmes qui n’ont jamais allaité, celles qui ont allaité au moins une fois dans leur vie présente un risque global réduit de 11% de développer une maladie cardiovasculaire. Et après un suivi de 10 ans, le risque de maladie coronarienne est abaissé de 14% chez ces mêmes femmes. Pour les AVC, il est réduit de 12%. Le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire est lui baissé de 17%.
Aucune différence n’a été observé en fonction de l’âge de la femme à l’accouchement ou encore en fonction du nombre de grossesses.

Encourager et soutenir

Ces résultats soutiennent encore davantage les arguments des organismes de santé mondiaux, comme l’OMS ou encore les CDC d’Atlanta, qui recommandent un allaitement exclusif d’au moins 6 mois. Or selon les auteurs, seulement 1 nouveau-né sur 4 recevrait un allaitement exclusif aussi longtemps.
« Il est important que les femmes aient conscience des bénéfices apportés par l’allaitement pour la santé de leur enfant mais aussi pour la leur », soulignent les auteurs. Et pour les y encourager, il est également essentiel de mettre en place un environnement propice, notamment sur les lieux de travail, ainsi qu’un soutien de la part de l’entourage et de la société.
A noter : 82% des femmes de l’étude ont indiqué avoir allaité à un moment de leur vie.


Source de l'articleAllaiter protège contre les maladies cardiovasculaires - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 8:51
 
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Sujet: Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires
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Natation et maladies cardio-vasculaires

L’exercice physique et sportif est actuellement reconnu comme bénéfique pour les maladies cardio-vasculaires à la fois sur leurs facteurs de risque et comme thérapeutique non médicamenteuse. La natation offre par ailleurs un intérêt chez des patients qui présentent des contraintes de surcharge pondérale ou des problèmes de l’appareil locomoteur qui rendraient difficile la pratique d’un sport avec impact au sol.
Par le docteur Françoise Maupas-Schwalm, cardiologue et médecin du sport à Toulouse
Les bénéfices de l’activité physique sur la santé sont actuellement bien connus, et la Haute Autorité de santé a édité en 2018 un guide de la « Promotion, consultation et prescription médicale d’activité physique et sportive pour la santé chez les adultes ». Sur les 6 référentiels de prescription de l’activité physique et sportive, 5 concernent les maladies cardiovasculaires et certains de leurs facteurs de risque.

Quels sont les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires qui peuvent être améliorés par la natation ?

Certaines situations ou habitudes de vie, comme la sédentarité, les déséquilibres alimentaires quantitatifs mais aussi qualitatifs, le tabagisme, le stress de la vie quotidienne, qui peuvent être intriquées, conduisent au développement d’anomalies métaboliques et à certaines maladies dont les maladies cardio-vasculaires. Les facteurs du risque cardio-vasculaire sont particulièrement sensibles à l’exercice physique.

La surcharge pondérale ou l’obésité sont favorisées par la sédentarité, mais une fois installées, elles limitent l’exercice physique. Elles peuvent s’associer à des anomalies du métabolisme des sucres (diabète sucré) ou des lipides avec excès de cholestérol ou de triglycérides (dyslipidémies). La pratique de la natation est utile pour perdre du poids, elle fait partie des sports les plus consommateurs d’énergie si elle est pratiquée à haute intensité.
Chez le nageur de loisir régulier, l’intensité modérée de la pratique n’est pas à l’origine d’une consommation énergétique aussi importante mais se combine fréquemment à une perte de poids en raison de l’installation d’un cercle vertueux qui pousse le pratiquant à une alimentation mieux équilibrée. De plus, pratiquer un exercice physique immergé, par le ressenti de l’allégement dans l’eau, est souvent un moyen de moins souffrir des contraintes liées au poids et de s’affranchir d’une image corporelle quelquefois complexante.

De nombreuses études montrent que le diabète de type 2 (diabète sucré lié à une moindre sensibilité à l’insuline) est un important facteur de risque d’atteintes vasculaires et cardiaques. Il réagit très bien à l’exercice physique. La Haute Autorité de santé conseille de prescrire aux patients présentant un diabète de type 2 une activité physique d’endurance régulière associée à du renforcement musculaire, ce qui correspond à la pratique de la natation.
Parmi les anomalies métaboliques délétères sur le plan cardiovasculaire, les dyslipidémies en particuler exposent au risque de conduire à des complications cardio-vasculaires car elles permettent le développement accéléré de l’athérosclérose dans les artères périphériques ou cardiaques.
Toutes les anomalies lipidiques ne peuvent malheureusement pas être significativement améliorées par la pratique sportive seule, telles les dyslipidémies transmises génétiquement. Mais de nombreux travaux montrent depuis plus de vingt ans qu’une pratique sportive régulière d’endurance permet de faire baisser significativement le taux de LDL (lipoprotéines dont le taux est très corrélé aux atteintes d’athérome artérielles), le taux de triglycérides et de faire augmenter le taux de HDL, facteur de protection des maladies cardio-vasculaires.

La pratique d’un exercice physique permet une lutte contre le stress de la vie quotidienne ou professionnelle. Le stress est un important facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, soit en lui-même quand il est ressenti de façon chronique, soit parce qu’il est souvent accompagné de conduites aidant à se détendre (grignotages alimentaires, consommation de sucre, tabagisme…) associées au risque cardio-vasculaire.

La natation permet de s’accorder du temps pour soi. De nombreuses techniques de relaxation utilisent l’immersion en milieu aquatique qui est un environnement sensoriellement isolant. De plus, la pratique natatoire est une activité individuelle mais souvent réalisée en groupe ce qui contribue à se désengager du quotidien.

Enfin, des études montrent que la pratique d’une activité physique aide le pratiquant à diminuer sa consommation tabagique.

Une personne présentant une maladie cardio-vasculaire peut-elle pratiquer la natation ?

En 2015, un amendement de la loi santé stipule que les médecins peuvent prescrire de l’activité physique adaptée pour les patients présentant une maladie de longue durée. Une expertise collective de l’INSERM édite une synthèse et des recommandations sur l’activité physique dans la prévention mais aussi le traitement des maladies chroniques, dont les maladies cardio-vasculaires.

Devant tout problème, un avis médical doit être demandé de manière à déterminer les contre-indications qui pourraient exister pour le niveau de pratique physique envisagé. Le médecin délivrera si nécessaire le CACI (certificat d’absence de contre-indication). Le médecin traitant sollicitera dans certains cas un cardiologue, qui pourra proposer de réaliser un test d’effort avant le début de la pratique sportive.

L’hypertension artérielle peut être améliorée par l’exercice physique. Pendant longtemps, on a pensé que la natation était à déconseiller chez les patients hypertendus, probablement en raison de données d’études montrant que l’exercice physique des membres supérieurs, isolé, induisait au moment de la pratique une montée tensionnelle importante. Désormais, il est bien montré que la natation (posture allongée, immersion, exercice musculaire combiné, sollicitation respiratoire etc.) conduit à une adaptation des flux sanguins très bénéfique pour lutter contre l’HTA, en prévention ou en complément d’une thérapeutique médicamenteuse qu’elle aide à équilibrer.

Les œdèmes des membres inférieurs, qu’ils soient en rapport avec une insuffisance veineuse ou favorisés par certains traitements médicamenteux, peuvent diminuer avec la natation car l’immersion favorise le retour du sang dans les veines.

Les maladies cardiaques dites « ischémiques » (maladie des artères coronaires ou après un infarctus du myocarde) bénéficient actuellement d’une prescription médicale de réadaptation physique dans des centres spécialisés.

Les études montrent en effet que cette prise en charge améliore le pronostic des patients, diminue le nombre de réhospitalisations, améliore la qualité de vie des patients après le retour à domicile. De nombreux centres utilisent des exercices en piscine réalisés sous surveillance médicale (aquagym, marche aquatique en couloir), la pratique de la natation sera, elle, discutée en fonction de chaque cas.

L’insuffisance cardiaque, quelle qu’en soit l’origine (infarctus du myocarde, problème de valves, anomalie du tissu musculaire cardiaque), peut être aussi améliorée par la réadaptation cardiaque. La pratique physique sous surveillance médicale permet d’améliorer les capacités cardio-respiratoires, la force musculaire et la qualité de vie de la personne insuffisante cardiaque.

Toutefois, la pratique de la natation est en général contre-indiquée chez les patients insuffisants cardiaques, car elle peut être très sollicitante sur le plan de la dépense énergétique et de l’augmentation de la fréquence cardiaque.

Source de l'article : [url=https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation et maladies cardio-vasculaires L%E2%80%99exercice physique et sportif,facteurs de risque et comme th%C3%A9rapeutique non m%C3%A9dicamenteuse.]https://www.docdusport.com/natation-et-maladies-cardio-vasculaires/#:~:text=Natation%20et%20maladies%20cardio-vasculaires%20L%E2%80%99exercice%20physique%20et%20sportif,facteurs%20de%20risque%20et%20comme%20th%C3%A9rapeutique%20non%20m%C3%A9dicamenteuse.[/url]

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #infarctus #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 16 Jan 2022 - 19:06
 
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Sujet: Natation et maladies cardio-vasculaires
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Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ?

L’écho-doppler cardiaque consiste à observer le cœur, les vaisseaux et flux sanguins sur des images en mouvement, obtenues grâce aux ultrasons. Cet acte est réalisé pour diagnostiquer une éventuelle maladie cardiovasculaire, ou suivre son évolution.

QU’EST-CE QU’UN ECHO-DOPPLER CARDIAQUE ET À QUOI SERT-IL ?

L’écho-doppler  cardiaque, aussi appelé échocardiographie-doppler ou échographie-doppler du cœur, est une technique d’imagerie médicale utilisant les 
ultrasons, ondes sonores non perçues par l’oreille humaine.
Cet examen permet :

  • de visualiser le cœur, ses structures, ses cavités et ses valves, ainsi que les principaux vaisseaux sanguins à proximité (aorte, artères pulmonaires, veine cave inférieure), en 2 à 3 dimensions ;
  • d’observer et d’analyser les déplacements des tissus cardiaques ainsi que les flux sanguins (quantité, vitesse, sens, irrégularité éventuelle ou "turbulence", etc.) En effet, les images obtenues sont dynamiques (c’est-à-dire en mouvement).

Dans la majorité des cas, l’échocardiographie-doppler est "transthoracique" (ETT), c’est-à-dire réalisée au moyen d’une sonde déplacée sur le thorax. Cet examen est indolore et inoffensif pour l’organisme (les ultrasons n’étant pas des rayons X). Il peut être pratiqué à tout âge et est prescrit dans le cadre du diagnostic ou de la surveillance de certaines affections, à savoir :

  • les maladies des valves cardiaques ;
  • les malformations cardiaques ;
  • l’insuffisance cardiaque ;
  • les pathologies du muscle cardiaque et du péricarde (enveloppe entourant le cœur) ;
  • les maladies de l’aorte thoracique : anévrisme
     (dilatation de la paroi), dissection (fissuration de la paroi) ;
  • l’hypertension artérielle (HTA) ;
  • l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) ;
  • l’angine de poitrine.

Par ailleurs, l’écho-doppler peut servir au suivi médical après certains traitements comme la prise de médicaments toxiques pour le cœur, dits "cardiotoxiques" ou la pose de prothèses valvulaires cardiaques.

Comment fonctionnent les outils d’imagerie utilisés durant un écho-doppler ?

L’examen repose sur deux techniques différentes :

  • l’échographie utilise les propriétés des ultrasons
     émis par la sonde de l’échographe. Ceux-ci se réfléchissent sur les parois des organes et produisent un écho, dont le retour permet d’obtenir des images de la zone examinée ;
  • la fonction Doppler se base sur un phénomène physique nommé "effet Doppler". La fréquence des ondes sonores émises par la sonde échographique est modifiée lorsque les ondes sont réfléchies par une cible en mouvement (tels que les globules rouges sanguins ou parois du cœur). Cela permet d’étudier aussi bien les flux sanguins que les mouvements cardiaques.

CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT UN ÉCHO-DOPPLER CARDIAQUE TRANSTHORACIQUE

L’écho-doppler du cœur dure en moyenne 30 minutes. Aussi, prévoyez le temps nécessaire lorsque vous prenez rendez-vous.
Le jour de l’examen, pensez également à vous munir :

  • de votre ordonnance ;
  • du courrier remis par le médecin prescripteur (médecin traitant, cardiologue…) ;
  • des résultats de vos précédents écho-dopplers cardiaques et autres examens du cœur (ECG, ECG d’effort…)

LE DÉROULEMENT DE L’ÉCHOGRAPHIE-DOPPLER TRANSTHORACIQUE DU CŒUR

L’examen est effectué par un cardiologue ou un radiologue. Il comprend plusieurs étapes :
[list="box-sizing: border-box; margin: 25px 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style: none; counter-reset: orderedli 0;"]
[*]Le médecin vous interroge sur vos problèmes de santé et vos traitements en cours ou passés. Il est particulièrement important de lui signaler toute prise de médicaments cardiotoxiques.
[*]Vous vous allongez sur une table d’examen, sur le côté gauche, dans une pièce sombre, pour faciliter la lecture des images. Le praticien applique ensuite un gel cutané au niveau de votre thorax, pour favoriser la bonne transmission des 
ultrasons
. Puis, il place la sonde au contact de la peau et la déplace sur le thorax, en exerçant une légère pression et en vous demandant éventuellement de changer de position et d'arrêter de respirer quelques instants.
[*]Les échos des ultrasons sont enregistrés par un ordinateur qui les convertit en images en mouvement, visibles sur un écran. Le médecin enregistre alors les images sur lesquelles il souhaite mesurer certains paramètres (ex. : largeur d’une artère, épaisseur d’une paroi).
[/list]

LES AUTRES MÉTHODES POUR EFFECTUER UN ÉCHO-DOPPLER CARDIAQUE

Cet examen peut prendre deux autres formes.

L'échocardiographie-doppler trans-œsophagienne (ETO)

Son principe est identique à celui de l'échographie-doppler transthoracique, à ceci près que la sonde n’est pas externe mais associée à un endoscope (tube souple équipé d’une caméra miniature et d’une lampe). Ainsi, la sonde est introduite dans l’œsophage par la bouche.
Cela permet d’obtenir une meilleure qualité d’image, surtout pour les structures arrière du cœur. En effet, l’œsophage étant situé directement derrière le cœur, le signal échographique n’est perturbé ni par la cage thoracique (sternum  et côtes), ni par les voies aériennes (trachée, bronches), ni par les zones thoraciques contenant de la graisse.
L'introduction de la sonde dans l'œsophage nécessite une anesthésie locale de la gorge ou parfois une sédation (anesthésie légère), au cours d’une hospitalisation de quelques heures. La personne examinée doit être à jeun.

L'échocardiographie-doppler de stress

Elle est prescrite en cas de suspicion d’angine de poitrine (ou ischémie myocardique) ou pour faire le point sur l'état du muscle cardiaque après un infarctus du myocarde. Elle permet d’évaluer et de comparer la qualité de la contraction du muscle cardiaque, dans deux situations différentes :

  • d’abord, au repos ;
  • ensuite, lors d'un effort physique (pédalage en position allongée, sur une bicyclette spécifique couplée à la table d’examen) ;
  • puis en phase de récupération.

Pour les personnes ne pouvant fournir d’effort physique, le médecin administre par voie intraveineuse un médicament ayant les mêmes effets (dobutamine).

APRÈS L’ÉCHOGRAPHIE-DOPPLER CARDIAQUE

Une fois l’examen terminé, le médecin interprète les résultats et vous les explique.
Il vous remet un compte-rendu d’examen qu’il adresse également au médecin prescripteur.
Si nécessaire, au vu des résultats, il vous prescrit des examens complémentaires, pour compléter votre bilan cardiaque (IRM cardiaque, ECG d'effort...).


Source de l'articleExamen d'imagerie médicale : Écho-doppler cardiaque | ameli.fr | Assuré


#coeur #examen #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 14 Jan 2022 - 19:45
 
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Sujet: Comment se déroule un écho-doppler cardiaque ?
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Crise cardiaque : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal

Les personnes ayant une consommation plus élevée d'aliments ultra-transformés, par opposition aux aliments frais (visuel) ont un risque accru d’événement cardiovasculaire fatal, soit de 70% de deuxième crise cardiaque ou deuxième accident vasculaire cérébral (AVC), par rapport aux participants consommant moins fréquemment ce type d’aliments. Cette conclusion d’une étude de l’Istituto Neurologico Mediterraneo Neuromed (IRCCS, Italie),documentée dans l’European Heart Journal, vaut notamment chez les personnes qui souffrent déjà de maladies cardiovasculaires et même si ces personnes sont déjà « passées » au régime méditerranéen.
Les aliments ultra-transformés constituent, depuis ces dernières années, une préoccupation majeure de Santé publique pour leur disponibilité croissante et leurs effets néfastes sur la santé. Cette étude de chercheurs du Département d'épidémiologie et de prévention de l'IRCCS à Pozzilli (Italie) explore les effets sur la santé d’apports élevés de ce type d’aliments, en particulier chez des personnes souffrant déjà de maladies cardiovasculaires.

Aliments ultra-transformés et risque plus élevé de deuxième crise cardiaque


[i]« cette fois fatale »
, précisent les chercheurs dans leur communiqué.
 
L'étude a suivi durant plus de 10 ans, 1.171 personnes participant au programme de recherche Moli-sani. Tous les participants avaient déjà une maladie cardiovasculaire à l'inclusion. Les chercheurs ont évalué pour chaque participant, la consommation d'aliments ultra-transformés.
 
Les aliments ultra-transformés, « qu’est-ce que c’est ? » : ce sont des aliments fabriqués en partie ou en totalité avec des substances non utilisées en routine en cuisine (protéines hydrolysées, maltodextrines (assemblages de plusieurs glucides), graisses hydrogénées…) et qui contiennent généralement divers additifs, tels que des colorants, des conservateurs, des antioxydants, des agents antiagglomérants, des réhausseurs de goût et des édulcorants. Parmi ces aliments ultra-transformés, figurent les boissons sucrées et gazeuses, les repas prêts à consommés, les pâtes à tartiner et certains produits – moins fréquemment suspectés comme ultra-transformés- comme les biscottes, les céréales pour petit-déjeuner, les craquelins et les yaourts aux fruits.
 
Dans l’étude, les aliments consommés par les participants ont été classés à l'aide du système NOVA, un système qui classe les aliments en fonction de leur degré de transformation plutôt que de leur valeur nutritionnelle. Ainsi, même si un aliment est équilibré sur le plan nutritionnel, il peut être considéré comme ultra-transformé. Enfin, ce n’est pas la consommation occasionnelle d’aliments transformés qui fait la différence, mais une alimentation qui dans son ensemble, laisse une part à la fois large et régulière aux produits de supermarchés.
L’analyse révèle que :
 
[/i]

  • les personnes qui ont une consommation plus élevée d'aliments ultra-transformés ont un risque accru de près de 70 % d'une deuxième crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral ; un événement cette fois « fatal » ;
  • le risque de décès est également accru de 40 % vs les personnes qui n’ont pas d’apports élevés d’aliments transformés ;
  • même chez les personnes suivant un régime méditerranéen dans l'ensemble, hors consommation d'aliments ultra-transformés, ce seul apport d’aliments ultra-transformés entraîne des risques élevés pour la santé.


 [i]« Il est temps de ne plus faire la distinction entre aliments sains et malsains uniquement sur la base de la valeur nutritive. Les légumes frais ne sont pas les mêmes que les légumes précuits et assaisonnés, et il en va de même pour de nombreux autres aliments. Nous proposons donc que le niveau de transformation industrielle des aliments soit précisé sur les étiquettes, sur le devant des emballages, qui jusqu'à présent n’apportent que des informations nutritionnelles ».
[/i]

Source de l'article CRISE CARDIAQUE : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #crise #cardiaque #aliments
par Heartdrake
le Ven 14 Jan 2022 - 19:14
 
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Sujet: Crise cardiaque : Les aliments ultra-transformés portent le coup fatal
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Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !

En France, 5% de la population est concernée par le diabète de type 2. Et la majorité n’a pas conscience des conséquences à moyen ou long terme de cette maladie. Sans une prise en charge efficace, la maladie peut retentir sur le système cardiovasculaire. Les explications du Pr Patrice Darmon, diabétologue et endocrinologue au CHU de Marseille à l’hôpital de la Conception.

« Le diabète de type 2 correspond à plus de 90% de l’ensemble des diabètes », explique le Pr Darmon. « Si de plus en plus de jeunes adultes en sont atteints, il concerne principalement les plus de 40 ans, en situation de surpoids et d’obésité, sédentaires, présentant le plus souvent des antécédents familiaux de diabète. C’est une maladie en constante progression. »
Dans la plupart des cas, le diabète de type 2 se développe insidieusement pendant de nombreuses années et l’hyperglycémie est généralement découverte sur une simple prise de sang. Problème, à plus ou moins long terme, la maladie peut entraîner des complications, notamment au niveau cardiovasculaire. Comment l’expliquer ? « D’une part on retrouve chez les patients un cumul de facteurs de risque cardiovasculaire : âge avancé, surpoids/obésité, hypertension artérielle, hyperlipidémie, sédentarité… D’autre part l’exposition chronique à l’hyperglycémie en cas de diabète déséquilibré contribue à altérer les vaisseaux et les artères. » 

Quels risques et comment les prévenir ?

En moyenne, les patients présentant un diabète de type 2 ont un risque de maladie cardiovasculaire multiplié par deux par rapport aux personnes non diabétiques. Selon le Pr Darmon, à terme « les artères coronaires peuvent être atteintes avec un risque accru d’infarctus du myocarde ainsi que les artères à visée cérébrale, avec ici un risque accru d’accident vasculaire cérébral. N’oublions pas les artères des jambes et le risque d’artérite à l’origine de troubles de la marche et de la cicatrisation. ». La plupart des patients présentant un diabète de type 2 ont un risque cardiovasculaire élevé ou très élevé. « Il est donc crucial de mettre en place des mesures pour contrôler l’ensemble des facteurs de risque : contrôle optimal de la glycémie, de la tension artérielle, du taux de LDL-cholestérol, instauration d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, arrêt du tabac… ». Certains traitements antidiabétiques ont également démontré un bénéfice propre sur la protection cardiovasculaire.

Le rôle central du cardiologue

Dans ces conditions on comprend mieux pourquoi le rôle « du cardiologue est central dans la prise en charge du diabète de type 2 », précise le Pr Darmon. « Même lorsqu’il n’y a aucun signe d’alarme comme une douleur dans la poitrine, il est crucial de surveiller son cœur et ses vaisseaux par des bilans cardiologiques. Nous avons donc besoin de faire régulièrement des examens de dépistage : électrocardiogramme, échographie cardiaque, dopplers, échographie ou scintigraphie d’effort…

Mieux prendre en charge le risque cardiovasculaire des patients

Une étude internationale nommée CAPTURE s’est justement intéressée aux liens entre diabète de type 2 et maladies cardiovasculaires. « Cette étude a permis de confirmer ce qui était jusqu’alors estimé en France : environ 1/3 des personnes vivant avec un diabète de type 2 présente une maladie cardiovasculaire. Par ailleurs, ces données mettent en évidence que ces patients ne bénéficient pas toujours d’une prise en charge optimale de leur risque cardiovasculaire, 1 patient sur 5 recevant un traitement antidiabétique ayant démontré un bénéfice cardiovasculaire. Même si l’incidence des complications cardiovasculaires a diminué ces dernières années grâce à l’amélioration de la prise en charge, il reste encore une marge de progression importante. »


Source de l'articleVous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète
par Heartdrake
le Mar 11 Jan 2022 - 20:36
 
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Sujet: Vous souffrez d’un diabète ? Surveillez votre cœur !
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Greffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux

La chanson s'appelle "Cœur battant". Artistes et soignants se mobilisent pour soutenir Rémi 11 ans en attente d'une greffe de cœur depuis 10 mois à l'hôpital Haut-Lévêque à Bordeaux, et sa famille. L'occasion aussi de parler d'un sujet trop peu évoqué en France : le don d'organes pédiatriques.
"A votre bon cœur, si le cœur vous en dit/ Le don d'organes, c'est aussi pour les p'tits/ A votre bon cœur, si le cœur vous en dit/ Le don d'organes peut sauver ma vie". La chanson est touchante et met en lumière un sujet très sensible pour les parents.

Un clip pour interpeller les familles 

La réalisatrice bordelaise Johanna Turpeau a été interpellée par un message posté sur les réseaux sociaux de Wanted Community par les soignantes de l'hôpital Haut-Lévêque de Bordeaux, concernant l'attente insoutenable d'un petit malade de leur service. Rémi, 11 ans, atteint de cardiopathie congénitale a besoin d'un cœur pour continuer à vivre. Et le temps presse.
" Ma famille a toujours été très engagée dans le don d'organes et de sang, alors je n'ai pas réfléchi et j'ai foncé pour proposer mon aide à cette famille, c'était une évidence pour moi" raconte Johanna Turpeau qui a eu l'idée de réaliser un clip musical pour aider la famille de Rémi et mettre le sujet du don d'organes pédiatriques sur la table. "Le but, c'est que les parents en parlent bien en amont, avant qu'un drame ne survienne, pour prendre leur décision à froid et de manière réfléchie", explique Johanna Turpeau.
Pour réaliser ce clip, la réalisatrice a imaginé un travail collectif pour aider Rémi dans son combat pour la vie. Elle a donc sollicité Olivier Desagnat de l'association d'Asques et d'ailleurs pour la réalisation, et aussi des artistes locaux comme le chanteur du groupe bordelais les Hurlements d'Léo et ou celui des Ogres de Barback.
"Pour le tournage des images, on a monté un studio mobile dans le service de l'hôpital Haut-Lévêque de Bordeaux. On a filmé Rémi, ses parents, sa petite sœur et les soignants. Ce n'est pas un clip racoleur mais il est émouvant. Et puis c'est un vrai travail collaboratif. Le premier couplet de la chanson est écrit et chanté par les artistes, le deuxième par les parents et le troisième par les soignants. Et on est tous bénévoles."
Laurent Kebous, le chanteur des Hurlements d'Léo, a composé la mélodie et le premier couplet de la chanson avec le groupe TAN2EM qu'il a formé avec sa compagne Chloé Legrand ( guitariste et banjo), et deux musiciens originaires de Bayonne, Michael Garcia ( guitare et grosse caisse) et Juliette Canouet ( chant et texte).

"Ce projet pour Rémi a fait écho en nous, car Chloé a elle aussi était atteinte d'un dysfonctionnement cardiaque quand elle était nourrisson. Par ailleurs, j'ai toujours travaillé dans le social avec des enfants, des adultes ou des personnes handicapées. On a eu envie de fabriquer un projet artistique, une vraie chanson autour de Rémi et de sa cause".
"Rémi attend son cœur depuis 10 mois, alors il a fallu aller vite pour créer ce morceau", explique Laurent Kebous. "En un mois et demi, le projet a vu le jour et durant plusieurs semaines, il a un peu égayé le quotidien de Rémi".
Touché par l'histoire de Rémi, le chanteur Guillaune Aldebert ( chanteur préféré de Rémi) et Fredo, chanteur du groupe les Ogres, de Barback ont également participé à ce projet. 
Cette initiative de clip solidaire et collectif a reçu le soutien du Conseil général de La Gironde qui relaye le clip sur ses réseaux.

Voir un extrait du clip "Cœur battant"





Le clip sera diffusé dans son intégralité mercredi 12 janvier sur les plateformes numériques. Tous les bénéfices du single seront reversés à l'association Les liens du cœur 

Urgence pour le cœur de Rémi

"Réparer les vivants, ça a son importance/Parlons-en en confiance".
Les paroles de la chanson "Cœur battant" ne laissent pas indifférent quand on est parent. Ce qui est sûr, c'est que cette chanson, la participation bénévole des artistes et des soignants ont touché la famille de Rémi. "Toute une chaîne humaine s'est mise en place autour de Rémi et de notre famille, et c'est merveilleux", témoigne David la papa de Rémi très ému. 
"Ce projet de clip, ce n'est pas pour faire parler de nous, mais c'est surtout pour faire connaître le don d'organes pédiatriques car il y a très peu de donneurs, constate le papa de Rémi, "et les gens ne sont pas préparés à cette question".

Que ferais-je s'il arrivait quelque chose à mon enfant ? Est-ce que je donnerais ces organes à un autre enfant ? Des questions qui touchent à l'intime, au tabou et "qui sont impensables au moment d'un drame qui est un choc, un événement trop violent pour avoir les idées claires", explique Emilie Fraisse, infirmière puéricultrice du service de réanimation cardiopathie congénitale de Haut-Lévêque de Bordeaux. Elle fait partie des soignants qui ont eu l'idée de construire un projet artistique pour soutenir leur petit patient.
Nous accueillons principalement des enfants dans le service, mais ils ne restent pas tous aussi longtemps que Rémi. 10 mois d'attente c'est très long, c'est insoutenable.

"J'avais envie d'aider Rémi qui est cloué dans sa chambre depuis 10 mois, de lui redonner un peu le sourire. Au départ c'est lui qui s'est mis à fredonner l'air de la chanson "Amener la coupe à la maison" sur le mode "ramener le cœur à la maison". Et puis, Johanna nous a proposé une vraie chanson pour Rémi." 

"Rémi est en quelque sorte l'ambassadeur de la cause des donneurs d'organes pédiatriques", Laurent Kebous, du groupe de Hurlements d'Léo. 

"Une attente insoutenable"

Car Rémi est branché à une machine 24 heures sur 24. "Il ne peut pas quitter sa chambre d'hôpital. Et plus le temps passe, plus les chances qu'il y ait des complications augmentent, explique l'infirmière. "Cette activité lui redonne de l'espoir, lui change les idées".
Rémi s'est prêté au tournage du clip, mais parfois c'était dur pour le petit garçon. Heureux de voir cet engouement autour de lui, le papa ne cache pas que "c'est compliqué pour Rémi de garder le sourire car il souffre beaucoup de l'attente et de la lourdeur des traitements". 
Sa petite sœur Roxanne 9 ans, très courageuse à ses côtés, compte les jours. Elle attend son retour à la maison.
C'est en février que tout bascule pour Rémi, lorsqu'il est victime d'un arrêt cardiaque en pleine rue, à Toulouse. Son père se rue aux urgences. Le jeune garçon est opéré quelques jours plus tard, et se voit poser un défibrillateur.
Son cœur s'arrête à nouveau. Rémi, dont la cardiopathie n'avait pas été décelée jusqu'alors, s'accroche, et est pris en charge à Toulouse avant d'être transféré à Bordeaux. Hospitalisé dans le service de cardiologie pédiatrique de Haut-Lévêque, il est, depuis, suspendu à une transplantation cardiaque.


Source de l'articleGreffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux (francetvinfo.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #dons #organes
par Heartdrake
le Mar 11 Jan 2022 - 17:27
 
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Sujet: Greffe de cœur pour Rémi : une chanson pour sensibiliser les parents au don d'organes à Bordeaux
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Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes

Des chercheurs mettent en garde quant au fait que si la prévalence des facteurs qui favorisent le développement de maladies cardiovasculaires est plus élevée chez les hommes que chez les femmes à la quarantaine, les conséquences pour le cerveau sont beaucoup plus importantes pour celles-ci.
Le risque cardiovasculaire, soit la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire, des femmes est un sujet de vigilance. En effet, si elles sont plus protégées que les hommes jusqu’à la ménopause (les hormones les protègent), elles ont ensuite la même probabilité de développer une maladie cardiovasculaire après 60 ans. L’exposition aux facteurs de risque est mise en cause dans cette évolution défavorable : tabagisme en augmentation, activité physique en baisse, consommation d’alcool, augmentation de la prévalence de l’obésité et du diabète de type 2... Or, des différences ont été observées entre hommes et femmes dans le repérage du risque cardio-neurovasculaire, l’accès aux soins, les caractéristiques de la maladie et des traitements.

Une nouvelle étude publiée dans la revue « Neurology » suggère que même si les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des maladies cardiovasculaires, comme les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et des facteurs de risque comme le diabète, l'hypertension artérielle et le tabagisme à l'âge mûr, l'impact négatif de la plupart de ces conditions sur la cognition (pensée et mémoire) serait plus fort pour les femmes. « Nos résultats montrent que les maladies cardiovasculaires et la présence de facteurs de risque à quarantaine étaient associés au déclin cognitif, mais l'association est plus forte pour les femmes que pour les hommes. », explique l'auteur principal de l'étude, le Pr Michelle M. Mielke, de la Mayo Clinic à Rochester (Etats-Unis).

Des associations plus fortes avec le déclin cognitif à la quarantaine chez les femmes


Celui-ci ajoute : « nous avons découvert plus précisément que certaines affections cardiovasculaires, telles que le diabète, les maladies cardiaques et la dyslipidémie (concentration élevée de lipides dans le sang) avaient des associations plus fortes avec le déclin cognitif chez les femmes. » L'étude a porté sur 1 857 personnes sans démence âgées de 50 à 69 ans au début de l'étude, soumises à une évaluation clinique tous les 15 mois pendant trois ans. Les examens comprenaient des tests de mémoire, de langage, de fonction exécutive et de compétences spatiales, dont les résultats combinés ont permis de calculer un « score cognitif. » Dans l'ensemble, 1465 participants (79%) présentaient au moins un problème cardiovasculaire ou facteur de risque.

Les participants hommes étaient plus nombreux à présenter au moins un facteur de risque : 83 % pour les hommes contre 75 % pour les femmes. Mais les chercheurs ont constaté que la plupart des maladies cardiovasculaires étaient plus fortement associées à une fonction cognitive moindre chez les femmes. Par exemple, les maladies cardiaques étaient associées à une baisse deux fois plus importante du score cognitif pour les femmes. En outre, le diabète, les maladies cardiaques et des taux anormalement élevés de graisse dans le sang étaient associés à une baisse du score de langage uniquement chez les femmes. Seule l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur ne pompe plus le sang normalement) était associée à une baisse du score de langage uniquement chez les hommes.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner les différences entre les sexes dans les relations entre les facteurs de risque cardiovasculaire et les biomarqueurs spécifiques de maladies cérébrales. », indique le Pr Michelle M. Mielke. « Cela peut aider à mieux comprendre les mécanismes spécifiques au sexe, par lesquels les conditions cardiovasculaires et facteurs de risque contribuent à la déficience cognitive chez les femmes et les hommes. » Les chercheurs concluent sur le fait que l'étude ne prouve pas directement que les femmes qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire auront un déclin cognitif à la quarantaine, mais montre une association qui reste à démontrer dans d'autres études. La prochaine étape sera de recruter un panel plus large et plus varié de participants.

Source de l'article&at_send_date=20220110&M_BT=17059782434867]Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes d'âge moyen | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #femmes #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 10 Jan 2022 - 18:07
 
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Sujet: Les risques cardiovasculaires peuvent être pires pour la cognition des femmes
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Traitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir

Certains traitements contre les varices, appelés sclérosants veineux, peuvent engendrer des effets indésirables graves au niveau cardiaque. L’Agence nationale de sécurité sanitaire rappelle aux médecins et patients les conduites à tenir.

Si vous envisagez ou avez reçu un traitement contre les varices, prenez garde aux effets indésirables. Dans un communiqué écrit conjointement avec la Société française de médecine vasculaire, la Société française de phlébologie et le Conseil national professionnel de médecine vasculaire, l’Agence nationale de sécurité du médicament, ou ANSM, a listé les conduites à tenir quant à l’administration de sclérosants veineux.

Des cas d’effets indésirables cardiovasculaires graves continuent en effet d'être rapportés avec les sclérosants veineux (Aetoxiscerol et Fibrovein), utilisés dans le traitement des varices et de la maladie veineuse chronique. L’ANSM ajoute que ces traitements sont étroitement surveillés, et qu’un groupe de travail multidisciplinaire est mis en place afin d’identifier de nouvelles mesures pour sécuriser davantage l’utilisation de ces médicaments.
Dans l’attente de l’avancement de ces travaux, l’agence a rappelé les conduites à tenir pour limiter autant que possible la survenue de ces risques cardiovasculaires

Aux patients, l’ANSM conseille d’être attentifs à certains symptômes pouvant survenir au moment ou après l’injection de ces sclérosants veineux, tels que : 


  • une tachycardie (élévation de la fréquence cardiaque), une sensation d'oppression thoracique, une douleur thoracique ou un essoufflement ;
  • une toux, des palpitations, une sensation de respiration désagréable et gênante ; 
  • un trouble visuel transitoire ;
  • un malaise avec perte de connaissance ;
  • des maux de tête, et migraine avec ou sans aura ;
  • des troubles de la parole ;
  • des fourmillements, des picotements dans les extrémités des mains et des jambes pouvant aller vers une paralysie ;
  • une douleur du mollet associée ou non à un oedème / rougeur.


Un ou plusieurs de ces symptômes doit amener le patient à consulter un médecin en urgence.

Aux professionnels de santé, l’ANSM rappelle l’importance de bien informer le patient de ces éventuels risques et symptômes à surveiller, de bien respecter les volumes maximum injectables par séance, les contre-indications et les précautions d’emploi. Elle rappelle enfin qu’une surveillance du patient doit être réalisée pendant et dans les minutes qui suivent l’administration du produit. “Il est également recommandé compte tenu des risques cardiovasculaires de disposer d’un défibrillateur et d’être formé aux gestes de premiers secours”, ajoute-t-elle.

Source de l'articleTraitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #varices
par Heartdrake
le Dim 9 Jan 2022 - 19:03
 
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Sujet: Traitements des varices et risques cardiovasculaires : l’ANSM rappelle les conduites à tenir
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La transposition des gros vaisseaux (TGV)

La transposition des gros vaisseaux est une malformation cardiaque présente à la naissance. La position de l'artère pulmonaire et de l'aorte est inversée. Comment se manifeste cette pathologie ? Quels sont les traitements ? Doctissimo revient sur cette maladie relativement fréquente. 

Transposition des gros vaisseaux : qu'est-ce que c'est ?

La transposition complète des gros vaisseaux (TGV) est une cardiopathie congénitale relativement fréquente. Il s'agit d'un trouble du cloisonnement du tronc artériel primitif qui aboutit à la naissance de l'aorte à partir du ventricule droit et de l'artère pulmonaire à partir du ventricule gauche.
Une telle anomalie est incompatible avec la vie, sauf lorsqu'il s'y associe des malformations permettant le mélange des deux circulations : communication interauriculaire (CIA), communication interventriculaire (CIV) ou canal artériel. On trouve dans 15% des cas, un rétrécissement (sténose) de l'artère pulmonaire qui protège le poumon de l'hyperpression sanguine.
On distingue plusieurs types de TGV : la transposition isolée (50% des cas), celle associée à des malformations cardiaques (45%) et enfin celle associée à d'autres malformations (5%). La prévalence de la maladie est estimée à une naissance sur 5 000. Elle représente environ une malformation cardiaque grave sur 10. La TGV concerne trois fois plus les garçons que les filles. 

Les causes de la TGV

Les causes exactes de cette pathologie ne sont pas connues. Certains facteurs pourraient en augmenter les risques : 

  • Si pendant la grossesse, la mère est atteinte de diabète sucré, est exposée à des produits chimiques (herbicides, anti-rongeurs..) ou prend certains médicaments ; 
  • Une anomalie génétique. 

Symptômes et diagnostic de la maladie

La cyanose réfractaire (teinte bleutée de la peau) apparaît dès la naissance. Son intensité est telle que le médecin s'inquiète tout de suite et demande sans attendre les examens qui confirmeront le diagnostic. La gêne respiratoire est fréquente. Il n'y a pas de souffle sauf en cas de CIV ou de sténose pulmonaire associée.
Sur la radiographie thoracique, on constate un gros cœur et un poumon surchargé. L'électrocardiogramme montre des signes d'hypertrophie ventriculaire droite et gauche associés.
L'association d'une cyanose franche et d'une hypervascularisation pulmonaire à la radio doit faire évoquer le diagnostic. On mesure la quantité d'oxygène dans le sang du bébé lorsqu'il respire l'oxygène de l'air ambiant et un air enrichi en oxygène. En l'absence d'une différence entre ces résultats, une anomalie entre la circulation pulmonaire et la circulation générale est alors établie, faisant suspecter une malformation cardiaque. 
L'échocardiographie confirme le diagnostic et permet de rechercher des malformations associées.

Le diagnostic prénatal est possible et crucial pour une prise en charge efficace dès la naissance.

Traitement de la TGV 

La transposition des gros vaisseaux est curable par détransposition néonatale chirurgicale. On parle de "switch artériel", cette intervention est en général réalisée au cours de la première semaine de vie de l'enfant, ou au plus tard au cours du premier mois. Au cours de cette opération, le chirurgien sectionne et déplace l'aorte du ventricule droit vers le ventricule gauche, il en va de même pour l'artère pulmonaire, qui passe alors du ventricule gauche au ventricule droit. C'est une opération lourde qui peut durer plusieurs heures. 
Une atrioseptostomie de Rashkind peut être nécessaire. Ce procédé consiste lors de l'intervention à placer une sonde dans l'oreillette droite, traverser le septum interauriculaire pour que l'extrémité soit dans l'oreillette gauche. Une fois la sonde en place, on gonfle à distance un ballonnet qui se trouve à l'extrémité de la sonde. Puis on retire la sonde avec le ballonnet gonflé. Celui-ci déchire le septum interauriculaire et crée une CIA artificielle.
On perfuse également des prostaglandines qui ré-ouvrent le canal artériel. Ces gestes améliorent le débit sanguin.

Des troubles du rythme et de la conduction auriculo-ventriculaire sont parfois notés en période postopératoire et peuvent poser d'importants problèmes.

La vie après l'opération d'une TGV 

Après la chirurgie, l'enfant devra être suivi régulièrement par son médecin. Sa vie n'est en général pas bouleversée, la scolarité et plus tard la vie professionnelles ne seront pas perturbées. En cas de séquelles toutefois, certains aménagements peuvent être nécessaires en fonction des besoins de l'enfant, notamment au niveau des activités sportives. 


Source de l'articleLa transposition des gros vaisseaux (TGV) - Symptômes et traitement - Doctissimo

#coeur #vaisseaux #rythme #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 5 Jan 2022 - 13:00
 
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Qu’est-ce que le syndrome du cœur en vacances ?

Les fêtes de fin d’année sont synonymes d’excès et de profusion d’alcool… Une situation qui peut conduire à un trouble du rythme cardiaque nommé « syndrome du cœur en vacances ».

Le Holiday heart syndrome (ou « syndrome du cœur en vacances ») a été décrit pour la première en 1978 par un cardiologue américain, le Dr Philip Ettinger. Lequel a observé chez divers patients ne souffrant d’aucune maladie cardiovasculaire, des arythmies cardiaques temporaires après une forte consommation prolongée d’alcool. Les épisodes survenant après des virées en weekend ou lors des vacances de fin d’année.

Comme l’explique la Cleveland Clinic aux Etats Unis, « trop de nourriture et d’alcool peuvent faire plus de dégâts à votre corps que de simplement détruire un régime ». Ainsi, cette abondance peut faire battre le cœur de manière irrégulière, phénomène connu sou le nom de fibrillation auriculaire. Les symptômes typiques de la fibrillation auriculaire comprennent une sensation soudaine de battements, de palpitations ou de course dans la poitrine, un manque d’énergie ou une sensation de fatigue excessive, des vertiges, une gêne thoracique etc.

Le « syndrome du cœur en vacances » tire son nom du fait qu’habituellement les symptômes disparaissent après les fêtes.

Quand consulter ?

Comme le précise la Cleveland Clinic, « si vous êtes en bonne santé et que vous n’avez jamais connu ce rythme cardiaque irrégulier, le syndrome devrait se résoudre de lui-même. Si les problèmes, y compris l’essoufflement et les étourdissements, persistent, contactez votre médecin. »

A noter : question de bon sens, pour éviter le « syndrome du cœur en vacances », mieux vaut éviter les excès.

Source de l'articleQu’est-ce que le syndrome du cœur en vacances ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 1 Jan 2022 - 9:19
 
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Gare aux risques cardiaques au moment de déblayer la neige

En cette saison hivernale, l'American Heart Association met en garde contre le risque de survenue d'évènement cardiaque directement lié au pelletage de la neige. Cette activité met en effet le système cardiovasculaire à rude épreuve, puisque la fréquence cardiaque atteint son maximum en très peu de temps : certaines personnes devraient donc s'abstenir.

Le froid affecte l’organisme, en particulier les artères et le cœur. En effet, l’organisme doit mobiliser davantage d’énergie pour contrer ses effets et maintenir la température du corps. Pour cela, le cœur se met à battre plus rapidement, sa consommation d’oxygène augmente et les vaisseaux se contractent, favorisant la coagulation du sang. Les personnes les plus à risque sont les patients souffrant d’une pathologie cardio-cérébro-vasculaire (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, antécédent d’infarctus du myocarde, angine de poitrine...) ou de troubles du rythme cardiaque. Sans oublier les plus de 70 ans car en vieillissant, l’organisme s’adapte moins bien aux variations de température.

Pour toutes ces personnes, l'American Heart Association (AHA) met en garde contre un risque bien précis, en lien avec une activité très répandue en saison hivernale : le pelletage de la neige. L'organisme rappelle en effet que pelleter la neige peut provoquer des crises cardiaques ou un arrêt cardiaque soudain chez les personnes souffrant de maladies cardiaques et même chez celles qui ne savent pas qu'elles en souffrent. « Il s'agit d'une activité très ardue, d'autant plus que les températures froides ont un véritable impact sur votre corps, augmentant la pression artérielle tout en resserrant les artères coronaires. C'est un combo parfait pour les événements cardiaques aigus. », explique le Dr Barry Franklin.

Un exercice aussi intense que des tests d'effort

L'American Heart Association souligne que déneiger à la maison est une activité plus intense pour le cœur qu'il n'y paraît : celle-ci provoque les mêmes augmentations marquées de la fréquence cardiaque et de pression artérielle systolique (lorsque le cœur se contracte pour se vider) que lors des tests d'effort cardiaque réalisés sur tapis roulant. Les chercheurs d'une étude citée par l'organisme ont ainsi découvert qu'après seulement 2 minutes de pelletage de neige, la fréquence cardiaque des participants dépassait la limite supérieure souvent prescrite pour les tests d'exercice aérobie. « Les personnes les moins en forme ont montré les fréquences cardiaques les plus élevées pendant le pelletage. », note le Dr Franklin.

Et nombreuses sont les autres études à signaler les dangers du pelletage de neige pour les personnes au cœur fragile : l'activité a été même incluse dans la déclaration scientifique mise à jour en 2020 de l'American Heart Association sur les événements cardiaques aigus liés à l'exercice. « L'impact du déneigement est particulièrement préoccupant pour les personnes qui ont déjà des risques cardiovasculaires comme la sédentarité ou l'obésité, le fait d'être un fumeur ou un ancien fumeur, qui souffrent de diabète, d'hypercholestérolémie ou d'hypertension artérielle, ainsi que les personnes qui ont eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).», indique de fait le Dr Barry Franklin.

Selon ce dernier, « les personnes présentant ces caractéristiques et celles ayant subi un pontage ou une angioplastie coronarienne ne devraient tout simplement pas pelleter de la neige. » Et pour ceux qui souhaitent tout de même s'atteler à la tâche, mieux vaut donc y aller doucement et ne pas hésiter à faire des pauses fréquentes, mêmes courtes. Dernier conseil : « il est préférable de pousser la neige avec la pelle plutôt que de la soulever et de la jeter. », conclut l'organisme. Les personnes qui ressentent une douleur ou une pression thoracique, des étourdissements, palpitations cardiaques ou des rythmes cardiaques irréguliers doivent arrêter immédiatement de déneiger et contacter les secours si ces symptômes ne disparaissent pas rapidement.

Source de l'article-20211228&M_BT=17059782434867]Fêtes de Noël en toute sécurité : comment éviter blessures et accidents | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 28 Déc 2021 - 13:00
 
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Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus

Le risque cardiovasculaire est lié à l'existence de plusieurs facteurs de risque qui peuvent être supprimés, et qu'il faut connaître pour agir en amont. Des chercheurs viennent de découvrir que les plus courants d'entre eux ont même un impact visible sur le muscle cardiaque.
Qu'appelle-t-on le risque cardiovasculaire ? Il s'agit de la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire (maladies du cœur et des artères). Un certain nombre de facteurs sont à l’origine de ce risque et favorisent leur développement : Age, sexe, tabagisme, diabètehypertension artérielle, cholestérol, obésité et surpoids, sédentarité,stress... S'il est impossible d'agir sur certains d'entre eux (âge, sexe...), plusieurs facteurs de risque peuvent être réduits ou supprimés (sédentarité, HTA, surpoids...) Ainsi, il est possible de prendre des mesures pour réduire ceux sur lesquels on peut agir pour éviter, limiter ou retarder le développement d’une pathologie cardio-vasculaire.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres et publiée dans la revue scientifique « Frontiers in Cardiovascular Medicine » suggère que certains de ces facteurs de risque de maladie cardiaque sont liés à des changements courants dans la structure et l'apparence du cœur. Les facteurs de risque en cause sont notamment le sexe masculin, le diabète, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et le tabagisme. Ces derniers seraient liés à une apparence plus foncée du muscle cardiaque appelée « myocarde » ainsi qu'à un changement de sa texture. Ce sont les contractions du myocarde qui permettent la circulation du sang au sein de l'organisme.

Une différence notable entre les hommes et les femmes

Pour l'étude, les chercheurs ont analysé des images d'IRM cardiaque à l'aide d'un nouveau système appelé radiomics, développée en collaboration avec l'Université de Barcelone, pour obtenir des informations très détaillées sur la forme et la texture du cœur. En utilisant leur nouvelle approche, les chercheurs ont étudié les IRM cardiaques de près de 30 000 personnes membres de la UK Biobank, une base de données biomédicale à grande échelle et une ressource de recherches, pour examiner en détail la forme et la structure globales du cœur. Ils ont alors découvert que pour tous les facteurs de risque clés étudiés, le muscle cardiaque était d'apparence plus foncée et avait une texture plus lisse et moins complexe.

Ainsi, l'équipe scientifique affirme avoir constaté que « les hommes avaient un cœur plus gros, le muscle cardiaque apparaissant plus lisse et moins complexe sur le plan de la texture que pour les femmes. » En outre, « le muscle cardiaque des femmes en bonne santé était plus brillant que le cœur des hommes avec une apparence plus complexe de l'architecture musculaire. », ajoute-t-elle. Cette découverte est inédite puisque les méthodes actuelles utilisées pour imager le cœur dans les hôpitaux ne sont pas en mesure de refléter pleinement la complexité de sa structure. Avec ce procédé, il a été possible d'examiner sa structure et sa texture de manière beaucoup plus détaillée qu'avec les techniques existantes.

Pour une prise en charge plus précoce des patients

« Nos résultats fournissent de nouvelles informations sur l'impact des facteurs de risque sur le cœur et identifient les différences dans la taille, la structure etl'apparence des cœurs entre les hommes et les femmes en bonne santé. L'étude fait partie de notre programme de recherche plus large visant à améliorer les soins donnés aux patients. », souligne le Dr Zahra Raisi-Estabragh, auteur principal de l'étude. A termes, les chercheurs espèrent que cette nouvelle approche aura le potentiel de fournir un diagnostic plus rapide et plus précis des maladies cardiaques, pour permettre d'améliorer les estimations du risque futur chez un patient et aussi mieux comprendre les processus sous-jacents à ces maladies.
La prochaine étape pour l'équipe scientifique sera de déterminer si les changements observés dans le muscle cardiaque se traduisent réellement par un risque plus élevé d'avoir des problèmes cardiaques importants, tels que des crises cardiaques. « Comme nous avons montré que ces changements sont associés à des facteurs de risque majeurs connus de maladie cardiaque, il est très probable qu'ils représentent des changements néfastes dans le muscle cardiaque. Mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour le confirmer. » conclut le Dr Raisi-Estabragh. A noter que selon l'Assurance maladie, chaque individu peut présenter un ou plusieurs facteurs de risque qui, dans ce cas, ne s'additionnent pas mais se potentialisent : ils s'aggravent l'un l'autre. 


Source de l'article-20211228&M_BT=17059782434867]Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 28 Déc 2021 - 12:56
 
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Sujet: Maladies cardiaques : le cœur change de forme en cas de facteurs de risque bien connus
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Tamponade cardiaque : Causes, symptômes et traitement

Qu’est-ce que la tamponnade cardiaque ?

La tamponnade cardiaque est une affection médicale grave dans laquelle le sang ou les liquides remplissent l’espace entre le sac qui enveloppe le cœur et le muscle cardiaque. Cela exerce une pression extrême sur votre cœur. La pression empêche les ventricules du cœur de se dilater complètement et empêche votre cœur de fonctionner correctement. Votre cœur ne peut pas pomper suffisamment de sang dans le reste de votre corps lorsque cela se produit. Cela peut entraîner la défaillance d’un organe, un choc et même la mort.
La tamponnade cardiaque est une urgence médicale. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez commencez à ressentir des symptômes, consultez immédiatement un médecin.

Quelles sont les causes de la tamponnade cardiaque ?
La tamponnade cardiaque est habituellement le résultat de la pénétration du péricarde, qui est le mince sac à double paroi qui entoure votre cœur. La cavité autour de votre cœur peut se remplir de sang ou d’autres liquides organiques en quantité suffisante pour comprimer votre cœur. Au fur et à mesure que le liquide s’écoule sur votre cœur, de moins en moins de sang peut y pénétrer. Le sang moins riche en oxygène est ainsi pompé vers le reste de votre corps. L’absence de sang dans le cœur et dans le reste de votre corps peut éventuellement causer un choc, une insuffisance organique et un arrêt cardiaque.

Les causes de la pénétration péricardique ou de l’accumulation de liquide peuvent inclure :

  • blessures par balle ou à l’arme blanche
  • traumatisme contondant à la poitrine causé par un accident de voiture ou un accident du travail
  • perforation accidentelle après cathétérisme cardiaque, angiographie ou insertion d’un stimulateur cardiaque
  • les piqûres faites pendant la pose d’un cathéter central, qui est un type de cathéter qui administre des liquides ou des médicaments
  • cancer qui s’est propagé au sac péricardique, comme le cancer du sein ou du poumon
  • une rupture d’anévrisme de l’aorte
  • péricardite, inflammation du péricarde
  • le lupus, une maladie inflammatoire dans laquelle le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains
  • des niveaux élevés de radiation à la poitrine
  • l’hypothyroïdie, qui augmente le risque de maladie cardiaque
  • une crise cardiaque
  • insuffisance rénale
  • les infections qui affectent le cœur


Quels sont les symptômes de la tamponnade cardiaque ?
La tamponnade cardiaque présente les symptômes suivants :

  • anxiété et agitation
  • tension artérielle basse
  • faille
  • douleur à la poitrine irradiant vers le cou, les épaules ou le dos
  • difficulté à respirer ou à prendre de grandes respirations
  • respiration rapide
  • l’inconfort qui est soulagé en s’asseyant ou en se penchant vers l’avant
  • évanouissements, étourdissements et perte de conscience


Comment la tamponnade cardiaque est-elle diagnostiquée ?
La tamponnade cardiaque comporte souvent trois signes que votre médecin peut reconnaître. Ces signes sont communément appelés la triade de Beck. Ils incluent :

  • pression artérielle basse et pouls faible parce que le volume de sang pompé par votre cœur est réduit
  • veines étendues du cou parce qu’elles ont de la difficulté à retourner le sang dans votre cœur
  • un rythme cardiaque rapide combiné à des bruits cardiaques étouffés en raison de l’expansion de la couche de liquide à l’intérieur de votre péricarde


Votre médecin effectuera d’autres tests pour confirmer un diagnostic de tamponnade cardiaque. L’un de ces tests est un échocardiogramme, qui est une échographie de votre cœur. Il peut détecter si le péricarde est distendu et si les ventricules se sont affaissés en raison d’un faible volume sanguin. Les radiographies de votre poitrine peuvent montrer un cœur en forme de globe-trotter agrandi si vous avez une tamponnade cardiaque. D’autres tests diagnostiques peuvent inclure :


  • une tomodensitométrie thoracique pour déceler une accumulation de liquide dans votre poitrine ou des changements dans votre cœur
  • un angiogramme par résonance magnétique pour voir comment le sang circule dans votre cœur
  • un électrocardiogramme pour évaluer votre rythme cardiaque


Comment la tamponnade cardiaque est-elle traitée ?
La tamponnade cardiaque est une urgence médicale qui nécessite une hospitalisation. Le traitement de la tamponnade cardiaque a deux objectifs. Il devrait soulager la pression sur votre cœur et ensuite traiter l’affection sous-jacente. Le traitement initial implique que votre médecin s’assure que vous êtes stabilisé.
Votre médecin draine le liquide de votre sac péricardique, généralement à l’aide d’une aiguille. Cette intervention est appelée péricardiocentèse. Votre médecin peut effectuer une intervention plus effractive appelée thoracotomie pour drainer le sang ou enlever les caillots sanguins si vous avez une blessure pénétrante. Ils peuvent enlever une partie de votre péricarde pour aider à soulager la pression sur votre cœur.
Vous recevrez également de l’oxygène, des liquides et des médicaments pour augmenter votre tension artérielle.
Une fois que la tamponnade est sous contrôle et que votre état se stabilise, votre médecin peut effectuer des tests supplémentaires pour déterminer la cause sous-jacente de votre état.

Qu’est-ce que le long terme ?
Le long terme dépend de la rapidité avec laquelle le diagnostic peut être posé, de la cause sous-jacente de la tamponnade et de toute complication ultérieure. Votre état est assez bon si la tamponnade cardiaque est rapidement diagnostiquée et traitée.
Votre avenir à long terme dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle vous obtenez un traitement. Consultez immédiatement un médecin si vous pensez souffrir de cette affection.

Source de l'articleTamponade cardiaque : Causes, symptômes et traitement (genialsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 22 Déc 2021 - 19:16
 
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Maladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport

Bonne pour notre cœur et nos vaisseaux, l’activité physique ? Si la question apparaît bel et bien tranchée, il demeure des incertitudes concernant ses apports en fonction de notre état de santé. Les bénéfices sont-ils les mêmes chez un patient souffrant d’une maladie cardiovasculaire que chez une personne en bonne santé ?

La question est posée par le Dr Thijs Eijsvogels et ses collègues du Radboud University Medical Center de Nimègue (Pays-Bas). Pour y répondre, les scientifiques ont exploité les données d’une étude de cohorte – la Lifelines Cohort Study – comprenant 142 000 de leurs compatriotes, vivant dans le nord du pays. Ils ont mis en relation le degré de pratique d’activité physique et la survenue d’évènements cardiovasculaires et même les causes de mortalité.
C’est donc confirmé : courir, nager, marcher, pédaler etc… réduit bien le risque de mortalité prématurée, aussi bien chez les personnes en bonne santé que chez celles présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Cependant, les chercheurs mettent en évidence un effet-plateau chez les premières. Autrement dit, à partir d’un certain stade de pratique – qu’ils ne précisent pas – les bienfaits santé se stabilisent. En revanche, ce constat ne semble pas valable pour les patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire ou présentant des facteurs de risque : quelle que soit leur pratique, celle-ci reste toujours bénéfique.

Sport-santé sur ordonnance 

Pour ces patients, « le ‘plus c’est le mieux’, en matière d’activité physique », résume le Dr Eijsvogels. Ce qui signifie à ses yeux, la nécessité de recommandations quasiment personnalisées et précises. C’est tout l’enjeu des dispositifs de sport-santé sur ordonnance, car « la prescription d’activité physique peut dépendre, entre autres facteurs, de l’état de santé cardiovasculaire », conclut-il.


Source de l'articleMaladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #activité #physique
par Heartdrake
le Ven 17 Déc 2021 - 7:54
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : « le plus, c’est le mieux » pour le sport
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 14 Déc 2021 - 9:05
 
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Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements

Une équipe de recherche a mis en évidence une variante génétique de la population Amish qui expliquerait en partie leur faible taux de maladies cardiovasculaires. Une étude qui pourrait aboutir à de nouvelles approches thérapeutiques.


Souvent moquée ou caricaturée, la communauté Amish suscite aussi la curiosité, notamment de la part des scientifiques. Et pour cause, celle-ci semble moins touchée par certaines pathologies, notamment les maladies cardiovasculaires.

Si leur mode de vie a sans nulle doute quelque chose à voir dans cette particularité, il semble qu’il y a aussi une explication génétique.
Dans une nouvelle étude, parue le 2 décembre 2021 dans la revue Science (Source 1), des chercheurs américains ont analysé et séquencé une partie du génome de près de 7 000 membres de la communauté Amish. Ils ont ainsi observé la présence d’une variante génétique qui protégerait de la survenue de maladies cardiovasculaires, notamment du fait du taux de mauvais cholestérol, ou LDL (pour “low density lipoproteins”). 

Dans le détail, il s’est avéré que le fait d’être porteur d’une variante du gène B4GALT1, qui permet la production d’une enzyme du même nom, était associé à un taux de cholestérol LDL inférieur de 13,9 mg/dL et de fibrinogène (facteur de la coagulation) inférieur de 29 mg/dL par rapport à des individus non porteurs de cette variante. 

Pour en savoir plus, l’équipe a testé l’effet de cette variante génétique sur des souris génétiquement modifiées. Une expérience qui a abouti à des souris présentant bien des taux de cholestérol LDL et de fibrinogène inférieurs à ceux de souris non porteuses. 

C‘est bien cette variante génétique qui expliquerait donc en partie pourquoi la population Amish a moins de problèmes cardiovasculaires. Aussi, cibler ce gène pourrait être une approche thérapeutique novatrice pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires, en agissant sur deux facteurs clés que sont le taux de mauvais cholestérol et un facteur de coagulation.

Source de l'article -20211207&M_BT=17059782434867]Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 7 Déc 2021 - 16:05
 
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Sujet: Cholestérol et maladies cardiaques : une particularité génétique des Amish pourrait aboutir à des traitements
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Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans

Le styliste et directeur artistique de Louis Vuitton, Virgil Abloh, est décédé d’un cancer à 41 ans seulement. Il souffrait d’angiosarcome. Zoom sur ce cancer méconnu.

Le groupe LVMH a récemment annoncé le décès de Virgil Abloh, styliste et directeur artistique des collections homme de la maison Louis Vuitton, à l’âge de 41 ans seulement. Au vu de son jeune âge et de sa carrière fulgurante, l’annonce de ce décès datant du 28 novembre a été un choc dans le monde de la mode et au-delà. Le designer était atteint depuis plusieurs années d’un angiosarcome du cœur, cancer rare et méconnu, dont il ne parlait pas.

Comme l’indique l'Inserm (source 1), il s’agit d’une tumeur maligne d’origine vasculaire dont le pronostic est sombre car elle résiste aux chimiothérapies et qu’il n’y a pas, à l’heure actuelle, de consensus quant au meilleur traitement à administrer.

Ce qui complique d’autant plus le pronostic de ce type de cancer, c’est que le cœur n’est pas un tissu comme les autres. Contrairement aux cellules épithéliales qui tapissent d’autres organes, par exemple les intestins, les cellules cardiaques ne sont pas capables de se diviser pour réparer d’éventuelles lésions. En règle générale, c’est plutôt une bonne chose car cela explique la rareté de l’apparition de tumeurs du cœur, mais en cas de tumeur installée, la réparation tissulaire n’est pas possible.

La maladie peut évoluer dans l'ombre, de façon asymptomatique, pendant plusieurs années. Elle peut aussi engendrer des symptômes révélateurs tels qu'une toux avec présence de sang, des troubles du rythme cardiaque, une perte de poids ou des problèmes de circulation sanguine, avec par exemple des doigts qui deviennent bleus lorsque soumis à une pression.

Si plusieurs équipes de recherche dans le monde travaillent à la mise en place de traitements contre l’angiosarcome, le chemin est encore long pour que ce cancer rare soit mieux connu, mieux documenté et soigné.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/angiosarcome-ce-cancer-du-coeur-qui-a-emporte-le-directeur-artistique-de-louis-vuitton-a-41-ans-899917?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211202&M_BT=17059782434867


#coeur #cancer #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 13:16
 
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Sujet: Angiosarcome : ce cancer du coeur qui a emporté le directeur artistique de Louis Vuitton à 41 ans
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Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?

Chaque année, les maladies cardiovasculaires, AVC et crises cardiaques tuent 17 millions de personnes dans le monde. Au banc des accusés, le « mauvais » cholestérol, qui contribue à boucher les artères du cœur. Qu'en est-il vraiment ? Comment protéger son cœur ?

Cholestérol et infarctus : des liaisons dangereuses


L’infarctus est une crise cardiaque. En fait, on parle d’infarctus du myocarde (ou IDM), le myocarde étant le muscle cardiaque. Un infarctus correspond à l’arrêt de circulation sanguine dans une zone du corps, en l’occurrence le cœur, qui mène à la mort des cellules par manque d’oxygène. L’infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire, qui alimente les cellules du cœur en sang, se bouche à cause d’un caillot, provenant souvent d’une plaque de cholestérol. Elle cesse alors d’irriguer le cœur, induisant la destruction irréversible des cellules musculaires cardiaques sur une zone plus ou moins étendue. Les conséquences sont immédiates : douleurs à la poitrine, essoufflement, troubles du rythme cardiaque, voire arrêt du cœur. Il est crucial de déboucher l’artère coronaire en urgence pour sauver la vie de la victime.
Le cholestérol est une substance graisseuse naturellement présente dans l’organisme et indispensable à la vie. On distingue plusieurs types de cholestérol, dont deux principaux : le LDL-cholestérol et le HDL-cholestérol, les HDL et LDL étant les protéines permettant de transporter le cholestérol dans le sang.

Le LDL-cholestérol est considéré comme le « mauvais » : alors que les protéines HDL travaillent en quelque sorte à éliminer le cholestérol du sang, les LDL livrent le cholestérol aux cellules et ont tendance à le retenir dans le sang et à favoriser son dépôt dans la paroi des artères. Celui-ci s’y accumule, sous forme de plaques d’athérome. C’est ce qu’on appelle l’athérosclérose. Ces plaques grossissent au fil des ans, puis finissent par se rompre : elles circulent alors dans les vaisseaux sous forme de caillots qui peuvent bloquer brutalement une artère (souvent l’artère coronaire), ou y réduire considérablement le débit sanguin.

Le lien entre un taux élevé de LDL-cholestérol et le risque d’infarctus du myocarde est connu depuis longtemps. Parallèlement, un faible taux de HDL-cholestérol, c’est-à-dire de « bon cholestérol », est lui aussi associé à un risque accru d’accident cardiaque et ce, même si le taux de mauvais (LDL) cholestérol est bas. On l’aura compris, en termes de cholestérol, l’équilibre est crucial pour protéger le coeur : ce qu’on vise, c’est peu de LDL-cholestérol, mais aussi beaucoup de HDL !

Mauvais cholestérol, un tableau complexe

En biologie, les choses sont loin d’être manichéennes, avec d’un côté le mauvais cholestérol et de l’autre le bon. Des études récentes ont montré que de nombreuses autres substances, notamment des lipoprotéines, avaient un comportement « pro-athérogène », c’est-à-dire favorisant le dépôt de plaques d’athérome dans les artères.

On peut dire qu’il existe plusieurs formes de LDL, ces protéines de transport qui ont tendance à conserver le cholestérol dans le sang. Parmi ces différentes LDL (LDL1 à LDL5), les plus petites et plus denses sont les plus nocives. Ainsi, le risque cardiovasculaire peut augmenter lorsque la fraction totale de LDL-cholestérol augmente, mais aussi lorsque la proportion de LDL denses et petites augmente sans que le taux total ne bouge…
Enfin, il existe d’autres « transporteurs » de cholestérol, les VLDL et IDL, qui sont eux aussi pro-athérogènes. Et ce n’est pas tout : d’autres anomalies lipidiques, comme par exemple un taux trop élevé de graisses appelées triglycérides, peuvent aussi contribuer à augmenter le risque d’infarctus.

La situation est donc complexe et le risque encouru dépend d’une combinaison de nombreux facteurs…

Infarctus : d’autres coupables que le cholestérol

Accuser le mauvais cholestérol d’être responsable à lui seul des infarctus du myocarde serait largement exagéré. D’ailleurs, plusieurs études arrivent à ce constat : on a beau faire baisser le taux de mauvais cholestérol grâce aux médicaments comme les statines, on ne réduit pas forcément de manière satisfaisante le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.
Un taux anormal de cholestérol et/ou de lipides sanguins n’est observé que dans 40 à 60 % de l’ensemble des infarctus du myocarde. Pourquoi ? Parce que de nombreux autres facteurs entrent en jeu : ce sont les fameux « facteurs de risque cardiovasculaire » qui favorisent eux aussi le développement de l’athérosclérose (plaques d’athérome) et la survenue de complications, comme l’infarctus.

Parmi ceux-ci :


  • l’hypertension artérielle
  • le tabagisme
  • le diabète
  • le surpoids et l’obésité
  • la sédentarité (manque d’exercice physique)

À tout cela s’ajoute la prédisposition familiale, c’est-à-dire l’existence de facteurs génétiques qui, dans certaines familles, contribuent à augmenter le risque de souffrir d’un infarctus.

Prédire le risque d’infarctus

À la lumière des données collectées au cours de nombreuses études cliniques, plusieurs modèles ont été conçus pour évaluer le risque individuel de souffrir d’une maladie cardiovasculaire dans les années qui viennent. Autrement dit, à l’aide d’équations, ces modèles évaluent l’ensemble des facteurs de risque d’un individu donné et établissent son score de « risque ». De quoi donner tout de même une idée de l’état de santé cardiovasculaire et des risques encourus si les facteurs pris en compte ne sont pas modifiés.
Ces facteurs ? Ce sont la présence ou non d’une hypertension artérielle, d’une hypercholestérolémie, d’une obésité, d’un diabète mais les modèles prennent aussi en compte l’âge, le sexe, le tabagisme actuel et passé et les antécédents familiaux. Le modèle de Framingham est le plus utilisé et le mieux validé, mais il en existe de nombreux autres, comme modèle européen SCORE (Systematic Coronary Risk Evaluation). Ils sont tous imparfaits mais sont des outils précieux pour les cardiologues. Plusieurs sites proposent même de faire soi-même son évaluation (www.rcpo.org/fr/choix.php).

Mais attention : les maladies cardiovasculaires sont complexes, multifactorielles et on ne peut jamais prédire avec exactitude le risque d’en souffrir un jour. Tout ce que l’on peut retenir, c’est que l’héritage génétique n’étant pas contrôlable, autant mettre toutes les chances de son côté en luttant contre les facteurs maîtrisables, taux de cholestérol compris, et en adoptant un mode de vie le plus sain possible.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=cholestereol-infarctus-predire-le-risque-d-infarctus-&mode=diapo


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 2 Déc 2021 - 9:12
 
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Sujet: Cholestérol et infarctus : faut-il avoir peur ?
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Troubles de l'érection : un signe de maladie cardiovasculaire ?

Les troubles de l'érection peuvent être expliquées par de nombreuses causes : psychologiques, physiologiques ou être dus à la prise de certains traitements médicamenteux. Après 50 ans, il n'est pas rare que les dysfonctions érectiles soient liées à une maladie cardiovasculaire. Doctissimo fait le point.


La dysfonction érectile, aussi appelée trouble érectile ou trouble de l'érection, est l'incapacité persistante ou récurrente à obtenir ou maintenir une érection qui permet une activité sexuelle "satisfaisante" pendant au moins 3 mois. Selon un sondage Ifop datant de 20191, 6 hommes sur 10 ont déjà rencontré un problème d'érection au cours de leur vie, et 21% en rencontrent régulièrement. Les hommes de plus de 40 ans sont particulièrement touchés.

Les causes des troubles érectiles 


Les causes sont multiples. Elles peuvent être d'ordre psychologique et concernent la plupart du temps les moins de 40 ans : 

  • Le stress ; 
  • L'anxiété de "performance" ; 
  • La dépression
  • Les problèmes relationnels ; 
  • Des difficultés rencontrées dans les relations de couple. 


Les dysfonctionnements érectiles d'origine physiologique concernent généralement les plus de 40-50 ans : 


  • Les maladies cardio-vasculaires (hypertension, insuffisance cardiaque, athérosclérose...) ;
  • Le diabète ;
  • Un taux de cholestérol élevé ;
  • Le tabagisme ; 



  • La sclérose en plaques ;
  • La maladie de Parkinson ;
  • L’ épilepsie ;
  • La démence ;
  • Les accidents vasculaires cérébraux ;
  • L’atteinte des nerfs érecteurs suite à une intervention chirurgicale (prostatectomie par exemple) ;
  • L’atteinte des nerfs liée à l'alcool ou au diabète (neuropathie éthylique ou diabétique).


La prise de traitement médicamenteux, ainsi qu'un déficit androgénique lié à l'âge (DALA) sont des causes éventuelles des troubles érectiles. 

Les maladies cardiovasculaires en lien avec les troubles érectiles 


Parmi les causes physiologiques des troubles de l'érection, les plus fréquentes sont le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Selon la Fédération Française de la Cardiologie2, on retrouve la dysfonction érectile dans 75 à 90% des cas d'insuffisance cardiaque, 39% chez les patients touchés par la maladie coronarienne et âgés de 40 ans (67% à 69 ans), elle est aussi 2,7 fois plus fréquente en cas d'hypertension

Ainsi, le trouble érectile peut être le signe discret d'un problème cardio-vasculaire, même s'il n'y a pas de signes cardiaques ou vasculaires annonciateurs ! En effet, les artères du pénis et celles du coeur fonctionnent de la même façon, c'est-à-dire que l'érection est un mécanisme vasculaire qui met en jeu la vasodilatation. Ainsi le trouble de l'érection et les maladies du coeur sont favorisés par les mêmes facteurs de risque : le surpoids, l'hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l'hypercholestérolémie, le stress, l'âge et la sédentarité.
Par ailleurs, certains traitements contre les maladies cardiovasculaires peuvent favoriser les troubles de l'érection : des bêta-bloquants, des diurétiques et des antihypertenseurs centraux. Dans ce cas, il est conseillé de consulter son médecin avant d'arrêter le traitement.

Au cours d'une étude3, Dr. Michael Blaha, professeur à l'Université de médecine à Baltimore (Etats-Unis) et son équipe ont étudié le dysfonctionnement érectile comme un facteur de risque indépendant de maladie cardiaque chez les hommes. Pendant près de quatre ans, ces chercheurs ont suivi 1914 hommes âgés de 60 à 78 ans pour étudier le lien possible entre dysfonctionnement du cœur et de l'érection. Les résultats, publiés en 2018, signalent que plus de 6% des hommes atteints de dysfonction érectile éprouvaient des problèmes cardiaques. Après prise en compte de facteurs de risque supplémentaires (cholestérol, obésité…), le risque reste presque deux fois plus élevé chez les hommes atteints de dysfonction érectile.

Diagnostiquer une maladie cardiovasculaire


Si un homme est concerné par des troubles de l'érection, qu'il présente des facteurs de risque mais qui n'a pas de maladie cardiovasculaire déclarée, il lui est recommandé de consulter un médecin. Celui-ci pourra lui poser des questions, prendre sa tension, ausculter le rythme cardiaque et mesurer le périmètre abdominal. Il pourra éventuellement lui prescrire un bilan vasculaire et cardiaque (électrocardiogramme, épreuve d'effort...). 

"Les troubles de l'érection sont des symptômes de la médecin générale. Les patients pensent que c'est un domaine de la sphère privée, mais non, il s'agit bien d'un domaine de la sphère médicale, indique Dr Antoine Faix4, uro-andrologue, association française d’urologie, membre de l’académie nationale de chirurgie. Certains médecins en parlent même spontanément s'ils estiment que le patient pourrait avoir des troubles en cas de diabétique, d'hypertension, de consommation de tabac ou de surcharge pondérale. Et tous les facteurs de risques cardiovasculaires devraient amener à poser la question, car ils sont potentiellement vecteurs de troubles érectiles" ajoute le médecin. 

"Le médecin généraliste est plus à même de voir vers quel spécialiste envoyer en patient. Si il voit un jeune homme de 30 ans, en pleine santé, sportif, qui vient d'être quitté et qui a un problème d'érection, la cause est souvent psychologique. Il pourra alors lui conseiller d'aller voir un psychologue sexologue ou un médecin sexologue à tendance psychologique. Au contraire, si le patient a 70 ans, qu'il est diabète, qu'il a été opéré de la prostate et sans problèmes de couple, il vaut mieux le renvoyer vers un urologue ou uro-andrologue. La tour de contrôle est le médecin généraliste", informe Dr. Faix.


Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/troubles_erectiles/articles/11616-troubles-erection-maladie-cardiovasculaire.htm

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Déc 2021 - 9:23
 
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Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause

De la caféine, la privation de sommeil et l’alcool, seul ce dernier serait bel et bien associé à davantage d’épisodes d’arythmie cardiaque, révèle une nouvelle étude scientifique.


Caféine, manque de sommeil et alcool, voilà trois facteurs qui sont régulièrement associés à la survenue de troubles du rythme cardiaque. Mais parmi eux, seul l’alcool serait réellement associé à des épisodes d’arythmie cardiaque, ou fibrillation auriculaire, du moins si l’on en croit une nouvelle étude, parue le 14 novembre 2021 dans le JAMA Cardiology (source 1), et présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association.
Menée par une équipe de l’Université de Californie à San Francisco (ou UCSF, États-Unis), l’étude a inclus 450 personnes, dont plus de la moitié (58%) étaient des hommes et l'écrasante majorité d'entre eux étaient blancs (92%). Les participants ont utilisé un appareil d'enregistrement d'électrocardiogramme mobile, ainsi qu'une application téléphonique pour enregistrer les déclencheurs potentiels de troubles du rythme cardiaque, tels que la consommation d’alcool et de la caféine, le fait de dormir sur le côté gauche ou de ne pas dormir suffisamment, de manger un gros repas, ou encore de faire de l'exercice. 

Bien que les participants aient été plus susceptibles de sélectionner la caféine comme déclencheur, les données n’ont révélé aucune association entre une telle consommation avec la survenue d'une fibrillation auriculaire. Même chose pour les autres potentiels déclencheurs, tels que le manque de sommeil.
“Bien que la caféine soit le déclencheur le plus souvent sélectionné pour les tests, nous n'avons trouvé aucune preuve d'une relation à court terme entre la consommation de caféine et la fibrillation auriculaire. En revanche, la consommation d' alcool présentait le plus systématiquement des risques accrus de fibrillation auriculaire a ainsi commenté le Dr Gregory Marcus, auteur principal de l’étude et professeur de médecine au sein du service de cardiologie de l'UCSF (Source 2).

L’étude a en outre permis de montrer que ce type de test individuel, où le patient auto-observe les effets de certains facteurs sur sa pathologie, en l’occurrence ici le rythme cardiaque, peut réduire l’incidence de la maladie. Les participants à l’essai ont en effet signalé moins d’épisodes d’arythmie cardiaque que ceux du groupe témoin, qui n’ont pas signalé les éventuels facteurs déclencheurs.

Source de l'article -20211129&M_BT=17059782434867]Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 29 Nov 2021 - 14:58
 
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Sujet: Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause
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Nous avalons plus de 4 kilos d'additifs par an

Nous avalons beaucoup d'additifs. Or sur les 338 autorisés, 90 sont « problématiques » selon une enquête réalisée par LaNutrition.fr. Leur consommation devrait être limitée. Les aliments ultra-transformés sont les principaux pourvoyeurs d’additifs.

Qu’est-ce qu’un additif ?

Définition


Selon la définition de l’autorité européenne des aliments (EFSA), "les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux denrées alimentaires pour remplir certaines fonctions technologiques, par exemple pour colorer, sucrer ou aider à conserver les aliments".
Dans l'Union européenne, tous les additifs alimentaires sont identifiés par un E suivi d’un numéro. Les additifs alimentaires doivent figurer dans la liste d' ingrédients des aliments dans lesquels ils sont utilisés. Les additifs les plus courants apparaissant sur les étiquettes alimentaires sont les antioxydants (pour éviter la détérioration causée par l'oxydation), les colorants, les émulsifiants, les stabilisants, les gélifiants et les épaississants, les conservateurs et les édulcorants.

L’histoire des additifs


Les additifs alimentaires ont été introduits au début du vingtième siècle, pour répondre aux demandes des industriels de l’agro-alimentaire qui souhaitaient que leurs produits se conservent plus longtemps, qu’ils aient meilleur aspect ou un meilleur goût. Comme le rappelle Deborah Blum, auteure du livre The Poison Squad, on a ajouté de la craie au pain, du borax à une variété d’aliments, de la strychnine pour rendre la bière plus amère et du formaldéhyde au lait et à la viande pour les conserver ! Les consommateurs, écrit Deborah Blum, ont cru que les aliments leur parvenaient directement des exploitations agricoles, purs et non altérés. Ce n'était malheureusement pas du tout vrai.
En 1903, un chimiste du nom de Harvey Wiley, commissionné par le ministère de l'agriculture des USA, publie un premier compte-rendu des effets sur la santé d’additifs couramment utilisés en Amérique du Nord et en Europe. Il a pour cela fait ingurgiter ces substances à des volontaires. Beaucoup sont tombés malades. Wiley en conclut que le borax, l'acide borique, l'acide salicylique, l'acide benzoïque, les benzoates, le formaldéhyde, l'acide sulfurique et les sulfates sont dangereux lorsqu’ils sont ajoutés aux aliments. L’industrie agro-alimentaire américaine tentera de salir la réputation de Wiley, avant de payer des parlementaires pour légaliser les substances en cause, mais en vain. Les aliments retrouvent leur naturalité, mais pour un temps seulement.

Les additifs répondent aux besoins des industriels, pas des consommateurs


« L’usage des additifs, explique le Pr Jean-François Narbonne, toxicologue, s’est à nouveau généralisé après la guerre, de pair avec la transformation, toujours plus poussée, des aliments. »

C’est le début du règne des aliments ultra-transformés (AUT). La déconstruction (cracking) et le réassemblage des ces AUT entraînent une dégradation des textures et des saveurs, qu’il faut bien compenser. On recherche aussi la plus longue conservation possible et bien sûr le coût minimum : les additifs permettent de réduire les quantités d’ingrédients naturels plus onéreux.

Découvrir la suite de l'article : https://www.lanutrition.fr/nous-avalons-plus-de-4-kilos-dadditifs-par-an?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=NewsMcdi-17112021


#alimentation #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 17 Nov 2021 - 13:12
 
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Sujet: Nous avalons plus de 4 kilos d'additifs par an
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Risque cardiovasculaire : Des gènes facteurs de toxines bactériennes dans le sang

Le lipopolysaccharide, un facteur de virulence produit par des bactéries, est une toxine qui peut provoquer une inflammation systémique via la circulation sanguine, pouvant induire une septicémie ou à terme une maladie cardiovasculaire. Cette équipe de biologistes de l’Université d’Helsinki (Finlande) identifie des marqueurs génétiques associés à des niveaux accrus de lipopolysaccharides dans le sang. En d’autres termes, ces travaux publiés dans le Journal of the American Heart Association associent le génome humain à la quantité de toxines bactériennes dans le sang.

Les microbes font partie du corps humain et les bactéries ou leurs composants se retrouvent souvent dans la circulation. Un de ces composants bactériens est le lipopolysaccharide (LPS), une toxine dont les concentrations élevées dans le sang provoquent une septicémie. De faibles niveaux de LPS (endotoxémie), fréquemment en relation avec une inflammation de bas grade, l'obésité, ainsi qu’avec un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Des facteurs génétiques et ..."microbiotiques"

L’équipe a mesuré les niveaux de LPS dans le sang de plus de 11.000 participants puis a mené différentes analyses d'association pangénomiques. Les chercheurs ont ainsi identifié un lien entre le génome humain et les niveaux de toxines bactériennes dans le sang.
L’auteur principal, Jaakko Leskelä précise qu’un lien notamment a été identifié entre l'endotoxémie -ou de faibles niveaux de LPS et certains gènes associés à la coagulation sanguine, elle-même associée à la défense contre les infections-

2 caractéristiques bénéfiques à la cicatrisation des plaies.  

 

  • Certains des gènes identifiés exercent ainsi un effet favorable sur la cicatrisation des plaies mais aussi un lien défavorable avec l'inflammation de bas grade.
  • Autre facteur identifié de ces niveaux de endotoxines sanguines, le microbiome humain qui confirme ainsi un lien avec le risque de maladies cardiovasculaires.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiovasculaire-des-genes-facteurs-de-toxines-bacteriennes-dans-le-sang


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 17 Nov 2021 - 9:45
 
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Sujet: Risque cardiovasculaire : Des gènes facteurs de toxines bactériennes dans le sang
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