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429 résultats trouvés pour coeur

Première en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux

Au CHU de Bordeaux, deux patients ont été opérés, ce mardi 5 avril, de malformations cardiaques grâce à une prothèse résorbable. Une première en France et un premier pas vers la médecine de demain.

Ce mardi matin, au CHU de Bordeaux, c'est le grand jour. Pour Léo Lerbaudiere, 11 ans, pour sa mère Helen mais aussi pour le service de cardiologie pédiatrique et congénitale de l'hôpital. Léo, ainsi qu'un autre patient, sont les premiers en France à être soignés à l’aide d’une prothèse biodégradable.
Avant de s’installer sur la table d’opération, Léo assis sur son lit joue aux cartes avec sa mère. “C’est ma toute première opération ! J’ai peur que ça se passe mal” confie le collégien qui tente tout de même de se rassurer “je sais que les médecins savent faire, qu’ils connaissent les manœuvres”
Léo est un élève de sixième comme les autres. Il court et fait du sport sans problème. Mais le jeune garçon est atteint de communications inter auriculaires, l'une des malformations cardiaques congénitales les plus fréquentes. La cloison qui sépare les deux parties de son cœur n’est pas totalement étanche. “J’ai un trou dans le cœur", simplifie Léo. Ses deux oreillettes communiquent et le sang de la partie droite circule dans celle de gauche. 

Au quotidien, cette maladie bénigne n'handicape pas l’adolescent, “ça ne m’a jamais embêté” confie t-il. Mais elle peut conduire avec le temps à des troubles du rythme cardiaque ou à des complications pulmonaires. Alors pour éviter tous les risques, mieux vaut privilégier l'intervention. “Au quotidien, ce n’était pas lourd pour Léo, mais on se posait beaucoup de questions, alors ce sera un soulagement” avoue Helen Meyer, la mère de Léo. 
D'autant plus que depuis vingt ans, l'opération n'est plus si invasive qu'auparavant, fini la chirurgie à cœur ouvert. “On va passer par la jambe de Léo jusqu’à son cœur, on va traverser le trou et positionner la prothèse pour étanchéifier la cloison” explique le cardiologue Xavier Iriart. 



Et aujourd’hui, c’est une grande première. Contrairement aux prothèses classiques, le plus souvent composées de nickel et de titane, cette prothèse reSept ne contient aucun élément métallique et la moitié de ses composants sont biodégradables.

Avec le temps et la cicatrisation, les composants de la prothèse vont être digérés par l’organisme, le patient à terme ne portera que très peu de corps étranger au sein de son corps.
Docteur Zakaria Jalal, cardiologue interventionnel au CHU de Bordeaux
France 3 Aquitaine


Même si son fils est le premier patient français à bénéficier de cette technologie, Helen est rassurée par cette innovation "si on peut éviter des matériaux au sein du corps, c’est une très bonne chose”. A côté de sa mère, Léo approuve “moi aussi je trouve que c’est une très bonne chose !” 

Un pas vers "la médecine de demain" 


Une grande première en France qui fait la fierté de l'équipe du CHU de Bordeaux. "On œuvre toujours pour essayer d'offrir les meilleurs dispositifs pour nos patients donc on est très content de pouvoir opérer avec ce dispositif aujourd'hui" se félicite le cardiologue interventionnel Zakaria Jalal.  
Le Professeur Jean-Benoît Thambo, chef du service de cardiologie pédiatrique et congénitale au CHU de Bordeaux, l'assure. Ces prothèses sont "la première phase de la médecine de demain", une médecine qui opte pour du "matériel adapté à l'organisme, biologique, par conséquent plus résistant aux infections, aux inflammations, du matériel qui sera capable d'évoluer et de grandir avec le patient." 

Au bout de quinze minutes, l'intervention est terminée. La prothèse est posée et le trou dans le cœur de Léo a bien été comblé. Il pourra rentré chez lui dès le lendemain.  

Source de l'articlePremière en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux (francetvinfo.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovation
par Heartdrake
le Jeu 7 Avr 2022 - 15:27
 
Rechercher dans: Innovations en chirurgie cardiaque, traitements, etc ...
Sujet: Première en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux
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Fumer la chicha : composition et impact du narguilé sur la santé

Le narguilé ou chicha est une pipe à eau orientale permettant de fumer du tabac. Les risques liés à la chicha sont au moins aussi importants que ceux des cigarettes.

 La chicha : de quoi s'agit-il ?

La chicha est également appelée narguilé, houka, chilam ou water-pipe.
C’est une pipe orientale à long tuyau flexible dans laquelle la fumée passe par un vase rempli d’eau. Elle est composée de plusieurs parties :
  • un réservoir à eau ;
  • une cheminée ;
  • un plateau servant de cendrier ;
  • un tuyau flexible ;
  • une pipe immergée ;
  • un petit bol (sommet de la cheminée dans lequel on met le tabac).

Le tabac utilisé dans les pipes à eau ou chicha est appelé « tabamel ». Il est composé d’environ 28% de tabac et d’environ 70% de mélasse (liquide sirupeux contenant environ 50% de sucre) ainsi que d’arômes (ce qui explique le parfum des nuages de chicha), d’agents de texture et de conservateurs.
Le tabac n’y brûle pas de façon autonome, mais est chauffé et partiellement brûlé par adjonction d’un charbon incandescent ou d’une braise ardente, dans la douille qui donne sur une cheminée conduisant par aspiration la fumée au fond du vase rempli d’eau.

 Cigarette et narguilé : quelles différences ?

La cigarette contient du tabac séché et de nombreux autres additifs. La chicha est consommée avec du « tabamel » qui est un dérivé du tabac. Le tabac est chauffé et brûlé par un charbon pour la chicha alors que pour les cigarettes la combustion est directe.

 La chicha, aussi nocive que la cigarette

Fumer la chicha apparaît comme moins nocif que consommer des cigarettes. Or les dangers sont les mêmes, pour les fumeurs comme pour ceux qui sont exposés au tabagisme passif de la chicha.
Lors de la combustion de la chicha comme celles des cigarettes, près de 4000 substances chimiques sont émises dont :
  • nicotine ;
  • goudron ;
  • monoxyde de carbone ;
  • cobalt ;
  • chrome ;
  • plomb.

Beaucoup de ces substances sont toxiques, irritantes, voire cancérogènes. 27 substances carcinogènes ou probablement carcinogènes ont été mises en évidence dans l’aérosol de chicha.

Composition du narguilé

Ces substances toxiques proviennent du tabac, mais aussi du charbon.
La fumée de chicha est plus riche en monoxyde de carbone et en goudrons que celle de cigarette. En effet, cela est dû à la combustion des charbons utilisés, mais aussi à celle du tabamel qui se fait à une combustion plus douce que la cigarette, ce qui génère plus de monoxyde de carbone et de goudrons.
La teneur de la fumée de chicha en béryllium, en chrome, en cobalt, en plomb et en nickel est également plus élevée que celle de la fumée de cigarette. En plus, la fumée moins âcre et associée à des parfums sucrés incite les fumeurs à inhaler plus profondément, provoquant des dégâts importants. (source OFDT).

Ainsi, la chicha n’est pas du tout plus saine que les cigarettes.

Une session de chicha = deux paquets de cigarettes

Une session de chicha, est l'équivalent de deux paquets de cigarettes.
Une séance de chicha de 45 minutes, c'est l'équivalent de :
  • 1,5 cigarette, si l’on compare la teneur en nicotine ;
  • 20 cigarettes, en termes de production de monoxyde de carbone ;
  • 26 cigarettes, pour la production de goudron ;
  • 40 cigarettes, si on compare le volume de fumée avalée.

 Chicha : les risques pour la santé

La chicha présente comme la consommation de cigarettes, des risques cardiovasculaires, respiratoires et de survenue de cancer.
Les études sur les effets sanitaires de la chicha montrent que fumer la chicha accroît les risques de :
  • cancers du poumon ;
  • cancers de l’œsophage ;
  • cancers de l’estomac.

Certaines études ont montré des effets cardiovasculaires aigus tels qu'une influence sur :
  • la pression artérielle ;
  • la fréquence cardiaque ;
  • la variabilité de la fréquence cardiaque.

L’utilisation de narguilé a des impacts négatifs sur les poumons, avec un risque accru de BPCO, de bronchite chronique, d’emphysème.
Le diagnostic de BPCO est significativement plus fréquent chez les utilisateurs de pipes à eau. Les études ont montré au Liban un risque multiplié par 2 et en Chine un risque multiplié par 10.

Autres risques sanitaires liés à la chicha

Il existe d'autres risques liés à la consommation de chicha, comme
  • les maladies parodontales ;
  • l'altération du larynx et de la voix ;
  • etc.

La chicha présente également un autre risque sanitaire lié au fait que la pipe est partagée. Il y a un risque d’infection par des champignons et mycobactéries et par les virus de l’herpès, de l’hépatite.
Le tabagisme passif lié à l’utilisation de chichas est également un des risques de la chicha. Les fumeurs passifs de chicha sont notamment exposés à une absorption massive de monoxyde de carbone et de benzol, une substance cancérogène.

Fumer la chicha enceinte : quels risques pour la santé ?

Pour les femmes enceintes qui fument la chicha, il y a un surrisque de petit poids de naissance du bébé et de problèmes pulmonaires à la naissance.

 Chicha : existe-t-il une addiction ?

La fumée du tabac à chicha crée et entretient une dépendance comme celle des cigarettes à cause de la nicotine du tabac.
La concentration de nicotine dans la fumée de chicha est certes beaucoup plus faible que dans la fumée de cigarette, mais la quantité de fumée prise avec une chicha est beaucoup plus importante qu’avec une cigarette.
Ainsi, fumer la chicha correspond à la consommation de 1,5 cigarette en termes de teneur en nicotine. On sait que l’utilisation de chicha conduit rapidement à la consommation de cigarette et qu’elle rend le sevrage plus difficile.

 Narguilé : traitements pour s’en sortir

Peu d’études ont été réalisées sur le sevrage spécifique de la chicha. Deux études ont montré que la prise de bupropion et la thérapie comportementale avaient un bénéfice en ce qui concerne l’abstinence après 6 mois ou plus.
En cas d’addiction à la chicha, vous pouvez demander de l’aide en appelant Tabac Info Service au 39 89 (du lundi au samedi, de 8h à 20h) ou en allant sur leur site (ou bien encore en téléchargeant leur appli. Un tabacologue peut vous aider à sortir de cette addiction. Vous trouvez un annuaire des tabacologues sur https://www.tabac-info-service.fr/je-trouve-un-tabacologue
Si vous êtes un jeune consommateur de chicha, sachez que les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) sont des lieux anonymes et gratuits, qui répondent aux questions et permettent de faire le point sur votre consommation. Liste des CJC sur www.drogues-info-service.fr

Source de l'articleFumer la chicha : narguilé et impact sur la santé (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 7 Avr 2022 - 8:58
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Fumer la chicha : composition et impact du narguilé sur la santé
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Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle

Même si l’utilisation du paracétamol est courante, elle n’est pas sans risque. Des chercheurs écossais viennent de montrer qu’en prendre régulièrement, qui plus est à fortes doses, augmente la tension artérielle des patients hypertendus.

Le paracétamol est l’antalgique le plus consommé en France. Il est souvent présenté comme une alternative plus sûre aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pourtant, il demeure un produit de santé et son utilisation n’est pas sans danger. Un surdosage peut rapidement se montrer problématique. La récente affaire Naomi Musenga avait été l’occasion de mettre en lumière les graves effets sur le foie que peut avoir cette molécule.
Cette fois-ci, une étude écossaise pointe les risques pour la santé cardiovasculaire en cas de prises régulières. Les chercheurs de l’Université d’Edimbourg ont recueilli les données de 110 patients souffrant d’hypertension artérielle. Ces derniers se sont vu prescrire 1g de paracétamol quatre fois par jour – une dose couramment prescrite chez les patients souffrant de douleur chronique – ou un placebo, et ce pendant deux semaines.

Prescrire avec prudence

Les patients sous paracétamol ont vu leur tension artérielle augmenter de manière significative. Cette augmentation était similaire à celle observée avec les AINS. Selon les auteurs, « on pourrait alors s’attendre à ce qu’elle augmente le risque de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral d’environ 20% ».

« Cette étude montre clairement que le paracétamol – le médicament le plus utilisé au monde – augmente la tension artérielle », alertent les scientifiques. « Les médecins doivent donc considérer les risques par rapport aux avantages d’une prescription de paracétamol à long terme, en particulier chez les patients à risque de maladie cardiovasculaire. »

Les scientifiques rassurent tout de même en expliquant que ces résultats ne remettent pas en question l’utilisation à court terme du paracétamol pour les maux de tête ou la fièvre. Ils conseillent néanmoins de toujours opter pour la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible.

Rappelons ainsi que pour une personne de plus de 50 kg, il convient de ne jamais dépasser 3 grammes par jour. Seul votre médecin pourra augmenter si besoin la dose journalière mais sans jamais dépasser 4 grammes.

Source de l'articleParacétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mar 5 Avr 2022 - 14:12
 
Rechercher dans: Hypertension artérielle
Sujet: Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle
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Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC

L’outil digital de géolocalisation Alert’AVC fluidifie et raccourcit le parcours des patients victimes d’accident vasculaire cérébral, du transport au traitement en centre de soins. Les équipes de secours et les soignants sont ainsi mieux coordonnés et plus efficaces.

La prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est une course contre la montre pour les équipes de secours et les soignants afin d’éviter toute complication et séquelle. En effet, chaque minute passée marque la mort de deux millions de neurones dans le cerveau du patient victime d’AVC. « Toute demi-heure perdue équivaut à 15 % du champ de récupération en moins », confie le docteur Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’hôpital Foch à Suresnes dans les Hauts-de-Seine.

Ce dernier est à l’origine d’Alert’AVC, une application de géolocalisation et de coordination qui fluidifie et raccourcit le parcours des patients en alerte AVC. Le neurologue a travaillé à son développement avec Émilie Bernard, cheffe de projet digital, et avec le docteur Caroline Arquizan, responsable de l’équipe médicale neurovasculaire du CHU de Montpellier.

L’outil Alert’AVC est gratuit et strictement réservé aux professionnels de santé qui peuvent l’installer sur leur smartphone ou tablette via les stores en ligne.

Découvrir la suite de l'articleAlert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC - Accès aux soins - Essentiel Santé Magazine (essentiel-sante-magazine.fr)

#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 2 Avr 2022 - 15:42
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC
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Les hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides

Une augmentation de seulement 1°C des températures nocturnes moyennes en juin et juillet était liée à une augmentation des problèmes cardiaques chez les hommes, allant jusqu'à 5% des décès.
Il faudrait vous méfier des chaudes nuits d’été. Une récente étude alerte sur les conséquences d’une légère augmentation des températures nocturnes estivales. En effet, ces conditions météorologiques pourraient augmenter le risque de mourir suite à un problème cardiaque chez les hommes d’une soixantaine d’années, comme le relaie le Daily Mail (source 1).

"Compte tenu de la probabilité croissante d'étés extrêmes dans l'ouest des États-Unis et au Royaume-Uni, nos résultats invitent à des initiatives préventives en matière de santé de la population et à de nouvelles politiques urbaines visant à réduire le risque futur d'événements de maladies cardiovasculaires", ont écrit les auteurs dans le rapport publié en ligne le 28 mars dans le BMJ Open.


Un lien non avéré chez les femmes

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les données de près de 40 000 décès d’hommes et de femmes suite à des évènements cardiaques entre 2001 et 2015. Ainsi, ils ont constaté qu’une augmentation de 1° celsius de la température nocturne estivale habituelle en Angleterre et au Pays de Galles était associée à une augmentation de 3,1 % du risque de décès d'origine cardiaque chez les hommes âgés de 60 à 64 ans. Un lien qui n’a pas été retrouvé chez les hommes plus âgés et les femmes. Dans le comté de King, la même modification des températures a été associée à une augmentation de 4,8 % des décès cardiovasculaires chez les hommes de 65 ans et moins.

Pour le moment, les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes et les hommes plus âgés semblent exclus de ce risque augmenté.


Source de l'articleLes hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 31 Mar 2022 - 9:12
 
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Sujet: Les hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides
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Cette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans

Des scientifiques américains ont mis au point une nouvelle intelligence artificielle qui serait capable de prédire les risques pour un patient de faire une  crise cardiaque sur les cinq années à venir. Pour arriver à cette prouesse, ils ont entraîné un  algorithme capable de mesurer les dépôts dans les artères coronaires en utilisant des données de CTA (angiographie par tomodensitométrie, également appelé angioscanner) de 921 patients, explique Slate en relayant un article de New Atlas.

« Quand l’analyse des images du CTA prend trente minutes à un spécialiste, ce programme pourrait le faire en cinq ou six secondes », a expliqué Damini Dey, autrice de cette nouvelle étude. L’intelligence artificielle pourrait classer les patients en deux catégories : d’un côté ceux avec un risque élevé de faire une crise cardiaque dans les cinq ans à venir et de l’autre ceux avec un risque faible.

Plusieurs centaines de tests effectués

Pour le moment, l’algorithme a été testé sur plusieurs centaines de patients et a donné des résultats quasiment similaires aux rapports des spécialistes. Cependant, pour que cette innovation soit prête, une étude plus large est nécessaire et il faut des moyens plus importants car le CTA est une méthode très coûteuse.

Malgré ces complications à venir, Damini Dey assure qu’avec cette nouvelle intelligence artificielle, les scientifiques pourront « bientôt prédire si et quand une personne sera susceptible d’avoir une attaque cardiaque ».

Source de l'articleCette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans (20minutes.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 31 Mar 2022 - 9:01
 
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Sujet: Cette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans
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Des médicaments contre les nausées associés à un risque d’AVC

Dompéridone, métoclopramide, métopimazine… Autant de molécules utilisées fréquemment pour lutter contre les nausées et les vomissements. Mais leur prise n’a rien d’anodin puisqu’elle majorerait le risque d’AVC ischémique.

Plusieurs travaux ont déjà mis en avant le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique inhérent à la prise d’antipsychotiques, médicaments aux propriétés antidopaminergiques. C’est-à-dire qu’ils bloquent l’effet de la dopamine. Mais d’autres molécules présentent les mêmes propriétés. C’est le cas des antiémétiques, médicaments utilisés pour lutter contre les nausées et les vomissements.

Présentent-ils le même risque d’AVC ? Jusqu’à aujourd’hui, aucune étude n’avait répondu à la question alors même que ces médicaments sont utilisés de façon très courante : « en 2017 en France, plus de 4 millions de personnes avaient eu au moins un remboursement de métopimazine, le plus utilisé d’entre eux », explique une équipe Inserm qui s’est donc penchée sur la question.

Les scientifiques ont analysé les données de plus de 2 600 adultes hospitalisés pour un premier AVC ischémique et ayant débuté un traitement par antiémétiques dans les 70 jours précédant l’accident. « Chez ces sujets, les analyses ont retrouvé une plus forte consommation d’antiémétiques dans les jours précédant l’AVC », expliquent-ils. « Les résultats de cette étude suggèrent une augmentation du risque d’AVC ischémique dans les premiers jours d’utilisation des médicaments antiémétiques antidopaminergiques. »

Et ce risque a été retrouvé pour les trois antiémétiques étudiés, dompéridone (Motilium:registered:, Peridys:registered:, Oroperidys:registered:), métoclopramide (Anausin métoclopramide:registered:, Primperan:registered:, Prokinyl LP:registered:) ou métopimazine (Vogalène:registered:).

Pour les auteurs, « cette première étude apporte un signal fort, portant sur des médicaments largement utilisés dans la population générale. Dans l’immédiat, il paraît très important que ces résultats puissent être répliqués dans d’autres études ». Et ce pour renseigner la fréquence exacte de cet effet indésirable.

A noter : les AVC ischémiques sont liés à l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin. Ils représentent 80% des cas d’AVC.

Source de l'article : https://destinationsante.com/des-medicaments-contre-les-nausees-associes-a-un-risque-davc.html


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Ven 25 Mar 2022 - 9:27
 
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Sujet: Des médicaments contre les nausées associés à un risque d’AVC
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Heure d’été : quels effets sur la santé ?

Ce week-end, nous avancerons nos montres et passerons à l’heure d’été. A 2h, il sera 3h. Mais cette heure de sommeil en moins impacte-t-elle réellement notre organisme ? Et celui des enfants ?

Face à l’heure d’été, nous ne sommes pas tous égaux. Alors que chez certains, ce changement va passer comme une lettre à la poste, chez d’autres, il risque d’accentuer une dette de sommeil déjà conséquente depuis les bouleversements liés à la crise du Covid.

Nombre d’études ont déjà permis d’évaluer les conséquences du changement d’heure sur la santé. En fait, ces conséquences sont surtout le fait du passage à l’heure d’été. Car en hiver, nous gagnons 60 minutes précieuses de sommeil.

Ainsi, avec des difficultés d’endormissement pour les nuits suivantes, notre vigilance et notre humeur ont toutes les chances d’être impactées. A la clé pour certains : agressivité, fatigue, problèmes de concentration, troubles de l’appétit…

Comme le souligne l’Institut national du sommeil et de la vigilance, on rapporte même « dans la semaine qui suit le passage à l’heure d’été, une augmentation des accidents de voiture, des infarctus du myocarde et des états dépressifs ». Rien que ça !

Mais sur ce point, les avis sont contradictoires. Car pour quelques professionnels de la chronobiologie, ce décalage d’une heure n’est pas suffisant pour impacter nos rythmes biologiques. La fatigue supplémentaire ressentie et son impact sur notre organisme ne seraient finalement liés qu’à un changement dans les comportements. En effet, avec les soirées qui s’allongent, nous en profitons davantage, nous nous couchons plus tard… mais l’heure du lever elle, ne change pas.

Et chez les enfants ?


Sur son site pediatre-online.fr, le Dr Arnault Pfersdorff explique que « chez un bébé avant 5/6 mois, qui n’a pas encore ses phases sommeil/veille calées sur le rythme solaire, l’impact reste modéré. En revanche, passé cet âge, il sera sensible à l’heure de sommeil perdue. Il est probable alors que quelques troubles de type baisse d’appétit, petite agitation inhabituelle, changement d’humeur apparaissent dans les jours à venir. »

Pour éviter d’en arriver là, vous pouvez ruser en anticipant le changement les jours précédents. En décalant par exemple l’heure du bain, du repas et du coucher.

Source de l'article : https://destinationsante.com/heure-dete-quels-effets-sur-la-sante.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 25 Mar 2022 - 9:22
 
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Sujet: Heure d’été : quels effets sur la santé ?
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Le syndrome métabolique (Syndrome X)

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi.
Pour en apprendre plus sur ce syndrome, consultez ci-dessous notre fiche complète.

Le syndrome métabolique : qu’est-ce que c'est ?

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ces signes avant-coureurs de problèmes de santé graves ou chroniques ne sont pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. Des tests prescrits par le médecin lors d’un examen médical de routine permettent de les révéler.
Par exemple, une personne dont les taux de glucose (sucre) et de lipides sanguins sont anormaux et dont la pression sanguine est élevée recevra un diagnostic de syndrome métabolique. Voilà un sérieux signal d’alarme. Et il vaut mieux traiter ces anomalies avant que la situation dégénère.

Définir le syndrome métabolique

La définition du syndrome métabolique varie un peu selon les pays ou les organismes de santé. Au Canada, on se sert des critères de la Fédération internationale du diabète pour définir le syndrome métabolique1. Il y a syndrome métabolique lorsque 3 ou plus des facteurs de risque suivants sont présents :

Embonpoint abdominal (lorsque le gras se concentre autour de la taille)

Le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes.



Remarque : ces valeurs concernent les populations caucasiennes, africaines de l’est de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Pour les Chinois, les Japonais, les gens d’Asie du Sud-Est, de même que les populations indigènes d’Amérique (Nord, Centre et Sud), les valeurs sont les mêmes pour les femmes, mais de 90 cm (35,5 po) pour les hommes2.


Taux élevé de triglycérides sanguins

Ce taux est égal ou supérieur à 1,7 mmol/l (150 mg/dl).

Hypertension

La tension artérielle est égale ou supérieure à 130 mm Hg/85 mm Hg.

Faible taux de « bon » cholestérol (HDL)

Inférieur à 1,0 mmol/l (40 mg/dl) chez les hommes et à 1,3 mmol/l (50 mg/dl) chez les femmes.

Glycémie élevée : égale ou supérieure à 5,6 mmol/l ou 101 mg/dl.

On mesure la glycémie à l’aide d’un test sanguin effectué à jeun.

Note. Les mesures en mmol/l sont utilisées à peu près partout dans le monde, sauf aux États-Unis, où l’on se sert plutôt de la mesure en milligrammes par décilitres (mg/dl).

La liste de ces facteurs de risque pourrait s’allonger au fur et à mesure que se poursuivent les recherches. Cela pourrait modifier la définition même du syndrome métabolique. Par exemple, l’inflammation, telle qu'elle a été mesurée par la présence de la protéine C-réactive, pourrait un jour en faire partie3.

Un métabolisme corporel déréglé

Chez presque tous les individus atteints du syndrome métabolique, on note un début de résistance à l’insuline ou insulino-résistance. L’insuline, une hormone produite par le pancréas, est un peu comme une clé qui permet aux cellules « d’ouvrir » une porte pour absorber le glucose (sucre), contribuant ainsi à la régulation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Si les cellules deviennent insulino-résistantes (la serrure ne fonctionne plus), elles absorbent mal le glucose, malgré la présence de l’insuline. Le glucose se retrouve alors en trop grande concentration dans le sang, et en manque dans les cellules (voir le schéma ci-dessous).

Pour remédier à la situation et maintenir un taux de sucre adéquat, le pancréas doit produire toujours plus d’insuline. Avec le temps, le pancréas « s’épuise » et n’arrive plus à fournir ce surplus d’insuline. Si rien n’est fait pour corriger la situation, le diabète de type 2 risque fort d’apparaître à la longue.

La résistance à l’insuline est aussi associée à un risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, car elle s’accompagne d’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (lipides sanguins), qui peuvent endommager les parois artérielles.
La résistance à l’insuline est liée de près à l’excès de poids et à l’obésité, surtout lorsque le gras se concentre dans la région de l’abdomen. Les chercheurs ont découvert que les cellules qui emmagasinent le gras (les cellules adipeuses) sont capables de libérer des hormones impliquées dans la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique. Les rôles et les interactions de ses substances ont fait l’objet d’intenses recherches au cours des dernières années.

Syndrome métabolique : les causes

Bien que l’hérédité soit une des causes de ce syndrome, la grande majorité des cas sont plutôt liés à un style de vie sédentaire et à une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments (repas-minute, excès de sucre et de gras, portions généreuses, etc.).

Syndrome métabolique : qui est touché ?
Le syndrome métabolique est maintenant tellement répandu qu’on estime que de 20 % à 25 % de la population adulte en est atteinte, aux États-Unis. Chez les plus de 60 ans, 40 % en serait atteint. La plupart de ces personnes ignorent leur état.

Si le syndrome est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, la tendance occidentale à la sédentarité et à l’embonpoint fait en sorte qu’il atteigne des personnes de plus en plus jeunes4.

En effet, une enquête menée au Québec auprès de 2 244 écoliers de 9 ans, 13 ans et 16 ans révèle que, déjà à cet âge, 11,5 % d’entre eux souffrent du syndrome métabolique4.

Syndrome métabolique : les complications possibles
  • Le diabète de type 2 ;
  • une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral :
  • un syndrome des ovaires polykystiques.

Ce syndrome résulte d’un désordre hormonal et peut être une cause d’infertilité. Il se caractérise par une production accrue d’hormones androgènes par les ovaires, ce qui cause la formation de kystes et empêche la maturation des ovules.

Le lien entre le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas tout à fait compris. Il se pourrait que la résistance à l’insuline soit un facteur sous-jacent commun à ces 2 états.

Beaucoup de femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques souffrent aussi de surplus de poids et de résistance à l’insuline : le traitement initial de ces 2 syndromes est donc semblable5,6.

Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d’autres maladies graves comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et du côlon, ou la maladie d’Alzheimer, mais ce point est encore à l’étude.

Découvrir la suite de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-metabolique-pm-symptomes-du-syndrome-metabolique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:11
 
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Sujet: Le syndrome métabolique (Syndrome X)
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Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude

Selon une récente étude publiée dans la revue Environment International, vivre à proximité d’un espace vert réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 16 %. On fait le point. 

Chaque année, en France, 150 000 personnes en sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) et près 30 000 d'entre elles décèdent. Des scientifiques espagnols sont parvenus à démontrer, à travers l’une des plus vastes études connues à ce jour, qu’il existe un lien entre le risque d’accident vasculaire cérébral et les espaces verts. Les résultats de leur recherche viennent d'être publiés dans la revue Environment International (source 1).

Pour mener à terme cette expérience, les chercheurs ont analysé les données de pas moins de 3,5 millions de catalans majeurs et en bonne santé (aucun d’entre eux n'avait jamais fait d’attaque cérébrale). Il s'agit du travail le plus important dans ce domaine à ce jour en Europe. Plusieurs paramètres ont été pris en compte, notamment des données sociodémographiques, l’exposition à la pollution atmosphérique (surtout celle liée aux particules fines émanant de la circulation routière, au carbone noir et au dioxyde d’azote) et le volume de la végétation situé dans un rayon de 300 mètres autour de leur domicile.

Vivre près d’un espace vert réduit le risque d’AVC de 16 %

D’après les données récoltées par les chercheurs, plus la pollution de l’air est importante, plus le risque d’AVC est élevé. Leurs analyses montrent qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, 10 865 personnes subissant des niveaux d’expositions médians à la pollution ont dû être hospitalisées, car elles présentaient un diagnostic d’AVC ischémique.

Parallèlement, ils ont pu observer que les personnes résidant à proximité d’espaces verts présentaient un risque plus faible d’AVC. Les chercheurs en ont conclu que la verdure située près de son lieu d’habitation avait un effet protecteur sur l’accident vasculaire cérébral ischémique. Concrètement, la diminution du risque est estimée à 16 % chez les personnes qui vivent à moins de 300 mètres d’un terrain végétalisé. 
"Cette étude démontre l'importance des déterminants environnementaux dans le risque d'AVC. Étant donné que l'on prévoit une augmentation de l'incidence, de la mortalité et des handicaps attribués à cette maladie dans les années à venir, il est important de comprendre tous les facteurs de risque impliqués", conclut le Dr. Carla Avellaneda, co-auteur de l'étude, dans un communiqué (source 2).



Par ailleurs, l'exposition aux espaces verts est généralement considérée comme bénéfique, du fait de nombreux mécanismes, comme la réduction du stress, l'augmentation de l'activité physique et des contacts sociaux, etc.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/vivre-a-proximite-despaces-verts-reduit-le-risque-daccident-vasculaire-cerebral-selon-une-etude-914882

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:06
 
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Sujet: Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude
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Alzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau

Une récente étude britannique rapporte le lien entre le fait de souffrir d’une maladie cardiovasculaire et le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Un constat qui ouvre la voie à de potentiels traitements préventifs.

La maladie d’Alzheimer est complexe. Elle est la combinaison de plusieurs facteurs comme l’âge, le terrain génétique… Plusieurs travaux ont depuis longtemps établi un lien entre les maladies cardiovasculaires et le risque de développer une démence. C’est pourquoi il est essentiel de contrôler différents facteurs de prédisposition comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids et l’obésité, le statut tabagique, le stress chronique…

Un défaut de communication…

Ce lien, des chercheurs de l’Université de Sheffield, en Angleterre, viennent de le confirmer et de l’approfondir. Vous le savez, cœur et cerveau sont reliés par le système vasculaire. Comme tous les organes, le cerveau reçoit l’oxygène et l’énergie qui lui sont nécessaires pour fonctionner par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins.
Les scientifiques ont observé que les maladies cardiaques provoquent une panne d’une fonction cérébrale clé qui relie l’activité du cerveau et le flux sanguin. Ce qui signifie que le cerveau reçoit moins de sang pour la même quantité d’activité. « Nous avons découvert que les maladies cardiovasculaires au milieu de la vie provoquent la rupture du couplage neurovasculaire », explique le Dr Osman Shabir, de l’Institut des neurosciences et de la santé de l’Université de Sheffield. « Un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones. Cette rupture signifie que le cerveau ne reçoit pas assez d’oxygène en cas de besoin et à temps. Et cela peut conduire à la démence. »

Une cause aussi génétique

Les chercheurs ont également découvert que la combinaison d’une maladie cardiovasculaire et d’une prédisposition génétique à la maladie d’Alzheimer triple la quantité de bêta-amyloïde. Cette protéine qui, en s’accumulant, provoque la pathologie neurodégénérative et augmente les niveaux d’un gène inflammatoire (IL1) dans le cerveau.

Un traitement préventif en test

Depuis la publication de ce travail, l’équipe de chercheurs a reçu une subvention de trois ans de la part de la British Heart Foundation. Objectif : examiner l’utilisation d’un médicament utilisé contre l’arthrite qui cible l’IL1 afin de voir s’il pourrait inverser ou réduire le dysfonctionnement cérébral causé par une maladie cardiaque.
A noter : L’équipe a également découvert que les lésions cérébrales peuvent aggraver la régulation du flux sanguin cérébral. Ce qui confirme bien que les symptômes des patients s’aggravent souvent après des blessures ou des chutes.


Source de l'articleAlzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alzheimer
par Heartdrake
le Ven 18 Mar 2022 - 18:41
 
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Sujet: Alzheimer : quand les maladies cardiovasculaires mènent aux troubles du cerveau
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Norbert Tarayre : comment différencier pneumothorax et crise cardiaque ?

Le cuisinier star de M6 a été hospitalisé en mai dernier suite à un pneumothorax. "J'ai cru que c'était un arrêt cardiaque", a-t-il confié quelques mois plus tard à [i]Télé-Loisirs. [/i]Comment distinguer ces deux troubles ? 

L'été dernier, en plein tournage de l'émission "La meilleure Boulangerie de France", Norbert Tarayre a été victime d'un grave problème de santé, qu'il a évoqué quelques mois plus tard dans les colonnes de Télé-Loisirs (source 1). 

"J’ai fait un pneumothorax. La languette du poumon a foutu le camp, 6 centimètres se sont décollés. C’est comme si tu sentais quelque chose bouger dans ton corps. J’ai cru que c’était un arrêt cardiaque", confie-t-il au magazine. Transporté en urgence à l'hôpital américain de Neuilly, il a heureusement pu être pris en charge à temps.

Depuis, l'ancien candidat de Top Chef va beaucoup mieux. Il y a quelques jours, il a même tenu à rassurer ses fans sur son compte Instagram : "Depuis quelques jours, plusieurs articles tournent au sujet de mon état de santé. Rassurez-vous, tout va bien, je suis en excellente santé. Faites attention et ne croyez pas tout ce que vous voyez sur Internet. Merci à tous pour vos nombreux messages qui me touchent profondément."

Source de l'articleNorbert Tarayre : comment différencier pneumothorax et crise cardiaque ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 17 Mar 2022 - 9:01
 
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Sujet: Norbert Tarayre : comment différencier pneumothorax et crise cardiaque ?
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Pour prendre soin de votre santé, dormez la lumière éteinte

Les scientifiques ont découvert que de petites quantités de lumière pouvaient mettre le corps dans un "état d'alerte". Le mieux reste de dormir lumière éteinte et volets baissés.
Vous oubliez parfois d’éteindre la télévision avant de dormir ? Vous laissez entrouvert le volet de votre chambre ? Ces habitudes ne sont pas idéales pour votre santé. Selon une nouvelle étude (source 1), dormir avec une faible source lumineuse a augmenté la glycémie et la fréquence cardiaque. Cette expérience a été menée auprès de jeunes en bonne santé participant à une expérience de laboratoire du sommeil.

Et la perturbation du sommeil serait bien réelle alors même que les participants dormaient les yeux fermés assure l'auteur de l'étude, le Dr Phyllis Zee, directeur du Center for Circadian and Sleep Medicine de la Northwestern University Feinberg School of Medicine. Dans le cadre de cette étude, les participants ont passé deux nuits dans un laboratoire du sommeil. Tous les participants à l'étude étaient connectés à des appareils surveillant un certain nombre de mesures objectives de la qualité du sommeil. "Nous avons enregistré les ondes cérébrales et avons pu dire à quel stade de sommeil se trouvait la personne. Nous avons enregistré leur respiration, leur fréquence cardiaque, leur électrocardiogramme, et nous leur avons également prélevé du sang pour mesurer les niveaux de mélatonine pendant leur sommeil", a expliqué le Dr Zee.

Déficit de sommeil

Les chercheurs ont constaté que même une infime quantité de lumière a créé un déficit de sommeil à ondes lentes et à mouvements oculaires rapides, les étapes du sommeil au cours desquelles la plupart des renouvellements cellulaires se produisent. De plus, la fréquence cardiaque était plus élevée, la résistance à l'insuline augmentait et les systèmes nerveux sympathique et parasympathique étaient déséquilibrés. Ces conclusions ont été publiées dans le journal des Actes de l'Académie nationale des sciences.
Alors, comment garantir une bonne nuit de sommeil ? "Assurez-vous de commencer à atténuer vos lumières au moins une heure ou deux avant d'aller vous coucher pour préparer votre environnement au sommeil", recommande l’auteure de cette étude. Enfin, elle conseille de bannir toutes les lumières dans le spectre bleu, telles que celles émises les téléviseurs, les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portables. "Si vous devez avoir une lumière allumée pour des raisons de sécurité, changez la couleur et choisissez des lumières qui ont des tons plus rougeâtres ou brunâtres".


Source de l'articlePour prendre soin de votre santé, dormez la lumière éteinte | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 17 Mar 2022 - 8:57
 
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Sujet: Pour prendre soin de votre santé, dormez la lumière éteinte
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Le régime nordique fait ses preuves pour réduire le taux de cholestérol

Le régime nordique permettait non seulement de perdre du poids, mais aussi de réduire le taux de cholestérol et de sucre dans le sang, selon une équipe de chercheurs danois, suédois et finlandais. 
Le régime nordique est principalement composé de baies, de légumes, de poisson, de grains entiers, de produits laitiers et d'huile de colza. Les recherches menées jusqu'à présent ont montré qu’il avait des bienfaits pour la santé après une perte de poids. Mais une récente étude, publiée dans la revue Clinical Nutrition (source 1) dévoile que ce type d'alimentation pourrait aussi avoir des effets bénéfiques sur la santé, que l'on perde, ou non, du poids. 
D'après cette étude, le régime nordique permet effectivement d'abaisser la glycémie (taux de glucose dans le sang) et le taux de cholestérol, même sans perte de poids. "C'est surprenant, car la plupart des personnes pensent que les vertus sur la glycémie et le cholestérol sont uniquement dus à la perte de poids. Ici, nous avons constaté que ce n'est pas le cas. D'autres mécanismes entrent également en jeu", explique Lars Ove Dragsted, chercheur à l'université de Copenhague (Danemark) et co-auteur de l’étude, dans un communiqué paru le 8 mars (source 2).

Moins de cholestérol et une meilleure régulation du glucose

Pour en arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs danois, suédois et finlandais a analysé les échantillons de sang et d'urine de 200 personnes âgées de plus de 50 ans, présentant toutes un IMC élevé et un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires. Pendant six mois, les participants ont été divisés en deux groupes : l'un a adopté les habitudes alimentaires des pays nordiques et l’autre a continué de manger normalement. Le résultat est sans appel. 
Le groupe qui a suivi le régime nordique pendant 24 semaines était en bien meilleure santé, avec :

  • des taux de cholestérol plus faibles,
  • des taux globaux de graisses saturées et insaturées plus bas dans le sang,
  • et une meilleure régulation du glucose, par rapport au groupe témoin.

"Nous avons maintenu le poids du groupe qui suivait le régime nordique stable, ce qui signifie que nous leur avons demandé de manger davantage s'ils perdaient du poids. Même sans perte de poids, nous avons pu constater une amélioration de leur santé", a précisé Lars Ove Dragsted. 
En cause, selon les chercheurs, certaines "bonnes" graisses que l'on retrouve dans le régime nordique. "En analysant le sang des participants, nous avons pu voir que ceux qui ont le plus bénéficié du changement alimentaire avaient des substances liposolubles différentes de celles du groupe témoin. Ce sont des substances qui semblent être liées aux acides gras insaturés des huiles végétales privilégiées dans le régime nordique. C'est un signe que les graisses alimentaires jouent probablement le rôle le plus important dans les effets observés ici", indique Lars Ove Dragsted. Ces graisses proviennent, entre autres, du poisson, des graines de lin et de tournesol et de l’huile de colza, mais les chercheurs ne savent toujours pas expliquer pourquoi elles semblent abaisser à la fois le taux de sucre dans le sang et le taux de cholestérol.

Source de l'articleLe régime nordique fait ses preuves pour réduire le taux de cholestérol | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #alimentation #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 14 Mar 2022 - 9:13
 
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Sujet: Le régime nordique fait ses preuves pour réduire le taux de cholestérol
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Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé

Important : penser surtout à adopter un chien sénior

Une étude vient de montrer qu’avoir un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Par conséquent, la Fédération française de cardiologie conseille aux personnes âgées d’adopter un compagnon à quatre pattes.

Le chien réduit nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire des seniors

Nos amis les bêtes sont bénéfiques pour la santé et une étude suédoise vient de nouveau confirmer ce constat. Vivre avec un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Une nouvelle sur les bienfaits que peut apporter le meilleur ami de l’homme et sur laquelle la Fédération française de cardiologie (FFC) a décidé de communiquer

Selon l’étude danoise le meilleur ami de l’homme réduirait de 36% le risque de mortalité cardio-vasculaire : un chiffre non négligeable.

Avec un chien les personnes âgées sont moins sédentaires et moins isolées

Vous vous demandez pourquoi avoir un chien réduirait autant le risque de mortalité cardio-vasculaire ? La réponse est simple : quand on a un chien, on est obligé de le sortir quotidiennement et donc d’être moins sédentaire. C’est une manière comme une autre de pratiquer une activité physique. Par ailleurs, « de récentes études ont montré que les personnes seules ou privées de relations sociales sont deux fois plus susceptibles que les autres de développer des pathologies graves, comme les maladies cardio-vasculaires » affirme la FFC. Or, « avec un chien, vous prenez soin de votre cœur en luttant contre l’isolement social ».

Vous comprenez donc pourquoi cette campagne de sensibilisation concerne les chiens. Il va de soi qu’un chat, par exemple, ne nécessite pas d’être sorti en laisse et donc ne permet pas de réduire la mortalité cardio-vasculaire. Alors rendez-vous dans les refuges pour adopter votre nouveau compagnon !

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=seniors-chien-coeur-sante&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-sueurs-nocturnes&utm_medium=mag-11032022&ium=39000005121456


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 11 Mar 2022 - 9:05
 
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Sujet: Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé
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Sandrine Arcizet sensibilise les femmes aux maladies cardiovasculaires

Sandrine Arcizet a failli mourir d’un anévrisme de l’aorte. Aujourd’hui rétablie, la présentatrice de télévision alerte sur les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes. Un témoignage précieux pour le fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes, cofondé par la cardiologue Claire Mounier-Vehier.

En France, quatre cents personnes décèdent chaque jour d’une maladie cardiovasculaire. La moitié sont des femmes. « La première cause de mortalité chez la femme n’est pas le cancer du sein mais le cœur malade », observe Sandrine Arcizet*, journaliste-animatrice à la télévision. « C’est fou comme on l’oublie tant qu’il va bien alors qu’il est essentiel. Pourtant, il faut prendre soin de lui autant que le reste de son corps. »
La jeune femme a passé des mois à surmonter de sérieux problèmes de santé, une lourde intervention chirurgicale et des semaines de rééducation. En 2019, elle a été opérée à cœur ouvert à la suite d’une insuffisance cardiaque. Plus exactement d’un anévrisme de l’aorte thoracique**.
Cette grande sportive dynamique était bien loin de se douter qu’elle allait si mal. Elle doit son salut à une angine et qui l’a amenée à pousser la porte du cabinet de son médecin traitant. « Il a trouvé que mon cœur battait trop fort et m’a conseillée de consulter un cardiologue. Je ne le remercierai jamais assez ».

Un anévrisme de l’aorte thoracique qu’il faut traiter rapidement

La quadragénaire ne s’affole pas pour autant. Elle se sent en parfaite santé, n’est jamais essoufflée, a une bonne hygiène de vie, dort comme un bébé. Toutefois, elle écoute son docteur et se rend, deux mois après son conseil, chez un cardiologue qui diagnostique une insuffisance cardiaque et l’invite à faire des examens complémentaires. « C’est congénital. On m’a toujours dit lors des visites médicales à l’école que j’avais un petit souffle au cœur. Comme c’était chose courante, que les médecins ne m’ont pas dit d’aller vérifier mon cœur, mes parents ne se sont pas inquiétés. »
Poussée par une amie opérée du cœur, Sandrine Arcizet prend l’avis d’un autre cardiologue. Il confirme le diagnostic de son collègue et après des examens complémentaires évoque un anévrisme de l’aorte thoracique avec insuffisance aortique grade 2, prêt à exploser. La consultation d’un troisième spécialiste précipite les choses. « Quand je lui ai dit que ma mère était morte du jour au lendemain, sans explication, il m’a convaincue qu’il ne fallait plus tergiverser, même si l’opération m’effrayait. »

Maladies cardiovasculaires : une bonne réadaptation grâce au sport

Sandrine Arcizet est la maman de Robin, quatre ans à l’époque. « Je craignais de ne plus le voir, de mourir en évitant l’opération ou durant l’intervention. Le cœur, ça impressionne tellement. C’est si délicat. » Elle énumère les étapes qu’elle a traversées, endormie. « On a arrêté mon cœur. J’étais reliée à une machine. On a ouvert le thorax. On a posé 22 agrafes… » Et de préciser : « L’équipe médicale a été formidable, tellement bienveillante. »
L’animatrice télé ressort affaiblie de la lourde intervention chirurgicale subie. « Pour quelqu’un de sportif comme moi, c’était difficile de me voir diminuée, de ne plus pouvoir marcher à un rythme régulier. » Et c’est justement grâce au sport et à son moral d’acier que sa réadaptation cardiaque a été satisfaisante et son rétablissement rapide. « C’est aussi grâce au personnel soignant dévoué, à ma famille et à mon entourage », insiste-t-elle.
« Les problèmes de sommeil que j’ai éprouvés par la suite ont été traités avec la sophrologie et l’autohypnose. Je ne voulais pas prendre d’anxiolytiques. » Depuis, Sandrine porte sereinement la cicatrice de son opération qui traverse son thorax. « Je l’ai cachée un temps. Je ne mettais plus de décolleté. À présent, je l’assume. Mon fils dit qu’elle ressemble à la voile d’un bateau ». Cette image lui plaît.

Maladies cardiovasculaires : prévenir plutôt que guérir

Pour alerter sur les risques, la journaliste-animatrice a décidé de raconter son vécu, de dire combien il faut être vigilant, pratiquer une activité physique, ne pas faire d’abus. « J’admire et je suis reconnaissante du travail mené par le fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes, cofondé par la professeure Claire Mounier-Vehier. Ça me paraissait une évidence de témoigner de mon histoire ».
Durant sa convalescence et pendant le confinement, la jeune femme avait déjà commencé un travail de prévention et d’information. À sa façon. « J’ai lancé des posts sur les réseaux sociaux et j’ai remarqué que tout ce qui touche le cœur faisait réagir. Les internautes, intéressés, posaient beaucoup de questions. » Prévenir plutôt que guérir. C’est l’une des missions d’Agir pour le cœur des femmes dont Sandrine Arcizet fait désormais une priorité.
* Sandrine Arcizet présente sur la chaîne C8 « Animaux de la 8 » et « Gym Direct ». Elle est l’auteure de « Ma coach Gym direct – Ensemble pour être en forme ! », aux éditions First. Dans son livre, elle revient sur son parcours, ses problèmes de santé et raconte combien le sport a grandement participé à sa rééducation et à son rétablissement.
** Un anévrisme de l’aorte est une dilatation localisée de l’artère principale du corps qui transporte le sang du cœur vers l’organisme. Elle est le plus souvent thoracique (au niveau de la poitrine) mais peut être aussi abdominale (au niveau du ventre). La paroi artérielle s’amincit peu à peu et se fragilise.

Source de l'article : https://www.essentiel-sante-magazine.fr/sante/prevention/sandrine-arcizet-sensibilise-les-femmes-aux-maladies-cardiovasculaires


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 9 Mar 2022 - 10:30
 
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Sujet: Sandrine Arcizet sensibilise les femmes aux maladies cardiovasculaires
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Le cœur des femmes mérite plus d’attention

Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité chez les Françaises. En cause, une méconnaissance des facteurs de risque spécifiques et un manque de soin et d’attention accordés à la santé cardiovasculaire des femmes.

Chaque jour, plus de 200 femmes meurent d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire. Ce qui en fait la 2e cause de mortalité chez les Françaises. Et ce alors que les maladies cardiovasculaires sont en baisse, tous âges et tous sexes confondus. Comment l’expliquer ? D’après une enquête réalisée par la Fédération française de Cardiologie (FFC) en partenariat avec OpinionWay*, les femmes ne mettent pas leur propre santé cardiovasculaire au premier plan de leurs priorités. Ainsi, 68% des femmes interrogées affirment prioriser leurs obligations familiales et 37% déclarent manquer de temps pour consulter un professionnel de santé en cas de besoin. Sans compter qu’elles « minimisent les symptômes des maladies cardiovasculaires, ce qui explique que leur prise en charge soit plus tardive », ajoute la FFC.

Autre cause : une majorité de femmes ne connaissent pas les facteurs de risque spécifiques auxquels elles sont exposées. Or « les femmes ont des facteurs de risque propres, se surajoutant aux facteurs dits traditionnels », rappelle la FFC. « A titre d’exemple, seulement 65% d’entre elles identifient la prise d’hormone contraceptive comme un facteur de risque et 1/4 pensent que les périodes clés de leur vie hormonale (puberté, grossesse, péri-ménopause, ménopause) n’influent pas voire diminuent le risque ».

Afin de mieux les informer, la FFC met à disposition une brochure « Cœur de femmes ». Il n’est jamais trop tard (ni trop tôt) pour s’occuper de sa santé cardiovasculaire.

*Étude réalisée en ligne du 17 au 21 février 2022 auprès d’un échantillon de 520 femmes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été construit selon les méthodes des quotas au regard des critères d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence

Source de l'articleLe cœur des femmes mérite plus d’attention - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 8 Mar 2022 - 9:17
 
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Sujet: Le cœur des femmes mérite plus d’attention
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Insuffisance cardiaque : ce symptôme en vous allongeant doit vous alerter

Un essoufflement en position allongée sur le dos

Les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque signalent fréquemment un symptôme connu sous le nom d'orthopnée. Cela se caractérise par une gêne respiratoire en position couchée, qui survient surtout la nuit et qui oblige le patient à retrouver une position assise ou debout. "La raison pour laquelle vous pouvez avoir une orthopnée est que lorsque vous êtes allongé à plat, le sang qui s'accumule habituellement dans les veines de vos jambes réintègre votre circulation sanguine", explique l'Université du Michigan Health.

"Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque, votre cœur peut ne pas être en mesure de faire face à l'augmentation de la quantité de sang qui arrive pour l’irriguer, de sorte que du liquide s'accumule à l'intérieur des poumons et provoque un essoufflement".

Le symptôme d'essoufflement peut également apparaître plusieurs heures après le coucher. "Certaines personnes souffrant d'insuffisance cardiaque se réveillent au milieu de la nuit avec un essoufflement sévère", expliquent les experts de l'Université du Michigan. "Cela peut se produire au réveil avec une toux et/ou une respiration sifflante, un rythme cardiaque rapide et une sensation d'étouffement", ajoutent-ils. Dans ce cas, on parle de “dyspnée nocturne paroxystique”. Celle-ci résulte du rétrécissement de la valve cardiaque située entre le ventricule gauche et l'oreillette gauche.

Dans les deux cas, un contrôle rapide avec un spécialiste est nécessaire pour dépister ou non une insuffisance cardiaque.


Source de l'article : https://www.medisite.fr/maladies-cardiovasculaires-insuffisance-cardiaque-ce-symptome-en-vous-allongeant-doit-vous-alerter.5626208.124.html


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 2 Mar 2022 - 14:22
 
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Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées

La santé du cœur n’est pas la même pour toutes. La quasi-totalité des femmes en situation de précarité ou de vulnérabilité cumulent des facteurs de risques cardiovasculaires. C’est la conclusion d’une association qui a lancé une opération pour ramener ce public dans un parcours de soins.
«Agir pour le Coeur des Femmes» a lancé en septembre les « Bus du Cœur », un dispensaire roulant offrant examens médicaux et échanges avec médecins et gynécologues à des femmes en situation de vulnérabilité. Ce sont les services sociaux des villes concernées qui ont proposé à ces femmes en situation de précarité financière, médicale, sociale, ou d’isolement de participer au dépistage.

« Le constat est édifiant »

Jusqu’à présent, 1.065 femmes de 15 à 90 ans ont été reçues et leurs données, anonymisées, ont été analysées par une équipe de chercheurs de la direction de la recherche et de l’innovation du CHU de Lille, pilotée par Patrick Devos, statisticien, et par le Pr Claire Mounier-Véhier, cofondatrice d'« Agir pour le Cœur des Femmes ».
« Le constat est édifiant », résume cette cardiologue. Au total, 43 % des femmes de l’étude ont une hypertension non contrôlée et plus d’un tiers des femmes la découvrent lors du dépistage. Près d’une femme sur 5 présente par ailleurs une hypertension artérielle sévère, un facteur de risque critique de l'accident cardiovasculaire.

Surpoids ou obésité

« Le Covid et le confinement sont aussi passés par là, avec des conséquences sur une population déjà fragilisée », relève la cardiologue. Ainsi, 68 % des femmes reçues sont en surpoids ou en obésité. Autre conséquence aggravante du Covid : 67 % des femmes déclarent se sentir dans un état de stress, 26 % ont un syndrome dépressif. Au total, 90 % des femmes examinées « cumulent au moins deux facteurs de risque cardiovasculaires », selon la cardiologue.
Et pourtant, elles sont insuffisamment prises en charge : dans la population des femmes dépistées, 11 % n’ont plus de médecin traitant. 70 % des femmes avec au moins deux facteurs de risques cardiovasculaires ne sont pas suivies par un cardiologue et/ou un médecin vasculaire. Le « bus du cœur » a prévu une tournée 2022 dans 20 villes de France pour dépister au moins 4.000 femmes en situation de vulnérabilité.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3244071-20220301-maladies-cardiovasculaires-femmes-situation-precarite-lourdement-touchees


#coeur #femmes #précarité #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 2 Mar 2022 - 12:34
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : Les femmes en situation de précarité lourdement touchées
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Le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques

A partir du 1er juillet 2022, le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques, selon la Haute Autorité de Santé (HAS), qui a publié des référentiels permettant aux professionnels de santé de mieux appréhender cette pratique médicale

La télésurveillance est un dispositif médical défini par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un "acte de télémédecine qui permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance des données pour le suivi médical d’un patient, voire d’adapter la prise en charge". Ce dispositif facilite non seulement le suivi médical mais présente également de nombreux avantages pour les patients, les aidants et les professionnels de santé, d’après la HAS.
La loi de financement pour la Sécurité sociale 2022 avait prévu de nombreux dispositifs, notamment la prise en charge par l’Assurance maladie de la télésurveillance pour plusieurs pathologies chroniques. Dans un communiqué publié le 26 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) a listé un référentiel pour les solutions de télésurveillance pour cinq maladies chroniques.

Télésurveillance : 5 maladies chroniques bientôt remboursées par la Sécurité sociale


La télésurveillance est un dispositif médical défini par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un "acte de télémédecine qui permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance des données pour le suivi médical d’un patient, voire d’adapter la prise en charge". Ce dispositif facilite non seulement le suivi médical mais présente également de nombreux avantages pour les patients, les aidants et les professionnels de santé, d’après la HAS.
La loi de financement pour la Sécurité sociale 2022 avait prévu de nombreux dispositifs, notamment la prise en charge par l’Assurance maladie de la télésurveillance pour plusieurs pathologies chroniques. Dans un communiqué publié le 26 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) a listé un référentiel pour les solutions de télésurveillance pour cinq maladies chroniques.

Après sept ans d’expérimentation dans le cadre du programme ETAPES (Expérimentations de la télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé) entre 2014 et 2021, la généralisation du remboursement de la télésurveillance médicale est prévue pour le 1er juillet 2022. Pour l’instant, la HAS a publié quatre référentiels pour les maladies suivantes :
  • Le diabète
  • L’insuffisance rénale chronique
  • L’insuffisance respiratoire chronique
  • L’insuffisance cardiaque chronique

Un cinquième référentiel concernant les porteurs de prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique sera mis en place début mars 2022. Ainsi, ces cinq maladies chroniques pourront bénéficier de la télésurveillance qui sera prise en charge par la Sécurité sociale. Par ailleurs, la HAS indique que chaque référentiel définit :
  • Les modalités de prescription de la télésurveillance ;
  • Les spécifications techniques minimales requises pour les dispositifs médicaux numériques et accessoires de collecte liés à la maladie ;
  • Les conditions de distribution et d’utilisation ;
  • Les professionnels de santé impliqués dans le processus ainsi que leur qualification
  • L’organisation de la télésurveillance ;
  • Les mesures nécessaires pour assurer la qualité des soins ;
  • Le suivi de l'utilisation de la télésurveillance médicale.


Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/ces-5-maladies-chroniques-donneront-bientot-droit-a-une-telesurveillance-remboursee-par-la-securite-sociale-2129823


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Fév 2022 - 15:25
 
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Sujet: Le remboursement de la télésurveillance médicale sera généralisé pour cinq pathologies chroniques
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Péricardite : ce qu'il faut savoir

La péricardite est une inflammation du péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. Le plus souvent d’origine virale, elle se traite par anti-inflammatoires. Toutefois, certaines complications peuvent être fatales. Respiration difficile, état grippal et palpitations sont des signes d’alerte. Explications.


Définition

La péricardite est une inflammationdu péricarde, membrane qui enveloppe le cœur. « Elle se caractérise par un gonflement du péricarde et par un excès de liquide entre le cœur et le péricarde (nous parlons d’épanchement péricardique) », expose le docteur Grégory Schoukroun, cardiologue à la clinique du Mont-Louis à Paris.

Qu'est-ce que le péricarde ? Quel est son rôle ?

Pour rappel, le péricarde a pour rôle de soutenir le cœur et d’en amortir les battements. Il se compose de deux feuillets de tissu fibreux séparés par un espace étroit. Le feuillet interne recouvre le cœur telle une peau. Le feuillet externe est quant à lui, beaucoup plus lâche. Un liquide remplit l’espace entre les deux feuillets servant de lubrifiant entre le cœur et le sac qui l’enveloppe. Ce liquide (dont la quantité varie entre 30 et 50 ml) est sécrété lorsque le cœur se contracte.
En cas de péricardite, ce liquide augmente parfois jusqu’à empêcher les contractions du cœur. Une difficulté respiratoire, des troubles du rythme cardiaque et une gêne voire une douleur thoracique sont des signes d’alerte.

Quels sont les différents types de péricardites ?

  • Lorsque les symptômes disparaissent au bout de trois mois grâce aux traitements, nous parlons de péricardite aiguë.
  • Toutefois, si les symptômes s’étendent sur une plus longue période ou connaissent des complications (comme des œdèmes ou une insuffisance cardiaque), nous parlons de péricardique chronique.
  • Enfin, la péricardite récurrente idiopathique se caractérise par la récidive de la douleur après la rémission d’un premier épisode. Lorsque l’intervalle entre le premier épisode et la récidive est supérieur à six semaines, nous parlons de forme intermittente. La forme persistante correspond au cas d’une récidive rapide (dans un laps de temps inférieur à 6 semaines), après l’arrêt des traitements du premier épisode.

Les traitements consistent à soulager l’inflammation et à évacuer le liquide.

Causes : pourquoi a-t-on une péricardite ?

Origines de la péricardite aiguë

La péricardite aiguë est infectieuse dans la majorité des cas :
  • Dans 85% des cas (source 1), la cause est virale (péricardite virale), liée aux entérovirus (coxsackies A et B), echovirus, adénovirus, cytomégalovirus, parvovirus B19, Epstein-Barr, herpès, VIH, hépatite C, influenza… Dans ce cas, elle est d’évolution favorable.
  • La péricardite est plus rarement due à une bactérie. On parle de péricardite purulente : elle représente 7% des cas. Les germes sont : les staphylocoques, les pneumocoques, les streptocoques, les bacilles Gram négatif et le plus souvent le bacille de Koch (c’est-à-dire la tuberculose)… Ces péricardites sont en nette diminution et touchent essentiellement les sujets immunodéprimés ou porteurs d’une infection sévère (septicémie, affection pleuropulmonaire après chirurgie cardiaque ou thoracique…). Le pronostic est sombre.
  • Il existe aussi des péricardites fongiques, essentiellement dues à Histoplasma, Aspergillus, et Candida chez les patients immunodéprimés.

La péricardite aiguë est auto-immune dans 2% des cas, « comme en cas de lupus érythémateux systémique ou de polyarthrite rhumatoïde. Une myocardite peut alors être associée », précise le praticien. D’autres pathologies sont concernées telles que la sclérodermie, la périartérite noueuse, la dermatomyosite…
La péricardite aiguë  peut aussi être consécutive à un infarctus du myocarde. Pour rappel, l’infarctus du myocarde est une lésion de nécrose d’une portion de tissu du myocarde (partie moyenne de la paroi cœur). Le risque de complications (dont fait partie la péricardite) dépend souvent de la localisation et de l’étendue de la partie du tissu non vascularisé. La péricardite précoce survient généralement entre 3 à 5 jours après l’infarctus, elle est d’évolution favorable. La péricardite tardive se déclare entre 2 et 16 semaines après un infarctus. Elle associe parfois une fièvre, une pleurésie, une arthralgie et un syndrome inflammatoire (nous parlons de Syndrome de Dressler) .
La péricardite aiguë peut être post-chirurgicale : elle peut survenir dans les jours, semaines ou mois qui suivent une chirurgie ou transplantation cardiaque. C’est notamment le cas du syndrome post-péricardotomie qui suit une incision chirurgicale du péricarde afin d’en évacuer le liquide, en cas d’inflammation ;
Elle peut aussi résulter d’une dissection aortique (affection rare et grave caractérisée par l'irruption de sang à l'intérieur de la paroi de l'aorte) ;  
Elle peut encore être :
  • traumatique : en cas de traumatisme thoracique ou cardiaque. Un traumatisme peut être la conséquence d’une intervention médicale comme la pose d’un cathéter, la pose d’un stimulateur cardiaque…
  • médicamenteuse : elle peut être liée au procaïnamide, l’hydralazine, la phénytoïne, l’isoniazide, la pénicilline, le minoxidil, la doxorubicine.  Nous parlons de péricardite postactinique.
  • liée à un rhumatisme inflammatoire aigüe qui est une complication inflammatoire d’une infection des voies aériennes supérieures par le streptocoque B-hémolytique du groupe A ou d’une scarlatine non traitée.
  • liée à une hypothyroïdie (notamment en présence d’un myxœdème) ;
  • liée à l’irradiation thoracique (dans le cadre d’un cancer).


Origines de la péricardite chronique

Elle peut être : 
  • liée à une insuffisance rénale chronique : Il faut distinguer la péricardite urémique survenant chez des insuffisants rénaux sévères non encore dialysés ou dans les premières semaines suivant la mise en route de la dialyse  et la péricardite chez le patient dialysé au long cours (elle témoigne le plus souvent d’un traitement épurateur inadapté).
  • liée à un cancer (ou néoplasiques) : il peut s’agir d’une tumeur primitive du péritoine ou d’un autre cancer (cancer bronchique, cancer du sein, mélanome, leucémie, lymphome, sarcome de Kaposi (souvent diagnostiqué chez les personnes atteintes du sida)…) ;
  • liée à une péricardite aiguë mal prise en charge.

Origine de la péricardite récurrente idiopathique

  • Elle constitue une récidive d’un premier épisode de péricardite aiguë.
  • Des mécanismes auto-immuns sont aussi suspectés notamment en cas de péricardites récidivantes et secondaires à des infections bactériennes.

Quels sont les symptômes d'une péricardite ?

Les symptômes varient en fonction de type de péricardite.

Symptômes de la péricardite aiguë

Les symptômes sont de survenue brutale ressemblant à une infection virale (comme une grippe) :
  • La fièvre modérée est le premier symptôme. À noter que la fièvre est moins fréquente chez le sujet âgé ;
  • Sudation excessive ;
  • Douleurs articulaires et musculaires (myalgies) ;
  • Douleurs thoraciques prolongées et résistantes à la trinitrine (vasodilateur utilisée contre l’angine de poitrine). La douleur est le plus souvent unilatérale (à gauche et irradie dans l’épaule et la mâchoire) ;
  • Difficultés respiratoires (dyspnée) « Elles peuvent être soulagées lorsque le patient change de position et notamment en position assise et penchée en avant », selon le docteur Grégory Shoukroun ;
  • Toux sèche, enrouement ;
  • Parfois un hoquet ;
  • Troubles du rythme cardiaque : tachycardie de repos, palpitations et accélérations cardiaques. Parfois, il peut aussi y avoir des ralentissements soudain du rythme cardiaque qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt cardiaque ;
  • Vertiges, syncopes, perte de connaissance ;
  • Épanchement pleural c’est-à-dire l’accumulation de liquide dans la cavité pleurale (située entre les poumons et la paroi du thorax). Il en résulte souvent des s difficultés respiratoires.



Symptômes de la péricardite chronique

Avec le temps de nouveaux symptômes s’ajoutent à la liste des signes cliniques de la péricardite aiguë. Ils sont la conséquence de la constriction du cœur liée à l’accumulation de liquide dans le péricarde et à l’épaississement de ce dernier.
  • Une fatigue et une altération de l’état général plus prononcées ;
  • Des œdèmes ;
  • L’ascite (accumulation de liquide dans la cavité abdominale. Elle donne une impression de ventre gonflé et dur) ;
  • Une insuffisance cardiaque ( dont les symptômes sont un essoufflement, un abdomen gonflé, une toux grasse, …)

Conseils de prévention

"Il n'existe pas de réel moyen de prévenir la péricardite. Il est recommandé de contacter le service des urgences ou de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs", selon le Dr Grégory Schoukroun, cardiologue. 

Examens

L’examen clinique

L’observation de symptômes cliniques évocateurs et l’interrogatoire peuvent alerter le médecin sur une péricardite éventuelle.

Examens complémentaires

Afin de confirmer le diagnostic, le médecin peut prescrire :
  • Un électrocardiogramme (EGG) ;
  • Un bilan biologique (examens sanguins) :

*marqueurs inflammatoires : NFS, VS, CRP ;
*marqueurs d’une nécrose (qui peut orienter vers une myocardite associée) : troponine I ou T, CPK-MB ;
*ionogramme sanguin (urée, créatinine) ;
*hémoculture en cas de fièvre ;

  • une échocardiographie cardiaque ;
  •  une radiographie thoracique (elle peut révéler un épanchement dans la cavité pleurale associé) ;

Si le diagnostic est confirmé, le patient devra bénéficier d’un suivi cardiologique.
Le cardiologue pourra prescrire d’autres examens complémentaires (scanner thoracique, IRM cardiaque…).
  • Une ponction péricardique est prescrite en cas de tamponnade, de forte suspicion de péricardite néoplasique et en présence d’un épanchement péricardique abondant, symptomatique et résistant aux traitements. 
  • Des analyses à réaliser sur les prélèvements du liquide péricardique notamment en cas de suspicion de péricardite aiguë purulente peuvent être réalisées.

En cas de signes aigus et d’apparition brutale, il est recommandé de consulter un médecin ou de se rendre directement au service des urgences.

Traitements d'une péricardite

La péricardite peut nécessiter une hospitalisation (et du repos) en cas de fièvre élevée, d’une baisse d’immunité (baisse du nombre de globules blancs) ou en cas de contexte post-chirurgical ;
Le traitement de la péricardite et de la douleur thoracique :
  • Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) surtout l’ibuprofène 300-800 mg les 6-8 heures ou aspirine 300-600 mg toutes les 4-6 heures. L’arrêt de ces traitements est progressif au bout d’un mois (de préférence après la réalisation d’une échographie afin de confirmer l’absence d’épanchement de liquide dans le péricarde).  Les corticoïdes ne sont pas indiqués en raison du risque de réplication virale.
  • Une protection gastrique est aussi associée : la colchicine (0,5 mg, deux fois par jour) seule ou en association à l’ibuprofène, calme la douleur et diminue les récidives. Les doses sont divisées par deux (0,5 mg par jour) chez les moins de 70 kg, les plus de 70 ans, et en cas d’insuffisance rénale.

Attention, de nombreuses interactions médicamenteuses potentiellement graves sont à prendre en compte (via le cytochrome P450, macrolides, ciclosporine, vérapamil, statines). Une surveillance biologique stricte est à prévoir dans ces situations.

Quels traitements en cas de complications ?

  • « L’une des complications à craindre est la tamponnade : il s’agit d’une compression brutale du cœur par épanchement péricardique, pouvant provoquer une mort subite. La tamponade constitue une urgence médicochirurgicale avec hospitalisation en soins intensifs de cardiologie. », selon le cardiologue. Plusieurs interventions peuvent être pratiquées : un remplissage par macromolécules, une ponction péricardite guidée par échocardiographie , un drainage péricardique chirurgical. À noter que tout traitement par anticoagulants peut être interrompu.
  • En cas d’infection bactérienne, il est prépondérant de traiter celle-ci par antibiothérapie afin d’éviter tout risque de complication (abcès, septicémie..) ;
  • La myocardite (inflammation du myocarde) doit aussi être évitée. La précocité du traitement permet de ne pas être confronté à une telle complication ;
  • L’insuffisance cardiaque peut être une complication de la péricardite chronique. Elle doit-être traitée séparément ;
  • Les risques de rechutes sont difficiles à éviter (péricardite récidivantes) : un suivi médical est recommandé après un premier épisode afin de pallier ce risque.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/pericardite-875904


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Fév 2022 - 10:36
 
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Sujet: Péricardite : ce qu'il faut savoir
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Les médicaments effervescents sont-ils mauvais pour le coeur ?

Les formules effervescentes des médicaments antidouleurs ou antiacides sont-ils finalement mauvais pour la santé ? Des chercheurs britanniques ont découvert que si l'on en prend quotidiennement, cela augmente (légèrement) le risque de crise cardiaque ou d'AVC.

Les médicaments effervescents (antidouleurs, vitamines...) sont souvent enrichis en bicarbonate de sodium pour les aider à se dissoudre plus vite dans l'eau et être plus rapidement absorbés par l'organisme. Ainsi, dans un comprimé effervescent de 500 mg de paracétamol ou d'acétaminophène, on trouve environ 0,4 gramme de sodium, un des composants du sel.

Si la prise d'antidouleur n'est que ponctuelle , cela ne pose pas de problème. Mais pour les personnes qui souffrent de douleurs ou de maladies chroniques, une prise quotidienne peut facilement pousser les patients à dépasser les 2 g de sel recommandés chaque jour, ce qui peut avoir des effets néfastes sur l'organisme, et notamment pour le coeur, même quand on ne souffre pas d'hypertension artérielle.

La teneur en sodium n'est pas indiquée sur les boites de médicaments

Une étude dirigée par le professeur Chao Zeng de l'Université Central South, à Changsha, en Chine, portant sur plus de 300 000 personnes de plus de 60 ans qui se sont vu prescrire du paracétamol sous différentes formes, a montré que les patients qui prenaient quotidiennement du paracétamol sous forme effervescente (donc avec du sodium) étaient légèrement mais significativement plus à risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance cardiaque et de décès un an plus tard, par rapport aux patients qui prenaient du paracétamol sans sodium.

"Le risque réel n'a augmenté que d'environ 1% par rapport à ceux qui prennent des médicaments sans sodium, mais au niveau de la population, cela reste significatif" souligne le Pr Zeng. "Nous avons également constaté que le risque de maladie cardiovasculaire et de décès augmentait à mesure que la durée de l'apport de paracétamol contenant du sodium augmentait" ajoute-t-il.
Pour les chercheurs, pour réduire le risque cardiovasculaire, nous devrions être plus attentifs à la consommation de sel caché non seulement dans l'alimentation mais aussi dans les médicaments. Cela pourrait passer par un étiquetage obligatoire de la teneur en sodium sur la boîte de chaque médicament.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/medicaments/grandes-familles-de-medicaments/medicaments-effervescents-risques-sodium-648834


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 24 Fév 2022 - 13:20
 
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Sujet: Les médicaments effervescents sont-ils mauvais pour le coeur ?
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Manger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ?

C’est une étude d’envergure pour le moins surprenante publiée dans la revue Frontiers in Nutrition. Selon des chercheurs britanniques, manger des légumes n’aurait aucun impact sur le risque de développer une maladie cardiovasculaire. Ils expliquent même pourquoi on a longtemps pensé le contraire !

La consommation de légumes est associée depuis des décennies à une meilleure santé. Les antioxydants, les fibres, les minéraux et le fait qu’ils présentent une faible densité énergétique et une pauvreté en acides gras, notamment saturés, les aideraient à nous protéger de nombreuses maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires.

Et si nous avions tout faux depuis le début ?

C’est en tout cas ce que prétend une étude des Universités d’Oxford, de Bristol et de Hong Kong. Pour ses auteurs, « que la consommation de légumes puisse réduire le risque de maladies cardiovasculaires peut sembler plausible à première vue, car leurs ingrédients tels que les caroténoïdes et l’alpha-tocophérol (une forme de vitamine E, ndlr) ont des propriétés potentiellement protectrices. Mais les preuves scientifiques sont pour le moment incohérentes ».

Alors pourquoi les résultats positifs obtenus jusque-là seraient-ils erronés ?

Pour répondre à cette question, les scientifiques se sont appuyés sur la UK Biobank, une large étude prospective portant sur la manière dont la génétique et l’environnement contribuent au développement de maladies courantes et potentiellement mortelles. Ils ont ainsi analysé les données de près de 400 000 personnes, dont 4,5% ont développé une maladie cardiovasculaire. Chacun des participants avait renseigné sa consommation quotidienne de légumes, qu’ils soient crus ou cuits.

De nombreux biais ?

Les scientifiques ont tenté d’établir une association entre cette consommation et le risque d’hospitalisation ou de décès par infarctus du myocarde ou encore par accident vasculaire cérébral. Elément non négligeable, ils ont aussi intégré à leur travail des facteurs de confusion comme le statut socio-économique des participants, leurs niveaux d’activité physique…

Résultat : le risque de décéder d’une maladie cardiovasculaire était inférieur de 15 % chez les personnes consommant le plus de légumes par rapport à celles qui en mangeaient le moins. Jusqu’ici, rien d’anormal.  Mais en intégrant ces fameux facteurs de confusion, le pouvoir prédictif du risque cardiovasculaire perdait 80% de son efficacité !

Comme l’explique le Dr Qi Feng de l’Université d’Oxford et principal auteur de l’étude, « nous n’avons trouvé aucune preuve d’un effet protecteur de la consommation de légumes sur la survenue de maladies cardiovasculaires. Au lieu de cela, nos analyses montrent que cet effet apparemment protecteur est très probablement expliqué par le biais de facteurs de confusion résiduels, liés aux différences de situation socio-économique et au mode de vie. »
Sans doute pour contrer toute polémique, les chercheurs rappellent tout de même qu’une « alimentation équilibrée et le maintien d’un poids de forme restent des éléments importants pour maintenir une bonne santé et réduire le risque de maladies majeures, y compris certains cancers. Il est largement recommandé de manger au moins cinq portions de fruits et de légumes chaque jour. »

Pour d’autres observateurs, les résultats ne sont guère surprenants. « Choisir un seul aliment, ici des légumes, et supposer qu’il suffit de l’ajouter à l’alimentation, pour obtenir des bénéfices n’est pas suffisant », explique Alice Lichtenstein, directrice du laboratoire de nutrition cardiovasculaire de l’Université Tufts (Massachusetts). « Ce qui est clair, c’est que nous ne devrions pas nous intéresser à des aliments ou à des nutriments uniques, mais plutôt à l’ensemble du régime alimentaire. »

Source de l'articleManger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Lun 21 Fév 2022 - 17:40
 
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Sujet: Manger des légumes est-il vraiment bon contre les maladies cardiovasculaires ?
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Le fonctionnement électrique du coeur

Afin d’assurer une contraction simultanée des cellules myocardiques pour pouvoir chasser le sang hors des cavités, il existe une commande unique qui déclenche de façon périodique la stimulation, et des voies de conduction qui transmettent cette stimulation aux différentes cellules myocardiques dans un ordre logique : contraction des oreillettes puis des ventricules.
 
Cette fonction est assurée par le tissu nodal.
Ces cellules ont pour caractéristique principale le fait d'avoir un potentiel de membrane instable qui, lorsqu'il atteint une certaine valeur déclenche un potentiel d'action.
 
Ce potentiel d'action se transmet d'une cellule aux cellules voisines : c'est la conduction. Cette excitation se propage de proche en proche dans les voies de conduction du tissu nodal. Cependant, dans des conditions normales, la période réfractaire qui fait qu'une cellule qui vient d'être excitée est insensible à toute stimulation pendant un certain temps empêche ce potentiel de revenir en arrière.
Ces cellules sont dites automatiques.
La fréquence de déclenchement des potentiels d'action est variable selon les cellules de 70 à 20/min. Lorsque différentes cellules avec des fréquences différentes sont ensemble, elles se règlent toutes sur les cellules dont la fréquence est la plus élevée.

Ces cellules sont présentes  :
  • Dans le nœud sinusal ou de Keith et Flack situé à proximité de l'abouchement de la veine cave supérieure dans l'oreillette droite.
    Ces cellules sont celles qui ont la fréquence de décharge la plus rapide et ce sont donc elles qui imposent dans des conditions physiologiques leur rythme au cœur. Elles reçoivent une importante innervation sympathique et parasympathique dont l'équilibre règle la fréquence cardiaque.

  • Dans les voies de conduction auriculaires où les potentiels d'action se propagent de proche en proche, assurent la contraction des oreillettes et gagnent :
    Le nœud auriculo-ventriculaire (N.A.V.) ou d’Achoff-Tawara, situé à la limite entre les oreillettes et les ventricules dans le septum interventriculaire.
    C'est le lieu de passage obligé du potentiel d'action entre oreillettes et ventricules.
    Le rôle du N.A.V. est de filtrer les impulsions électriques qui lui parviennent, de les éliminer en partie, de les coordonner et d'en faire un influx électrique homogène transmis au faisceau de His, localisé dans la partie haute du septum interventriculaire.


Il se divise rapidement en une branche droite  et une branche gauche elle même rapidement subdivisée en une hémibranche antérieure et une autre postérieure.
Ces branches se ramifient pour former:
  • Le réseau de Purkinje dont les ramifications vont au contact du myocarde ventriculaire auxquelles elles transmettent l'influx.


Ainsi :
D'un point de départ unique l'influx se propage de proche en proche de façon régulière du nœud sinusal jusqu'à l'ensemble des fibres myocardiques d'une façon harmonieuse.

  • La période réfractaire empêche l'influx dans des conditions normales de se propager de façon rétrograde. (Mais cependant, une conduction rétrograde peut s'observer soit à cause d'une voie de conduction entre oreillettes et ventricules soit à cause d'une population altérée de fibres du tissu nodal présentant des vitesses de conduction et des périodes réfractaires différentes.)

  • Le nœud auriculo-ventriculaire joue un rôle important en cas de trouble du rythme auriculaire pour éviter de laisser passer une trop grande fréquence à l'étage ventriculaire.

  • En cas d'interruption de la conduction, par exemple au niveau auriculo-ventriculaire, les cellules nodales sous-jacentes qui sont elles aussi douées des propriétés d'automatisme prendront le relais et imposeront aux ventricules leur rythme que l'on appellera rythme d'échappement.
    En cas d'interruption de la conduction dans une branche du faisceau de His, le ventricule concerné se contractera avec retard par rapport à l'autre: ce sera un bloc de branche.






Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 5 Cardiologie_coeur_schema5Le système de conduction électrique du cœur

Source de l'article cardiologie : Le fonctionnement électrique du coeur

#coeur
par Heartdrake
le Lun 21 Fév 2022 - 13:51
 
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Sujet: Le fonctionnement électrique du coeur
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Innovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)

C'est une première médicale dans notre région. Un premier pontage coronaire a été réalisé il y a quelques jours avec l'aide d'un robot chirurgical sur le site Saint- Joseph du Grand Hôpital de Charleroi. La chirurgie hybride, qui mêle l'intervention humaine et celle d'un robot est en plein développement depuis quelques années. Elle permet une meilleure précision et est moins invasive pour le patient. Au GHdC, elle est utilisée depuis 2019, notamment pour les interventions vasculaires. Aujourd'hui, un nouveau pas est donc franchi en matière de chirurgie cardiaque à Charleroi. Explications. Attention, certaines images de ce reportage peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Dans le bloc opératoire de l’hôpital Saint-Joseph à Gilly, les chirurgiens réalisent une intervention avec l’assistance d’un robot, qui a permis de faire sur ce site, un premier pontage coronaire avec cette technique innovante début février. Pour pratiquer cette intervention, le Dr Bogdan Trifan, chirurgien cardiaque et chef de service adjoint du service de chirurgie cardiovasculaire, s’est formé à l’Orsi Academy à Melle, en Flandre. Ce centre d’entrainement à la chirurgie robotique est le plus grand centre de formation au monde dans ce domaine. 

Il s’agit donc d’un véritable travail complémentaire, entre l’intervention humaine et celle du robot chirurgical. Cela permet une nette augmentation de la précision. Et pour le patient, les avantages postopératoires sont également considérables. Habituellement, le pontage nécessite l’ouverture de la poitrine mais certains types de pontages peuvent maintenant être réalisés par voie mini-invasive, au moyen de ce robot chirurgical. Le chirurgien cardiaque insère alors une caméra et des instruments dans la poitrine du patient par de petites incisions. Ceux-ci sont reliés aux bras du robot. Ce dernier est contrôlé à l’aide d’une console par le chirurgien via une visualisation 3D et des mesures de haute précision du mouvement des doigts. Concrètement, au lieu de passer 6 à 7 jours à l'hôpital, le patient peut parfois déjà sortir après deux jours.

Sur ces images, l’intervention qui en cours est une chirurgie vasculaire. Contrairement aux opérations cardiaques assistées par le robot, la chirurgie vasculaire hybride est déjà pratiquée ici depuis plus de deux ans avec une soixantaine d’opérations réalisée avec le système informatique Da Vinci.

Pour la chirurgie coronaire, d’autres sites hospitaliers en Wallonie et à Bruxelles utilisent déjà ce système robotisé. Mais dans notre région, le GHdC est pionnier en la matière. Si ces technologies représentent clairement l’avenir de la chirurgie -cela en réassurera certainement plus d’un-, les opérations 100% robotisées, ce n’est pas encore pour demain. 
Comment fonctionne le robot chirurgical Da Vinci

Le robot chirurgical Da Vinci se compose de trois éléments : le robot lui-même, muni de quatre bras, une console de commande et de visualisation utilisée par le chirurgien, qui permet une vue en trois dimensions de l’intervention. Il offre en outre un confort de travail supplémentaire pour le chirurgien.

Au GHdC, il est utilisé actuellement en chirurgie urologique, digestive, vasculaire, gynécologique, thoracique et maintenant cardiaque.

Source de l'articleInnovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC) - Télévision locale de Charleroi et sa région - Thuin - Chimay - Basse Sambre (telesambre.be)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovation
par Heartdrake
le Ven 18 Fév 2022 - 14:36
 
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Sujet: Innovation : un premier pontage coronaire réalisé à l'aide d'un robot chirurgical au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)
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Un bébé de deux mois devient la plus jeune transplantée cardiaque

Une petite fille de deux mois atteinte d’une maladie cardiaque congénitale a reçu une greffe du cœur en Espagne. Une opération réalisée avec succès pour la première fois dans le monde sur un aussi jeune patient.
C’est la plus jeune transplantée cardiaque au monde. Naiara, une petite fille de seulement deux mois, a reçu une greffe du cœur à l’hôpital Gregoria Marañón de Madrid, en Espagne. Une première mondiale qui donne de l’espoir à tous les très jeunes enfants atteints de pathologies cardiaques sévères.

Une opération "unique au monde"


Le cas de cette petite fille est "unique au monde pour trois raisons", se félicite l’hôpital dans un communiqué publié le 17 mai.

D’abord parce que le donneur et le receveur sont de très jeunes enfants. Ensuite parce que le greffon a été implanté après plusieurs heures d’arrêt cardiaque, dans un centre éloigné de l’hôpital du donneur. Enfin parce qu’il s’agit d’une greffe de groupe sanguin incompatible, ce qui augmente encore la complexité de la procédure. Cela signifie que le donneur et le receveur n’avaient pas le même groupe sanguin.

Aggravation in utero


Les problèmes cardiaques de Naiara ont été détectés avant même sa naissance. Et l’accouchement a été déclenché prématurément car son état de santé s’était aggravé in utero, raconte l’hôpital.

A la naissance, Naiara ne pesait que deux kilos. Elle souffrait d’une maladie cardiaque congénitale et une chirurgie constituait le seul moyen de la sauver. Les médecins l’ont donc inscrite sur la liste des transplantations, tout en sachant que la probabilité pour le bébé de recevoir un cœur était faible, car les donneurs de cet âge sont extrêmement rares.

Plusieurs semaines en soins intensifs


Mais deux mois plus tard, "un cœur est arrivé pour Naiara" témoigne la docteure Manuela Camino, responsable de l'unité de transplantation cardiaque pour enfants de l'hôpital Gregorio Marañón.

"C'était un moment très important, parce que nous étions confrontés à la transplantation cardiaque sur le plus petit bébé jamais réalisée, et parce que 24 heures plus tôt, Naiara avait pris un sérieux tournant pour le pire. Si ce cœur n'était pas arrivé, il y aurait eu peu de chances de survie" détaille-t-elle dans le communiqué.

Après quelques semaines passées en soins intensifs, Naiara se rétablit aujourd’hui au service de cardiologie infantile de l’hôpital madrilène.

Source de l'article : https://www.allodocteurs.fr/se-soigner-greffes-don-d-organes-greffe-de-coeur-un-bebe-de-deux-mois-devient-la-plus-jeune-transplantee-cardiaque-31252.html?fbclid=IwAR2wCR3BOOAb-jLXgWCOgZlQoNGQM_49zuuZ56S6gd3ioJHM9RnXi5nXexo


#coeur #dons #organes
par Heartdrake
le Jeu 17 Fév 2022 - 9:06
 
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Sujet: Un bébé de deux mois devient la plus jeune transplantée cardiaque
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Coronavirus : Anxiété, poids, tabac… Les effets à long terme du confinement sur les risques cardiovasculaires

  • Une étude d’équipes du CHU de Toulouse montre que le confinement du printemps 2020 a eu un impact sur la santé physiologique et physique plus d’un an après.
  • Parmi les 534 personnes de plus de 50 ans interrogées, 65 % déclarent avoir réduit leur activité, 27 % ont grossi et 12 % ont augmenté leur prise de médicament.
  • Elles sont aussi 35 % à avoir signalé des symptômes de dépression ou d’anxiété, facteurs de risque aggravants de problèmes cardiovasculaires à long terme.


Le confinement de huit semaines au printemps 2020 risque de laisser des traces sur la santé des Français bien après le retour à une vie quasi-normale. Entre le 17 mars et le 11 mai 2020, certains d’entre eux ont changé leurs habitudes de vie à cause de la pandémie de Covid-19. Si certains d’entre eux en ont profité pour se mettre à cuisiner et à faire du sport lors de leur heure de sortie quotidienne, d’autres ont fait tout l’inverse. Avec des effets non négligeables sur leur santé à long terme.*

Plus sédentaires


C’est ce que démontre une étude du CHU de Toulouse menée sur 534 personnes de 50 à 89 ans et dont les résultats viennent de paraître dans la revue scientifique International Journal of Environmental Research and Public Health. Elle pointe les conséquences psychologiques et physiologiques de cette période inédite. Un effet domino qui a été analysé à un mois, six mois et un an. Ainsi, 65 % des participants ont déclaré avoir réduit leur activité physique, 61 % avoir mangé plus gras et sucré, mais aussi avoir bu de l’alcool en plus grande quantité, avec pour conséquences pour 27 % d’entre eux d’avoir pris plus de 2 kg.

Des facteurs aggravant les risques cardiovasculaires, tout comme la consommation de tabac qui a grimpé de 9 % chez les participants à l’étude. « Cet enfermement de deux mois a une réelle résonance à un an. Cette augmentation du tabagisme, même modeste, nous n’en avions pas besoin pour augmenter les risques cardiovasculaires. Tout comme la baisse de l’activité physique, avec souvent des personnes qui ne veulent pas reprendre. Ils font plus d’écrans, plus de télétravail, sont plus sédentaires », assure le professeur Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse, spécialiste de la prévention des risques, et coauteur de l’étude qui a montré que la consommation de médicaments, notamment d’hypertenseurs, avait aussi grimpé de 12 %.

Les femmes et les ruraux plus touchés


Pour la réaliser, ses équipes ont travaillé avec la Fédération de cardiologie, mais aussi le service épidémiologie du CHU et l’Inserm. Ils ne se sont pas uniquement penchés sur les conséquences physiques, mais aussi sur les causes. On savait déjà que le confinement avait eu un impact psychologique non négligeable sur la santé mentale, aussi bien des adultes que des enfants. Chez les plus de 50 ans interrogés, 35 % ont déclaré des signes de dépression et 35 % des symptômes d’anxiété.

Et avec pour conséquence, une hausse du syndrome de la cabane chez les gens, qui ont tendance à rester confinés chez eux. « Or l’on sait que ce sont des facteurs de risque ont un impact sur l’infarctus à dix ans. L’étude montre que les femmes ont été trois fois plus exposées à la dépression et que ceux vivant en milieu rural l’ont été près de deux fois plus. Pour l’anxiété, on retrouve trois fois plus de risques chez personnes qui ont continué à travailler durant la période en restant au contact du public, comme les caissières, les infirmières, les éboueurs. Ils ont eu à supporter la charge émotionnelle », relève Jean Ferrières.
Autant de conséquences psychologiques qui auront peut-être à un terme un impact sur la santé physique de ces personnes : l’anxiété et les contraintes de la vie sont en effet à l’origine de l’hypertension artérielle.

Autant de données que le cardiologue espère voir prise en compte si la question d’un nouveau confinement se pose. « Il y a des gens qui n’ont pas pu enterrer leurs parents, des enfants à qui on a dit qu’il ne fallait plus qu’on se touche, avec ce que cela peut impliquer au niveau de la phobie sociale. Il y a des étudiants qui ont eu durant un an des cours à distance, qui se sont retrouvés sans perspective. Ce sont des choses à prendre en compte », conclut le cardiologue.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3235595-20220215-coronavirus-anxiete-poids-tabac-effets-long-terme-confinement-risques-cardiovasculaires


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 16 Fév 2022 - 11:00
 
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Sujet: Coronavirus : Anxiété, poids, tabac… Les effets à long terme du confinement sur les risques cardiovasculaires
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95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé

C’est bien connu, bouger régulièrement permet de rester en bonne santé. Pourtant, seuls 5% des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice. Et les femmes seraient plus concernées par la sédentarité.

Rester assis plus de 6 heures par jour et ne pas compenser par une activité physique régulière accroît le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2 ou encore de cancer… En fait, l’inactivité physique est le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles.
Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses), « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. » Et les femmes seraient en première ligne puisque 70 %d’entre elles sont en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé, contre 42 % des hommes. Un récent travail de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), avait montré que l’accumulation des contraintes professionnelles, scolaires et familiales était largement responsable de cette situation.

Enchaîner les activités

Alors quels sont ces « niveaux d’activité » ? Pour être en bonne santé, il serait nécessaire de cumuler différents exercices :
  • Pratiquer 30 minutes, 5 fois par semaine, une activité cardiorespiratoire comme monter les escaliers ou faire du vélo, courir, marcher à bonne allure

  • Effectuer du renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine comme, porter une charge lourde, jouer au tennis, faire de la natation ou de l’aérobic

  • Réaliser des exercices d’assouplissement comme de la gymnastique, de la danse ou encore du yoga, 2 à 3 fois par semaine.

De nombreux obstacles

Vouloir faire du sport, c’est bien. Le pouvoir, c’est une autre affaire. Car de nombreux obstacles (souvent liés à l’urbanisme) sont un frein à la pratique sportive. Comme le souligne le Pr Irène Margaritis, cheffe de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses, « c’est l’organisation même de nos modes de vies qui est à revoir : que ce soit dans l’espace public, en laissant davantage de place aux mobilités actives comme le vélo ou la marche, ou sur le lieu de travail, en favorisant la pratique sportive et en limitant les temps de sédentarité, ou encore dans le système scolaire en augmentant l’espace et le temps dédiés aux activités physiques et sportives ».

Source de l'article95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport #activités #physiques #diabète
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 20:47
 
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Sujet: 95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé
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Quels poissons privilégier dans son alimentation ?

Tout comme la viande, le poisson est une source de protéines. C’est pourquoi, sa consommation contribue à avoir une alimentation saine et variée.
À quelle dose peut-on consommer du poisson ? Y a-t-il des restrictions ? Quel type de poisson faut-il privilégier ?

Poisson : des oméga 3, des minéraux et des polluants

Selon les espèces, les poissons comptent de la matière grasse qui les rend riches en oméga 3, dont la particularité est de prévenir des maladies cardio-vasculaires. Ils sont aussi nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Enfin, le poisson est intéressant d’un point de vue nutritionnel car il contient divers minéraux, indispensables à notre santé.
Néanmoins, certaines espèces peuvent être contaminées par des polluants tels que les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure. Les PCB et les dioxines se retrouvent essentiellement dans les poissons les plus gras (anguilles) ainsi que dans certains poissons bio-accumulateurs (barbeau, brème, carpe, silure). Quant au méthyl-mercure, il est présent dans les poissons prédateurs sauvages.

Des poissons à limiter ou éviter pour les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 3 ans

Certaines populations sont plus sensibles que d’autres, c’est notamment le cas des femmes enceintes ou allaitantes et des enfants de moins de 3 ans.
C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de limiter à 1 fois tous les 2 mois la consommation de certains poissons d’eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), de limiter les poissons prédateurs sauvages (lotte, bar, bonite, flétan, brochet, dorade, raie, thon…), d’éviter l’espadon, le marlin, le requin et la lamproie.
Par ailleurs, il est nécessaire pour ces personnes d’éviter la consommation de poissons crus ou insuffisamment cuits et de poissons fumés.

Des conseils alimentaires pour la population en général

Concernant la population générale, voici les conseils de l’Anses :
Tout d’abord, il est recommandé de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement et de consommer 2 portions de poissons par semaine, en alternant poisson gras qui est à forte teneur en oméga 3 et à longue chaîne (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, rouget, anchois, bar, turbo, flétan, éperlan, brochet, dorade, truite) et poisson maigre (thon en conserve, colin, cabillaud, merlan, sole, Julienne, raie, merlu, lotte, carrelet, limande).
Il est aussi conseillé de limiter à 2 fois par mois la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
Dernière précaution concernant la préparation : cuire à cœur le poisson de mer frais et en cas de consommation de poisson cru, le congeler pendant 7 jours avant de le consommer.


Source de l'articleQuels poissons privilégier dans son alimentation ? (passeportsante.net)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 16:50
 
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Sujet: Quels poissons privilégier dans son alimentation ?
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Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !

[size=40]U[/size]ne mission fait particulièrement palpiter le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille : sauver la vie de milliers de patientes, chaque année. C'est pourquoi elle a créé, avec Thierry Drilhon (administrateur et dirigeant d'entreprises), Agir pour le Cœur des femmes. Des Bus du Cœur sillonneront la France à partir du 8 mars (Journée des droits des femmes), juste après l'intervention de la spécialiste au salon MedInTechs, un événement dont Le Point est partenaire. Une occasion de délivrer aussi des messages de prévention à l'ensemble de la population, de rappeler que 30 % des victimes d'un infarctus du myocarde de moins de 55 ans sont des femmes et d'évaluer l'importance des progrès technologiques en cardiologie. Le plus bel exemple étant le cœur Carmat.

« Les maladies cardiovasculaires tuent chaque jour 200 femmes en France et 25 000 dans le monde, avec des retards de prise en charge, essentiellement dus à une méconnaissance de cette réalité », insiste la cardiologue. « La bonne nouvelle, c'est que dans huit cas sur dix, nous pouvons éviter ces décès ou les retarder avec une bonne hygiène de vie. D'où notre volonté de tout faire pour cela, en menant des actions concrètes, à partir d'un fonds de dotation dédié à la santé cardio-vasculaire des femmes ». Elle souhaite mobiliser autour de trois axes majeurs : alerter, autour de cette urgence sociétale et médicale, anticiper, par une prévention active et offensive, et enfin agir, au travers d'actions et de parcours de santé associant l'ensemble des professionnels de santé et les patients dans un écosystème de bienveillance et de vigilance.

Signaux d'alerte

Globalement, les messages de prévention sont les mêmes pour tous. D'abord, il est indispensable d'entraîner régulièrement son muscle cardiaque, tout au long de la vie, et d'avoir une alimentation saine, qui privilégie les « bonnes » graisses et évite de grossir. Le tabac doit évidemment être banni. Il faut aussi être à l'écoute de son corps, faire mesurer régulièrement sa tension artérielle et consulter au premier signal d'alerte.

Concernant ce dernier point, les femmes ne se sentent pas suffisamment concernées par les maladies cardiovasculaires. Trop souvent, elles méconnaissent et négligent les symptômes, fréquemment atypiques. Conséquence : des retards de diagnostic et donc d'accès aux traitements. La Pr Mounier-Véhier regrette un appel tardif du Samu en cas d'accident aigu (entre 30 minutes et quelques jours après le début des troubles…) « Les femmes en paieront pour certaines le prix fort, victimes d'un arrêt cardiaque non récupéré ou d'un infarctus massif avec insuffisance cardiaque irréversible… » précise-t-elle.

La greffe est le traitement ultime de l'insuffisance cardiaque. Elle permet un retour à la vie normale. Aujourd'hui, 30 % des transplantés sont des femmes. Grâce à l'implantation d'une assistance cardiaque, les patients peuvent mieux attendre l'obtention d'un greffon. La mise au point du cœur artificiel Carmat a montré combien la technologie pouvait venir au secours des malades et même envisager à terme de se passer de greffon. Sa première implantation chez un homme a eu lieu en décembre 2013 à Paris, sa première implantation commerciale en juillet 2021, en Italie, et une première femme a bénéficié de cette technologie en septembre 2021.

Source de l'article Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas ! - Le Point

#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mar 15 Fév 2022 - 12:04
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : les femmes n’y échappent pas !
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Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

Selon une étude publiée dans la revue scientifique Circulation, la moitié des crises cardiaques serait silencieuse. Des infarctus qui passeraient inaperçus, mais qui pourraient être extrêmement dangereux.

Des crises cardiaques silencieuses mais dangereuses

Pour une grande majorité d’entre nous, la crise cardiaque est assimilée à une douleur violente dans la poitrine, à un malaise, à un essoufflement... Si de nombreux infarctus se manifestent de cette manière, il serait aussi possible que le cœur s’emballe, sans que la personne concernée ne se rende compte de rien. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Circulation.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 9 500 personnes pendant plus de 20 ans. Sur cette période, 386 individus ont fait une crise cardiaque avec les symptômes que l’on connaît, et 371 ont fait une crise sans le savoir. Mais ces crises silencieuses ne sont pas moins dangereuses, bien au contraire. Parce qu’elles ne sont pas détectées et traitées, elles multiplient par 3 le risque de décès.

Quand une personne est prise en charge, à la suite d’une crise cardiaque, le risque de décès est de 34 %. On imagine bien les dégâts pour une personne qui n’a pas conscience qu’elle est en danger.

Le traitement diminue le risque de décès

« Ce type d’infarctus fait autant de dégâts qu’une crise cardiaque plus classique », explique le Dr Elsayed Soliman, un des auteurs de l’étude. « Mais comme les patients ne savent pas qu’ils ont eu un problème cardiaque, ils ne peuvent pas recevoir le traitement adéquat qui leur permettrait d’en éviter un autre ».

Les auteurs de l’étude précisent que les hommes seraient davantage concernés par ces crises silencieuses, mais les femmes en meurent plus facilement. « Notre étude suggère aussi que les personnes Afro-américaines s’en sortent moins bien que les Blancs, mais le nombre est trop faible pour en être sûr », ajoute le chercheur.

Selon les autorités sanitaires, pour éviter de faire une crise cardiaque, il faut arrêter de fumer, manger sainement, pratiquer une activité physique régulière et surveiller son taux cholestérol ainsi que sa pression artérielle.

Source de l'articleVous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir (passeportsante.net)

#coeur #crise #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Lun 14 Fév 2022 - 9:28
 
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Sujet: Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir
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Le céleri, bon contre l’hypertension

Tendre et croquant à la fois, le céleri est un légume diurétique réputé pour sa faible teneur en calories (6 calories pour une branche moyenne de céleri cru de 40 g et 14 calories pour 80 g de céleri bouilli et égoutté). Il doit son action diurétique à sa haute teneur en potassium (260 mg pour 100 g), contrebalançant sa haute teneur en sodium (80 mg pour 100 g).


Les polyacétylènes contenus dans le céleri pourraient empêcher la prolifération de plusieurs types de cellules cancéreuses, comme le suggère une étude1 réalisée en 2006. Bouilli et égoutté, il représente également une excellente source de vitamine K et une bonne source de vitamine B6.


Le céleri peut être consommé cru en collation, en salade, en jus avec des tomates et des carottes, cuit dans des soupes, des sauces, ragoûts, quiches ou encore des jardinières de légumes. La richesse en sodium du céleri, équilibrée par sa haute teneur en potassium, en fait un aliment salé intéressant pour les personnes souffrant d’hypertension et dont la consommation de sel doit être limitée2.


Source de l'articleLes qualités diurétiques du céleri (passeportsante.net)


#coeur #hypertension #alimentation
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:48
 
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Sujet: Le céleri, bon contre l’hypertension
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Le brocoli pour réduire les risques cardiovasculaires

Grâce à sa haute teneur en minéraux comme le magnésium (21 mg pour 100 g) et le potassium (316 mg pour 100 g), le brocoli est un légume diurétique.


Il renferme beaucoup de vitamine C – qui possède de fortes propriétés antioxydantes – et de vitamine K. Consommé au moins quelques fois par semaine, ce légume serait associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et même du sein chez la femme préménopausée. 


Il contribuerait également au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire et est même recommandé chez les diabétiques de type 2 pour augmenter leur concentration de bon cholestérol et réduire les taux de triglycérides et de mauvais cholestérol1.


Le brocoli peut se consommer cru ou cuit, en salade, en soupe ou encore intégré dans une omelette, une quiche ou autre préparation salée. Pour profiter au mieux de ses bienfaits, il est préférable de le consommer cru ou légèrement cuit.


Source de l'article Du brocoli dans l'assiette pour la santé cardiovasculaire (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:44
 
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Sujet: Le brocoli pour réduire les risques cardiovasculaires
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Le taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires, 20 ans en amont

Avoir du cholestérol présage des problématiques cardiovasculaires. Mais des chercheurs sont parvenus à trouver un moyen plus précis de prédire les risques, sur une plus longue période.

On s'attend rarement à faire un AVC ou un infarctus, ils arrivent, sans prévenir ! Et s'il existait un moyen de prédire nos risques face à ces troubles cardiovasculaires extrêmement dangereux ? Des chercheurs suédois pensent que le taux de cholestérol dans le sang pourrait permettre de prédire ces troubles 20 ans en amont, comme ils l'expliquent dans la revue PLOS Medicine. Explications.

Avant d'en arriver à cette conclusion, ils ont étudié 137 100 personnes entre 25 et 84 ans, grâce à une cohorte suédoise appelée AMORIS. Ils les ont suivi en moyenne sur 17 ans et 8 mois. Dans cette étude, ils se sont intéressés à leurs taux de cholestérol : le bon (lipoprotéines à haute densité) et le mauvais (à basse densité). Ils ont visé plus précisément leurs taux de lipides, que l'on appelle aussi des "transporteurs lipidiques", là encore, ceux liés au bon cholestérol et ceux liés au mauvais.

S'INTÉRESSER AU RATIO DE BONS ET DE MAUVAIS LIPIDES

Jusqu'à présent, quand on cherchait le taux de cholestérol, on s'intéressait surtout au taux de mauvais lipides. Or, en comparant le ratio entre les deux types de lipides, ils se sont aperçus qu'il donnait une indication plus précise face aux risques pour le patient. Plus celui ci est haut, plus on a de risque d'être un jour touché par une pathologie cardiovasculaire. A titre d'exemple, ils estiment qu'avoir un ratio élevé entre les deux types de lipides augmente par 3 fois le risque de crise cardiaque.

Chez ceux qui ont un ratio entre ces deux types de lipides élevé, les chercheurs ont conclut que 70% risquent un trouble cardiaque. Ces observations seraient valables environ 20 ans avant l'événement, écrivent-ils. Cela dit, ils précisent qu'il existe une limite à cette étude, à propos du fait de fumer ou de faire de l'hypertension, des facteurs qui n'ont été mis à jour que dans une plus petite étude de validation.

Source : Long-term risk of a major cardiovascular event by apoB, apoA-1, and the apoB/apoA-1 ratio—Experience from the Swedish AMORIS cohort: A cohort study, PLOS Medicine, 1er décembre 2021.

Source de l'articleLe taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires (monsitemedia.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 8 Fév 2022 - 17:13
 
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Sujet: Le taux de cholestérol serait un indicateur prédictif des problèmes cardiovasculaires, 20 ans en amont
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Télésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021

D’après les recommandations ESC 2021, la télésurveillance du patient insuffisant cardiaque permettrait de réduire les hospitalisations pour décompensation cardiaque ou événement cardiovasculaire, et, avec un moindre niveau de preuve, de potentiellement réduire la mortalité (grade IIb, B)[1]. Outre ces premiers objectifs, elle permettrait un lien privilégié avec le praticien libéral ou avec l’équipe médicale d’insuffisance cardiaque hospitalière, et par exemple d’avoir des rappels d’éducation thérapeutique via les outils connectés. Les données telles que les symptômes, le poids, la fréquence cardiaque (FC), le pouls, la pression artérielle, sont collectés sur une plateforme sécurisée médicale, et utilisées pour guider le patient directement et/ou via le professionnel de santé[2]. La télémédecine pourrait ainsi améliorer les symptômes du patient, sa qualité de vie, la facilité d’accès aux soins de santé, et potentiellement réduire les hospitalisations pour décompensation cardiaque (coûteuses). La pandémie liée au Covid-19, favorisant les téléconsultations, a permis de mettre en lumière la place de la télésurveillance dans la prise en charge du patient atteint d’insuffisance cardiaque[3], et notamment des patients ayant une cardiopathie amyloïde[4]. Les études affluent depuis une dizaine d’années, mais sont difficiles à interpréter : peu sont randomisées les effectifs sont variables, et les systèmes existants de télésurveillance sont divers (non invasifs, invasifs, rythmologiques, mono/multiparamétriques). Certains systèmes permettant la poursuite de la titration thérapeutique à distance auprès du patient avec des rappels d’éducation thérapeutique, apparaitraient plus efficaces que les systèmes d’anticipation et de gestion des épisodes congestifs seuls[5].  La télésurveillance serait une méthode efficace en termes d’éducation thérapeutique et de réduction d’hospitalisations, mais uniquement si le personnel médical et/ou paramédical est suffisamment organisé pour pouvoir répondre aux alertes des patients[6].

Revue de la littérature

Une méta analyse (Cochrane) a été conduite en 2017 identifiant 39 essais concernant la télésurveillance, montrant que la télésurveillance était associée à une réduction de mortalité toute cause de 20% et de réduction des hospitalisations de 37%[7]. Depuis lors, les études ont été majoritairement neutres notamment pour prouver cette réduction de mortalité[8-12]. En 2020, l’étude française OSICAT menée par le Professeur Galinier[13], randomisée, multicentrique, comparant télésurveillance versus suivi habituel, ne retrouvait pas de différence significative sur le critère composite primaire : réduction des décès toute cause et hospitalisation pour insuffisance cardiaque à 18 mois, même si l’on retrouvait un critère secondaire en faveur d’une réduction de 21% du nombre d’hospitalisations non planifiées pour décompensation cardiaque dans le groupe télésurveillance.

La télésurveillance des matériels implantables en rythmologie (Pacemakers, défibrillateurs, enregistreurs ECG sous-cutanés), permet une détection précoce et en temps réel des dysfonctions de sonde, des arythmies supra-ventriculaires ou ventriculaires soutenues, troubles conductifs, et des données d’impédancemétrie pour la détection de congestion pulmonaire (ces dernières étant d’une efficacité incertaine[14-17]), le tout à distance via un boitier connecté présent au domicile des patients. Elle serait particulièrement intéressante pour les patients porteurs d’une cardiopathie amyloïde, étant donné l’incidence thérapeutique qu’elle peut potentiellement engendrer (anticoagulation d’une FA par exemple)[14].

Enfin, il existe un système de télémonitoring invasif sur le marché, un dispositif implantable sans fil qui se place dans l’artère pulmonaire distale par cathétérisme fémoral, disponible en France depuis 2018 mais non remboursé, qui a démontré une réduction des hospitalisations de 30% après 15 mois dans l’étude CHAMPION[18], chez des patients insuffisants cardiaques symptomatiques, hospitalisés dans l’année précédente. Une étude de plus grande ampleur (GUIDE-HF, n=1000[19]), randomisée en deux groupes, n’a pas permis de réduire significativement le critère primaire composite, nombre d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou de mortalité toute cause, mais dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19, les résultats préspécifiés avant Covid 19 étant en faveur du dispositif essentiellement du fait de la réduction d’hospitalisations d’après les conclusions de l’étude. Il a sa place dans les nouvelles recommandations européennes chez les patients demeurant symptomatiques sous traitement, ayant récemment décompensé (classe IIb, B des recommandations ESC 2021)[1], mais reste d’accès plus restreint de par son caractère invasif.

Mise en place en France : modalités pratiques.
Actuellement, il existe plus de 20 solutions techniques différentes de télésurveillance de l’insuffisance cardiaque. Les industriels agréés sont répertoriés sur le site du ministère de la santé. Le principe est de recueillir des données sur une tablette fournie ou sur une application (poids par une balance connectée, symptômes d’insuffisance cardiaque, FC, parfois pression artérielle, plus rarement la détection du syndrome d’apnée du sommeil, les biomarqueurs sanguins…) à une fréquence déterminée par le prescripteur (une fois par jour à une fois par semaine), et de traduire une donnée anormale en une alerte.

La télésurveillance peut être réalisée :

  • par le cardiologue de ville
  • par le cardiologue hospitalier, accompagné ou non d’une infirmière spécialisée d’éducation thérapeutique
  • par l’équipe hospitalière dans le cadre d’un protocole de coopération insuffisance cardiaque (PCIC) du projet national ETAPES (Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration du Parcours En Santé). Certain(e)s infirmièr(e)s, dans le cadre du PCIC, et après une formation de pratiques avancées (IPA) pourront prescrire la biologie, modifier ou adapter le traitement médical selon un protocole bien défini et en lien avec leur médecin délégant.

Pour être éligible à un programme de télésurveillance, le nouvel arrêté du 23 Mars 2020 stipule que le patient doit avoir une insuffisance cardiaque symptomatique (NYHA II à IV) avec un taux de BNP > 100 pg/ml ou de NT-proBNP > 1000 pg/mL, qu’il ait été ou non récemment hospitalisé.
Il existe parfois selon les prestataires privés, une plateforme de gestion des alertes par un(e) ou des infirmièr(e)s de l’entreprise, qui appellent en première ligne le patient et permettent d’effectuer un tri des alertes en éliminant d’éventuels faux positifs. En cas d’alerte avérée (classée selon son niveau d’urgence), une transmission est effectuée au cardiologue prescripteur (de ville ou hospitalier) ou à l’infirmièr(e) d’éducation thérapeutique.
La télésurveillance est prise en charge intégralement par l’assurance maladie, avec pour forfait rémunérateur 110 euros par semestre pour le médecin prescripteur, 90 euros par semestre pour l’infirmièr(e) et 300 euros/semestre pour le prestataire. 

Il existe par ailleurs des solutions sur des applications sur smartphone de recueil du poids, de la FC, et même de l’ECG recueilli sur smartphone qui permettraient de détecter les patients présentant des signes prédictifs de décompensation cardiaque[20], ou encore des semelles ou T-shirts connectés.

La médecine de demain apparaît donc résolument connectée et personnalisée, avec des aides au diagnostic et au suivi de pathologies chroniques sévères telles que l’amylose cardiaque, mais elle doit encore être étudiée dans les années à venir (notamment spécifiquement pour l’amylose), avec un cadre bien défini pour le médecin prescripteur ou l’infirmièr(e) pour demeurer efficient en termes de rapport temps/bénéfice/coût.

Source de l'articleTélésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021 (cardio-online.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque #télésurveillance
par Heartdrake
le Sam 5 Fév 2022 - 17:27
 
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Sujet: Télésurveillance du patient insuffisant cardiaque dans les nouvelles recommandations de l’ESC 2021
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Comment faire le plein d'oméga 3 ?

On entend souvent parler des acides gras oméga-3, indispensables au bon développement et au fonctionnement de notre corps. Notre organisme n'en produit pas naturellement, mais peut néanmoins en fabriquer grâce à notre alimentation.
Notre organisme fabrique des oméga-3 à partir d'un précurseur essentiel, l'acide alpha-linolénique (ALA), fourni par notre alimentation. D'autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par le corps à partir de l'ALA : les acides eïcosapentaènoïque (EPA) et docosahexaènoïque (DHA). 

Quels sont les bienfaits des oméga-3 ?

Ces constituants des membranes cellulaires interviennent notamment dans :  l’immunité, la reproduction, le métabolisme, l’activité neuronale...
Des apports adéquats contribuent certainement à prévenir les maladies cardiovasculaires, la dégénérescence liée à l’âge (DMLA), les maladies neurodégénératives, probablement, certains cancers (comme celui du sein, de la prostate et du côlon) et le diabète.
Ils améliorent aussi les fonctions cérébrales. L’EPA et le DHA joueraient un rôle dans le fonctionnement cérébral chez le sujet adulte et au cours du vieillissement et suggèrent un effet positif sur le maintien de la santé mentale (dépression, démence dont maladie d’Alzheimer). 
Des apports suffisants en oméga-3 sont donc primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant.

Les oméga-3 au secours de la dépression

Au Royaume-Uni, des chercheurs de l'Institut national de recherche en santé (NIHR) ont évalué les effets de fortes doses d’acides gras polyinsaturés d’oméga-3 (EPA et de DHA) qui se trouvent dans le poisson gras. Objectif ? Comprendre comment ils réduisent l'inflammation et la dépression. Cette nouvelle approche (résultats publiés en juin 2021) a permis d'identifier un mécanisme moléculaire capable d’éclairer le développement de nouveaux traitements potentiels impliquant des acides gras oméga-3 pour les patients souffrant de dépression.

L'étude a évalué vingt-deux patients souffrant de dépression majeure qui ont reçu 3 grammes d'EPA ou 1,4 gramme de DHA par jour pendant douze semaines. Dans les deux groupes de patients, le traitement à l'EPA ou au DHA a été associé à une augmentation de leurs métabolites respectifs et à une amélioration significative des symptômes dépressifs. Ces conclusions ont été publiées dans Molecular Psychiatry.

L’oméga-3, un allié contre le vieillissement ?

D'autres études suggèrent qu’une supplémentation quotidienneen oméga-3 peut aider à ralentir les effets du vieillissement en renforçant la protection au niveau cellulaire pendant et après un événement stressant.  Précisément, une dose de 2,5 grammes aiderait le corps humain à résister aux effets néfastes du stress, selon une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry  en avril 2021.

Les personnes supplémentées ont ainsi produit moins de cortisol (l’hormone du stress) et avaient des niveaux inférieurs d'une protéine pro-inflammatoire lors d'un événement stressant en laboratoire. Les suppléments ont contribué à ce que les chercheurs appellent la résilience au stress : réduction des dommages pendant le stress et, après un stress aigu, une activité protection des composants cellulaires qui rétrécissent en raison du vieillissement. Les effets anti-âge potentiels ont été jugés particulièrement frappants, car ils se sont produits chez des personnes en bonne santé mais aussi sédentaires, en surpoids et d'âge moyen.

Cancer du sein : les régimes maternels riches en oméga-3 peuvent protéger la progéniture


Selon une étude publiée en juin 2021, les bienfaits protecteurs des oméga-3  contre le cancer pourraient être plus importants que ce l'on pensait. Des chercheurs de l'Université Marshall ont constaté qu’une alimentation maternelle riche en acides gras oméga-3 protégeait également contre le développement du cancer du sein chez les enfants. Ces conclusions ont été publiées par Frontiers in Cell and Developmental Biology.

Augmenter l'espérance de vie ?

Selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition, le manque d'oméga-3 dans l'alimentation peut raccourcir la vie encore plus que le tabagisme. Les scientifiques ont découvert que fumer réduisait de quatre ans l'espérance de vie, tandis que de faibles niveaux d'acides gras pouvaient la réduire de cinq ans. L'étude a utilisé les statistiques de la Framingham Heart Study (FHS), l'une des plus longues études au monde.

"Il est intéressant de noter qu'au Japon, où l'indice moyen d'oméga-3 est supérieur à 8 %, la durée de vie attendue est d'environ cinq ans de plus qu'aux États-Unis, où l'indice moyen d'oméga-3 est d'environ 5 %", résume le chercheur principal de l'étude, le Dr Michael McBurney, de l'Université de Guelph au Canada. Avant d’ajouter : "Par conséquent, dans la pratique, les choix alimentaires qui modifient l'indice oméga-3 peuvent prolonger la vie".

Au regard de cette étude, le tabagisme et l'indice oméga-3 semblent être les facteurs de risque les plus facilement modifiables.

Quelle quantité d'oméga-3 par jour ?

L’homme transforme l’ALA en EPA et DHA, mais trop peu. Il faut donc prêter une attention particulière à son alimentation.

  • ALA. 1 % de l’apport énergétique quotidien, soit environ 2 g/jour.
  • EPA. 250 mg pour la population générale, 500 mg chez les femmes enceintes ou allaitantes.
  • DHA. 250 mg pour la population générale, 500 mg chez les femmes enceintes ou allaitantes.

Faut-il prendre des suppléments d'oméga-3 ?

Pour l’ALA, il suffit d’utiliser chaque jour une huile végétale qui en est riche et de compléter avec des oléagineux : 1 c. à s. (10 g) d’huile de colza + 1 noix par exemple.
Ceux en EPA et DHA sont couverts avec du poisson 2 fois par semaine dont 1 fois du poisson gras.

"Lorsqu’on ne consomme pas ou peu de poissons, prendre des compléments alimentaires à base d’huiles de poisson est préférable", indique le Pr Legrand.

Mais rien ne sert de se supplémenter si on en mange chaque semaine : des apports en oméga-3 supérieurs aux besoins n’ont aucun bénéfice supplémentaire.

Quels sont les aliments riches en oméga 3 ?

Le précurseur, l’ALA, est présent dans certains végétaux (oléagineux, microalgues, soja, etc). Consommé par les animaux et certaines algues, il est transformé en EPA et DHA que l’on trouve dans les poissons, les viandes et les oeufs.

Hareng, sardine, saumon, rouget…

Les poissons les plus riches en oméga 3 sont le hareng, la sardine, le thon, le saumon et le maquereau mais aussi le rouget ou le flétan. Pensez par exemple à réaliser une pizza composée de deux poissons différents. Parsemez vos salades avec des petites sardines coupées en tranche ou encore servez en apéritif des blinis de saumon fumé avec un zeste de citron parsemé de quelques graines d'anis.

Quels légumes et légumineuses pour faire le plein d’oméga-3 ?

Certains légumes sont naturellement riches en oméga-3. Encore une fois, il est essentiel de varier les différents apports.  Essayez de consommer deux portions de légumes à feuilles vertes comme le brocoli, les épinards, la laitue, le mesclun, la roquette, le chou ou le pourpier.

N'hésitez pas non plus à réintroduire dans votre quotidien les légumineuses : les lentilles, les haricots rouges ou blancs, les fèves de soja sont excellentes en salade par exemple. Pour éviter les flatulences provoquées parfois par ces aliments, faites-les tremper une nuit avant de les faire cuire à feu doux.

Miser sur les fruits secs

Contrairement à l'huile de noix qui est un peu trop riche en oméga-6, la noix contient plus d'oméga-3. Elle est également source de protéinesfibres, minéraux et magnésium, tout comme l'amande. Il y a aussi les noix de cajou, les pistaches, les noisettes.
Ces fruits secs peuvent être consommés au petit déjeuner par exemple, dans des salades composées, dans des gâteaux, des yaourts… Attention cependant aux allergies.

Quelles huiles pour faire le plein d’oméga-3 ?

Les huiles de lin, colza, noix, soja, et germe de blé, sont les aliments les plus concentrés en ALA. Il est préférable de les utiliser à froid et de varier les différentes huiles en fonction des goûts. N'hésitez pas à la mélanger avec de l'huile d'olive, riche en oméga-6 et oméga 9.
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 5 Ou-trouver-omega-trois


Source de l'articleAcides gras oméga 3 : sources, bienfaits, recommandations | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Sam 5 Fév 2022 - 9:07
 
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Sujet: Comment faire le plein d'oméga 3 ?
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Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non

Consommés par certains sportifs pour booster leurs performances, les compléments alimentaires ne sont pas sans risque pour la santé cardiovasculaire.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires pour stimuler leur puissance musculaire et leur résistance à l’effort. Autant de produits non classés parmi les substances dopantes par l’Agence mondiale antidopage. Ainsi, la liste de ces suppléments légaux comprend la caféine, la créatine, les boissons, les barres et les gels énergétiques, ainsi que les jus de betterave et les protéines.
Selon les auteurs d’une étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology, les suppléments alimentaires sont souvent considérés à tort comme bénins pour la santé. « Ces compléments, y compris ceux contenant des plantes ou des extraits dits naturels, engendrent de sérieux problèmes pour la santé des athlètes en plus du risque de contrevenir aux règles anti-dopage », déclare le Dr Paolo Emilio Adami, principal auteur de ce travail.

Arythmie, mort subite

A titre d’exemple, le café, « s’il reste inoffensif à dose modérée, et efficace pour améliorer l’endurance, il devient dangereux en cas d’excès ». Cette substance va augmenter « le rythme cardiaque, le risque de troubles du rythme, d’hypertension artérielle et dans certains cas favoriser la survenue d’une mort subite par arrêt cardiaque ».
Autre donnée, du côté des substances industrielles cette fois : « les athlètes dopés avec des stéroïdes androgéniques anabolisants encourent un risque de décès 6 à 20 fois supérieur aux sportifs cleans, dont 30% des cas trouvent leur origine dans des maladies ou accidents cardiovasculaires ».

S’informer, se responsabiliser

Frein à la prévention : le manque d’information. « La plupart des sportifs consommateurs de compléments n’en connaissent pas les effets. Ils reçoivent des conseils en nutrition de la part de leur coach ou d’autres athlètes. Il faudrait mettre en place des programmes d’éducation. »
Voici en les principaux points à retenir, délivrés par le Pr Adami, si vous pratiquez un sport :
– « La composition naturelle des compléments n’est pas gage de sécurité » ;
– Avant de consommer « des produits vendus dans le commerce, renseignez-vous sur leur qualité et leurs effets » ;
– « Vous êtes seul responsable des substances que vous consommez » et donc de leurs effets ;
– « Face à un test positif dans le cadre d’un contrôle anti-dopage, feindre l’ignorance n’a pas de poids. »



Source de l'articleCompléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #arythmie #mortsubite
par Heartdrake
le Ven 4 Fév 2022 - 19:01
 
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Sujet: Compléments alimentaires : les cœurs des sportifs disent non
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100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque

Après un infarctus, Hervé Quinet a subit de sérieuses opérations cardiaques. Conscient que la vie lui offre un deuxième chance, il a décidé de tout faire pour réaliser son rêve : Prendre le départ de l'Africa Eco Raid et voir le Lac Rose à Dakar. Chose faite en janvier 2020, au volant de son buggy, au côté de son épouse et copilote Marie-Laure.

Pour remercier le personnel du centre de rééducation cardiaque de Joigny, au sein duquel il a passé un séjour post opératoire, il a offert un euro pour chaque kilomètre parcouru entre Tanger et Dakar. Soit plus de 8218 euros. En janvier 2022, il réalise son rêve ultime : prendre le départ du Dakar. Là encore, c'est pour la bonne cause ! Il court au profit du club coeur et Santé de Joigny. un euro offert pour chaque kilomètre parcouru soit près de 8000 euros. 

Le cœur est-il un muscle comme les autres?

La plupart des adhérents du Club Coeur Santé de Joigny sont des personnes atteintes de maladies cardiaques ou qui ont  déjà fait des infarctus, sont porteuses de stents, ou encore de valves.  Les autres adhérents ont choisi d'exercer une activité physique en  prévention, ou sont atteints de pathologies telles que l'obésité, ou le  diabète. Mais il n'est jamais trop tôt pour débuter une activité physique.

Le coeur est un muscle il a besoin d’être développé. Comment ? Grâce à l’activité physique ! Il faut savoir l’entraîner pour lui assurer une bonne santé. Une activité physique régulière est indispensable pour protéger le cœur.

Pour retrouver un club Coeur et santé près de chez vous 

Source de l'article100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #sport
par Heartdrake
le Mer 2 Fév 2022 - 9:09
 
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Sujet: 100% Sport: l'activité physique après un accident cardiaque
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Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?

Les maladies cardiaques provoquent un dysfonctionnement cérébral précoce qui peut tripler les niveaux de bêta-amyloïde, une protéine clé de la maladie d'Alzheimer, confirme cette étude de neurologues de l’Université de Sheffield qui va un peu plus loin dans l’étiologie cérébrovasculaire de cette forme de démence. Les conclusions, présentées dans la revue eLife, mettent un peu plus en avant le rôle la maladie/ cardiaque (ou vasculaire) qui, dès la quarantaine induit une rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones et en fonction de leurs besoins.
 
Ce découplage signifie en clair que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène et, qu’avec le temps, cela conduit à la démence. Cette pathologie cardiaque pourrait induire un dysfonctionnement cérébral qui pourrait conduire à la démence avant même l'accumulation de plaque dans les vaisseaux sanguins du cerveau : le sang ne pourrait alors plus atteindre les neurones qui en ont besoin. Enfin, la recherche révèle également que la combinaison de la maladie cardiaque et d'un gène clé de la maladie d'Alzheimer triple la quantité d'une protéine favorisant le développement de « l’Alzheimer ».

Un lien direct de la maladie cardiaque au trouble cérébral

Une insuffisance de sang pour la même quantité d'activité cérébrale : la recherche confirme un lien plus direct entre les maladies cardiaques et un dysfonctionnement cérébral à un stade précoce, qui favoriserait la démence et triplerait les niveaux de protéine toxique dans le cerveau. Par quel processus ? La maladie cardiaque provoque la « panne » d'une fonction cérébrale clé qui relie l'activité cérébrale et le flux sanguin, ce qui signifie que le cerveau reçoit moins de sang pour la même quantité d'activité. Cette panne se produit chez les patients cardiaques avant même l'accumulation de graisse dans les vaisseaux sanguins du cerveau (athérosclérose) et précède la démence. Jusqu'à présent, on ignorait comment et pourquoi certaines formes de démence vasculaire peuvent survenir des années avant l'apparition de l'athérosclérose dans le cerveau.
 
Une prédisposition génétique démultipliée en cas de problème cardiaque : la combinaison d'une maladie cardiaque et d'une prédisposition génétique à la maladie d'Alzheimer triple la quantité de bêta-amyloïde, une protéine qui s'accumule et déclenche la maladie d'Alzheimer, et augmente les niveaux d'un gène inflammatoire (IL1) dans le cerveau.
 
Un couplage neurovasculaire qui adapte le flux sanguin au besoin de nos neurones : l’auteur principal, le Dr Osman Shabir, de l'Université de Sheffield insiste aujourd’hui sur l’impact de la maladie cardiaque comme facteur de risque majeur de maladie d'Alzheimer et la démence. Ces nouvelles découvertes approfondissent considérablement la compréhension des liens entre les maladies cardiaques et la démence : « les maladies cardiaques à la quarantaine provoquent la rupture du couplage neurovasculaire, un mécanisme important dans notre cerveau qui contrôle la quantité de sang fournie à nos neurones. Cette panne signifie que le cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène en cas de besoin et, avec le temps, cela conduit à la démence ».
 
Quelles pistes thérapeutiques ? Un médicament contre l'arthrite qui cible l'IL1 est actuellement en cours de test. L'objectif est de valider sa capacité à inverser ou réduire le dysfonctionnement cérébral causé par une maladie cardiaque. Enfin, ces travaux confirment que les lésions cérébrales peuvent également aggraver la régulation du flux sanguin cérébral, suggérant des mécanismes par lesquels des blessures ou des chutes pourraient également favoriser le développement de démences.
 
On retiendra donc de cette étude, un mécanisme de découplage entre nos neurones et leurs besoins en oxygénation, avant même le processus d’athérosclérose plus fréquemment invoqué dans la pathogenèse de l’Alzheimer.

Source de l'articleALZHEIMER : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ? | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #alzheimer
par Heartdrake
le Mar 1 Fév 2022 - 8:56
 
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Sujet: Alzheimer : Une maladie avant tout cérébrovasculaire ?
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Sport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur !

Selon une étude suédoise récente, un manque de sommeil associé à une pratique sportive intense pourrait avoir un impact négatif sur le cœur. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Molecular Metabolism.
Dans cette étude pilote, menée à petite échelle sur seulement seize volontaires en bonne santé et de poids normal, les chercheurs ont tout d’abord chercher à dépister de manière approfondie leurs potentielles maladies cardiovasculaires antérieures, ainsi que le facteur "hérédité" que pouvaient présenter les volontaires.

Sommeil perturbé + stress intense : attention !

Puis les participants ont tout d’abord suivi un rythme de sommeil normal, avec 7 à 9 heures de sommeil par nuit. Ils ont alors subi une période d’exercice intense, le matin. Puis un autre séance le matin aussi, mais trois nuits après avoir vu leur sommeil écourté de moitié, chaque nuit. Des prises de sang leur ont été faites chaque jour, matin et soir.
Résultat : lorsque les participants ont fait du sport de manière intense après un sommeil écourté, les niveaux de troponine, un biomarqueur des lésions cardiaques présent dans le sang, augmentaient légèrement plus. Les niveaux ont augmenté de 40 % après trois nuits de restriction partielle de sommeil, par rapport à ceux qui faisaient de l'exercice dans un état bien reposé.

Gare aux effets nocifs d'un mauvais sommeil

L'étude est une petite étude pilote et il n'est pas encore possible de déterminer si les résultats peuvent être pertinents pour la santé cardiovasculaire. Cependant, les chercheurs savent qu’un sommeil perturbé et raccourci augmente les risques de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’hypertension artérielle. Comme l’explique le Dr Jonathan Cedernaes, médecin et professeur agrégé de biologie cellulaire médicale à l'Université d'Uppsala, en Suède, qui a dirigé l'étude : "L'exercice est excellent pour le cœur, tandis que le manque de sommeil peut avoir un impact négatif sur le système cardiovasculaire. Mais on ne sait pas si un sommeil raccourci peut moduler le stress physiologique que l'exercice intense semble avoir sur les cellules du cœur".

Des résultats à valider


"Aujourd'hui, il n'existe aucune preuve suggérant qu'il serait nocif pour le cœur de faire de l'exercice régulièrement alors que vous avez trop peu dormi. On peut plutôt renverser l'argument : en s'assurant de dormir suffisamment, on peut encore augmenter l'impact positif d'exercice physique" ajoute le Dr Cedernaes. Et conclut par le fait que ses travaux devraient être réalisé sur un plus grand nombre de personnes différentes, comme des femmes, des athlètes de haut niveau ou encore des militaires.


Source de l'articleSport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur ! (doctissimo.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #sommeil #sport
par Heartdrake
le Mar 1 Fév 2022 - 8:51
 
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Sujet: Sport intense après une mauvaise nuit : gare à votre coeur !
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Risques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA

C’est déjà demain : le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer la prise en charge des patients est annoncé par de nombreux rapports mais rares sont encore les études majeures qui ont démontré l’intérêt clinique de l’IA. Depuis près de 5 ans, le laboratoire Amgen et la startup Owkin développent des applications cliniques à l’IA. Voici les résultats d’une étude sur la prédiction du risque cardiovasculaire* démontrant la supériorité des méthodes d’apprentissage automatique pour mieux prédire le risque de récidive des infarctus du myocarde ou d’un AVC ischémique.

Une enquête internationale initiée en 2019 par Amgen évaluait la perception des patients en matière de gravité de leur affection (la maladie cardiaque ischémique) ainsi que leur prise en charge.
 
Cette enquête mondiale menée auprès de 3.236 survivants d’un infarctus dans treize pays (dont 253 en France) révélait qu’environ un tiers ayant déjà subi ce type d’accident (40% dans le monde et 34% en France) ne considérait pas les maladies cardiovasculaires comme des maladies chroniques nécessitant des soins de longue durée.
 
Parmi eux, 13% des 253 patients français interrogés estimaient même que leur infarctus était un évènement exceptionnel qui ne se produirait qu’une seule fois et qui ne nécessiterait pas de changements de mode de vie !
 
A partir des données issues d’une large étude clinique d’Amgen, la starup a créé un algorithme d’intelligence artificielle (machine learning) en se basant sur les caractéristiques des patients pour prédire ceux présentant un risque plus élevé de subir un deuxième événement cardiovasculaire.
 
Les résultats de cette analyse ont montré que l’utilisation du Machine Learning semble plus performant que les modèles de statistiques utilisés jusqu’à présent en routine clinique. L’enjeu étant, bien évidemment, de mieux prédire pour mieux prévenir !
 
Ainsi, les patients identifiés pourront bénéficier d’un meilleur suivi et d’une meilleure prise en charge thérapeutique adaptée à leur niveau de risque. L’intérêt est d’autant plus grand que les dossiers médicaux électroniques sont aujourd’hui de plus en plus complets et pourront rapidement supporter l’application de ces algorithmes.
 
« Ce projet nous a permis d'explorer l'intérêt du Machine Learning pour la prédiction du risque cardiovasculaire et d'obtenir des informations importantes sur l'utilisation des données cliniques » souligne Marc S. Sabatine, chef de service au Brigham and Women's, Hospital de Boston et professeur à la faculté de Médecine d’Harvard
 
Rappelons que les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de décès en France après le cancer et peuvent avoir des conséquences pour les patients qui y survivent. Elles restent aujourd’hui la principale cause de décès en Europe. En 2017, elles auraient été responsables de 45% de tous les décès.
 
*dans la revue scientifique European Heart Journal publiée par la Société Européenne de Cardiologie (ESC).


Source de l'articleRisques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA (senioractu.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #intelligenceartificielle
par Heartdrake
le Lun 31 Jan 2022 - 18:37
 
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Sujet: Risques cardiovasculaires : améliorer la prédiction des risques grâce à l'IA
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Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage


L'ischémie myocardique silencieuse est une maladie cardiaque qui correspond à un manque d'oxygénation du muscle cardiaque, résultant d'un problème de l'artère coronaire. Quels sont les symptômes ? Qui doit faire un dépistage régulier ? Les personnes diabétiques ? Quel est le traitement ? Réponses de notre expert.

Définition : qu'est-ce qu'une ischémie myocardique silencieuse ?

L'ischémie silencieuse ou asymptomatique représente l'événement ischémique le plus fréquent de la maladie coronarienne (avant l'angine de poitrine). "L'ischémie myocardique est, sur le plan physiopathologique, un manque d'oxygène des cellules myocardiques lorsqu'une artère du cœur est obstruée. Lorsqu'elle est évoluée, elle entraîne une anomalie de la fonction ventriculaire gauche. En dernier stade, la douleur angineuse apparaît. C'est la cascade ischémique" explique le Pr Alain Furber, Professeur de cardiologie au CHU d'Angers, et président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). L'angine de poitrine se traduit par une douleur thoracique à l'effort. "L'ischémie myocardique silencieuse survient avant l'apparition de la douleur angineuse ou se voit chez des personnes qui ne ressentent pas la douleur angineuse à cause d'une autre anomalie, la plus fréquente étant la neuropathie diabétique" décrit le cardiologue qui précise que l'ischémie myocardique silencieuse est fréquente.

Quels sont les symptômes ?

Comme son nom l'indique, la myocardie ischémique silencieuse est asymptomatique (sans symptôme). Mais si les symptômes sont absents, la maladie, quant à elle, évolue. Elle peut entraîner un infarctus du myocarde (nécrose rapide des cellules cardiaques).

Quelle est sa cause ?

La cause la plus fréquente de l'ischémie myocardique silencieuse est la maladie athéromateuse. 

"Les plaques d'athérome rétrécissent les artères coronaires. Cela peut être associé à une dysfonction endothéliale (cellules de l'endothélium) liée à des facteurs de risque ou à une anomalie de la micro-circulation au niveau cardiaque" indique notre interlocuteur. Et de préciser que ces deux dernières causes peuvent être isolées.


Plaque d'athérome : causes, formation, comment la soigner ?


L'athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt d'une plaque d'athérome sur la paroi des artères, est la première cause de mortalité au niveau mondial, et à l'origine de la plupart des maladies cardio-vasculaires, AVC et infarctus en tête. Le Dr Yves El Bèze, cardiologue et directeur de l'Institut Cœur Paris Centre nous éclaire.


Ischémie myocardique et diabète : quel est le lien ?


On rencontre souvent cette pathologie chez les personnes diabétiques, chez qui une des complications de l'évolution de ce diabète, la neuropathie, détruit une partie de certains nerfs, d'où une diminution voire une absence totale de la sensation de douleur dans la zone innervée par ces nerfs, les nerfs cardiaques dans ce cas. "Le risque d'ischémie myocardique silencieuse est très élevée chez les diabétiques compliqués :


  • diabète qui évolue depuis au moins 10 ans,

  • diabète qui présente déjà des complications (atteinte de la fonction rénale, albumine dans les urines, sténose, artérite des membres inférieurs, hypertrophie du ventricule gauche)


Neuropathie diabétique : c'est quoi, symptômes, comment la traiter ?

La neuropathie diabétique est une atteinte du système nerveux. C'est l'une des plus fréquentes complications du diabète. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Eclairage avec le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue, diabétologue au CHU de Rennes.


En quoi consiste le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse ?


Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque.

Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse repose sur des tests d'imagerie à la recherche d'une anomalie de la perfusion du cœur (scintigraphie myocardique, IRM cardiaque) qui détectent le stade précoce d'une ischémie. "Ces examens sont couplés à un test d'effort ou un test pharmacologique. La deuxième approche consiste à faire une échographie de stress pour dépister une anomalie de la cinétique du ventricule gauche. De façon plus récente, une mesure du scorecalcique est réalisée. Cette nouvelle approche va faire partie des recommandations de dépistage. " Ce test permet de quantifier le degré de calcification des artères coronaires" détaille le Pr Furber. Un scanner thoracique sans injection mesure ce score. Lorsque ce score est élevé, il faut réaliser un test fonctionnel : scintigraphie myocardique, IRM cardiaque ou échographie d'effort. "Les recommandations d'experts sont de faire un examen de dépistage tous les 4 ou 5 ans" indique le spécialiste. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse se fait chez des personnes à risque :

► Le premier groupe est constitué par des personnes ayant déjà une maladie coronarienne et ayant été pris en charge pour un pontage, une angioplastie. "Le risque de faire une ischémie myocardique est de 40%. Le dépistage d'une ischémie myocardique silencieuse est faite 2 ans après la pose d'un stent puis tous les 2 ou 3 ans et 5 ans après un pontage" informe le Pr Furber.
► Le deuxième groupe de personnes à risque regroupe :
  • les personnes diabétiques qui sont à très haut risque d'avoir une ischémie myocardique silencieuse

  • les personnes ayant de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme…)

  • les personnes qui ont une sténose de l'artère carotide

  • les personnes ayant une artérite des membres inférieurs

  • les personnes ayant une insuffisance rénale chronique.


Quelles sont les complications possibles ?

Les dangers de cette affection sont bien entendu liés à son caractère asymptomatique : le malade ne se rend pas compte qu'il est atteint alors qu'une partie de ses cellules myocardiques meurent. "Globalement, le pronostic est le même que celui de l'angine de poitrine" Le risque d'infarctus du myocarde est élevé.

Quel traitement envisager ?

Lorsque l'ischémie myocardique est très étendue, cela nécessite :
  • un traitement de revascularisation (pontage coronarien, angioplastie),

  • un traitement médical (antiagrégant plaquettaire, statines, bêtabloquants)

  • la correction des facteurs de risque (surpoids, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme, sédentarité).


"Chez ces patients, une bonne hygiène de vie (arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière) est essentielle, insiste le médecin. Chez les personnes qui ont déjà une maladie coronarienne et eu un pontage ou une angioplastie, la réadaptation cardiaque diminue le risque d'ischémie silencieuse".


Source de l'articleIschémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Dim 30 Jan 2022 - 9:59
 
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Sujet: Ischémie myocardique silencieuse, symptômes, dépistage
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Rétrécissement aortique

Le rétrécissement (ou la sténose) aortique est une diminution de calibre de l'orifice valvulaire. Le rétrécissement aortique entraîne une gêne au moment de l'éjection du sang du ventricule gauche.

C'est la plus fréquente des maladies valvulaires de l'adulte. Elle atteint surtout les hommes et concerne essentiellement des sujets âgés de 70 ans et plus 

L'orifice aortique est situé à la base du ventricule gauche qu'il sépare de l'aorte thoracique ascendante. Il est fermé par trois valvules sigmoïdes, situées à l'origine de l'aorte et de l'artère pulmonaire. Celles-ci sont séparées par des commissures.

Le rétrécissement aortique devient critique quand la surface valvulaire devient inférieure au quart de la normale et atteint moins de 0,75 cm2.
C’est un obstacle permanent à l'éjection ventriculaire gauche.  Ce rétrécissement entraîne une augmentation de la pression à l'intérieur du ventricule gauche dont les parois vont s'hypertrophier avec une gêne au et plus tard une altération de sa capacité à se contracter.

Comme le débit cardiaque n’augmente pas suffisamment à l’effort, il se produit un essoufflement. La pression artérielle en aval de la sténose, s'abaisse, avec réduction de l'apport de sang au cerveau responsable de syncopes, ou dans le muscle cardiaque responsable d’une angine de poitrine. Le risque de mort subite est toujours présent pour des rétrécissements serrés

Source de l'article Rétrécissement aortique - Qu’est ce que c’est ? - Fiches santé et conseils médicaux (lefigaro.fr)

#coeur #sténose #pression #artérielle
par Heartdrake
le Ven 28 Jan 2022 - 18:17
 
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Sujet: Rétrécissement aortique
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Le bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires

Notre cœur serait sensible à l'excès de bruit. En effet, vivre proche d'un axe routier ou d'un réseau ferroviaire augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires.

Le bruit nuit à notre audition, mais serait aussi un facteur de risque de maladies cardiaques, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Deutsches Ärzteblatt International. La pollution sonore élevée amplifiée par les routes ou les trains augmenterait le risque de mortalité due aux maladies cardiaques.

La pollution de l'air ou auditive sont de plus en plus souvent mises en cause dans le risque de maladies cardiovasculaires. En effet, un rapport de Santé Publique France, la nouvelle agence de santé publique annonçait que la pollution de l'air provoquait 48 000 décès en France. Cette nouvelle étude accuse la pollution auditive de multiplier les décès dus aux maladies cardio-vasculaires.


UNE CIRCULATION INTENSIVE ET LE PASSAGE FRÉQUENT DE TRAINS AUGMENTERAIENT LE RISQUENT DE MALADIES CARDIAQUES

Les chercheurs de l'université de Dresde en Allemagne ont étudié les données médicales de plus d'un million de participants et ont mis en parallèle leur santé, en particulier les accidents cardiaques et leurs niveaux d'exposition sonores.

Les conclusions de l'étude ont montré qu'il existait un lien entre pollution sonore et maladies cardiovasculaire. Les habitants vivant proche d'une zone routière ou du passage de trains étaient plus exposés au risque de maladies cardiaques.

Cette nouvelle étude confirme les conclusions d'une étude des chercheurs de la Harvard school of public health et de l'université de Boston (Etats-Unis) qui révélait que vivre près d'un aéroport fréquenté augmentait les risques de maladies cardiovasculaires.

Source de l'articleLe bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires - Top Santé (topsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 27 Jan 2022 - 18:47
 
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Sujet: Le bruit, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires
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Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement


L'aorte, principale artère de l'organisme peut, sous l'effet de certains facteurs, voir sa paroi se calcifier. Cette pathologie est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire. Quels sont les symptômes ? Les causes ? Les risques ? Le point avec le Dr Olivier Bourron, endocrinologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Qu'est-ce qu'une calcification aortique ?

L'aorte est l'artère principale de l'organisme qui permet de distribuer le sang, qui s'est oxygéné au niveau des poumons, aux organes. Certaines personnes peuvent être sujettes à des calcifications de la paroi artérielle, notamment au niveau de la crosse de l'aorte, de l'aorte thoracique ou de l'aorte abdominale. La paroi artérielle se divise en trois composantes : l'intima qui est au contact de la lumière artérielle, la media qui correspond à la paroi médiane de l'artère et l'adventice qui elle, se situe à l'extérieur. La calcification artérielle peut se développer soit au niveau de l'intima, soit au niveau de la média. "Généralement, les calcifications au niveau de l'intima sont associées à la maladie athéromateuse (plaques d'athérome responsables d'emboles et de sténoses artérielles). Ces calcifications de l'intima sont focales, uniques ou multiples. Les calcifications au niveau de la média, au contraire, sont diffuses et étendues et entraînent l'épaississement et la rigidification artérielle qui constitue un facteur de risque cardiovasculaire indépendant des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels", détaille le spécialiste. La calcification artérielle correspond à une accumulation d'amas de calcium et de phosphates au sein de la paroi artérielle. "Ce phénomène peut se produire sur toutes les parois artérielles du corps : les artères coronaires, les artères de membres inférieurs et l'aorte. Ces molécules de calcium et de phosphate s'organisent en petits amas, puis en plus gros, avant de former des cristaux d'hydroxyapatite, principal composant minéral de l'os. Ces dernières années, on a pu mettre en évidence le fait, qu'au sein de la paroi artérielle, des cellules musculaires lisses pouvaient se transdifférencier en cellules osseuses et participer ainsi de manière dynamique au processus de calcification artérielle. Il est d'ailleurs possible, à des stades très évolués de la maladie artérielle, d'observer en histologie véritablement de l'os dans la paroi artérielle", explique le Dr Olivier Bourron. 

Quels sont les symptômes ?

Ces calcifications aortiques ne sont responsables d'aucun signe clinique directement. En revanche, elles sont associées à un risque cardiovasculaire accru, notamment un risque d'accident vasculaire cérébral ischémique et d'infarctus du myocarde. Elles sont également liées à une rigidification de la paroi artérielle, responsable de conséquences hémodynamiques systémiques comme une augmentation des résistances artérielles, potentiellement responsable de l'aggravation d'une hypertension artérielle systolique, du développement d'une hypertrophie du muscle cardiaque ou encore d'anomalies de la micro-circulation.  

Quelles sont les causes d'une calcification aortique ?

Les principales causes d'une calcification de l'aorte sont : le tabac, l'hypertension artérielle, la dyslipidémie, le diabète, l'insuffisance rénale chronique, le sexe (les hommes font deux fois plus de calcifications sur l'aorte que les femmes), l'âge, ou plus rarement, un effet secondaire de la radiothérapie, quand l'aorte est dans le champ d'irradiation (on parle d'artérite radique). "On retrouve également une association forte entre densité osseuse et calcification de l'aorte, bien que le lien de cause à effet n'ait pas été démontré formellement", précise l'endocrinologue

Quels sont les risques ?

La présence de calcifications sur l'aorte est principalement associée à 4 types de risques :

  • Ces calcifications aortiques, notamment lorsqu'elles sont localisées sur l'intima, au niveau des plaques d'athérome, sont associées à un risque emboligène accru, responsable d'accident vasculaire cérébral ischémique.
  • Le degré de calcification aortique reflète l'état des autres artères de l'organisme et à ce titre, les calcifications aortiques constituent donc un marqueur du risque cardiovasculaire. "La présence de calcifications aortiques est associée à une multiplication par 1,5 à 1,8 du risque d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus du myocarde et est associé à une plus grande mortalité", souligne le Dr Olivier Bourron.
  • "Les calcifications aortiques, lorsqu'elles intéressent la media et qu'elles sont diffuses, sont associées à une rigidification de la paroi artérielle, responsable de conséquences hémodynamiques systémiques comme une augmentation des résistances artérielles potentiellement responsable de l'aggravation d'une hypertension artérielle systolique, du développement d'une hypertrophie du muscle cardiaque, de l'aggravation d'une insuffisance rénale ou encore d'anomalies de la micro-circulation", observe le spécialiste.
  • Lorsqu'un patient doit avoir une chirurgie aortique (pontage aorto-coronaire, chirurgie valvulaire ou aortique), la présence de calcifications aortiques, si elles sont importantes (on parle d'aorte porcelaine), peut être associée à des complications opératoires graves (risque d'accident vasculaire emboligène). Les chirurgiens connaissent l'importance de cette affection et optimisent l'approche chirurgicale en fonction du degré de calcification de l'aorte.  

Que faire et qui consulter ?

Les calcifications aortiques sont le plus souvent découvertes de manière fortuite. Compte tenu du fait que ces calcifications aortiques reflètent le degré de risque cardiovasculaire du patient, il est toujours bon de consulter un cardiologue pour avoir un avis spécialisé et traiter de manière optimale les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, hypertension, diabète, dyslipidémie, obésité…) présentés par le patient. 

Comment est posé le diagnostic ?

Le diagnostic de calcification de l'aorte se fait dans trois contextes : 
• Un examen d'imagerie (scanner pulmonaire, scanner abdominal, radio pulmonaire) réalisé pour tout autre chose, au cours duquel des calcifications aortiques sont découvertes fortuitement. La découverte de calcifications aortiques permet de classer le patient à un niveau de risque cardiovasculaire élevé. 

• Dans le cadre d'une évaluation pré-procédurale d'un geste chirurgical cardiaque, par exemple la réalisation d'un pontage aorto-coronaire ou d'un changement valvulaire aortique. "Dans ces situations, il faut impérativement évaluer l'état aortique et la présence ou non de calcifications aortiques car cela aura une incidence sur la chirurgie. Des calcifications aortiques très prononcées (on parle d'aorte porcelaine) augmentent le risque d'accident vasculaire cérébral embolique péri-opératoire, il est donc indispensable de diagnostiquer cette calcification aortique avant la chirurgie cardiaque pour grader le niveau de risque de l'intervention et adapter les procédures", prévient le Dr Olivier Bourron. 

• Dans l'évaluation d'un patient qui a fait un événement embolique (AVC par exemple) sans cause évidente. On va donc rechercher une cause aortique, notamment des plaques calcifiées. 

Quel est le traitement ?

Il n'existe pas de traitement spécifique des calcifications. La priorité va être de traiter les facteurs de risque cardiovasculaires, car les calcifications aortiques sont avant tout un marqueur du risque cardiovasculaire : arrêt du tabac, surveillance des seuils du LDL cholestérol, d' HbA1c chez un patient diabétique, de la tension artérielle... "Le traitement passe également par la prévention et le dépistage de pathologies cardiovasculaires comme la coronaropathie, les maladies artérielles sur les vaisseaux du cou, ou encore l'artérite des membres inférieurs. Des statines sont utilisées pour diminuer le risque cardiovasculaire et un de leurs effets passerait par la densification de la plaque calcique car on sait qu'une plaque calcifiée dense est plus stable et donc moins emboligène qu'une plaque moins dense. Par ailleurs, des études ciblant le métabolisme phospho-calcique et osseux et/ou des protéines du remodelage osseux sont en cours", ajoute notre interlocuteur. 


Source de l'article Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement (journaldesfemmes.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires 
par Heartdrake
le Jeu 27 Jan 2022 - 8:37
 
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Sujet: Aorte abdominale calcifiée : risques, que faire, traitement
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Vlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante

Un docteur nîmois reproduit en impression 3D les répliques des cœurs de patients à traiter. Une technique innovante qui permet plus de précision lors des opérations cardiaques.
Une opération du cœur, l’un des organes les plus essentiels du corps humain, n’est jamais simple à appréhender. Tant pour les malades comme pour les professionnels de santé. Un cardiologue nîmois, Vlad Cibotaru, reproduit à partir des images scanners les cœurs des patients en 3 D afin de permettre à ses collègues de préparer avec une plus grande précision le type de matériel qui va être utilisé pendant l’intervention.
"J’ai beau dire, décrit le cardiologue, le stent à placer doit mesurer 17 millimètres en haut et 15 millimètres en bas, des interrogations peuvent subsister sur la possibilité, en le positionnant, d’obstruer la veine au tiers supérieur ou inférieur."

1er prix de recherche

Comme il est quasiment impossible d’avoir une reconstruction tridimensionnelle sur la base des scanners, le spécialiste peut toucher du doigt la faisabilité en ayant en main la réplique exacte à l’échelle humaine du cœur du patient. Comme s’il avait été extrait de sa cavité thoracique. Une avancée scientifique majeure car les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France après les cancers.
Les modèles 3D du docteur gardois ont prouvé toute leur utilité dans plusieurs procédures cardiaques, notamment le remplacement de valve et la fermeture d’auricule qui a abouti à une étude nationale sur plus de 250 cas. La start-up 3DHeartmodeling (*) qu’il a créée en 2018 s’est vue décerner le 1er prix de recherche par la Société française de cardiologie et le 1er prix lors du congrès européen de la profession à Barcelone.

Des travaux innovants

Une nouvelle approche thérapeutique des cardiopathies congénitales a pu être réalisée récemment grâce aux travaux innovants de la société 3DHeartmodeling. Jusqu’à présent, ces malformations du cœur de naissance étaient opérées par voie chirurgicale, à cœur ouvert. Les répliques 3D qui restituent la géométrie aussi complexe qu’un cœur ont évolué. Elles sont désormais transparentes et introduites dans un système reconstituant la circulation sanguine.
Il y a moins d’un an, il n’y avait aucune intervention semblable en France

Grâce cette technique une équipe de chercheurs de l’hôpital Marie-Lannelongue, au Plessis-Robinson près de Paris, a traité ces déformations cardiaques du sinus venosus, en passant par la fémorale, au niveau de la cuisse. Il est si difficile de prédire au scanner la façon de fermer un trou de naissance sans risquer d’obstruer une veine pulmonaire qu’"il y a moins d’un an, il n’y avait aucune intervention semblable en France", indique Vlad Cibotaru.

Une quinzaine de patients opérés avec succès

"On va désormais au-delà du seul modèle 3D pour simuler in vitro l’intervention. Les cardiologues testent au préalable tous leurs gestes sur le modèle 3D du patient dans des conditions parfaitement réelles, afin de vérifier s’il ne faut pas dilater un peu plus le stent ou gonfler un petit ballon pour protéger la veine. Ils se confrontent ainsi au préalable au moindre écueil qui peut se présenter avant de refaire les mêmes gestes en salle d’opération." 
Ces six derniers mois, une quinzaine de patients ont été opérés avec succès. Leur cœur continue de battre en moyenne 100 000 fois par jour.


Source de l'articleVlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante (theworldnews.net)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovations
par Heartdrake
le Mer 26 Jan 2022 - 16:51
 
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Sujet: Vlad Cibotaru, cardiologue nîmois, reproduit les cœurs des patients en 3 D, une technique innovante
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Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire

Source de l'article[color:3cbb=rgba(0, 0, 0, 0)] : Fondation Recherche Cardio-vasculaire

Le saviez-vous ? Les aliments frits :fries:sont une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire. C'est ce qui ressort d'une étude initiée par des chercheurs chinois et dont les résultats ont été publiés dans la revue Heart. (lien : https://lnkd.in/e7tgmwMi)

Une consommation hebdomadaire élevée de fritures (114 g par semaine) occasionne :



  • Un risque accru de 28% d'événements cardiovasculaires majeurs

  • De 22% de maladies coronariennes

  • De 37% d'insuffisance cardiaque



Si les aliments frits sont si mauvais pour votre coeur 💚 c'est d'une part en raison de leur teneur en gras mais aussi en raison des huiles dans lesquels ils sont frits.

La friture stimulerait également la production de sous-produits chimiques impliqués dans la réponse inflammatoire du corps.


Elle est également souvent associée à une consommation excessive de sel et de sodas dont on sait qu'ils sont néfastes pour la santé cardiovasculaire dès lors qu'ils sont consommés en excès et régulièrement.


Pour votre coeur, privilégiez une alimentation saine, équilibrée et plus végétale 🌿🌿.


#coeur #cardiovasculaire #heart #friture #nutrition #sel #santé 
#infarctus #AVC #insuffisancecardiaque



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par Heartdrake
le Mer 26 Jan 2022 - 16:44
 
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Sujet: Aliments frits une véritable bombe pour la santé cardio-vasculaire
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