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6 résultats trouvés pour artérielle

Rétrécissement aortique

Le rétrécissement (ou la sténose) aortique est une diminution de calibre de l'orifice valvulaire. Le rétrécissement aortique entraîne une gêne au moment de l'éjection du sang du ventricule gauche.

C'est la plus fréquente des maladies valvulaires de l'adulte. Elle atteint surtout les hommes et concerne essentiellement des sujets âgés de 70 ans et plus 

L'orifice aortique est situé à la base du ventricule gauche qu'il sépare de l'aorte thoracique ascendante. Il est fermé par trois valvules sigmoïdes, situées à l'origine de l'aorte et de l'artère pulmonaire. Celles-ci sont séparées par des commissures.

Le rétrécissement aortique devient critique quand la surface valvulaire devient inférieure au quart de la normale et atteint moins de 0,75 cm2.
C’est un obstacle permanent à l'éjection ventriculaire gauche.  Ce rétrécissement entraîne une augmentation de la pression à l'intérieur du ventricule gauche dont les parois vont s'hypertrophier avec une gêne au et plus tard une altération de sa capacité à se contracter.

Comme le débit cardiaque n’augmente pas suffisamment à l’effort, il se produit un essoufflement. La pression artérielle en aval de la sténose, s'abaisse, avec réduction de l'apport de sang au cerveau responsable de syncopes, ou dans le muscle cardiaque responsable d’une angine de poitrine. Le risque de mort subite est toujours présent pour des rétrécissements serrés

Source de l'article Rétrécissement aortique - Qu’est ce que c’est ? - Fiches santé et conseils médicaux (lefigaro.fr)

#coeur #sténose #pression #artérielle
par Heartdrake
le Ven 28 Jan 2022 - 18:17
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Rétrécissement aortique
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Le citrate de bétaïne : quels usages ? Quand et comment ?

Couramment utilisé pour soulager les digestions difficiles, le citrate de bétaïne est un médicament disponible sans ordonnance. Par précaution, on évite d’en prendre en début de grossesse et en cas d’hypertension artérielle.

La bétaïne est une substance extraite de la betterave rouge. Elle facilite les digestions lentes et peut aider à soulager une « gueule de bois » après une soirée trop arrosée. Les comprimés à base de citrate de bétaïne sont disponibles sans ordonnance en pharmacie. Ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Les prix sont libres.

Dans quels cas prendre du citrate de bétaïne ?


« Le citrate de bétaïne agit sur le métabolisme du foie et est utilisé dans le traitement d’appoint des digestions difficiles », explique Linda Zonens, pharmacienne.


  • On peut le prendre après un repas lourd et alcoolisé
  • On peut aussi recourir au citrate de bétaïne en prévention, avant un repas qui s’annonce riche en graisses.

Quel est son mode d’action ?

« Il va aider à purger le foie et faciliter la sécrétion de la bile, donc favoriser une meilleure digestion », poursuit-elle. Ce n’est, en aucun cas, une solution « brûle-graisse » dans une optique de minceur.

Comment le prendre ? Quelle posologie ?

Le citrate de bétaïne se présente essentiellement sous forme de comprimés effervescents, à prendre dans un demi-verre d’eau. 
On peut ingérer deux ou trois comprimés par jour, en cure d’une semaine maximum. « C’est un traitement ponctuel », insiste la pharmacienne. 
Si les sensations de lourdeurs persistent au-delà de quelques jours, il vaut mieux consulter un médecin. « Des examens peuvent être nécessaires si les symptômes persistent », souligne la pharmacienne. Les problèmes digestifs peuvent, en effet, révéler des pathologies comme un reflux gastro-oesophagien ou un ulcère à l’estomac, qui nécessitent un autre traitement.

Citrate de bétaïne : quels effets secondaires et contre-indications ?

« Le citrate de bétaïne est, en général, très bien toléré », assure Linda Zonens. Il existe de rares cas d’allergie.

Quelles contre-indications ?


  • Il n’y a pas de contre-indications formelles à la prise de citrate de bétaïne, sachant que ce médicament est réservé aux adultes et aux enfants de plus de 15 ans
  • La prudence s’impose chez les femmes enceintes. « Par principe de précaution, il vaut mieux éviter d’en prendre pendant les trois premiers mois de grossesse », explique la pharmacienne. 
  • Les personnes hypertendues doivent aussi faire attention, car les comprimés effervescents ont une teneur élevée en sodium. Sachant que les apports trop importants en sel aggravent l’hypertension artérielle, il vaut mieux limiter au maximum la prise de citrate de bétaïne. « D’où l’intérêt de demander conseil à son pharmacien », indique Linda Zonens. 

Digestion difficile : quelles alternatives en phytothérapie ?

Le citrate de bétaïne ayant une action ponctuelle, Linda Zonens pharmacienne spécialisée en phytothérapie, recommande certaines plantes pour un usage prolongé. La fumeterre, le chardon-marie, l’artichaut, la mélisse et le radis noir (sauf en cas de calculs biliaires) ont une action reconnue contre les lourdeurs digestives. Ces plantes peuvent être prises en gélules, mais pour Linda Zonens, on obtient une meilleure efficacité avec les extraits liquides de plantes fraîches, sans sucre et sans alcool.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/le-citrate-de-betaine-quels-usages-quand-et-comment-897113?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211117&M_BT=17059782434867


#hypertension #artérielle
par Heartdrake
le Mer 17 Nov 2021 - 13:21
 
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Sujet: Le citrate de bétaïne : quels usages ? Quand et comment ?
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Tension Artérielle : Toujours trop élevée, un médicament de plus ou plus de médicament ?

Quand la tension artérielle a besoin d’être mieux contrôlée, chez un patient déjà sous antihypertenseur, quelle est la meilleure option, plus de médicament ou un médicament de plus ? Cette étude d’une équipe de l’Université du Michigan (UM), menée auprès de vétérans, montre l'importance d’une approche thérapeutique très personnalisée. Alors que plusieurs dizaines de millions d’Américains ont, en dépit d’un traitement, une tension artérielle toujours trop élevée, ces données, présentées dans les Annals of Internal Medicine, vont certainement aider leurs médecins, à prendre une décision éclairée pour faire baisser la pression et réduire le risque de complications.

Cette analyse des données de près de 180.000 anciens combattants, âgés de plus de 65 ans, ayant reçu un traitement pendant au moins 2 ans montre que ces participants « ont plus de chances de s’en tirer » en se tenant au traitement actuel, avec, dans certains cas, l’augmentation du dosage de l'un des médicaments du traitement.

Les 2 stratégies diminuent la pression artérielle, mais l'ajout d'un nouveau médicament ne présente qu'un très faible avantage. 


C’est la première étude à comparer directement les effets des 2 approches, relève l’un des auteurs, le Dr Carole E. Aubert, interniste généraliste de l'Université de Berne qui a travaillé à l’étude alors qu’elle qu'elle encore à l’UM. « Il existe en fait peu de recommandations sur les étapes à suivre pour intensifier un tel traitement, en particulier chez des groupes plus âgés et polymédiqués, rarement inclus dans les essais cliniques de médicaments contre l'hypertension ». En analysant ce grand volume de données patients, les chercheurs ont pu identifier des tendances marquantes corrélant les changements de traitements et de pression artérielle au fil du temps.Tous les participants prenaient au moins un médicament antihypertenseur à une dose inférieure à la dose maximale et tous ont subi, durant le suivi, une intensification du traitement, suggérant le besoin d'un traitement plus intense. L'analyse révèle un très faible avantage de l’ajout d’un nouveau médicament, qui combiné à une plus grande incertitude sur la réponse du patient, conduit ces experts à recommander plutôt l'augmentation de la dose d'un médicament existant, lorsque c’est possible.

Cependant, l'intensification du traitement comporte aussi des risques - qu'il s'agisse d'une interaction médicamenteuse si un nouveau médicament est ajouté, ou d’un déséquilibre électrolytique avec des doses élevées, ou d'un évanouissement ou d'une chute si la pression d'une personne devient trop basse.
 
Alors comment augmenter la dose en toute sécurité chez des patients déjà polymédiqués ? Les directives de traitement suggèrent de commencer le traitement avec plusieurs médicaments, de commencer avec des doses plus faibles chez ces patients et de les augmenter si besoin progressivement. Les résultats montrent que chez les patients plus âgés, il s’agit plutôt d'intensifier les médicaments en fonction des caractéristiques de chaque patient. L’augmentation de certains dosages est à préférer aussi parce que chez ces patients âgés.la bonne observance est également liée à la simplicité du traitement sans compter le risque de iatrogénie avec la prise d'un trop grand nombre de médicaments.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/tension-arterielle-toujours-trop-elevee-un-medicament-de-plus-ou-plus-de-medicament

#tension #hypertension #artérielle
par Heartdrake
le Jeu 28 Oct 2021 - 10:48
 
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Sujet: Tension Artérielle : Toujours trop élevée, un médicament de plus ou plus de médicament ?
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HTA maligne : quand la tension s'envole, l'organisme se dégrade très vite !

Les patients traités pour une hypertension artérielle risquent, s'ils arrêtent de prendre leurs médicaments, d'être victimes de la forme la plus grave de la HTA qui est alors dite "maligne". Dans ce cas, le risque de décès rapide est réel.

Un tsunami dévastateur : une hypertension non traitée ou un arrêt non justifié d'un traitement contre la HTA peut amener le patient dans une situation très grave, celle de l'hypertension maligne. Dans ce cas, tout s'affole. La tension cystolique peut dépasser 180mmHg, ce qui peut entraîner en quelques semaines à peine une sévère dégradation des organes et provoquer si rien n'est fait le décès du patient. C'est un des seuls cas ou le patient hypertendu nécessite une hospitalisation d'urgence pour des examens permettant de mesurer la dégradation des organes pouvant causer un AVC, un infarctus du myocarde ou des lésions rénales et de rétablir progressivement -pour éviter une mauvais perfusion des organes à cause d'une baisse trop rapide- une tension artérielle normale ne dépassant pas 140mmHg/90mmHg. 

Si ces cas d'hypertension maligne sont plutôt rares, le profil des patients qui en sont menacés est en revanche bien connu : une HTA élevée et non diagnostiquée mais, surtout, des patients traités... qui arrêtent brutalement leur traitement  sans recueillir l'avis de leur médecin ! D'autres causes peuvent exister, notamment certaines formes spécifiques de HTA avec des atteintes rénales voire ders profils génétiques indiquant une prédisposition. "Mais la HTA maligne touche principalement des patients qui arrêtent régulièrement leur traitement, ce qui peut provoquer de gros rebonds de leur niveau d'hypertension artérielle", précise le Dr Romain Boulestreau.

Une maladie sans symptômes facilement repérables


Le danger est d'autant plus grand que l'hypertension artérielle, même lorsqu'elle atteint des niveaux élevés, ne produit pas nécessairement des symptômes facilement repérables. Près de 12 millions de Français sont traités pour de l'hypertension artérielle, c'est à dire pour une pression systolique supérieure à 140mmHg et diastolique supérieure à 90mmHg. Mais ce chiffre est loin de refléter la réalité : l'hypertension est une maladie dite "asymptomatique" et pour cette raison on considère qu'environ 20% des personnes qui en souffrent ne prennent pas de traitement ! Quant à celles qui sont traitées, la moitié ne parviennent pas à équilibrer leur tension et restent avec des mesures trop élevées.

"Le plus souvent, il n'y a pas de signe du tout pour une personne qui souffre d'hypertension", confirme le Dr Thierry Denolle, cardiologue et ancien président de la société française de l'hypertension artérielle. "Mais il y a des symptômes qui doivent faire penser à l'hypertension, ajoute-t-il, comme les maux de tête, surtout des maux de tête postérieurs, des bourdonnement d'oreille, mais ce sont des signes qui ne sont absolument pas spécifiques et souvent le diagnostic est fait, un peu par hasard, en prenant la tension artérielle". Pourtant les complications possibles en cas de HTA, insuffisance cardiaque, AVC, maladies neurodégénératives, invitent à prendre le problème très au sérieux.

L'importance de l'observance du traitement


La difficulté, une fois que le diagnostic de HTA est posé, c'est de trouver le bon traitement... et de l'observer ! "On voit souvent des patients, parfois jeunes, qui n'ont jamais pris de traitement pour une maladie chronique et qui se disent 'débuter un traitement à mon âge, cela risque de provoquer des effets secondaires et en fait je n'ai pas trop envie de le suivre'", raconte le cardiologue. %Mais il évoque aussi le cas de patients plus âgés, diagnostiqués et traités, mais qui, parce qu'ils partent en déplacement, peuvent oublier leurs médicaments et passer plusieurs jours sans les prendre. "Il y a également les patients traités mais qui se disent que ce traitement leur fait plus de mal que de bien, qu'avant ils ne sentaient rien alors qu'après ils se sentent fatigués, ont les jambes qui gonflent, rencontrent des troubles sexuels et qui, sans en parler à leur médecin, arrêtent le traitement... Il y a plein de raisons pour ne pas prendre son traitement mais c'est très dangereux !", poursuit et avertit le Dr Denolle.

Un danger qui reste permanent pour les patients qui se sont déjà retrouvés en situation de HTA maligne :"Dans ce cas, on se trouve face à des personnes qui ont un terrain favorable, un profil qui indique un risque important de refaire une HTA maligne en cas de mauvaise observance du traitement", insiste le Dr Romain Boulestreau.


Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37527


#hypertension #artérielle #tension
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 12:37
 
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Sujet: HTA maligne : quand la tension s'envole, l'organisme se dégrade très vite !
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Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !

Le diabète expose à un risque accru d’accident cardiovasculaire et donc de décès prématuré. Une étude révèle que le fait de présenter une pression artérielle élevée durant la nuit augmente le risque décès prématuré.

En temps normal, la pression artérielle baisse au cours de la nuit. Dans le cas contraire, ou pire, si elle augmente pendant le sommeil, le risque de complications cardiovasculaires et de décès s’élève chez les patients souffrant de diabète de type 1 et 2. C’est le constat d’une équipe italienne de l’Université de Pise.

Martina Chiriacò et son équipe ont suivi 349 adultes diabétiques à partir de 1999. Au total, 82% présentaient une hypertension et 73% d’entre eux ne parvenaient pas à la contrôler malgré les traitements. Tous bénéficiaient d’un monitoring de la pression artérielle 24 heures sur 24. Grâce à ces analyses, ils ont pu être répartis en 3 groupes : ceux dont la pression artérielle baissait de 10% durant la nuit, ceux dont elle stagnait et ceux chez lesquels elle augmentait d’au moins 0,1%. Au total, pendant les 21 ans de suivi, 136 participants sont décédés.

Monitorer la pression artérielle nocturne des diabétiques


Le constat est sans appel : comparés aux patients dont la pression artérielle baissait la nuit, ceux qui la voyaient augmenter perdaient en moyenne 2,5 années de vie. Pour ceux dont la pression artérielle stagnait, la perte était de 1,1 année. Et le risque de décès toutes causes confondues était plus que doublé chez ceux dont la pression artérielle augmentait durant le sommeil.

« Notre étude révèle qu’un diabétique sur dix pourrait bien présenter cette anomalie de la pression artérielle », souligne l’autrice. « Et que cette situation double le risque de décès toutes causes confondues sur une durée de 21 ans de suivi. » Quelle que soit la pression artérielle par ailleurs. « Il est donc essentiel que les professionnels de santé mettent en place une surveillance des fluctuations de la pression artérielle de leurs patients diabétiques », conclut-elle.

A noter : le monitoring ambulatoire de la pression artérielle est peu coûteux et largement accessible.

Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-pression-arterielle-nocturne-elevee-danger.html


#diabète #maladies #cardiovasculaires #hypertension #pression #artérielle
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 9:17
 
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Sujet: Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !
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Faire baisser sa tension sans médicament, c’est possible !

L'hypertension artérielle touche plus de 10 millions de personnes. Une bonne hygiène de vie suffit souvent à normaliser sa tension et permet, jusqu’à un certain point, d’éviter le traitement médicamenteux. Les conseils de nos experts pour protéger vos artères. 


La pression artérielle augmente naturellement avec l’âge. Les médecins recommandent de la mesurer au moins une fois par an passé l'âge de la cinquantaine. On parle d'hypertension artérielle lorsque la pression du sang dans les artères est trop élevée. Pour réduire les risques de maladies cardiaques, d’insuffisance rénale, et d'accidents vasculaires cérébraux associés, la bonne stratégie consiste à manger mieux, bouger plus, perdre du poids et gérer son stress peut être une stratégie payante !

Pratiquer l'endurance pour mieux contrôler sa tension artérielle

Selon la Haute autorité de santé (HAS), la sédentarité expliquerait à elle seule de 5 à 13 % des cas d’hypertension artérielle (HTA). À l’inverse, l’activité physique en endurance est recommandée.

Pourquoi ça marche ?

Lors d’un effort physique, la pression augmente dans les artères. Du fait de leur dilatation, la tension redescend ensuite en dessous de son niveau initial, de l’ordre  de 10 à 20 mmHg en moins. Ce mécanisme entretient la souplesse des artères. Avec l’entraînement, le cœur fournit moins d’effort pour propulser le sang. Il maintient donc une pression normale dans les artères. Enfin, lors d’une activité physique, le métabolisme du sucre et du cholestérol est plus efficace, ce qui participe à maintenir une pression artérielle normale.
Au total, une activité physique régulière et encadrée, aide à prévenir l’hypertension artérielle. Chez les hypertendus, c’est un excellent complément du traitement médicamenteux. "Pour certains patients, le sport est reconnu comme un médicament et il est possible de se faire prescrire une activité sportive", indique la docteure Marilucy Lopez-Sublet, secrétaire générale de la Société française d’hypertension artérielle.

Quelles activités pratiquer ?

Les activités d’endurance sont les plus efficaces. Selon la HAS, ce type d’exercice (marche, natation, vélo...) suffit à abaisser de 5 à 7 mmHg la pression artérielle d’une personne hypertendue. Le renforcement musculaire, à un niveau modéré, a aussi un impact sur les chiffres tensionnels qu’il fait baisser de 3 à 4 mmHg.
Après une longue période de sédentarité, il vaut mieux consulter avant de reprendre, à plus forte raison chez une personne dont l’hypertension est mal contrôlée. L’électrocardiogramme d’effort est recommandé chez les patients à risque cardiovasculaire élevé.
Dans tous les cas, et quel que soit son âge, l’apparition lors de l’effort de symptômes alarmants comme un essoufflement anormal, une douleur thoracique ou un malaise, incite à consulter rapidement.

À quel rythme les pratiquer ? 

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:copyright: Santé Magazine

Réduire sa consommation de sel pour préserver ses artères

Pour bien fonctionner, l’organisme doit maintenir un certain équilibre en eau et en sel. "Cette régulation doit être  parfaite ",  observe la docteure Lopez-Sublet. Schématiquement, si vous consommez trop de sel ou que vous ne buvez pas assez d’eau, ce déséquilibre va jouer sur vos chiffres tensionnels. La recommandation est de ne pas dépasser 6 g de sel par jour (soit 1 cuillerée à café de sel fin) chez une personne sujette à l’hypertension.

Gare aux produits trop riches en sel !

Certains produits de notre quotidien cachent bien leur jeu. Les produits les plus salés (source 1) : 

  • Sauce soja - 18,6 g*
  • Saucisson sec - 4,75 g
  • Saumon fumé - 3,51 g
  • Roquefort - 3,22 g
  • Biscuit apéritif - 2,43 g
  • Merguez -2,33 g
  • Haddock - 1,91 g
  • Jambon cuit - 1,87 g
  • Sandwich baguette jambon emmental beurre - 1,54 g
  • Camembert - 1,45 g
  • Baguette tradition - 1,33 g

* Teneur moyenne en sel (chlorure de sodium), en grammes pour 100 grammes.

Veiller à bien s'hydrater

La recommandation est de boire de 1 à 2 litres d’eau par jour. Mais il faut faire attention à certaines eaux minérales riches en sodium (plus de 360 mg par litre), qui contribuent aux apports en sel, comme Saint-Yorre, Vichy Célestins ou Quézac !

Quelle alimentation pour prendre soin de sa tension ?

De part et d’autre de l’Atlantique, des chercheurs ont essayé de modéliser l’alimentation idéale contre l’hypertension artérielle. Qu’il s’agisse du régime Dash (Dietary approach to stop hypertension) des Américains ou du régime méditerranéen des Européens, les conclusions se rejoignent :

  • On réduit : le sel, les graisses saturées, la viande rouge, le sucre, les sodas, l’alcool.
  • On augmente : les fruits et les légumes, les céréales complètes, le poisson, la volaille.


Stopper sa consommation de tabac

Sous l’effet du tabac, les artères n’arrivent plus à se dilater normalement. Leur calibre se réduit, favorisant l’hypertension artérielle. Un conseil s’impose : arrêter de fumer !

Apprendre à bien gérer son stress

La pression artérielle est très sensible aux émotions et grimpe sous l’effet du stress. Aujourd’hui, les techniques de relaxation ont toute leur place dans la prise en charge de l’HTA. "Nous proposons à certains de nos patients la pratique du yoga, de la méditation et de l’hypnose. Ces techniques doivent être encouragées, mais elles ne remplacent pas le traitement lorsqu’il est nécessaire", assure la Docteure Lopez-Sublet.
Des exercices de cohérence cardiaque peuvent être également utiles. Cette technique vise, grâce au contrôle de la respiration, à ralentir le rythme cardiaque. Elle consiste à effectuer six respirations par minute pendant 5 minutes, et cela, trois fois par jour (matin, midi, fin d’après-midi). L’application gratuite RespiRelax+ peut vous guider.
Source (1) : table Ciqual, Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses)

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/hypertension/faire-baisser-sa-tension-sans-medicament-cest-possible-170702?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210701&M_BT=17059782434867


#tension #artérielle
par Heartdrake
le Jeu 1 Juil 2021 - 12:42
 
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Sujet: Faire baisser sa tension sans médicament, c’est possible !
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