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89 résultats trouvés pour cardiaque

Conclusion sur le rôle des médecins de réadaptation

La réadaptation cardiaque est une étape clé du parcours de soin du coronarien, notamment après un syndrome coronaire aigu (SCA).
C’est une recommandation IA de la SFC1 et de l’ESC2, notamment parce qu’elle a prouvé réduire la mortalité cardiaque et les événements cardiovasculaires majeurs, mais aussi parce qu’elle améliore la capacité d’effort et la qualité de vie.
Quels sont les moyens qui permettent à la réadaptation cardiaque d’avoir cet effet puissant et validé chez le coronarien ?
C’est le triptyque réentrainement à l’effort - éducation thérapeutique - optimisation thérapeutique3 qui fait de cette étape post-hospitalière un moment clé dans la prévention secondaire de la maladie coronaire, et notamment dans la prise en charge de la dyslipidémie.
Nous savons grâce à l’étude EUROASPIRE qu’un trop grand nombre de coronariens ne prend pas les traitements selon les modalités et aux posologies validées dans les recommandations (soit parce qu’ils ne sont pas prescrits, soit parce qu’ils ne sont pas pris), et qu’environ 50 % d’entre eux seulement ont une réadaptation cardiaque.
D’année en année, les chiffres s’améliorent, mais nous pouvons encore améliorer la prise en charge de ces patients, grâce à des moyens pharmacologiques de plus en plus puissants, et grâce à des moyens non pharmacologiques de plus en plus largement validés.

Références :


  1. French Society of Cardiology guidelines for cardiac rehabilitation in adults. Archives of Cardiovascular Disease (2012) 105, 309—328
  2. Secondary prevention through comprehensive cardiovascular rehabilitation: From knowledge to implementation. 2020 update. A position paper from the Secondary Prevention and Rehabilitation Section of the European Association of Preventive Cardiology European Journal of Preventive Cardiology 0(0) 1–42 The European Society of Cardiology 2020
  3. The importance of cardiac rehabilitation programmes in the control of LDL cholesterol after an acute coronary syndrome. Adeba Garcia A. European Journal of Preventive Cardiology 2021, 28, Suppl1


Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Conclusion-role-medecins-readaptation


#coeur #réadaptation #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 12:28
 
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Sujet: Conclusion sur le rôle des médecins de réadaptation
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Prise en charge non pharmacologique en réadaptation

Quel est le rôle du réentrainement à l’effort ?

Chez les sujets en surpoids, l’exercice physique, s’il n’a souvent que des effets modestes sur la réduction pondérale, améliore la pression artérielle, le profil métabolique, la qualité de vie.
Chez les diabétiques, l’exercice physique régulier permet la réduction du LDL et des triglycérides, et l’amélioration du HDL, avec une puissance qui dépend essentiellement de l’intensité et de la fréquence de l’activité physique (Look AHEAD Trial). La dépense calorique améliore la sensibilité à l’insuline1.
Chez tous les sujets, pratiquer un exercice physique régulier (c’est-à-dire entre 65 et 80 % de la VO2 max) améliore le profil lipidique en diminuant les triglycérides, le cholestérol total, le LDL, et en augmentant le HDL. L’exercice aérobie élève l’apo A1 et abaisse l’apo B.
Tag cardiaque sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 2 Prise-en-charge-non-pharmacologique-en-readaptation-1_reference
"The effects of exercise training on lipid metabolism and coronary heart disease". A. Muscella. ajp heart 2019
 
Le séjour en réadaptation cardiaque permet au patient de reprendre une activité physique régulière adaptée à ses capacités et pratiquée en toute sécurité, et de comprendre et pratiquer les notions d’endurance, d’intensité et de régularité de l’effort, tout en reprenant confiance et en progressant.
L’activité physique est un traitement puissant de la coronaropathie, qui permet une réduction de 50 % des récidives de SCA, ce « traitement » devant pour être efficace être pris régulièrement et au long cours, comme tous les traitements de maladie chronique.
L’activité physique permet également d’augmenter les chances de succès du sevrage tabagique (45 % seulement des coronariens fumeurs arrêtent de fumer après un SCA), d’améliorer le profil tensionnel en réduisant significativement les chiffres de pression artérielle (l’activité physique est une thérapeutique anti-hypertensive validée par l’ESC et l’EAPC 2021), et d’améliorer l’insulino-sensibilité1.
Tag cardiaque sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 2 Prise-en-charge-non-pharmacologique-en-readaptation-2_reference
 
Pratiquer seul une activité physique après un SCA est un défi pour chaque patient, du sédentaire qui ne sait pas comment s’y prendre, au sportif qui ne sait plus ce qu’il peut faire en toute sécurité.
Le centre de réadaptation cardiaque (séjour ambulatoire, à la demi-journée, flexible, et d’une durée adaptée au cas de chaque patient) est l’endroit idéal pour se familiariser avec l’activité physique régulière ou reprendre confiance en ses capacités, et ainsi lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique, et faciliter la correction de tous les autres facteurs de risque cardiovasculaire.

Le rôle de l’éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique amène notamment le patient à comprendre sa maladie athéromateuse et ses facteurs de risque cardiovasculaires, à connaitre les leviers sur lesquels il peut agir pour influencer favorablement la maladie, à connaître l’intérêt et les effets indésirables éventuels des médicaments qu’il va devoir prendre au long cours.
C’est aussi un moyen de désamorcer des croyances, et de lutter contre les craintes médiatisées liées à certains médicaments indispensables, en particulier les statines. Informer le patient de son sur-risque cardiovasculaire, de la nécessité d’effondrer au plus vite son LDL cholestérol, de l’effet protecteur immédiat et au long cours dont il bénéficiera, lui expliquer les effets indésirables possibles, lui proposer des solutions… sont des pistes pour améliorer son adhésion.
De même, les efforts pour améliorer l’hygiène de vie seront plus facilement mis en œuvre s’ils sont compris et accompagnés, ce qui est proposé en réadaptation par l’équipe pluridisciplinaire.

Référence :



  1. "Modulation of insulin sensitivity by exercise training: implications for cardiovascular prevention". G.Laccarino. Journal of cardiovascular translational research 14, 256-270 (2021)


Source ce l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Prise-charge-non-pharmacologique-readaptation


#coeur #réadaptation #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 30 Déc 2021 - 8:41
 
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Sujet: Prise en charge non pharmacologique en réadaptation
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Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !

Les tournants marquants de la vie peuvent fragiliser notre santé cardiovasculaire. En cause : ces phases parfois compliquées à traverser nous incitent à la sédentarité plus qu’à la mise en mouvement. Et nos cœurs semblent en pâtir sur le long terme.

« Changer de travail, avoir un enfant, partir à la retraite sont des exemples d’événements majeurs qui peuvent impacter le degré d’activité physique d’une personne », décrit le Pr Chair Abbi D. Lane-Cordova (Université de Caroline du Sud, Etats-Unis). Et dégrader sur le long terme la santé cardiovasculaire. Pour le prouver, l’équipe du Pr Abbi D. Lane-Cordova a analysé les données du fichier « Healthy People 2020 ».
Résultat, « sur la moyenne de ces dernières années, seuls 20% des jeunes et 24% des adultes respectaient les recommandations de l’American Heart Association » : 150 minutes par semaine d’activité physique à une intensité modérée ou 75 minutes à une intensité élevée pour les adultes, et 60 minutes d’activité physique modérée par jour pour les 6-17 ans. Les chercheurs ont ensuite isolé plusieurs événements majeurs corrélés à un manque d’activité physique : « les entrées à l’école, le premier travail, le mariage, la grossesse, la parentalité, la retraite ou l’admission en établissements de soins. » Autant de phases au cours desquelles les repères changent.

Insuffisance cardiaque

La sédentarité fait le lit de nombreux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle et les dyslipidémies*. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? A force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps : les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Inciter à la pratique du sport

« L’activité physique devrait être recommandée pendant les phases clés de la vie, pour mieux traverser ces périodes de transition et maintenir le cœur en bonne santé », atteste le Pr Abbi D. Lane-Cordova. Un point particulièrement important alors que « la tendance à la sédentarité a largement gagné du terrain depuis la crise de la Covid-19 », du fait des confinements successifs et du recours au télétravail notamment.
« En consultation chez le médecin traitant par exemple, un simple questionnaire pourrait être adressé au patient s’il traverse une phase particulière de sa vie, pour évaluer son rapport au sport et l’aider à faire évoluer ses habitudes si besoin. » Autre solution, « inciter à l’usage d’un podomètre » ou d’une montre connectée pour enregistrer les déplacements quotidiens, le nombre de pas, la perte de calories, la fréquence cardiaque afin d’avoir des données concrètes sur la dépense énergétique quotidienne.


Source de l'articleTransitions de la vie : bougez… pour votre cœur ! - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 14 Déc 2021 - 9:05
 
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Sujet: Transitions de la vie : bougez… pour votre cœur !
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Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie

Sensibiliser à la cardiomyopathie et à l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche : tels sont les objectifs de Clémence Gualy à travers le défi en mer qu’elle se lance aux côtés de deux nageurs de haut niveau.


Clémence Gualy se lance un défi en mer pour sensibiliser à la cardiomyopathie et l’insuffisance cardiaque tout en récoltant des fonds pour la recherche.

Clémence Gualy, jeune montpelliéraine de 26 ans, atteinte d’une cardiomyopathie hypertrophique depuis sa naissance, et souffrant d’une insuffisance cardiaque progressive due à la maladie, se lance un défi, aux côtés de la Fédération Française de Cardiologie, Languedoc Roussillon : effectuer un parcours en relais à la nage de 15 km en mer entourée de deux grands nageurs.

La cardiomyopathie, une maladie du muscle cardiaque


« La Cardiomyopathie est une maladie du muscle cardiaque, le plus souvent d’origine génétique, rappelle Clémence Gualy. Elle représente l’une des causes majeures de la mort subite chez les jeunes de moins de quarante ans et, d’insuffisance cardiaque ».
Clémence Gualy a été opérée à cœur ouvert à l’âge de 15 ans, d’une « Myectomie Cardiaque », pour cause de cardiomyopathie hypertrophique devenue obstructive, très symptomatique, et ayant nécessité douze longues heures d’intervention. Elle est équipée d’un défibrillateur implantable, avec la fonction Pacemaker intégrée. Aujourd’hui, Clémence s’est fixé pour objectif « d’affaiblir la maladie dans sa chair, ne pas laisser la maladie plaider jouissance. Résister coûte que coûte, à cette pathologie grave, et de nos jours, encore sans traitement curatif ».
La maladie ne doit pas être l’objet d’une simple constatation mais d’une action énergique, pour tenter de l’éradiquer. C’est pourquoi, à travers le combat qu’elle mène depuis sa plus tendre enfance contre la Cardiomyopathie, elle souhaite défier la maladie à un endroit où celle-ci semble être la plus redoutable : « en pleine mer », afin de lui dire et de lui montrer qu’elle n’a pas peur d’elle et quoi qu’il arrive qu’elle n’aura guère le dernier mot.

Un parcours de 15 km à la nage pour sensibiliser et soutenir la recherche


C’est en compagnie de deux grands nageurs, Ludivine Blanc et Jacques Tuset, qu’elle effectuera un parcours en relais à la nage de 15 km en mer. Clémence avait justement 15 ans quand elle s’est faite opérée à cœur ouvert sous circulation extracorporelle. Cette manifestation aura lieu le samedi 18 juin 2022.
Main dans la main, elle incarnera, avec ces deux nageurs, le trio des trois cœurs à l’effigie du logo de l’association « Ligue Contre la Cardiomyopathie », première association française dédiée aux malades atteints de toutes les formes de Cardiomyopathie.
Départ à 8h au point zéro de la plage de la Grande-Motte jusqu’à la statue de l’espoir à Palavas-les-Flots pour une arrivée prévue aux alentours de 16h. Ni palmes, ni combinaison ne seront nécessaires.
Ce parcours à la nage, associée à une collecte de fonds, aura pour mission de venir en aide à la recherche, afin de financer un projet innovant, dans le but d’améliorer la prise en charge, le diagnostic, mais surtout de combattre toutes formes de cardiomyopathies, via un traitement adéquat, et de poursuivre les efforts pour stopper l’évolution chez les personnes ayant ou évoluant vers une insuffisance cardiaque.


Source de l'articleCardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie (handirect.fr)

#coeur #cardiomyopathie #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 6 Déc 2021 - 12:28
 
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Sujet: Cardiomyopathie : Un défi en mer pour lutter contre la maladie
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Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause

De la caféine, la privation de sommeil et l’alcool, seul ce dernier serait bel et bien associé à davantage d’épisodes d’arythmie cardiaque, révèle une nouvelle étude scientifique.


Caféine, manque de sommeil et alcool, voilà trois facteurs qui sont régulièrement associés à la survenue de troubles du rythme cardiaque. Mais parmi eux, seul l’alcool serait réellement associé à des épisodes d’arythmie cardiaque, ou fibrillation auriculaire, du moins si l’on en croit une nouvelle étude, parue le 14 novembre 2021 dans le JAMA Cardiology (source 1), et présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association.
Menée par une équipe de l’Université de Californie à San Francisco (ou UCSF, États-Unis), l’étude a inclus 450 personnes, dont plus de la moitié (58%) étaient des hommes et l'écrasante majorité d'entre eux étaient blancs (92%). Les participants ont utilisé un appareil d'enregistrement d'électrocardiogramme mobile, ainsi qu'une application téléphonique pour enregistrer les déclencheurs potentiels de troubles du rythme cardiaque, tels que la consommation d’alcool et de la caféine, le fait de dormir sur le côté gauche ou de ne pas dormir suffisamment, de manger un gros repas, ou encore de faire de l'exercice. 

Bien que les participants aient été plus susceptibles de sélectionner la caféine comme déclencheur, les données n’ont révélé aucune association entre une telle consommation avec la survenue d'une fibrillation auriculaire. Même chose pour les autres potentiels déclencheurs, tels que le manque de sommeil.
“Bien que la caféine soit le déclencheur le plus souvent sélectionné pour les tests, nous n'avons trouvé aucune preuve d'une relation à court terme entre la consommation de caféine et la fibrillation auriculaire. En revanche, la consommation d' alcool présentait le plus systématiquement des risques accrus de fibrillation auriculaire a ainsi commenté le Dr Gregory Marcus, auteur principal de l’étude et professeur de médecine au sein du service de cardiologie de l'UCSF (Source 2).

L’étude a en outre permis de montrer que ce type de test individuel, où le patient auto-observe les effets de certains facteurs sur sa pathologie, en l’occurrence ici le rythme cardiaque, peut réduire l’incidence de la maladie. Les participants à l’essai ont en effet signalé moins d’épisodes d’arythmie cardiaque que ceux du groupe témoin, qui n’ont pas signalé les éventuels facteurs déclencheurs.

Source de l'article -20211129&M_BT=17059782434867]Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause | Santé Magazine (santemagazine.fr)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 29 Nov 2021 - 14:58
 
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Sujet: Troubles du rythme cardiaque : l’alcool pointé du doigt, la caféine et le manque de sommeil mis hors de cause
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Insuffisance cardiaque à FEVG > 40 % : quelles sont les options thérapeutiques?

Introduction

Les dernières recommandations ESC 2021 préconisent une classification de l’insuffisance cardiaque (IC) basée sur la FEVG, préservée (IC-FEP), réduite < 40% (IC-FER) ou modérément réduite entre 40 et 50% (IC-FEmR). Il faut aussi noter que l’effet des traitements est différent en fonction du sexe ; Les analyses post-hoc de nombreux essais cliniques, montrent que les traitements conventionnels de l’IC-FER ont un effet bénéfique chez la femme à un niveau de FEVG supérieur à celui des hommes (jusque 55-60% chez les femmes contre 50% chez les hommes). Quelles sont les options possibles en cas d’IC-FEmR et d’IC-FEP?

Que faire en cas d’IC-FEmR ?

Seuls les diurétiques sont de recommandation de classe I. En classe de recommandation IIb on retrouve toutes les drogues de l’IC-FER, se basant sur les résultats d’analyses post hoc de grands essais contrôlés randomisés.

Que faire en cas d’IC-FEP ?

Les diurétiques sont en classe I de recommandation tous comme le dépistage des comorbidités et étiologies potentielles et leurs traitements spécifiques (amylose par exemple). Enfin, l’étude EMPEROR PRESERVED, présentée durant le congrès de l’ESC, ayant inclus des patients IC avec FEVG > 40% est la première étude ayant atteint son critère de jugement principal chez ces patients (figure) et l'empagliflozine devrait donc avoir un niveau élevé de recommandation dans cette indication lors des guidelines à venir.
Tag cardiaque sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 2 IC_LAM_fig1_reference
Figure : Résultat sur le critère de jugement principal d’EMPEROR-PRESERVED.
 
Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Insuffisance-cardiaque-FEVG-40-quelles-options-therapeutiques


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 15 Nov 2021 - 9:25
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque à FEVG > 40 % : quelles sont les options thérapeutiques?
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Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique

Les recommandations de prise en charge de ­l’insuffisance cardiaque émises en 2016 par la Société européenne de cardiologie1 ont amené à distinguer trois différentes classes d’insuf­fisance cardiaque selon le niveau de fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG).

Les patients avec une FEVG inférieure à 40 % ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection altérée, ceux avec une FEVG comprise entre 40 et 50 % ont une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, et ceux avec une FEVG supérieure à 50 % (donc dans les limites de la normale) ont une insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection préservée.

Cette nouvelle classification a fait couler beaucoup d’encre, notamment en raison de seuils définis de manière un peu arbitraire et qui ne permettent peut-être pas de faire des distinctions très fines entre les classes. Cela est notamment vrai pour la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée), pour lesquels la FEVG est discrètement abaissée mais qui s’apparente très probablement aux patients avec une FEVG plus basse. En clair, on pourrait peut-être simplifier en deux classes : soit la fraction d’éjection est basse (et même plus ou moins basse), soit elle est normale ! Et se pose alors la question du seuil de la normalité, car on peut se demander si 50 %, ce n’est pas déjà en fait un peu bas ?

Plusieurs études de population parlent plutôt de bornes inférieures de la normalité vers 52 ou 54 %, d’autres études de 57 %.2 Et d’ailleurs, que dire aussi des valeurs supranormales (> 70 %) qui distinguent probablement des cardiopathies hyperkinétiques qui sont souvent la première manifestation de certaines cardiomyopathies génétiques comme les cardiomyopathies hypertrophiques ?2 Voici donc comment une simple proposition peut générer beaucoup de débats passionnants au sein de la communauté cardiologique. Mais ces débats ne doivent pas masquer le message le plus important : l’insuffisance cardiaque, autrefois perçue comme une maladie homogène, est devenue un syndrome hétérogène au sein duquel se distinguent plusieurs formes d’insuffisance cardiaque !

Et ceci est justifié à trois niveaux :



  • d’un point de vue épidémiologique, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée, qui était la forme prédominante, tend à devenir moins fréquente, au profit de celle à fraction d’éjection préservée, qui est de plus en plus souvent observée suivant le vieillissement progressif des populations. Aujourd’hui, plusieurs études montrent que l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée représente environ 45 % des formes d’insuffisance cardiaque, celle à fraction d’éjection préservée représente elle aussi 45 % des cas et la classe intermédiaire (fraction d’éjection modérément altérée) les derniers 10 %. La reconnaissance de ces différentes classes, et notamment de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, est donc un message fort, qui dit que la communauté cardiologique s’est essentiellement intéressée à la moitié du problème et qu’elle doit maintenant aussi s’ouvrir aux autres formes d’insuffisance cardiaque ;



  • car d’un point de vue pharmacologique, tous les traitements actuels s’adressent à l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée et, à l’heure actuelle, il n’existe a contrario aucun traitement efficace pour celle à fraction d’éjection préservée ! De nouvelles études (v. page 977) tendent aussi à combler le retard pour les patients avec une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée, avec un bénéfice thérapeutique qui s’apparente à celui observé chez les patients avec une FEVG plus basse. Reste donc l’épineux problème de l’insuf­fisance cardiaque à fraction d’éjection préservée : pas de bénéfice démontré des bloqueurs du système rénine-­angiotensine-aldostérone (SRAA) sur la morbi-mortalité, une petite réduction des hospitalisations pour insuf­fisance cardiaque en réponse aux antialdostérones, pas de bénéfice non plus des bêtabloquants, et pas de ­bénéfice significatif de l’association valsartan-sacubitril….


[size=16](la suite de l'article est pour les abonnés)
[/size]
Source de l'article : https://www.larevuedupraticien.fr/article/classification-des-insuffisances-cardiaques-et-demarche-etiologique


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Classification des insuffisances cardiaques et démarche étiologique
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Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)


  • Le nombre de victimes d’insuffisance cardiaque (qui fait 200 morts par jour) ne baissera qu’en modifiant nos habitudes hygiéno-diététiques, selon notre partenaire The Conversation.

  • Une activité physique régulière et d’intensité modérée permet, par exemple, de prévenir efficacement les risques d’insuffisance cardiaque.

  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Joffrey Zoll, maître de conférences et praticien hospitalier en physiologie, Anouk Charlot, doctorante en physiologie et François Sauer, interne de cardiologie (tous trois à l’Université de Strasbourg).



Sans hésitation possible, l’insuffisance cardiaque (IC) est une des principales préoccupations en santé publique en France. Cette pathologie est, dans notre pays, à l’origine de plus de 200 morts en moyenne par jour ( chiffres 2016), soit plus que le nombre de personnes décédées du fait de l’ épidémie de Covid-19 (176 morts par jour en moyenne d’après les chiffres du Vidal) mais elle n’est pas une fatalité.

En effet, nous savons mieux comment agir pour diminuer le risque d’apparition ou d’aggravation de ses symptômes. Cet article a un double rôle : d’une part, expliquer ce qu’est l’IC, son origine et ses symptômes. Et d’autre part rappeler que, même si la prise en charge médicamenteuse s’améliore toujours, il n’y aura régression du nombre de patients concernés que par la prise de conscience de la nécessité de changer les habitudes hygiéno-diététiques. Soit être plus actif et adopter de nouvelles habitudes alimentaires.

De quoi parle-t-on vraiment ?


L’insuffisance cardiaque (IC) se définit comme l’incapacité du muscle cardiaque à assurer normalement son rôle de propulsion du sang dans l’organisme. Elle est liée à une anomalie fonctionnelle et/ou structurelle du cœur.

Les symptômes habituellement observés sont une difficulté respiratoire, une augmentation de volume des membres inférieurs et une fatigue, le tout étant lié à une rétention anormale d’eau et de sel et/ou une inadéquation des apports hydriques comparativement aux besoins des autres organes (muscles, cerveau, rein, tube digestif…). Le diagnostic est porté à la suite de la présence de ces symptômes et à la constatation d’anomalies à l’échographie cardiaque.

De nombreux facteurs contribuent à l’installation d’une insuffisance cardiaque © J. Zoll, A. Charlot & F. Sauer (via The Conversation)

On distingue trois grands groupes d’IC selon la « fraction d’éjection », soit le pourcentage de sang que le cœur peut évacuer à chaque battement, mesurée à l’échographie : lorsque le pourcentage est inférieur à 40 %, lorsqu’il se situe entre 40 % et 50 % et lorsqu’il est supérieur à 50 %. Les valeurs normales de fraction d’éjection sont supérieures à 50 %.

Dans les pays développés, les principales causes d’IC sont les pathologies des artères du cœur (appelées coronaires) et l’hypertension artérielle. Toutes deux, ainsi que l’intensité des symptômes lorsque l’IC se déclare, peuvent être prévenues par des mesures hygiéno-diététiques adaptées. Les principaux facteurs de risque sur lesquels il est possible de jouer sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’excès de « mauvais » cholestérol, le diabète, la sédentarité ainsi qu’une surcharge pondérale.

En France, cette maladie est encore porteuse d’une morbidité (nombre de malades ou de cas dans une population et à un moment donné) et d’une mortalité importantes. Sur la base des causes déclarées de décès au CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) à la dernière date disponible (2016), le nombre imputable à l’IC est de 78.033 pour 12 mois. D’après les données de Santé publique France, 2,3 % de la population française serait touchée et ce chiffre monte jusqu’à 10 % au-delà de 70 ans.

Comment prévenir l’insuffisance cardiaque


La stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 et le Plan national de santé publique « Priorité prévention » affirment la priorité de la prévention. Une activité physique régulière et d’intensité modérée (équivalent marche sur terrain plat à 5 km/h ou cyclisme sur terrain plat à 15 km/h) à hauteur de 30 minutes par jour est recommandée par l’ Organisation mondiale de la santé (OMS) et permet de prévenir efficacement le développement d’une hypertension artérielle, un diabète, une dyslipidémie et une surcharge pondérale.

Concernant l’alimentation, il est recommandé de suivre un régime de type méditerranéen privilégiant :


  • Les acides gras insaturés (huile d’olive, huile de colza et noix notamment),

  • Un apport minimum de cinq fruits et légumes par jour,

  • Des apports réguliers (les jours d’activités), mais pas systématique, en céréales de préférence complètes et biologiques (pain, blé, boulgour, seigle…),

  • Des apports modérés en viande, de préférence blanche (trois fois par semaine) et poisson (au moins une fois par semaine),

  • Des apports limités en sel (moins de 5 grammes par jour),

  • Des apports faibles en sucres ajoutés (soda, jus de fruits, desserts industriels, etc.), avec moins de 25 grammes de sucre ajouté par jour,

  • Une consommation modérée d’alcool, et seulement au cours du repas (un verre par jour, 5 jours sur 7).



Une étude récente du New England Journal of Medicine objective une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 30 % chez des sujets en bonne santé ayant suivi un régime méditerranéen.

Tous ces éléments sont repris sur le site de l’OMS. Par ailleurs, le 13ᵉ programme général de travail de l’OMS (2019-2023) a pour mesures prioritaires la réduction des apports en sel/sodium et l’élimination des acides gras trans saturés industriels.

L’intérêt d’une vigilance médicale simple


Un suivi médical régulier et personnalisé est recommandé afin d’évaluer l’état de santé générale et de dépister les facteurs de risques cardiovasculaires, qui sont le plus souvent silencieux à la phase initiale. Une visite chez un cardiologue est recommandée à partir de l’âge de 40 ans, notamment en cas de reprise d’une activité sportive.

Une pression artérielle inférieure à 140 mmHg (pression artérielle systolique) sur 90 mmHg (pression artérielle diastolique) est préférable, afin de limiter les contraintes opposées au cœur pour l’expulsion du sang dans l’organisme. Une prise régulière de la pression artérielle au bras et au repos permet le dépistage précoce de cette pathologie. De même, une surveillance du taux de sucre dans le sang (glycémie) peut s’avérer nécessaire, l’ hyperglycémie chronique pouvant être à l’origine d’un déséquilibre énergétique du cœur.

L’arrêt du tabagisme est une des actions les plus efficaces dans la prévention cardiovasculaire comme des pathologies pulmonaires.
Un contrôle du cholestérol est également plébiscité, en distinguant taux de « mauvais » cholestérol (LDL-c) et de « bon » cholestérol (HDL-c). Le premier, capable de s’infiltrer dans les parois des artères, peut y générer la création de plaques de lipides et une inflammation en surface. Ce processus, nommé athérosclérose, entraîne un rétrécissement de la lumière des artères qui peut être à l’origine d’un infarctus du myocarde (le cœur ne reçoit plus assez de sang).

Tag cardiaque sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 2 Baho.jpg?ixlib=rb-1.1

Au fur et à mesure que l’athérome s’agrandit, la paroi artérielle se rompt et libère des caillots sanguins qui conduisent au rétrécissement de l’artère :copyright: Manu5 / Wikimedia CC BY-SA 4.0

L’ensemble des mesures citées ci-dessus est recommandé pour la baisse du LDL-cholestérol. Il n’y a, à ce jour, pas de traitement médicamenteux permettant de prévenir efficacement la formation d’athérosclérose.

Pour l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie ou le taux de LDL-c, si trois mois de mesures hygiéno-diététiques bien suivis (activité physique et alimentation) ne permettent pas un retour à la normale des valeurs biologiques, un traitement pharmacologique pourra être envisagé. Avec bien sûr le maintient des mesures hygiéno-diététiques.

Quels sont les traitements possibles ?


Le traitement de l’IC repose sur le respect de mesures hygiéno-diététiques et la mise en place d’un traitement médicamenteux. Le large arsenal thérapeutique permet de limiter les symptômes au quotidien et de réduire la mortalité.

Ces traitements ont pour fonctions de soulager les contraintes imposées au cœur (fréquence cardiaque élevée, pression artérielle importante, évacuation de l’excès d’eau et de sel dans l’organisme) et, dans certains cas, de traiter le facteur déclenchant. On y compte :


  • Les bêtabloquants (pour réguler le rythme cardiaque),
  • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (angiotensine II), associés ou non à un inhibiteur de la néprilysine (contre l’hypertension),
  • Les antagonistes des minéralocorticoïdes et autres diurétiques (en cas d’excès d’eau et de sel),
  • Et un dernier venu très prometteur : les glifozines (antidiabétiques oraux).


Ils peuvent être prescrits lorsque la fraction d’éjection du sang hors du cœur est inférieure à 40 %, pas systématiquement dans le cas contraire.
Dans des cas d’IC sévère et/ou évoluée, des médicaments pour suppléer la fonction contractile peuvent être envisagés, voire la mise en place d’une assistance mécanique cardiaque temporaire ou définitive, ainsi qu’une greffe cardiaque.

Un nouveau médicament dans l’arsenal : les glifozines


La Société européenne de cardiologie (ESC) a mis en avant ces antidiabétiques oraux en août 2021. En effet, deux études, DAPA-HF et EMPEROR-REDUCED, réalisées sur 8.474 patients, ont comparé l’efficacité des glifozines en sus d’un traitement classique : elles ont constaté une baisse de la mortalité cardiovasculaire de 14 % comparativement au traitement classique. Il est également noté une baisse de 25 % du critère combiné de première hospitalisation.

Les molécules utilisées sont notamment la dapaglifozine et l’empaglifozine, des inhibiteurs du transporteur de glucose (SGLT2) dans les reins. Le rôle de ce transporteur est de réabsorber 90 % du glucose extrait par ces derniers. Raison de son indication dans le diabète (pour augmenter l’évacuation de glucose par les urines, et donc baisser la glycémie).
Ces molécules sont la première classe d’antidiabétiques oraux capables d’améliorer le contrôle glycémique tout en favorisant une perte de poids. Des études ont récemment démontré un bénéfice net sur les morbidité et mortalité en cas d’IC, même en l’absence de diabète préexistant. Même si les raisons n’en sont pas encore clairement établies, il semble que leur amélioration de la « force » du cœur joue un rôle important. Il se pourrait qu’un meilleur maintien de la glycémie et une perte de poids participent également à ces effets bénéfiques.

Un enjeu de santé publique majeur


L’IC, et plus largement les maladies cardiovasculaires, reste un problème de santé publique majeur. Plusieurs plans qui incluent des recommandations hygiéno-diététiques (sport et alimentation) ont été mis en place par les pouvoirs publics afin d’améliorer la prévention. Malheureusement, elles restent insuffisamment appliquées… La faute notamment à notre mode de vie et à des habitudes difficiles à modifier.


Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3167575-20211110-insuffisance-cardiaque-comment-prevenir-comment-traiter-grace-nouvelles-molecules

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 10 Nov 2021 - 9:45
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : Comment la prévenir et comment la traiter (grâce à de nouvelles molécules)
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Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur

Le tabagisme est associé à un épaississement des parois du cœur et à une réduction de la capacité de pompage du cœur, 2 facteurs majeurs de risque d'insuffisance cardiaque. Cette étude américaine, en décryptant le processus qui mène de l’exposition au tabac à la maladie cardiaque, illustre clairement pour les fumeurs, les effets du tabac sur le myocarde. Des conclusions à paraître dans la revue Circulation de l’American Heart Association qui encouragent aussi à l’arrêt du tabac en constatant, par imagerie, que ces effets néfastes sont aussi réversibles.

De précédentes études ont déjà documenté le lien entre tabagisme, crises cardiaques et l'insuffisance cardiaque, même chez les personnes exemptes de maladie cardiovasculaire. Cependant, aucune de ces recherches n'a identifié un mécanisme clair par lequel le tabac accroît le risque d'insuffisance cardiaque.

Les chercheurs de l'hôpital Brigham and Women à Boston ont mené cette étude chez 4.580 participants à la cohorte Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) âgés en moyenne de 76 ans et exempts de signes évidents de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont l'âge, l'ethnie, l'indice de masse corporelle (IMC), la pression artérielle, le diabète et la consommation d'alcool. L'analyse constate, chez les participants fumeurs vs les non-fumeurs et les anciens fumeurs :


· une épaisseur plus importante des parois du cœur,
· une fonction de pompage réduite,
· l'association de taux plus élevés d'exposition cumulée à la cigarette avec des lésions cardiaques plus marquées.

Ces données suggèrent que le tabagisme peut indépendamment conduire à un épaississement du cœur et à la diminution de la fonction cardiaque, ce qui peut conduire à un risque élevé d'insuffisance cardiaque, même chez les patients non prédisposés. Enfin, « la bonne nouvelle est que les anciens fumeurs peuvent, en arrêtant, récupérer leur structure et leur fonction cardiaques », conclut l'auteur principal, le Dr Scott Solomon, professeur de médecine à la Harvard Medical School.

Smoking may lead to heart failure by thickening the heart wall


Plus de 200 études sur le tabagisme


Lire aussi : RISQUE CARDIAQUE: Du miel contre les radicaux libres du tabagisme -

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/tabac-et-insuffisance-cardiaque-comment-fumer-epaissit-la-paroi-du-coeur


#coeur #tabac #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 4 Nov 2021 - 12:36
 
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Sujet: Tabac et Insuffisance cardiaque : Comment fumer épaissit la paroi du cœur
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Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes

Vivre un divorce, voire plusieurs, aurait un impact négatif sur la santé cardiaque des femmes plus que sur celle des hommes. Un élément à prendre en compte par les professionnels et par la société.

Décidemment, le divorce est un bouleversement à la fois émotionnel et physique qui peut sérieusement endommager la santé d’une femme. Des travaux datés de mars dernier faisaient état d’une augmentation du nombre de divorces chez les femmes malades. Aujourd’hui, une étude publiée par la revue scientifique "Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes" analyse l’impact d’une ou plusieurs séparations chez les femmes.
Les chercheurs de l’université de Duke, aux Etats-Unis, ont observé plus de 15 000 personnes pendant une période de 18 ans. Ils en concluent que le stress lié au divorce affecte la santé cardiovasculaire des femmes, augmentant jusqu’à 24% les risques de crise cardiaque. Et en cas de divorces multiples, les risques bondissent jusqu’à 77%.

Être plus attentif à sa santé cardiaque

En cause, l’augmentation du taux d’hormones liées au stress et une hausse de la pression sanguine, menant à des taux de sucre et de cholestérol plus élevés dans le sang.
Les hommes semblent mieux gérer cette situation que leurs partenaires féminines. Chez eux, le risque de crise cardiaque n’est présent qu’à partir de deux divorces ou plus. Et s’ils se remarient après, le risque diminue, contrairement aux femmes.
Les auteurs de l’étude espèrent qu’en étant conscients de ces effets, les professionnels de santé seront plus attentifs à la santé cardiaque des femmes qui traversent un divorce.

Essayer d’anticiper sa nouvelle vie

Ce moment difficile implique aussi "la réorganisation d’une nouvelle vie, seul, dans des conditions matérielles généralement moins confortables et sans l’appui de la personne sur laquelle on comptait et qu’on aime encore, bien souvent. Sans compter les situations difficiles à encaisser, comme dans le cas d’une tromperie", rappelle Benoît Lemogne, consultant en séparation de couple, dirigeant et fondateur du cabinet Divorce Consulting.

"Le divorce est une rupture du contrat moral de la part de celui avec qui on partage sa vie, son intimité, une famille et qui nous laisse dans le désarroi, déclenchant un réel tsunami."

Prendre le temps de réfléchir et surmonter le choc de la séparation avant de se lancer dans la procédure judiciaire, fixer un rendez-vous d’information avec un spécialiste en droit de la famille et essayer d’anticiper au mieux son nouveau cadre de vie sont des mesures qui aident à rendre ce moment un peu moins pénible à vivre. Les mettre en œuvre reste plus facile à dire qu’à faire…


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/le-divorce-un-facteur-de-risque-de-crise-cardiaque-pour-les-femmes-192220


#coeur #crise #cardiaque #femmes
par Heartdrake
le Mer 27 Oct 2021 - 15:03
 
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Sujet: Le divorce, un facteur de risque de crise cardiaque pour les femmes
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Cortisone : attention aux effets indésirables !

Très efficaces, les corticoïdes permettent de soulager les symptômes ou de guérir de nombreuses maladies. Avant de les prescrire, le médecin doit, néanmoins, informer des multiples effets indésirables – plus ou moins graves – qu’ils peuvent induire.
Nos glandes surrénales (glandes situées au dessus de chaque rein) produisent naturellement du cortisol. Cette hormone joue un rôle essentiel pour réguler différentes fonctions de notre organisme : défenses immunitaires, inflammations, taux de sucre dans le sang...
Les propriétés anti-inflammatoires du cortisol notamment, intéressent, beaucoup les médecins. Ceux-ci ont d’ailleurs réussi à produire des médicaments semblables au cortisol naturel (les corticoïdes) pour traiter des maladies inflammatoires ou allergiques (asthme, polyarthrite rhumatoïde, eczéma, maladies digestives inflammatoires...), mais aussi d’autres pathologies (maladies rénales, cancers, transplantations...).
"Efficaces, les corticoïdes sont largement prescrits : à chaque instant, environ 1 % de la population française reçoit un traitement à base de cortisone. Mais, ils peuvent engendrer des effets indésirables différents en fonction des personnes", souligne le professeur Laurence Fardet, dermatologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) et auteure du site d’information cortisone-info.fr.
En effet, si certains n’ont aucun effet indésirable alors qu’ils sont sous forte doses de cortisone durant une longue période, d’autres peuvent en avoir sur de courte périodes et même lorsque les doses sont faibles. La plupart de ces effets indésirables ne sont pas graves et disparaissent lorsque le traitement est diminué ou arrêté.

Prise de poids et ostéoporose

Sur le plan physique, une des manifestations les plus fréquentes du traitement par cortisone est la modification de l’aspect du corps (augmentation du tour de taille) et un arrondissement du visage (visage "lunaire"), une bosse peut aussi apparaître au niveau de la nuque ("bosse de bison").
"Ces modifications physiques surviennent souvent après plusieurs semaines de traitement et concernent davantage les femmes et les personnes en surpoids. Contrairement aux idées reçues, ces anomalies ne sont pas liées à une rétention d’eau (due à une alimentation comportant du sel), mais à une redistribution des cellules graisseuses dans l’organisme (appelée lipodystrophie). Au bout de 3 à 6 mois de traitement, les deux tiers des patients développent une lipodystrophie", indique le professeur Fardet.
Bien connu aussi, le risque d’ostéoporose (fragilité de l’os) est également important sous corticoïdes. Les personnes âgées, les femmes ménopausées et les hommes de plus de 50 ans sont les plus à risque de déclarer (ou d’aggraver) une ostéoporose.
 

Infections, problèmes oculaires et risque cardio-vasculaires

Les corticoïdes affaiblissent le système immunitaire (notre système de défense naturel contre les virus, bactéries, champignons et parasites). C’est, d’ailleurs, grâce à cette propriété qu’ils sont efficaces. Cela entraîne un risque d’infections pouvant atteindre tous les organes.
"La cortisone a le pouvoir de diminuer les symptômes d’une infection déclarée. Lorsque l’on est traité par corticoïdes, il ne faut donc pas attendre d’avoir une fièvre élevée pour consulter, même une faible fièvre (38°C) doit amener le patient à revoir son médecin", ajoute le professeur Fardet.
Les corticoïdes augmentent, en outre, le risque de glaucome (augmentation de la pression dans l’œil) et de cataracte, notamment chez les personnes âgées. Le risque cardio-vasculaire est aussi important sous cortisone : hypertension artérielle et risque d’accidents cardiovasculaire augmenté, notamment lorsque le traitement dure plusieurs mois.
"Le risque cardio-vasculaire sous corticoïdes n’est, malheureusement, que peu enseigné dans les facultés de médecine. Or, plusieurs études importantes ont montré que le risque d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque est deux à trois fois plus important chez les personnes sous cortisone, notamment celles qui ont des problèmes de poids ou un diabète", confie le professeur Fardet.
Diabète, troubles sexuels et digestifs
Le diabète est également 2 à 3 fois plus fréquent chez ceux qui prennent de la cortisone (par rapport à la population générale). Malheureusement, une fois le traitement arrêté, le diabète ne disparaît pas toujours.
Outre les problèmes de peau (fragilité, ecchymoses, infections, acné...), la cortisone peut également induire des troubles de la fonction sexuelle (modifications du cycle menstruel, diminution de la libido, troubles de l’érection). Ces troubles ne sont souvent pas graves et restent temporaires. Quant aux symptômes digestifs (douleurs et crampes de l’estomac, régurgitations...), ils sont bénins et sont facilement traités par le médecin.
"Le risque de complications (ulcère de l’estomac, inflammation du pancréas, infection du côlon) est, par ailleurs, très faible. En revanche, il ne faut pas associer les corticoïdes aux anti-inflammatoire classiques (non stéroïdiens) car cela multiplie par 7 le risque d’ulcère gastrique", affirme le professeur Fardet.

Des symptômes psychiques et psychiatriques

La cortisone peut modifier l’humeur. En général, les troubles sont mineurs : insomnie, anxiété, irritabilité, difficultés de concentration, troubles modérés de la mémoire... Le premier effet de la cortisone lorsque la prise du médicament se fait par voie orale est psychique : 40 à 50 % des patients sous cortisone se plaignent d’insomnies, d’irritabilité, ou d’anxiété.
"Un seul comprimé de cortisone suffit, parfois, pour provoquer une insomnie à caractère anxieux", indique le docteur Patrick Lemoine, psychiatre, directeur médical international de la Division psychiatrique du groupe de cliniques ORPEA-Clinea, auteur de Soigner sa tête sans médicaments... ou presque (Éditions Robert Laffont).
Bien moins fréquents, les troubles neuropsychiatriques sévères concerneraient 5 à 10 % des personnes sous cortisone. Les hommes âgés seraient plus à risque de développer des épisodes délirants ou maniaques tandis que les femmes présentent, davantage, des épisodes dépressifs. La dose de cortisone prescrite et, parfois, les antécédents de maladies psychiatriques peuvent prédisposer les patients à l’apparition ou à la récidive de ces symptômes lors de la mise sous corticoïdes.
Arrêter ou adapter le traitement de cortisone
"Comme pour l’insomnie, les troubles psychiatriques (anxiété inhabituelle, délires attaques de panique...) peuvent survenir dès le premier comprimé avalé. Certains effets indésirables – tels que les bouffées délirantes sous corticoïdes – peuvent être graves. En effet, si dans un tiers des cas, les bouffées délirantes survenant sous cortisone sont sans lendemain, elles peuvent révéler une schizophrénie ou des troubles bipolaires (probablement préexistants mais non diagnostiqués). Quant aux dépressions cortico-induites, elles guérissent, le plus souvent, quand la cortisone a été arrêtée, mais elles peuvent aussi être longues à traiter. En cas de troubles anxieux ou de trouble bipolaire –ou s’il y a eu, dans le passé, une décompensation psychiatrique sous corticoïdes – il ne faut prendre ce genre de médicament qu’en cas de maladie grave et sous surveillance psychiatrique", souligne le docteur Lemoine.
Quoi qu’il en soit, si des symptômes psychiatriques apparaissent sous cortisone, le médecin peut décider d’arrêter le traitement progressivement lorsque cela est possible ; de diminuer les doses de la corticothérapie et/ou de prescrire un traitement adapté (somnifère, antidépresseur...).

Source de l'article : https://www.e-sante.fr/cortisone-attention-effets-indesirables/actualite/719?page=2


#coeur #maladies #cardiovsculaires #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 15:31
 
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Sujet: Cortisone : attention aux effets indésirables !
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L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque

Le logiciel d’intelligence artificielle VX1 de Volta médical est actuellement en phase de test dans 18 services de cardiologie, dans plusieurs pays européens, dont à Nantes où il est évalué sur 344 patients pour une durée d’un an. En cas d’arythmie cardiaque avérée ou de suspicion d’arythmie, il devrait permettre de faire un diagnostic rapide et précis. Cette maladie, très répandue, est pour les cardiologues ” un enjeu de santé publique appelant une détection toujours plus précoce”. 

Près d’un million de français souffrent d’arythmie cardiaque. Cette pathologie est une anomalie de la fréquence cardiaque. On parle de bradycardie lorsque le coeur bat trop lentement et de tachycardie s’il bat trop vite ou irrégulièrement. Certaines formes d’arythmie entraînent des symptômes bénins mais d’autres, plus graves, ont des répercussions sur l’apport sanguin et sans traitement, peuvent provoquer un AVC, une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque ou une mort subite.

Tag cardiaque sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 2 Volta-medical-VX1

On comprend ainsi l’enjeu d’une détection et d’une prise en charge rapide. Pour l’instant, les cardiologues ont à leur disposition l’électrocardiogramme pour révéler la maladie. Le logiciel VX1 va aller beaucoup plus loin: il va cibler les zones malades, établir le degré de gravité zone par zone. Il est l’oeuvre de la startup marseillaise Volta médical, créée en 2016. Pour le développer, la jeune pousse a répertoria des centaines de milliers de signaux électriques cardiaques anomaux. Son objectif est d’aider le cardiologue a traité encore plus efficacement la fibrillation auriculaire en évitant notamment au spécialiste de devoir interpréter seul le nombre incalculable de lignes qui s’affichent sur l’écran.
Le logiciel VX1 permet de distinguer grâce à des cercles de couleurs différentes et à un cathéter les cellules malades, saines, etc. Volta médical, co-fondée par trois cardiologues et un ingénieur, est encore en phase de test mais espère pouvoir, d’ici 2023, vérifier l’efficacité du dispositif sur la durée. Les résultats semblent prometteurs et pourraient aider les millions de personnes dans le monde souffrant de cette pathologie.

Source de l'article : https://www.actuia.com/actualite/lintelligence-artificielle-en-soutien-aux-cardiologues-pour-la-detection-precoce-de-larythmie-cardiaque/?fbclid=IwAR3mKEuIH4F_eMPXgaX0Ph7N7WduZiNHkTUA8xuQSj9cwD40Hlims161ZwE


#coeur #arythmie #cardiaque #intelligence #artificielle
par Heartdrake
le Lun 25 Oct 2021 - 14:23
 
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Sujet: L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque
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Des scientifiques montrent comment l’intelligence artificielle peut détecter des signes invisibles d'insuffisance cardiaque

L’intelligence artificielle au secours de l’insuffisance cardiaqueUn algorithme informatique créé par les chercheurs du mont Sinaï (Etats-Unis) a permis d’identifier des changements subtils dans les électrocardiogrammes afin de prédire si un patient souffrait d'insuffisance cardiaque.

"Nous avons montré que les algorithmes d'apprentissage en profondeur peuvent reconnaître les problèmes de pompage du sang des deux côtés du cœur à partir des données de forme d'onde ECG", a déclaré Benjamin Glicksberg, professeur adjoint de génétique et de sciences génomiques et auteur principal de l'étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology: Cardiovascular Imaging. Une avancée qui accélérerait le diagnostic.

Un algorithme performant

Des percées récentes en intelligence artificielle suggèrent que les électrocardiogrammes pourraient être une alternative rapide et facilement disponible. En effet, de nombreuses études ont montré comment un algorithme "d'apprentissage en profondeur" peut détecter une faiblesse dans le ventricule gauche du cœur, qui pousse le sang fraîchement oxygéné vers le reste du corps. Dans cette étude, les chercheurs ont décrit le développement d'un algorithme qui évalue non seulement la force du ventricule gauche mais aussi le ventricule droit, qui prend le sang désoxygéné provenant du corps et le pompe vers les poumons.

"Bien qu'attrayant, il a toujours été difficile pour les médecins d'utiliser les ECG pour diagnostiquer l'insuffisance cardiaque. C'est en partie parce qu'il n'y a pas de critères de diagnostic établis pour ces évaluations et parce que certains changements dans les lectures d'ECG sont tout simplement trop subtils pour que l'œil humain puisse les détecter", a déclaré le Dr Nadkarni. Avant d’ajouter : "Cette étude représente un pas en avant passionnant dans la recherche d'informations cachées dans les données ECG qui peuvent conduire à de meilleurs paradigmes de dépistage et de traitement à l'aide d'un test relativement simple et largement disponible".

Fraction d'éjection

Pour cette étude, les chercheurs ont programmé un ordinateur pour lire les électrocardiogrammes des patients ainsi que les données extraites de rapports écrits résumant les résultats des échocardiogrammes. L'ordinateur a ensuite lu plus de 700 000 rapports d'électrocardiogrammes et d'échocardiogrammes obtenus de 150 000 patients du système de santé du mont Sinaï de 2003 à 2020. Les premiers résultats suggèrent que l'algorithme était efficace pour prédire quels patients auraient des ventricules gauches sains ou très faibles. 
Les cœurs sains ont une fraction d'éjection de 50 % ou plus, tandis que les cœurs faibles en ont une égale ou inférieure à 40 %. L'algorithme était précis à 94 % pour prédire quels patients avaient une fraction d'éjection saine et à 87 % précis pour prédire ceux qui avaient une fraction d'éjection inférieure à 40 %. "Nos résultats suggèrent que cet algorithme pourrait être un outil utile pour aider les cliniciens à lutter contre l'insuffisance cardiaque dont souffrent divers patients", assure l’étude.

Source de l'article : cardiaque-897490?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211021&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/des-scientifiques-montrent-comment-lintelligence-artificielle-peut-detecter-des-signes-invisibles-dinsuffisance-cardiaque-897490?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211021&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 14:28
 
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Sujet: Des scientifiques montrent comment l’intelligence artificielle peut détecter des signes invisibles d'insuffisance cardiaque
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L’intelligence artificielle, une nouvelle arme au bloc pour traiter les troubles du rythme cardiaque


  • Un logiciel d’intelligence artificielle est actuellement testé 18 services de cardiologie en Europe, comme à l’hôpital privé du Confluent à Nantes.
  • L’objectif est d’identifier instantanément les zones malades chez les patients atteints de fibrillation auriculaire et faciliter l’intervention.


Quand on pénètre au bloc opératoire du service cardiologie de l’hôpital nantais du Confluent, aucune trace de sang mais beaucoup, beaucoup d’écrans. A gauche, en noir et blanc, il y a par exemple les images radio. A côté, en bleu clair, c’est une modélisation en 3D du cœur du patient, que le médecin ne verra pas en vrai puisqu’il y accède via l’artère fémorale, au niveau de l’aine, et donc sans ouvrir la poitrine.

Mais depuis quelques semaines, c’est un nouvel écran, où apparaissent des cercles parfois rouges, orange ou bleus qui suscite l’intérêt de l’équipe. « Grâce à un cathéter, on y voit instantanément les cellules potentiellement très malades, celles qui le sont un peu moins, et les autres qui sont saines, explique le docteur Selim Abbey, cardiologue spécialisé en rythmologie. On progresse comme ça, millimètre par millimètre, jusqu’à avoir tout exploré. »

Une base de centaines de milliers de signaux électriques


A l’hôpital privé du Confluent, comme dans 17 autres établissements de santé en Europe, un nouveau logiciel, VX1, est utilisé pour traiter encore plus efficacement la fibrillation auriculaire, pathologie cardiaque la plus répandue (une personne de plus de 60 ans sur cinq serait concernée) et favorisant notamment les AVC. Une innovation basée sur l’intelligence artificielle et portée par la jeune start-up marseillaise Volta médical. « Nous avons répertorié dans notre logiciel des centaines de milliers de signaux électriques cardiaques anormaux, expose Théophile Mohr Durdez, 26 ans, le directeur général. Le médecin peut ainsi connaître très finement les zones à traiter et réaliser une cartographie du cœur du patient. »

Auparavant, le cardiologue devait interpréter un nombre incalculable de lignes (qui s’affichent encore sur un autre écran), « un travail beaucoup plus fastidieux » pour une opération qui dure parfois plusieurs heures et dont le taux d’efficacité est de 70 %, indique Sélim Abbey. Conséquence pour ces personnes atteintes par ce trouble du rythme cardiaque : le risque de devoir retourner plusieurs fois au bloc pour cautériser (c’est-à-dire brûler) les cellules pathogènes. Les mêmes qui sont à l’origine de contractions du cœur anarchiques, rapides et irrégulières, et qui empêchent l’organe de pomper correctement le sang.

Les résultats de l’étude en 2023


Cofondée par un ingénieur et trois cardiologues, Volta médical attend les résultats de son étude clinique, qui doit compter 344 patients, pour 2023. Le temps notamment de vérifier l’efficacité de ce logiciel sur la durée, et les potentielles récidives. « Nous espérons démontrer la supériorité de notre logiciel d’intelligence artificielle, avec des premiers résultats déjà très prometteurs dans le cadre d’une précédente étude », indique Théophile Mohr Durdez.

La start-up, qui a réalisé une levée de fonds de 23 millions d’euros en fin d’année dernière, espère à terme s’imposer en première ligne dans le traitement de la fibrillation auriculaire, en Europe et aux Etats-Unis. Dans le monde, on estime que 33,5 millions de personnes seraient touchées par cette pathologie.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3151919-20211020-intelligence-artificielle-nouvelle-arme-bloc-traiter-troubles-rythme-cardiaque

#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 9:12
 
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Sujet: L’intelligence artificielle, une nouvelle arme au bloc pour traiter les troubles du rythme cardiaque
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Dry scooping: ce défi dangereux serait très populaire sur internet, notamment sur Tik Tok

Un nouveau défi dangereux, le “dry scooping”, sévit sur Tik Tok depuis quelques mois. Une nouvelle étude indique que cette pratique serait particulièrement populaire.

Tik Tok est décidément le réseau social en vogue pour les défis stupides voire dangereux. Le “dry scooping” y sévit ainsi depuis quelques mois. Il consiste à avaler de grandes cuillères de poudre protéinée, sans eau, avant de faire du sport. Une pratique qui n’est pas sans danger, puisque ces produits hyperprotéinés présentent des risques de détresse cardiovasculaire ou respiratoire, notamment pour les plus jeunes, en plus des risques immédiats d’étouffement. Une Américaine de 20 ans a d’ailleurs failli en mourir en juin dernier. Elle a été victime d’une crise cardiaque après avoir pratiqué le dry scooping avant une séance de sport.

Malheureusement, ce défi n’a pas pour autant perdu d’ampleur sur Tik Tok, comme en témoigne une nouvelle étude scientifique, présentée lors de la conférence annuelle de l’American Academy of Pediatrics. Les vidéos à ce sujet ont accumulé plus de 8 millions de vue et plus de 259 000 000 likes cumulés selon l’étude, pour laquelle l’auteur, Nelson Chow, étudiant en recherche à l'Université de Princeton (États-Unis) a collecté 100 vidéos portant le hashtag #preworkout, qui signifie préparation pré-séance de sport.


Selon les résultats obtenus, 64% des vidéos présentaient des hommes, 30% des femmes et 6% les deux ou étaient ambigus. Seulement 8% des vidéos illustrées sont utilisées conformément aux instructions. Les substances les plus populaires consommées en guise de pré-entraînement étaient les boissons énergisantes, la poudre de créatine ou les poudres hyperprotéinées, et l'alcool. Autant de produits potentiellement dangereux lorsqu’ingérés en grande quantité, sans eau et/ou juste avant un exercice physique, car l’absorption des nutriments qu’ils contiennent (acides aminés, édulcorants, caféine) serait plus rapide que quand ils sont dilués.

Un phénomène dangereux dont les médecins doivent prendre conscience de l’ampleur chez les jeunes, estime l’auteur en conclusion, pour une prise en charge plus précoce.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/dry-scooping-ce-defi-dangereux-serait-tres-populaire-sur-internet-notamment-sur-tik-tok-897207?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211012&M_BT=17059782434867


#coeur #crise #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 12 Oct 2021 - 15:31
 
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Sujet: Dry scooping: ce défi dangereux serait très populaire sur internet, notamment sur Tik Tok
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Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !

Diabète, BPCO, insuffisance cardiaque, maladies rénales, rhumatismes inflammatoires chroniques… Autant de maladies chroniques synonymes de risques accrus en cas d’infections, notamment par la grippe et le pneumocoque. Pourtant, selon enquête IPSOS les personnes concernées ne sont pas toujours conscientes des risques infectieux. D’où l’importance de sensibiliser les patients à risque et de les informer sur la vaccination.

De l’importance de toutes les vaccinations


Dans le contexte de pandémie actuelle, les autorités de santé et sociétés savantes ont encouragé dès l’année dernière le suivi du calendrier vaccinal, voire le rattrapage des vaccinations lorsque nécessaire. Le calendrier vaccinal 2021 insiste sur l’importance du rattrapage vaccinal, en particulier chez les personnes à risques : les nourrissons, les malades chroniques, les immunodéprimés, les personnes âgées et les femmes enceintes.

Certaines maladies chroniques exposent davantage à des complications en cas d’infection grippale ou liée à un pneumocoque. Voilà pourquoi la vaccination contre ce dernier est recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique chez les personnes souffrant de diabète, d’insuffisance cardiaque, de BPCO, de spondylarthrite ankylosante… et les personnes immunodéprimées. Idem pour la vaccination antigrippale.

Un besoin d’information sur la vaccination


Suite à la pandémie de Covid-19, selon l’enquête IPSOS réalisée en 2020 pour Pfizer en partenariat avec le collectif AVNIR*, la perception des vaccins a évolué auprès des malades atteints de pathologies chroniques. Au total, 62% des répondants se disent convaincus de l’intérêt de faire tous les vaccins recommandés.3 Néanmoins, plus de la moitié ne savent pas quels sont les vaccins recommandés. C’est d’ailleurs une demande forte, puisque 97% souhaitent s’informer par l’intermédiaire de ces professionnels de santé3. Sachant que les malades chroniques non vaccinés contre la grippe (29%) et les infections à pneumocoques (35%) affirment être prêts à se faire vacciner en 2021/20223, il est essentiel que les professionnels de santé, informent ces patients sur l’importance de la vaccination.

Des taux de couverture trop bas ?


D’autant plus que dans cette population les taux de couverture vaccinale contre la grippe et le pneumocoque restent trop faibles en France. En 2019-2020, à peine la moitié était immunisée contre la grippe. Bien loin des 75% recommandés par l’OMS.

Philippe Thébault est président de l’Alliance du Cœur. « Les patients souffrant de pathologies cardiaques doivent se protéger d’infections comme la grippe et le pneumocoque. Et en particulier ceux atteints d’insuffisance cardiaque. En cas d’infection, ils sont en effet exposés à un risque de décompensation et d’hospitalisation. »

A l’Alliance du Cœur, de nombreuses brochures sont réalisées pour informer les patients, dont une portant justement sur l’importance de la vaccination. « Nous allons également proposer un vrai-faux sur la vaccination auprès des patients, des médecins et des pharmaciens. Concernant ces derniers, il serait intéressant qu’ils puissent participer à la vaccination pneumocoque. » 

Pourquoi se vacciner contre la grippe et le pneumocoque ?


Les autorités de santé recommandent la vaccination contre la grippe et les infections à pneumocoque chez les personnes souffrant de maladies chroniques, particulièrement vulnérables à ces infections en raison de défenses immunitaires amoindries.  Chaque année la grippe est à l’origine de 2 à 6 millions de cas, ainsi que de 8 000 à 14 500 décès, en majorité chez ces populations à risque. Enfin le pneumocoque est responsable chaque année de 10 000 décès, notamment des patients souffrant de maladies chroniques. 

*Associations VacciNation Immunodéprimées Réalité


Source de l'article : https://destinationsante.com/grippe-pneumocoque-en-cas-de-maladie-chronique-pensez-vaccination.html


#insuffisance #cardiaque #coeur #vaccin
par Heartdrake
le Mer 29 Sep 2021 - 9:15
 
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Sujet: Grippe, pneumocoque : en cas de maladie chronique, pensez vaccination !
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Risque cardiaque : Consommer plus de végétaux vaut aussi pour les jeunes

Manger plus d'aliments végétaux peut réduire considérablement le risque de maladie et d’événements cardiaques, que ce soit chez les jeunes adultes ou chez les femmes plus âgées, soulignent ces 2 études publiées simultanément dans le Journal of the American Heart Association (JAHA). Au-delà des régimes mieux connus, le régime méditerranéen et le régime DASH, le régime « Portfolio » est ici mis en avant pour ses capacités de prévention du risque cardiaque chez les femmes ménopausées.

L’American Heart Association (AHA) recommande un régime alimentaire global sain riche en fruits et en légumes, en grains entiers, en produits laitiers allégés, en volaille et en poisson maigres, en noix et légumineuses et en huiles végétales « non tropicales ». Un tel régime avec une consommation très réduite de graisses saturées, de graisses trans, de sodium, de viande rouge, de sucreries et de boissons sucrées très proche du régime méditerranéen.
 
Ces 2 analyses révèlent que les jeunes adultes et les femmes ménopausées réduisent considérablement leur risque de crise cardiaque et plus largement de maladie cardiovasculaire avec un apport plus élevé de végétaux.

Manger des aliments végétaux est bon pour le cœur à tout âge.

Les végétaux sont bénéfiques à la santé cardiaque des jeunes adultes

  • La 1ère étude évalue si la consommation à long terme d'un régime centré sur les végétaux ou si le passage à un régime centré sur les végétaux dès l’âge jeune adulte sont associés à une réduction du risque de maladie cardiovasculaire à la quarantaine. C’est l’une des rares études à avoir regardé ce type d’association avec un régime alimentaire globalement centré sur les plantes et non pas avec des apports spécifiques de certains végétaux ou aliments, précise l’auteur principal, le Dr Yuni Choi, chercheur en épidémiologie et en santé communautaire à l'Université du Minnesota (Minneapolis).

 
L'équipe a suivi le régime alimentaire et l’incidence des maladies cardiaques chez 4.946 adultes participants à l'étude CARDIA (Coronary Artery Risk Development in Young Adults), âgés de 18 à 30 ans à l’inclusion et exempts alors de maladie cardiovasculaire. Les participants ont subi 8 évaluations de santé durant le suivi et leurs facteurs de mode de vie ont également été renseignés. Contrairement au principe des essais contrôlés randomisés, les participants n'avaient aucune consigne alimentaire et n'étaient pas informés des données de santé recueillies au cours du suivi. La qualité de leur régime alimentaire a été notée sur la base du score (APDQS : A Priori Diet Quality Score), basé sur 46 groupes d'aliments classés en :
 

  1. aliments bénéfiques (fruits, légumes, haricots, noix et grains entiers) ;
  2. aliments indésirables (frites, viande rouge riche en graisses, collations salées, pâtisseries et boissons gazeuses) ;
  3. aliments neutres (pommes de terre, céréales raffinées, viandes maigres, crustacés…).

 
Un score de qualité alimentaire plus élevé étant associé à des apports plus élevés d'aliments bénéfiques et, globalement, plus élevés d’aliments végétaux.
 

  • Au cours des 32 années de suivi, 289 des participants ont développé une maladie cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC, insuffisance cardiaque, douleurs thoraciques liées au cœur ou artériopathies) ;
  • après prise en compte des facteurs de confusion possibles dont l'âge, le sexe, l’ethnie, les apports caloriques moyens, le niveau d’études, les antécédents familiaux de maladie cardiaque, le tabagisme et la pratique de l’activité physique, les personnes à score alimentaire parmi les 20 % les plus élevés bénéficient d’une réduction de 52 % du risque de maladie cardiovasculaire ;
  • lorsque les participants étaient âgés de 25 à 50 ans, ceux qui ont le plus amélioré la qualité de leur alimentation avec en particulier des apports plus élevés d'aliments végétaux bénéfiques et réduits de protéines animales ont un risque réduit de 61 % de troubles cardiovasculaires ;
  • peu de participants étaient végétariens, l'étude n'a donc pas évalué précisément les avantages d'un régime végétarien strict excluant tout produit d'origine animale, dont la viande, les produits laitiers et les œufs.

 
Un régime riche en nutriments et centré sur les plantes, mais pas nécessairement strictement végétarien est donc très bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Le choix d’aliments frais et naturels, non transformés, avec de temps en temps quelques produits d'origine animale dont la volaille maigre non frite, le poisson non frit, les œufs et les produits laitiers allégés suffit déjà à limiter le risque cardiovasculaire.
 
Enfin les chercheurs rappellent le caractère observationnel de l’étude qui ne démontre pas la relation de cause à effet entre l'alimentation et la maladie cardiaque- mais qui, en complément de nombreuses autres études menées sur le sujet, vient confirmer sa forte probabilité.
 
Le régime « Portfolio » bénéfique à la santé cardiaque des femmes ménopausées

  • La deuxième étude, menée à l'Université Brown (Providence) est une analyse de données de la cohorte prospective de la Women's Health Initiative (WHI) qui a regardé si un régime riche en aliments à base de plantes, déjà connu pour pour abaisser le « mauvais » cholestérol (un régime nommé « Portfolio ») est bien associé à une réduction des événements cardiovasculaires chez un grand groupe de femmes ménopausées. Cette étude suit 2 précédents essais randomisés ayant déjà démontré que l’observance élevée de ce type de régime permet une réduction significative du « mauvais » cholestérol (LDL-C), et de manière plus marquée qu'un régime traditionnel allégé en graisses saturées.

 
Le « régime Portfolio » comprend des noix, des protéines végétales de soja, des haricots ou du tofu, des fibres d'avoine, d'orge, de gombo, d'aubergine, d'oranges, de pommes et de baies, des stérols végétaux provenant d'aliments enrichis et les graisses monoinsaturées présentes dans l'huile d'olive et de canola et dans les avocats. Ce régime implique également une consommation très limitée de graisses saturées et de cholestérol alimentaire.
 
L'étude a suivi durant plus de 15 ans 123.330 femmes ménopausées, âgées en moyenne de 62 ans à l’inclusion et exemptes alors de maladie cardiovasculaire. Les participants ont renseigné leur régime alimentaire par questionnaire, ce qui a permis d’apprécier leur degré d’adhésion au régime portfolio. Cette analyse révèle que vs les femmes qui suivent moins le régime Portfolio, celles qui y adhèrent fortement présentent :
 

  • un risque réduit de 11% de développer une maladie cardiovasculaire ;
  • un risque réduit de 14% de maladie coronarienne ;
  • un risque réduit de 17% d’insuffisance cardiaque.
  • aucune association n’est identifiée entre l’adhésion au régime Portfolio et la survenue d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'une fibrillation auriculaire (FA).

 
L’étude suggère que des apports plus importants de végétaux hypocholestérolémiants et l’adhésion au régime Portfolio permettent une réduction du risque d’événements cardiovasculaires, ici chez les femmes ménopausées, mais peut-être au sein d’autres groupes de population…
 
L’alimentation apparaît à nouveau, avec ces 2 grandes analyses comme une composante essentielle de la santé que ce soit à l’âge jeune adulte ou plus tard dans la vie. Alors que les maladies cardiaques constituent la première cause de mortalité dans le monde, encourager et favoriser l’accès aux fruits et aux légumes frais et plus largement aux aliments non transformés doit faire partie des priorités en matière de prévention et de santé publique.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiaque-consommer-plus-de-vegetaux-vaut-aussi-pour-les-jeunes


#coeur #crise #cardiaque #alimentation
par Heartdrake
le Ven 24 Sep 2021 - 11:28
 
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Sujet: Risque cardiaque : Consommer plus de végétaux vaut aussi pour les jeunes
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Arrêt cardiaque : formons-nous aux gestes qui sauvent

Seuls 40% des Français sont formés aux gestes qui sauvent. Or en cas d’arrêt cardiaque, le pire reste de ne rien faire. La victime n’a alors que peu de chances de s’en sortir. D’où le double message de la Fédération française de Cardiologie en cette semaine nationale du Cœur organisée du 20 au 29 septembre : formez-vous et intervenez !

En France, 40 000 à 50 000 personnes meurent prématurément chaque année d’un arrêt cardiaque. Alors que dans 7 cas sur 10, l’accident survient devant des témoins, seuls 40% des Français sont dans la capacité de pratiquer les gestes de premiers secours. Ce qui réduit grandement les chances de la victime de s’en sortir.

C’est pourquoi la Fédération française de Cardiologie alerte sur la nécessité de se former de toute urgence aux gestes qui sauvent. Elle insiste aussi sur le fait que « le pire est de ne rien faire ». En effet « sans prise en charge immédiate, près de 93 % des arrêts cardiaques sont fatals ». Ainsi « la méconnaissance de ces gestes associée à la peur de ne pas les effectuer correctement empêchent les Français d’intervenir sur une personne en situation de détresse », poursuit la FFC.

Pour encourager le public, la loi du 3 juillet 2020 a créé le statut de citoyen-sauveteur pour « toute personne portant assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent », l’exonérant ainsi de toute responsabilité civile en cas de préjudice pour la victime résultant de son intervention.

Alors n’attendez plus, formez-vous et intervenez ! Pour en savoir plus, cliquez ici. Et si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque : appelez les secours, puis massez la victime et enfin, défibrillez.

A noter : Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, la FFC diffusera un film, réalisé par Maïwenn, sur les chaînes TV (TF1, M6, W9, 6Ter, TMC…) et sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook, Twitter et Instagram avec #osezagir.

Source de l'article : https://destinationsante.com/arret-cardiaque-formons-nous-aux-gestes-qui-sauvent.html


#coeur #arrêt #cardiaque #gestes
par Heartdrake
le Ven 24 Sep 2021 - 9:16
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : formons-nous aux gestes qui sauvent
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Insolite : nos fréquences cardiaques se synchronisent lorsqu’on écoute une histoire ensemble

Selon une nouvelle étude scientifique, les fréquences cardiaques d’individus écoutant ou lisant une histoire ensemble se synchronisent. Un phénomène qui serait étroitement lié à notre état de conscience, et qui pourrait ainsi aider à l’évaluer facilement.

Beaucoup de mythes circulent autour de la synchronisation de diverses fonctions physiologiques lorsque plusieurs personnes vivent ensemble ou partagent une même expérience (repas, frayeur, spectacle...). Mais peu ont été scientifiquement étayées et prouvées.

Dans une nouvelle étude, publiée le 14 septembre 2021 dans la revue Cell Reports, des chercheurs rapportent avoir observé une synchronisation de la fréquence cardiaque lorsque plusieurs personnes écoutent une même histoire. Un phénomène qui ne se produirait cependant que lorsque l’on prête attention à l'histoire.


Ce qui est important, c'est que l'auditeur soit attentif aux actions de l'histoire”, a commenté Jacobo Sitt, chercheur à l'Institut du cerveau de Paris et à l'Inserm, et  le coauteur de l’étude. “Il ne s'agit pas d'émotions, mais d'être engagé et attentif, et de penser à ce qui va se passer ensuite. Votre cœur réagit à ces signaux du cerveau”, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les scientifiques ont ici mené quatre expériences afin d’explorer les rôles de l’attention et de la conscience dans le phénomène de synchronisation des fréquences cardiaques lors d’une même lecture.
Durant la première, des volontaires en bonne santé ont écouté le livre audio de 20 000 lieues sous les mers, de Jules Vernes. Leur fréquence cardiaque a évolué selon ce qui se passait au fil de l’histoire. Et les augmentations et diminutions observées, via des électrocardiogrammes (ECG), aient sensiblement similaires pour tous les participants, aux mêmes points du récit.

Un lien étroit entre synchronisation cardiaque et niveau de conscience

La seconde expérience, consistant à regarder de courtes vidéos pédagogiques, a permis de montrer que l’attention était essentielle dans la synchronisation des fréquences cardiaques.


Quant à la troisième expérience, consistant à écouter des contes pour enfants, elle a permis de montrer que les fluctuations observées au niveau des fréquences cardiaques des participants étaient prédictives de leur capacité à bien répondre aux questions sur l’histoire. Cela indiquait que les changements de fréquence cardiaque étaient un signal de traitement conscient du récit.

Enfin, la quatrième expérience était similaire à la première, à la différence près qu’elle a impliqué des participants atteints de troubles de la conscience ou dans le coma. Résultat : ces derniers ont eu des taux de synchronisation cardiaque inférieurs à ceux des personnes en bonne santé.



“Cette étude est encore très préliminaire, mais vous pouvez imaginer qu'il s'agit d'un test facile qui pourrait être mis en œuvre pour mesurer les fonctions cérébrales” et le niveau de conscience, a commenté Jacobo Sitt. “Cela ne nécessite pas beaucoup d'équipement, et pourrait même être effectué dans une ambulance sur le chemin de l'hôpital”, a-t-il ajouté. D’ici là, d’autres expériences devront être menées, avec un plus grand nombre de patients, et pour comparer cette technique avec les tests classiques visant à évaluer les fonctions cérébrales (électroencéphalogramme et IRM notamment).


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insolite-nos-frequences-cardiaques-se-synchronisent-lorsquon-ecoute-une-histoire-ensemble-896320?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210921&M_BT=17059782434867


#coeur #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 22 Sep 2021 - 9:21
 
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Sujet: Insolite : nos fréquences cardiaques se synchronisent lorsqu’on écoute une histoire ensemble
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Chirurgie cardiaque : mâcher du chewing-gum pour éviter les complications

Les chirurgies cardiaques peuvent s’accompagner de complications digestives. Selon des chercheurs américains, le simple fait de mâcher du chewing-gum pourrait aider à relancer l’activité intestinale et accélérer la sortie du patient.

L’iléus postopératoire est un arrêt ou un ralentissement du transit intestinal après une intervention chirurgicale. Selon des médecins du Crozer-Chester Medical Center à Upland en Pennsylvanie, « ce bref arrêt du système digestif fait partie des complications les plus courantes après une chirurgie cardiaque, survenant chez 5,5% des patients ». Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème de santé majeur, l’iléus peut entraîner des crampes abdominales, des ballonnements, des nausées, des vomissements, une constipation et des difficultés à tolérer un régime alimentaire normal. Avec à la clé, une récupération plus lente et des séjours à l’hôpital plus longs.

Mais pour ces scientifiques, le simple fait de mâcher du chewing-gum pourrait aider ces patients à récupérer plus rapidement. Pour tester cette drôle d’idée, ils ont comparé 2 groupes ayant subi une chirurgie cardiaque (chirurgie à cœur ouvert élective, remplacement de la valve aortique ou une réparation de la valve mitrale). Les premiers ont ainsi reçu des chewing-gums sans sucre après leurs opérations. Les seconds, eux, n’en ont pas consommé. Résultat : seuls 0,59% mâchant de la gomme ont développé un iléus postopératoire confirmé, contre 3,43 % dans l’autre groupe.

Duper les intestins


« Nous pensons que le chewing-gum stimule les intestins leur faisant croire que la nourriture arrive », expliquent les auteurs. « C’est ce qu’on appelle l’alimentation fictive, c’est-à-dire une procédure qui imite la consommation alimentaire normale, mais où les aliments et les boissons ne sont pas réellement digérés ou absorbés. »

« Compte tenu du risque minime et du coût extrêmement insignifiant de cette intervention, l’incorporation de chewing-gum après une chirurgie cardiaque devrait être considérée comme une nouvelle norme de soins », explique le Dr Sirivan S. Seng, principal auteur de ce travail. Lequel précise que cette action permettrait d’accélérer le bon rétablissement du patient, lui permettant de sortir plus rapidement de l’hôpital.

Source de l'article : https://destinationsante.com/chirurgie-cardiaque-macher-du-chewing-gum-pour-eviter-les-complications.html


#coeur #chirurgie #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 21 Sep 2021 - 10:28
 
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Sujet: Chirurgie cardiaque : mâcher du chewing-gum pour éviter les complications
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Chirurgie cardiaque : L’IA pour prioriser les interventions

L’intelligence artificielle peut aussi permettre de mieux évaluer le risque encouru par les patients en attente de chirurgie cardiaque, assure cette équipe de cardiologues de l’Université d’Ottawa. La recherche, publiée recherche publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) va permettre aussi de mieux adapter les temps « d’attente » en chirurgie cardiaque qui dans certains cas sont associés à des hospitalisations imprévues et à des décès.

La gestion des listes d'attente en chirurgie cardiaque constitue un défi permanent pour les systèmes de soins qui ont des ressources disponibles limitées précise le Dr. Louise Sun, de l’Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa (Ontario). « Ce défi est devenu encore plus marqué depuis le début de la pandémie de COVID-19, car de nombreuses procédures ont été reportées pour préserver la capacité du système pour les patients atteints de COVID-19 »

Un modèle pour prédire le risque de décès et d'hospitalisation des patients en attente de chirurgie cardiaque

L’étude a été menée auprès de 62.375 patients adultes, inscrits sur la liste d'attente pour la chirurgie cardiaque :
 

  • au total, 3.033 patients soit 5 % sont décédés ou ont été hospitalisés durant l’attente d'une intervention chirurgicale ;
  • les patients de sexe masculin et des zones urbaines présentaient des symptômes cardiaques plus sévères ;
  • ces patients à risque plus élevé ont été traités dans des hôpitaux universitaires et devaient subir une intervention chirurgicale spécifique associée à un risque plus élevé de décès ou d'hospitalisation ;
  • le modèle d’IA a permis une meilleure priorisation des procédures chirurgicales en attente.

 
Une utilisation multidisciplinaire : les auteurs suggèrent enfin que leur outil diagnostique basé sur l’IA peut être utilisé par de nombreux professionnels de santé pour prédire avec précision ces événements indésirables et pour aider à prioriser les patients pour la chirurgie cardiaque.
 
« Ce modèle de liste d'attente nous permet aujourd’hui de prioriser les patients à haut risque nécessitant une intervention chirurgicale, d’améliorer les résultats pour les patients et d’économiser des ressources. Le modèle peut être utilisé par les médecins en soins primaires, les cardiologues, les chirurgiens et les anesthésistes, mais aussi par les gestionnaires d’établissement et de ressources en soins de santé ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/chirurgie-cardiaque-lia-pour-prioriser-les-interventions


#coeur #chirugie #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 20 Sep 2021 - 11:23
 
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Sujet: Chirurgie cardiaque : L’IA pour prioriser les interventions
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Insuffisance cardiaque du nourrisson

On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur ne peut pas assurer le débit sanguin nécessaire à la circulation. Heureusement assez rare, l'insuffisance cardiaque du nourrisson et du jeune enfant ne doit pas être prise à la légère. Quels sont les symptômes ? Comment la traiter ? Doctissimo revient sur cette affection aux conséquences graves. 

Qu'est-ce que c'est ?

L'insuffisance cardiaque est réalisée lorsque le cœur, pour une raison ou une autre, n'arrive plus à exercer sa fonction de pompe et donc à assurer un débit sanguin suffisant à la circulation. Le diagnostic n'est pas toujours évident. Il n'est pas rare que l'insuffisance cardiaque simule une infection respiratoire, une affection neurologique ou de simples troubles digestifs. Heureusement rare en pédiatrie, elle ne doit pas être négligée car elle peut être mortelle chez l'enfant. Apprenez à en reconnaître les symptômes pour réagir au plus vite. 

Les symptômes de l'insuffisance cardiaque du nourrisson

Le début est brutal ou rapidement progressif. La dyspnée est le premier signe qui attire l'attention : l'enfant a du mal à respirer. Cette dyspnée est d'abord intermittente et ne se révèle que lors des cris ou de la prise des biberons ; l'enfant boit mal et se fatigue vite. Les vomissements sont fréquents.
Très vite, cette gêne respiratoire va s'aggraver. C'est bientôt une polypnée superficielle (70 mouvements respiratoires/mn ou plus). Curieusement, cette respiration rapide ne s'accompagne d'aucun signe de détresse respiratoire. Il n'y a ni tirage intercostal, ni battement des ailes du nez ni aucun signe de lutte respiratoire. La dyspnée est soulagée en position verticale et s'aggrave lorsque le nourrisson est couché sur le dos.
La cyanose (coloration bleutée) est inconstante et discrète ; pour être visible, elle demande un examen minutieux à la lumière du jour. La pâleur des extrémités, des lèvres et de la langue est frappante.
Des troubles du comportement traduisent l'hypoxie cérébrale qui résulte de la baisse du débit sanguin local : le nourrisson est anxieux, agité, et des troubles de la conscience, voire des convulsions peuvent survenir. Une petite toux faible, continue, coqueluchoïde, désoriente parfois le diagnostic.
L'examen clinique du nourrisson, en dehors des pleurs, met en évidence une tachycardie (160 à 200 pulsations/mn) et parfois des signes d'œdème aigu des poumons. Il existe un gros foie douloureux, le foie débordant le gril costal et la ligne médiane de 4 cm ou plus. L'augmentation de volume de la rate peut s'y associer. Les veines périphériques, dilatées, sont bien visibles.
La rétention hydrosodée est de règle mais les œdèmes sont difficiles à apprécier chez l'enfant de cet âge. Ils sont souvent remplacés chez le nourrisson par une prise de poids insolite les jours précédant la décompensation.
Les clichés radiographiques du thorax de face permettent de calculer l'index cardiothoracique. L'index cardiothoracique (ICT) est le rapport entre la plus grande largeur de la silhouette cardiaque et la plus grande largeur du thorax. Il est normalement inférieur ou égal à 0,50-0,55. Lorsqu'il est supérieur à 0,55-0,60 , il traduit une cardiomégalie.

Causes et facteurs de risque

Elles sont variées :

  • Les cardiopathies congénitales : elles sont les causes les plus fréquentes d'insuffisance cardiaque du nourrisson dans les pays industrialisés ;
  • La myocardite ;
  • La fibro-élastose sous-endocardique est un syndrome anatomoclinique primitif ou secondaire à une cardiopathie congénitale. L'insuffisance cardiaque s'installe progressivement chez le nourrisson au cours des 6 premiers mois de vie. L'ECG traduit l'hypertrophie du ventricule gauche. Le pronostic est sévère ; 
  • La maladie de Pompe est une glycogénose généralisée, héréditaire, dont les manifestations cardio-musculaires sont importantes. L'insuffisance cardiaque s'associe à une splénomégalie et à une grosse langue. La cardiomégalie est impressionnante. L'évolution est le plus souvent fatale au cours de la première année ; 
  • La tachycardie paroxystique supra-ventriculaire (TSV) est suspectée lorsque la fréquence cardiaque est supérieure à 200/mn. C'est la maladie en cause dans l'observation qui ouvre ce chapitre. Elle serait due à un trouble de la conduction électrique au niveau de certaines fibres du tissu nodal alors que des fibres voisines conduisent l'influx électrique normalement. Cette anomalie est fréquente au cours des premiers mois de la vie au niveau du nœud d'Aschoff-Tawara qui n'a pas encore atteint sa maturation définitive. L'ECG confirme l'origine supra-ventriculaire de ce trouble du rythme : c'est une tachycardie jonctionnelle par rythme réciproque. Les garçons sont plus touchés que les filles. La maladie se déclare dans 35% des cas au cours des 3 premières semaines de vie et dans 60% des cas au cours des 4 premiers mois de la vie. Le début est parfois in-utéro. Les signes révélateurs sont le refus du biberon, des vomissements, une toux, une fièvre ou une hypothermie. Les signes digestifs font souvent méconnaître la tachycardie au début surtout lorsque le nourrisson est agité et pleure. L'insuffisance cardiaque s'installe en moins de 24 heures : polypnée, gros foie, teint grisâtre, gros cœur à la radio. La fréquence cardiaque est entre 200 et 300/mn. L'importance de l'insuffisance cardiaque est fonction de la fréquence cardiaque, de l'âge du nourrisson et de la durée de la crise. Lorsque la TSV est découverte tôt, elle reste bien tolérée. Par contre, elle ne guérit presque jamais spontanément et en l'absence de traitement, l'insuffisance cardiaque s'aggrave et le nourrisson meurt dans un tableau de collapsus cardiovasculaire. En général, les TSV surviennent sur un cœur sain et le traitement permet un retour à un rythme sinusal normal.


Source de l'articleInsuffisance cardiaque du nourrisson - Symptômes et traitement - Doctissimo

#insuffisance #cardiaque #coeur #enfants #nourrissons
par Heartdrake
le Dim 19 Sep 2021 - 16:45
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque du nourrisson
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Arrêt cardiaque : les douleurs thoraciques pas si fréquentes

Une nouvelle étude danoise a analysé les données des appels aux urgences dans les vingt-quatre heures précédent un incident cardiaque, afin d’analyser quels symptômes étaient les plus couramment décrits et montrer quels sont les signes avant-coureurs qui doivent alerter.

En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d'un arrêt cardiaque. On associe classiquement la crise cardiaque aux hommes et aux douleurs à la poitrine. Pourtant, l’arrêt cardio-respiratoire nous concerne tous et le symptôme avant-coureur le plus fréquent n’est pas celui auquel on pense. Une étude parue en 2019 montrait que les femmes avaient deux fois moins de chances de survivre après une crise cardiaque que les hommes (12,5% contre 20 %). Elles reconnaissent moins leurs symptômes (les douleurs à la poitrine ne sont pas si monnaie courante), tardent à appeler les urgences et sont moins bien prises en charge.

D’après une nouvelle enquête, menée par des chercheurs danois du North Zealand Hospital, au Danemark, et présentée lors de la dernière conférence de la Société européenne de cardiologie, les douleurs thoraciques ne concerneraient en effet qu’un cas sur cinq. Les scientifiques ont analysé les informations collectées auprès de 4 000 patients ayant subi un arrêt cardiaque (hors hôpital) entre 2016 à 2018 et qui avaient contacté les urgences jusqu'à vingt-quatre heures avant leur arrêt cardio-respiratoire. Ils ont noté les symptômes signalés (par le patient ou un proche) et analysé la survie à trente jours.

et montrer quels sont les signes avant-coureurs qui doivent alerter.

En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d'un arrêt cardiaque. On associe classiquement la crise cardiaque aux hommes et aux douleurs à la poitrine. Pourtant, l’arrêt cardio-respiratoire nous concerne tous et le symptôme avant-coureur le plus fréquent n’est pas celui auquel on pense. Une étude parue en 2019 montrait que les femmes avaient deux fois moins de chances de survivre après une crise cardiaque que les hommes (12,5% contre 20 %). Elles reconnaissent moins leurs symptômes (les douleurs à la poitrine ne sont pas si monnaie courante), tardent à appeler les urgences et sont moins bien prises en charge.

D’après une nouvelle enquête, menée par des chercheurs danois du North Zealand Hospital, au Danemark, et présentée lors de la dernière conférence de la Société européenne de cardiologie, les douleurs thoraciques ne concerneraient en effet qu’un cas sur cinq. Les scientifiques ont analysé les informations collectées auprès de 4 000 patients ayant subi un arrêt cardiaque (hors hôpital) entre 2016 à 2018 et qui avaient contacté les urgences jusqu'à vingt-quatre heures avant leur arrêt cardio-respiratoire. Ils ont noté les symptômes signalés (par le patient ou un proche) et analysé la survie à trente jours.

Crise cardiaque : les symptômes avant-coureurs à connaître

Leurs résultats confirment qu’il existe bien des signes avant-coureurs : près de 12 % des patients (âgés en moyenne de 74 ans) avaient contacté les urgences avant que leur cœur ne batte plus. Le symptôme le plus fréquemment évoqué était une gêne respiratoire (59 %). Suivait la confusion (23 %) ou une perte de conscience (20 %). Avant les fameuses douleurs thoraciques (19,5 %) et une pâleur soudaine (19 %).

Souffrir de gêne respiratoire expose à de plus grands risques

Cette étude indique également que souffrir d’une gêne respiratoire avant un arrêt cardiaque serait un signe de gravité. En effet, les chercheurs montrent que plus de quatre patients sur cinq ayant signalé ce symptôme sont décédés dans les trente jours après l'accident, contre moins de la moitié de ceux qui avaient appelé pour une douleur thoracique. « Les problèmes respiratoires sont un signe avant-coureur sous-estimé d'un arrêt cardiaque », conclut Filip Gnesin, auteur de l'étude.

Arrêt cardiaque, comment réagir ?

Lors d’un arrêt cardio-respiratoire, il y a urgence à fournir de l’oxygène pour rétablir la circulation sanguine et éviter les lésions du cerveau et des organes, qui peuvent causer la mort en quelques minutes. Une fois le Samu (15) appelé et en attendant les secours, il est impératif de débuter un massage cardiaque. Même s’il n’est pas parfaitement réalisé, il peut sauver la vie ! Vous pouvez aussi utiliser un défibrillateur si vous en avez un à proximité. Simple d’utilisation, l’appareil vous guidera vocalement, étape par étape.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/arret-cardiaque-les-douleurs-thoraciques-pas-si-frequentes-2118933?fbclid=IwAR0bhE8cUmwMweB0QoM5kR3yFn8wCEMelW-0OlozkJbZnRzKO7fniOuGDmQ


#coeur #arrêt #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 15:08
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : les douleurs thoraciques pas si fréquentes
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Maladie de Bouveret : tout sur la tachycardie de Bouveret

Pathologie du rythme cardiaque, la maladie de Bouveret se définie comme la survenue de palpitations cardiaques pouvant être à l'origine d'inconfort et d'angoisses. Elle est due à un défaut de conduction électrique cardiaque. Explications.

Qu'est-ce que la maladie de Bouveret ?

La maladie de Bouveret se caractérise par la présence de palpitations survenant par crises intermittentes sous la forme d'une accélération paroxystique du rythme cardiaque. La fréquence cardiaque peut atteindre 180 pulsations par minute qui peut durer plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes pour se normaliser ensuite brusquement au rythme cardiaque habituel avec une sensation immédiate de bien-être. Ces crises peuvent être déclenchées par une émotion ou sans cause particulière. Cela reste une maladie bénigne qui n'affecte pas le fonctionnement cardiaque en dehors de ses crises à répétition de rythme rapide (tachycardie). Elle ne présente pas de risque vital. On parle de tachycardie quand le cœur bat à plus de 100 battements par minute. Cette maladie est relativement fréquente et affecte plus d'une personne sur 450, le plus souvent chez des sujets jeunes.

Quels sont les symptômes de la maladie de Bouveret ?

Au-delà des sensations de palpitations thoraciques, cette maladie est aussi source d'inconfort thoracique sous la forme de sensations d'oppressions et d'angoisses voire de panique. 

Les crises de palpitations ont un début et une fin brusque, provoquées par une émotion, mais souvent sans cause identifiée. 

Une émission d'urine est fréquente aussi après la crise et soulage la vessie. Il peut également survenir une sensation de vertige, d’étourdissement ou de malaise avec une perte de connaissance brève. 

L'anxiété dépend du degré d'accoutumance du patient à cette tachycardie. Un électrocardiogramme montre une tachycardie régulière à 180-200 pulsations par minute alors que la fréquence cardiaque habituelle oscille entre 60 et 90. Il est possible de calculer la fréquence cardiaque en prenant le pouls au poignet, là où passe l'artère radiale ou en auscultant le cœur avec un stéthoscope.

Quel bilan réaliser en cas de suspicion de maladie de Bouveret ?

Outre l'électrocardiogramme qui cherchera à différencier la maladie de Bouveret des autres troubles du rythme cardiaque, un bilan plus approfondi est parfois nécessaire quand la succession des crises de tachycardie est handicapante au quotidien et/ou conduit parfois à des vertiges, des étourdissements ou des pertes de connaissance brèves. 

Le cardiologue réalise alors un enregistrement de l'activité électrique du cœur à l'aide d'une sonde directement introduite dans le cœur. Cette exploration permettra de déclencher une crise de tachycardie qui sera enregistrée pour visualiser le nœud nerveux dans la paroi du cœur qui provoque la tachycardie. 

Comment traiter la maladie de Bouveret ?

Quand elle est peu invalidante et bien tolérée, la maladie de Bouveret peut être traitée par des manœuvres vagales qui stimule le nerf vague intervenant dans la régulation du rythme cardiaque (massage des globes oculaires, des artères carotides au niveau du cou, boire un verre d'eau froide, provoquer un réflexe nauséeux, etc.). Cette stimulation du nerf vague va ralentir le rythme cardiaque.

Si ces manœuvres ne sont pas suffisantes pour calmer la crise, des médicaments antiarythmiques à délivrer ponctuellement, en milieu cadiologique spécialisé, pourront être injectés. Ils visent à bloquer le nœud intracardiaque à l'origine de la tachycardie. 

Quand cette maladie est mal tolérée par l'intensité et la répétition des crises, un traitement de fond est proposé par des médicaments antiarythmiques comme des bétabloquants ou des digitaliques.

Enfin, si les crises ne sont pas maîtrisées, se répètent et handicapent la vie quotidienne des patients, il est possible, à l'occasion d'une exploration par une petite sonde qui pénètre jusqu'au cœur, de réaliser un tir d'ablation du nœud à l'origine des crises de tachycardie par radiofréquence. Ce geste est réalisé par des centres spécialisés qui ont l'expérience de ce type d'intervention. L'efficacité de cette méthode est de 90% et elle est indiquée pour les sujets jeunes ou des sujets qui présentent une contre-indication à la prise de médicaments anti-arythmiques comme la digitaline.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie-bouveret-sur-tachycardie-bouveret


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:35
 
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Sujet: Maladie de Bouveret : tout sur la tachycardie de Bouveret
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S’hydrater pour réduire le risque d’insuffisance cardiaque

Vous le savez, une bonne hydratation est primordiale pour rester en bonne santé. Et selon une étude américaine, rester bien hydraté tout au long de la vie pourrait réduire le risque de développer une insuffisance cardiaque.

En France, il est recommandé de boire 1,5 litre d’eau par jour. C’est désormais bien connu. Mais aux Etats-Unis, les conseils sont tout autres. Les autorités recommandent aux femmes de consommer entre 1,6 et 2 litres et aux hommes entre… 2 et 3 litres ! Mais, que ce soit de ce côté-ci de l’Atlantique ou de l’autre, de nombreuses enquêtes ont montré qu’il est difficile pour certains de respecter ces recommandations. Pourtant, boire suffisamment permet de compenser les pertes hydriques, aux reins de fonctionner normalement et à notre organisme de réguler sa température.

Des bienfaits cardiovasculaires


Selon des chercheurs des National Institues of Health aux Etats Unis, une bonne hydratation serait aussi bénéfique pour la santé cardiovasculaire. « Cela peut empêcher ou au moins ralentir les changements dans le cœur qui conduisent à terme à une insuffisance cardiaque », expliquent-ils.

Le dosage sanguin du sodium est une mesure précise de l’état d’hydratation : lorsque l’on boit moins, la concentration de sodium augmente. « Le corps tente alors de conserver l’eau en activant des processus connus pour contribuer au développement de l’insuffisance cardiaque », rappellent les auteurs. Ces derniers ont donc examiné si la concentration sérique de sodium à l’âge adulte pouvait prédire le développement d’une insuffisance cardiaque 25 ans plus tard.

Ils se sont aussi intéressés à un éventuel lien entre l’hydratation et l’épaississement des parois de la chambre de pompage principale du cœur (le ventricule gauche) – appelée hypertrophie ventriculaire gauche – qui est un précurseur du diagnostic d’insuffisance cardiaque.

En analysant les dossiers de près de 16 000 adultes, ils ont observé qu’une concentration sérique de sodium plus élevée à la quarantaine était associée à la fois à une insuffisance cardiaque et à une hypertrophie ventriculaire gauche 25 ans plus tard.

Pour le Dr Natalia Dmitrieva, principale auteure de ce travail, « les résultats suggèrent qu’une bonne hydratation tout au long de la vie peut réduire le risque de développer une hypertrophie ventriculaire gauche et une insuffisance cardiaque»

Dernier élément, les chercheurs ont constaté que les risques augmentent lorsque la natrémie (c’est-à-dire la concentration en sodium contenu dans le sang) dépassait 142 mmol/l au milieu de la vie. « Ce niveau de sodium n’est pas étiqueté comme anormal dans les résultats des tests de laboratoire », concluent-ils. « Mais il pourrait être utilisé par les médecins lors d’examens physiques réguliers pour identifier les personnes dont l’apport hydrique habituel devrait être réévalué. »

Source de l'article : https://destinationsante.com/shydrater-pour-reduire-le-risque-dinsuffisance-cardiaque.html


#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 26 Aoû 2021 - 9:05
 
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Sujet: S’hydrater pour réduire le risque d’insuffisance cardiaque
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Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde

La crise cardiaque, ou infarctus du myocarde, est l'une des principales causes de décès dans le monde. Bien que les techniques chirurgicales, les diagnostics et les derniers traitements aient considérablement progressé, permettant une grande amélioration du taux de survie, il reste encore des progrès à accomplir dans la récupération des effets à long terme des tissus endommagés. Ainsi, le taux de mortalité à 5 ans reste élevé. Ces chercheurs du Medical Center of Soochow University (Chine), présentent aujourd’hui, dans la revue ACS Nano, un spray d'exosomes peu invasif qui contribue à réparer le cœur après un infarctus du myocarde.

La preuve de concept est ici apportée chez l’animal. Les scientifiques ont exploré une nouvelle forme de thérapie par cellules souches comme moyen de régénérer les tissus après une crise cardiaque. Alors que la greffe de cellules souches directement dans le cœur peut être dangereuse en raison de leur risque de développement incontrôlé, ce qui peut entraîner une tumeur ou encore de réaction de rejet immunitaire, les chercheurs ont testé une nouvelle voie : celle de l’injection d’exosomes ou petites vésicules contenant des protéines, des lipides et des acides nucléiques sécrétés par les cellules souches. Cependant, ces exosomes se décomposent souvent avant de pouvoir avoir des effets thérapeutiques.
 
D'autres équipes ont développé des patchs cardiaques ou des échafaudages qui aident les exosomes implantées à perdurer mais ces dispositifs doivent généralement être placés sur le cœur lors d'une chirurgie à thorax ouvert.
 
L’équipe du Dr Yafeng Zhou, de la Soochow University, recherchait une solution d'exosomes qui pourrait être pulvérisée sur le cœur via une petite incision, donc peu invasive, et permettant d’éviter ainsi une intervention chirurgicale majeure.

Un spray d’exosomes minimalement invasif


Les chercheurs ont mélangé des exosomes de cellules souches mésenchymateuses avec du fibrinogène, une protéine impliquée dans la coagulation du sang, ajouté cette solution à une minuscule seringue à double canon qui contenait une solution séparée d'une autre protéine de coagulation appelée thrombine. La pulvérisation de cette préparation par seringue sur le cœur d’une souris, à travers une petite incision thoracique, montre que les 2 solutions se mélangent et forment un gel d’exosomes stable qui adhère au cœur. Un mini-endoscope, inséré à travers une seconde petite incision, permet de guider l'aiguille de pulvérisation.

La preuve in vivo : chez des souris modèles de crise cardiaque, le spray d'exosomes duré plus longtemps, guéri les lésions cardiaques et augmente l'expression de protéines bénéfiques. Ces améliorations sont plus marquées qu’en cas d’injection directe d’exosomes dans le cœur. Testé également chez le porc, le spray induit une réaction immunitaire et un stress chirurgical moins sévères que la chirurgie.

Le spray d’exosomes apparaît donc comme prometteur pour la réparation cardiaque. Il devra encore faire l'objet d'esssais cliniques (chez l'Homme).

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-un-spray-dexosomes-pour-reparer-le-myocarde


#coeur #crise #cardiaque #infarctus #myocarde
par Heartdrake
le Jeu 12 Aoû 2021 - 9:54
 
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Sujet: Crise cardiaque : Un spray d’exosomes pour réparer le myocarde
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Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée

Dépistage précoce, campagne de sensibilisation, mais aussi carnet de suivi pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque… Des médecins préconisent de mieux repérer et traiter cette maladie qui touche 1,5 million de Français.


L’insuffisance cardiaque, qui touche 1,5 million de personnes en France, doit être mieux repérée et prise en charge, via notamment un dépistage précoce et des campagnes d’information, plaide ce mardi 22 juin, un large collectif de médecins et de patients.
L’insuffisance cardiaque est une pathologie chronique dont la prévalence et la mortalité demeurent souvent méconnues, alors qu’elle concerne directement ou indirectement plus de 3 millions de Français, qu’ils soient patients ou proches aidants, souligne le cardiologue Thibaud Damy, président du programme Optim’IC, en introduction d’un rapport publié mardi.

« Un diagnostic souvent tardif »

Ce document pointe un diagnostic de l’insuffisance cardiaque souvent tardif, « une prise en charge principalement hospitalière mobilisant d’importantes ressources », ou encore une articulation des soins entre la médecine hospitalière et la médecine de ville à optimiser.
Créer pour tenter d’améliorer ces points, le programme Optim’IC rassemble des sociétés savantes et des associations de patients impliquées dans l’insuffisance cardiaque (Fédération hospitalière de France, Collège national des cardiologues français, Alliance du cœur…).
Son rapport fait une série de propositions, formulées par un comité d’experts national et des comités régionaux.

« Création d’un livret individuel »

Il préconise notamment de systématiser le dépistage précoce de l’insuffisance cardiaque et de ses comorbidités, et d'encourager les actions de prévention.

Parmi ces actions de prévention, l’accès aux données de la CPAM afin de mieux identifier et suivre les patients les plus à risque, la création d’un livret individuel de l’insuffisance cardiaque, l’organisation de campagnes nationales et locales de sensibilisation.
L’insuffisance cardiaque correspond à une anomalie de la pompe cardiaque qui ne permet plus un apport en oxygène et en nutriments suffisant, souligne l’agence sanitaire Santé publique France sur son site internet. Elle touche en particulier les plus de 70 ans.

Chaque année, l’insuffisance cardiaque est responsable d’environ 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, suivies par de nombreuses réhospitalisations qui impactent la qualité de vie des patients et engendrent des dépenses de santé considérables, selon le programme Optim’IC.

Source de l'article Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée (ouest-france.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Lun 26 Juil 2021 - 15:55
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée
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Non, le café ne perturbe pas le rythme cardiaque

Une étude démonte une idée reçue : boire du café quotidiennement n’augmente pas le risque de voir apparaitre une arythmie cardiaque, une perturbation du rythme normal du cœur.

Si le café doit une partie de son succès à ses propriétés stimulantes, est-il dans ce cas dangereux pour le rythme cardiaque ? En effet, certains consommateurs évoquent des palpitations soit des anomalies du rythme cardiaque après la prise de cet « excitant ». Mais une nouvelle étude sur le sujet se veut rassurante et souligne que dans la majorité des cas, il n’y a pas de relation entre la survenue des crises d’arythmie et la prise de café. Publiée dans la revue « JAMA Internal Medicine », celle-ci démontre ainsi que la plupart des gens peuvent profiter de leur café du matin sans souci car la caféine ne semble pas augmenter le risque d'arythmie chez la plupart des consommateurs.

« Nous ne voyons aucune preuve de cette recommandation générale d'éviter le café. », explique le co-auteur de l'étude, le Dr Gregory Marcus de l'Université de Californie à San Francisco. « Il pourrait y avoir des individus pour lesquels la caféine est un déclencheur, mais je pense que les preuves sont plus en plus nombreuses pour dire que ces cas sont en fait assez rares. ». L'équipe scientifique a même découvert que chaque tasse de café supplémentaire qu'une personne boit quotidiennement pourrait réduire son risque d'arythmie d'environ 3% en moyenne. « Il y a peut-être certaines personnes pour qui la caféine ou le café peuvent réellement aider à réduire leur risque. », ajoute-t-il.

Quelle relation entre entre la caféine et la santé cardiaque ?

Pour déterminer si la caféine peut vraiment provoquer une accélération du rythme cardiaque ou un battement anormal du cœur, les chercheurs ont analysé les données de plus de 386 000 personnes participant à une étude de santé britannique à long terme, interrogées notamment sur leur consommation de café. Parmi eux, environ 17 000 ont développé un problème de rythme cardiaque au cours d'un suivi moyen de 4,5 ans. Résultat : il n'y avait aucun lien entre la consommation de caféine et la survenue de troubles du rythme cardiaque, même lorsque les chercheurs prenaient en compte les facteurs génétiques qui pourraient influencer la façon dont les individus métabolisent la caféine.

« Nous n'avons pu trouver aucune preuve au niveau de la population que ceux qui consommaient plus de café ou ceux qui étaient exposés à plus de caféine présentaient un risque accru d'arythmie. Les résultats de l'étude montrent qu'il existe un dogme non fondé selon lequel le café peut provoquer des arythmies. », ajoutent les chercheurs. Ces derniers sont en revanche plus mitigés en ce qui concerne leur découverte sur les avantages protecteurs potentiels du café, étant donné que l'effet était très faible : si le café peut ne pas provoquer d'arythmies, il ne permet pas de s'en protéger non plus. Surtout, des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer comment il affecte le cœur.

Parmi les hypothèses évoquées, le fait que le café possède des effets anti-inflammatoires, et qu'il est bien connu que l'inflammation contribue aux problèmes de rythme cardiaque. Il se peut également que la caféine incite certaines personnes à être plus actives, l'activité physique permettant de réduire le risque d'arythmie. « Nous ne sommes probablement pas pleinement conscients des mécanismes qui peuvent être pertinents pour la relation entre la caféine et la santé cardiaque. » note l'équipe scientifique. De quoi encourager à expérimenter cette boisson, même si les chercheurs tiennent à rappeler que certaines personnes ne réagissent pas bien au café, et que leurs préoccupations doivent continuer à être prises au sérieux. Il s'agit alors d'une discussion personnalisée entre le patient et son médecin.


Source de l'article : cardiaque-894816?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210722&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/non-le-cafe-ne-perturbe-pas-le-rythme-cardiaque-894816?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210722&M_BT=17059782434867


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 22 Juil 2021 - 13:10
 
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Sujet: Non, le café ne perturbe pas le rythme cardiaque
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Comment réguler son rythme cardiaque ?

Les troubles du rythme cardiaque peuvent paraître inquiétants, mais ils ne sont pas toujours pathologiques. Qu'est-ce qu'une fréquence cardiaque "normale" ? Comment réagir en cas de rythme cardiaque trop lent, trop rapide ou irrégulier ?

Le rythme cardiaque naît dans une petite zone de quelques millimètres de diamètre, le noeud sinusal, situé dans l’oreillette droite. Là, des cellules spécialisées sont programmées pour envoyer l’impulsion électrique qui va déclencher la contraction du cœur. Ce rythme varie tout au long de la journée, en fonction des activités. Un effort pour monter un escalier ? Il accélère. C’est l’heure de dormir ? Il ralentit. Tout est automatique et placé sous le contrôle du système nerveux autonome.
La fréquence cardiaque, c’est-à-dire le nombre de battements par minute, doit rester dans une fourchette considérée comme normale en fonction de l’âge et de l’activité physique. Il arrive cependant, sous l’effet du stress, de la fatigue, voire de la maladie, que ce rythme se dérègle.

Comment fonctionne le rythme cardiaque ?

1. L’impulsion électrique part du noeud sinusal, en haut de l’oreillette droite puis chemine jusqu’à l’oreillette gauche, donnant le signal de leur contraction.
2. Le courant électrique traverse ensuite le noeud auriculoventriculaire, à la jonction entre les oreillettes et les ventricules, et donne le signal aux ventricules de se contracter à leur tour.
Ce circuit est sous le contrôle du système nerveux autonome, indépendant de notre volonté. En journée, c’est le système nerveux sympathique qui domine : il accélère la fréquence cardiaque selon l’activité physique et le stress. Au cours de la nuit, le système nerveux parasympathique ralentit la fréquence cardiaque.


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Quelle est la bonne fréquence cardiaque au repos ?

Le cœur d’un nourrisson bat très vite. Sa fréquence cardiaque ralentit ensuite, au rythme de sa croissance et sous l’effet de l’activité physique : 

  • 120-160 battements par minute (b/min) chez le nouveau-né,
  • 100-120 b/min chez l'enfant,
  • 80-85 b/min chez l'adolescent,
  • 80 b/min chez l'adulte sédentaire,
  • 50 b/min chez l'adulte sportif, 
  • 60-80 b/min chez le sénior.

Il suffit de compter le nombre de battements par minute pour obtenir sa fréquence cardiaque. Il existe trois façons de prendre son pouls : 
1. En plaçant trois doigts (l’index, le majeur et l’annulaire) le long de l’artère carotide, au niveau du cou.
2. En plaçant deux doigts (l’index et le majeur) sur l’artère radiale, au niveau du poignet.
3. À l’aide d’une montre connectée qui donne la fréquence cardiaque. Certaines ont même une fonction électrocardiogramme.

Source de l'article : cardiaque-879878?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210708&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/comment-reguler-son-rythme-cardiaque-879878?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20210708&M_BT=17059782434867


#coeur #rythme #cardiaque
par Heartdrake
le Jeu 8 Juil 2021 - 13:00
 
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Sujet: Comment réguler son rythme cardiaque ?
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Faire face à l’insuffisance cardiaque sévère

Parce qu’une greffe cardiaque n’est pas toujours possible à temps, un dispositif existe pour pallier l’insuffisance cardiaque sévère: le LVAD (dispositif d’assistance ventriculaire gauche). Le Service de chirurgie cardiaque et vasculaire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) en a réalisé la 100e implantation de Suisse.

Son nom est énigmatique au premier abord, et pourtant le LVAD (Left ventricular assist device ou dispositif d’assistance ventriculaire gauche) joue un rôle très concret, celui de compenser les défaillances de la partie gauche du cœur. Chargée d’expulser le sang «neuf» en direction des organes, celle-ci peut dysfonctionner pour de multiples raisons. Parmi elles: une pathologie des artères coronaires, des valves cardiaques ou du cœur lui-même.

Deux options

«Heureusement, dans la majorité des cas, l’insuffisance cardiaque se traite relativement bien, grâce à une série de mesures allant, selon les besoins, d’un ajustement de l’hygiène de vie à l’intervention chirurgicale ciblée sur la cause du problème, en passant par des traitements médicamenteux», explique le Pr Christoph Huber, médecin-chef du Service de chirurgie cardiaque et vasculaire aux HUG. Mais lorsqu’elle évolue vers une forme sévère (on parle de stade 4), seules deux options subsistent: la greffe cardiaque et le LVAD. La première est généralement le traitement de choix. Mais les critères pour pouvoir en bénéficier sont nombreux et la pénurie d’organes criante. «Nous ne parviendrons sans doute jamais à un équilibre, déplore le chirurgien. Le pool de patients en attente d’un cœur ne cesse de croître, mais le nombre de donneurs n’augmente pas, ou pas assez.»

Envisagé à vie

D’où l’importance du LVAD, et notamment de son modèle actuel: le Heart Mate 3, celui-là même qui a été implanté par le Pr Huber et son équipe en octobre 2019 au 100e patient de Suisse (lire encadré). Arrivés sur le marché dans les années 1990, ses précurseurs ont amorcé une révolution dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, avant d’évoluer considérablement au fil du temps. «Nous sommes partis d’un modèle qui faisait la taille d’un placard et condamnait les patients à rester hospitalisés, à une version miniaturisée, plus sûre, permettant une implantation dans la cage thoracique et une vie à domicile.» Autrefois proposé uniquement en attente d’une greffe, le LVAD peut aujourd’hui être envisagé à vie. Mais des progrès restent à faire. «Son talon d’Achille réside dans le système d’alimentation, qui se fait par batterie externe, engendrant de nombreuses contraintes, un risque d’infection et une vigilance de tous les instants, explique le spécialiste. La véritable révolution passera notamment par une alimentation transcutanée.» Et de conclure : «Au vu du chemin parcouru et des progrès techniques en cours, tous les espoirs sont permis.»

«Cette machine, je l’ai haïe… puis aimée»
Greffé du cœur depuis peu, Jacques, 70 ans et de l’énergie à revendre, a été le 100e patient implanté à l’aide d’un LVAD en Suisse. L’intervention a été réalisée par le Pr Christoph Huber aux HUG. Durant sept mois, le dispositif a accompagné Jacques chaque seconde de sa vie, le préservant plus encore qu’il ne l’imaginait.
«La décision a été difficile à prendre, parce qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. En disant oui au LVAD, j’acceptais que mon cœur soit percé pour la pose d’une pompe reliée à un câble ressortant de mon abdomen, que des batteries me maintiennent en vie la journée et que je me branche au secteur la nuit, que je surveille mon alimentation pour optimiser ma coagulation sanguine, que je dose chacun de mes gestes pour éviter tout risque de chute du boîtier extérieur pouvant entraîner une rupture du câble. Un incident qui aurait pu être fatal tant pour lui que pour moi. Alors, cette machine, je l’ai haïe… puis aimée, quand j’ai compris, à l’issue d’une série d’examens des mois plus tard, que sans elle mes organes n’auraient probablement pas tenu jusqu’à cet appel, une nuit, m’annonçant qu’un nouveau cœur m’attendait.»

Source de l'article : https://www.planetesante.ch/Magazine/Cardiovasculaire/Maladies-cardiovasculaires/Faire-face-a-l-insuffisance-cardiaque-severe



#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 30 Juin 2021 - 15:26
 
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Sujet: Faire face à l’insuffisance cardiaque sévère
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Des chercheurs mettent au point un stimulateur cardiaque sans pile et entièrement résorbable

L’appareil, alimenté par transfert d’énergie sans fil et sans batterie, est absorbé dans le corps par des processus biologiques naturels

L’appareil a pour l’instant été testé avec succès sur une série d’animaux. Un stimulateur cardiaque expérimental, sans pile, et qui peut se dissoudre entièrement dans le corps au bout d’un temps programmé, a été conçu par des chercheurs américains. Ce dispositif mince et léger est décrit lundi dans la revue Nature Biotechnology. Il pourrait aider les patients en convalescence après une chirurgie cardiaque et qui ont besoin d’un soutien temporaire pour maintenir leur fréquence cardiaque.

Actuellement, les stimulateurs cardiaques (ou pacemakers) implantables comportent généralement des tubes et des connexions insérés à travers la peau, avec du matériel externe qui représentent un risque d’infection et limitent la mobilité du patient. En outre, lorsque la stimulation n’est plus nécessaire, le retrait du dispositif implanté comporte le risque d’endommager le tissu cardiaque.

Sans fil et sans batterie


Pour tenter de résoudre ces problèmes, des chercheurs ont donc développé ce stimulateur cardiaque entièrement implantable et résorbable. L’appareil est alimenté par transfert d’énergie sans fil, sans batterie. Les matériaux qui le composent sont absorbés dans le corps par des processus biologiques naturels après une période de temps programmable. La flexibilité de ces matériaux permet également au dispositif de se conformer à la surface incurvée du cœur et de s’adapter à ses mouvements.

Les tests ont montré la capacité de ce pacemaker à stimuler avec succès des cœurs de taille variée, de souris, de rat, de lapin et de chien, ainsi que des tissus cardiaques humains, et à se dégrader complètement dans les trois mois suivant l’implantation chez le rat.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3073359-20210629-chercheurs-mettent-point-stimulateur-cardiaque-pile-entierement-resorbable


#coeur #stimulateur #cardiaque
par Heartdrake
le Mar 29 Juin 2021 - 15:53
 
Rechercher dans: Innovations en chirurgie cardiaque, traitements, etc ...
Sujet: Des chercheurs mettent au point un stimulateur cardiaque sans pile et entièrement résorbable
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Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?

Lorsqu'une femme est victime d'un arrêt cardiaque, elle a deux fois moins de chances d’y survivre qu'un homme. Facteurs de risque spécifiques, symptômes atypiques ou sous-dépistage - les causes de cette inégalité face aux maladies cardio-vasculaires sont multiples.

Infarctus, arrêt cardiaque, AVC... Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes dans le monde depuis 2002. En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. "En valeur absolue, il y a trois fois plus d’infarctus chez les hommes que chez les femmes. Mais les femmes touchées ont une mortalité à trente jours et à un an deux fois plus importante que chez les hommes, explique la professeure Claire Mounier-Vehier, pionnière de la cardiogynécologie -, sur le site Pourquoi docteur. Les femmes ont aussi plus de séquelles, comme l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme ventriculaire grave avec défibrillateur, ou encore la fatigue suite aux efforts."  En France, 200 femmes en meurent chaque jour d'un arrêt cardiaque, soit six fois plus que du cancer du sein.

La cardiogynécologie : une discipline émergente

La cardiogynécologie est née d’une prise de conscience des spécificités féminines du risque cardiovasculaire. Les facteurs de risque hormonaux jouant un rôle important dans les problèmes cardiaques féminins, le gynécologue est désormais reconnu comme un acteur clé dans le dépistage cardiovasculaire. En partageant leurs connaissances, cardiologues et gynécologues développent un nouveau champ de recherche et d’action pour identifier de nouveaux facteurs de risque cardiaque chez les femmes. Née aux Etats-Unis à la fin des années 1990, la cardiogynécologie rattrape son retard en France depuis une dizaine d’années.

Facteurs de risque émergeants

La cardiogynécolgie a ainsi permis d'identifier plusieurs facteurs de risque qui menacent le bon fonctionnement du cœur des femmes : la contraception avec œstrogène de synthèse ; les grossesses tardives ; les techniques de PMA (procréation médicalement assistée) ; l'endométriose ; les valvulopathies et les cardiomyopathies méconnues, qui se développent notamment chez les femmes algériennes et africaines ; les maladies inflammatoires chroniques, qui touchent davantage les femmes.

Alerte à la cinquantaine

Les maladies cardiovasculaires restent rares chez les femmes avant la ménopause, qui survient entre 50 et 51 ans en moyenne chez les Françaises. Avant ces bouleversements hormonaux, les oestrogènes agissent comme une protection naturelle. Puis le risque d’accident cardiaque s’envole dans les cinq ans qui suivent l’arrêt des règles, rattrapant celui des hommes entre 55 et 60 ans. De plus, une femme prend en moyenne deux kilos après la fin de ses règles, et celles qui réagissent en enchaînant les régimes sont davantage à risque de mourir d'une pathologie cardiovasculaire, selon une étude présentée en 2016 au Congrès de l’American Heart Association.

Les femmes plus sensibles aux facteurs de risque traditionnels ?

Les femmes restent exposées aux mêmes facteurs de risque que les hommes : le tabagisme, la sédentarité, le diabète, l’obésité, le stress, l’hypertension artérielle... En vivant au même rythme que les hommes, elles ont adopté un mode de vie similaire, avec les mêmes travers,  mais pas toujours les mêmes conséquences. Le tabagisme, par exemple, a un effet plus grave sur la santé cardiaque des femmes : le risque de souffrir chez les femmes qui fument est 25% plus élevé que chez les hommes. Or le nombre de femmes qui fument a augmenté considérablement au cours des dernières années.

De nouveaux exemples viennent sans cesse étayer la vulnérabilité féminine face au risque cardiaque. Citons l’obésité et un régime riche en sel, qui sont deux facteurs de maladies cardiaques : les femmes y seraient plus sensibles que les hommes, selon une récente étude de l'université d'Augusta, aux États-Unis. Ou encore la graisse viscérale autour du cœur, qui double le risque d’insuffisance cardiaque chez les femmes, alors qu'elle n'augmente le risque "que" de moitié pour les hommes.

Les femmes sont par ailleurs de plus en plus exposées à de nouvelles situations porteuses de stress et de comportements à risques, telles que la sédentarité, la précarité ou l’isolement social. D'après l'étude de Framingham, plus de 80% des femmes de plus de 45 ans présentent au moins deux facteurs de risque traditionnels.

D’autres symptômes que les hommes

Demandez à une femme de mimer une crise cardiaque et il est fort probable qu'elle porte les mains à la poitrine, feignant une douleur aiguë au niveau du coeur qui irradie dans le bras et la mâchoire. Or chez les femmes, l'infarctus peut rester indolore et répondre à des signes bien différents de ceux ressentis par les hommes. La douleur est souvent décrite comme une pression ou une sensation de tiraillement, et non pas nécessairement comme la douleur "poignardante" souvent décrite par les hommes. Le rayonnement de la douleur vers diverses parties du corps (généralement vers le bras gauche) est souvent absent chez les femmes.
A cela viennent s'ajouter sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort, nausées vomissements, douleurs entre les épaules ou dans les seins, réveils nocturnes, fourmillements dans les bras et les mains, palpitations, difficulté à respirer ou à digérer, qui peuvent aussi révéler un problème cardiaque. Or de par leur caractère atypique, ces symptômes, qui restent méconnus, retardent la prise en charge des femmes.

Chez les femmes, des signes avant-coureurs peuvent aussi alerter de l'imminence d'une crise cardiaque, parfois même des jours ou des semaines à l'avance : fatigue persistante, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, engourdissement des bras et douleur au dos ou dans les jambes. Des signaux que les femmes, qui ont souvent tendance à minimiser leurs problèmes de santé, ne doivent pas prendre à la légère.

Source de l'articleArrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ? (tv5monde.com)


#coeur #maladie #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Juin 2021 - 10:12
 
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Sujet: Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?
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Arrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ?

Le premier défibrillateur conçu et pensé pour les particuliers arrive en France dans une enseigne de grande distribution, afin d'améliorer la prise en charge des arrêts cardiaques en France. L'occasion de rappeler comment fonctionne cet outil de premiers secours. 


Alors qu’en France, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes chaque année d’une mort subite faute de choc électrique, une enseigne de distribution annonce l'arrivée du premier défibrillateur conçu et pensé pour les particuliers.

Dans de nombreux cas d'arrêt cardiaque, le coeur continue de battre, mais le rythme des battements est tellement anormal que ses contractions ne peuvent plus assumer la fonction de pompe sanguine : c'est la fibrillation. Cette fibrillation peut être corrigée au moyen d'un défibrillateur, qui analyse le rythme cardiaque de la victime, avant de lui administrer, si nécessaire, un choc électrique. "Les chances de survie augmentent si la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation sont entreprises dans les premières minutes qui suivent l'arrêt cardiaque", précise la Croix Rouge.

Comment utiliser un défibrillateur ? 


Voici comment il faut utiliser un défibrillateur :

- dès qu'il est disponible, mettez le défrillateur en marche.
- Dénudez la poitrine de la victime et placez les électrodes selon les instructions figurant sur l'emballage ou sur les électrodes elles-mêmes.
- Assurez-vous que personne ne touche la victime lorsque le défrillateur analyse le rythme cardiaque de la victime.
- Si un choc électrique doit être administré, assurez-vous que personne ne touche la victime. Appuyez sur le bouton si cela vous est demandé. Un défibrillateur entièrement automatique administrera la choc sans votre intervention.
- Si le défibrillateur vous invite à entreprendre des compressions thoraciques, faites-les sans tarder. Alternez 30 compressions et 2 insufflations.
- Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
- N'éteignez pas le défibrillateur et laissez les électrodes en place sur la poitrine de la victime. Si celle-ci reste inconsciente mais respire normalement, mettez-la sur le côté, en Position latérale de sécurité (PLS).

Quels sont les symptômes d'une crise cardiaque

La plupart des signes avant-coureurs d’une crise cardiaque sont les mêmes pour les hommes et les femmes. La personne qui fait une crise cardiaque peut présenter les symptômes suivants :

- Douleur à la poitrine, pouvant s’accompagner de sensations : de serrement, de malaise, de douleur semblable à un écrasement, de lourdeur, de pression, de compression, de ballonnement, de brûlure.  
- Douleur qui irradie, pouvant s’étendre : à partir de la poitrine, du haut au bas d’un ou des deux bras, au cou, à la mâchoire ou aux épaules. 
- Essoufflement.  
- Pâleur, sueur et faiblesse générale.  
- Nausées, vomissements et parfois indigestion.
- Peur et anxiété.

L'ESSENTIEL


  • Toute personne, même non-médecin, est habilitée à utiliser un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE).
  • Le DAE est installé dans un emplacement visible du public et en permanence facile d’accès pour diminuer au maximum le délai de prise en charge de l’arrêt cardiaque.


Source de l'articleArrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ? (pourquoidocteur.fr)

#coeur #crise #cardiaque #défibrillateur
par Heartdrake
le Mar 15 Juin 2021 - 20:21
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ?
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Polyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans

ZURICH, 9 juin 2021 (APMnews) - Les sur-risques de démence et d'insuffisance cardiaque associés à la polyarthrite rhumatoïde ont chuté en 30 ans, une baisse qui coïncide avec l'arrivée des nouveaux traitements biologiques, selon deux études américaines présentées la semaine dernière au congrès virtuel de l'European Alliance of Associations for Rheumatology (EULAR).

La polyarthrite rhumatoïde est associée à un risque doublé de développer une insuffisance cardiaque. Pour la démence, les données sont plus contradictoires mais certaines études ont suggéré une augmentation du risque en cas de polyarthrite rhumatoïde. Aucune étude n'a examiné l'évolution de ces risques avec le temps.


Des chercheurs de la Mayo Clinic à Rochester (Minnesota) s'y sont attelé, dans deux études distinctes. Dans les deux cas les données proviennent d'une étude de cohorte rétrospective des habitants du comté d'Olmsted, avec une polyarthrite rhumatoïde (PR) diagnostiquée entre 1980 et 2009 selon les critères ACR de 1987, et sans PR, appariés en fonction de l'âge, du sexe et de l'année calendaire.


Dans l'étude sur le risque d'insuffisance cardiaque, 905 patients atteints de PR ont été comparés à 903 contrôles sans PR.


L'incidence cumulée sur 10 ans de l'insuffisance cardiaque n'a pas significativement changé au cours de la période étudiée, chez les patients comme chez les contrôles: chez les patients atteints de PR l'incidence était de 8,5% dans les années 1980, de 10,8% dans les années 1990 et de 7,1% dans les années 2000, rapportent Elena Myasoedova de la Mayo Clinic et ses collègues. L'incidence dans les années 1990 et 2000 n'était pas significativement différente de celle des années 1980.


Chez les contrôles, l'incidence cumulée sur 10 ans de l'insuffisance cardiaque était respectivement de 7,4%, 7,5% et 7,3%, sans différence entre les 2 dernières décennies et la 1re.


Mais alors que le risque d'insuffisance cardiaque par rapport à la population générale était significativement augmenté d'un facteur 2,2 pour les patients avec PR diagnostiquée dans les années 1980 et de 54% pour ceux diagnostiqués dans les années 1990, les patients ayant une PR diagnostiquée dans les années de 2000 n'avaient pas de risque accru d'insuffisance cardiaque par rapport à la population générale.


Le risque de démence a été évalué chez 895 patients atteints de PR comparés à 880 contrôles sans PR.


L'incidence cumulée sur 10 ans de la démence était de 12,7% pour les patients dont la PR a été diagnostiquée dans les années 1980, 7,2% dans les années 1990 et 6,2% dans les années 2000, rapportent Vanessa Kronzer et ses collègues de la Mayo Clinic. L'incidence pour les patients diagnostiqués dans les années 2000 était significativement diminuée de 43% par rapport à celle des patients diagnostiqués dans les années 1980.


Chez les contrôles, l'incidence cumulée sur 10 ans était respectivement de 9,3%, 5,0% et 7,1%.


Sur l'ensemble de la période d'étude, le risque de démence chez les patients ayant une PR était significativement plus élevé de 38% que chez les contrôles. Ce sur-risque était significatif au cours des deux premières décennies (+58% dans les années 1980 et +61% dans les années 1990), mais il n'y avait plus de sur-risque dans les années 2000.


"Nos résultats montrent une baisse importante du risque de démence chez les patients atteints de PR diagnostiquée dans les années 2000 par rapport aux années 1980, y compris en comparaison à la population générale. Ce déclin coïncide avec l'arrivée des nouveaux traitements biologiques de la PR", commentent Vanessa Kronzer et ses collègues.


D'autres études devraient déterminer le rôle de l'inflammation, de l'auto-immunité et des traitements anti-rhumatismaux dans le risque de démence, suggèrent-ils.


Source: APMnews


Source de l'articlePolyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans (cardio-online.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 11 Juin 2021 - 15:22
 
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Sujet: Polyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans
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Insuffisance cardiaque : C’est la graisse péricardique qui fait le risque

Ces cardiologues de la Mount Sinai School of Medicine (New York) alertent contre l’excès de graisse viscérale située autour du cœur, un facteur majeur d’augmentation du risque d’insuffisance cardiaque, en particulier chez les femmes. Ainsi, ces travaux publiés dans le Journal of American College of Cardiology (JACC) montrent que les femmes présentant des quantités élevées de graisse péricardique encourent un risque multiplié par 2 d’insuffisance cardiaque et relèvent que l’incidence de l’insuffisance cardiaque est clairement liée à la graisse péricardique que les participants soient maigres, en surpoids ou obèses.

Chez les hommes aussi, cet effet est constaté, mais dans une moindre mesure, avec un risque accru de 50% d’insuffisance cardiaque. « Depuis plus de 20 ans, nous savons que l'obésité, basée sur une simple mesure de la taille et du poids (IMC), peut doubler le risque d'insuffisance cardiaque, mais aujourd’hui, grâce aux technologies d'imagerie nous sommes en mesure que c’est précisément l'excès de graisse péricardique, proche du muscle cardiaque, qui accroît ce risque », explique l’auteur principal, le Dr Satish Kenchaiah, professeur agrégé de cardiologie à l'école de médecine Icahn du Mount Sinai.
 
« Nos travaux apportent un outil important pour stratifier les patients selon leur risque d'insuffisance cardiaque ».  Il s'agit en effet de la plus grande étude à démontrer le lien entre la graisse péricardique et l'insuffisance cardiaque, un lien qui suggère une intervention précoce pour prévenir la maladie cardiaque.

La graisse péricardique augmente considérablement le risque d'insuffisance cardiaque


Ce consortium de recherche a examiné l'association entre la graisse péricardique et le risque d'insuffisance cardiaque à partir des données des tomodensitométries thoraciques (TDM) réalisées au cours de l’étude MESA (Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis), une recherche soutenue par le National Heart, Lung and Blood Institute (NHLBI/NIH). Les chercheurs ont défini le volume de graisse péricardique excédentaire à 70 cm3 ou plus chez les femmes et à 120 cm3 ou plus chez les hommes. L’analyse des données de graisse péricardique notamment, de près de 7.000 participants femmes et hommes âgés de 45 à 84 ans, d’origines ethniques diverses et exempts de de maladie cardiaque à l’inclusion et suivis durant 17 ans révèle que :
 

  • près de 400 d'entre eux ont développé une insuffisance cardiaque ;
  • l’excès de graisse péricardique s’avère associé à un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque chez les femmes et les hommes, même après prise en compte des facteurs de confusion possibles dont l'âge, le tabagisme, la consommation d'alcool, le mode de vie sédentaire, l'hypertension artérielle, l'hypertension, la glycémie, un taux de cholestérol élevé et les antécédents de crises cardiaques ;
  • un volume de graisse péricardique élevé augmente le risque de développer une insuffisance cardiaque d'environ 100%, voire du double, chez les femmes et d'environ 50% chez les hommes ;
  • la graisse péricardique s’avère faiblement ou modérément corrélée avec les indicateurs de surpoids ou d'obésité tels que l'indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, le tour de hanche et le rapport taille / hanche ;
  • la graisse péricardique s’avère ainsi un facteur de risque d'insuffisance cardiaque supérieur au surpoids ou à l’obésité : ainsi, la graisse péricardique est clairement associée à de nouveaux cas d'insuffisance cardiaque, que les participants soient maigres, en surpoids ou obèses ;
  • chez un petit groupe de participants ayant subi une tomodensitométrie abdominale pour déterminer la quantité de graisse abdominale sous la peau et dans l'abdomen, la graisse péricardique prédit le risque d'insuffisance cardiaque même après prise en compte l'excès de graisse abdominale : la graisse péricardique apparaît donc un facteur indépendant (des autres types de graisse notamment) d’insuffisance cardiaque ;
  • ce lien entre graisse péricardique et insuffisance cardiaque est similaire dans tous les groupes ethniques représentés dans l'étude.

 
Cette recherche fournit ainsi des preuves solides de l’effet de l'excès de graisse péricardique sur le risque d'insuffisance cardiaque.
 
Les auteurs appellent à de nouvelles recherches sur les moyens de réduire et éviter les dépôts de graisse autour du cœur-autres qu’un simple régime de perte de poids.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/insuffisance-cardiaque-cest-la-graisse-pericardique-qui-fait-le-risque

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 26 Mai 2021 - 10:05
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : C’est la graisse péricardique qui fait le risque
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