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295 résultats trouvés pour maladies

Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?

Pour nombre d’entre nous, trainer au lit le dimanche matin fait partie des grands plaisirs de la vie. Pourtant, les les effets de la grasse matinée sur la santé sont controversés, et quand certaines études la jugent bénéfique, d'autres pointent du doigt ses méfaits. Alors, qu'en est-il réellement ? L'avis d'Isabelle Bonnefou, pharmacienne, coach en développement personnel et spécialiste du sommeil.

Combien de temps faut-il dormir chaque jour pour être en forme ?

Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. Si certains sont de vraies marmottes, qui ne sont capables de rien sans leurs 9 heures de sommeil quotidiennes, d'autres sont frais et dispo avec 5 heures seulement passées au lit.
Isabelle Bonnefou, spécialiste du sommeil : En moyenne, on estime que les besoins se situent entre 6 et 9 heures de sommeil par jour pour une bonne récupération. Mais il existe des petits dormeurs qui ont besoin de moins de 6 heures, et les gros dormeurs à qui il faut plus de 9 heures de sommeil chaque jour pour être en forme.
Et inutile de lutter et d'essayer d'aller contre sa nature : le besoin de sommeil est inscrit dans les gènes et se dévoile dès la naissance. "On constate que les bébés qui dorment peu restent des adultes petits dormeurs et inversement", complète Isabelle Bonnefou. Ces besoins sont définis par notre chronotype, aussi appelé horloge biologique interne.
Pour savoir dans quelle catégorie on se situe, il suffit d'observer son temps de sommeil pendant un jour de vacances. "La durée d'une nuit de sommeil type, sans avoir mis de réveil matin, correspond à peu près à nos besoins en sommeil", indique la spécialiste.

Quels sont les effets d'une dette de sommeil sur la santé ?

S'il est si important d'identifier ses besoins en sommeil, c'est que notre état de santé et de bien-être repose grandement sur son bon respect. Et s'il peut être tentant de tirer sur la corde pour distendre ses activités et réduire la plage horaire dédiée au sommeil, c'est à terme un mauvais calcul.
Il a notamment été démontré qu'une dette de sommeil qui s'installe sur la durée, était susceptible de favoriser un certains nombres de problèmes de santé : diabète, maladies cardio-vasculaires, baisse de l'immunité, dépression, cancers et maladies dégénératives. "C'est pendant le sommeil profond que le cerveau élimine les toxines qui s'y accumulent chaque jour, et sont incriminées dans l'apparition de maladies neuro-dégénératives" explique Isabelle Bonnefou, d'où l'importance de dormir suffisamment.

Faire la grasse matinée le weekend pour rattraper les nuits courtes en semaine : bon ou mauvais pour la santé ?

Aussi important est le sommeil pour la santé, nos emplois du temps effrénés nous empêchent souvent de respecter les précieuses heures dont nous avons besoin, à plus forte raison pour les gros dormeurs. La tentation est alors grande de rattraper le sommeil perdu en semaine, en prolongeant de quelques heures la nuit du weekend. La grasse matinée est-elle un plaisir à bannir ou un luxe à s'accorder sans culpabilité ?

A court terme : mauvais pour les personnes qui présentent des troubles du sommeil

Nous vivons tous sous l'influence du rythme circadien d'une durée de 24 h, calé par notre horloge biologique elle-même régie par notre cerveau. "Lorsqu'on se lève le matin, on synthétise une substance appelée adénosine, qui se fixe tout au long de la journée sur des récepteurs spécifiques. Lorsque tous les récepteurs sont remplis : le sommeil vient. C'est le principe de l'homéostasie", décrit la spécialiste du sommeil.

La durée nécessaire pour synthétiser suffisamment d'adénosine pour avoir envie de dormir est fixe et ne varie pas d'un jour à l'autre : donc plus tard nous nous levons, plus tard le sommeil arrivera.

Chez les personnes qui ne souffrent d'aucun trouble du sommeil, se décaler le weekend ne sera pas un problème à court terme. En revanche, les insomniaques, auront grandement intérêt à respecter leur rythme au risque d’entretenir les troubles. "Les personnes qui ont des problèmes de sommeil doivent être rééduquées : il faut donc traquer tout ce qui ne va pas dans leur hygiène de sommeil, et la grasse matinée en fait partie", insiste Isabelle Bonnefou.

A long terme : des études qui se contredisent

Mais la grasse matinée ne serait pas seulement une affaire de fatigue rattrapée. De même que le manque de sommeil est mauvais pour la santé physique, l'irrégularité des horaires de sommeil et les matinées de repos à rallonge pourraient également avoir des conséquences sur la santé. C'est en tous cas ce que tend à démontrer une étude menée à l’Université d’Arizona aux États-Unis et dirigée par le professeur Michael A. Grandner. Les chercheurs qui ont interrogé 984 adultes entre 22 et 60 ans sur leurs habitudes de sommeil et leur état de santé. Il en est ressorti que compenser le weekend, les heures de sommeil perdues en semaine, créerait un "jet-lag" social sur l'organisme, à savoir une inadéquation entre le rythme biologique et la vie sociale. Ce jet-lag social serait, pour le corps humain, une agression comparable à celle d'un aller-retour Paris New York le temps d'un week-end. Il aurait en outre un certain nombre de conséquences néfastes sur l'organisme, et serait notamment accusé d'augmenter de 11 % les risques de maladies cardiovasculaires.
Dépression et troubles métaboliques seraient également des conséquences possibles des changements de rythme de sommeil entre le weekend et la semaine.

A l'inverse, une seconde étude menée à l'université de Stockholm sur 43 880 participants âgés de moins de 65 ans pendant une période de 13 ans et publiée dans le Wiley Online Library, arrive quant à elle à des résultats complètement différents. D'après les auteurs de l'étude "le sommeil court en semaine n’est pas un facteur de risque de mortalité s’il est combiné avec un sommeil de week-end moyen ou long le weekend". Ce qui suggère donc que les nuit écourtées en semaine peuvent bien être compensées pendant le week-end.

Difficile donc d'avoir un avis scientifique éclairé et unanime sur le sujet épineux de la grasse matinée, mais une chose fait bien consensus chez les experts du sommeil : il est recommandé d'avoir un sommeil le plus régulier possible pour respecter son rythme biologique et éviter de cumuler des dettes de sommeil difficilement rattrapables. "Il est préférable ne pas rentrer dans un mode de compensation de dette de sommeil, et de réserver la grasse matinée à des situations exceptionnelles" renchéri la spécialiste.

Grasse mat' : jusqu'à quelle heure c'est raisonnable ?

A partir de quelle heure parle-t-on de grasse matinée ? A quelle heure pouvons-nous nous réveiller le weekend sans craindre de dérégler notre horloge biologique ou de pâtir des éventuels méfaits des grasses matinées ?

Isabelle Bonnefou : Pour conserver une régularité dans le sommeil et ne pas risquer de se dérégler, on recommande de ne pas dépasser deux heures de sommeil supplémentaire les jours de weekend que les jours de semaine.

Si on se lève à 7h du lundi au vendredi, on tâche donc de ne pas émerger plus tard qu'à 9h le weekend, quitte à mettre un réveil matin.

Comment compenser le manque de sommeil accumulé en semaine alors ?

Alors quelle alternative existe-t-il à la grasse matinée, pour les personnes qui ne parviennent pas à dormir suffisamment en semaine ? "A choisir, il est préférable de faire une petite sieste flash, de 30 minutes maximum afin de rester en sommeil léger et de ne pas tomber dans le sommeil profond, qui empêcherait la fameuse sécrétion d'adénosine" tranche la spécialiste du sommeil.

Source de l'article
: maladies/maladies-neurologiques/sommeil/grasse-matinee-mauvaise-pour-la-sante-923112?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220812&M_BT=17059782434867" target="_blank" rel="nofollow">https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-neurologiques/sommeil/grasse-matinee-mauvaise-pour-la-sante-923112?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220812&M_BT=17059782434867

#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète



par Heartdrake
le Mar 16 Aoû 2022 - 9:01
 
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Sujet: Grasse matinée : mauvaise pour la santé ?
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Notre corps peut-il s’habituer aux vagues de chaleur à répétition ?

La chaleur stresse nos organismes, qui n’ont, vagues répétées obligent, pas le temps suffisant pour bien récupérer. Mais elle a aussi bien d’autres effets délétères...

Le corps humain dispose d’une fantastique capacité d’adaptation aux températures extérieures : la thermorégulation, un ensemble de réflexes qui lui permet de maintenir sa température interne aux alentours de 37 °C. Lorsqu’il fait chaud, il augmente par exemple son débit sanguin et ses vaisseaux se dilatent, afin de mieux dissiper la chaleur aux extrémités. Et surtout, il transpire : ainsi, il peut se rafraîchir naturellement grâce à l’évaporation de la sueur à la surface de la peau. Mais ces mécanismes sont très coûteux en énergie pour l’organisme. Et ils sont de toute manière défaillants chez les personnes plus fragiles, notamment les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les bébés et les enfants.

Plus ces vagues de chaleur se répéteront, plus elles imposeront donc de recourir à des dispositifs extérieurs (douche fraîche ou climatisation, et bien sûr eau potable en quantité suffisante) pour suppléer nos capacités corporelles, forcément limitées. On ne peut pas vraiment compter sur nos facultés d’adaptation : l’évolution des organismes vivants se déroule à l’échelle de plusieurs milliers d’années, tandis que le changement climatique ne nous laisse désormais qu’un peu moins d’un siècle.

Des nuits de plus en plus chaudes


La chaleur a aussi d’autres effets physiologiques sur l’organisme humain : elle rend irritable et surtout, elle empêche de dormir. En mai dernier, une étude danoise a montré qu’indépendamment de la température de la chambre, dès qu’il fait plus de 25 °C dehors, on dort moins et moins bien. On s’endort plus tard, on se réveille plus tôt et on se réveille davantage durant la nuit. Cette dette de sommeil a des conséquences délétères pour la santé, entraînant notamment des troubles de mémoire et de concentration.

Or, les nuits anormalement chaudes seront probablement plus nombreuses et plus fréquentes que les journées de canicule ! C’est ce qu’évoque une étude internationale parue début août, qui suggère – pour la première fois – que ces nuits tropicales répétées pourraient augmenter la mortalité dans le monde, et même de 60 % selon le pire scénario envisagé à l’horizon 2100. Cosignée par un groupe de chercheurs de Chine, de Corée du Sud, du Japon, d’Allemagne et des États-Unis, l’étude s’appuie sur les données de mortalité et les températures nocturnes relevées dans 28 villes entre 1980 et 2015. Et suggère d’intégrer désormais la température nocturne dans les systèmes d’alerte de canicule.

On sait également que la chaleur exacerbe les pathologies cardiaques, respiratoires, rénales et mentales existantes. Qu’elle multiplie les infections virales et microbiennes et augmente les effets néfastes de la pollution. C’est donc en aménageant nos habitats et nos modes de vie que nous aurons le plus de chances de nous adapter. Bien au-delà de la seule question de la température, il faudra s’habituer à moins dormir, mais aussi trouver comment se protéger de la pollution et des maladies, et faire face aux pénuries d’eau potable et de nourriture que ces vagues de chaleur ne manqueront pas d’entraîner.

Source de l'article : https://destinationsante.com/notre-corps-peut-il-shabituer-aux-vagues-de-chaleur-a-repetition.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 11 Aoû 2022 - 9:10
 
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Sujet: Notre corps peut-il s’habituer aux vagues de chaleur à répétition ?
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L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs

Les femmes atteintes d'endométriose ont un risque plus important d'accident vasculaire cérébral. Même si le risque absolu reste faible, il pourrait amener ces patientes à surveiller avec plus d'attention leur santé cardiovasculaire.

Cette vaste étude, publiée le 21 juillet 2022 dans le journal américain Stroke suggère que les femmes ayant des antécédents d’endométriose, une maladie gynécologique chronique qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine en dehors de l’utérus, peuvent être plus à risque d'accident vasculaire cérébral.

Près de 112 056 femmes ont été observées

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 112 056 infirmières, âgées de 25 à 42 ans, durant près de 28 ans (entre 1989 et 2017). Dans ce groupe, 5244 femmes étaient atteintes d’endométriose.

Leurs facteurs de risque (consommation d'alcool, activité physique, alimentation, indice de masse corporelle, cycle menstruel, exposition aux contraceptifs oraux et aux hormones postménopausiques, antécédents de tabagisme…) ont été pris en compte. L’objectif : comprendre le lien entre endométriose et AVC (ischémique ou hémorragique). 

L’ablation chirurgicale de l’utérus augmenterait les risques

D’après les résultats de l’enquête, les femmes atteintes d'endométriose présentaient un risque d'AVC supérieur (+ 34 %) à celles qui n'étaient pas atteintes (106 812). En outre, la majorité des "risques d'AVC associés à l’endométriose" était liée à l’hystérectomie (ablation chirurgicale de l’utérus) et/ou à l'ovariectomie (39 %) et à l'hormonothérapie post-ménopausique (16 %).

"Il existe des circonstances où une hystérectomie et/ou une ovariectomie est le meilleur choix pour une femme, cependant, nous devons également nous assurer que les patientes sont conscientes des risques potentiels associés à ces procédures", tient à préciser Stacey A. Missmer, auteur principal de l'étude et professeur d'obstétrique, de gynécologie et de biologie de la reproduction au Michigan State University College of Human Médecine.
Ces résultats, bien qu’intéressants, doivent donc être pris avec un peu de recul. Ce qui n’empêche pas les femmes concernées par la maladie "d’être attentives aux potentiels premiers signes cardiaques", mais aussi de discuter des options préventives avec leur médecin.

Pour le Dr Odile Bagot, ces constats peuvent en partie s'expliquer :

"Les personnes qui ont un terrain inflammatoire important, comme les femmes atteintes d’endométriose, ont des risques supérieurs d’accident vasculaire. Concernant l’ablation des ovaires, si le risque d’AVC semble augmenter, c’est sûrement en raison de l'effet naturellement protecteur des oestrogènes. Enfin, le risque élevé d’AVC lié à une ablation de l’utérus peut s’expliquer en raison d’une endométriose sévère, et donc d’un terrain inflammatoire supérieur", précise la gynécologue.

Endométriose : comment reconnaître les premiers signes ?

Les symptômes de la maladie, chroniques ou périodiques, sont multiples et variés. Il s’agit des signes suivants :
  • Douleur ;
  • Règles douloureuses (dysménorrhée) ;
  • Douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;
  • Douleurs pelviennes fréquentes ;
  • Défécation douloureuse ;
  • Difficulté pour uriner (dysurie) ;
  • Douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie).

Parfois, l’endométriose est asymptomatique, ce qui retarde fortement le diagnostic.

Source de l'articleL’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs (doctissimo.fr)

#coeur #AVC #femmes #endométriose #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Juil 2022 - 11:02
 
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Sujet: L’endométriose augmenterait le risque d’AVC selon des chercheurs
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Rappel de vaccin anti-Covid : quel risque cardiovasculaire ?

En novembre 2021, Santé publique France confirmait l’augmentation du risque de myocardites suite à la vaccination initiale anti-Covid. De nouveaux résultats de ce suivi confirment que ces effets indésirables surviennent aussi après les doses de rappel. Mais moins.

« Les myocardites (inflammation du muscle cardiaque) sont causées, la plupart du temps, par une infection virale comme le Covid-19 », rappelle Santé publique France. Depuis juillet 2021, ces pathologies sont reconnues comme des effets indésirables – bien que rares – des vaccins anti-Covid à ARN m (Comirnaty ou Spikevax).

Le rappel aussi


Après un premier suivi réalisé par EPI-PHARE sur les effets liés aux premières doses, ce groupement d’intérêt scientifique ANSM-Cnam a conduit une nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie sur ce risque post-dose de rappel. C’est-à-dire après la 3e dose de vaccin. Mené sur 4 890 cas de myocardite chez des personnes âgées de 12 ans ou plus ainsi que 48 900 témoins*, ce travail révèle que « le risque de myocardite est augmenté au cours de la première semaine suivant l’administration de la troisième dose ». Tout comme après la deuxième dose donc, mais de façon moins prononcée.

Dans le détail, « 1 cas de myocardite est attribuable à la vaccination pour l’administration de 398 000 troisièmes doses de Comirnaty et de 340 000 troisièmes doses de Spikevax », précisent les auteurs.

Toutefois, ce risque « associé aux deuxième et troisième doses diminue avec l’allongement du délai entre les doses successives ».

Balance bénéfice-risque favorable


Cela étant, les auteurs rappellent que « les myocardites associées aux vaccins à ARNm restent des événements peu fréquents au regard du nombre de personnes exposées ». Sans compter que « dans la majorité des cas, l’état de santé des patients s’améliore de lui-même ou à l’aide d’un traitement ».

Et surtout ils insistent sur « l’efficacité de cette première dose de rappel » pour prévenir les hospitalisations. Selon les dernières données ce rappel protège « à plus de 80% contre les hospitalisations pour Covid-19 pour les personnes de plus de 18 ans qui étaient préalablement vaccinées par deux doses de vaccin ». La balance bénéfice-risque reste donc largement en faveur des doses de rappel.

*admises dans les hôpitaux français entre le 27 décembre 2020 et le 31 janvier 2022

Source de l'article : https://destinationsante.com/rappel-de-vaccin-anti-covid-quel-risque-cardiovasculaire.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 26 Juil 2022 - 15:57
 
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Sujet: Rappel de vaccin anti-Covid : quel risque cardiovasculaire ?
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Canicule : pourquoi les fortes chaleurs sont plus dangereuses pour les femmes

L'inégalité entre les sexes se manifeste aussi durant les périodes de canicule. Non, vous ne rêvez pas : les femmes seraient davantage touchées par les épisodes de fortes chaleurs que les hommes, selon plusieurs études scientifiques. Explications.

Royaume-Uni, France, Espagne... Une vague de chaleur suffoque de nombreux pays d'Europe. Si la question du réchauffement climatique se pose depuis des années, les questions relatives aux inégalités des sexes pendant les périodes caniculaires suscitent également quelques interrogations. On le sait, les personnes âgées ou présentant des comorbidités sont plus sensibles aux variations de températures, cependant, des études néerlandaises, relayées par le média britannique The Guardian, ont pointé du doigt un autre facteur qui soulève désormais la question du genre.

Canicule : un risque de mortalité plus grand pour les femmes que pour les hommes

15%. Voici le taux de mortalité des femmes pendant les périodes caniculaires, une nouvelle pour le moins inquiétante. Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont dans une étude publiée en 2018 dans la revue Springer Link, étudié les données sur la mortalité des personnes après des vagues de chaleur dans 68 articles publiés entre 2000 et 2016. Résultats ? Les chercheurs ont observé que les femmes étaient davantage en danger que les hommes et présentaient un taux de mortalité supérieur à 15%.
Mais ce n'est pas tout : une autre étude publiée en 2021 dans la revue National Library Medicine corrobore également ce résultat et apporte un peu plus de précisions. Il existerait plusieurs facteurs pouvant expliquer ce phénomène.
D'après les scientifiques néerlandais, les femmes âgées transpireraient beaucoup moins que les hommes : "Les personnes âgées transpirent deux fois moins que les jeunes et les femmes deux fois moins que les hommes", a-t-il déclaré. En d'autres termes, selon l'étude, "la capacité des femmes âgées à perdre la chaleur de leur corps est la plus faible", a expliqué Hein Daanen, professeur de physiologie de l'exercice à l'université VU d'Amsterdam (Pays-Bas) et auteur principal de l'étude, dans les colonnes du Guardian.

Canicule et mortalité des femmes : la piste cardiovasculaire étudiée

Dans le cadre de leurs travaux, les scientifiques ont également constaté que le stress pouvait jouer un facteur déterminant et par conséquent le système cardiovasculaire des femmes pourrait être impliqué : "La tension cardiovasculaire serait plus élevée chez les femmes, ce qui pourrait expliquer leur risque de mortalité plus élevé en cas de chaleur", expliquent les chercheurs.
Autre hypothèse émise : les femmes, en particulier les femmes âgées, seraient plus à risque car elles sont plus susceptibles de vivre seules et qu'elles peuvent être moins actives dans l'ensemble que les hommes. Or, les scientifiques soulignent dans l'étude "qu'en poursuivant toutes activités pendant les vagues de chaleur, les femmes sont plus exposées que les hommes au risque de surchauffe et d'effort cardiovasculaire", peut-on lire.


Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/canicule-pourquoi-les-fortes-chaleurs-sont-plus-dangereuses-pour-les-femmes-2138446


#coeur #femmes #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 20 Juil 2022 - 12:45
 
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Sujet: Canicule : pourquoi les fortes chaleurs sont plus dangereuses pour les femmes
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Cognition : 3 affections cardiaques c’est un risque triple de démence

Souffrir de plusieurs maladies cardiaques simultanément évoque un risque très élevé de démence, plus tard dans la vie, et indépendamment de la génétique, souligne cette étude à grande échelle, menée à l’Université d'Exeter. Ainsi, de multiples affections cardiaques pèsent plus lourd que les prédispositions génétiques dans le risque de démence, selon ces nouvelles données, publiées dans le Lancet Healthy Longevity, qui alertent à nouveau, sur l'importance de la santé cérébrovasculaire.

Les chercheurs d’Exeter avec leurs collègues de l'Université d'Oxford soulignent ainsi le lien entre la prévalence de plusieurs affections cardiaques et la démence, avec cet examen des données de diagnostic de diabète, d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de crise cardiaque, ou de combinaison des 3 et d’incidence de la démence chez plus de 200.000 participants âgés de 60 ans ou plus de l’UK Biobank.

Une combinaison de maladies cardiométaboliques prédit le risque de démence


L’étude : les participants ont été répartis en fonction de leur niveau de risque génétique et des données d'imagerie cérébrale étaient disponibles pour 12.000 participants suspectés de maladie cardiométabolique.

L’analyse montre que :

  • les participants souffrant des 3 conditions sont 3 fois plus susceptibles de développer une démence que les participants à risque génétique élevé ;
  • près de 20.000 des 200.000 participants de l’étude ont été diagnostiqués avec l'une au moins des 3 conditions ;
  • 2.000 avec 2 des 3 conditions ;
  • 122 avec les 3.


Ainsi, les personnes qui ont reçu ou reçoivent un diagnostic de diabète, d'accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque doivent faire en sorte de prévenir d'autres problèmes cardiovasculaires et de réduire leur risque de démence. La protection du cœur tout au long de la vie a probablement également des avantages significatifs pour le cerveau.

« Prendre soin de son cœur, en pratiquant l'exercice régulièrement, en optant pour un régime alimentaire sain, en surveillant sa tension, sa glycémie et son taux de cholestérol est également bon pour votre tête », commente le Dr Sara Imarisio, responsable de la recherche à l’Alzheimer’s Research UK :

« Le risque de démence est lié à une combinaison complexe de l’âge, des gènes et du mode de vie ».


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/cognition-3-affections-cardiaques-cest-un-risque-triple-de-demence


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 20 Juil 2022 - 10:45
 
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Sujet: Cognition : 3 affections cardiaques c’est un risque triple de démence
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L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée

L’insuffisance cardiaque touche aussi bien les hommes que les femmes. Mais celles-ci restent moins bien diagnostiquées et prises en charge, occasionnant une perte de chance importante pour les malades.

L’insuffisance cardiaque peut avoir plusieurs origines : elle peut être causée par une maladie du muscle cardiaque, une hypertension ou encore survenir après un infarctus. Concrètement, le cœur n’est plus capable de fournir un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins en oxygène de l’organisme. L’insuffisance cardiaque touche surtout les personnes de plus de 70 ans.

« Dans un premier temps, la fréquence cardiaque augmente pour pallier la perte de contractilité. Ensuite, sa paroi s’épaissit et ses cavités se dilatent : c’est l’hypertrophie cardiaque qui induit une fatigue du cœur menant à l’insuffisance cardiaque », détaille l’Institut Pasteur de Lille, engagé dans la recherche sur les maladies cardiovasculaires.

Perte de chance


L’insuffisance cardiaque évolue à bas bruit pendant des années. L’essoufflement est son premier symptôme tangible, d’abord à l’effort, puis au repos. « Signe d’aggravation majeure, le fait d’être essoufflé quand on est allongé, plus encore que lorsqu’on est assis », indique la Fédération française de cardiologie. La fatigue, le gonflement de certaines parties du corps (foie, veines du cou, jambes), une prise de poids rapide… sont les autres grands symptômes de l’insuffisance cardiaque.

Des symptômes partagés par les hommes et les femmes. Mais comme souvent dès qu’il s’agit de santé cardiaque au féminin, les retards de diagnostic sont fréquents : « en moyenne, les femmes attendent près de six fois plus longtemps que les hommes pour recevoir un diagnostic d’insuffisance cardiaque », expliquent les laboratoires pharmaceutiques Boehringer Ingelheim et Lilly. Et lorsqu’un diagnostic est enfin posé, « les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic erroné ».

A noter : Pour mieux informer sur ces risques, les deux laboratoires organisent un événement virtuel en présence de spécialistes, ce mercredi 13 juillet. Son nom : « Don’t Skip Her Beat » (ne ratez pas son battement).

Source de l'article : https://destinationsante.com/linsuffisance-cardiaque-au-feminin-toujours-negligee.html


#coeur #femmes #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 12 Juil 2022 - 9:37
 
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Sujet: L’insuffisance cardiaque au féminin, toujours négligée
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Etes-vous à risque de thrombose ?

La thrombose est une maladie trop souvent sous-estimée et les signes ne sont pas assez connus, tout comme les situations à risque de thrombose. Le point avec le Dr. Marc Samama.

1 à 3 personnes sur 1 000 dans le monde sont touchées par une thrombose et même 2 à 7 personnes sur 1 000 lorsqu'il s'agit des plus de 70 ans. En Europe chaque année, 544 000 décès sont liés à la thrombose.  Un vrai sujet de Santé Publique quand on sait que les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité. "Une thrombose désigne une veine ou une artère qui se bouche, le plus souvent par la formation d'un caillot de sang. Le caillot de sang peut, par exemple, partir d'une veine profonde de la jambe, se diriger vers les poumons et emboliser une artère pulmonaire : c'est l'embolie pulmonaire", décrit le Dr Marc Samama, Professeur des Universités, directeur du DMU anesthésie-réanimation-médecine périopératoire, GH APHP.centre-Université Paris Cité et Membre du comité directeur de la Journée mondiale de la thrombose.*

70 à 90 % des embolies pulmonaires sont ainsi dues à une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs. Le Dr Samama milite pour une meilleure connaissance des signes des thromboses veineuse et artérielle.  Les thromboses veineuses profondes surviennent le plus souvent au niveau des membres inférieurs (mollet ou cuisse) mais peuvent aussi être localisées dans les membres supérieurs ou dans l'aine. "Ce qui doit alerter c'est une douleur, une augmentation du volume de la jambe, une chaleur, une rougeur, une perte de ballotement du mollet", informe le médecin.

"Les signes de l'embolie pulmonaire sont une anxiété soudaine, une fièvre peu élevée, des douleurs thoraciques, une gêne pour respirer, une tachycardie", décrit-il. Une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire demandent une prise en charge en urgence.
La thrombose d'une veine cérébrale, assez rare, entraîne une céphalée, des troubles de la vision, un malaise ou une perte de connaissance.
Il existe des facteurs de risque de maladie thrombo-embolique veineuse qui sont temporaires et d'autres qui sont permanents. Regardez si vous avez des facteurs de risque de maladie thrombo-embolique veineuse - thrombose veineuse profonde et/ou embolie.

* Avertir, sensibiliser et prévenir, sont les mots d'ordre de la Journée mondiale de la thrombose qui aura lieu le 13 octobre 2022. Cette journée mondiale veut attirer l'attention sur cette maladie trop souvent sous-estimée qu'est la thrombose. WORLD THROMBOSIS DAY (WTD) a été fondé en 2014 par la Société Internationale sur la Thrombose et l'Hémostase (ISTH).

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/suis-je-a-risque-thrombose-651289#img2


#thrombose #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 4 Juil 2022 - 9:53
 
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Sujet: Etes-vous à risque de thrombose ?
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Infertilité et insuffisance cardiaque : La confirmation d’une association

Il faudrait plus systématiquement prendre en compte l’histoire de la reproduction chez les femmes pour mieux estimer leur niveau de risque de maladie cardiaque, plus tard dans la vie. C’est le message de cette équipe du Massachusetts General Hospital (MGH) qui révèle un lien, chez la Femme, entre des antécédents d'infertilité et un risque accru d'insuffisance cardiaque. En cas d'absence d'autres facteurs connus d'insuffisance cardiaque, cette association, documentée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC), suggère une recherche plus systématique de la maladie cardiaque chez ce groupe de femmes.

L'infertilité touche environ 1 femme sur 5 et est caractérisée par tout un spectre de difficultés de conception.
 
Le lien, chez la Femme, entre la conception et l’insuffisance cardiaque a encore été peu étudié, cependant la cohorte Women's Health Initiative (WHI), conçue au début des années 90 offre l’opportunité d’examiner comment les antécédents de reproduction d'une femme peuvent être associés au développement d'une insuffisance cardiaque.
 
Cette nouvelle analyse révèle que, chez les femmes, une « histoire » connue d'infertilité est en effet associée à un risque global de 16 % d'insuffisance cardiaque : « Nous commençons à comprendre que l'histoire de la reproduction chez la Femme en dit long sur son risque de maladie cardiaque », résume l’auteur principal, le Dr Emily Lau, cardiologue et directrice de la Clinique de santé des femmes, au MGH.

Les difficultés de conception, les résultats de grossesses, la santé à la ménopause, tous ces facteurs influencent le risque cardiaque plus tard dans la vie

L'équipe confirme cette association entre l'infertilité et l'insuffisance cardiaque globale,
 
  • en particulier avec l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée, une forme d'insuffisance cardiaque caractérisée par une anomalie de contraction du muscle cardiaque, beaucoup plus fréquente chez les femmes ;
  • cette association vaut quels que soient les types d’antécédents d’infertilité ;
  • parmi les 38.528 femmes ménopausées suivies, 14 % ont signalé des antécédents d'infertilité. Sur une période de suivi de 15 ans, l'infertilité s’avère précisément associée à un risque de 16 % d'insuffisance cardiaque ; ainsi qu’à un risque accru de 27 % d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée ;

Quels mécanismes en cause ?

Les scientifiques écrivent ne pas comprendre complètement pourquoi cette forme d’insuffisance cardiaque est majoritaire chez les femmes mais ils notent que s’intéresser à l’histoire de reproduction des patientes peut permettre de détecter un risque plus élevé et peut-être d’apporter des indices sur les raisons de ce risque futur. D’autant que ce risque apparaît ici indépendant des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels.
La recherche soulève ainsi la question des mécanismes sous-jacents à l'origine de cette association entre l'infertilité et l'insuffisance cardiaque. S'agit-il de facteurs de risque partagés ou l'infertilité est-elle en cause ? Des dysfonctionnements vasculaires et endothéliaux pourraient influer sur cette association. Une étude prospective auprès de femmes ayant des antécédents d'infertilité est déjà envisagée.
 
« En tant que scientifiques et médecins, nous commençons tout juste à reconnaître l'importance de l'histoire reproductive d'une femme pour son risque futur de maladie cardiaque. L'infertilité est l'un des nombreux facteurs de risque cardiovasculaire, comme l'hypertension et l'hypertension artérielle, mais les antécédents de reproduction ne sont pas systématiquement pris en compte ni recherchés dans le cadre de l'évaluation du risque cardiovasculaire chez la Femme ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/infertilite-et-insuffisance-cardiaque-la-confirmation-dune-association


#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 29 Juin 2022 - 11:06
 
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Sujet: Infertilité et insuffisance cardiaque : La confirmation d’une association
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Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?

À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Et si pour anticiper l’apparition d’une crise de cardiaque il suffisait de montrer… son œil ? C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique. En effet, les chercheurs estiment qu’en combinant des informations sur les vaisseaux sanguins dans la rétine avec des données génétiques, il serait alors possible de prédire avec précision le risque de maladie coronarienne et l’apparition d'infarctus du myocarde.
La simple réalisation d’un test oculaire pourrait donc prédire le risque d’être victime d’un infarctus. "Nous savions déjà que les variations de la vascularisation de la rétine pourraient offrir des informations sur notre santé. Étant donné que l'imagerie rétinienne est une technique non invasive, nous avons décidé d'étudier les avantages pour la santé que nous pourrions obtenir de ces images", a expliqué Ana Villaplana-Velasco, doctorante aux instituts Usher et Roslin, Université d'Édimbourg.

Cette dernière a détaillé le procédé mis en place : "Nous avons étudié les schémas de ramification du système vasculaire rétinien en calculant une mesure appelée dimension fractale (Df) à partir des données disponibles auprès de la UK Biobank. Nous avons constaté qu'un Df inférieur, des schémas de ramification des vaisseaux simplifiés, est lié à la CAD et donc à l'infarctus du myocarde".

Un profil de variation rétinienne unique

Les chercheurs ont ensuite développé un modèle capable de prédire la prédiction du risque de crise cardiaque en analysant les images rétiniennes des patients. Ce modèle prenait en compte l'âge, le sexe, la pression artérielle systolique, l'indice de masse corporelle, etc. Ces résultats peuvent également être utiles pour identifier la propension à d'autres maladies. Les variations du schéma vasculaire rétinien reflètent également le développement d'autres maladies oculaires et systémiques, telles que la rétinopathie diabétique et les accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs pensent qu'il est possible que chaque condition ait un profil de variation rétinienne unique.

"Nous aimerions approfondir cette question et entreprendre une analyse spécifique au sexe. Nous savons que les femmes présentant un risque élevé d'infarctus du myocarde ou de coronaropathie ont tendance à présenter des déviations vasculaires rétiniennes prononcées par rapport à la population masculine. Nous aimerions répéter notre analyse séparément chez les hommes et les femmes pour déterminer si un modèle spécifique au sexe pour l'IM complète une meilleure classification des risques", souligne la scientifique. À l'avenir, un simple examen de la rétine pourrait fournir suffisamment d'informations pour identifier les personnes à risque.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/un-opticien-peut-il-detecter-votre-risque-de-crise-cardiaque-919833?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220614&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #myocarde #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 15 Juin 2022 - 9:03
 
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Sujet: Un opticien peut-il détecter votre risque de crise cardiaque ?
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VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?

Cette étude d’une équipe du Kaiser Permanente (Oakland, Californie), la plus large jamais menée sur l’association entre le VIH et les problèmes cardiovasculaires, révèle que les personnes séropositives encourent un risque accru d'insuffisance cardiaque et que cette augmentation du risque est plus prononcée chez les femmes, les personnes d’origine asiatiques ou insulaires du Pacifique, et les adultes « jeunes » (de moins de 40 ans). Ces nouvelles données publiées dans les Mayo Clinic Proceedings montrent toute l’importance des soins préventifs, en particulier en cardiologie, chez ce groupe de personnes.

Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, notamment si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. « Les maladies cardiovasculaires sont une préoccupation importante pour les personnes vivant avec le VIH et cela depuis de très nombreuses années », rappelle l'auteur principal, le Dr Michael J. Silverberg, chercheur, épidémiologiste expert du VIH au Kaiser Permanente. « La plupart des recherches sur le sujet se sont concentrées sur le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et de crise cardiaque. Cette étude montre que les impacts cardiovasculaires pour les personnes vivant avec le VIH comprennent aussi l'insuffisance cardiaque ».

De l'insuffisance cardiaque à la mort subite cardiaque

L’étude a suivi 38.868 participants séropositifs suivis dans un établissement du Kaiser Permanente entre 2000 et 2016. Chaque participant a été apparié avec 10 témoins, vivant dans la même région, du même âge, du même sexe et de la même origine ethnique mais exempts de VIH. Au total, le groupe témoin comprenait ainsi 386.586 participants. Les participants ayant développé une insuffisance cardiaque au cours du suivi ont été identifiés. L’analyse révèle que :
 
  • les personnes séropositives sont 68 % plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque que les personnes non séropositives,
  • les incidences les plus élevées d’insuffisance cardiaque sont relevées chez les participants séropositifs âgés de 40 ans ou moins, les femmes, les participants d'origine asiatique ou du Pacifique ;
  • concernant cette incidence élevée de l’insuffisance cardiaque chez les jeunes adultes séropositifs, les chercheurs suggèrent l’impact d'autres problèmes de santé ou comorbidités « faisant ressortir l'insuffisance cardiaque » ;
  • concernant les femmes, le VIH pourrait avoir un impact plus important sur leur fonction cardiaque que chez les hommes, en partie en raison de la régulation hormonale et de l'augmentation de la fibrose myocardique, mais ces mécanismes doivent encore être confirmés ;
  • cette augmentation du risque chez les participants séropositifs n’apparaît pas associée à des différences d'accès aux soins ;
  • ni à une augmentation des facteurs de risque spécifiques de maladie cardiaque : l’analyse révèle même une prévalence plus élevée de facteurs de risque de maladie cardiovasculaire chez les personnes sans VIH.

 
Il est donc vital que les personnes vivant avec le VIH et leurs médecins surveillent les symptômes caractéristiques de l’insuffisance cardiaque, dont l'essoufflement, la fatigue, le gonflement des jambes, la toux ou encore les douleurs thoraciques.
 
« Il peut arriver que ces signes et ces symptômes d'insuffisance cardiaque ne soient pas pris en compte dans le suivi de ces patients, ce qui entraîne des retards de traitement ».
 
 «Nous sommes conscients des problèmes cardiaques chez ces patients depuis longtemps mais nous constatons toujours un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque, nous devrions pourtant intervenir plus tôt ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-seropositivite-et-risque-cardiaque-plus-eleve


#coeur #maladies #cardiovasculaires #insuffisance #cardiaque #infarctus #mort #subite #VIH #sida
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 13:42
 
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Sujet: VIH : Séropositivité et risque cardiaque plus élevé ?
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Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur

Selon une nouvelle étude, boire un verre de jus de betterave permettrait de réduire les signes d'inflammation chez les personnes atteintes de maladies coronariennes.

Remplacer le café du matin par un verre de jus de betterave serait efficace pour réduire l'inflammation nocive chez les personnes souffrant de maladies cardiaques, selon une étude publiée ce 9 juin par la Fondation britannique de cardiologie (Source 1).

La betterave est déjà réputée pour ses bienfaits sur la santé grâce à sa richesse en nitrate inorganique. Produit naturellement par l'organisme, ce composé est vital puisqu'il régule la pression artérielle et possède des vertus anti-inflammatoires. Cependant, les niveaux d'oxyde nitrique sont plus faibles chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques et circulatoires, car l'enzyme qui le produit est moins active.

Les chercheurs de l'Université Queen Mary de Londres ont donc voulu déterminer si un jus de betterave quotidien, riche en nitrate, pouvait augmenter les niveaux d'oxyde nitrique, et s'il pouvait avoir un impact sur l'inflammation des vaisseaux sanguins. 


L'étude a regroupé 114 volontaires en bonne santé et leur a demandé de boire 140 ml de jus de betterave tous les matins pendant une semaine. La moitié a consommé du jus riche en nitrate et l'autre du jus pauvre en nitrate.

Une diminution de l'inflammation

Les scientifiques ont découvert que les personnes ayant bu du jus de betterave riche en nitrate présentaient des taux plus élevés d'oxyde nitrique dans le sang, l'urine et la salive que ceux qui ont consommé le jus pauvre en nitrate.


"Nos recherches suggèrent qu'un verre quotidien de jus de betterave pourrait être un moyen d'introduire du nitrate inorganique dans notre alimentation et aider à freiner l'inflammation nocive", affirme Dr Asad Shabbir, chercheur à l'université Queen Mary de Londres.
A présent, son équipe prévoit des essais cliniques sur des personnes atteintes de maladies coronariennes afin de déterminer si une alimentation riche en nitrate aurait des effets similaires à ceux observés chez les volontaires sains, et si cela pourrait réduire, à terme, le risque d'infarctus.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/insuffisance-cardiaque-cette-boisson-qui-renforce-le-coeur-919748?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220613&M_BT=17059782434867


#coeur #insuffisance #cardiaque #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 14 Juin 2022 - 9:39
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : cette boisson qui renforce le coeur
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Moins de télé pour protéger votre cœur

La sédentarité augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Voici une réalité bien identifiée. C’est pourquoi les recommandations officielles invitent à bouger plus. Une récente étude apporte un élément plus précis dans ce sens. Le temps passé devant la télévision serait associé à un surrisque de maladie coronarienne.

« Les maladies coronariennes regroupent les maladies qui se déclenchent lorsque l’approvisionnement en sang du muscle cardiaque est interrompu ou bloqué », décrit la Haute Autorité de Santé. Pour réduire le risque d’obstruction des artères, à l’origine de ce blocage du flux sanguin, il est important de maintenir des habitudes de vie saines. Manger équilibré, pratiquer une activité physique et éviter la sédentarité notamment. Cette dernière a d’ailleurs fait l’objet d’une étude récente menée par une équipe des Universités de Cambridge et de Hong Kong. Les chercheurs ont souhaité connaître le lien précis entre le temps passé devant la télévision et le risque de souffrir d’une maladie coronarienne.

Jusqu’à 16% de risque en moins


Pour cela, ils ont examiné les données de 500 000 adultes issues de la UK Biobank, durant un suivi de 12 années. En parallèle, ils ont développé un score de risques pour chaque individu, basé sur leur matériel génétique – et notamment 300 variants génétiques connus pour influencer les risques cardiovasculaires. Principal constat, malgré les différences génétiques, toutes les personnes qui regardaient plus de 4 h de télévision par jour présentaient le risque le plus élevé de maladie coronarienne.

Comparé à ces personnes, celles qui regardaient le petit écran chaque jour entre 2 et 3 heures  avaient 6% de risque en moins. Et si la durée de visionnage passait sous la barre des 60 minutes, le risque était réduit de 16%.

Des séances télé synonymes de grignotage


Réduire le temps de télévision permettrait donc d’éviter les maladies coronariennes. Mais pourquoi le même constat n’a-t-il pas été fait pour le temps devant un ordinateur ? Selon les chercheurs, il peut y avoir plusieurs explications possibles. « On regarde plus fréquemment la télé le soir après un dîner souvent copieux qui entraîne une hausse des taux de glucose et de lipides dans le sang », notent d’abord les scientifiques. Ce qui augmente le taux de cholestérol, et donc le risque de développer une artériosclérose. Par conséquent également celui d’une maladie coronarienne. De plus, « on a davantage tendance à grignoter devant la télévision que devant un ordinateur ». Enfin, « on regarde la télévision plus longuement qu’on ne passe de temps devant un ordinateur », estiment-ils.

Source de l'article : https://destinationsante.com/moins-de-tele-pour-proteger-votre-coeur.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 13 Juin 2022 - 9:12
 
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Sujet: Moins de télé pour protéger votre cœur
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"Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe

Hospitalisée en soins intensifs, l’actrice est dans l’attente d’un troisième cœur. "Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives", a écrit Charlotte Valandrey sur Instagram.

Elle repart au combat. Charlotte Valandrey a annoncé une mauvaise nouvelle sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, l’actrice a annoncé qu’elle se trouvait à l’hôpital, en soins intensifs, dans l’attente d’une greffe de cœur.  "Je ne suis pas depuis un mois en soins intensifs pour une histoire de médicaments. Mon coeur est arrivé en bout de course et j'attends donc celui qui sera mon 3e cœur. Il peut arriver à tout moment. J'ai besoin de toutes vos ondes positives. D'amour , de bienveillance, de vos prières. Car la Warrior est moins Warrior.... ", a écrit l’ancienne héroïne de la série Demain nous appartient.

Deux infarctus et une greffe de coeur

Ce n’est pas la première greffe de cœur que l’actrice de 53 ans doit subir. Elle n’avait que 18 ans quand elle découvre qu’elle est séropositive au VIH. Quelques années plus tard, elle fait deux infarctus et doit subir une première greffe de cœur car elle a été fragilisée par la prise répétée d’AZT.
Mais elle ne lâche rien, publie un livre où elle raconte sa séropositivité et décroche un rôle dans la série à succès de TF1. Dans son livre – De cœur inconnu- elle racontait d’ailleurs : "Bien plus que le VIH, dont je n’ai jamais directement souffert, la greffe cardiaque a marqué mon corps et bouleversé ma vie". Ce livre témoignage a d’ailleurs connu un grand succès lors de son adaptation en téléfilm.

"Je ne les supporte plus"

Dans les colonnes du magazine Gala, Charlotte Valandrey avait confié ne plus supporter prendre autant de médicaments : "Jusqu’à présent, ça ne me gênait pas. Je les avalais tous d’un coup. Depuis quelque temps, je ne le supporte plus. C’est comme un rejet. Ça ne passe plus. Je dois les avaler en six fois, et encore avec difficulté. Je crois que ça correspond à un ras-le-bol, je n’en peux plus".
Mère d’une jeune femme de 22 ans, l’actrice avait expliqué à Ici Paris avoir "testé une kyrielle de thérapies : du shiatsu au reiki, en passant par la méditation en groupe, le chant… Je m'intéresse aussi à la naturopathie et à la médecine chinoise. Le travail que j'ai effectué a porté ses fruits sur le long terme. Depuis trois ans, je ne me sens plus dans la survie, mais dans la vie. Je suis fière d'avoir pu traverser ces épreuves difficiles".

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/mon-coeur-est-arrive-en-bout-de-course-charlotte-valandrey-dans-lattente-dune-greffe-919713?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20220610&M_BT=17059782434867


#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 13 Juin 2022 - 9:06
 
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Sujet: "Mon cœur est arrivé en bout de course", Charlotte Valandrey dans l’attente d’une greffe
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Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?

Une douleur au bras gauche peut-être anxiogène, car associée à l'infarctus du myocarde. Mais elle peut aussi être d'origine musculaire, nerveuse., ou encore osseuse. Quand faut-il s'en inquiéter ? Comment distinguer la douleur cardiaque ? Quelle prise en charge ? Réponses du Dr Muriel Bigot, cardiologue.

Douleur au bras gauche, quel type de douleur peut-on ressentir ?

La douleur au bras (gauche ou droit d'ailleurs) peut se manifester de différentes façons. Les trois types de douleur suivants évoquent une cause musculo-tendineuse voire une douleur osseuse ou articulaire : 
  • une douleur brève qui se manifeste lors d’un mouvement précis ;
  • une douleur vive, suite à un traumatisme, éventuellement accompagnée d'un gonflement ou d'une déformation du bras
  • une douleur qui s’intensifie lorsque l’on utilise le bras ;

Une sensation de décharges électriques, de brûlures ou de fourmillements qui ne s’accentuent pas avec l’effort évoque plutôt une névralgie qui peut-être d’origine cervicale
Une douleur irradiante ou lancinante, non influencée par les mouvements, doit faire penser à une possible douleur d’origine cardiaque.
Si le "mal de bras" persiste et s’accompagne :
  • de sensation de malaise
  • de sueurs,
  • de douleurs dans l'épaule,
  • de douleurs dans la poitrine
  • de douleurs dans la mâchoire 

  • ou d’essoufflement,

contactez le SAMU (15 ou 112) !​​​
Si la douleur apparaît à l'effort, irradie dans le bras gauche et disparaît au repos, contactez rapidement votre médecin.

L'infarctus du myocarde, le premier diagnostic à écarter

"L’infarctus du myocarde, est le premier diagnostic à écarter lorsque l'on souffre de douleur au bras gauche. Il s'agit de la seule cause aux conséquences potentiellement graves, voire mortelles", souligne le Dr Bigot. Chaque année, en France, près de 80 000 personnes en sont victimes (source 1) et une personne sur dix décède dans l'heure qui suit l'accident. En cause, notamment, une méconnaissance des symptômes "atypiques" et une difficulté à les identifier comme tels, estime la spécialiste. 
Concrètement, l'infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire (qui alimente le muscle cardiaque en sang et en oxygène) se retrouve obstruée. Ledit muscle cardiaque, alors privé d'oxygène, dysfonctionne et se nécrose petit à petit. Les conséquences se manifestent très rapidement et les complications peuvent aller : des troubles du rythme cardiaque à l'arrêt cardiaque.
"Typiquement, la douleur se manifeste au niveau du thorax. Elle peut s'accompagner d'une sensation d'étau et de serrement, éventuellement favorisée par l'effort, et irradier dans les bras, dans la gorge ou dans la mâchoire" explique le Dr Bigot. Et d'ajouter : 

La douleur dans le bras est parfois le seul signe, notamment chez les femmes qui ont fréquemment des symptômes atypiques qui peuvent retarder le diagnostic.

D'autres signes peuvent se manifester : des problèmes digestifs (nausées, vomissements, etc.), des sueurs, une sensation de malaise, une perte de connaissance, des palpitations cardiaques, etc.


Quels facteurs de risque doivent alerter ?

Plusieurs facteurs de risques peuvent exposer à l'infarctus du myocarde : 

"L'âge ne doit pas être un critère faussement rassurant", insiste la cardiologue : l'infarctus ne touche pas uniquement les hommes de plus de 50 ans. Il peut aussi concerner les jeunes hommes, notamment les fumeurs, mêmes sportifs, et de plus en plus, les femmes, notamment au moment de la périménopause.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité pour les femmes en France, rappelle-t-elle.

Et ces dernières présentent souvent des symptômes atypiques qui ne doivent pas être négligés !

Douleur au bras gauche : quelles autres causes en jeu ?

Lorsque les douleurs au bras gauche ne sont pas liées à une pathologie cardiaque, elles sont essentiellement liées à des causes tendineuses, musculaires ou articulaires. Selon les cas, elles peuvent être diffuses ou localisées, brèves ou persistantes et avoir un retentissement fonctionnel. Elles peuvent aussi être suivies de fourmillements, d'un manque de sensibilité au niveau des doigts ou d'un manque de force. Les principales causes : 
  • les causes traumatiques (fractures ou entorses suite à un choc),  
  • les causes rhumatologiques (une tendinite de la coiffe des rotateurs par exemple, un tennis elbow, une arthrose d'épaule, une polyarthrite rhumatoïde, etc),  
  • les causes neurologiques (une compression nerveuse qui peut siéger au niveau des cervicales, des poignets ou du coude).


Comment faire la différence entre douleur cardiaque ou musculaire ?

"Le patient est rarement capable de faire la différence par lui-même", insiste Muriel Bigot. Le principal critère pour distinguer une douleur cardiaque et une douleur musculaire ou neurologique ? "S'il s'agit d'une douleur du bras gauche liée à un infarctus du myocarde, aucune position, ni aucune alternative ne pourra soulager la douleur, tant qu’on n’aura pas débouché l’artère coronaire", répond-elle.

Infarctus du myocarde : la douleur ne touche pas uniquement le bras gauche !

La douleur au bras gauche peut effectivement être un signe précurseur d'infarctus du myocarde, avant même l’apparition de la douleur thoracique. Elle apparaît soudainement et surtout sans raison apparente (pas de chute ou de choc).
Elle peut être associée à une douleur rétro-sternale (autrement dit, une douleur derrière le sternum - l’os sur lequel se raccordent les côtes) : son origine est effectivement thoracique, avec une irradiation au niveau du bras gauche, mais aussi parfois au niveau du cou, de la mâchoire, de l'estomac, du bras droit, voire des deux bras - et ce,  jusqu'aux poignets !

Quand faut-il s'inquiéter d'une douleur au bras gauche ? Qui consulter ?

Une douleur intense au bras gauche, qui ne fluctue pas en fonction des changements de position et s'accompagne d'une sensation de malaise général, de sueurs, d'une pâleur, etc doit être considérée comme un signe d’infarctus du myocarde ! Au moindre doute, mieux vaut vous rendre aux urgences ou contacter le 15, car c'est la rapidité de la prise en charge qui conditionne le pronostic.  
Une fois ce diagnostic écarté, un entretien avec votre médecin généraliste permettra d'établir plus précisément les causes de la douleur. Si besoin, en fonction de la pathologie, il vous orientera vers un médecin spécialiste : rhumatologue, neurologue, cardiologue, etc. 
Vigilance : l’infarctus du myocarde peut surgir comme "un coup de tonnerre dans un ciel serein". Dans ce cas, aucun signe avant-coureur ne permet au patient d'anticiper la situation. Mais dans certains cas, l'infarctus est précédé de douleurs antérieures qui ont été plus ou moins négligées. "Si vous ressentez des douleurs répétées et inexpliquées dans le bras gauche, ou des douleurs dans la poitrine qui se déclenchent à l’effort, c’est un motif de consultation au niveau cardiaque", alerte le Dr Bigot. ​​​​​​

Quels examens faire si on a mal au bras gauche ?

Pour établir le diagnostic, le médecin procédera par élimination, en fonction des probabilités, de "l'histoire" de la maladie et des antécédents de chaque patient. Les examens complémentaires (analyse de sang, épreuves d'effort, examens d'imagerie, etc) sont guidés par la clinique.
En cas de suspicion d'un infarctus du myocarde, "le médecin urgentiste réalisera un électrocardiogramme pour évaluer la situation et une prise de sang en urgence pour doser la troponine, une enzyme présente dans les cellules musculaires cardiaques. Si son taux dans le sang est augmenté, c’est que les cellules cardiaques souffrent et qu'il y a une forte probabilité d’infarctus du myocarde", détaille la cardiologue. 
Et de poursuivre : "en cas de doute, on renouvelle la prise de sang au bout de quelques heures. Si deux prélèvements consécutifs s'avèrent normaux, on rassure le patient et on l’oriente vers d’autres examens : soit des examens cardiaques plus approfondis, soit un bilan rhumatologique par exemple".


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-cardiovasculaires/douleur-au-bras-gauche-un-signe-dinfarctus-918905


#coeur #infarctus #myocarde #maladies cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 7 Juin 2022 - 14:07
 
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Sujet: Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus ?
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Maladie cardiovasculaire : Pourquoi la supplémentation en calcium doit être évitée

Les suppléments de calcium liés à un décès précoce chez les patients âgés atteints d'une valvulopathie ou maladie des valves cardiaques, c’est la conclusion de cette équipe de cardiologues de l’Université de Vienne, qui alerte ainsi, dans la revue Heart, contre les risques de cette supplémentation, en particulier lorsqu’elle est continue et durable, chez les patients atteints de calcification (sténose aortique) et à risque élevé de maladie cardiovasculaire.

Les suppléments de calcium sont néanmoins fréquemment administrés aux personnes âgées -qui constituent le principal groupe à risque cardiovasculaire élevé- pour réduire le risque de fragilité osseuse (ostéoporose) et de fractures. Une telle supplémentation devrait être évitée chez les patients atteints de sténose de la valve aortique, une maladie progressive et mortelle, car ces suppléments semblent aggraver la maladie.
 
La sténose aortique se produit lorsque la valve aortique, la principale valve de sortie du cœur, se raidit et se rétrécit. La valve ne peut plus s'ouvrir complètement, ce qui réduit ou bloque le flux sanguin du cœur vers l'artère principale (aorte) et le reste du corps. Le seul traitement efficace est alors le remplacement de la valve défectueuse.

Une association calcium/maladie cardiovasculaire très discutée

L'association entre le calcium alimentaire et la supplémentation en calcium ou en vitamine D, et le risque de maladie cardiovasculaire et de décès est toujours débattue. Les preuves d’innocuité de ces supplémentations proviennent essentiellement d’études menées chez l’animal, précisent les chercheurs. L’équipe de Vienne a donc souhaité préciser l’impact potentiel ces suppléments sur les décès par maladies cardiovasculaires, les taux de remplacement de valve aortique et sur l’évolution de la prévalence de la sténose aortique chez les personnes âgées.
 
L’étude a suivi la santé cardiaque de 2.657 participants, âgés en moyenne de 74 ans, à 42% des femmes, présentant une sténose aortique légère à modérée entre 2008 et 2018 : la période moyenne de suivi était supérieure à 5,5 ans. Les participants ont été répartis en fonction de la prise ou pas d’une supplémentation. Les participants qui prenaient ces suppléments :
 
  • avaient tendance à souffrir de diabète et de maladie coronarienne vs ceux qui n’en prenaient pas ;
  • étaient également plus susceptibles de prendre des statines, de la warfarine et des chélateurs du phosphate pour limiter l'absorption du phosphore, d'avoir subi un pontage coronarien et d'avoir besoin d'une dialyse rénale ;
  • au cours du suivi, 20 % des participants sont décédés, dont 150 de cause cardiovasculaire ;
  • 30 % des participants ont subi un remplacement de la valve aortique ;
  • plus d'un tiers des participants et dans chacun des groupes ont développé une sténose aortique sévère après 5 ans ;
  • la supplémentation en vitamine D seule ne semble pas affecter la survie ;
  • la supplémentation en calcium + vitamine D s’avère associée à un risque significativement plus élevé (+ 31 %) de décès toutes causes confondues et à un risque multiplié par 2 de décès cardiovasculaire ;
  • la supplémentation en calcium + vitamine D s’avère associée à un risque accru de 48 % de remplacement de la valve aortique ;
  • la supplémentation en calcium seul est également associée à un risque accru de 24 % de décès toutes causes et à un risque multiplié par 3 de remplacement de la valve aortique ;
  • les risques de décès toutes causes et de causes cardiovasculaires sont également plus élevés chez les personnes prenant des suppléments de calcium et dont la valve aortique n'avait pas encore été remplacée.

 
Si cette étude observationnelle n’établit pas de relation de cause à effet, elle suggère très puissamment que les patients âgés souffrant de sténose aortique n’ont pas « intérêt » à prendre une supplémentation en calcium.
 
« La supplémentation en calcium ne confère aucun bénéfice cardiovasculaire », concluent les chercheurs, « et peut plutôt induire un risque global élevé de remplacement de valve aortique et de mortalité. Les médecins doivent donc repenser la prescription de ces suppléments de calcium contre l'ostéoporose, chez les personnes atteintes de maladies cardiaques ».

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/maladie-cardiovasculaire-pourquoi-la-supplementation-en-calcium-doit-etre-evitee


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 3 Juin 2022 - 13:18
 
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Sujet: Maladie cardiovasculaire : Pourquoi la supplémentation en calcium doit être évitée
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Cardiologie adulte, pédiatrique et foetale

Pourquoi consulter un CARDIOPEDIATRE  ?   Spécialisé dans le traitement des malformations congénitales, le cardiopédiatre est avant tout un cardiologue donc, un professionnel de la santé. La cardiopédiatrie est cette branche de la cardiologue qui s’occupe du cœur des fœtus, des nourrissons ainsi que des enfants. Il peut soigner ou corriger les éventuelles pathologies que rencontrent ses patients. En tant que médecin, il est amené à rencontrer ses patients avant même leur naissance. De nos jours, avec le développement des technologies, cette spécialité connaît un véritable progrès.   Quelles sont les missions d’un cardiopédiatre ?

Expert du cœur, il joue plusieurs rôles importants. Il assure la survie des fœtus qui se développent avec des anomalies, mais soigne aussi le cœur des jeunes patients. Loin de se limiter à apporter de traitements aux cœurs mal formés, le cardiopédiatre aide le malade à recouvrer la santé. Au cours de son travail, il diagnostique les cas de cardiopathies congénitales et fait le suivi des enfants. Vous pourrez donc lui confier un enfant porteur de maladies héréditaires, souffrant de troubles du rythme ou même de dysfonctions cardiaques. Il n’est pas rare de voir également certains adultes atteints de maladies congénitales se faire prendre en charge par ce docteur.     Quelles malformations congénitales rencontre-t-il dans l’exercice de sa fonction ?
Nombreuses sont les maladies congénitales ou les pathologies cardiaques dont souffrent les enfants et qui sont prises en charge par le cardiopédiatre.


Le plus fréquent est le souffle au cœur : il se définit par le bruit turbulent que fait le sang au cours de son passage à l’intérieur d’un orifice lors de l’auscultation. Il découle aussi des échanges entre deux organes comme les oreillettes ou les ventricules. Il existe cependant plusieurs formes de souffle cardiaque : le souffle systolique, diastolique, le souffle vibratoire apexien ou endapexien, le souffle infundibulo-pulmonaire, le souffle veineux du cou, ou même le souffle innocent.

Et pour traiter ses différents souffles, il a recours soit au traitement par médicaments (les anticoagulants, des bêtabloquants) ; soit à une opération chirurgicale ou à une surveillance régulière.

Le cardiopédiatre est également confronté aux cardiopathies avec insuffisance cardiaque : ce terme médical regroupe la coarctation préductale, le shunt gauche-droite, le rétrécissement aortique congénital critique et l’hypoplasie. Les deux derniers cas de maladies citées sont rares. Ensuite il y a les cardiopathies avec cyanose (qui regroupent l’atrésie tricuspide, la tétralogie de Fallots). La liste de ces malformations est longue, d’où l’importance d’une bonne observation et d’une conclusion précise lors des premiers examens. Comment se déroule la consultation chez le cardiopédiatre ?

En effet, il a une méthodologie de travail bien précise. Il a souvent recours à l’auscultation chez tous ses patients. Ses consultations ne sont toujours pas faciles, car le plus souvent il est entouré d’enfants qui ont peur. Dans ce cas par exemple, l’auscultation peut être gênée par les pleurs, les cris ou l’agitation de ses petits patients. Il est aussi amené à faire un électrocardiogramme lors des visites.   Le gynécologue est mieux indiqué pour envoyer la femme enceinte vers le cardiopédiatre. Réalisé même sur les fœtus, l’échocardiographie permet de déceler les malformations cardiaques qui impliquent une surveillance ou un traitement médical ou chirurgical.

Si c’est à la naissance que l’affection (souffle cardiaque, difficultés alimentaires ou respiratoires, les malaises) a été détectée, le médecin généraliste ou le cardiologue peut être amené à demander l’avis du cardiopédiatre. Ainsi ce dernier réalisera les examens complémentaires afin d’être fixé.     À quels examens peut-il avoir recours ?
Plusieurs moyens permettent à ce professionnel de la santé de faire un bon diagnostic :


L’anamnèse : il s‘agit d’un questionnaire médical permettant de confirmer les symptômes et l’évolution de la maladie, les antécédents de l’enfant ainsi que de la famille. Ces questions sont très importantes lorsque l’enfant se fait consulter pour la première fois. L’examen clinique : permet d’observer et d’analyser l’enfant afin de comprendre la pathologie à travers les informations que sont le poids, la taille, les caractéristiques de la respiration, la palpation abdominale, etc. L’ECG : cet examen révèle au cardiopédiatre des informations sur le rythme cardiaque L’échocardiographie transthoracique : permet de visualiser et de faire une étude approfondie de la structure du cœur de l’enfant. le Holter ECG ou TA qui sert à connaître les variations du rythme cardiaque de l’enfant.

Il a également recours à des examens comme : l’épreuve d’effort, le cathétérisme cardiaque diagnostique, la scintigraphie isotopique, le scanner thoracique, la résonance magnétique nucléaire, l’échocardiographie fœtale (diagnostic prénatal) etc.

En résumé, il est important de se rendre chez le cardiopédiatre que vous soyez enceinte ou que vous ayez un bébé souffrant. Il se soucie du bien-être de vos enfants et contribue surtout à la bonne santé des nouveau-nés.

Source de l'article : http://lethor.lu/index.php/blog/cardiopediatre/


#coeur #pédiatrie #enfants #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 15:20
 
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Sujet: Cardiologie adulte, pédiatrique et foetale
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Santé cérébrovasculaire : L’accumulation de facteurs cardiovasculaires précipite la démence

Mieux contrôler l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaire c’est aussi repousser le risque de démence, conclut cette étude de l'Université d'Umeå (Suède). Cette étude longitudinale suggère ainsi que l’accumulation rapide de facteurs de maladie cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle (HTA) et l'obésité, est prédictive du risque de démence. Ces conclusions, présentées dans la revue Neurology, appellent à des interventions précoces auprès de personnes présentant des risques cardiovasculaires « accélérés ».

On sait aujourd’hui que les facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’HTA, le diabète, l'obésité et le tabagisme, jouent un rôle clé dans le risque de déclin cognitif, de démence et de maladie d'Alzheimer. L’étude montre que l’accumulation de ces facteurs à un moment donné de la vie, à un rythme plus rapide, est associée à une augmentation du risque de démence vasculaire ou de maladie d’Alzheimer. Ce risque est alors accru y compris par rapport aux personnes ayant les mêmes facteurs de risque mais stables tout au long de la vie.

Accélération du risque cardiovasculaire, augmentation du risque de démence

L’auteur principal, le Dr Bryn Farnsworth von Cederwald, de l'Université d'Umeå explique que cette accumulation de facteurs de risques cardiovasculaire se traduit par « l'émergence d'un déclin de la mémoire ».

L'étude a suivi durant 25 ans 1.244 personnes âgées en moyenne de 55 ans et en bonne santé cardiovasculaire et cognitive à l’inclusion. Les participants ont passé des examens de santé, des tests cognitifs et ont renseigné leurs facteurs de mode de vie par questionnaires tous les 5 ans. Le risque de maladie cardiovasculaire a été déterminé à l'aide du score Framingham qui prédit le risque d'événement cardiovasculaire sur 10 ans. Ce score prend en compte différents facteurs dont l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), la tension artérielle, le tabagisme ou le diabète. L’analyse des données constate que :

  • au début de l’étude, Les participants avaient un risque de maladie cardiovasculaire moyen à 10 ans compris entre 17 % et 23 % ;

  • sur tous les participants, 78 soit 6 %, ont développé une maladie d'Alzheimer au cours du suivi ;
  • 39 participants, soit 3 %, ont développé une démence de type vasculaire.
  • Le risque de maladie cardiovasculaire reste stable chez 22 % des participants,
  • augmente modérément au fil du temps chez 60 % des participants,
  • augmente très rapidement chez 18 % des participants.
  • les participants à risque cardiovasculaire stable présentent un risque moyen d'événement cardiovasculaire de 20 % sur 10 ans tout au long de l'étude ;
  • les participants à risque modérément accru passent d’un niveau de risque de maladie cardiovasculaire de 17 % à 38 % ;
  • les participants à risque accéléré passent d'un niveau de risque de maladie cardiovasculaire de 23 % à 62 %.
  • Vs les participants à risque de maladie cardiovasculaire stable, ceux dont le risque cardiovasculaire s’accélère présentent un risque démultiplié (multiplié par 3 à 6) de maladie d'Alzheimer et de démence vasculaire (multiplié de 3 à 4) ;
  • chez ces mêmes participants, le risque de déclin de la mémoire à l'âge mûr est accru de 40 %.


Plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires élevés et accélérés : les auteurs soulignent qu’accélération va souvent avec accumulation, ce qui indique qu'une telle accélération peut provenir d'une accumulation de dommages causés par une combinaison de facteurs de risque au fil du temps.

 Les chercheurs appellent donc les cliniciens à bien détecter et traiter l’ensemble des facteurs de risque chez chaque patient, et donc, en pratique, viser conjointement la réduction de l'hypertension artérielle, l'arrêt du tabac et la baisse de l'IMC.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/sante-cerebrovasculaire-laccumulation-de-facteurs-cardiovasculaires-precipite-la-demence


#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 11:04
 
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Sujet: Santé cérébrovasculaire : L’accumulation de facteurs cardiovasculaires précipite la démence
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DIABÈTE : L'exercice contre les dommages vasculaires du diabète

Ce sont de toutes nouvelles preuves de la façon dont l'exercice peut contrer les dommages du diabète qui nous sont présentées par cette équipe d’angiologues du Medical College of Georgia at Augusta University : ces scientifiques révèlent que l'exercice physique peut contrer les dommages du diabète en favorisant l'activation d'un système naturel d’angiogenèse ou développement de nouveaux vaisseaux sanguins- indispensable lorsque les vaisseaux existants ont été ravagés par la maladie. Ces conclusions, publiées dans le Faseb Journal, confirment qu’une seule séance d'exercice suffit à relancer ce processus d’angiogenèse.

L'angiogenèse est la capacité à former de nouveaux vaisseaux sanguins, et le diabète non seulement endommage les vaisseaux sanguins existants, mais entrave cette capacité innée, rappellent ces experts du Centre de biologie vasculaire. Leur étude révèle qu’1 séance d’exercice d'intensité modérée de 45 minutes permet à plus d'exosomes, des vésicules microscopiques remplies de substances biologiques actives, de livrer directement aux cellules endothéliales plus d’une protéine, ATP7A, qui déclenche l'angiogenèse. Les cellules endothéliales tapissant nos vaisseaux sanguins et sont essentielles à la croissance de ces nouveaux vaisseaux sanguins.

L’exercice relance la croissance vasculaire

L'étude, menée in vitro, in vivo, et sur un petit groupe de patients diabétiques, par les Drs Tohru Fukai et Masuko Ushio-Fukai, biologistes vasculaires et cardiologues est centrée sur les exosomes. Les auteurs rappellent que ce que ces vésicules microscopiques transportent dépend d'où elles viennent et où elles vont. Certains exosomes livrent une cargaison spécifique aux cellules endothéliale. L’équipe montre :

  • que les niveaux d'ATP7A sont réduits dans le diabète. Les exosomes circulant dans le plasma de modèles de diabète de type 2 altèrent réellement l'angiogenèse ;
  • à la fois sur un modèle animal de diabète de type ayant pratiqué durant 2 semaines la course sur une roue et chez un petit groupe de participants cinquantenaires ayant pratiqué une séance de cardio, que ces séances d’exercice ont fait grimper les niveaux de protéine ATP7A dans les exosomes qui « livrent » aux cellules endothéliales ;
  • l'exercice physique incite les muscles à se contracter, ce qui provoque à son tour la libération d'exosomes dans le sang ;
  • si cette activité n'a pas eu d'impact significatif sur le poids des souris, elle a suffi à augmenter un marqueur de la fonction endothéliale et des facteurs tels que le facteur de croissance endothélial vasculaire nécessaire à l'angiogenèse ;
  • l’exercice a également augmenté les niveaux d’un antioxydant naturel, le superoxyde dismutase extracellulaire ou SOD3, alors qu’ATP7A est également connue pour fournir le cuivre minéral essentiel aux cellules, essentiel pour faire bon usage de cet antioxydant…


SOD3 un antioxydant naturel clé pour le système vasculaire : SOD3 est produit par les cellules musculaires lisses vasculaires dans les parois des vaisseaux sanguins ainsi que par les cellules musculaires squelettiques et nous aide à maintenir des niveaux sains d'espèces réactives de l'oxygène, ou ROS. Les ROS sont un sous-produit naturel de notre utilisation de l'oxygène qui est un signal cellulaire important, permettant une variété de fonctions. Or, dans le diabète, des niveaux élevés de sucre dans le sang entraînent des niveaux élevés de ROS, ce qui réduit ou inhibe des fonctions de base importantes.

Des exosomes synthétiques mimétiques de l’exercice ? C’est la piste ouverte par ces scientifiques, visant avec de tels exosomes où SOD3 est surexprimée, à améliorer la capacité des patients à développer de nouveaux vaisseaux sanguins lorsque le diabète a endommagé leur capacité innée. Les exosomes sont plus généralement une piste très étudiée, en tant que biomarqueurs pour un large éventail de maladies telles que le cancer et le diabète,

ainsi que comme outils précis de délivrance de traitements.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/diabete-lexercice-contre-les-dommages-vasculaires-du-diabete


#diabète #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 10:54
 
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Sujet: DIABÈTE : L'exercice contre les dommages vasculaires du diabète
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Une campagne pour informer sur les troubles du rythme cardiaque

A l’occasion de la Semaine du rythme cardiaque, du 07 au 12 juin 2022, aura lieu la 4e édition « Des cœurs contre l’AVC ». Cette campagne digitale menée sur la page Facebook « Au cœur de l’AVC » de Boehringer Ingelheim, en partenariat avec l’association de patients Alliance du Cœur, sera l’occasion d’informer et sensibiliser sur les troubles du rythme cardiaque.

« Des Cœurs contre l’AVC » : exprimez-vous !


La campagne « Au cœur de l’AVC » sera l’occasion de vous informer sur l’ensemble de ces pathologies. Chaque jour, vous découvrirez un nouveau contenu visant à vous informer sur les troubles du rythme cardiaque et leurs conséquences. Vous pourrez aussi visionner des interviews de Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur, d’un cardiologue et le témoignage d’un patient. Par ailleurs, comme pour les précédentes éditions, vous aurez la possibilité d’être acteur de la campagne « Au Cœur de l’AVC ». De quelle manière ? C’est simple, vous pourrez ajouter le logo à votre photo de profil Facebook, poster des cœurs sur la page Facebook « Au Cœur de l’AVC » sous toutes les formes (dessins, gif, émojis, photos, vidéos…), liker et partager les contenus.

Troubles du rythme : de quoi parle-t-on ?


Si vos battements cardiaques ne sont plus réguliers, si leur fréquence s’accélère ou bien au contraire ralentit anormalement, vous souffrez d’un trouble du rythme cardiaque. On parle ainsi de bradycardie quand le cœur bat trop lentement et de tachycardie quand il bat trop vite. La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus fréquent puisqu’en France, entre 900 000 et 1,5 million de patients sont concernés. Cette maladie se caractérise par un battement cardiaque irrégulier dû à une contraction désordonnée et rapide des oreillettes. Ainsi le sang peut stagner au niveau du muscle cardiaque et former des caillots, elle est responsable de 50% des AVC ischémiques.

Enfin les troubles du rythme cardiaque, comme la FA, peuvent également favoriser la survenue d’une insuffisance cardiaque. Une affection, au cours de laquelle le cœur ne pompe plus normalement et n’assure donc plus les besoins en oxygène et nutriments de l’organisme, avec de lourdes conséquences sur la qualité de vie des patients. 

Interview de Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur : 


Fatigue persistante, un cœur qui s’emballe… ces signes de la FA ne sont pas assez pris au sérieux et doivent alerter. Quel est votre constat et message pour favoriser un diagnostic plus précoce et ainsi prévenir les complications liées à la FA telles que l’AVC ?

Le conseil c’est d’écouter son cœur, s’inquiéter quand on ressent une fatigue persistante, d’autant plus si ces ressentis sont réguliers. Il est important de les noter et d’apporter ce recueil chez le médecin. Lequel sera ensuite en mesure de vous orienter. C’est encore plus vrai chez les plus de 50 ans présentant des facteurs de risque : tabagisme, surpoids, diabète… Diagnostiquer le plus précocement possible nous permettrait d’éviter un nombre important d’AVC. Souvent la FA est en réalité diagnostiquée après l’AVC.

La fréquence de l’insuffisance cardiaque a doublé en 10 ans, comment pouvons-nous l’expliquer ? Comment se manifeste-t-elle ?

Tous les professeurs en cardiologie avancent comme explication le vieillissement de la population et l’augmentation des facteurs de risque, notamment la sédentarité. Quant aux signes de l’insuffisance cardiaque, les plus fréquents se réfèrent à l’acronyme EPOF (Essoufflement, Prise de poids, Œdème et Fatigue). Si vous ressentez ces signes, vous devez absolument consulter. 

En quoi les campagnes de sensibilisation comme des cœurs contre l’AVC sont-elles utiles ?

Les meilleures campagnes sont celles où le grand public adopte les bons réflexes et les bonnes habitudes de vie. Comme par exemple savoir repérer des signes avant-coureurs d’une maladie afin d’être pris en charge le plus tôt possible. Informer c’est mieux protéger. 

Avez-vous un message particulier pour le grand public ?

L’important c’est de prendre soin de soi, d’écouter son corps et pour les patients d’être observants, autrement dit de bien respecter les recommandations du médecin, être assidu dans la prise de son traitement et adopter une bonne hygiène de vie.

Deux acteurs mobilisés


La campagne « Au cœur de l’AVC » a été initiée par Boehringer Ingelheim, un laboratoire particulièrement engagé dans la prévention et la prise en charge de la fibrillation atriale mais aussi de l’AVC. Sa page Facebook « Au cœur de l’AVC » rassemble une communauté de 61 000 personnes, où vous pourrez découvrir des témoignages, des vidéos et des informations pratiques. Quant à l’association l’Alliance du cœur, elle se bat depuis plus de 25 ans pour informer et sensibiliser le grand public sur les risques liés aux maladies cardiovasculaires.

Quelques chiffres en France

  • Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 150 000 décès chaque année en France, elles sont la 2e cause de mortalité et la 1ère cause chez les femmes et les personnes de plus de 65 ans ;
  • En cas de FA, le risque d’AVC ischémique est multiplié par cinq ;
  • 155 000, c’est le nombre d’AVC recensés chaque année.
  • Chaque année, plus de 160 000 personnes sont hospitalisées pour une insuffisance cardiaque. Au total, la maladie est responsable de 70 000 décès.


  • Tag maladies sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 4 Icn-infos1
    Source : Alliance du Coeur (alliancecoeur.fr) Consulté le 25 mars 2022 - Ameli.fr – Définition et causes de l’insuffisance cardiaque - Société française neurovasculaire - https://www.societe-francaise-neurovasculaire.fr/journee-mondiale-avc - Consulté le 4 avril 2022 - Quels sont les troubles du rythme et de la conduction cardiaque ? Ameli.fr – Site consulté le 4 avril 2022 - Guidelines for the management of atrial fibrillation The Task Force for the Management of Atrial fibrillation of the European Society of Cardiology (ESC). European Heart Journal 2010 ; 31(19) : 2369-2429.


Source de l'article : https://destinationsante.com/une-campagne-pour-informer-sur-les-troubles-du-rythme-cardiaque.html


#coeur #AVC #rythmologie #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 1 Juin 2022 - 9:13
 
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Sujet: Une campagne pour informer sur les troubles du rythme cardiaque
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Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point

Au cours des dernières décennies, les études portant sur les liens entre la consommation d'œufs et les maladies cardiovasculaires ont donné des résultats contradictoires.

Une analyse reposant sur l'ensemble des études réalisées jusqu’à maintenant sur le sujet, publiée dans le British Medical Journal, fait le point.
Jean-Philippe Drouin-Chartier de la Faculté de pharmacie de l'Université Laval (Québec) et de l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, et ses collaborateurs de l'Université Harvard (États-Unis) ont d'abord analysé les résultats de trois études américaines qui ont suivi près de 216 000 personnes pendant trois décennies.

Ils ont aussi réalisé une méta-analyse de 28 études prospectives, menées dans différents pays, totalisant 1,7 million de personnes.

Le risque de maladie cardiovasculaire – infarctus, maladie coronarienne ou accident vasculaire cérébral – n'était pas plus élevé chez les gens qui consommaient un œuf ou plus par jour que chez ceux qui consommaient moins d’un œuf par mois.

« Nos analyses démontrent que l'on peut manger jusqu'à un œuf par jour sans que le risque cardiovasculaire en souffre », résume le chercheur.

La prise en compte dans les analyses de l’âge, l’indice de masse corporelle (CALCUL rapide de votre IMC et poids idéal), le niveau d’activité physique, le tabagisme, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’utilisation de statines et la qualité générale de l’alimentation ne changeait rien à ce constat.

L'origine de la controverse « remonte aux premières études qui ont établi un lien entre le cholestérol sanguin et le risque cardiovasculaire. Comme l’œuf est l'aliment le plus riche en cholestérol, on en a déduit qu’il devait augmenter le cholestérol sanguin et, donc, le risque cardiovasculaire. Ce que l’on ignorait à l’époque est que le foie autorégule le taux de cholestérol sanguin. Lorsqu’on mange plus de cholestérol, notre foie en produit moins. C’est pour cette raison que la corrélation entre la consommation de cholestérol et le taux de cholestérol sanguin est très faible. »


« L’étude apporte des preuves solides de l'absence d'association négative entre une consommation modérée d’œufs et le risque cardiovasculaire, mais le débat n’est pas clos pour autant », indique le chercheur, relayé par le communiqué de l'Université Laval. « Des études rapportant des effets néfastes des œufs ont été publiées au cours de la dernière année et une autre étude qui arrive à la même conclusion paraîtra prochainement », signale-t-il.



Source de l'article : http://www.psychomedia.qc.ca/sante-cardiovasculaire/2020-03-05/oeufs-risques


#coeur #alimentation #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 12:14
 
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Sujet: Un œuf par jour augmente-t-il le risque cardiovasculaire ? Une grande étude fait le point
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Insuffisance cardiaque : la viande rouge augmente le risque chez les femmes

Les femmes ménopausées adeptes des régimes riches en protéines animales sont plus susceptibles de développer une insuffisance cardiaque.

Après 50 ans, les femmes devraient limiter leur consommation de viande, suggère une étude présentée au congrès américain de cardiologie qui se tient actuellement à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis). Des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Brown viennent de montrer qu’une consommation importante de protéines, notamment d’origine animale, augmente le risque d’insuffisance cardiaque chez les femmes ménopausées. 

Pour aboutir à cette conclusion, les scientifiques ont scruté le régime alimentaire de plus de 103 000 femmes âgées de 50 à 79 ans entre 1993 et 1998, et suivi leur état de santé. Sept ans plus tard, 1 700 volontaires ont développé une insuffisance cardiaque. La proportion de femmes atteintes de cette maladie était plus importante chez celles qui privilégient un régime riche en protéines que chez celles qui en consomment moins.
Mais le risque d'insuffisance cardiaque semblent varier selon les sources de protéines. Les femmes qui consomment beaucoup plus de légumineuses ou de céréales que de produits carnés réduisent leur risque d’insuffisance cardiaque par rapport aux adeptes de la viande rouge.

Des travaux précédents ont déjà mis en avant les bénéfices des protéines végétales en matière de santé cardiaque. Il a notamment été montré qu’elles réduisent de 12 % le risque de développer une maladie cardiovasculaire, du fait qu’elles n’augmentent pas la pression artérielle, le diabète et le mauvais cholestérol.Tout le contraire des protéines animales en somme.

La viande à consommer modérément


De fait, la littérature scientifique le montre : les viandes rouges ne sont pas l’ami du cœur et des artères. Riches en graisses saturées, elles augmentent le taux de cholestérol et favorisent le développement de plaques d'athérome dans les vaisseaux sanguins. Des études ont également suggéré un lien entre microbiote et maladies cardiovasculaires. La dégradation des protéines animales dans l’estomac et l’intestin par la flore bactérienne produirait des substances toxiques pour le cœur et les vaisseaux.

« Bien que le risque d’insuffisance cardiaque lié à l’alimentation doit encore être étudié, il apparaît que cette maladie chez les femmes ménopausées est non seulement fréquente mais évitable en adoptant une meilleure alimentation » , commente le Dr Mohamad Barbour, auteur principal. Aussi, mieux vaut privilégier les viandes blanches connues pour être maigres, le poisson et faire la part belle aux fruits et légumes. La viande rouge doit toutefois rester dans les assiettes mais modérément.

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18425-Insuffisance-cardiaque-la-viande-rouge-augmente-le-risque-chez-les-femmes

#coeur #insuffisance #cardiaque #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 12:06
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : la viande rouge augmente le risque chez les femmes
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[Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC

Tag maladies sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 4 Comment-echapper-a-l-infarctus-et-a-l-avc

Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
Cardiovasculaire
Michel de Lorgeril

La révolution de la médecine de précision. L'importance du mode de vie.
Tag maladies sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 4 Fabrication_francaise Fabriqué en France
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#coeur #infarctus #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 20 Mai 2022 - 10:42
 
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Sujet: [Livre] Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC
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Santé mentale : comment améliorer votre journée en 15 minutes

Un expert en psychologie interviewé par la presse italienne vient de partager sa méthode pour chasser un coup de blues et pour améliorer votre journée. La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne vous prendra que 15 minutes ! Mode d'emploi.
Il arrive à tout le monde de commencer la journée du mauvais pied. Que ce soit lié à un coup de blues ou à une succession de mauvaises nouvelles… nous avons tous déjà été tentés de retourner nous cacher sous la couette ! Un expert en psychologie, interrogé par la presse italienne, vient de partager une solution pour rendre vos journées plus belles.

Quelques minutes peuvent suffire à améliorer votre santé mentale et en tirer tous les bénéfices, estime le Dr Broderick Sawyer de la Louisville OCD Clinic, Kentucky (USA), psychologue clinicien.


L'idée est de diminuer la quantité de cortisol -hormone du stress- qui circule dans le corps en cas d'anxiété. De cette façon, vous gagnerez en sérénité au quotidien.

Prenez du temps pour vous pendant 15 minutes par jour

Si elle ne vous réussit pas, n'hésitez pas à changer de routine. Prenez quelques minutes rien que pour vous chaque matin. "Il suffit de changer de station de radio pour écouter des musiques que vous aimez au lieu d'écouter les mauvaises nouvelles des chaînes d'informations", suggère le Dr Sawyer. Cela va vous aider à vous détendre et à commencer la journée plus apaisé.
"Sinon, prenez un café dehors dans votre jardin pendant dix minutes. Ce sont des petites choses, mais si vous vous octroyez ce temps chaque jour, cela pourrait beaucoup vous aider", assure le psychologue.
Le spécialiste propose aussi de noter dans un journal ce que vous ressentez.
"De cette façon, en 15 minutes, vous réfléchissez à ce que vous ressentez, écrivez-le et comprenez ce qui est bon pour nous et ce dont vous n'avez pas besoin", détaille le Dr Sawyer.
Prendre du temps pour soi le matin est une bonne solution pour chasser les idées noires, mais n'hésitez pas à en faire de même le soir. Ce sera l'occasion de déconnecter avec les tracas de la journée et de prendre du recul pendant un court instant.

Santé mentale : le stress propice à de nombreuses maladies

Les solutions du psychologue devraient vous aider à réduire les niveaux de stress dans le corps. On rappelle que ce dernier est propice à de nombreux désagréments.
Le stress est une réaction physiologique qui survient en cas de pression ou d’agression de notre environnement. Chacun d’entre nous est exposé au stress, mais nous ne réagissons pas tous de la même manière. "Chez certains plus vulnérables, le stress génère de l’anxiété chronique et se trouve à l’origine de certaines maladies comme la dépression, le burn-out, l’alcoolisme, mais aussi… les maladies cardio-vasculaires, explique de son côté la Fédération Française de Cardiologie (FFC). Celui-ci multiplierait par 2,5 le risque de contracter un infarctus du myocarde".

En prenant soin de votre santé mentale, c'est donc de toute votre santé que vous prenez soin.

Source de l'article : https://www.medisite.fr/psycho-sexo-sante-mentale-comment-ameliorer-votre-journee-en-15-minutes.5631374.862036.html


#coeur #stress #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 10:03
 
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Sujet: Santé mentale : comment améliorer votre journée en 15 minutes
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Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité

Comme son nom l’indique, l’hypertension artérielle (HTA) correspond à une pression excessive dans les artères. Et si elle n’est pas traitée, elle ouvre la porte aux maladies cardiovasculaires et à l’AVC. Problème, en France, 1 hypertendu sur 3 s’ignore et n’est donc pas soigné. Alors comment savoir si vous êtes à risque ? Comment prévenir la maladie ? Faisons le point à l’occasion de la Journée mondiale dédiée ce 17 mai.

Lorsque la pression sur les artères devient trop forte, le muscle cardiaque grossit et se fatigue. C’est ça l’hypertension artérielle (HTA). Une maladie qui constitue le premier motif de consultation en médecine générale et qui figure parmi les principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.

La bonne nouvelle est que l’HTA se soigne aujourd’hui très bien et les traitements sont très efficaces pour protéger des complications. La mauvaise c’est que sur 15 millions d’hypertendus en France, 5 millions ignorent qu’ils le sont… et ne sont donc pas pris en charge.

Peu de symptômes


Pourquoi cette ignorance ? L’une des particularités de l’hypertension est qu’elle évolue silencieusement. Et parfois, elle s’associe à des signes peu spécifiques comme des maux de tête, des difficultés de concentration, des vertiges, un essoufflement, des bourdonnements d’oreille…

Il est donc indispensable de penser à mesurer une fois par an votre pression artérielle. On parlera d’HTA lorsque cette mesure va au-delà de 140/90.

Des facteurs de risque bien connus


L’hypertension apparait graduellement à partir de 50 ans (même si elle peut survenir bien avant). Elle est favorisée par un ensemble de facteurs dont les effets s’additionnent et se cumulent avec le temps : l’âge, une prédisposition familiale, les habitudes de vie (obésité, sédentarité, alimentation déséquilibrée…).

Comment lutter ?


En France, 25% des hommes et 18% des femmes font de l’hypertension. Six mesures non médicamenteuses peuvent aider à réduire les risques :
  • Réduisez la consommation de sel (moins de 5g par jour) ;
  • Pratiquez une activité physique régulière ;
  • En cas de surpoids, essayez de perdre du poids ;
  • Limitez votre consommation de viandes et privilégiez le végétal ;
  • Réduisez votre consommation d’alcool ;
  • Arrêtez de fumer.


Source de l'article : https://destinationsante.com/hypertension-1-malade-sur-3-nest-pas-traite.html



#coeur #hypertension #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 18 Mai 2022 - 9:23
 
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Sujet: Hypertension : 1 malade sur 3 n’est pas traité
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Elles ont entre 17 et 43 ans et ont fait une crise cardiaque

L'infarctus du myocarde n’est plus l'apanage des hommes de plus de 60 ans. Nos témoins, toutes des femmes de moins de 50 ans, ont été frappées par une crise cardiaque. Les spécialistes l'affirment : l'évolution des maladies cardio-vasculaires chez les femmes jeunes est alarmante.



En France, 16 001 personnes sont mortes d’un infarctus du myocarde en 2021, dont 42% de femmes, d’après Santé Publique France. “Cette maladie ne concerne plus seulement les hommes de plus de 60 ans”, affirme d'emblée Johanne Silvain, professeur cardiologue à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière.
Alors que l'on sait que la probabilité de subir un accident cardiaque augmente après la ménopause, on observe en parallèle une augmentation des maladies cardiovasculaires chez des femmes de plus en plus jeunes. “Quand l’âge de l’infarctus chez les hommes est stable depuis au moins 40 ans, on voit que l'âge moyen diminue chez les femmes”, alerte le médecin, membre du groupe de recherche ACTION-coeur.
Un constat que rend également l'association Agir pour le Cœur des femmes, qui parle d’une “progression alarmante”

En cause selon les spécialistes ? Une part de génétique, le stress induit par nos modes de vie, mais aussi un suivi médical insuffisant des femmes, encore trop peu conscientes des risques qu'elles encourent.
A 17, 27 et 43 ans, nos trois témoins ont été victimes d'une crise cardiaque. Pour alerter, elles ont accepté de raconter leur histoire.

Anna a fait une crise cardiaque à 17 ans : "Au départ, on m'a ignorée"

“J’ai toujours eu une petite santé. J’étais souvent malade et à chaque fois que je consultais, on me disait toujours que je n’avais rien, que c’était sûrement le stress. Le matin du 1er janvier 2020, j’ai ressenti de fortes douleurs au bras gauche. Je savais que ce n’était pas la fête de la veille qui avait causé ça parce qu’ayant déjà une douleur dans le creux de la main à ce moment-là, je n’avais pas beaucoup profité et j’étais rentrée tôt.
Le lendemain au réveil, j’ai ressenti comme des courants électriques dans le bras, jusque sous l’aisselle. Une souffrance comme je n’ai jamais eu. Je me suis rendormie jusqu’à quinze heures. En me réveillant dans l'après-midi, je n’avais plus mal. Mais le surlendemain matin, la douleur était encore plus vive.
Ce sont les prises de sang qui ont permis de détecter une infection du cœur.

J’ai été admise à l’Hôpital de Romorantin-Lanthenay (41) où l’on m’a presque ignorée. On m’a dit que "des gamines comme moi qui simulent", ils en voyaient tous les jours. On m’a fait passer une radio des poumons sur laquelle il n’y avait rien. Ce sont les prises de sang qui ont permis de détecter une infection du cœur.

J’ai été transférée au centre de cardiologie d’Orléans (45). C’est là qu’on m’a dit que j’avais fait un infarctus du myocarde mais qu’étant jeune, la lésion au niveau des tissus cardiaques était petite. J’y suis restée une semaine et tous les jours, je voyais un cardiologue différent.
J’ai d’abord reçu un mauvais traitement, puis je me suis fait réprimander parce que je manifestais ma douleur. Mon dossier a été malmené. Les jeunes ne sont pas assez considérés dans les services d’urgence.”

Gwendolyne a fait une crise cardiaque à 27 ans : "Je n'entrais dans aucune des cases"

J’ai eu des douleurs assez aléatoires jusqu’à trois semaines avant l’accident. Que ce soit lorsque je mangeais, que je marchais, que je faisais du vélo… J’ai commencé à avoir de fortes douleurs au niveau de la poitrine et le bras gauche engourdi. Je ressentais une oppression, j’étais essoufflée. J’en pleurais.
Je n’avais ni cholestérol, ni diabète. Un médecin a regardé mon cœur, et m’a dit qu’il n’y avait rien, que c’était sûrement dû au stress. Je me suis vraiment sentie incomprise. J’ai fini par me demander si les douleurs existaient vraiment, ou n’étaient que dans ma tête.

En allant me coucher, une douleur intense m’a littéralement transpercé le dos et la mâchoire. J’ai eu envie de vomir, des douleurs intestinales et des vertiges. Je me suis vraiment dit que j’allais y passer. Mon copain m’a trouvée inconsciente dans la salle de bain. Le Samu est arrivé quinze minutes plus tard.
Tout a changé dans ma vie après l’accident : mon rythme est différent, j’ai dû limiter le sport, j’ai du mal à me concentrer …

Comme on était en juin 2021, on a d'abord suspecté que ça puisse être la Covid-19. Ma tension était basse et j’avais envie de dormir. Puis les médecins m’ont annoncé que j’avais fait un infarctus du myocarde, et qu’ils avaient douze heures pour m’opérer.

À l’annonce du diagnostic, je me suis sentie soulagée. Je me suis dit que je n’étais pas folle. Comme mon artère était bouchée, il a fallu faire un pontage pour retirer le caillot sanguin. On m’a posé un stent, qui est comme un petit ressort qu’on met dans l’artère pour la maintenir ouverte.
À l’heure actuelle, on ne connaît toujours pas les causes de cette crise cardiaque. Je suis un cas de recherche, et je fais régulièrement des examens au Centre Hospitalier d’Urgence de Lille (59). Le médecin a dit que j’étais l’une de ses plus jeunes patientes et que je ne rentrais dans aucune case. Si bien qu’ils ont dosé mon traitement comme si j’avais 60 ans, à base de 10 cachets par jour. 
Aujourd’hui, j’ai encore parfois des douleurs, mais mes analyses sont bonnes. Tout a changé dans ma vie après l’accident : mon rythme est différent, j’ai dû limiter le sport, j’ai du mal à me concentrer… Mon pire ennemi, c’est la fatigue. Je suis très souvent essoufflée.
Moralement, je ne vis pas dans l’angoisse. Je relativise. Je n’y pense presque jamais. J’ai été très bien entourée."

Chantal a fait une crise cardiaque à 43 ans : "Je n'arrive plus à aller courir, je suis vite fatiguée (...) Ça isole"

“Je cumulais beaucoup de facteurs de risques à ce moment-là. Je fumais, je prenais la pilule, j’étais stressée, mais je faisais beaucoup de sport. J’avais l’habitude de courir une heure tous les matins. Un jour, j’ai ressenti une douleur à la poitrine en courant, alors je n’ai pas insisté et me suis arrêtée.
Peu de temps après, lorsque la douleur s'est manifestée à nouveau, je me suis inquiétée. J’ai été à l’Hôpital Saint-Louis à Paris et à la pharmacie, on m’a dit que ce n’était rien. J’ai même fait un électrocardiogramme : rien. 
Un jour, lorsque j’étais au bureau, j’ai été prise de fortes nausées. Mes collègues ont appelé les pompiers qui ont dit que j’étais en train de faire une crise de panique, et m’ont conseillé de prendre un sac plastique et de souffler dedans. Étant sujette à ce type de crise à l’époque, je savais que ce n’était pas ça. Après un nouvel appel, les urgences sont arrivées une heure plus tard. 
À l’Hôpital Tenon à Paris, on m’a fait faire une prise de sang. C’est à ce moment-là qu’on m’a annoncé que j’étais en train de faire un infarctus du myocarde. J’ai eu des douleurs à la poitrine qui m’ont rappelé lorsque l’air frais rentre dans les poumons, pendant la course à pied. 
On m’a clairement dit que le sport m’avait sauvé la vie. Depuis ce jour, j’ai définitivement arrêté la cigarette. 

Le cardiologue m’a endormi le bras afin de déboucher l’artère. La douleur s’est envolée. J’ai quand même été placée en soins intensifs pendant trois semaines. On m’a clairement dit que le sport m’avait sauvé la vie. Depuis ce jour, j’ai définitivement arrêté la cigarette
Je me sentais affaiblie et anxieuse. Une assistante sociale m’a conseillé d’aller dans un centre de réadaptation cardiaque et ça a tout changé. J’ai été rassurée, j’ai pu rééduquer mon cœur avec le sport, et j’ai retrouvé confiance en moi. 
Comme je suis issue de la DDASS, je n’avais pas accès à mes antécédents familiaux. En faisant des recherches, j’ai découvert que certains de mes oncles avaient succombé à un infarctus du myocarde.
Alors en rentrant chez moi, j’avais peur que ça recommence, peur de monter les escaliers. À la moindre douleur, je filais aux urgences, je faisais des crises d’angoisse fréquemment.
Encore aujourd’hui, c’est difficile. Je n’arrive plus à aller courir, je suis vite fatiguée, j’évite toute situation de stress. Ça isole, forcément. Avoir un traitement à vie me rappellera toujours que la maladie est là, que je ne suis pas guérie. Mais au moins, aujourd’hui, je ne m’encombre plus de futilité. Je vis pour moi.”

Cholestérol, stress, hérédité : les causes fréquentes de la crise cardiaque chez la femme

L'infarctus du myocarde, qui est l’une des causes de la crise cardiaque, survient lorsque le cœur n’est plus assez oxygéné. Cet accident cardiaque se produit lorsqu’une des artères qui l’irrigue se bouche ou diminue brutalement de diamètre. 
Dans 90% des cas, l’infarctus est dû à la rupture d’une plaque d’athérome”, explique le Pr Johanne Silvain. Ces plaques de graisse se détachent de la paroi interne des vaisseaux sanguins et viennent obstruer l’une des artères coronaires, provoquant l’asphyxie d’une partie du cœur.
Contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire, la crise cardiaque ne se caractérise pas systématiquement par une douleur oppressante et fulgurante à la poitrine ou au bras gauche. “L’infarctus du myocarde peut durer dans le temps, et causer chez certaines femmes des nausées, des douleurs digestives ou provoquer un malaise”, détaille le Pr Johanne Silvain. 
Si les dépôts de graisse dans les artères liées à un cholestérol trop élevé sont communs dans les cas d’infarctus du myocarde, d’autres causes comme le diabète, l'obésité, l’hypertension artérielle, le tabac ou l’alcool sont d’autres facteurs fréquents.
Dans les cas moins fréquents, on peut aussi citer l’exposition au stress ou la prise de pilule comme facteurs potentiels de risques.”Chez une femme de 30 ans, la probabilité de faire un infarctus du myocarde est multipliée par 2,2 sous contraception œstro-progestative”, assure le Dr Claire Mounier-Véhier au Figaro.
Dernière cause possible, et non des moindres, la génétique. Un mode de vie actif et sain ne peut donc pas préserver assurément d'un tel accident cardiaque. "Pour 50% des gens ayant subi un infarctus, c’est inné. C’est la faute à pas de chance”, se désole le Pr Johanne Silvain

Les femmes jeunes peuvent donc aussi y être confrontées, d'autant plus lorsqu'un parent proche (père, mère sœur, frère) en a lui/elle même été victime avant l’âge moyen. “Dans ce cas, il est nécessaire pour les femmes de se faire dépister 10 ans avant l’âge du diagnostic de ce parent. Car la rupture de plaque d’athérome a lieu en général dix années avant l’infarctus”.

Source de l'articleCrise cardiaque chez les femmes jeunes : témoignages - Marie Claire

#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 5 Mai 2022 - 9:02
 
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Sujet: Elles ont entre 17 et 43 ans et ont fait une crise cardiaque
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Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC

L’infarctus est la première cause de décès prématuré, l’accident vasculaire cérébral la troisième. Peut-on les prévenir et les soigner efficacement ? Oui, assure le Dr de Lorgeril, dans son dernier livre, Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC.

Michel de Lorgeril est cardiologue. Il a été chercheur au CNRS et à la Faculté de médecine de Grenoble. Il est internationalement reconnu pour ses travaux sur l'infarctus et les acides gras oméga3. Il est, avec la célèbre étude de Lyon, conduite avec Serge Renaud, le promoteur du French paradox et de la diète méditerranéenne qui ont révélé l'importance de l'alimentation pour la santé. Son dernier livre, qui s'adresse autant aux patients qu'aux professionnels de santé, explique Comment échapper à l'infarctus et à l'AVC en faisant appel au mode de vie et à la médecine de précision.

LaNutrition.fr : Quel est le message positif de votre nouveau livre ?


Dr Michel de Lorgeril : Le message de Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, c’est que la médecine de précision a permis au cours des 15 dernières années des progrès très significatifs dans le traitement et la prévention de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.

C’est une révolution qui nécessite des approches nouvelles aussi bien en termes techniques, qu’en termes de mode de vie et d’humanité, dans le sens que chaque victime est un cas particulier nécessitant des soins spécifiques et une attention particulière de la part des soignants. Le temps des numéros et des protocoles appliqués systématiquement doit être dépassé.

Quelle est votre définition de la maladie coronarienne ?


C’est surtout une maladie du mode de vie qui touche les artères : surtout celles du cœur que l’on appelle les artères coronaires. Mais toutes les personnes qui ont un mode de vie délétère ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires. Nous ne sommes pas tous égaux ; certains d’entre nous ont une prédisposition génétique (familiale) à souffrir de ces pathologies. La médecine classique estime que cette prédisposition génétique est liée au cholestérol. Avec des collègues américains et européens, nous avons démontré que c’était inexact et que cette prédisposition était en fait une prédisposition à l’hypercoagulation sans rapport avec le cholestérol. Je raconte et explique ces découvertes majeures dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC.

Quelles sont les personnes touchées par la maladie coronarienne ?


Tout le monde peut avoir une maladie des coronaires, personne n’est totalement protégé et personne n’est génétiquement désigné. Toutefois, la maladie coronarienne, l’infarctus, et l’accident vasculaire cérébral touchent les gens qui ont un mode de vie délétère et qui parfois ont aussi une prédisposition à l’hypercoagulation. C’est le mode de vie qui favorise la maladie ou au contraire protège au moins partiellement contre une prédisposition à l’hypercoagulation. Parfois, certains médicaments neutralisant l’hypercoagulation sont indispensables.

Par mode de vie, vous entendez alimentation ?


C’est beaucoup plus large que ça et je le détaille dans mes livres. Il y a quatre principaux facteurs qui entrent en jeu dans le mode de vie. Le premier est le facteur nutritionnel, le deuxième est le facteur activité physique, le troisième est le facteur intoxication : le tabac, les polluants aériens, les polluants nutritionnels – les pesticides –  et surtout les médicaments. C’est curieux mais certains médicaments favorisent les maladies cardiovasculaires. Un bon exemple de médicaments délétères, comme expliqué dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, sont les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) prescrits dans les maladies de l’estomac.

Quel est le quatrième facteur ?


Le quatrième facteur est ce que j’appellerai les conditions d’existence, le stress, les difficultés de la vie familiale, professionnelle et inversement notre aptitude à surmonter ces difficultés. Dans Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC, je reviens et j’insiste sur ces questions de souffrance familiale et/ou professionnelle. Il faut mettre l’accent sur cette appellation de « souffrances » qui doivent être distinguées du stress quotidien et qui sont apparues de plus en plus importantes au cours des 15 dernières années.

L’évolution de la maladie coronarienne peut-elle être stoppée simplement en changeant de mode de vie ?


Oui on peut la stopper. Oui on peut sauver sa vie et aussi échapper aux lourds handicaps quand on survit à un AVC ! On ne va pas faire disparaître une plaque d’athérosclérose, mais en adoptant un mode de vie protecteur, on va empêcher qu’un caillot vienne à tout moment se former sur la plaque et obstruer l’artère ou emboliser vers le cerveau. La plaque d’athérosclérose n’est pas dangereuse en elle-même, c’est la formation d’un caillot solide et obstructif qui est fatale !

Mais le seul mode de vie suffit-il ? Quelle est la place des traitements ?


Parfois, notamment chez les personnes qui ont une prédisposition à l’hypercoagulation ou chez des patients qui ont bénéficié de traitements sophistiqués comme le stenting dans les coronaires ‒ en simplifiant, des médicaments antiplaquettaires sont indispensables. Parfois aussi des pathologies cardiaques se compliquent, de troubles du rythme par exemple, qui peuvent nécessiter un traitement anticoagulant médicamenteux. La bonne nouvelle c’est que depuis une quinzaine d’années, nous avons de nouveaux médicaments antiplaquettaires et anticoagulants (plus performants et moins dangereux) et nous avons appris à nous en servir avec une grande sécurité. C’est donc l’association d’un mode de vie protecteur à adopter le plus tôt possible dans la vie et parfois de médicaments qui permet une amélioration considérable du traitement et du pronostic des pathologies cardiovasculaires.

Que pensez-vous des stents, des pontages coronariens ?


Dans certaines circonstances, ces traitements peuvent être miraculeux. En phase aigüe d’infarctus, lorsque vous débouchez une artère et que vous posez un stent, immédiatement la personne se sent mieux, vous lui sauvez la vie ou vous améliorez son pronostic !  J’ai longtemps été réservé concernant le stenting en dehors des urgences. Mais depuis une douzaine d’années, j’ai observé des améliorations évidentes dans la qualité des matériaux, notamment des stents biologiques eux-mêmes, et l’habileté et la technicité des opérateurs. D’autre part, nous avons appris à utiliser les médicaments antiplaquettaires dans la phase post-stenting, soit pendant environ 6 mois, puis ultérieurement. Au total, je dois admettre des progrès très significatifs à propos du stenting et je suis maintenant beaucoup plus favorable à condition que les indications soient bien posées et surtout qu’un programme de prévention rationnel soit proposé en parallèle. C’est tout l’objet de mon nouveau livre car on peut faire beaucoup mieux que ce qui est fait aujourd’hui ; c’est l’émergence de la médecine de précision. Ces nouvelles pratiques sont l’avenir de la médecine. C’est un pas de géant en médecine cardiovasculaire. C’est également valable pour la période post-pontage. Les indications des pontages (par comparaison avec le stenting) n’ont pas été modifiées au cours des 15 dernières années mais les chirurgiens ont fait des progrès techniques importants, certains d’entre eux mettant les pontages en place en l’absence de circulation corporelle, c’est-à-dire à cœur battant.

Pourquoi les médecins n’insistent-ils pas plus sur la nutrition ?


Tout simplement parce qu’on ne le leur a pas appris. Ils n’ont pas été formés pour cela. Ils connaissent mal la nutrition et encore moins les autres aspects du mode de vie qui interfèrent avec le pronostic cardiovasculaire. Aujourd’hui la formation médicale porte principalement sur la prescription de médicaments et de façon très protocolaire et systématique. C’est un peu le Moyen-Âge par rapport à la médecine de précision.

Que devraient faire les médecins en réalité ? Comment devrait se dérouler une consultation de médecine générale face à une personne qui a eu une alerte cardiaque ?


C’est tout l’objet de la médecine de précision. Il faut toutefois distinguer deux situations. Il y a la phase initiale d’alerte qui est de la médecine d’urgence et où la question posée est essentiellement diagnostique : ce patient est-il en train de faire un infarctus ou un AVC ? Lors de cette phase, généralement bien gérée par les services d’urgence, chaque minute compte car il est impératif de savoir si une artère est occluse et s’il est possible de la « déboucher » en urgence. C’est aussi souvent de la médecine de précision car les nouvelles techniques d’imagerie permettent de faire rapidement le diagnostic d’occlusion artérielle. Ce n’est pas le moment de se poser des questions concernant les causes ; ce sera l’étape suivante. Mais cette phase suivante est fondamentale car il faut comprendre pourquoi ce patient a eu cette complication. En fait, c’est le seul moyen d’empêcher les récidives. Chaque patient est un individu particulier ; c’est le moment privilégié de la médecine de précision !

Source de l'article : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/maladies-cardiovasculaires/dr-de-lorgeril-les-infarctus-et-les-avc-peuvent-etre-eradiques?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=NewsMcdi-04052022


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mer 4 Mai 2022 - 13:24
 
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Sujet: Dr Michel de Lorgeril : Comment échapper à l'infarctus et l'AVC
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Le lien entre les maux de dos et les maladies cardiovasculaires

Quel est le lien entre les maux de dos, d’une part, et les maladies cardiovasculaires et le diabète, d’autre part? Quel est le rôle de l’activité physique à cet égard? Nous nous sommes entretenus avec le Dr Jeffrey Hebert au sujet de ses recherches sur la dorsalgie et les autres troubles musculosquelettiques qui, espère-t-il, auront un impact sur la pratique clinique dans l’avenir.

Q : Parlez-moi de la recherche que vous effectuez actuellement.  


R : Nous étudions actuellement la façon dont les troubles musculosquelettiques sont liés à d’autres problèmes de santé, comme les maladies cardiovasculaires et le diabète. Nous voulons savoir si les maux de dos peuvent augmenter le risque de développer d’autres maladies et si l’activité physique a un rôle à jouer en ce sens.

Pour tirer des conclusions, nous étudions deux groupes de population : les enfants/adolescents et les adultes de 65 ans et plus. Une grande partie de ce travail se fait en collaboration avec nos collègues danois de l’étude Childhood Health, Activity, Motor Performance Study (CHAMPS) et de la European Youth Heart Study. J’ai la chance de travailler avec plusieurs chercheurs éminents qui proviennent de divers secteurs, comme la chiropratique, la médecine et l’épidémiologie.

Q : Pourquoi ces deux groupes de population en particulier?


R : Chaque groupe offre divers types d’information. Par exemple, les adultes âgés de 65 ans et plus ont souvent déjà une maladie cardiovasculaire, tandis que les enfants et les adolescents peuvent présenter différents facteurs de risque de maladies futures.

Nous avons fait récemment une étude sur quelque 1 000 enfants et avons découvert que les filles qui ont des maux de dos présentent des facteurs élevés de risque de maladie cardiovasculaire, comme une résistance à l’insuline, par rapport à celles qui n’ont pas mal au dos. Contrairement à notre hypothèse, l’inactivité physique n’explique pas totalement le lien entre les maux de dos et le risque de maladie cardiovasculaire, qui n’est d’ailleurs pas présent chez les garçons. Comme c’est souvent le cas dans la recherche, nous avons trouvé plus de questions que de réponses.

Nous entreprendrons bientôt un projet visant à évaluer les changements relatifs aux risques de maladie cardiovasculaire chez les patients plus âgés qui subissent un traitement chirurgical pour la sténose vertébrale dégénérative.

Q : Pourquoi examinez-vous les maladies cardiovasculaires en particulier?


R : Comme chercheurs dans le domaine de la santé, nous essayons d’entreprendre les études qui ont le plus de chances d’être utiles à la société. Les maladies cardiovasculaires sont la cause la plus importante de mortalité dans le monde, tandis que la dorsalgie est la principale cause d’invalidité à l’échelle mondiale. Il est important de comprendre le lien entre ces deux types de maladie et d’essayer de déterminer ce qui pourrait être responsable de ce lien.

Nous savons déjà qu’un manque d’activité physique est lié aux maladies cardiovasculaires et au diabète. Nous savons aussi qu’un grand nombre de troubles musculosquelettiques, comme la sténose vertébrale, empêchent les gens de faire de l’activité physique. J’aimerais déterminer si les troubles musculosquelettiques ouvrent la voie au développement d’affections plus graves.

Q : Quel sera l’effet de votre recherche sur les chiropraticiens?


R : Si nous arrivons à comprendre le lien entre les troubles musculosquelettiques et d’autres problèmes de santé graves, nous serons mieux à même d’influencer la vie des patients. Par exemple, un patient qui a de l’arthrose au genou peut avoir plus de difficulté à être actif physiquement. Et le fait de traiter efficacement la douleur d’un patient ne modifiera pas nécessairement son niveau d’activité physique. En fait, les habitudes en matière de santé restent souvent inchangées malgré une diminution de la douleur et une amélioration des capacités.

J’estime que si, comme chiropraticiens, nous ne nous concentrons que sur la douleur et l’invalidité, nous laissons passer des occasions d’améliorer la vie des gens à long terme. La norme en matière de soins pour les patients souffrant de troubles musculosquelettiques devrait être de s’informer systématiquement sur l’activité physique de chaque patient et de lui faire les recommandations appropriées. La notion selon laquelle « l’exercice est un médicament » ouvre des possibilités importantes pour les chiropraticiens.

Je suis très enthousiaste à l’idée de répondre à ces questions de recherche d’une manière qui permettra d’améliorer la pratique clinique dans l’avenir.

Le Dr Jeffrey Hebert est titulaire de la Chaire de recherche en santé musculosquelettique de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) pour la Fondation canadienne pour la recherche en chiropratique. Il est également professeur agrégé à la Faculté de kinésiologie de l’UNB.

Source de l'article : https://chiropractic.ca/fr/blogue/le-lien-entre-les-maux-de-dos-et-les-maladies-cardiovasculaires/


#coeur #maladies #cardiovasculaires #scoliose #dos
par Heartdrake
le Mer 4 Mai 2022 - 10:51
 
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Sujet: Le lien entre les maux de dos et les maladies cardiovasculaires
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Le zona favorise le risque de crise cardiaque et d'AVC

Le zona, ou réactivation de la varicelle, serait en cause dans l'augmentation de risque de maladies cardiovasculaires.

Le zona augmente de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et celui de l'infarctus du myocarde de 59%, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Journal of the American College of Cardiology. C'est au cours de la première année après l'infection que le risque cardiovasculaire est le plus fort, et la probabilité de subir un AVC est plus élevée chez les patients de moins de 40 ans. Maladie imprévisible et douloureuse, le zona est dû à la réactivation du virus de la varicelle, resté en sommeil dans l'organisme.

Le zona, facteur de risque de maladies cardiovasculaires

Les chercheurs de l'Université d' Ulsan, à Séoul, en Corée du Sud ont étudié l'association entre le zona et les risques cardiovasculaires en utilisant une base de données coréenne sur les soins de santé couvrant l'ensemble de la population du pays, portant sur 519 880 adultes qui ont reçu un examen médical pendant une période de 10 ans. Au total, 23 233 (4%) de ces patients ont été diagnostiqués comme ayant un zona. Les deux groupes ont ensuite été suivis pour le développement de l'AVC ou de l'infarctus du myocarde.
Les résultats de l'étude ont montré que les individus infectés par un zona avaient 41% de plus de probabilité de souffrir d'un problème cardiovasculaire, comparés au groupe témoin. Dans le détail, le zona a augmenté de 35% le risque d'accident vasculaire cérébral et de 59% celui de l'infarctus du myocarde.

Les résultats de cette étude confirment les conclusions publiées en 2015 dans la revue médicale Plos One qui affirment qu'il y aurait transitoirement un plus grand nombre d'AVC ischémique et d'infarctus du myocarde chez les personnes ayant souffert d'un zona.

De nouvelles études sont nécessaires pour comprendre le mécanisme qui lie zona et maladies cardiovasculaires, mais Sung-Han Kim, du département des maladies infectieuses du Asan Medical Center à Séoul et principal auteur de ces travaux, rappelle qu'« il est important que les médecins traitants de ces patients les informent déjà de ce risque accru ».

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/dermato/zona/le-zona-favorise-le-risque-de-crise-cardiaque-et-d-avc-618718


#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Mar 3 Mai 2022 - 15:41
 
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Manger du poisson deux fois pas semaine réduit le risque de maladie cardiovasculaire

Une vaste étude réalisée sur près de 200 000 personnes met en évidence l'effet bénéfique des omégas 3 contenus dans le poisson gras pour lutter contre les maladies cardiovasculaires.

191 558 personnes, provenant de 58 pays et de 5 continents ont vu leur alimentation décortiquée par des chercheurs. Au fil de cette large étude, des scientifiques ont pu confirmer que le poisson gras et véritablement bénéfique pour lutter contre une maladie cardiovasculaire, expliquent-ils dans le revue JAMA Network.

On savait déjà que les poissons gras étaient bons pour la santé : ils sont riches en acides gras, améliorent nos taux de cholestérol, limitent le surpoids, réduisent le risque de dépression, de démences, d'inflammations internes... Et ils sont bons pour lutter contre les maladies cardiovasculaires, notamment chez les personnes ayant des antécédents ou présentant des risques accrus.

Accidents cardiovasculaires réduits de 16%

Sur les personnes étudiées, environ 51 000 avaient un trouble cardiovasculaire. Les scientifiques ont étudié de plus près -et pendant plus de sept ans- leur consommation de poissons gras, tels que le saumon, le thon, la sardine, le hareng... Conclusion ? Ceux qui en mangaient au moins deux portions par semaine ont vu leur risque de développer un accident cardiovasculaire (attaque cardiaque, AVC...) diminuer de 16%. Le risque de décès de ces personnes à risque a par ailleurs baissé de 18%.


Si le poisson gras est bon pour la santé, il ne permet pas d'éviter à 100% de déclarer ce type de pathologie. Mais pour les personnes à risque, il est particulièrement bénéfique, précisent les chercheurs. Cela dit, en manger deux fois par semaine présente largement plus de bénéfices que de risques, le médecin Dariush Mozaffarian, interviewé par le JAMA Network, conseille à tous de le faire.


Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/poisson-gras-omega3-infarctus-642470

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 2 Mai 2022 - 15:29
 
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Sujet: Manger du poisson deux fois pas semaine réduit le risque de maladie cardiovasculaire
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Santé cardiaque : quels aliments éviter ?

Ce n’est un secret pour personne : ce que nous mettons dans notre assiette impacte notre santé. Une alimentation trop riche en sel, en graisses saturées et en sucres augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Découvrez les aliments à éviter pour garder un cœur en bonne santé.

 Le sel

La plupart des gens consomment 9 à 12 grammes de sel par jour, soit deux fois plus que l’apport maximum recommandé. Or, une consommation excessive de sel augmente l’hypertension artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde. En pratique, l’OMS recommande de consommer moins de 5 grammes de sel par jour chez l’adulte, soit l’équivalent d’une petite cuillère à café. Le hic, c’est que le sel se cache partout (fromages, charcuteries, soupes, pizzas, quiches, plats préparés, sauces, viennoiseries, viandes et volailles). D’où l’intérêt de limiter sa consommation de produits industriels et de privilégier le fait-maison.

La viande (hors volaille)

Un excès de viande est néfaste pour la santé cardiovasculaire. Selon le programme national nutrition santé, notre consommation de viande (hors volaille) devrait être limitée à 500 grammes par semaine, ce qui correspond à environ trois ou quatre steaks. Manger trop de bœuf, de porc, de veau, de mouton, d’agneau et d’abats augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires, du fait de leur haute teneur en acides gras saturées qui font grimper le taux de cholestérol.

 Les sodas

Selon l’OMS, notre consommation de sucre devrait être inférieure à 25 grammes par jour, soit l’équivalent de 6 cuillères à café. Or, une canette de Coca de 33cl contient 28 grammes de sucre, soit quasiment la quantité à ne pas dépasser par jour. Une consommation excessive de sodas entraîne une prise de poids et par conséquent, démultiplie le risque de souffrir de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires. Attention également aux jus de fruits, qui sont tout aussi riches en sucres. Mieux vaut privilégier les fruits à presser soi-même et les eaux aromatisées non sucrées !


Les viandes transformées et la charcuterie

Saucisson, bacon, lardons, salami, jambon…La charcuterie et les viandes transformées sont riches en acides gras saturées et en sel. Un cocktail néfaste pour la santé cardiovasculaire. Par exemple, 5 à 6 rondelles de saucisson contiennent 5 grammes de sel, soit la limite maximale de consommation journalière recommandée par l’OMS. Selon le programme national nutrition santé, notre consommation de charcuterie devrait se limiter à 150 grammes par semaine, ce qui correspond à environ trois tranches de jambon blanc.

 L’alcool

Selon le spot du Ministère des solidarités et de la santé diffusé à la télévision et sur les plateformes vidéos en ligne, « L’alcool, c’est maximum 2 verres par jour et pas tous les jours ». Les risques de cancers, d’hémorragies cérébrales et d’hypertension existent même avec une faible consommation d’alcool. Il faut donc réserver sa consommation d’alcool aux grandes occasions.

Source de l'article Santé cardiaque : quels aliments éviter ? (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 26 Avr 2022 - 8:36
 
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Sujet: Santé cardiaque : quels aliments éviter ?
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L'estime de soi affecte le coeur et le système immunitaire

Une bonne estime de soi aurait un impact sur la santé du cœur et du système immunitaire, selon une étude publiée dans le Journal of Research in Personality. Une bonne estime de soi aide à se sentir plus en sécurité lorsque confronté à des menaces, ce qui influence les réponses physiologiques.

Le chercheur en psychologie Andy Martens de l'Université de Canterbury (Christchurch, Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont invité 184 participants à évaluer leur niveau d'estime de soi chaque jour pendant deux semaines et analysaient leur tonus vagal cardiaque, une mesure de l'influence du système nerveux parasympathique sur le cœur.
Dans une autre expérience, ils manipulaient l'estime de soi des participants en leur fournissant de fausses informations sur leur intelligence ou leur personnalité dans le but d'augmenter ou de diminuer leur estime de soi.

Le système nerveux parasympathique calme et ralentit le cœur. Ce qui représente le contraire de la réponse de stress, dite de "fuite ou de combat" ("fight or flight"), régie par le système nerveux sympathique. Le système parasympathique atténue le stress et l'inflammation. S'il est sous-actif, cela peut entraîner des problèmes cardiovasculaires et des maladies auto-immunes.

Dans les deux expériences, l'estime de soi était en corrélation avec un tonus vagal élevé. Quoique l'effet était relativement faible, il s'agit d'une première étude, disent les auteurs, à montrer comment un changement de l'estime de soi peut conduire à un changement immédiat de la physiologie. Il s'agit, considèrent-ils, d'une étape importante pour la compréhension du lien entre estime de soi et santé.

La façon la plus fiable pour améliorer son estime de soi, suggère Martens, est de s'entourer d'amis ou de membres de la famille qui sont d'un bon support - qui fournissent du feedback positif convainquant - plutôt que, par exemple, d'essayer de penser positivement.

"Une faible estime de soi ne signifie pas seulement se sentir mal", dit-il, "cela signifie également que le corps ne fonctionne pas de manière très saine, ce qui peut avoir des conséquences sérieuses pour la santé à long terme."

Source de l'article : http://www.psychomedia.qc.ca/emotions/2010-10-24/l-estime-de-soi-affecte-le-coeur-et-le-systeme-immunitaire


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 22 Avr 2022 - 10:53
 
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Sujet: L'estime de soi affecte le coeur et le système immunitaire
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Quelle espérance de vie après un AVC ?

Chaque année, en France, environ 150 000 personnes sont victimes d’un AVC. Et 30 000 personnes en décèdent. Pour ceux qui survivent, le retentissement est généralement important et réduit l’espérance de vie.

Il existe deux formes d’accident vasculaire cérébral : l’AVC ischémique – le plus courant – consécutif à l’obstruction d’une artère cérébrale (on l’appelle aussi infarctus cérébral), et l’AVC hémorragique, dû à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Ces deux types d’AVC nécessitent une prise en charge rapide, afin d’en limiter au maximum les conséquences.

Elles sont multiples et très variables : décès dans 1 cas sur 5, mais aussi paralysie d’un ou plusieurs membres, difficulté d’élocution, de compréhension, troubles de la mémoire, de l’équilibre… Tout dépend de la zone du cerveau touchée et de la rapidité de la prise en charge. L’AVC est ainsi la première cause de handicap acquis, avec des patients qui peuvent en garder de lourdes séquelles, et la deuxième cause de déclin intellectuel.

L’âge, un facteur qui compte

Compte tenu de la disparité des situations, il est difficile d’établir une « norme » quant à l’espérance de vie après avoir subi un AVC. En France, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) avait publié en 2015 un document basé sur les données de la mortalité post-hospitalisation sur les années 2008-2010. « La part des patients décédés s’élevait à 14,5 % lors de l’hospitalisation initiale, à 16 % dans le mois qui a suivi l’AVC et à 28 % dans l’année ». Autrement dit : pendant cette période, près du tiers des victimes d’un AVC sont décédées dans l’année qui a suivi.

Une autre étude, danoise celle-ci, s’est intéressée au suivi des victimes d’AVC sur le long terme (1978-2007). Sur les 2 000 patients de la cohorte initiale, 1 800 sont décédés pendant le suivi. 

Des suites d’une maladie cérébro-vasculaire dans 37 % des cas, d’autres maladies cardiovasculaires dans 28 % des cas ou d’un cancer dans 12 % des cas. « Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l’âge au moment de l’AVC », indiquent les auteurs. « Dans le groupe d’âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l’AVC. Dans le groupe d’âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans ».

Source de l'articleQuelle espérance de vie après un AVC ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 21 Avr 2022 - 8:42
 
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La Covid-19 peut-elle provoquer un "AVC de l’œil" ?

Selon une récente étude américaine, la Covid-19 occasionnerait des pathologies oculaires et des troubles de la vision, provoqués par des vaisseaux sanguins bouchés dans l’œil. 

Fatigue, maux de tête, toux, perte de l'odorat, perte du goût, et peut être perte de la vue ? Une récente étude publiée dans la revue scientifique JAMA Ophthalmology (source 1) pointe deux nouveaux symptômes de la Covid-19 : des troubles oculaires et une perte de l’acuité visuelle. 

Des dommages collatéraux peu documentés : l'équipe de chercheurs de l'université du Michigan est la première à établir un lien entre la Covid-19 et ce type d’affections de l’œil. En cause ? Un "accident vasculaire cérébral (AVC) de l'œil", autrement dit, la formation de caillots ou des dépôts de graisse au niveau des vaisseaux sanguins de la rétine de l'œil.

Une altération de la vue qui intervient 2 à 26 semaines après l'infection

Les scientifiques ont en effet pu observer une augmentation de deux types de pathologies oculaires (assimilées à des "AVC de l’œil"), potentiellement graves et irréversibles, survenues après une infection au coronavirus SARS-CoV-2.
Ils ont établi un lien entre la Covid-19 et l'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR), une pathologie qui se caractérise par une vision floue ou, dans les cas les plus graves, par une perte soudaine de la vision d'un œil. D’après les chercheurs, dans la plupart des cas, cette pathologie serait plus fréquente dans les 2 à 26 semaines qui suivent l'infection : ils ont observé une augmentation de 29,9 % de l'incidence sur cette période, par rapport à cette même période avant diagnostic.

Ils ont également relevé des occlusions veineuses rétiniennes. Ces dernières se manifestent par une baisse brutale de l’acuité visuelle d’un œil ou de tâches noires fixes dans le champ visuel. Selon eux, elle survient selon la même temporalité, soit dans les 2 à 26 semaines après la maladie. En revanche, l'incidence a bondi de 47 % sur cette période, par rapport à cette même période avant diagnostic.
Les chercheurs ignorent encore l'origine de ce phénomène

La plupart des patients atteints de ces "AVC de l’œil" retrouvent petit à petit un bon niveau de vision. Mais, en cas de cécité partielle ou totale et persistante, il n’existe pour le moment aucun traitement pour retrouver un usage complet de l’œil touché

Selon les chercheurs, le lien entre la Covid-19 et les occlusions veineuses rétiniennes suggère que l'infection affecte plus gravement les veines que les artères. Une conclusion qui pourrait améliorer la prise en charge des patients victimes de ce type d’accident.  

Ils relèvent toutefois une limite : leur étude n'inclut pas les cas d’occlusions vasculaires rétiniennes chez les patients admis en soins intensifs qui, vu leur état de santé dégradé, n’ont pas pu déclarer ces changements brutaux de vision.

Pas d'affolement, donc. Si vous ressentez des symptômes oculaires, n’hésitez pas à contacter un professionnel de la santé oculaire !

par Heartdrake
le Jeu 21 Avr 2022 - 8:38
 
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La mammographie peut fournir des indices pour détecter les maladies cardiaques et prévenir les accidents vasculaires cérébraux.

Selon une étude menée par des experts aux États-Unis, la calcification, considérée comme sûre pour prévenir le cancer du sein, pourrait présenter d'autres risques pour la santé.


Selon une nouvelle étude, la mammographie de routine peut fournir des informations clés sur les maladies cardiovasculaires.Selon les auteurs de l'étude, une nouvelle étude publiée dans Circulation suggère que l'artère mammaire le dépistage de la calcification sur mammographie peut être associé à un risque accru de maladie cardiovasculaire chez les femmes ménopausées. : Une revue à comité de lecture par l'American Heart Association Cardiovascular imaging.

Selon les auteurs de l'étude, cette découverte pourrait être utile pour déterminer le risque de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral chez les femmes. La calcification de l'artère mammaire est l'accumulation de calcium dans la couche intermédiaire de la paroi de l'artère mammaire, associée au vieillissement, au diabète de type 2, à l'hypertension artérielle et à l'inflammation, et est un indicateur de raideur des artères.

Ce n'est pas la même chose que la calcification de la couche interne de l'artère (la couche en contact avec le sang), que l'on trouve généralement chez les personnes qui fument ou qui ont un taux de cholestérol élevé.La calcification de l'artère mammaire est une observation courante [b]en mammographie en tant que zone blanche dans les artères mammaires, mais ce n'est pas[/b] soupçonné d'être lié au cancer.

« Dans l'étude précédente, nous avions indiqué que 26 % des femmes âgées de 60 à 79 ans avaient une calcification de l'artère mammaire, et à mesure qu'elles vieillissaient, le pourcentage augmentait pour atteindre plus de la moitié des femmes ayant des preuves de la découverte entre 75 et 79 ans. » Carlos Iribarren, auteur principal de l'étude, a déclaré un scientifique du Kaiser Permanant Research Department en Californie du Nord, à Oakland, aux États-Unis.

« Des études ont confirmé que la calculatrice que nous utilisons pour évaluer le risque de développer une maladie cardiovasculaire au cours des 10 dernières années n'est pas aussi précise chez les femmes que chez les hommes. Dans la présente étude, nous avons évalué si la calcification des artères mammaires, facilement observable à la mammographie, fournit plus d'informations sur le risque de développer une maladie cardiaque chez les femmes. » Il a ajouté.

Dans cette étude, les scientifiques ont examiné les dossiers médicaux d'[b]un sous-ensemble de plus de 5 000 femmes sélectionnées parmi plus de 200 000 femmes ayant subi une mammographie dans le cadre de MINERVA (Multiethnic Study on Breast Artery Calcium Grades and Cardiovascular Disease). L'initiative comprend un groupe de[/b] femmes ménopausées racialement et ethniquement diverses qui sont actuellement activement inscrites au même régime d'assurance maladie et avaient entre 60 et 79 ans, au moins une ayant subi une mammographie numérique dans l'un des neuf établissements du nord de la Californie. fois Au moment de inscription, je n'avais aucun antécédent de maladie cardiovasculaire ou de cancer du sein. Les chercheurs ont évalué l'état de santé général des femmes et ont suivi les dossiers médicaux électroniques pendant environ six ans.

L'analyse a montré que les femmes ayant présenté une calcification artérielle du sein lors d'une mammographie étaient 51 % plus susceptibles de développer une maladie cardiaque ou de développer un accident vasculaire cérébral que les femmes qui n'avaient pas de calcification artérielle du sein.

Les patientes présentant une calcification de l'artère mammaire étaient 23 % plus susceptibles de développer tous les types de maladie cardiovasculaire, y compris une maladie cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque et une artériopathie périphérique.

La calcification de l'artère mammaire était plus fréquente chez les femmes qui s'identifiaient comme blanches ou hispaniques/latino-américaines, et moins chez les femmes identifiées comme noires ou asiatiques.
« Actuellement, la calcification de l'artère mammaire observée à la mammographie n'est pas considérée comme une norme déclarée. Certains radiologues incluent ces données dans leurs tests de mammographie, mais elles ne sont pas obligatoires. » Nous espérons que notre étude encouragera la mise à jour des lignes directrices pour signaler la calcification des artères mammaires. Cette étude a déplacé l'aiguille vers la recommandation d'une évaluation de routine et d'un signalement de la calcification artérielle du sein chez les femmes ménopausées. »

« L'intégration de ces informations dans le calculateur de risque cardiovasculaire et l'utilisation de ces nouvelles informations peuvent aider à améliorer les stratégies de réduction des risques cardiovasculaires », a souligné l'expert. Iribarren a également souligné qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter des coûts supplémentaires ou une exposition au rayonnement déjà disponible dans la mammographie en cours de réalisation.

Les maladies cardiovasculaires et le cancer sont les deux principales causes de décès chez les femmes aux États-Unis, selon le Stroke and Heart Statistics Update 2020 de l'American Heart Association. « Cependant, aux États-Unis, plus de femmes se disent préoccupées par le risque de cancer du sein que par les maladies cardiaques, et seulement la moitié d'entre elles savent que les maladies cardiaques sont la principale cause de décès chez les femmes. » [b]Natalie A. Cameron conclut dans le document.
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Source de l'article : https://www.infobae.com/fr/2022/03/17/la-mammographie-peut-fournir-des-indices-pour-detecter-les-maladies-cardiaques-et-prevenir-les-accidents-vasculaires-cerebraux/


[size=16]#coeur #maladies #cardiovasculaires
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par Heartdrake
le Mer 20 Avr 2022 - 9:50
 
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Le Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral

Cet art martial traditionnel chinois aiderait les personnes ayant survécu à un AVC à retrouver le contrôle de leur équilibre, à mieux maîtriser leurs mains et leurs bras, et à réduire les symptômes de dépression. 


Des mouvements lents, avec les mains, les bras, les jambes, tout en respirant profondément : le Tai Chi est parfois qualifié de méditation en mouvement. Cet art martial traditionnel permet de se détendre, de s’assouplir et de renforcer les muscles. Selon une étude parue dans la revue spécialisée Stroke, il pourrait aussi aider à récupérer après un accident vasculaire cérébral (AVC). 

Près de trois mois de Tai Chi 

160 personnes ont participé à cette recherche : toutes avaient subi un AVC, et conservé au minimum la mobilité d’un bras. La moitié de ce groupe a pratiqué le Tai Chi, l’autre constituait le groupe témoin et a uniquement suivi le programme standard de réadaptation post-AVC. Le premier groupe a d’abord été formé par un instructeur pendant une semaine, puis a eu accès à des vidéos de Tai Chi pour pratiquer en autonomie. "Nous avons revu les mouvements de Tai Chi pour les personnes souffrant de faiblesse ou de paralysie partielle des membres, précise Jie Zhao, auteur principal de l’étude. Il est conçu pour que les participants puissent bouger un bras avec l'aide du bras encore mobile." D’ordinaire, cette activité est pratiquée debout, mais pour la rendre plus accessible aux personnes ayant subi un AVC, les chercheurs ont développé des exercices à réaliser assis. Pendant onze semaines, les participants ont fait du Tai Chi trois jours par semaine. L’état physique et l'état psychologique des participants ont été mesurés grâce à des questionnaires, et à des outils d’évaluation, utilisés au début de l'étude, puis quatre fois au cours du programme. 

Des bénéfices conditionnés à une pratique à long terme 
Après analyse des résultats, les chercheurs constatent que les personnes du groupe de Tai Chi avaient une meilleure fonction des mains et des bras, un meilleur contrôle de l'équilibre assis en comparaison au groupe témoin. D’un point de vue psychologique, ces participants présentaient moins de symptômes de dépression. Les activités quotidiennes, et de manière plus globale la qualité de vie, étaient également meilleures dans ce groupe. "Les gens devront très probablement poursuivre l'exercice de Tai Chi assis au-delà de 12 semaines pour obtenir des effets bénéfiques à long terme", souligne Jie Zhao. C’est déjà le cas pour plus de la moitié des participants, qui a continué à pratiquer après les douze semaines de l’étude. Le chercheur compte poursuivre ses travaux et mesurer les effets à long terme de la discipline sur les victimes d’AVC, mais selon lui, cette méthode présente déjà de nombreux avantages. "Le Tai Chi assis peut être pratiqué sur une chaise ou un fauteuil roulant et est très accessible car il peut être fait à la maison, précise le scientifique. Le programme ne coûte presque rien à pratiquer et ne nécessite aucun équipement spécial, ni temps de déplacement." En France, la discipline est d'ores et déjà inscrite parmi les différentes activités physiques et sportives recommandées par la Haute autorité de santé, dans le cadre de la prescription médicale après un AVC. 

Source de l'articleLe Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral (pourquoidocteur.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC #activités #physiques
par Heartdrake
le Mar 12 Avr 2022 - 9:13
 
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Sujet: Le Tai Chi aide à récupérer après un accident vasculaire cérébral
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Cairdac lève 17 millions pour son pacemaker autonome qui fonctionne sans pile

La société francilienne qui développe le premier pacemaker sans sonde autonome, entièrement alimenté par l'énergie cinétique des battements du coeur, annonce ce jeudi avoir finalisé sa première levée de fonds à 17 millions d'euros. Cairdac prévoit de commencer les études cliniques à la mi-2023 en Europe.
Si le concept théorique du pacemaker sans sonde, autonome donc sans pile, ne date pas d'hier, la société Cairdac est la première à le concrétiser. 

« Notre équipe est la seule à développer un microgénérateur d'énergie piézoélectrique synchronisé et optimisé pour la cinétique cardiaque, qui est capable de produire la quantité d'énergie électrique dont le pacemaker sans sonde a besoin pour son fonctionnement », explique son PDG, An Nguyen-Dinh.

Cet ingénieur en électronique, expert des dispositifs piézoélectriques pour l'imagerie médicale, a fondé l'entreprise en 2016 à Antony (Hauts-de-Seine), avec le soutien du groupe Doliam, qui a injecté 4 millions d'euros depuis la création.

Pour accélérer le développement de sa technologie de rupture, protégée par 52 brevets internationaux, Cairdac annonce ce jeudi avoir décroché 17 millions d'euros pour sa levée de fonds de série A avec de nouveaux actionnaires : Mérieux Equity Partners, Supernova Invest, Bpifrance ou Turenne Capital.

Source de l'articleCairdac lève 17 millions pour son pacemaker autonome qui fonctionne sans pile | Les Echos

#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovations
par Heartdrake
le Mar 12 Avr 2022 - 9:05
 
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Sujet: Cairdac lève 17 millions pour son pacemaker autonome qui fonctionne sans pile
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Un médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ?

Comme leur nom l’indique, les médicaments antihypertenseurs sont prescrits pour traiter l’hypertension artérielle, la maladie cardiovasculaire la plus fréquente. Il en existe plusieurs sortes, aux mécanismes d’action différents et qui peuvent parfois être associés.

Votre médecin vient de poser le diagnostic : comme un adulte sur trois, vous souffrez d’hypertension artérielle. Votre traitement va commencer par un changement de mode de vie, non pas pour guérir l’hypertension, mais pour faire baisser votre pression artérielle. Il vous sera notamment conseillé de limiter votre consommation de sel, de pratiquer une activité physique adaptée à votre condition, d’arrêter de fumer ou encore de limiter votre consommation d’alcool.
Si ces mesures ne suffisent pas, des médicaments antihypertenseurs vous seront prescrits par votre médecin, qui « devra peut-être essayer plusieurs médicaments avant de trouver le traitement qui vous convient le mieux, en termes d’efficacité et de tolérance », prévient la Fédération française de cardiologie (FFC). « Il sera peut-être également nécessaire d’associer deux, voire trois médicaments de familles différentes pour contrôler votre pression artérielle ». Tout dépendra de votre âge, de la gravité de votre hypertension, de l’éventuelle présence d’autres troubles…

Plusieurs classes et modes d’action

Il existe plusieurs classes de médicaments antihypertenseurs, avec des mécanismes d’action différents. Voici les principales :
  • Les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine 2 (ARA 2) permettent aux vaisseaux sanguins de se détendre, ce qui réduit la pression artérielle ;

  • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ont un mécanisme proche des ARA 2*, avec en plus « une action favorable sur les artères et sur le cœur. [Ils] sont donc aussi utilisés pour soigner l’insuffisance cardiaque », précise la FFC ;

  • Les antagonistes calciques (AC) sont des vasodilatateurs : ils freinent l’entrée du calcium dans les muscles responsables de la contraction des artères, ce qui augmente leur diamètre (c’est la vasodilatation) et fait diminuer la pression artérielle ;

  • Les diurétiques thiazidiques (DIU) agissent sur le rein en facilitant l’excrétion d’eau et de sel, indique la FFC. « Ils renforcent fortement l’action des autres classes d’antihypertenseurs » et sont donc fréquemment prescrits avec d’autres médicaments. Ce sont les antihypertenseurs les plus anciens et les mieux évalués ;

  • Les bêta-bloquants (BB) agissent sur le cœur et les vaisseaux. Ils entraînent un ralentissement de la fréquence cardiaque et sont généralement prescrits aux patients hypertendus « ayant déjà subi un infarctus du myocarde, souffrant d’angine de poitrine ou dont la fréquence cardiaque de repos est rapide », selon le dictionnaire médical Vidal.

Combinés ou non, ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables, dont il faut faire part au médecin afin qu’il ajuste le traitement. Celui-ci sera pris à vie, afin d’éviter les nombreuses complications liées à l’hypertension artérielle : AVC, cardiopathie ischémique, insuffisance rénale, rétinopathie ou maladie neurodégénérative.
*Les ARA 2 et les IEC sont contre-indiqués en cas de grossesse car ils peuvent entraîner des effets indésirables graves pour l’enfant à naître. Si vous êtes concernée, parlez-en à votre médecin.


Source de l'articleUn médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #hypertension #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 11 Avr 2022 - 8:53
 
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Sujet: Un médicament antihypertenseur, qu’est-ce que c’est ?
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L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement

On sait qu’au syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est associé un risque accru d’hypertension et d’autres troubles cardiovasculaires. Les chercheurs de l’Université du Missouri-Columbia ont découvert que le SAOS accélère globalement le vieillissement, mais leur étude, publiée dans l’European Respiratory Journal montre qu'une année de traitement par pression positive continue (CPAP) permet de ralentir ou d’inverser cette accélération de l'âge. Les auteurs apportent une nouvelle motivation à observer un traitement auquel de nombreux patients restent encore réticents.
 
On estime que l’apnée obstructive du sommeil (AOS) touche près d’1 milliard de personnes dans le monde et on sait aujourd’hui que la condition, si non traitée, est liée à un risque plus élevé d'hypertension, de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral (AVC), de diabète et de nombreuses autres maladies chroniques. Cette équipe de l'école de médecine de l'Université du Missouri montre ici que l’apnée, non traitée accélère également le processus de vieillissement biologique. Un message d’espoir cependant est délivré : un traitement adapté peut ralentir ou éventuellement inverser la tendance.

Une accélération de l'âge chez les personnes souffrant d’apnée

Il s’agit d’une petite étude pilote menée auprès de 16 participants non-fumeurs qui ont reçu un diagnostic de SAOS vs 8 témoins en bonne santé et exempts de la condition. Pour évaluer l'impact de l’apnée sur l'accélération épigénétique de l'âge sur une période d'un an, les chercheurs ont utilisé un test impliquant un test sanguin et l’analyse de l'ADN ainsi qu’un algorithme pour mesurer l'âge biologique. Le phénomène du dépassement de l'âge biologique d'une personne par rapport à son âge chronologique est appelé « accélération épigénétique de l'âge » et est finalement lié aux maladies chroniques et au décès. Les participants ont suivi un traitement par pression positive continue (CPAP) pendant un an avant d'être testés une nouvelle fois. Cette évaluation confirme :
 
  • une accélération de l'âge chez les participants souffrant d’apnée ; mais cette accélération n'est pas unique au SAOS et peut être causée par toute une variété de facteurs environnementaux comme le tabagisme, une mauvaise alimentation ou la pollution ;
  • « avec notre mode de vie occidental,  il n'est pas rare que les gens subissent cette accélération épigénétique de l'âge », souligne l’auteur principal, Rene Cortese, professeur de Santé pédiatrique et de Santé de la Femme ;
  • le SAOS entraîne des perturbations du sommeil et une baisse des niveaux d'oxygène pendant le sommeil ce qui favorise cette accélération biologique plus rapide de l'âge ;
  • cependant, avec une bonne observance de la CPAP, se produit une décélération du vieillissement épigénétique, ainsi, l'accélération biologique de l'âge est au moins partiellement réversible avec un traitement efficace du SAOS ;
  • la clé du succès du traitement par CPAP dans ce ralentissement du vieillissement biologique est une forte observance, d’au moins 4 heures par nuit.

 
L’équipe va maintenant travailler à mieux comprendre la biologie et les mécanismes sous-jacents à la fois à cette accélération du vieillissement biologique en cas de SAOS et de sa décélération avec la CPAP. Mais le message est lancé : un SAOS doit être traité.

Source de l'article :  L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Lun 11 Avr 2022 - 8:48
 
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Sujet: L’APNÉE accélère le vieillissement du coeur mais pas seulement
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Syndrome de CHARGE

Le syndrome de CHARGE est une pathologie rare caractérisée par la présence de diverses anomalies congénitales caractéristiques. Il concerne moins d’1 naissance sur 15 000. Le diagnostic est d’abord clinique puis confirmé par des tests génétiques. Il n’existe aucun traitement. La prise en charge de la maladie nécessite une approche multidisciplinaire associant kinésithérapie, ergothérapie, chirurgie, psychothérapie et suivi ORL.
Le syndrome de CHARGE est une maladie génétique rare qui associe des malformations et des troubles neurosensoriels.

L’acronyme CHARGE résume en anglais les principales manifestations de l’affection : Coloboma (colobome en français qui est une malformation de l’œil), Heart defects (malformation cardiaque), Atresia choanae (ou atrésie des choanes, la partie arrière des fosses nasales), Retardation of growth and development (retard de croissance et du développement psychomoteur), Genitourinary problems (problèmes génito-urinaires), ear abnormalities (anomalie de l’oreille). D’autres anomalies peuvent cependant être associées, notamment un dysfonctionnement de certains nerfs crâniens impliqués dans la succion, la déglutition et la respiration.
Les premiers symptômes chez les enfants atteints du syndrome de CHARGE sont surtout des difficultés alimentaires et respiratoires. Puis l’atteinte sensorielle se développe peu à peu, tandis que les difficultés du début régressent durant les 3 premières années de vie. Le développement psychomoteur de l’enfant est entravé à cause de l’atteinte vestibulaire qui perturbe l’équilibre et l’atteinte visuelle. Les troubles de l’apprentissage et du comportement surviennent plus tard. A l’adolescence, on constate un retard pubertaire, un retard de croissance et une scoliose. Le pronostic vital du syndrome varie beaucoup d’un patient à un autre. En effet, tandis que certains enfants sont lourdement handicapés, d’autres mènent une vie quasi-normale.

Le syndrome de CHARGE est causé par une anomalie du développement embryonnaire lors du premier trimestre de la grossesse. Dans la moitié des cas, une anomalie du gène CHD7 localisé sur le chromosome 8 est présente. Pour rappel, un chromosome est un élément microscopique constitué de molécules d’ADN. Il contient donc les gènes, supports de l’information génétique qui sont transmissibles à la descendance. Les chromosomes vont par paire. Tout individu sain dispose de 23 paires de chromosomes. La paire 23 contient les chromosomes sexuels qui déterminent le sexe de l’individu qui les porte : XX chez une femme, et XY chez un homme.  Enfin, les chromosomes d’une même paire sont identiques, autrement dit, ils portent les mêmes gènes. Ainsi, il n’existe pas une version d’un même gène, mais deux, on parle d’allèle. La fonction précise du gène CHD7 n’est pas connue, cependant, il semble intervenir dans la régulation de l’expression des gènes durant la vie embryonnaire.

Le nombre d’enfants atteints du syndrome de CHARGE est compris entre 8 000 et 10 000. Ainsi, l’incidence de la maladie est estimée entre 1/12 000 et 1/15 000 naissances.

Quels symptômes ?


Le syndrome de CHARGE se traduit par divers symptômes dès les premières semaines de vie : troubles de la déglutition, difficultés respiratoires, troubles cardiaques ou digestifs. La sévérité des atteintes peut être variable d’un patient à un autre.
 
L’atrésie des choanes
Ce symptôme affecte 35% à 65% des petits patients. Les choanes sont les orifices permettant à l’air de passer des fosses nasales à la gorge. Il faut savoir que chez les nouveau-nés qui ne respirent que par le nez, une atrésie des choanes est à l’origine d’une détresse respiratoire.
 
Difficultés alimentaires
Le syndrome de CHARGE est responsable d’un dysfonctionnement de certains nerfs crâniens, particulièrement ceux impliqués dans la succion et la déglutition. Un patient sur trois est concerné. Ces difficultés s’améliorent qu’après plusieurs années. Une nutrition entérale est très souvent nécessaire.
 
Colobome
Le colobome est une malformation de l’œil qui affecte 80% des patients atteints du syndrome. La gêne visuelle est plus ou moins importante. On parle de colobome irien lorsque l’iris paraît fendu et n’est pas capable de se contracter, ce qui induit une photophobie. L’acuité visuelle n’est cependant pas affectée. Lorsque le colobome est présent au niveau de la rétine, le champ de vision et l’acuité visuelle sont réduits.
 
Malformation des oreilles
Neuf enfants sur dix souffrant du syndrome de CHARGE ont des troubles de l’audition en lien avec une malformation des oreilles. Généralement,  le pavillon de l’oreille est anormal, mou et mal dessiné. Le lobe est petit voire absent. Une malformation de l’oreille interne ou du nerf auditif est souvent associée et engendre des troubles de l’équilibre qui rendent le développement moteur difficile.
 
Retard de croissance et du développement
La plupart des patients sont maigres et de petite taille. Ce retard de croissance est aussi bien imputable aux difficultés alimentaires qu’au syndrome en lui-même.


Retard intellectuel
Le retard intellectuel est très variable : il va d’un niveau normal permettant une scolarité classique à un handicap lourd sans acquisition du langage. A noter que les divers déficits sensoriels (surdité, cécité, etc.) contribuent largement au retard de développement, aux quels s’ajoute parfois une malformation cérébrale.
 
D’autres symptômes peuvent être présents : malformations urinaires, paralysie d’un nerf facial engendrant une asymétrie du visage, scoliose, difficultés d’interaction sociale, comportement agressif et anxieux, auto-agressivité, etc.

Découvrir la suite de l'article : https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/maladies-rares/syndrome-de-charge/

#coeur #pédiatrie #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 8 Avr 2022 - 13:33
 
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Sujet: Syndrome de CHARGE
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1 avocat par semaine pour la santé du cœur

Manger une pomme par jour éloigne le médecin. Voici un dicton bien connu. Consommer un avocat par semaine serait aussi très intéressant. Votre santé cardiovasculaire vous en remerciera.

Le régime méditerranéen, essentiellement composé de fruits et légumes, de légumineuses, de poisson et d’huiles végétales, est largement reconnu comme une alimentation protectrice du système cardiovasculaire. Et certains aliments de ce régime offrent parfois des bénéfices spécifiques ou plus importants que d’autres. Une large étude américaine montre ainsi que l’avocat présente à lui seul des bienfaits significatifs.

Les chercheurs ont suivi une large cohorte de plus de 68 000 femmes de la Nurses’ Health Study et plus de 41 000 hommes de la Health Professionals Follow-up Study durant 30 ans. Tous étaient en bonne santé au début de l’étude. Au cours du travail, 9 185 maladies coronariennes et 5 290 AVC ont été documentés.

Remplacer le beurre et le fromage par l’avocat ?


En comparant avec une analyse détaillée du régime alimentaire de chacun recueilli par questionnaire tous les 4 ans, les scientifiques ont calculé que les participants consommant au moins 1 avocat entier par semaine présentaient un risque réduit de maladie cardiovasculaire de 16%, par rapport à ceux n’en consommant que rarement. L’effet protecteur était encore plus important pour les maladies coronaires avec une baisse du risque de 21%.

Les avocats contiennent en effet des fibres alimentaires, des graisses monoinsaturées (les bonnes graisses) et d’autres composants associés à une bonne santé cardiovasculaire.
En outre, le fait de remplacer une portion d’œuf, de yaourt ou encore de fromage par la même quantité d’avocat serait associé à une baisse du risque cardiovasculaire de 16 à 22%. Une bonne idée facile à mettre en œuvre donc pour améliorer votre diète : penser à remplacer un aliment issu de graisse animale par de l’avocat.




Source de l'article : https://destinationsante.com/1-avocat-par-semaine-pour-la-sante-du-coeur.html




#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 8 Avr 2022 - 9:40
 
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Sujet: 1 avocat par semaine pour la santé du cœur
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Première en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux

Au CHU de Bordeaux, deux patients ont été opérés, ce mardi 5 avril, de malformations cardiaques grâce à une prothèse résorbable. Une première en France et un premier pas vers la médecine de demain.

Ce mardi matin, au CHU de Bordeaux, c'est le grand jour. Pour Léo Lerbaudiere, 11 ans, pour sa mère Helen mais aussi pour le service de cardiologie pédiatrique et congénitale de l'hôpital. Léo, ainsi qu'un autre patient, sont les premiers en France à être soignés à l’aide d’une prothèse biodégradable.
Avant de s’installer sur la table d’opération, Léo assis sur son lit joue aux cartes avec sa mère. “C’est ma toute première opération ! J’ai peur que ça se passe mal” confie le collégien qui tente tout de même de se rassurer “je sais que les médecins savent faire, qu’ils connaissent les manœuvres”
Léo est un élève de sixième comme les autres. Il court et fait du sport sans problème. Mais le jeune garçon est atteint de communications inter auriculaires, l'une des malformations cardiaques congénitales les plus fréquentes. La cloison qui sépare les deux parties de son cœur n’est pas totalement étanche. “J’ai un trou dans le cœur", simplifie Léo. Ses deux oreillettes communiquent et le sang de la partie droite circule dans celle de gauche. 

Au quotidien, cette maladie bénigne n'handicape pas l’adolescent, “ça ne m’a jamais embêté” confie t-il. Mais elle peut conduire avec le temps à des troubles du rythme cardiaque ou à des complications pulmonaires. Alors pour éviter tous les risques, mieux vaut privilégier l'intervention. “Au quotidien, ce n’était pas lourd pour Léo, mais on se posait beaucoup de questions, alors ce sera un soulagement” avoue Helen Meyer, la mère de Léo. 
D'autant plus que depuis vingt ans, l'opération n'est plus si invasive qu'auparavant, fini la chirurgie à cœur ouvert. “On va passer par la jambe de Léo jusqu’à son cœur, on va traverser le trou et positionner la prothèse pour étanchéifier la cloison” explique le cardiologue Xavier Iriart. 



Et aujourd’hui, c’est une grande première. Contrairement aux prothèses classiques, le plus souvent composées de nickel et de titane, cette prothèse reSept ne contient aucun élément métallique et la moitié de ses composants sont biodégradables.

Avec le temps et la cicatrisation, les composants de la prothèse vont être digérés par l’organisme, le patient à terme ne portera que très peu de corps étranger au sein de son corps.
Docteur Zakaria Jalal, cardiologue interventionnel au CHU de Bordeaux
France 3 Aquitaine


Même si son fils est le premier patient français à bénéficier de cette technologie, Helen est rassurée par cette innovation "si on peut éviter des matériaux au sein du corps, c’est une très bonne chose”. A côté de sa mère, Léo approuve “moi aussi je trouve que c’est une très bonne chose !” 

Un pas vers "la médecine de demain" 


Une grande première en France qui fait la fierté de l'équipe du CHU de Bordeaux. "On œuvre toujours pour essayer d'offrir les meilleurs dispositifs pour nos patients donc on est très content de pouvoir opérer avec ce dispositif aujourd'hui" se félicite le cardiologue interventionnel Zakaria Jalal.  
Le Professeur Jean-Benoît Thambo, chef du service de cardiologie pédiatrique et congénitale au CHU de Bordeaux, l'assure. Ces prothèses sont "la première phase de la médecine de demain", une médecine qui opte pour du "matériel adapté à l'organisme, biologique, par conséquent plus résistant aux infections, aux inflammations, du matériel qui sera capable d'évoluer et de grandir avec le patient." 

Au bout de quinze minutes, l'intervention est terminée. La prothèse est posée et le trou dans le cœur de Léo a bien été comblé. Il pourra rentré chez lui dès le lendemain.  

Source de l'articlePremière en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux (francetvinfo.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #innovation
par Heartdrake
le Jeu 7 Avr 2022 - 15:27
 
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Sujet: Première en France : deux patients opérés du cœur grâce à une prothèse biodégradable au CHU de Bordeaux
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Fumer la chicha : composition et impact du narguilé sur la santé

Le narguilé ou chicha est une pipe à eau orientale permettant de fumer du tabac. Les risques liés à la chicha sont au moins aussi importants que ceux des cigarettes.

 La chicha : de quoi s'agit-il ?

La chicha est également appelée narguilé, houka, chilam ou water-pipe.
C’est une pipe orientale à long tuyau flexible dans laquelle la fumée passe par un vase rempli d’eau. Elle est composée de plusieurs parties :
  • un réservoir à eau ;
  • une cheminée ;
  • un plateau servant de cendrier ;
  • un tuyau flexible ;
  • une pipe immergée ;
  • un petit bol (sommet de la cheminée dans lequel on met le tabac).

Le tabac utilisé dans les pipes à eau ou chicha est appelé « tabamel ». Il est composé d’environ 28% de tabac et d’environ 70% de mélasse (liquide sirupeux contenant environ 50% de sucre) ainsi que d’arômes (ce qui explique le parfum des nuages de chicha), d’agents de texture et de conservateurs.
Le tabac n’y brûle pas de façon autonome, mais est chauffé et partiellement brûlé par adjonction d’un charbon incandescent ou d’une braise ardente, dans la douille qui donne sur une cheminée conduisant par aspiration la fumée au fond du vase rempli d’eau.

 Cigarette et narguilé : quelles différences ?

La cigarette contient du tabac séché et de nombreux autres additifs. La chicha est consommée avec du « tabamel » qui est un dérivé du tabac. Le tabac est chauffé et brûlé par un charbon pour la chicha alors que pour les cigarettes la combustion est directe.

 La chicha, aussi nocive que la cigarette

Fumer la chicha apparaît comme moins nocif que consommer des cigarettes. Or les dangers sont les mêmes, pour les fumeurs comme pour ceux qui sont exposés au tabagisme passif de la chicha.
Lors de la combustion de la chicha comme celles des cigarettes, près de 4000 substances chimiques sont émises dont :
  • nicotine ;
  • goudron ;
  • monoxyde de carbone ;
  • cobalt ;
  • chrome ;
  • plomb.

Beaucoup de ces substances sont toxiques, irritantes, voire cancérogènes. 27 substances carcinogènes ou probablement carcinogènes ont été mises en évidence dans l’aérosol de chicha.

Composition du narguilé

Ces substances toxiques proviennent du tabac, mais aussi du charbon.
La fumée de chicha est plus riche en monoxyde de carbone et en goudrons que celle de cigarette. En effet, cela est dû à la combustion des charbons utilisés, mais aussi à celle du tabamel qui se fait à une combustion plus douce que la cigarette, ce qui génère plus de monoxyde de carbone et de goudrons.
La teneur de la fumée de chicha en béryllium, en chrome, en cobalt, en plomb et en nickel est également plus élevée que celle de la fumée de cigarette. En plus, la fumée moins âcre et associée à des parfums sucrés incite les fumeurs à inhaler plus profondément, provoquant des dégâts importants. (source OFDT).

Ainsi, la chicha n’est pas du tout plus saine que les cigarettes.

Une session de chicha = deux paquets de cigarettes

Une session de chicha, est l'équivalent de deux paquets de cigarettes.
Une séance de chicha de 45 minutes, c'est l'équivalent de :
  • 1,5 cigarette, si l’on compare la teneur en nicotine ;
  • 20 cigarettes, en termes de production de monoxyde de carbone ;
  • 26 cigarettes, pour la production de goudron ;
  • 40 cigarettes, si on compare le volume de fumée avalée.

 Chicha : les risques pour la santé

La chicha présente comme la consommation de cigarettes, des risques cardiovasculaires, respiratoires et de survenue de cancer.
Les études sur les effets sanitaires de la chicha montrent que fumer la chicha accroît les risques de :
  • cancers du poumon ;
  • cancers de l’œsophage ;
  • cancers de l’estomac.

Certaines études ont montré des effets cardiovasculaires aigus tels qu'une influence sur :
  • la pression artérielle ;
  • la fréquence cardiaque ;
  • la variabilité de la fréquence cardiaque.

L’utilisation de narguilé a des impacts négatifs sur les poumons, avec un risque accru de BPCO, de bronchite chronique, d’emphysème.
Le diagnostic de BPCO est significativement plus fréquent chez les utilisateurs de pipes à eau. Les études ont montré au Liban un risque multiplié par 2 et en Chine un risque multiplié par 10.

Autres risques sanitaires liés à la chicha

Il existe d'autres risques liés à la consommation de chicha, comme
  • les maladies parodontales ;
  • l'altération du larynx et de la voix ;
  • etc.

La chicha présente également un autre risque sanitaire lié au fait que la pipe est partagée. Il y a un risque d’infection par des champignons et mycobactéries et par les virus de l’herpès, de l’hépatite.
Le tabagisme passif lié à l’utilisation de chichas est également un des risques de la chicha. Les fumeurs passifs de chicha sont notamment exposés à une absorption massive de monoxyde de carbone et de benzol, une substance cancérogène.

Fumer la chicha enceinte : quels risques pour la santé ?

Pour les femmes enceintes qui fument la chicha, il y a un surrisque de petit poids de naissance du bébé et de problèmes pulmonaires à la naissance.

 Chicha : existe-t-il une addiction ?

La fumée du tabac à chicha crée et entretient une dépendance comme celle des cigarettes à cause de la nicotine du tabac.
La concentration de nicotine dans la fumée de chicha est certes beaucoup plus faible que dans la fumée de cigarette, mais la quantité de fumée prise avec une chicha est beaucoup plus importante qu’avec une cigarette.
Ainsi, fumer la chicha correspond à la consommation de 1,5 cigarette en termes de teneur en nicotine. On sait que l’utilisation de chicha conduit rapidement à la consommation de cigarette et qu’elle rend le sevrage plus difficile.

 Narguilé : traitements pour s’en sortir

Peu d’études ont été réalisées sur le sevrage spécifique de la chicha. Deux études ont montré que la prise de bupropion et la thérapie comportementale avaient un bénéfice en ce qui concerne l’abstinence après 6 mois ou plus.
En cas d’addiction à la chicha, vous pouvez demander de l’aide en appelant Tabac Info Service au 39 89 (du lundi au samedi, de 8h à 20h) ou en allant sur leur site (ou bien encore en téléchargeant leur appli. Un tabacologue peut vous aider à sortir de cette addiction. Vous trouvez un annuaire des tabacologues sur https://www.tabac-info-service.fr/je-trouve-un-tabacologue
Si vous êtes un jeune consommateur de chicha, sachez que les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) sont des lieux anonymes et gratuits, qui répondent aux questions et permettent de faire le point sur votre consommation. Liste des CJC sur www.drogues-info-service.fr

Source de l'articleFumer la chicha : narguilé et impact sur la santé (passeportsante.net)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 7 Avr 2022 - 8:58
 
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Sujet: Fumer la chicha : composition et impact du narguilé sur la santé
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Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle

Même si l’utilisation du paracétamol est courante, elle n’est pas sans risque. Des chercheurs écossais viennent de montrer qu’en prendre régulièrement, qui plus est à fortes doses, augmente la tension artérielle des patients hypertendus.

Le paracétamol est l’antalgique le plus consommé en France. Il est souvent présenté comme une alternative plus sûre aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pourtant, il demeure un produit de santé et son utilisation n’est pas sans danger. Un surdosage peut rapidement se montrer problématique. La récente affaire Naomi Musenga avait été l’occasion de mettre en lumière les graves effets sur le foie que peut avoir cette molécule.
Cette fois-ci, une étude écossaise pointe les risques pour la santé cardiovasculaire en cas de prises régulières. Les chercheurs de l’Université d’Edimbourg ont recueilli les données de 110 patients souffrant d’hypertension artérielle. Ces derniers se sont vu prescrire 1g de paracétamol quatre fois par jour – une dose couramment prescrite chez les patients souffrant de douleur chronique – ou un placebo, et ce pendant deux semaines.

Prescrire avec prudence

Les patients sous paracétamol ont vu leur tension artérielle augmenter de manière significative. Cette augmentation était similaire à celle observée avec les AINS. Selon les auteurs, « on pourrait alors s’attendre à ce qu’elle augmente le risque de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral d’environ 20% ».

« Cette étude montre clairement que le paracétamol – le médicament le plus utilisé au monde – augmente la tension artérielle », alertent les scientifiques. « Les médecins doivent donc considérer les risques par rapport aux avantages d’une prescription de paracétamol à long terme, en particulier chez les patients à risque de maladie cardiovasculaire. »

Les scientifiques rassurent tout de même en expliquant que ces résultats ne remettent pas en question l’utilisation à court terme du paracétamol pour les maux de tête ou la fièvre. Ils conseillent néanmoins de toujours opter pour la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible.

Rappelons ainsi que pour une personne de plus de 50 kg, il convient de ne jamais dépasser 3 grammes par jour. Seul votre médecin pourra augmenter si besoin la dose journalière mais sans jamais dépasser 4 grammes.

Source de l'articleParacétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #hypertension
par Heartdrake
le Mar 5 Avr 2022 - 14:12
 
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Sujet: Paracétamol : un usage trop fréquent augmente la tension artérielle
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Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC

L’outil digital de géolocalisation Alert’AVC fluidifie et raccourcit le parcours des patients victimes d’accident vasculaire cérébral, du transport au traitement en centre de soins. Les équipes de secours et les soignants sont ainsi mieux coordonnés et plus efficaces.

La prise en charge d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est une course contre la montre pour les équipes de secours et les soignants afin d’éviter toute complication et séquelle. En effet, chaque minute passée marque la mort de deux millions de neurones dans le cerveau du patient victime d’AVC. « Toute demi-heure perdue équivaut à 15 % du champ de récupération en moins », confie le docteur Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’hôpital Foch à Suresnes dans les Hauts-de-Seine.

Ce dernier est à l’origine d’Alert’AVC, une application de géolocalisation et de coordination qui fluidifie et raccourcit le parcours des patients en alerte AVC. Le neurologue a travaillé à son développement avec Émilie Bernard, cheffe de projet digital, et avec le docteur Caroline Arquizan, responsable de l’équipe médicale neurovasculaire du CHU de Montpellier.

L’outil Alert’AVC est gratuit et strictement réservé aux professionnels de santé qui peuvent l’installer sur leur smartphone ou tablette via les stores en ligne.

Découvrir la suite de l'articleAlert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC - Accès aux soins - Essentiel Santé Magazine (essentiel-sante-magazine.fr)

#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 2 Avr 2022 - 15:42
 
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Sujet: Alert’AVC : une application pour géolocaliser les victimes d’AVC
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Les hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides

Une augmentation de seulement 1°C des températures nocturnes moyennes en juin et juillet était liée à une augmentation des problèmes cardiaques chez les hommes, allant jusqu'à 5% des décès.
Il faudrait vous méfier des chaudes nuits d’été. Une récente étude alerte sur les conséquences d’une légère augmentation des températures nocturnes estivales. En effet, ces conditions météorologiques pourraient augmenter le risque de mourir suite à un problème cardiaque chez les hommes d’une soixantaine d’années, comme le relaie le Daily Mail (source 1).

"Compte tenu de la probabilité croissante d'étés extrêmes dans l'ouest des États-Unis et au Royaume-Uni, nos résultats invitent à des initiatives préventives en matière de santé de la population et à de nouvelles politiques urbaines visant à réduire le risque futur d'événements de maladies cardiovasculaires", ont écrit les auteurs dans le rapport publié en ligne le 28 mars dans le BMJ Open.


Un lien non avéré chez les femmes

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les données de près de 40 000 décès d’hommes et de femmes suite à des évènements cardiaques entre 2001 et 2015. Ainsi, ils ont constaté qu’une augmentation de 1° celsius de la température nocturne estivale habituelle en Angleterre et au Pays de Galles était associée à une augmentation de 3,1 % du risque de décès d'origine cardiaque chez les hommes âgés de 60 à 64 ans. Un lien qui n’a pas été retrouvé chez les hommes plus âgés et les femmes. Dans le comté de King, la même modification des températures a été associée à une augmentation de 4,8 % des décès cardiovasculaires chez les hommes de 65 ans et moins.

Pour le moment, les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes et les hommes plus âgés semblent exclus de ce risque augmenté.


Source de l'articleLes hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides | Santé Magazine (santemagazine.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 31 Mar 2022 - 9:12
 
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Sujet: Les hommes de 60 ans, plus à risque de mourir de crise cardiaque et d'AVC les nuits humides
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Cette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans

Des scientifiques américains ont mis au point une nouvelle intelligence artificielle qui serait capable de prédire les risques pour un patient de faire une  crise cardiaque sur les cinq années à venir. Pour arriver à cette prouesse, ils ont entraîné un  algorithme capable de mesurer les dépôts dans les artères coronaires en utilisant des données de CTA (angiographie par tomodensitométrie, également appelé angioscanner) de 921 patients, explique Slate en relayant un article de New Atlas.

« Quand l’analyse des images du CTA prend trente minutes à un spécialiste, ce programme pourrait le faire en cinq ou six secondes », a expliqué Damini Dey, autrice de cette nouvelle étude. L’intelligence artificielle pourrait classer les patients en deux catégories : d’un côté ceux avec un risque élevé de faire une crise cardiaque dans les cinq ans à venir et de l’autre ceux avec un risque faible.

Plusieurs centaines de tests effectués

Pour le moment, l’algorithme a été testé sur plusieurs centaines de patients et a donné des résultats quasiment similaires aux rapports des spécialistes. Cependant, pour que cette innovation soit prête, une étude plus large est nécessaire et il faut des moyens plus importants car le CTA est une méthode très coûteuse.

Malgré ces complications à venir, Damini Dey assure qu’avec cette nouvelle intelligence artificielle, les scientifiques pourront « bientôt prédire si et quand une personne sera susceptible d’avoir une attaque cardiaque ».

Source de l'articleCette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans (20minutes.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 31 Mar 2022 - 9:01
 
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Sujet: Cette IA pourrait prédire les risques pour un patient de faire une crise cardiaque dans les cinq ans
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Heure d’été : quels effets sur la santé ?

Ce week-end, nous avancerons nos montres et passerons à l’heure d’été. A 2h, il sera 3h. Mais cette heure de sommeil en moins impacte-t-elle réellement notre organisme ? Et celui des enfants ?

Face à l’heure d’été, nous ne sommes pas tous égaux. Alors que chez certains, ce changement va passer comme une lettre à la poste, chez d’autres, il risque d’accentuer une dette de sommeil déjà conséquente depuis les bouleversements liés à la crise du Covid.

Nombre d’études ont déjà permis d’évaluer les conséquences du changement d’heure sur la santé. En fait, ces conséquences sont surtout le fait du passage à l’heure d’été. Car en hiver, nous gagnons 60 minutes précieuses de sommeil.

Ainsi, avec des difficultés d’endormissement pour les nuits suivantes, notre vigilance et notre humeur ont toutes les chances d’être impactées. A la clé pour certains : agressivité, fatigue, problèmes de concentration, troubles de l’appétit…

Comme le souligne l’Institut national du sommeil et de la vigilance, on rapporte même « dans la semaine qui suit le passage à l’heure d’été, une augmentation des accidents de voiture, des infarctus du myocarde et des états dépressifs ». Rien que ça !

Mais sur ce point, les avis sont contradictoires. Car pour quelques professionnels de la chronobiologie, ce décalage d’une heure n’est pas suffisant pour impacter nos rythmes biologiques. La fatigue supplémentaire ressentie et son impact sur notre organisme ne seraient finalement liés qu’à un changement dans les comportements. En effet, avec les soirées qui s’allongent, nous en profitons davantage, nous nous couchons plus tard… mais l’heure du lever elle, ne change pas.

Et chez les enfants ?


Sur son site pediatre-online.fr, le Dr Arnault Pfersdorff explique que « chez un bébé avant 5/6 mois, qui n’a pas encore ses phases sommeil/veille calées sur le rythme solaire, l’impact reste modéré. En revanche, passé cet âge, il sera sensible à l’heure de sommeil perdue. Il est probable alors que quelques troubles de type baisse d’appétit, petite agitation inhabituelle, changement d’humeur apparaissent dans les jours à venir. »

Pour éviter d’en arriver là, vous pouvez ruser en anticipant le changement les jours précédents. En décalant par exemple l’heure du bain, du repas et du coucher.

Source de l'article : https://destinationsante.com/heure-dete-quels-effets-sur-la-sante.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 25 Mar 2022 - 9:22
 
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Sujet: Heure d’été : quels effets sur la santé ?
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Le syndrome métabolique (Syndrome X)

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi.
Pour en apprendre plus sur ce syndrome, consultez ci-dessous notre fiche complète.

Le syndrome métabolique : qu’est-ce que c'est ?

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ces signes avant-coureurs de problèmes de santé graves ou chroniques ne sont pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. Des tests prescrits par le médecin lors d’un examen médical de routine permettent de les révéler.
Par exemple, une personne dont les taux de glucose (sucre) et de lipides sanguins sont anormaux et dont la pression sanguine est élevée recevra un diagnostic de syndrome métabolique. Voilà un sérieux signal d’alarme. Et il vaut mieux traiter ces anomalies avant que la situation dégénère.

Définir le syndrome métabolique

La définition du syndrome métabolique varie un peu selon les pays ou les organismes de santé. Au Canada, on se sert des critères de la Fédération internationale du diabète pour définir le syndrome métabolique1. Il y a syndrome métabolique lorsque 3 ou plus des facteurs de risque suivants sont présents :

Embonpoint abdominal (lorsque le gras se concentre autour de la taille)

Le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes.



Remarque : ces valeurs concernent les populations caucasiennes, africaines de l’est de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Pour les Chinois, les Japonais, les gens d’Asie du Sud-Est, de même que les populations indigènes d’Amérique (Nord, Centre et Sud), les valeurs sont les mêmes pour les femmes, mais de 90 cm (35,5 po) pour les hommes2.


Taux élevé de triglycérides sanguins

Ce taux est égal ou supérieur à 1,7 mmol/l (150 mg/dl).

Hypertension

La tension artérielle est égale ou supérieure à 130 mm Hg/85 mm Hg.

Faible taux de « bon » cholestérol (HDL)

Inférieur à 1,0 mmol/l (40 mg/dl) chez les hommes et à 1,3 mmol/l (50 mg/dl) chez les femmes.

Glycémie élevée : égale ou supérieure à 5,6 mmol/l ou 101 mg/dl.

On mesure la glycémie à l’aide d’un test sanguin effectué à jeun.

Note. Les mesures en mmol/l sont utilisées à peu près partout dans le monde, sauf aux États-Unis, où l’on se sert plutôt de la mesure en milligrammes par décilitres (mg/dl).

La liste de ces facteurs de risque pourrait s’allonger au fur et à mesure que se poursuivent les recherches. Cela pourrait modifier la définition même du syndrome métabolique. Par exemple, l’inflammation, telle qu'elle a été mesurée par la présence de la protéine C-réactive, pourrait un jour en faire partie3.

Un métabolisme corporel déréglé

Chez presque tous les individus atteints du syndrome métabolique, on note un début de résistance à l’insuline ou insulino-résistance. L’insuline, une hormone produite par le pancréas, est un peu comme une clé qui permet aux cellules « d’ouvrir » une porte pour absorber le glucose (sucre), contribuant ainsi à la régulation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Si les cellules deviennent insulino-résistantes (la serrure ne fonctionne plus), elles absorbent mal le glucose, malgré la présence de l’insuline. Le glucose se retrouve alors en trop grande concentration dans le sang, et en manque dans les cellules (voir le schéma ci-dessous).

Pour remédier à la situation et maintenir un taux de sucre adéquat, le pancréas doit produire toujours plus d’insuline. Avec le temps, le pancréas « s’épuise » et n’arrive plus à fournir ce surplus d’insuline. Si rien n’est fait pour corriger la situation, le diabète de type 2 risque fort d’apparaître à la longue.

La résistance à l’insuline est aussi associée à un risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, car elle s’accompagne d’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (lipides sanguins), qui peuvent endommager les parois artérielles.
La résistance à l’insuline est liée de près à l’excès de poids et à l’obésité, surtout lorsque le gras se concentre dans la région de l’abdomen. Les chercheurs ont découvert que les cellules qui emmagasinent le gras (les cellules adipeuses) sont capables de libérer des hormones impliquées dans la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique. Les rôles et les interactions de ses substances ont fait l’objet d’intenses recherches au cours des dernières années.

Syndrome métabolique : les causes

Bien que l’hérédité soit une des causes de ce syndrome, la grande majorité des cas sont plutôt liés à un style de vie sédentaire et à une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments (repas-minute, excès de sucre et de gras, portions généreuses, etc.).

Syndrome métabolique : qui est touché ?
Le syndrome métabolique est maintenant tellement répandu qu’on estime que de 20 % à 25 % de la population adulte en est atteinte, aux États-Unis. Chez les plus de 60 ans, 40 % en serait atteint. La plupart de ces personnes ignorent leur état.

Si le syndrome est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, la tendance occidentale à la sédentarité et à l’embonpoint fait en sorte qu’il atteigne des personnes de plus en plus jeunes4.

En effet, une enquête menée au Québec auprès de 2 244 écoliers de 9 ans, 13 ans et 16 ans révèle que, déjà à cet âge, 11,5 % d’entre eux souffrent du syndrome métabolique4.

Syndrome métabolique : les complications possibles
  • Le diabète de type 2 ;
  • une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral :
  • un syndrome des ovaires polykystiques.

Ce syndrome résulte d’un désordre hormonal et peut être une cause d’infertilité. Il se caractérise par une production accrue d’hormones androgènes par les ovaires, ce qui cause la formation de kystes et empêche la maturation des ovules.

Le lien entre le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas tout à fait compris. Il se pourrait que la résistance à l’insuline soit un facteur sous-jacent commun à ces 2 états.

Beaucoup de femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques souffrent aussi de surplus de poids et de résistance à l’insuline : le traitement initial de ces 2 syndromes est donc semblable5,6.

Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d’autres maladies graves comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et du côlon, ou la maladie d’Alzheimer, mais ce point est encore à l’étude.

Découvrir la suite de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-metabolique-pm-symptomes-du-syndrome-metabolique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:11
 
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Sujet: Le syndrome métabolique (Syndrome X)
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Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude

Selon une récente étude publiée dans la revue Environment International, vivre à proximité d’un espace vert réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 16 %. On fait le point. 

Chaque année, en France, 150 000 personnes en sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) et près 30 000 d'entre elles décèdent. Des scientifiques espagnols sont parvenus à démontrer, à travers l’une des plus vastes études connues à ce jour, qu’il existe un lien entre le risque d’accident vasculaire cérébral et les espaces verts. Les résultats de leur recherche viennent d'être publiés dans la revue Environment International (source 1).

Pour mener à terme cette expérience, les chercheurs ont analysé les données de pas moins de 3,5 millions de catalans majeurs et en bonne santé (aucun d’entre eux n'avait jamais fait d’attaque cérébrale). Il s'agit du travail le plus important dans ce domaine à ce jour en Europe. Plusieurs paramètres ont été pris en compte, notamment des données sociodémographiques, l’exposition à la pollution atmosphérique (surtout celle liée aux particules fines émanant de la circulation routière, au carbone noir et au dioxyde d’azote) et le volume de la végétation situé dans un rayon de 300 mètres autour de leur domicile.

Vivre près d’un espace vert réduit le risque d’AVC de 16 %

D’après les données récoltées par les chercheurs, plus la pollution de l’air est importante, plus le risque d’AVC est élevé. Leurs analyses montrent qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, 10 865 personnes subissant des niveaux d’expositions médians à la pollution ont dû être hospitalisées, car elles présentaient un diagnostic d’AVC ischémique.

Parallèlement, ils ont pu observer que les personnes résidant à proximité d’espaces verts présentaient un risque plus faible d’AVC. Les chercheurs en ont conclu que la verdure située près de son lieu d’habitation avait un effet protecteur sur l’accident vasculaire cérébral ischémique. Concrètement, la diminution du risque est estimée à 16 % chez les personnes qui vivent à moins de 300 mètres d’un terrain végétalisé. 
"Cette étude démontre l'importance des déterminants environnementaux dans le risque d'AVC. Étant donné que l'on prévoit une augmentation de l'incidence, de la mortalité et des handicaps attribués à cette maladie dans les années à venir, il est important de comprendre tous les facteurs de risque impliqués", conclut le Dr. Carla Avellaneda, co-auteur de l'étude, dans un communiqué (source 2).



Par ailleurs, l'exposition aux espaces verts est généralement considérée comme bénéfique, du fait de nombreux mécanismes, comme la réduction du stress, l'augmentation de l'activité physique et des contacts sociaux, etc.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/vivre-a-proximite-despaces-verts-reduit-le-risque-daccident-vasculaire-cerebral-selon-une-etude-914882

#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mer 23 Mar 2022 - 14:06
 
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Sujet: Vivre à proximité d'espaces verts réduit le risque d’AVC, selon une étude
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