Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

La date/heure actuelle est Lun 13 Mai 2024 - 3:32

286 résultats trouvés pour cardiovasculaires

COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois

Cette étude de la São Paulo Research Foundation (FAPESP, Rio) nous aide à comprendre pourquoi l'obésité augmente le risque de complications cardiovasculaires dans la maladie COVID-19.


  • Les conclusions, présentées dans la revue Obesity rappellent pourquoi l’obésité est en soi, un facteur de risque cardiovasculaire, COVID ou pas.
  • La recherche contribue également à expliquer pourquoi, dans le COVID, l'obésité frappe une seconde fois en étant est le facteur le plus fortement associé au développement d'un dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant alors le risque d'événements cardiovasculaires.

 
De précédentes recherches ont montré que l'obésité augmente le risque de COVID-19 sévère quels que soient l'âge, le sexe, l'origine ethnique et les comorbidités telles que le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques ou pulmonaires. On sait également que chez les patients COVID-19, l'obésité est le facteur le plus associé au développement d'un dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant le risque d'événements tels que les crises cardiaques, la thrombose (coagulation du sang), et accident vasculaire cérébral.

L’obésité facteur de risque cardiovasculaire, COVID ou pas


  • Le premier mécanisme documenté chez ces patients, en cas d’infection respiratoire, quelle qu’elle soit, est l’altération mécanique du système respiratoire due à l'augmentation de la masse abdominale, qui comprime le diaphragme et les poumons ;
  • la deuxième cause invoquée est que les personnes souffrant d’obésité ont souvent un système immunitaire affaibli ;
  • une autre cause suggérée est que le processus pathologique est aggravé par l'inflammation, généralement exacerbée chez les personnes en surpoids ;
  • une autre hypothèse encore, documentée, est que le virus SRAS-CoV-2 peut infecter les cellules adipeuses et que le tissu adipeux peut devenir un réservoir pour l'agent pathogène : en cas d’obésité, la charge virale est ainsi plus élevée ;

L'obésité facteur de dysfonction endothéliale chez les patients COVID-19

Cette nouvelle recherche explique comment ces charges virales plus élevées chez les personnes obèses augmentent le risque d'infection directe des cellules endothéliales et donc le risque de complications cardiovasculaires associées à COVID-19.
 
L’étude est ici menée auprès de 109 patients hospitalisés pour COVID-19, âgés en moyenne de 51 ans, à 51% des hommes, atteints à 62% d’obésité, à 47% d’hypertension artérielle et à 17% de diabète. L’objectif était de préciser les facteurs qui déterminent le dysfonctionnement endothélial, une condition dans laquelle les vaisseaux sanguins deviennent incapables de se contracter et de se détendre de manière adéquate, augmentant le risque de crise cardiaque, de thrombose et d'accident vasculaire cérébral. L'endothélium étant la mince couche de cellules qui tapissent les parois des artères et des veines, ainsi que l'intérieur du cœur. Les cellules endothéliales libèrent des substances qui contrôlent la relaxation et la contraction vasculaires, et des enzymes qui régulent la coagulation sanguine et la fonction immunitaire.
Les patients ont été évalués et tous les facteurs de complications cardiovasculaires passés en revue. Cette analyse montre que :
 

  • le facteur clé de ces complications est bien l'IMC, suivi « d’assez loin » par le taux de créatinine dans le sang, un marqueur de la fonction rénale ;
  • l’évaluation par méthode de dilatation médiée par le flux (flow-mediated dilation -FMD) dans laquelle le diamètre de l'artère brachiale (le principal vaisseau sanguin de la partie supérieure du bras) est mesuré par ultrasons à haute résolution avant et après que la circulation soit restreinte dans l'avant-bras pendant quelques minutes, révèle que la dilatation/contraction de l’artère est beaucoup plus faible chez les patients COVID obèses ;
  • en dépit de l’analyse de multiples critères dont la santé musculaire (mesure de la force de préhension), les taux sanguins d'hémoglobine, de leucocytes, de lymphocytes, de créatinine et de plaquettes, ainsi que la protéine C réactive, la ferritine et les D-dimères (marqueurs d'inflammation et coagulation), le temps écoulé depuis l'apparition des symptômes, le tabagisme, les comorbidités et les médicaments utilisés,
  • seuls un IMC élevé et le niveau de créatinine apparaissent directement corrélés à la rigidité artérielle ;
  • chaque unité supplémentaire d'IMC est ainsi associée à une diminution de 0,19% de la FMD et par conséquent à un risque cardiovasculaire accru de 17%.

 
« COVID ou pas, en pratique clinique, nous constatons que les patients obèses ont plus d'événements cardiovasculaires pendant leur hospitalisation. Notre étude montre l’effet direct de l'obésité sur le dysfonctionnement endothélial et le risque de progression vers un COVID-19 sévère ».
 
Alors, existe-t-il un effet spécifique de l’obésité sur la fonction cardiovasculaire en cas de COVID ? Depuis le début de la pandémie causée par le SRAS-CoV-2, les chercheurs ont émis l'hypothèse que le virus pourrait directement infecter et endommager les cellules endothéliales, et cela a été confirmé par les analyses de prélèvements d'autopsies de patients décédés du COVID-19. Les chercheurs suggèrent ici, mais sans le démontrer, que :
 

  • les dommages causés à l'endothélium par le virus pourraient également être associés à des troubles de la coagulation sanguine conduisant à la formation de micro-caillots favorisant également le dysfonctionnement endothélial systémique intense, et la progression vers un COVID-19 plus sévère ;
  • « la tempête de cytokines » typique de la maladie favorise également l’inflammation endothéliale.

 
On retiendra donc que les patients atteints d’obésité sont plus vulnérables aux événements cardiovasculaires « de manière générale ». En cas de COVID, le virus et la tempête immunitaire et inflammatoire exacerbent encore cette vulnérabilité jusqu’au déclenchement de complications. Si l’étude ne permet pas de décrypter au niveau moléculaire les processus sous-jacents, elle entraine néanmoins deux grandes implications :

  • les professionnels de santé doivent devenir plus attentifs aux complications vasculaires lors du traitement des patients obèses COVID-19 ;
  • ces résultats ouvrent aussi la voie à de nouvelles approches thérapeutiques axées sur l'endothélium.

 
Au-delà, ces résultats illustrent, encore une fois, toute l’urgence de politiques de santé publique larges et efficaces pour lutter contre l’obésité, associée au COVID-19 sévère comme elle l’est déjà à de multiples comorbidités.

Source de l'article :  COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois | santé log (santelog.com)

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 15 Nov 2021 - 14:54
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: COVID-19 et complications cardiovasculaires : Pourquoi l’obésité frappe 2 fois
Réponses: 0
Vues: 92

Pourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ?

Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l’heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.

Pour la santé cardiovasculaire, le sommeil joue un rôle primordial. Ainsi, de nombreuses études ont déjà montré qu’une nuit trop courte ou trop longue augmente le risque de maladie cardiovasculaire. Des chercheurs grecs ont récemment révélé qu’en-dessous de 6 heures de sommeil, et au-dessus de 8 heures, le risque d’accident vasculaire cérébral est augmenté.
Mais le nombre d’heures passées dans les bras de Morphée n’est pas le seul indicateur d’une bonne santé cardiaque. Le moment du coucher serait lui aussi important.
« Le corps possède une horloge interne de 24 heures, appelée rythme circadien, qui aide à réguler le fonctionnement physique et mental », rappelle Dr David Plans de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni. « Un coucher tôt ou tardif pourrait être plus susceptible de perturber cette horloge biologique, avec des conséquences néfastes pour la santé cardiovasculaire. »
Avec son équipe, le chercheur a recruté 88 000 de ses compatriotes âgés en moyenne de 61 ans entre 2006 et 2010. Les données sur l’endormissement et l’heure de réveil ont été régulièrement recueillies à l’aide d’un accéléromètre porté au poignet. Des évaluations des styles de vie et des examens cardiovasculaires ont également été effectués.
Résultat : par rapport à ceux qui s’endormaient entre de 22h et 22h59, le risque de développer une maladie cardiovasculaire était augmenté de :

  • 25 % pour un endormissement après minuit ;
  • 12 % entre 23h à 23h59 ;
  • 24% avant 22h00.

« Notre étude indique que le moment optimal pour s’endormir se situe à un moment précis du cycle de 24 heures du corps et que des écarts peuvent être préjudiciables », notent les auteurs. « Le moment le plus risqué était après minuit, potentiellement parce que cela peut réduire la probabilité de voir la lumière du matin, ce qui réinitialise l’horloge biologique. »


Source de l'articlePourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 9 Nov 2021 - 17:47
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Pourquoi faut-il se coucher entre 22h et 23h ?
Réponses: 0
Vues: 94

Vaccins anti-Covid : peu fréquent, le risque cardiovasculaire existe bien

Depuis juillet dernier, les risques d’inflammation du muscle cardiaque (myocardite) et de la membrane qui entoure le cœur (péricardite) sont considérés comme des effets indésirables des vaccins anti-Covid Pfizer et Moderna. L’étude EPI-PHARE le confirme et apporte de nouveaux éléments.

Peu fréquent et d’évolution favorable. C’est ce qui ressort de la nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie EPI-PHARE, destinée à caractériser le risque de myocardite et de péricardite chez les Français de 12 à 50 ans ayant reçu une injection d’un des vaccins à ARNm anti-Covid, Pfizer-BioNTech ou Moderna.

Dans le détail, l’étude précise que ce risque concerne plus particulièrement la tranche d’âge 12-29 ans, et que la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou la péricardite (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) surviennent le plus souvent dans les 7 jours qui suivent l’injection. « Ce risque apparaît plus marqué chez les jeunes hommes de moins de 30 ans en particulier après la deuxième dose de Spikevax (Moderna, ndlr), même si le nombre de cas apparaît peu fréquent au regard du nombre élevé de doses administrées ». Selon l’étude, la vaccination par Moderna serait à l’origine de 132 cas de myocardite supplémentaires par million de doses administrées.

Le risque de péricardite apparaît lui aussi plus marqué après le vaccin Moderna et chez les moins de 30 ans, singulièrement chez les hommes après injection de la seconde dose : 18 cas supplémentaires par million de doses dans cette catégorie de la population. Ces effets indésirables évoluent de manière favorable, rassure cependant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : « aucun décès n’a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour une myocardite ou une péricardite suite à la vaccination » pendant la période étudiée, entre le 15 mai et le 31 août 2021. « Ces nouvelles données de pharmaco-épidémiologie ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 Pfizer-BioNTech et Moderna, dont l’efficacité contre les formes graves de Covid-19 est de l’ordre de 90% ».


Source de l'article : https://destinationsante.com/vaccins-anti-covid-peu-frequent-le-risque-cardiovasculaire-existe-bien.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 9 Nov 2021 - 8:53
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Vaccins anti-Covid : peu fréquent, le risque cardiovasculaire existe bien
Réponses: 0
Vues: 763

Coronaropathie

Coronaropathie : définition

La coronaropathie ou maladie coronaire, est une maladie cardiovasculaire qui atteint les artères coronaires, dont le calibre est rétréci par la présence de plaques athéromateuses dans leurs parois :


  • les artères coronaires sont des vaisseaux qui irriguent le cœur (notamment le myocarde, muscle cardiaque), et permettent ainsi son oxygénation ;
  • [b][size=13][size=13]l'athérome est constitué de lipides et de cellules inflammatoires. Les plaques d'athérome peuvent se rompre.[/size][/size][/b]


Les plaques d'athérome constituent en général des lésions stables qui peuvent rétrécir le calibre de l'artère coronaire. Lorsque les besoins cardiaques en oxygène sont augmentés (lors d'un effort par exemple) et que le myocarde, insuffisamment irrigué, ne peut compenser les besoins du fait d'un débit coronaire trop bas, le myocarde souffre transitoirement, on parle d'ischémie myocardique. Cette ischémie se traduit par une douleur appelée angor d'effort (ou angine d'effort).
Parfois, les plaques d'athérome rompues peuvent conduire à la formation d'un thrombus. Ce thrombus peut soit se fragmenter, soit rester en place et boucher plus ou moins complètement l'artère coronaire :

  • en cas d'obstruction partielle on parle d'angor instable ;
  • [b][size=13][size=13]en cas d'obstruction complète et prolongée, cela se traduit par une absence d'oxygénation du muscle cardiaque et donc une nécrose, on parle d'infarctus du myocarde.[/size][/size][/b]
  • Facteurs de risque de la coronaropathie


La formation de plaques d'athérome est favorisée par les facteurs de risque cardiovasculaires, qui comportent :


Bon à savoir : un prédiabète (glycémie comprise entre 1,10 et 1,25 g/l) augmente le risque de présenter une coronaropathie de 15 %.

Ainsi, quel que soit le niveau de risque génétique (un premier facteur génétique ayant été découvert dans la dissection spontanée de l'artère coronaire), l’absence de tabagisme, d’obésité, la pratique d’une activité physique régulière et une alimentation saine sont associées à une diminution globale de plus de 40 % du risque d’accident coronarien. Par ailleurs, consommer quotidiennement environ 100 g de poissons telles que les sardines (riches en oméga-3) permettrait de réduire les risques de pathologies cardiaques et d'AVC. De plus, selon une étude, une alimentation riche en vitamine C pourrait faire baisser de 70 % les risques de mourir d'une maladie cardiovasculaire (il faudrait pour cela consommer minimum 320 mg de vitamine C par jour estiment les chercheurs).

À noter : un taux de fer élevé, génétiquement déterminé, est un facteur protecteur contre les maladies coronariennes. À l'inverse, une infection au niveau de la racine d'une dent, même en l'absence de symptômes, multiplie presque par 3 les risques.


Coronaropathie : symptômes


Maladie coronaire stable


L'angor ou angine de poitrine stable survient uniquement à l'effort. Il se caractérise par une douleur typique :


  • localisée au niveau de la poitrine derrière le sternum, souvent en barre ;
  • irradiant dans les épaules, avant-bras, poignets et mâchoires ;
  • [b][size=13][size=13]constrictive : la poitrine est comme serrée dans un étau ;[/size][/size][/b]
  • [b][size=13][size=13]déclenchée par l'effort ou des équivalents comme les rapports sexuels ou la défécation. Cède à l'arrêt de l'effort.[/size][/size][/b]


Il peut exister des douleurs atypiques, quoi qu'il en soit le fait que des signes apparaissent à l'effort est très évocateur.

Bon à savoir : dans certains cas, il peut exister une ischémie asymptomatique dite silencieuse.

Syndrome coronarien aigu


Le syndrome coronarien aigu (SCA) est en rapport avec une lésion instable et traduit une ischémie myocardique aiguë :


  • l'angor instable se manifeste par des douleurs angineuses survenant spontanément, au repos et au caractère prolongé (plus de 20 minutes) régressant spontanément ou après la prise de trinitrine ;

  • l'infarctus du myocarde traduit une nécrose du myocarde. Il se manifeste par un angor persistant plus de 30 minutes, et qui résiste à la prise de trinitrine.


Les syndromes coronariens chroniques dans le cadre du coronavirus

Dans le cadre de l'épidémie de COVID-19, certaines personnes sont considérées comme à risque de développer une forme grave de la maladie en cas d’infection à SARS-CoV-2. Les patients qui présentent une coronaropathie font partie de ces personnes risque.
Pour rappel, les syndromes coronariens chroniques (autrefois appelés maladie coronaire stable) sont la manifestation clinique au long cours d’une cardiopathie ischémique, conséquence d’une d’athérosclérose et d’altération de la fonction artérielle, susceptible d'être ponctuée d'évènements aigus. La présence de comorbidité est fréquente chez ces patients : 38 % ont une autre maladie cardioneurovasculaire, 29 % un diabète, et 23 % des patients ont un traitement psychotrope. Ainsi :


  • la survenue brutale des symptômes suivants nécessite un appel au 15 : douleurs thoraciques prolongées ou plus fréquentes, dyspnée, palpitations, sensation de malaise prolongé, qu’ils soient ou non accompagnés de fièvre ;

  • toute modification modérée de la symptomatologie chez un coronarien connu nécessite dans tous les cas une consultation rapide, car l’infection à Covid-19 peut en être à l’origine ;

  • le traitement médicamenteux de fond doit être maintenu (en particulier antiagrégant plaquettaire et antihypertenseur), qu’il y ait ou non un COVID-19 ;

  • le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire doit être poursuivi, la HAS insistant sur ce point et sur la nécessaire adaptation du mode de vie.


[b][size=13][size=13]Source : article de la Haute Autorité de Santé : Maladies chroniques dans le cadre du COVID-19, mis en ligne le 17 avril 2020.[/size][/size][/b]

À noter : alors même que le surpoids est un facteur de risque de coronaropathie, l'obésité constitue aussi un facteur de risque de COVID-19 sévère avec des risques augmentés d'hospitalisation, d'admission en unité de soins intensifs ou de décès à partir d’un IMC de 23 kg/m2.


Diagnostic d'une coronaropathie


Le diagnostic est évoqué sur la symptomatologie clinique. Le choix des examens complémentaires dépend du caractère d'urgence :


  • électrocardiogramme, qui est normal en cas d'angor stable : en cas de syndrome coronarien aigu, il est souvent modifié (on parle de sus-décalage ou de sous-décalage du segment ST) ;

  • bilan biologique : en contexte d'urgence, recherche de marqueurs de nécrose du myocarde (troponines) si l'on suspecte un syndrome coronarien aigu ;

  • épreuve d'effort pour rechercher un angor d'effort : elle permet de poser le diagnostic si elle est positive ;

  • coronarographie : en cas d'angor stable, son indication est limitée ; la coronarographie consiste à introduire une sonde (souvent, au niveau de l'artère fémorale), et à explorer le réseau coronaire afin d'identifier les lésions.


D'autres examens peuvent être réalisés dans le cadre du bilan cardiaque : un bilan biologique des facteurs de risque (recherche d'un diabète, d'un excès de cholestérol) et de facteurs aggravants (anémie, hyperthyroïdie), une échographie cardiaque, échographie doppler des artères carotides.

Coronaropathie : traitements

En cas de maladie coronarienne stable 

Le traitement vise à :



  • traiter la crise : arrêt de l'effort et prise de trinitrine par voie sublinguale ;

  • corriger les facteurs de risque : arrêt du tabac, régime pauvre en graisses, pratique d'un exercice physique adapté, traitement d'une hypertension artérielle, équilibrage d'un diabète ;

  • diminuer le risque cardiovasculaire : médicaments protecteurs cardiovasculaires ;

  • diminuer les besoins du cœur en oxygène : médicaments anti-angineux ;

  • éviter la formation d'un nouveau thrombus : médicaments anti-agrégants plaquettaires.


La revascularisation du myocarde est indiquée en cas de persistance des symptômes malgré le traitement, ou lorsque les lésions sont sévères. Il existe deux techniques :


  • angioplastie coronaire : introduction dans la coronaire, d'un cathéter comportant un ballonnet qui permet de dilater l'artère, et mise en place d'une prothèse (stent) ;

  • technique chirurgicale : pontage coronaire, consiste à contourner la portion de coronaire obstruée par la mise en place d'un segment de vaisseau prélevé sur une autre partie du corps.


Les stents ne sont toutefois utiles qu'en cas d'urgence (crise cardiaque) et ils ne permettent pas de vivre plus longtemps (d'autant que l'intervention n'est pas dénuée de risques).

Source de l'article Coronaropathie : définition, traitement coronaropathie - Ooreka

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 8 Nov 2021 - 12:58
 
Rechercher dans: Coronaropathie aiguë
Sujet: Coronaropathie
Réponses: 0
Vues: 561

Risque augmenté de certaines pathologies cardiovasculaires pour les hommes obèses "métaboliquement sains" (étude française)

DUSSELDORF, 29 septembre 2021 (APMnews) - Les hommes obèses qualifiés de "métaboliquement sains" ont tout de même un risque augmenté d'insuffisance cardiaque et de fibrillation atriale, selon une étude épidémiologique française présentée le 28 septembre 2021 au congrès virtuel de l'European Association for the Study of Diabetes (EASD).

L'obésité est fréquemment associée à l'hypertension, à une dyslipidémie et au diabète de type 2, qui confèrent une élévation du risque cardiovasculaire. Mais il existe aussi des obèses qui ne présentent aucune de ces comorbidités et qui sont classés "métaboliquement sains". La question de l'absence de surrisque cardiovasculaire ou de l'existence quand même d'un excès de risque reste incertaine.

L'équipe de Laurent Fauchier, au CHU de Tours, a utilisé la base de données des hospitalisations en France pour étudier cette question. Les chercheurs ont étudié le devenir sur 5 ans de suivi de 2,9 millions de personnes, sans antécédent cardiovasculaire, dont 9,5 % d'obèses.
Parmi les obèses, 32,8 %, soit près d'un tiers, étaient métaboliquement sains. Les comorbidités métaboliques des patients non obèses ont été également étudiées, et 72,7 % étaient métaboliquement sains.

Ils ont constaté que, par rapport à des obèses ayant des anomalies métaboliques, les obèses métaboliquement sains avaient un risque cardiovasculaire moindre.

Mais, par rapport aux patients non obèses métaboliquement sains, les obèses métaboliquement sains avaient un risque cardiovasculaire augmenté de 22 %.

Toutefois, tous les événements cardiovasculaires majeurs n'étaient pas augmentés chez ces obèses métaboliquement sains. La mortalité cardiovasculaire n'était pas augmentée, ni le risque d'infarctus du myocarde. Le risque d'AVC ischémique était même très légèrement diminué.
En revanche, le risque d'insuffisance cardiaque était significativement augmenté de 34 %. C'était le cas aussi pour la fibrillation atriale (FA), dont le risque était augmenté de 33 %.

"Concernant la fibrillation atriale, le surrisque pourrait être lié à la taille de l'atrium chez les obèses", a estimé le cardiologue de Tours.
Mais une analyse plus détaillée séparant les patients des deux sexes a montré qu'en réalité, uniquement les hommes avaient un risque augmenté. Les hommes obèses métaboliquement sains avaient un risque d'insuffisance cardiaque augmenté de 74 % et un risque de FA augmenté de 80 %.

Et chez les hommes, les autres événements cardiovasculaires majeurs étaient augmentés, bien que de façon plus modeste : il y avait des surrisques statistiquement significatifs de 14 % des décès cardiovasculaires, de 47 % des infarctus et de 12 % des AVC ischémiques.
Chez les femmes au contraire, il n'y avait pas de risques d'insuffisance cardiaque ni de FA. Et de façon étonnante, il y avait des baisses statistiquement significatives de décès cardiovasculaires (de 20 %), d'infarctus (de 51 %) et d'AVC ischémique (de 23 %).

Cette observation d'un surrisque d'insuffisance cardiaque et de FA chez les hommes obèses métaboliquement sains "suggère" l'intérêt de conduire "des études spécifiques évaluant différentes mesures préventives agressives" chez ces patients, a conclu Laurent Fauchier.

Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Risque-augmente-certaines-pathologies-cardiovasculaires-pour-hommes-obeses-metaboliquement-sains-etude-francaise?fbclid=IwAR0zYWsz5YEFtp97ywc243YlTJhfervexYeOXff-9ouyW7PiYdBigjmMz_4


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 8 Nov 2021 - 9:11
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Risque augmenté de certaines pathologies cardiovasculaires pour les hommes obèses "métaboliquement sains" (étude française)
Réponses: 0
Vues: 47

COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire

Des chercheurs Université de Tel-Aviv viennent d’identifier les protéines du coronavirus qui peuvent tout particulièrement endommager les vaisseaux sanguins et entraîner de graves lésions vasculaires pouvant conduire à une crise cardiaque ou à l’accident vasculaire cérébral (AVC), une complication fréquente des formes sévères de COVID-19. Ces travaux, publiés dans la revue eLife, montrent que 5 des 29 protéines qui composent le virus sont directement en cause dans ces dommages vasculaires et constituent des cibles prometteuses pour des médicaments visant à prévenir, en cas de forme sévère, ces dommages vasculaires.

L’auteur principal, le Dr Ben Maoz du Département de génie biomédical et de la Sagol School of Neuroscience rappelle « la très forte incidence des troubles vasculaires et de coagulation sanguine associée à la maladie COVID». Alors que la maladie COVID est plutôt considéré comme une maladie respiratoire, elle entraîne un risque démultiplié d’infarctus ou d’AVC. De nombreuses études ont ainsi confirmé que le virus endommage gravement les vaisseaux sanguins ou les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux. L’équipe a voulu décrypter les processus moléculaires sous-jacents à ces dommages vasculaires...

Identifier les protéines virales responsables.


« Le nouveau coronavirus est un virus relativement simple », écrivent les chercheurs dans leur communiqué. Le SARS-CoV-2 comprend au total 29 protéines différentes. Les chercheurs ont examiné la réaction qui se produit lorsqu’ils insèrent différentes séquences d'ARN codant pour les différentes protéines dans les cellules des vaisseaux sanguins humains en laboratoire :


  • 5 protéines de coronavirus endommagent les vaisseaux sanguins.


En résumé, lorsque le coronavirus pénètre dans le corps, il commence à produire 29 protéines, un nouveau virus se forme, ce virus produit 29 nouvelles protéines, et ainsi de suite. Parmi ces 29 protéines, 5 causent des dommages plus importants aux cellules endothéliales et donc aux vaisseaux sanguins et à la fonction vasculaire.
 
Et sur les autres tissus ? Les scientifiques viennent de développer un modèle informatique qui va permettre maintenant d'identifier les protéines virales ayant les effets les plus délétères sur les autres tissus ou organes, sans avoir à passer par des séquences d'ARN et des tests de laboratoire.

L'identification de ces protéines promet d'importantes implications dans la lutte contre le virus, et dans un premier temps dans la prévention des dommages vasculaires.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/covid-19-5-proteines-virales-qui-detraquent-le-systeme-vasculaire




#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 5 Nov 2021 - 9:10
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire
Réponses: 0
Vues: 87

La scintigraphie myocardique : qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi cet examen ?

La scintigraphie myocardique est réalisée le plus souvent dans le cadre de la maladie coronaire. Son objectif est d’évaluer la perfusion du cœur et donc le bon fonctionnement des artères du cœur appelées les coronaires. Il s’agit de vérifier si le sang et l’oxygène sont bien amenés au cœur en quantité suffisante et donc de voir si l’une des artères est possiblement rétrécie ou obstruée.

Elle est réalisée le plus fréquemment avec un test à l’effort physique et/ou à l’aide d’un médicament qui reproduit un effet similaire. 

Cet examen la scintigraphie myocardique va s’avérer utile :


  • Pour diagnostiquer des angines de poitrine ou Angor, et connaitre l’étendue de la zone à risque concernée par le défaut d’irrigation. Cela permet ensuite de déterminer le traitement le plus adapté.
  • À la suite d’un infarctus, pour déterminer la souffrance myocardique résiduelle (appelée ischémie résiduelle) dans le territoire de l’infarctus.
  • Après un traitement (pose de stent, débouchage d’une coronaire ou pontage, pour vérifier son efficacité).
  • Pour détecter une ischémie silencieuse, c’est à dire une souffrance myocardique sans signe clinique ou douleur (souvent dans le cas de diabète).


Une scintigraphie myocardique d’effort normale permet donc d’établir un excellent pronostic pour le patient. Les problèmes coronaires comme l’infarctus sont alors exceptionnels dans les trois années suivant l’examen.

Réalisée au repos chez des patients en insuffisance cardiaque et avec des troubles vasculaires coronariens connus, elle permet de différencier les zones viables des zones d’infarctus et ainsi de pouvoir réaliser un traitement qui pourrait améliorer les performances cardiaques.

Comment ça marche ?

La scintigraphie myocardique consiste en l’injection d’un produit radioactif appelé radiotraçeur, qui va venir se fixer sur le muscle cardiaque, cela en fonction du débit coronaire. C’est ainsi que l’on va l’évaluer. Si l’on constate une fixation inférieure à la normale (le traçeur n’arrive pas assez vite au muscle cardiaque), alors « l’hypodébit » est dû à un rétrécissement des artères (appelé aussi sténose coronarienne).

L’injection du radiotraceur est généralement réalisée au maximum du test à l’effort, lorsque fréquence cardiaque est à son plus haut niveau.

La scintigraphie myocardique est donc un examen non invasif sensible, fonctionnel et pronostique. Il permet ainsi de déterminer les anomalies et prévenir les accidents cardiaques.

 Est-ce douloureux ?

La réalisation d’une scintigraphie nécessite une injection intraveineuse et la mise en place d’un cathéter le plus souvent sur le dos de la main. C’est la seule partie possiblement douloureuse de cet examen.

Le produit souvent utilisé si l’effort physique est impossible ou incomplet s’appelle PERSANTINE ou DIPYRIDAMOLE. Il peut entrainer un désagrément transitoire de courte durée avec des maux de tête ou des chutes de tension. Le radiotraceur injecté n’a pas d’effet secondaire.

Quelle est la différence avec un test à l’effort ?

La scintigraphie myocardique et le test à l’effort poursuivent le même objectif, celui d’identifier ou d’évaluer une coronaropathie. L’avantage principal de la scintigraphie est une meilleure sensibilité, alors qu’un test d’effort simple peut passer à côté de certaines maladies coronaires.

Ce type d’examen est le plus souvent prescrit par le cardiologue selon les besoins du patient

Source de l'article : http://cardiopole.fr/actu/scintigraphie-myocardique-quest-cest/


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 3 Nov 2021 - 10:04
 
Rechercher dans: Examens du coeur
Sujet: La scintigraphie myocardique : qu’est-ce que c’est ?
Réponses: 0
Vues: 121

Changement d’heure : est-ce vraiment la fin du passage à l’heure d’hiver ?

Le changement d'heure saisonnier 2021 se déroule dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre. Le Parlement européen avait voté en 2019 pour la suppression du système de changement d’heure, la mesure devait être effective en 2021. Est-ce donc vraiment le dernier passage à l'heure d'hiver ? 

Le passage à l’heure d’hiver 2021 aura lieu ce week-end. Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre 2021, quand il sera 3 h du matin, il faudra remonter la pendule à 2 h du matin. Nous gagnons donc 1 heure de sommeil. Initialement instauré en 1976 afin de réaliser des économies d’énergie, le changement d’heure pourrait bien prendre bientôt fin.
Alors que le Parlement européen avait voté en 2019 la suppression du système de changement d’heure saisonnier à 410 voix contre 192, mettant en avant ses effets néfastes sur la santé, elle devait prendre effet en 2021. La mesure a été suspendue en raison de la crise sanitaire de la Covid-19. 
Selon une consultation citoyenne, 83,71 % des Français se disent pour la fin du changement d’heure deux fois par an. 59,17 % d'entre eux souhaitent rester à l’heure d’été contre 36,97 % à l’heure d’hiver.

La crise sanitaire, coupable du report de la suppression du changement d’heure

La suppression du changement d'heure devait en effet être effective en 2021 : au mois de mars si la France décidait de rester à l'heure d'été, en octobre si elle optait pour l'heure d'hiver permanente. L’arrivée de la crise sanitaire de la Covid-19 a retardé la mesure qui se retrouve aujourd’hui au point mort
Si la mesure a été adoptée par le Parlement européen en 2019, des négociations entre les Etats membres doivent encore se tenir. Ces négociations émanent du choix des eurodéputés de laisser le choix à chaque pays de conserver l’heure d’été ou l’heure d’hiver. À ce jour, selon un député européen, le Conseil européen « n’a pas abouti à une position commune » a-t-il expliqué au site 20 minutes.
Pour des raisons pratiques, il serait en effet plus simple qu’au sein de chaque fuseau actuel, tous les pays adoptent le même créneau horaire. Est-ce donc vraiment le dernier passage à l’heure d’hiver ? Il semblerait que non, jusqu’à ce que la mesure soit définitivement adoptée ou non par les pays membres de l’Union européenne.


Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/changement-dheure-est-ce-vraiment-la-fin-du-passage-a-lheure-dhiver-897788?#xtor=EPR-106-[Quot_SAM]-20211029&M_BT=17059782434867


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Sam 30 Oct 2021 - 16:47
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Changement d’heure : est-ce vraiment la fin du passage à l’heure d’hiver ?
Réponses: 1
Vues: 87

Ménopause : L'hormonothérapie, facteur de risque cardiaque ?

Les femmes doivent-elles s’inquiéter d’effets secondaires cardiaques avec une hormonothérapie prescrite à la ménopause ? Cette étude d’une équipe de la Seoul National University, publiée dans la revue Menopause n’identifie ni augmentation du risque de maladie cardiaque ni augmentation du risque de diabète de type 2 avec l'utilisation d'un traitement hormonal à la ménopause.

L'hormonothérapie (ou traitement hormonal de substitution : THS) reste le traitement le plus efficace pour gérer les symptômes de la ménopause, cependant certaines femmes hésitent à y avoir recours en raison de différents effets indésirables possibles. Les recommandations actuelles suggèrent que le THS est sans danger pour les patientes après évaluation pour certaines maladies de base, et en fonction de l’âge et du  moment du traitement.
 
Certaines études précédentes ont suggéré, avec le THS, un risque cardiovasculaire significativement accru. Cependant, les chercheurs précisent que ces études plus anciennes ont inclus des femmes ménopausées plus âgées, qui présentaient déjà des facteurs de risque sous-jacents. Cette nouvelle étude souhaite en effet rassurer les femmes ménopausées sous THS.

Commencer le THS avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause 

Cette analyse des données de la National Health Insurance coréenne de plus de 58.000 femmes ménopausées n’identifie aucune association significative entre le THS, l’incidence de la maladie cardiaque, et/ou l'incidence du diabète de type 2.
 
« Des résultats cohérents avec notre compréhension actuelle des risques et des avantages de l'hormonothérapie, les avantages l'emportant généralement sur les risques pour les femmes qui commencent l'hormonothérapie avant 60 ans et dans les 10 ans suivant le début de la ménopause », concluent les auteurs.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/menopause-lhormonotherapie-facteur-de-risque-cardiaque


#coeur #femmes #ménopause #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 29 Oct 2021 - 10:15
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Ménopause : L'hormonothérapie, facteur de risque cardiaque ?
Réponses: 0
Vues: 99

5 conseils pour garder un cœur en pleine forme

Deuxième cause de décès après le cancer,  les maladies cardiovasculaires pourraient pourtant être évitées dans 80% des cas. Excepté l’âge, l’hérédité et le sexe, de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire peuvent être modifiés. Découvrez 5 conseils simples et pratiques pour protéger votre cœur.

Arrêter de fumer

Parmi les facteurs de risque cardiovasculaire, l’arrêt du tabac est probablement celui qui est le plus facile à modifier. Selon la Fédération Française de Cardiologie, 4 décès cardiovasculaires sur 10 entre 30 et 70 ans sont dus au tabagisme. Et ce, même quand on fume peu ou de manière occasionnelle. Et pour cause, le tabagisme participe à l’augmentation de la pression artérielle, à la réduction du taux d’oxygène dans le sang, à une accélération du rythme cardiaque et à une détérioration des artères. Fumer favorise également la survenue de caillots sanguins, ce qui peut entraîner un infarctus du myocarde.

Veiller à son taux de cholestérol

L’excès de cholestérol est un facteur de risque cardiovasculaire bien connu. Lorsque le mauvais cholestérol (LDL) s’accumule, il forme des dépôts sur les parois des artères (plaques d’athérome) et diminue progressivement leur diamètre, ce qui augmente le risque d’infarctus du myocarde. Pour veiller à garder un taux de cholestérol correct, il est recommandé d’éviter les matières grasses saturées (charcuterie, fromage, beurre, œufs, friture...) et d’adopter une alimentation variée et équilibrée. Au menu : des fruits et légumes, des céréales complètes, du poisson, des oléagineux. En revanche, les Omega 3 sont excellents pour le cœur et les vaisseaux. On les trouve notamment dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau) et l’huile de colza.

Lutter contre la sédentarité

De manière générale, la sédentarité est néfaste pour la santé. Pratiquer une activité physique régulière permet de préserver son cœur. Vélo, marche, course à pied, natation...À chacun de trouver une activité qui lui correspond, l’idée étant de s’y tenir. Mais lutter contre la sédentarité ne se résume pas à faire du sport ! Adopter de bons réflexes au quotidien comme le fait de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou de descendre une station de métro plus tôt pour finir à pied, représente déjà un grand pas contre l’inactivité.

Réduire sa consommation de sel

L’excès de sel est néfaste pour le système cardiovasculaire parce qu’il augmente la pression artérielle et, par conséquent, le risque de maladies cardiovasculaires. Il est donc recommandé de limiter sa consommation de sel, et de préférer les épices et herbes aromatiques pour donner du goût à ses plats.

Dormir au moins 8 heures par nuit

Le manque de sommeil est mauvais pour la santé, et donc pour le cœur. De nombreuses études ont démontré que le fait de dormir moins de 6 heures par nuit augmentait considérablement le risque de faire un infarctus du myocarde. Et pour cause, on sait que le manque de sommeil est associée à une augmentation du diabète, de l’obésité, de surpoids et de stress. Autant de facteurs qui mettent en péril la santé cardiovasculaire.



Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=5-conseils-garder-coeur-pleine-forme&utm_source=newsletter&utm_campaign=santepratique-conseils-sante-coeur&utm_medium=santepratique-27102021&ium=39000005121456







#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 27 Oct 2021 - 16:27
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: 5 conseils pour garder un cœur en pleine forme
Réponses: 0
Vues: 740

La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire

Selon une nouvelle étude publiée dans le "British Journal of Ophthalmology", une cataracte augmenterait de plus d’un tiers le risque de décès par accident vasculaire cérébral ou par crise cardiaque.

Pathologie fréquente, touchant une personne sur cinq à partir de 65 ans et plus de deux sur trois à 85 ans, la cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin, qui menace la vue à long terme. Ce processus lent et inéluctable, lié à l’âge mais qui peut aussi être d’origine congénitale ou lié à un traumatisme oculaire, une baisse progressive de la vue, associée à un éblouissement à la lumière vive.

Actuellement, la chirurgie de la cataracte est le seul traitement efficace de la cataracte et est par conséquent l'intervention ophtalmique la plus pratiquée.

Plusieurs études ont déjà étudié l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité, quelle qu'en soit la cause, mais ont donné des résultats contradictoires. Dans cette nouvelle étude, publiée en ligne dans le British Journal of Ophthalmology, les auteurs ont donc entrepris d'étudier l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité en examinant les décès dus à des causes spécifiques.

Un risque de décès de causes vasculaires supérieur de 36 %


Pour cela, ils ont étudié les données de 14 918 personnes de 40 ans ou plus ayant participé aux cycles 1999-2008 de la National Health and Nutrition Examination Survey aux États-Unis. Parmi elles, 2 009 ont subi une opération de la cataracte.

Les décès ont été suivis sur une période de suivi médiane de 10,8 ans au cours de laquelle 3 966 (19,1 %) des participants sont décédés. Les décès, toutes causes confondues, étaient plus probables chez les personnes ayant déclaré avoir subi une opération de la cataracte, tout comme les décès dus à certaines causes spécifiques, notamment les maladies vasculaires, le cancer, les accidents, la maladie d'Alzheimer, les maladies respiratoires et les maladies rénales.

Après prise en compte d'une série de facteurs socio-économiques et de santé, seule l'association entre la chirurgie de la cataracte autodéclarée et la mortalité liée aux maladies vasculaires est restée significative. Ainsi, le risque de décès toutes causes confondues était supérieur de 13 % chez les personnes ayant subi une opération de la cataracte, et le risque de décès de causes vasculaires était supérieur de 36 %.

Plusieurs facteurs déclencheurs à l’étude


S’il s’agit d’une étude d’observation, qui ne peut donc pas établir de cause, les chercheurs suggèrent cependant que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun expliquant pourquoi la cataracte augmente le risque de décès d’origine vasculaire.

Les auteurs suggèrent que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun reliant la cataracte et le risque accru de décès d'origine vasculaire. Des études ont montré que les dommages à l'ADN induits par le stress oxydatif contribuent à la formation de la cataracte et favorisent l'athérogenèse, le processus de formation de dépôts de lipoprotéines sur les parois des artères.

La dégénérescence des cristallins qui se produit dans la cataracte peut également représenter un trouble plus répandu qui contribue à la mortalité vasculaire plus élevée. Enfin, il a été démontré que les patients atteints de cataracte sont plus susceptibles de développer une dépression que les autres, et que les personnes souffrant de dépression ont un risque plus élevé de développer des maladies cardiovasculaires.

"D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces associations et pour approfondir les mécanismes à l'origine de ces associations", concluent les auteurs.


Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37649


#maladies #cardiovasculaires #coeur #AVC
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 16:53
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire
Réponses: 0
Vues: 103

Pour votre santé, 7 000 pas par jour suffisent

L’OMS recommande de faire 10 000 pas par jour pour rester en bonne santé. Une étude américaine révèle qu’il n’en faut pas plus car au-delà, aucun bénéfice n’est observé.

Faut-il marcher 10 000 pas par jour pour garder la santé ? Une équipe de la University of Massachusetts Amherst a décidé de vérifier cette recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour ce faire, les scientifiques ont utilisé les données issues de la cohorte the Coronary Artery Risk Development in Young Adults (CARDIA).

Au total, 2 100 participants, âgés de 38 à 50 ans ont porté un accéléromètre durant une année, en 2005 ou 2006. Les résultats ont ensuite été analysés à distance, en 2020 ou 2021. Trois groupes ont été distingués : ceux qui marchaient moins de 7 000 pas par jour, ceux qui faisaient entre 7 000 et 9 999 pas, et enfin ceux qui additionnaient plus de 10 000 pas quotidiennement.

« Plus le nombre de pas augmente, plus on observe une réduction du risque de mortalité », notent les auteurs. Ainsi, marcher 7 000 pas réduit le risque de décès prématuré toutes causes confondues de 50% à 70% comparé au fait de marcher moins. Le bénéfice s’accroît encore au-delà, mais un plafond est atteint à 10 000 pas.

Ce constat valide la nécessité d’augmenter la quantité d’activité physique quotidienne des adultes d’âge moyen. Mais aussi que la marche constitue une activité efficace même dans cette tranche d’âge, alors que souvent les études portent sur les séniors. Mais pas besoin d’en faire trop pour autant !


Source de l'article : https://destinationsante.com/pour-votre-sante-7-000-pas-par-jour-suffisent.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #activités #physiques
par Heartdrake
le Ven 22 Oct 2021 - 17:37
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Pour votre santé, 7 000 pas par jour suffisent
Réponses: 0
Vues: 115

6 conseils pour consommer moins de sel

Nous en consommons en moyenne 8 à 9 g par jour. Or, il ne faudrait pas dépasser 5 à 6 g, l’équivalent d’une cuillère à café ! Des idées faciles pour réduire nos apports.


Le sodium contenu dans le sel joue un rôle crucial : il aide à bien répartir l’eau dans le corps et à réguler la pression et le volume sanguin. Il est également essentiel au bon fonctionnement des muscles, dont le cœur, et au cheminement de l’influx nerveux. Mais point trop n’en faut ! L’excès favorise l’augmentation de la tension artérielle et le développement de maladies cardio-vasculaires. Manger très salé (10 g par jour) doublerait le risque d’infarctus ! 10 g, ça paraît énorme… Or, cette quantité est vite atteinte lorsque l’on abuse de produits industriels.

Traquez les sources cachées

Le sel que l’on ajoute en cuisinant ou à table représente 10 à 20 % de notre consommation. Vous pouvez le réduire aisément grâce aux herbes et aux épices. Celui à l’état naturel dans les aliments, c’est 5 à 10 %. Et, au vu des disparités, mieux vaut varier : par exemple, il y a 4 fois plus de sel dans le poisson que dans la viande, 0,6 g dans 100 g dans l’emmenthal contre 4 g dans le roquefort ! Le plus gros apport vient des aliments industriels. Aussi, limitez autant que possible les conserves, plats cuisinés, soupes déshydratées…, mais aussi croissants, biscuits, céréales, jus de légumes, eaux gazeuses, etc.

Variez les astuces saveur

Pour donner du goût, la diététicienne Véronique Liégeois propose de réduire les coulis de tomates avec une pointe de céleri, de piment ou d’ail. Idem pour les plats mijotés, type ratatouille, et les jus de cuisson. Vous pouvez aussi ajouter un peu de matière grasse – une huile d’olive fruitée sur une grillade ou un poisson au four, une noix de beurre au persil ou au basilic sur les pâtes, le riz ; ces derniers peuvent, par ailleurs, être cuits, dans de l’eau avec du thé matcha, conseille le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste. Autre astuce : utiliser des algues en paillettes ou découpées en lanières dans des bouillons ou plats exotique

N’abusez pas du jambon

Selon l’Agence nationale de la sécurité sanitaire alimentaire (Anses), il faut s’en tenir à 25 g de charcuterie par jour… Soit à peine une tranche de jambon ! Privilégiez le blanc (2 tranches = 1 g de sel) au jambon cru, qui en apporte trois fois plus, tout comme le saucisson. Les versions affichant moins 25 % de sel valent le coup, encore faut-il ne pas en manger deux fois plus ! C’est surtout valable pour les grands amateurs de charcuterie, d’autant qu’il existe des rillettes ou des lardons également allégés en sel.

Comparez les étiquettes

Soyez vigilant avec l’allégation "X % de sel en moins". "Il faut savoir si ce pourcentage est calculé par rapport à la moyenne du marché ou à celle de produits similaires de la marque, signale Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste. Donc, comparez les étiquettes". Autre piège : quand une étiquette mentionne sel de céleri, d’ail ou d’oignon, glutamate monosodique, sodium (benzoate de sodium, citrate de sodium, nitrate de sodium), bicarbonate de soude, poudre à pâte ou saumure, c’est aussi du sel !

Inspirez-vous du régime DASH

Destiné à prévenir l’hypertension, il prône une alimentation naturelle et peu transformée, qui limite les produits très salés (poissons fumés, plats préparés, conserves) et/ou très gras (charcuterie) ou très sucrés. L’accent est mis sur les aliments peu sodés (fruits, légumes, céréales complètes), les protéines végétales (issues des lentilles, soja, quinoa...), les aliments riches en fibres et en antioxydants. Chacun peut donc en tirer profit. Car pour avoir un véritable impact, la réduction du sel doit s’intégrer dans une démarche globale de mieux-être (manger sain, plus de sport). A lire : Le Meilleur régime du monde, éditions Leduc.s.

Faites le tri parmi tous les sels

Le sel, c’est 40 % de sodium et 60 % de chlorure. Certains produits visent à réduire la part de sodium qui, consommée en excès, nuit à l’organisme. Mais gare aux faux amis !
. Le sel de régime : c’est du chlorure de potassium et des additifs (exhausteurs de goût, acidifiants…), indispensables à sa texture, sa saveur et sa conservation. Vendu en pharmacies et magasins bio, il s’adresse aux personnes à qui on a prescrit un régime sans sel (hypertendus…).
. Les versions "green" : elles affichent un taux de sodium allégé et renferment d’autres minéraux (magnésium, calcium..), des herbes broyées, du poivre et/ou épices. Selon les marques, c’est moitié/moitié (Equilibre Cérébos, La Baleine Essentiel) ou un tiers/deux tiers (Losalt). A user sans en abuser. Ne pas confondre avec les sels de légume, qui ne renferment que 10 % de céleri en poudre par exemple, le reste étant… du sel marin et des additifs !
. Les nouveautés tendance : le sel rose de l’Himalaya (cristaux extraits de roches) ou noir d’Hawaii (2 % de charbon de lave) apportent autant de sodium que le sel de mer. Plus difficile à doser, le sel liquide (Posidonia Oceania), issu d’une plante verte sous-marine, en contient moins (8 %). Bémol : ils ne sont pas meilleurs pour la santé, d’autant qu’ils sont non iodés pour la plupart.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/6-conseils-pour-consommer-moins-de-sel-2076106


#sel #alimentation #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 21 Oct 2021 - 8:56
 
Rechercher dans: Alimentation, idées de recettes, etc ...
Sujet: 6 conseils pour consommer moins de sel
Réponses: 0
Vues: 83

Cancer du sein : Radiothérapie du sein gauche et risque double de maladie cardiaque

Des résultats impressionnants et qui alertent, révélés par une équipe du Memorial Sloan Kettering Cancer Center (New York) : chez les jeunes femmes, la radiothérapie du sein gauche double le risque de maladie cardiaque par rapport à la radiothérapie du sein droit. Ces données présentées dans le JACC CardioOncology appellent à prendre en compte cet impact de la latéralité de la radiothérapie dans les soins de survie des jeunes survivantes du cancer du sein.

La radiothérapie est un traitement efficace et largement utilisé pour le cancer du sein. « Près de la moitié des femmes diagnostiquées avec un cancer du sein subissent une radiothérapie, ce qui peut exposer le cœur à des radiations accidentelles. Pour celles qui ont moins de 50 ans au moment du diagnostic de cancer du sein, le taux de survie à 10 ans est supérieur à 90 % pour la maladie de stade I et à plus de 75 % pour la maladie de stade II », explique l’auteur principal, le Dr Gordon Watt, chercheur au Memorial Sloan Kettering Cancer Center.
 
Bien que les avantages de la radiothérapie pour le cancer du sein soient largement démontrés, des complications à long terme peuvent survenir. Parmi ces complications, celle révélée par cette étude menée auprès de jeunes femmes atteintes d'un cancer du sein gauche et ayant subi une radiothérapie : ces patientes présentent plus de 2 fois plus de risque de maladie coronarienne ultérieure vs les patientes ayant subi le même traitement, mais pour le sein droit.

Les cardiopathies associées aux radiations ont une latence d'au moins 5 ans,

ce qui nécessite donc un suivi à long terme des survivantes du cancer du sein. De précédentes études menées auprès de des populations plus âgées ont montré que la radiothérapie du côté gauche est associée à un risque accru de maladie cardiaque, cependant le niveau de risque variait d'une étude à l'autre.

Le risque de maladie cardiaque après radiothérapie n'avait jamais été évalué pour les femmes plus jeunes.

L’étude est menée auprès de participantes atteintes d'un cancer du sein, ayant subi une radiothérapie entre 1985 et 2008 et suivies ensuite sur une durée de plus de 14 années, en particulier pour le risque de maladie coronarienne. Après exclusion des femmes qui n'avaient pas reçu de radiothérapie ou qui avaient un diagnostic de maladie cardiovasculaire préexistant, 972 femmes étaient éligibles pour l'analyse. Toutes les participantes ont rempli un questionnaire de santé cardiovasculaire. L’analyse montre que :
 

  • les participantes ont une survie sans événement coronarien similaire pendant 5 ans, quelle que soit la latéralité du cancer du sein ;
  • les participantes traitées par radiothérapie du côté gauche voient leur survie sans événement cardiaque réduite pour chaque tranche de 5 années supplémentaires ;
  • au total, 46 participantes ont signalé un diagnostic de maladie coronarienne, 91 % des diagnostics survenant plus de 5 ans après la radiothérapie ;
  • seulement 9 % des diagnostics de maladie coronarienne ont été signalés au cours des 5 premières années de suivi, ce qui démontre la nécessité d'un suivi à long terme chez les jeunes survivantes du cancer du sein ;
  • sur une durée de suivi pouvant aller jusqu’à 27,5 ans pour certaines participantes, l'incidence globale de la maladie coronarienne chez les femmes ayant reçu une radiothérapie du côté gauche s’élève à 10,5 % vs 5,8 % chez les femmes ayant subi une radiothérapie du côté droit ;
  • chez les femmes diagnostiquées entre les âges de 25 et 39 ans, celles qui ont reçu une radiothérapie du côté gauche présentent un risque total de 5,9 % de maladie coronarienne vs aucune maladie coronarienne chez les femmes avec radiothérapie du côté droit ;
  • chez les femmes diagnostiquées entre les âges de 40 et 54 ans, l’incidence de la maladie ou d’un événement coronarien atteint 18,7 % après avoir subi une radiothérapie du côté gauche vs 6,8 % après avoir subi une radiothérapie du côté droit ;
  • la présence ou l'absence d'au moins 2 facteurs de risque cardiovasculaire, tels que l'augmentation de l'indice de masse corporelle, le tabagisme, l'hypertension artérielle ou l'hypercholestérolémie sont similaires chez les 2 groupes de participantes.

 
Cet effet possible de la radiothérapie du côté gauche sur la santé cardiaque doit donc être pris en compte par les cliniciens qui s'occupent de jeunes patientes atteintes d'un cancer du sein.
 
Les auteurs soulignent l'importance d'une attention à long terme sur ce risque de maladie cardiaque, en particulier chez les patientes recevant une radiothérapie du côté gauche.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/cancer-du-sein-radiotherapie-du-sein-gauche-et-risque-double-de-maladie-cardiaque

#cancer #sein #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 15 Oct 2021 - 8:46
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Cancer du sein : Radiothérapie du sein gauche et risque double de maladie cardiaque
Réponses: 0
Vues: 164

Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé

Ce sont l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation internationale du travail qui le disent, dans une étude conjointe : le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux AVC est plus grand pour ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine.

Travailler trop longtemps, cela peut tout simplement entraîner des accidents vasculaires cérébraux, des AVC, et des maladies cardiaques. L’OMS et l’OIT viennent de publier les résultats d’une étude qui porte sur des centaines de milliers de participants, une synthèse de dizaines d’autres études.

Conclusion : le risque de mourir d’un AVC augmente de 55% chez ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine par rapport à ceux qui travaillent entre 35 et 40 heures. Une augmentation un peu moins forte pour les maladies cardiaques : +17% tout de même. Entre 2000 et 2016, le nombre de décès dus à des maladies cardio-vasculaires liées à de trop longues heures de travail au augmenté de 42%. Pour les seuls AVC, c’est plus 19% en quinze ans. Pour l’OMS et l’OIT, le fait de travailler au-delà de 55 heures par semaine est le premier facteur de risque de maladie professionnelle.

Les hommes davantage touchés que les femmes


Les AVC et les maladies cardio-vasculaires frappent avec un décalage de plusieurs années. Les victimes ont entre 60 et 79 ans, mais c’est parce qu’elles ont travaillé plus de 55 heures par semaine entre l’âge de 45 et de 74 ans qu’elles sont touchées.
Les deux organisations internationales ne relèvent pas de différence entre les hommes et les femmes, toutefois ces maladies cardiovasculaires dues au surmenage concernent surtout des hommes, dans les trois quarts des cas, parce qu’ils sont plus susceptibles que les femmes de faire de longs horaires de travail. C’est dans les pays d’Asie du Sud-Est que le phénomène frappe le plus. Parce que, explique l’étude, c’est là qu’il y a le plus de travailleurs du secteur informel, ou de travailleurs au noir, qui sont susceptibles de travailler pendant de longues journées.


Le phénomène s’aggrave avec la crise sanitaire


L’OMS constate que le nombre de personnes qui travaillent au delà du raisonnable est en augmentation. Il représente 9% du total de la population mondiale. Selon l’un des responsables de l’étude, "le nombre d’heures de travail a augmenté d’environ 10% pendant les confinements."

Deux raisons à cela : le télétravail, qui a effacé la frontière entre le temps personnel et le temps professionnel et la précarité, l’insécurité de l’emploi, qui a poussé ceux qui avaient un travail à travailler encore plus pour le garder et montrer qu’ils sont compétitifs.

Source de l'article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/travailler-plus-de-55-heures-par-semaine-peut-avoir-des-consequences-tres-graves-sur-la-sante_4610131.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires #travail
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 15:30
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé
Réponses: 0
Vues: 752

Exercice physique : Et si c'était un accélérateur de calcium coronaire ?

L'activité physique peut paradoxalement accélérer l’aggravation d'un facteur de risque de crise cardiaque, les dépôts de calcium dans les artères coronaires, un des marqueurs majeurs mêmes utilisés pour évaluer le risque de maladie cardiovasculaire, nous apprend cette équipe de cliniciens de 2 grands centres de santé à Séoul et à Suwon (Corée du Sud). Ces nouvelles données, présentées dans la revue Heart ne remettent pas en question les bienfaits cardiovasculaires incontestables de l'activité physique mais suggèrent que, pour certains patients, les médecins doivent considérer que la pratique d'une activité physique peut également favoriser l'accumulation du calcium coronaire.

 Le score de calcium des artères coronaires, ou score « CAC », est utilisé pour guider les traitements qui visent à réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).  Les statines sont aujourd’hui indiquées pour la plupart des personnes ayant un score CAC de 100 ou plus.

L’exercice, un facteur de rigidité artérielle ?


Cette recherche révèle qu’en dépit d’avantages considérables pour la santé- dont la réduction dose-dépendante du risque d'obésité, de diabète, d'infarctus du myocarde et de décès, entre autres- les personnes très actives physiquement semblent avoir des niveaux élevés de calcium dans les artères coronaires. Cela suggère que l'exercice pourrait être indirectement associé à la progression de la rigidité artérielle.

L'étude " Kangbuk Samsung Health" : l’équipe coréenne a fait passer à 25.485 participants (22.741 hommes et 2.744 femmes), âgés de 30 ans ou plus, des bilans de santé complets entre mars 2011 et décembre 2017. Lors de chaque bilan de santé, les participants ont renseigné leurs antécédents médicaux et familiaux, le mode de vie et le niveau d’études et le poids (IMC), la pression artérielle et les lipides sanguins ont également été évalués. Leur pratique de l’exercice ou de l’activité physique a également été renseignée. Enfin, la calcification éventuelle des artères coronaires a été évaluée et suivie via le score « CAC » sur une durée moyenne de 3 ans.
 

  • 47 % (11.920) des participants étaient inactifs,
  • 38 % (9.683) modérément actifs,
  • 15 % (3.882) intensément actifs : ce qui équivaut à courir 6,5 km/jour.


 L'analyse constate que :


  • les participants les plus actifs physiquement ont tendance à être plus âgés et moins susceptibles de fumer que les participants moins actifs physiquement, ils avaient un taux de cholestérol total plus faible, une pression artérielle plus élevée et des preuves de dépôts calciques dans les artères.
  • une association graduelle et dose dépendante entre le niveau d'activité physique et la prévalence et la progression de la calcification des artères coronaires au fil du temps, indépendamment des scores CAC au début de la période de surveillance ;
  • ainsi, les scores de calcification CAC estimés dans les 3 groupes à l’inclusion étaient de 9,45, 10,20 et 12,04, respectivement ;
  • une activité physique plus intense s’avère associée à une progression plus rapide des scores CAC à la fois chez les participants sans dépôts de calcium et chez les participants ayant déjà un score CAC à l’inclusion ;
  • vs les participants inactifs, les augmentations moyennes sur 5 ans des scores CAC chez les participants modérément et intensément actifs s’élèvent à 3,20 et 8,16, respectivement, même après avoir pris en compte les facteurs de confusion possibles dont l'IMC, la pression artérielle et les lipides sanguins.


L'activité physique, un facteur probable d'athérosclérose coronarienne: l’étude observationnelle, établit une robuste association entre pratique de l’exercice physique et calcification des artères mais n’établit pas de relation de cause à effet. Les auteurs concluent qu’il est probable que l'activité physique puisse augmenter l'athérosclérose coronarienne ou le rétrécissement de l'artère via un effet de stress mécanique et de lésions de la paroi vasculaire. L'activité physique pourrait aussi  exercer ces effets de calcification et d'athérosclérose par l’intermédiaire de réponses physiologiques qu'elle induit, comme l'augmentation de la pression artérielle et l'augmentation des niveaux de l'hormone parathyroïdienne. De plus, indirectement, l’activité physique peut également modifier l'alimentation, l’apport en vitamines et en minéraux.

Et si l'activité physique augmentait les scores CAC sans augmenter réellement le risque de maladie cardiovasculaire ?


Les chercheurs en font également l'hypothèse mais ne répondent pas à la question. S'ils ne contestent aucunement les bienfaits cardiovasculaires de l'activité physique sur la santé, ils sensibilisent les médecins à la prise en compte de ce risque de calcification, chez certains de leurs patients à risque cardiaque élevé.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/exercice-physique-et-si-cetait-un-accelerateur-de-calcium-coronaire


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 12:28
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Exercice physique : Et si c'était un accélérateur de calcium coronaire ?
Réponses: 0
Vues: 90

Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !

Le diabète expose à un risque accru d’accident cardiovasculaire et donc de décès prématuré. Une étude révèle que le fait de présenter une pression artérielle élevée durant la nuit augmente le risque décès prématuré.

En temps normal, la pression artérielle baisse au cours de la nuit. Dans le cas contraire, ou pire, si elle augmente pendant le sommeil, le risque de complications cardiovasculaires et de décès s’élève chez les patients souffrant de diabète de type 1 et 2. C’est le constat d’une équipe italienne de l’Université de Pise.

Martina Chiriacò et son équipe ont suivi 349 adultes diabétiques à partir de 1999. Au total, 82% présentaient une hypertension et 73% d’entre eux ne parvenaient pas à la contrôler malgré les traitements. Tous bénéficiaient d’un monitoring de la pression artérielle 24 heures sur 24. Grâce à ces analyses, ils ont pu être répartis en 3 groupes : ceux dont la pression artérielle baissait de 10% durant la nuit, ceux dont elle stagnait et ceux chez lesquels elle augmentait d’au moins 0,1%. Au total, pendant les 21 ans de suivi, 136 participants sont décédés.

Monitorer la pression artérielle nocturne des diabétiques


Le constat est sans appel : comparés aux patients dont la pression artérielle baissait la nuit, ceux qui la voyaient augmenter perdaient en moyenne 2,5 années de vie. Pour ceux dont la pression artérielle stagnait, la perte était de 1,1 année. Et le risque de décès toutes causes confondues était plus que doublé chez ceux dont la pression artérielle augmentait durant le sommeil.

« Notre étude révèle qu’un diabétique sur dix pourrait bien présenter cette anomalie de la pression artérielle », souligne l’autrice. « Et que cette situation double le risque de décès toutes causes confondues sur une durée de 21 ans de suivi. » Quelle que soit la pression artérielle par ailleurs. « Il est donc essentiel que les professionnels de santé mettent en place une surveillance des fluctuations de la pression artérielle de leurs patients diabétiques », conclut-elle.

A noter : le monitoring ambulatoire de la pression artérielle est peu coûteux et largement accessible.

Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-pression-arterielle-nocturne-elevee-danger.html


#diabète #maladies #cardiovasculaires #hypertension #pression #artérielle
par Heartdrake
le Mer 13 Oct 2021 - 9:17
 
Rechercher dans: Insuffisance cardiaque et diabète
Sujet: Diabète : pression artérielle nocturne élevée ? Danger !
Réponses: 0
Vues: 123

Athérosclérose : 40% des adultes en bonne santé ont des dépôts dans les artères

Cette large étude à paraître dans la revue Circulation de l’American Heart Association révèle que plus de 40% des adultes sans maladie cardiaque connue, présentent des dépôts graisseux dans les artères, ce qui suggère un certain degré d'athérosclérose et un risque accru de maladie et d’événement cardiovasculaire. De nouvelles données qui engagent à réviser les critères diagnostiques et notamment à bien prendre en compte tous les facteurs et marqueurs de risque, et pas seulement le score de calcificattion.

L'athérosclérose, définie par l'accumulation de dépôts graisseux dans les vaisseaux sanguins qui irriguent le cœur, est une cause majeure de crise cardiaque. Une approche largement utilisée pour dépister les personnes à risque de maladie cardiaque mais qui ne présentent pas encore de symptômes est la tomodensitométrie cardiaque qui permet d’obtenir un score de calcification des artères coronaires (CAC). L'analyse crée des images en coupe transversale des vaisseaux qui irriguent le muscle cardiaque pour mesurer la présence et la densité de la plaque contenant du calcium dans les artères coronaires. Sur la base de ces scans, les patients se voient attribuer un "score CAC" pour estimer leur risque ou l'étendue de la maladie coronarienne.

Un score de 0 ne signifie pas forcément un risque zéro

Un score CAC de 400 ou plus est associé à un risque élevé d'avoir une crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de décès de cause cardiaque à 10 ans. Cependant, le score CAC peut manquer une partie des personnes à risque de crise cardiaque.
 
« Certaines personnes présentent un risque même si elles ont un score CAC de zéro », explique l’auteur principal, le Dr Göran Bergström, professeur de physiologie au département de médecine moléculaire et clinique de l'Université de Göteborg (Suède). « La mesure de la calcification est importante, mais elle n’apporte pas de données sur l'athérosclérose non calcifiée, qui augmente également le risque de crise cardiaque ».  
 
L’étude est menée auprès d’adultes âgés de 50 à 64 ans, vivant en Suède sans maladie cardiaque connue, participant à l'étude CARdioPulmonary BioImage (SCAPIS). L’analyse a porté précisément sur les données de 25.182 participants sans antécédents de crise cardiaque ou d'intervention cardiaque ayant passé à la fois des scintigraphies CAC et des angiographies coronariennes par tomodensitométrie. L’objectif était de préciser la prévalence de l'athérosclérose en population générale sans maladie cardiaque établie. L’étude constate que :
 

  • les examens permettent de détecter un certain degré d'athérosclérose chez plus de 42 % des participants ;
  • chez 5,2 % des personnes atteintes d'athérosclérose, l'accumulation de graisse obstrue le flux sanguin dans au moins une artère coronaire (sur 3) et de 50 % ou plus ;
  • chez près de 2 % des personnes présentant une accumulation de plaque d’athérome, l'athérosclérose est plus avancée : le flux sanguin est obstrué vers l'artère principale qui alimente en sang de grandes parties du cœur et, dans certains cas, les 3 artères coronaires sont obstruées ;
  • l’athérosclérose apparaît commencer en moyenne 10 ans plus tard chez les femmes vs les hommes ;
  • l'athérosclérose est 1,8 fois plus fréquente chez les personnes âgées de 60 à 64 ans que chez les personnes âgées de 50 à 54 ans ; ainsi, sa prévalence double en 10 ans ;
  • des niveaux plus élevés d'athérosclérose observés par imagerie sont associés des scores CAC également plus élevés ;
  • un score CAC >400 est associé, dans 50% des cas, à un blocage important, soit plus de 50 % du flux sanguin réduit dans l'une au moins des artères coronaires ;
  • parmi les participants ayant un score CAC de zéro, 5,5% présentent une athérosclérose détectée par angiographie et 0,4% une obstruction significative de la circulation sanguine.

 
Les directives actuelles sont à revoir : en effet, elles associent un score CAC de 0 et un niveau intermédiaire de facteurs de risque, à un faible risque de crise cardiaque future. Cependant, l’étude constate que 9,2% des personnes qui correspondent à ce profil présentent une athérosclérose visible à l’imagerie.

L'athérosclérose coronarienne est une maladie silencieuse et courante chez les adultes d'âge moyen. Sa prévalence augmente fortement avec le sexe, l'âge et les facteurs de risque. Un score de calcification nul n'exclut pas le développement de la maladie, tous les facteurs de risque traditionnels de maladie coronarienne doivent être pris en compte.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/atherosclerose-40-des-adultes-en-bonne-sante-ont-des-depots-dans-les-arteres

#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 11 Oct 2021 - 10:55
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Athérosclérose : 40% des adultes en bonne santé ont des dépôts dans les artères
Réponses: 0
Vues: 69

Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »

La découverte de cette cytokine APRIL pourrait changer la donne. Car APRIL protège de l’athérosclérose ou de la formation de « plaques athérosclérotiques » et donc des principaux événements cardiovasculaires que sont les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est la découverte de ces chercheurs de l'Université de médecine de Vienne qui publient dans la revue Nature : cette cytokine appelée A Proliferation Inducing Ligand (APRIL) joue un rôle protecteur majeur contre la formation des plaques d'athérome.

Les infarctus du myocarde et les AVC sont les principales causes de décès et de perte d'années de vie en bonne santé dans le monde. Ces complications cliniques sont causées par l'athérosclérose, une maladie chronique caractérisée par l'accumulation de cholestérol LDL et de cellules immunitaires dans la couche interne des artères, entraînant ainsi la formation de plaques d'athérome.

La cytokine cardioprotectrice APRIL a son équivalent chez l'Homme


Les chercheurs autrichiens en collaboration avec des collègues de l'Université de Lausanne (Suisse) et de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) identifient chez la souris génétiquement privée de la protéine APRIL que ces souris développent davantage d'athérome ;


  • de plus, lorsque les scientifiques injectent aux souris des anticorps neutralisants contre APRIL, elles développent également des plaques d'athérome plus importantes ;


  • APRIL se lie aux récepteurs immunitaires majoritairement exprimés par les lymphocytes B et régule ainsi la production d'anticorps et la survie des cellules productrices d'anticorps.


Comment APRIL prévient l'athérosclérose : déjà explorée comme cible thérapeutique dans les maladies auto-immunes, APRIL est produite, à des niveaux élevés directement à l'intérieur des artères où la protéine se lie à une « grosse molécule », le protéoglycane à héparane sulfate 2, présente sur la couche interne des artères. L'administration d'anticorps neutralisants contre APRIL chez des souris qui expriment une forme génétiquement modifiée de cette molécule n'a aucun effet sur le développement de la plaque d’athérome. Ces travaux montrent ainsi que les propriétés protectrices d'APRIL dans l'athérosclérose sont médiées par sa capacité à se lier aux protéoglycanes dans les artères. L’auteur principal, Christoph Binder, professeur et expert de l'athérosclérose à l'Université de médecine de Vienne rappelle que cette molécule, le protéoglycane à héparane sulfate 2, appelée aussi « Perlecan », favorise la rétention du cholestérol LDL, qui peut être atténuée par APRIL. Un anticorps anti-APRIL spécifique qui améliore la liaison d'APRIL aux protéoglycanes peut ainsi permettre de réduire l'athérosclérose-ici chez la souris.

En résumé, c’est l’espoir d’une nouvelle thérapie qui favorise la liaison d'APRIL aux protéoglycanes de type p« Perlecan » et réduise ainsi la formation de plaques d’athérome. Cette piste est déjà confirmée par une étude in vitro menée sur du sang humain : les scientifiques identifient ici une forme jusque-là inconnue d'APRIL (nc -AVRIL) qui se lie uniquement aux protéoglycanes.

Et les niveaux de nc-APRIL dans le sang prédisent le risque de décès par maladie cardiovasculaire,

ce qui suggère aussi que l'interaction d'APRIL et des protéoglycanes joue en effet un rôle clé dans l’athérosclérose chez l'Homme.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiovasculaire-april-ou-la-decouverte-dune-cytokine-anti-atherosclerotique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 7 Oct 2021 - 13:38
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »
Réponses: 0
Vues: 75

Prévention cardiovasculaire : augmenter l’activité physique d’à peine 10 minutes

Augmenter d’à peine 10 minutes par jour la durée de l’activité physique est bénéfique pour le cœur. C’est le constat d’une étude menée auprès d’une cohorte de seniors.

« Pratiquer 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine réduit de 17 à 25 % le risque de maladies cardiovasculaires », rappelle l’Inserm. Pourtant 80% des seniors passent environ 80% de leur journée assis. Or, manque d’activité physique et sédentarité sont la pire association.

Pour analyser « la dépendance entre les niveaux d’activité, de sédentarité et le risque cardiovasculaire », des chercheurs Inserm ont mené une étude auprès de plus de 3 000 volontaires. Âgés de 69 ans en moyenne et en majorité de sexe masculin, ils ont accepté de porter un accéléromètre* à leur poignet pendant une semaine. Au cours du suivi de six ans en moyenne, 299 d’entre eux ont reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire : maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral ou encore insuffisance cardiaque.

Maintenir ou augmenter l’activité modérée à vigoureuse


Après avoir relevé la durée quotidienne des activités sédentaires, légères et modérées à vigoureuses réalisées par les participants, les auteurs ont évalué l’impact sur le risque cardiovasculaire d’une augmentation de 10, 20 ou 30 minutes d’une de ces trois formes d’activité.

Résultat, l’augmentation de seulement 10 minutes de la durée d’activité modérée à vigoureuse permet de mieux prévenir le risque cardiovasculaire, par rapport au fait de réduire la sédentarité ou d’augmenter le temps d’activité légère. Dans le détail, « chez les seniors les plus sédentaires (pendant au moins 14 heures par jour), (…) 10 minutes supplémentaires d’activité modérée à vigoureuse permet de réduire le risque cardiovasculaire de 13% », notent les auteurs.

A l’inverse, « cette étude renforce l’idée selon laquelle il est important de maintenir son niveau d’activité physique, même s’il reste en deçà des recommandations, car toute diminution s’accompagne d’une augmentation du risque cardiovasculaire », conclut Séverine Sabia**, principale investigatrice de l’étude.

*appareil destiné à mesurer le nombre d’heures quotidiennes qu’elles passent assises (sédentaires) et en mouvement, lent ou rapide
**unité 1153 Inserm/Université de Paris/INRAE, Centre de recherche en épidémiologie et statistiques – CRESS



Source de l'article : https://destinationsante.com/prevention-cardiovasculaire-augmenter-lactivite-physique-da-peine-10-minutes.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #santé #activité #physique
par Heartdrake
le Mer 6 Oct 2021 - 9:06
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Prévention cardiovasculaire : augmenter l’activité physique d’à peine 10 minutes
Réponses: 0
Vues: 100

Le cœur des femmes, les maladies cardiovasculaires mal prises en compte

Négligence, diagnostic tardif voire sexisme pour certains médecins, le cœur des femmes reste souvent peu pris en considération. Conséquences: les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes en France et en Europe. Des statistiques édifiantes… elles meurent 6 fois plus d’une maladie cardio-vasculaire que d’un cancer du sein. 55% des accidents cardiaques sont fatals chez les femmes contre 43% chez les hommes. A âge égal, les femmes ont plus de facteurs de risque que les hommes. 8 accidents cardio-vasculaires sur 10 seraient évitables grâce à une meilleure hygiène de vie et un dépistage adapté.


Une femme qui ressent une douleur au thorax, des accélérations du rythme cardiaque sans raisons apparentes ou un essoufflement anormal et ce, quel que soit son âge, ne souffre pas d’une crise d’angoisse mais peut-être d’une maladie cardio-vasculaire. Peu prises au sérieux, certain·es docteur·es enverront rarement une femme qui ne fume pas et qui n’est pas en surpoids chez le cardiologue si elle est âgée de moins 40 ans. Pourtant, l’hypertension, le diabète, le cholestérol ont un impact artériel plus toxique pour le cœur de ces dames que pour celui des hommes.
Depuis quelques années, on assiste à des campagnes de sensibilisation aussi bien auprès des professionnel·les de la santé qu’auprès des femmes pour une prise en charge adaptée, des examens et si besoin un rendez-vous chez la/le cardiologue dès l’âge de 40 ans. Car le cœur des femmes fonctionne différemment de celui des hommes : leurs artères sont plus fines rendant les opérations plus délicates. La régulation est différente ainsi que leurs signes d’alerte : essoufflement au moindre effort, douleurs thoraciques moins intenses, point douloureux dans le dos, prise de poids soudaine par exemple.
Une augmentation des maladies cardio-vasculaires liée principalement à la charge mentale et au stress
Sédentarité, augmentation du stress chronique liée à l’accélération du mode de vie et surtout à la charge mentale, en particulier pour les familles monoparentales, risques psycho-sociaux, malbouffe, tabagisme, surpoids, surmenage, cholestérol, diabète… Les femmes s’épuisent à la maison et au travail souvent à la limite du burn-out. Se reposant moins, elles se retrouvent alors plus exposées avec une santé fragilisée et une guérison plus difficile.
Évolution plus inquiétante encore, ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes avec 10% de taux de mortalité chez les 25-44 ans. On retrouve l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral en corrélation avec l’hypertension en nette progression depuis 20 ans.
Pire encore, elles sont les laissées-pour-compte dans le cadre de recherches scientifiques. En effet, celles-ci sont réalisées sur l’homme ou des animaux mâles. Les médicaments proposés sont donc mal adaptés aux femmes alors que leur vie hormonale nécessite une attention soutenue lors de leur première contraception, leur grossesse et surtout leur ménopause, qui influence grandement le système cardio-vasculaire. Des études ont noté qu’après 50 ans, les risques de thrombose s’accroissaient avec la ménopause.
Même les mannequins de secourisme sur lesquels s’exercent les professionnel·les de santé pour des massages cardiaques ne sont proposés qu’en bustes masculins (homme et garçonnet). Quelques entreprises spécialisées offrent depuis peu des modèles féminins.
Mais le plus grave, reste le cercle vicieux professionnel dans lequel certaines femmes restent piégées. Deux d’entre elles ont accepté de témoigner. Suite à son reclassement, Karine est reçue par le directeur des Ressources Humaines où des discussions s’enveniment à tel point qu’elle fait un spasme cardiaque. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’avais très mal au cœur, la mâchoire tétanisée, des picotements dans le bras gauche, des vertiges et je n’arrivais plus à respirer. Me voyant dans cet état, le directeur des ressources humaines m’a proposé un accord à l’amiable pour partir avec un mois de réflexion. J’ai réfléchi et j’ai accepté. Entre temps, le directeur était revenu sur sa proposition financière et la transaction ne s’est jamais réalisée. J’étais dans l’incapacité psychologique de réagir et j’ai perdu complètement confiance en moi. Je n’ai su qu’après que j’avais fait un spasme cardiaque (le symptôme du cœur brisé). »
Après un arrêt maladie de 3 mois, la docteure du travail lui conseille de reprendre son poste étant donné l’effet Covid. Et, en guise de solution, outre la prise de médicaments, celle d’éviter de croiser le directeur des ressources humaines dans les couloirs. Dès lors, Karine l’esquive car, dès qu’elle l’aperçoit son cœur s’emballe et sa cage thoracique se contracte. Cela fait un an que ça dure…
La commerciale, Danielle, s’est réveillée à l’hôpital après un malaise dans un centre commercial. Âgée d’à peine 45 ans, elle a fait un mini AVC qui lui a laissé une partie de sa paupière figée. « J’ai été reçue par ma hiérarchie car je ne faisais pas mes chiffres. La discussion s’est mal passée et j’étais très altérée en ressortant de cet entretien. J’ai eu l’impression que parce que j’étais une femme, j’ai eu droit à des reproches exagérés par rapport à mes collègues qui, eux-non plus, ne faisaient pas leurs chiffres. Au début, je défendais mon bilan commercial mais devant la violence de ses arguments, j’ai perdu pied. Mon corps a réagi quelques jours après. »
A quand une prise de conscience collective sur cette discrimination exercée sur la santé des femmes et une prise en compte de ces risques psycho-sociaux ? Mal soigner la moitié de la population et profiter de leurs conséquences en termes de santé morale et physique, c’est la mépriser, l’abuser et relève du pénal.
Un électrochoc sociétal est définitivement plus que nécessaire !

par Heartdrake
le Mar 5 Oct 2021 - 11:18
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Le cœur des femmes, les maladies cardiovasculaires mal prises en compte
Réponses: 0
Vues: 121

Les maladies cardiovasculaires, premières causes de mortalité maternelle

La grossesse et le post-partum sont des périodes à haut risque de maladies cardiovasculaires. Ainsi sont-elles devenues aujourd’hui les principales causes de mortalité maternelle. Le point à l’occasion de la Journée mondiale du cœur ce 29 septembre.

Une mort maternelle se définit comme un décès d’une femme au cours de sa grossesse ou jusqu’à 1 an après l’accouchement. La récente Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (Encmm)* montre qu’en France, cette situation concerne 87 femmes par an. C’est déjà trop, surtout lorsque l’on sait que plus de la moitié de ces décès sont considérés comme potentiellement évitables.

Les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle gravidique, cardiomyopathie préexistante…) sont responsables d’environ 13,7 % des décès maternels. Ce qui en fait la principale cause.

En fait, la grossesse peut révéler chez la femme une maladie cardiaque ignorée jusqu’alors et découverte fortuitement. Elle peut également amplifier une pathologie connue, traitée, mais pouvant se déséquilibrer. Et pour cause : dès le premier trimestre, la grossesse demande une importante adaptation à l’organisme, avec particulièrement une augmentation du volume sanguin et du travail du muscle cardiaque, afin d’apporter tous les éléments nutritifs requis au placenta et au fœtus.

Un révélateur d’inégalités


Mais toutes les femmes ne sont pas égales. Ainsi, le risque de mortalité maternelle est plus élevé selon l’âge (par rapport aux femmes âgées de 25-29 ans, le risque est multiplié par 1,9 pour les femmes âgées de 30-34 ans, par 3 pour celles âgées de 35-39 ans) ou la présence d’une obésité (d’après l’Encmm, parmi les morts maternelles, 24,2 % sont survenues chez des femmes obèses).

C’est pourquoi les auteurs de l’enquête nationale rappellent, en cas de grossesse, l’importance d’un examen médical non strictement obstétrical, ainsi que d’une évaluation des risques de complications avant la conception et en début de grossesse qui doit permettre une planification de la prise en charge individualisée.

*réalisé par l’Inserm et Santé publique France

Source de l'article : https://destinationsante.com/les-maladies-cardiovasculaires-premieres-causes-de-mortalite-maternelle.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires #grossesse
par Heartdrake
le Jeu 30 Sep 2021 - 9:10
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Les maladies cardiovasculaires, premières causes de mortalité maternelle
Réponses: 0
Vues: 105

9 gestes essentiels pour prendre soin de son coeur

Les maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC en tête) sont la première cause de mortalité chez les femmes en France. Mais bonne nouvelle, contrairement à d'autres maladies graves, les accidents cardiovasculaires peuvent être prévenus. A l'occasion de la Journée mondiale du coeur, on révise les gestes du quotidien qui réduisent le risque d'infarctus.

Pendant longtemps, on a dit que les femmes étaient protégées par leurs hormones. Pourtant, l'infarctus et l'AVC (accident vasculaire cérébral) tuent désormais davantage de femmes que d'hommes. En outre, elles sont frappées de plus en plus jeunes (11 % des femmes qui font un infarctus ont moins de 50 ans (contre 4 % il y a 20 ans) alors que, classiquement, leur maladie se déclare 10 ans plus tard que chez les hommes.


La contraception à base d'œstroprogestatifs (majorité des pilules, patchs et anneaux vaginaux) favorise la coagulation du sang et donc la formation de caillots. Plus dangereuse encore : l'association cigarette et contraceptif œstroprogestatif, en particulier après 35 ans. Les maladies cardiovasculaires étant globalement sous-estimées chez les femmes, elles sont également moins recherchées et donc moins bien traitées. "Les tests diagnostiques sont parfois moins fiables, car ils ont été conçus en se basant sur la physiologie masculine", explique le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue à l'Institut Cœur Poumon du CHU de Lille.
Autre raison d'une prise en charge tardive : les symptômes féminins diffèrent de ceux des hommes. Ainsi, près d'une fois sur deux, au lieu de se manifester par la douleur classique dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire, l'infarctus se signale plutôt par des palpitations, un essoufflement, des troubles digestifs, etc. Des signes encore trop souvent attribués à une manifestation d'anxiété. En attendant, chaque femme peut aussi se protéger en adoptant de nouvelles habitudes au quotidien.

Pourquoi arrêter de fumer ?

Alors que la proportion de fumeurs a baissé dans la population masculine (57 % dans les années 1960 contre 32 % aujourd'hui), le nombre de fumeuses régulières ne cesse d'augmenter (à 17 ans : + 30 % entre 2008 et 2011). De plus, l'association tabac et pilule est explosive.

  • Ce qu'il faut faire : ne pas commencer à fumer offre évidemment la meilleure protection. Sinon, pour se motiver à arrêter, il faut savoir que chaque cigarette augmente la pression sanguine, abîme la paroi des vaisseaux, rétrécit les artères et facilite la formation de caillots. Mais, après sevrage, les bénéfices sont rapides. Au bout de 2 à 12 semaines, la circulation s'améliore. Après un an, le risque de maladie cardiovasculaire est déjà redescendu de moitié. En 5 à 15 ans, il redevient presque identique à celui d'une personne n'ayant jamais fumé.

Pourquoi surveiller sa tension ?

L'hypertension artérielle favorise l'athérome (dépôt de cholestérol à l'intérieur des artères) ainsi que l'accident vasculaire cérébral et l'infarctus (notamment après la ménopause).

  • Ce qu'il faut faire : il n'est pas "normal" que la tension s'élève avec l'âge. C'est souvent dû à un excès de sel (main lourde sur l'assaisonnement, charcuterie plusieurs fois par semaine) ou à une consommation exagérée d'alcool (plus de 2 verres par jour).

Pourquoi réduire le sucre ?

Avoir trop de sucre dans le sang augmente le risque de mortalité cardiovasculaire de 3 à 7 fois chez la femme (de 2 à 3 fois chez l'homme).

  • Ce qu'il faut faire : "Limiter la prise de poids et surtout conserver une activité physique sont les deux principales mesures pour se protéger", conseille le Dr Jean-Michel Lecerf, chef du service de nutrition à l'Institut Pasteur de Lille. En consommant une partie du glucose pour leur fonctionnement, les muscles évitent de trop fortes variations de son taux dans le sang. De nombreux travaux ont prouvé, par exemple, les bienfaits d'une marche modérée après les repas.

Pourquoi lutter contre la sédentarité ?

Insuffisamment entraîné, le muscle cardiaque perd de sa puissance. Il reçoit et envoie moins de sang et fournit donc moins d'oxygène aux muscles et aux organes. De plus en plus sédentaires, les femmes sont seulement 53 % à satisfaire aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, soit 2 h 30 d'activité d'intensité modérée par semaine et 1 h 15 d'activité d'intensité soutenue, contre 70 % des hommes.
Ce qu'il faut faire : la marche, la bicyclette sur terrain plat, la natation sans forcer ou toute autre activité qui nous plaît (avec l'aval de notre médecin si l'on a arrêté le sport depuis longtemps) renforcent le cœur, la respiration, les muscles et le squelette, et contribuent à repousser les autres menaces que sont l'hypertension, le diabète et l'excès de cholestérol.

Source de l'article : https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/comment-proteger-son-coeur-627767


#coeur #tension #sédentarité #santé #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 30 Sep 2021 - 9:05
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: 9 gestes essentiels pour prendre soin de son coeur
Réponses: 0
Vues: 267

VIH et risque accru de mort subite cardiaque

Le VIH est lié à un risque accru de mort subite d'origine cardiaque, révèle cette étude de la Vanderbilt University School of Medicine (Tennessee). Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) présentent en effet un risque plus élevé de mort subite d'origine cardiaque que les personnes qui n'ont pas le VIH, en particulier si le virus n'est pas bien contrôlé ou si elles présentent d'autres facteurs de risque de maladie cardiaque. Ces nouvelles données, publiées dans le Journal of the American Heart Association (JAHA), précisent que les patients avec VIH et un système immunitaire affaibli présentent ce risque de manière particulièrement élevée. 

La mort subite d'origine cardiaque survient lorsque le cœur cesse de battre de manière inattendue (généralement en raison d'un dysfonctionnement électrique soudain provoquant un rythme cardiaque mortel), stoppant alors le flux sanguin vers le cerveau et les organes vitaux, ce qui, en l’absence d’intervention, entraîne la mort en quelques minutes. Dans cette étude, les critères standard de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’examen détaillé des dossiers médicaux ont permis de bien caractériser la mort subite d'origine cardiaque.

S'attaquer aux facteurs de risque liés à la fois aux maladies cardiovasculaires et au VIH


chez les personnes vivant avec le VIH est la principale conclusionde cette étude. Une précédente recherche menée en 2012 auprès de 2.800 personnes vivant avec le VIH avait déjà conclu à un taux de mort subite d'origine cardiaque 4 fois plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH vs sans VIH. La nouvelle étude examine le taux de mort subite d'origine cardiaque, l'influence des charges virales du VIH et d'autres facteurs de risque cardiaque sur le risque de mort subite d'origine cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH.

L’auteur principal, le Dr Matthew S. Freiberg, professeur de médecine et de cardiologie à la Vanderbilt rappelle le risque plus élevé de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance cardiaque, de caillots sanguins dans les poumons et de maladie artérielle périphérique déjà bien documenté chez les personnes vivant avec le VIH.

« Nous savons également que parmi ces personnes vivant avec le VIH, celles qui ont un système immunitaire affaibli, par exemple un faible nombre total de cellules CD4 + T, semblent avoir un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire que celles qui ont un nombre plus élevé de cellules CD4 + T ». L’étude a donc regardé si chez ce groupe de personnes, un système immunitaire affaibli est un facteur indépendant de risque de mort subite d'origine cardiaque.

L’étude : les chercheurs ont analysé les données de participants à la Veterans Aging Cohort Study (VACS) vivant avec le VIH, vs des participants sans VIH, appariés selon l'âge, le sexe, l'origine ethnique et le site des soins. Ces participants ont été suivis pendant plus de 10 ans, de 2003 à 2014. Parmi les plus de 144.000 participants de l'étude VACS,


  • 30% ont été diagnostiqués séropositifs ;
  • au cours du suivi médian de 9 ans, la mort subite d'origine cardiaque a été citée comme cause de décès pour 3.035 des participants, dont 26 % (777) avaient le VIH.


Après ajustement pour de nombreux facteurs de confusion (dont l'âge, le sexe, l'origine ethnique, des antécédents de maladie cardiaque ou rénale, la dépendance à une substance ou à l’alcool et d’autres facteurs de risque cardiaque) l'analyse révèle que :
 

  • le risque de mort subite d'origine cardiaque n’est pas plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH ayant des niveaux « sains » de cellules CD4 + T combattant l'infection ou chez les personnes avec faible charge de VIH dans le sang ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est progressivement plus élevé avec chaque facteur de risque de mort subite d'origine cardiaque dont les maladies cardiovasculaires existantes, l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'infection par l'hépatite C, l'anémie, la dépendance ou l'abus d'alcool et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), que le participant soit séropositif ou pas ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 14%, globalement, chez les personnes vivant avec le VIH ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 57 % chez les personnes vivant avec le VIH et dont les tests sanguins montrent de faibles niveaux de cellules CD4 + T au fil du temps- ce qui indique que le VIH progresse et que le système immunitaire est compromis ;
  • le risque de mort subite d'origine cardiaque est accru de 70 % chez les personnes vivant avec le VIH dont les tests sanguins montrent l’absence de réponse au fil du temps au traitement antirétroviral (TARV).


« Il est donc essentiel de s'attaquer aux facteurs de risque liés à la fois aux maladies cardiovasculaires et au VIH pour prévenir les taux plus élevés de mort subite d'origine cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH », concluent les auteurs qui engagent leurs confrères à détecter, chez ce groupe de patients, les signes avant-coureurs spécifiques de mort subite d'origine cardiaque. 

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/vih-et-risque-accru-de-mort-subite-cardiaque


#VIH #sida #risques #cardiovasculaires #mort #subite
par Heartdrake
le Mar 28 Sep 2021 - 12:13
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: VIH et risque accru de mort subite cardiaque
Réponses: 0
Vues: 121

Manque de suivi médical, automédication : pourquoi les femmes font passer leur santé en dernier

En matière de santé, les femmes se font passer au second plan, selon une nouvelle étude d'AXA Prévention. Elles privilégient la santé de leurs proches et ont ainsi tendance à délaisser leur propre suivi médical. Un phénomène qui n'est évidemment pas sans conséquence sur leur santé.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, près de 7 millions de cas ont été recensés dans l'Hexagone, selon Santé Publique France. Si l’infection au coronavirus peut avoir des conséquences désastreuses sur la santé, elle a également eu un impact sur la prise en charge d’autres maladies. La pandémie a ainsi entraîné la déprogrammation d’opérations, la baisse de fréquentation des urgences ou encore le décalage de soins.
Bien que les conséquences de la Covid-19 aient touché l’ensemble de la population, ce phénomène concerne particulièrement les femmes. En France, des médecins avaient ainsi pointé du doigt une hausse des maladies cardiovasculaires chez les femmes pendant les confinements. C’est notamment le cas du Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes, qui expliquait dans un communiqué en mai 2020 que les femmes, "plus préoccupées par la santé de leur famille, la performance en télétravail et malheureusement, pour nombre d’entre elles exposées à un isolement, une précarité sociale ou un stress conjugal, sont dans le déni des symptômes atypiques d’alerte cardio-vasculaire".
Si la crise sanitaire a renforcé ce phénomène, cette réalité existait déjà avant l’épidémie de Covid-19. Une nouvelle enquête d’AXA Prévention s’est intéressée à la santé des femmes dans l’Hexagone : elle révèle que ces dernières ont tendance à faire passer la santé des autres avant la leur et ainsi à ne pas effectuer un suivi médical régulier.

77% des femmes repoussent la consultation chez le médecin

Ce sont des chiffres édifiants que mettent en lumière ces travaux menés par Elabe pour AXA Prévention auprès de plus de 1.300 femmes. Parmi les données clés dévoilées par l’étude : 81 % des femmes se préoccupent plus de la santé de leurs proches plutôt que de la leur. Ce sont d’ailleurs les femmes qui sont chargées du suivi de la santé des enfants : elles sont 57 % à s’en occuper, tandis que 5% des hommes assument seuls cette responsabilité.
L’étude révèle également que 70% des femmes considèrent qu’être en bonne santé, c’est ne pas être malade et que 85 % d’entre elles pratiquent l’automédication. En cause notamment ? Le manque de temps, comme le soulignait le Pr Claire Mounier-Vehier en 2020 au sujet de la hausse des maladies cardiovasculaires : "Elles ont d’autres préoccupations que de s’écouter !", affirmait-elle.
Autre constat alarmant : 77% des femmes repoussent la consultation chez le médecin et seules 38% des femmes réalisent des bilans de santé réguliers. Des chiffres qui ne sont évidemment pas sans conséquence sur leur santé.

Diagnostic, prise en charge... Des inégalités entre les femmes et les hommes

L’étude alerte plus précisément sur l'impact de ces habitudes sur la santé cardiaque des femmes : 42% d’entre elles ne surveillent pas leur cœur et nombreuses sont celles qui ont tendance à minimiser les facteurs de risques des maladies cardiovasculaires. 58% des femmes sous-évaluent ainsi l’incidence du stress, mais aussi du surpoids et 38% minimisent les conséquences de la fatigue.
Ce phénomène est notamment dû à une inégalité entre les femmes et les hommes concernant le diagnostic et la prise en charge de certaines pathologies, comme les maladies cardiovasculaires. "En matière de santé, la nécessité d’une prise en compte des différences de genre n’est pas une nouveauté (…) Le constat est alarmant : en 20 siècles, la France n’a toujours pas pris les mesures pour intégrer cela dans sa politique de santé publique comme c’est le cas dans certains pays européens", indique le Pr Claire Mounier-Vehier.
Le diagnostic des maladies cardiovasculaires chez les femmes est ainsi souvent retardé, car les signes spécifiques sont mal connus : les symptômes et la douleur des femmes ont ainsi tendance à être minimisés. L’étude révèle que 80% des femmes méconnaissent les symptômes d’un infarctus féminin. Chez elles, il ne se manifeste pourtant par des douleurs dans la poitrine ou dans l’épaule que dans un cas sur deux. Parmi les autres symptômes pouvant apparaître chez la femme on retrouve des troubles digestifs, un essoufflement ou encore une grande fatigue. Des manifestations spécifiques qui doivent être connues et identifiées à temps, car les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité chez les femmes.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/manque-de-suivi-medical-automedication-pourquoi-les-femmes-font-passer-leur-sante-en-dernier-2120380


#coeur #maladies #cardiovasculaires #santé
par Heartdrake
le Lun 27 Sep 2021 - 13:54
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Manque de suivi médical, automédication : pourquoi les femmes font passer leur santé en dernier
Réponses: 0
Vues: 146

Maladie cardiovasculaire : Le cuivre, un nutriment essentiel

Cette équipe de l'Université Augusta (Géorgie, US) révèle une nouvelle cible de traitement pour les maladies cardiovasculaires, un transporteur de cuivre- une molécule qui nous permet d'utiliser le cuivre que nous consommons via notre alimentation, pour permettre une multitude de fonctions vitales du corps. Or ce transporteur exerce, entre autres fonctions, un rôle clé dans notre santé cardiovasculaire : il nous permet de développer de nouveaux vaisseaux sanguins lorsque les nôtres deviennent fatigués ou malades. Ces travaux, publiés dans la revue Nature Communications désignent ainsi ce transporteur ATP7A comme une nouvelle cible thérapeutique possible dans le traitement des maladies cardiovasculaires telles que la crise cardiaque, la maladie artérielle périphérique et l’accident vasculaire cérébral (AVC).
 
Le cuivre est un micronutriment essentiel, connu depuis longtemps pour stimuler la prolifération et la migration des cellules endothéliales - le cuivre provoque la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins, et l'élimination du cuivre réduit la croissance tumorale dans les modèles animaux. Les concentrations de cuivre sont augmentées dans la formation des tissus. Mais la façon dont le cuivre stimule la formation de nouveaux vaisseaux sanguins reste mal comprise.
 
Nous montrons qu’ATP7A se lie directement au récepteur du facteur de croissance endothélial vasculaire, appelé VEGFR2, pour le stabiliser ce qui lui permet de produire de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de nos vaisseaux existants par « angiogenèse », explique l’auteur principal, le Dr Masuko Ushio-Fukai, biologiste vasculaire au Centre de biologie vasculaire de l’Université d’Augusta.
 
Son équipe avait déjà montré que dans le diabète, un facteur de risque majeur de maladie cardiovasculaire, l'expression de l'ATP7A est en baisse, la dégradation du VEGFR2 est en hausse et l’équilibre en cuivre est compromis, ce qui contribue à de nombreux problèmes cardiaques ainsi qu’à une altération de la cicatrisation des plaies.

Un lien direct entre l'ATP7A et le récepteur du VEGF

Les récepteurs du VEGF sur les cellules endothéliales, un point de départ pour l'angiogenèse : les cellules endothéliales tapissent nos vaisseaux sanguins et le VEGF stimule la prolifération et le mouvement de ces cellules, qui constituent la base et la stimulation de nouveaux vaisseaux sanguins réparateurs. Chez les humains en bonne santé, l'angiogenèse se produit tout au long de la vie, mais dans des conditions comme le diabète, cette capacité encore plus essentielle est altérée. Le fait que le cuivre soit essentiel à l'angiogenèse a été démontré il y a des décennies, lorsqu'il a été démontré que le simple fait d'appliquer du cuivre aux cellules endothéliales stimulait l'angiogenèse.
Cependant, lorsque trop de cuivre s'accumule à l'intérieur des cellules, comme c’est également le cas dans des conditions comme le diabète, l'ATP7A a également pour mission d'éliminer l'excès de cuivre qui peut aussi être destructeur.
 
Une diaphonie entre ATP7A le récepteur du VEGF : cette diaphonie découverte entre le transporteur et le récepteur se produit également au cours du vieillissement lorsque, comme de nombreuses fonctions corporelles, les niveaux d'ATP7A commencent naturellement à diminuer.
 

  • L'ATP7A permet ainsi d’activer les enzymes essentielles du cuivre et de réguler les quantités excessives de cuivre, le transporteur apparaît ainsi comme une cible thérapeutique prometteuse pour maintenir cet équilibre. Le transporteur de cuivre ATP7A est nécessaire à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins et à la restauration du flux sanguin dans les maladies cardiovasculaires ischémiques : ainsi, identifier des médicaments qui augmentent et stabilisent les niveaux d'ATP7A et, par conséquent, le récepteur du VEGF est donc la prochaine étape pour cette équipe de recherche.

 
Consommer des aliments riches en cuivre est important pour notre santé cardiovasculaire : si nos cellules fabriquent naturellement des récepteurs de cuivre, nous devons consommer le micronutriment essentiel lui-même. Les aliments riches en cuivre comprennent les huîtres et autres crustacés comme le homard et les petites palourdes, certains champignons, le tofu et le soja, les patates douces, les graines de sésame et les noix, les légumes-feuilles comme les épinards et le chou frisé…



Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/maladie-cardiovasculaire-le-cuivre-un-nutriment-essentiel




#maladies #cardiovasculaires #coeur
par Heartdrake
le Jeu 19 Aoû 2021 - 11:13
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Maladie cardiovasculaire : Le cuivre, un nutriment essentiel
Réponses: 0
Vues: 129

Maladies rénales : un IMC instable, facteur de risques cardiovasculaires

Une fluctuation de l’indice de masse corporelle constitue un facteur de risque cardiovasculaire chez les patients souffrant de maladies rénales. C’est le constat d’une équipe de chercheurs de Corée du Sud.

Perdre du poids, puis en reprendre, pour en reperdre à nouveau… Une instabilité de poids et donc d’indice de masse corporelle (IMC) constitue un facteur de risque cardiovasculaire chez les patients souffrant de maladies rénales. Pour le montrer, l’équipe de Dong Ki Kim du Seoul National University Hospital a suivi plus de 84 000 patients.

Au cours d’un suivi de 4 années en moyenne, 6% des participants sont décédés, 4% ont développé une insuffisance rénale nécessitant une dialyse, 2% ont fait un infarctus du myocarde et 3% un accident vasculaire cérébral (AVC). Les analyses de ces données ont permis de révéler que les personnes présentant une forte instabilité de leur IMC étaient exposées à plusieurs risques accrus par rapport à ceux disposant d’un IMC stable. Et ce quel que soit leur poids. Ces patients présentent notamment un risque accru de décès de 66%, de dialyse de 20%, d’infarctus du myocarde ou d’AVC de 19%.

« Cette étude montre que les personnes concernées devraient prêter attention à maintenir un IMC le plus stable possible », concluent les auteurs. « Et en cas de variations importantes, ces mêmes patients devraient consulter leur médecin. »


Source de l'article : https://destinationsante.com/maladies-renales-un-imc-instable-facteur-de-risques-cardiovasculaires.html


#maladies #reins #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 17 Aoû 2021 - 9:14
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Maladies rénales : un IMC instable, facteur de risques cardiovasculaires
Réponses: 0
Vues: 236

Maladies cardiovasculaires, cholestérol : consommer ce fruit de saison réduirait les risques

Les bienfaits des fruits sur la santé ne sont plus à prouver. Et si l'un d'entre eux pouvait aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires ? C'est ce que suggère une nouvelle étude américaine. Découvrez de quel fruit il s'agit.

17,7 millions. C’est le nombre de décès imputés aux maladies cardiovasculaires selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pour prévenir ces pathologies, il est notamment essentiel d’adopter une alimentation variée et équilibrée. Un aliment en particulier pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Nutrients : la fraise.

Fruits rouges : des antioxydants bons pour le coeur

On le sait : les fruits rouges sont bénéfiques pour la santé, notamment parce qu’ils sont riches en vitamines et en antioxydants. Des antioxydants qui ont la particularité d’aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires. Pour comprendre les effets des fruits rouges sur le cœur, des chercheurs de l’université du Nevada se sont intéressés à l’un d’entre eux, connu pour ses multiples vertus : la fraise.
Pour les besoins de leurs travaux, ils ont suivi, pendant 14 semaines, 33 participants dont la moyenne d’âge était de 53 ans. Les volontaires étaient séparés en trois groupes : ceux du premier devaient consommer une portion de poudre fraise par jour, ce qui correspond à 13 g de ce fruit rouge, ceux du second devaient manger deux portions de poudre de fraise quotidiennement, à savoir 32 g. Ceux du dernier groupe, quant à eux, devaient consommer une "poudre de contrôle", ne contenant pas de fraise. Tous devaient poursuivre leurs habitudes alimentaires, mais ne devaient pas consommer d’autres fruits rouges.

Consommer des fraises pour prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Après avoir analysé leurs données de santé des participants, les chercheurs ont constaté une baisse de la résistance à l’insuline et une diminution du taux de cholestérol chez ceux ayant consommé la plus grande quantité de fraise. La résistance à l'insuline est un facteur de risque de diabète, tandis qu'un taux élevé de cholestérol est néfaste pour le coeur. Les auteurs de l'étude estiment donc que la consommation régulière de fraise pourrait aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires.
"Manger beaucoup de fruits et de légumes est important pour la santé, et cela montre une fois de plus que la consommation de fruits rouges, dans le cadre de cette alimentation, pourrait être une bonne option pour de nombreuses personnes", affirme le Dr Emma Derbyshire, une nutritionniste britannique interrogée par News Medical. Cette spécialiste n’a pas participé à l’étude, mais souligne l’intérêt de la consommation régulière de ces fruits sur le coeur. "Ajouter des fraises au petit-déjeuner, les manger comme collation entre les repas ou les servir avec un yaourt nature comme dessert peut contribuer à la consommation quotidienne de fruits et aux avantages pour la santé qu'elles offrent", conclut-elle.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/maladies-cardiovasculaires-cholesterol-consommer-ce-fruit-de-saison-reduirait-les-risques-2116266


#coeur #maladies #cardiovasculaires #fruits #alimentation
par Heartdrake
le Jeu 5 Aoû 2021 - 15:02
 
Rechercher dans: Alimentation, idées de recettes, etc ...
Sujet: Maladies cardiovasculaires, cholestérol : consommer ce fruit de saison réduirait les risques
Réponses: 0
Vues: 121

Crise cardiaque : Double risque avec les "snacks"

Le grignotage et la prise de collations (ou "snacks") à base de féculents, riches en pommes de terre notamment, est associée à une augmentation drastique de 50 % du risque de décès et jusqu’à 57 % du risque de décès cardiovasculaire. Inversement, consommer des fruits, des légumes ou des produits laitiers au cours des repas est associé à un risque réduit de décès par maladie cardiovasculaire, cancer ou de toute autre cause. En résumé, cette large étude confirme l’importance d’une alimentation riche en fruits et légumes (fibres et antioxydants) qui respecte des horaires réguliers des repas. A contrario, les grignotages en dehors des repas et de produits transformés à base de féculents font presque doubler le risque de crise cardiaque et d’AVC.

 « Les gens ont tout à fait raison d’être préoccupés par ce qu'ils mangent et quand ils mangent », commente l’auteur principal, le Dr Ying Li, professeur de nutrition et d'hygiène alimentaire à l'Université de Harbin (Chine).

Un régime riche en légumes et en fruits réduit de 34 % le risque de décès d'événénement cardiovasculaire

L’analyse des données de 21.503 participants à la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) suivis de 2003 à 2014 constate en effet :
3 principaux schémas alimentaires pour les repas petit-déjeuner, déjeuner et dîner : le régime occidental, un repas plutôt à base de féculent et le repas plutôt végétarien riche en légumes et en fruits. Pour les collations prises entre les principaux repas, les collations riches en céréales, les collations riches en produits transformés à base de féculents, les collations à base de fruits et les collations à base de produits lactés. D’une manière générale, le régime alimentaire occidental comportait des proportions plus élevées de graisses et de protéines. L’analyse confirme que :
 

  • le régime occidental comportant généralement des céréales raffinées, du fromage, de la charcuterie est associé à une augmentation de 44 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire ;
  • un régime riche en légumes et en fruits, à une réduction de 34 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire ;
  • un dîner à base de légumes, à une réduction de 23 % et 31 % du risque de décès par maladie cardiovasculaire et de décès toutes causes confondues ;
  • des collations fréquentes riches en amidon entre les repas, à un risque accru de 50 à 52 % de mortalité toutes causes confondues et à un risque accru de 44 à 57 % de décès par maladie cardiovasculaire.

 
Ainsi, à la fois les apports caloriques, les habitudes alimentaires et les aliments consommés déterminent la santé cardiovasculaire.
Des collations riches en amidon, prises en dehors des repas, doublent globalement le risque de décès.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/crise-cardiaque-double-risque-avec-les-snacks


#coeur #maladies #cardiovasculaires #alimentation
par Heartdrake
le Jeu 5 Aoû 2021 - 9:20
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Crise cardiaque : Double risque avec les "snacks"
Réponses: 0
Vues: 115

Age, obésité : De petits ajustements de mode de vie pour de grands bénéfices vasculaires

Cette étude de cliniciens du Wake Forest Baptist Medical Center (Caroline du Nord) suggère que de petits changements de mode de vie, tout à fait acceptables, peuvent faire une grande différence dans l'amélioration de la santé vasculaire chez les personnes âgées souffrant d'obésité. Réduire de 200 calories par jour ses apports caloriques, pratiquer 4 fois par semaine 30 minutes d'exercice aérobique modéré à vigoureux permet, chez la plupart de ces participants âgés et souffrant d’obésité une réduction significative de la rigidité aortique et artérielle, une mesure de la santé vasculaire. Des données présentées dans Circulation, la revue de l'American Heart Association, qui réaffirment l’importance, « en première intention », des facteurs de mode de vie.  

En fait, les chercheurs constatent ici que cette restriction calorique relativement modérée et une activité aérobie somme toute limitée ont plus d’effet sur les artères que des programmes plus intenses ou plus restrictifs. L’auteur principal, Tina E. Brinkley, professeur agrégé de gérontologie à École de médecine de Wake Forest explique que « ces changements relativement mineurs sont plus facilement gérables donc permettent une observance plus durable ».

Des résolutions tenables valent mieux qu'un programme intensif

Cet essai contrôlé randomisé a réparti 160 adultes sédentaires, âgés de 65 à 79 ans, souffrant d'obésité (définie par un IMC de 30 à 45 kg/m2) et à 74% des femmes à 3 groupes d'intervention pendant 20 semaines :
 

  1. exercice seulement,
  2. exercice plus restriction calorique modérée,
  3. exercice plus restriction calorique plus intensive.

Tous les participants étaient invités à suivre un entraînement d'exercice aérobie supervisé 4 jours par semaine au Centre de recherche gériatrique de la Wake Forest. Leur santé vasculaire a été évaluée à l’aide d’une IRM cardiaque. Cette IRM a permis de préciser la structure et et la fonction de l'aorte, la plus grande artère du corps, qui fournit de l'oxygène et des nutriments, du cœur aux organes clés.
 
Âge, obésité et rigidité artérielle :
 

  • au fur et à mesure que l'aorte se raidit au cours du vieillissement, le cœur doit travailler plus fort pour pomper le sang dans tout le corps. L’insuffisance cardiaque est une cause majeure d’événement cardiovasculaire ;
  • parmi les facteurs de rigidité artérielle, figurent également, un indice de masse corporelle (IMC), un poids corporel élevé, un poids corporel, une masse grasse totale et abdominale, un tour de taille plus élevés ;
  • enfin, rappellent les auteurs, cette rigidité artérielle ou aortique plus élevée est un facteur majeur de risque d'événements cardiovasculaires, notamment de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC), et de décès.

 
Perdre seulement 10% de poids corporel – soit en, moyenne ici environ 10 kilos sur une période de suivi de 5 mois- apparaît déjà associé à des améliorations significatives de la rigidité aortique mais uniquement chez les participants affectés au groupe exercice plus restriction calorique modérée ;

  • en effet, aucune des mesures de la rigidité aortique n'a changé de manière significative dans le groupe exercice seul ou dans le groupe exercice plus restriction calorique plus intensive ;
  • les baisses d’IMC, de masse grasse totale, de taux de graisse, de graisse abdominale et de tour de taille apparaissent plus importantes dans les deux groupes à restriction calorique vs groupe exercice seul ;
  • la perte de poids est similaire entre les 2 groupes « restriction calorique », en dépit d’une restriction 2 fois plus intensive dans le second groupe ;
  • le groupe avec le régime le plus restrictif ne présente pourtant aucune réduction de la rigidité aortique.

 
Ainsi, en matière de santé vasculaire, chez des personnes âgées et atteintes d’obésité, des changements raisonnables des mode de vie, dont une restriction calorique et une pratique de l’exercice modérées, permettent d’aboutir à de meilleurs résultats et de manière plus durable.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/age-obesite-de-petits-ajustements-de-mode-de-vie-pour-de-grands-benefices-vasculaires


#maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mar 3 Aoû 2021 - 8:38
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: Age, obésité : De petits ajustements de mode de vie pour de grands bénéfices vasculaires
Réponses: 0
Vues: 129

La cardiologie des femmes enceintes

Au cours de sa grossesse, une femme qui attend un bébé s’apprête à vivre de nombreuses modifications d’ordre physiologique. Et si la plupart du temps tout se passe sans encombre, il existe pourtant de nombreux risques cardiaques pour la future mère. Lesquels ? Pourquoi ? Notre laboratoire de réparations de sondes ETO vous dit ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Pathologies cardiaques


Etre enceinte est un tel bouleversement pour le corps que celui-ci peut parfois ne pas suivre le rythme. Il existe de nombreuses pathologies, très différentes les unes des autres, que la future maman peut rencontrer. Le diabète gestationnel est un exemple parmi d’autres.
Mais si on se concentre uniquement sur les pathologies cardiaques, la liste peut se révéler encore longue :



  • Anomalie hypertensive.
  • Hypercholestérolémie.
  • Infarctus du myocarde.
  • Cardiomyopathie.
  • Arythmie.
  • Maladie valvulaires.
  • Thromboembolies.


Pourquoi autant de risques pour le coeur ?


Si cette liste de risques cardiaques semble longue, elle ne doit pas pour autant effrayer les futures mamans. La vraie question que notre laboratoire expert en réparations de sondes ETO vous invite à se poser est de savoir pourquoi ils sont si nombreux ? La réponse tient à l’âge des patientes. En effet, les femmes ont des enfants de plus en plus tard. En conséquence, des comorbidités comme le diabète, le surpoids ou l’hypertension sont de plus en plus souvent présentes.

Comment réduire ces risques ?


Selon le Professeur Laxmi S. Mehta qui a mené une étude sur la cardiologie des femmes enceintes : « pour prévenir les complications cardiovasculaires, il est indispensable d’analyser les antécédents des femmes dès qu’un projet parental est formulé, lors des toutes premières consultations pré-conceptionnelles » .
M
ais s’il faut anticiper les risques avant même la conception pour mieux les réduire au cours de la grossesse, le Professeur Laxmi S. Mehta précise que les risques ne s’estompent pas dès l’accouchement. « Ce suivi en cardio-obstétrique permet de diminuer nettement le risque de mortalité maternelle pendant la grossesse et dans l’année suivant l’accouchement » .


Cardiologie et décès en couche


Aux USA les complications cardiaques sont la première cause mortalité en couche. En France, il s’agit de la troisième cause après les hémorragies et les AVC.

Source de l'article : https://www.prsfrance.com/reparations-de-sondes-eto-femmes-enceintes-cardiologie/


#femmes #grossesse #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 2 Aoû 2021 - 17:14
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: La cardiologie des femmes enceintes
Réponses: 0
Vues: 168

Trisomie 21 et malformations cardiaques : quelle prise en charge ?

"Certains enfants trisomiques 21 naissent avec une malformation cardiaque. Il y a des malformations sévères et d'autres moins. En général, il s'agit d'un défaut de cloisonnement entre le cœur gauche et le cœur droit pendant la formation de l'embryon. Tous les enfants trisomiques 21 qui naissent doivent avoir à ce jour droit à une échographie cardiaque qui va permettre d'affirmer s'il y a une malformation ou pas. Si malformation il y a, ils ont le droit d'être suivis par un cardiologue spécialisé. Et si la malformation est grave ils ont le droit d'être opérés. Parce qu'auparavant, pendant des années, on ne les a pas opérés, parce qu'ils avaient une trisomie 21 et que cela ne valait pas le coup en quelque sorte."


Source de l'article : https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-rares/trisomie-21/trisomie-21-et-malformations-cardiaques-quelle-prise-en-charge_1927.html


#trisomie #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Lun 2 Aoû 2021 - 13:20
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Trisomie 21 et malformations cardiaques : quelle prise en charge ?
Réponses: 1
Vues: 126

Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité. Le docteur Patrick Assyag nous délivre ses conseils simple pour prendre soin de nous tout en se protégeant des infarctus et des AVC.

Comme le dit Sidonie Bonnec dans Minute Papillon ! : "Le cœur a ses raisons mais aussi des démons". Le Dr Patrick Assyag est médecin cardiologue en libéral, praticien attaché à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et président du Syndicat des cardiologues de la région parisienne. Il nous aide à identifier les sources d'éventuels problèmes cardiaques.

Selon lui, "les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité". Pour les éviter, il suffit d'identifier les facteurs de risques qui menacent notre cœur. "Si vous contrôlez votre tension, si vous arrêtez de fumer, si vous contrôlez votre diabète et si vous stabilisez votre cholestérol, vous avez une chance énorme de pouvoir éviter et prévenir ces maladies cardiovasculaires" indique-t-il sur France Bleu à Sidonie Bonnec

Quelles sont les maladies cardiovasculaires ?

Les maladies cardiovasculaires peuvent être très graves. "Quand on parle de maladies cardiovasculaires, on parle d'infarctus du myocarde, on parle d'accident vasculaire cérébral, on parle d'artérite des membres inférieurs et éventuellement, quand on a des problèmes digestifs, d'infarctus mésentérique" indique Dr Patrick Assyag.

Quels sont les facteurs de risque liés à ces maladies ? 

Le premier facteur de risque de maladie cardiovasculaire est l'hypertension artérielle. La relation de cause à effet établie par le Dr Patrick Assyag est sans appel : 
Si vous prévenez cette hypertension artérielle, vous allez prévenir la moitié des accidents vasculaires cérébraux

Pour l'éviter, il faut commencer par identifier les signes d'une hypertension artérielle. "Généralement, c'est des maux de tête, des vertiges, des acouphènes. Tout ceci vous amène à aller consulter votre médecin" indique le praticien.
Le deuxième gros facteur de risque, c'est le tabac !

Encore une fois, la cigarette est montrée du doigt pour ses effets néfastes sur la santé. Il est vraiment temps d'arrêter de fumer. Le tabac associé à des symptômes d'hypertension artérielle aggrave le pronostic cardiovasculaire. 
Le troisième facteur de risque, c'est le diabète

"Sachez que l'accident cardiovasculaire est la première cause de décès chez le diabète" assène le Dr Patrick Assyag tout en rappelant qu'on compte, en France, près de trois millions de diabétiques.
Le dernier facteur de risque cité par le praticien est le cholestérol : "On a plus de deux à trois millions de patients en France qui ont trop de cholestérols. Ce cholestérol va se greffer au niveau des artères et va entraîner l'athérosclérose". 
L'athérosclérose est une maladie qui touche les artères. Des plaques graisseuses s'y développent rendant les artères plus rigides et les obstruant en partie. Le rétrécissement progressif du diamètre des artères peut réduire petit à petit l’apport de sang dans les différents organes, en particulier le cœur.
À réécouter Prendrez soin de notre cœur avec Patrick Assyag

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Selon le Dr Patrick Assyag, nous ne connaissons pas assez bien le fonctionnement de notre cœur et, surtout, nous en avons peur. Dès lors, on ne consulte pas assez son médecin pour éliminer les différents facteurs de risques. 
"Il faudrait consulter une fois par an, à partir de 50 ans, systématiquement" affirme-t-il au micro France Bleu de Sidonie Bonnec.
Dans Minute Papillon !, le Dr Patrick Assyag explique que les femmes sont plus impactées par les maladies cardiovasculaires que les hommesRetrouvez l'intégralité de l'émission sur notre site

Source de l'articleInfarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Sam 10 Juil 2021 - 11:31
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires
Réponses: 0
Vues: 173

Une sonde pour détecter les maladies cardiovasculaires

Savez-vous que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes ? Voilà pourquoi les chercheurs travaillent tellement sur le sujet, pour tenter de trouver des solutions innovantes qui permettraient de sauver des vies. Cependant, les maladies sont très difficiles à détecter… Des chercheurs du département de chimie du National Lung and Heart Institute de l’Imperial College de Londres ont imaginé une sonde qui pourrait révolutionner le secteur.

Une nouvelle sonde

Les maladies cardiovasculaires sont très difficiles à détecter. Or, les scientifiques originaires de Londres ont créé une sonde permettant une détection précoce de ces maladies. Il s’agit d’une sonde lumineuse. Elle permet de détecter l’enzyme en partie responsable des maladies cardiovasculaires. Ce serait un grand espoir pour le secteur médical.

Cette sonde permet plus précisément de détecter les niveaux de cette enzyme. Lorsque la croissance est importante, il semble que les maladies cardiovasculaires soient sur le point de se développer. Ce serait comme une alerte permettant de prévenir les accidents. C’est un grand progrès qui pourrait contribuer à sauver de nombreuses vies dans le monde entier.

Les maladies cardiovasculaires

Nicholas Long, codirigeant de l’étude du département de chimie de l’Imperial College de Londres, est sorti du silence pour expliquer que cette sonde était encore en cours de développement, mais que les premiers essais étaient très encourageants. Elle permettrait notamment d’identifier précocement les signes d’une maladie cardiovasculaire, et ainsi d’hospitalier les patients avant qu’il ne soit trop tard.
Cette sonde n’empêche pas la prévention qui est plus que jamais nécessaire. Cependant, cette sonde pourrait permettre de détecter les maladies cardiovasculaires plus rapidement, et ainsi d’éviter de nombreux décès chaque année. Il semble que la communauté médicale internationale soit déjà très intéressée par cette innovation. Bravo !
Source : NeoZone

Source de l'article : https://www.innovant.fr/2021/05/18/une-sonde-pour-detecter-les-maladies-cardiovasculaires/


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Jeu 1 Juil 2021 - 11:20
 
Rechercher dans: Innovations en chirurgie cardiaque, traitements, etc ...
Sujet: Une sonde pour détecter les maladies cardiovasculaires
Réponses: 0
Vues: 771

Maladies cardiovasculaires : 8 conseils pour protéger le cœur des femmes

Une idée reçue nous pousse à penser que les infarctus et accidents vasculaires cérébraux concernent majoritairement les hommes. C’est faux ! Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Et pourtant, 67 % d’entre elles l’ignorent...

Saviez-vous que les maladies cardiovasculaires n’étaient pas qu’une affaire d’homme ? Elles constituent en effet la principale cause de mortalité chez la femme dans le monde occidental.
Contrairement aux hommes, les femmes ont une fréquence cardiaque plus élevée et la taille de leur cœur et de leurs artères coronaires est plus petite. Elles sont donc naturellement plus à risque et doivent être attentives à un éventuel changement de leur état général : grosse fatigue persistante, troubles digestifs, oppression thoracique, ou encore palpitations.

Il faut d’ailleurs savoir que chez une femme, l’AVC ne se manifeste pas toujours comme chez un homme. Près de deux tiers des femmes qui décèdent d’un infarctus n’ont pas eu de signaux d’alarme classiques. Et parfois, les symptômes peuvent même passer inaperçus.
Face à cet enjeu de santé majeur, Primevère, expert en matière grasse santé, s’engage et fait bouger les lignes. Commencez à évaluer la santé de votre cœur en 5 minutes grâce à son test développé en partenariat avec l’Institut pasteur de Lille.


En effet, il n’est jamais trop tard pour agir ! Afin de prévenir les maladies cardiovasculaires, voici 8 conseils pour mieux protéger le cœur des femmes et améliorer leur santé cardiovasculaire.

Arrêtez de fumer

Pour éviter l’infarctus ou l’AVC, une première bonne résolution est d’arrêter de fumer. Le tabagisme est responsable d'une augmentation de la pression artérielle, d'une détérioration des artères et d'une accélération du rythme cardiaque. Fumer diminue également le taux de bon cholestérol, ce qui est un facteur de risque à long terme pour le système cardiovasculaire. Cela devrait vous motiver à jeter votre dernier paquet de cigarette à la poubelle et de faire définitivement une croix sur le tabac.

Maintenez un taux de cholestérol sain

L’alimentation est un pilier de la santé cardiovasculaire, il est donc important d’adopter les bons réflexes. Et cela passe donc par une alimentation saine et équilibrée, pour maintenir un bon taux de cholestérol. L’excès de cholestérol, aussi appelé hypercholestérolémie, est néfaste pour la santé cardiovasculaire, d’où l’importance de contrôler régulièrement ses taux de cholestérol en effectuant un bilan lipidique. On distingue aujourd’hui deux types de cholestérol, le “bon” cholestérol et le “mauvais” cholestérol.


  • Les lipoprotéines de haute densité (HDL) correspondent au “bon” cholestérol. Elles ont pour rôle d’empêcher la formation de plaques d’athérosclérose sur la paroi des artères. Les HDL apportent au foie le surplus de cholestérol accumulé dans les organes afin qu’il y soit éliminé. On considère que le taux de cholestérol HDL doit être supérieur à 0,35 g/L.
  • Les lipoprotéines de faible densité (LDL) font référence au “mauvais” cholestérol. A l’inverse des HDL, ces protéines distribuent l’excès de cholestérol aux différents organes, ce qui favorise le dépôt lipidique sur la paroi des artères. Le taux de LDL ne doit généralement pas excéder 1,6g/L.


Pour vous aider à adopter les bons réflexes, Primevère vous propose d’évaluer votre alimentation via un test dédié.

Et pour vous aider dans votre cuisine du quotidien et vous inspirer, Primevère met également à votre disposition :

  • De nombreuses recettes revisitées par des diététiciennes afin d’améliorer leur composition nutritionnelle en les passant au crible de 8 critères (énergie, matières grasses, oméga 3, fibres, sel, végétal, sucres et vitamines & minéraux). Chaque recette est associée d’un repère Primevère qui permet de vous guider dans vos choix, il va de 1 à 5 cœurs, où 5 correspond à la composition nutritionnelle la plus adaptée.
  • Un Convertisseur Malin qui vous propose des alternatives d’ingrédients pour améliorer la composition nutritionnelle de vos recettes.


Surveillez votre poids

Le surpoids est un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires, mais un facteur modifiable. Il est donc très important de surveiller votre poids, en mesurant régulièrement votre IMC (indice de masse corporelle). L’IMC se calcule en divisant le poids en kg, par la taille au carré. Pensez également à mesurer votre tour de taille. Celui-ci ne doit pas être égal ou supérieur à 80 cm.

Surveillez votre pression artérielle

La pression artérielle, c’est la pression du sang dans les artères. Il est indispensable de la faire contrôler régulièrement : pensez à la faire mesurer à chaque visite chez votre médecin. Il est aussi bon de rappeler que le risque de maladie cardiovasculaire augmente avec l’âge, tout particulièrement après 45 ans chez l’homme et après 55 ans chez la femme. Pour limiter les risques de maladie cardiovasculaire, la pression artérielle doit donc être surveillée régulièrement.

Faites de l’exercice physique

Il est prouvé que l’exercice physique régulier diminue le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. Marche, vélo, natation… Pour un cœur sain et en bonne santé, il faut donc être actif ! Pratiquée régulièrement, la marche favorise par exemple la hausse du « bon cholestérol », et diminue de 15% le risque d’hypertension artérielle. C’est donc le moment d’acheter une petite tenue de sport et de vous y mettre !

Evitez toute source de stress

Conflits familiaux, soucis financiers, productivité professionnelle, problèmes de santé… Les sources de stress sont nombreuses dans la vie, et encore plus en cette période ! Et cela peut avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Le manque de sommeil peut en effet être associé à plusieurs problèmes de santé, incluant les maladies cardiovasculaires. Pour les prévenir, la pratique du yoga ou de la méditation peut aider. Ces activités diminuent nettement les facteurs de risques associés aux maladies cardiovasculaires tels que l’hypertension ou encore le stress.

Tenez compte des antécédents familiaux

Un de vos proches a été victime d’une maladie cardiovasculaire ? Considérez alors que vous avez a priori un facteur de risque. L’infarctus a, en effet, une composante héréditaire. D’où l’importance de connaître les antécédents familiaux. Une bonne connaissance de ces antécédents peut aider à prédire le risque de chaque individu et ainsi, à mieux le prévenir.

Apprenez à reconnaître les symptômes de la crise cardiaque ou de l’attaque cérébrale

Pour vous prémunir contre les maladies cardiovasculaires, apprenez à en reconnaître les symptômes. Une violente douleur thoracique constitue le symptôme principal de l’infarctus. Mais ce symptôme n’est pas toujours présent. Il existe d’autres symptômes :

  • Essoufflement
  • Nausées, vomissements, sueurs
  • Fatigue ou faiblesse
  • Douleur dans le haut de la mâchoire ou le cou
  • Sentiment d’angoisse

Afin de prévenir les maladies cardiovasculaires, n’hésitez pas à procéder à un dépistage précoce et régulier des facteurs de risque cardiovasculaires, notamment lors de la première contraception, d’une grossesse ou de la ménopause.

Source de l'article : https://www.aufeminin.com/sante-femme/maladies-cardiovasculaires-comment-les-eviter-s1848546.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 19:14
 
Rechercher dans: Les femmes et les maladies cardiovasculaires
Sujet: Maladies cardiovasculaires : 8 conseils pour protéger le cœur des femmes
Réponses: 0
Vues: 191

IRM cardiaque

Qu'est-ce qu'une IRM cardiaque ?

Rappels anatomiques du cœur

Le système cardiovasculaire est constitué de différents vaisseaux (artères, veines...) et d'une pompe, le cœur, permettant de propulser le sang à tous les organes du corps. Les vaisseaux qui perfusent le cœur sont appelés vaisseaux coronaires.
À partir du cœur, partent deux grandes artères, l'aorte et l'artère pulmonaire et deux veines arrivent au cœur, la veine pulmonaire et les veines caves.

IRM cardiaque : définition

L'IRM cardiaque est une technique d'imagerie médicale basée sur l'emploi de puissants aimants. Cette méthode permet d'acquérir non seulement des clichés très précis des structures cardiaques (tissus, muscles...), mais elle peut également clairement identifier les différentes compositions du corps (muscles, graisses....). L'IRM cardiaque peut aussi être pratiquée sous forme d'IRM de stress (reproduit les conditions d'un effort physique) qui permet de visualiser et calculer les débits du cœur ou la perfusion du myocarde.

Pourquoi pratiquer une IRM cardiaque ?

L'IRM cardiaque permet de mieux comprendre les différentes pathologies cardiaques et de mieux appréhender les potentielles séquelles d'un accident vasculaire. L'IRM complète généralement une échographie cardiaque et une consultation de cardiologie car elle permet d'obtenir des clichés précis et de calculer les différents paramètres cardiaques. L'IRM cardiaque est notamment utilisée pour :
  • rechercher d'éventuelles séquelles liées à un infarctus ;
  • rechercher des altérations de vaisseaux cardiaques (sténoses, lésions...) ;
  • étudier une malformation cardiaque ou une pathologie ;
  • évaluer une insuffisance cardiaque.

Bon à savoir : en moyenne, le délai d'obtention d'un rendez-vous est de trois semaines chez le radiologue et de 50 jours chez le cardiologue (d'après les résultats 2018 de la Direction de la recherche des études statistiques du ministère de la santé).

Déroulement d'une IRM cardiaque

IRM cardiaque : installation du patient

Le patient est invité à se dévêtir, enlever ses éventuels bijoux et recouvrir une blouse d'hôpital. Il est installé sur le dos dans l'IRM et des bouchons d'oreille ou un casque sont proposés (l'IRM est un examen non douloureux mais bruyant). Si l'IRM nécessite une injection, une voie périphérique est posée. On place également un tensiomètre pour évaluer la tension du patient tout au long de l'examen et des électrodes (compatibles avec l'IRM) sont placées pour enregistrer un électrocardiogramme (ECG).

IRM cardiaque : déroulement de l'examen

L'examen dure généralement entre 30 et 60 minutes (il est plus long qu'une IRM classique). L'injection du produit de contraste peut déclencher une sensation de chaleur passagère. L'injection de produits (adénosine...) permettant de dilater les artères peut également provoquer des sensations de chaleur, de picotements ou des difficultés respiratoires passagères.

IRM cardiaque : interprétation des résultats

Les résultats de l'IRM cardiaque sont analysés par le radiologue. Un léger compte rendu peut être expliqué à la fin de l'examen, mais il faut généralement attendre plus longtemps pour obtenir l'ensemble des clichés. Les différentes mesures des fonctions cardiaques seront analysées pour améliorer le traitement, conjointement avec un cardiologue.

Existe-t-il des précautions ou des contre-indications à l'IRM cardiaque ?

Avant de pratiquer une IRM avec préparation, il est recommandé de ne pas fumer ni de consommer des boissons excitantes, comme le café ou le thé. Il est également préférable d'être à jeun au moins 6 heures avant l'examen. Il faut éviter de prendre des médicaments vasodilatateurs si une IRM de stress est pratiquée.
La présence d'éléments métalliques dans le corps (pacemaker, prothèses métalliques, éclats...) est une contre-indication absolue d'IRM. Une allergie au produit de contraste contre-indique également l'examen.

Source de l'articleIRM cardiaque : définition, déroulement, précautions - Ooreka

#coeur #maladies #cardiovasculaires #examens
par Heartdrake
le Ven 15 Mai 2020 - 17:20
 
Rechercher dans: Examens du coeur
Sujet: IRM cardiaque
Réponses: 0
Vues: 144

Revenir en haut

Page 6 sur 6 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6

Sauter vers: