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Boissons énergisantes : victime d'une crise cardiaque, un homme alerte sur leur consommation à risque

En Angleterre, un homme raconte comment sa consommation excessive et quotidienne de boissons énergisantes l'a conduit à l'hôpital. Ce dernier milite pour un meilleur encadrement auprès des plus jeunes, une demande également émise par une association de consommateurs française plus tôt cette année. En effet, celles-ci sont de plus en plus visibles dans les rayons alors que la réglementation dans ce domaine n'est pas précise.
En partageant son expérience, il espère bien alerter sur les risques liés à la consommation excessive de ces boissons. Dans plusieurs médias anglais, dont les journaux The Sunet The MirrorLee Kamen, 53 ans, raconte comment il a été victime d'une crise cardiaque après avoir bu entre 8 et 12 canettes de boisson énergisante chaque jour pendant un an. L'évènement est survenu en 2017 à l'âge de 49 ans, alors qu'il ne buvait pas et ne fumait pas.
« Je buvais entre huit et douze boissons énergisantes par jour, des Red Bull et des Monster. J'avais l'habitude d'aller chez un grossiste pour le bar et j'achetais des caisses de vingt-quatre canettes, que je buvais comme n'importe quelle autre boisson. Je travaillais beaucoup et j'en buvais pour tenir le coup. Ça a duré pendant à peu près un an », explique-t-il.

Lee Kamen a survécu mais s'est vu poser un stent (dispositif utilisé en cardiologie pour maintenir une artère ouverte) et doit maintenant prendre des médicaments à vie. « Quand j'étais à l'hôpital, le médecin m'a expliqué que la cause de ma crise cardiaque venait de ma consommation de boissons énergisantes. Je ne savais absolument pas que c'était mauvais d'en boire. C'était un sacré choc à l'époque, mais maintenant je suis passionné par cette question », ajoute-t-il. Le second déclic est survenu lorsque sa fille de 10 ans est un jour rentrée de son école avec une canette d'une boisson énergisante à la main, qu'il a « directement vidée dans l'évier. » Après avoir découvert qu'elle l'avait achetée dans un magasin voisin, il a alors demandé à l'établissement d'envoyer un mail pour avertir les parents d'élèves.

Son combat : interdire la vente de ces boissons aux mineurs

Aujourd'hui, ce père de famille souhaite s'exprimer dans le but d'éduquer les adultes et milite pour interdire la vente de ces boissonsaux moins de 16 ans. En attendant c'est, selon lui, aux responsables des magasins de se montrer responsables, aussi bien les supermarchés que les petites épiceries. Les risques cardiovasculaires potentiels d'une consommation excessive de boissons énergisantes suscitent des inquiétudes croissantes. Plus tôt cette année, un rapport de cas publié dans la revue scientifique BMJ Case Reports a détaillé comment un homme de 21 ans sans antécédents médicaux a souffert d'une insuffisance cardiaque biventriculaire sévère (lorsque les deux côtés du cœur sont touchés) après avoir bu quatre canettes de boissons énergisantes chaque jour pendant deux ans.
Le patient s'est finalement retrouvé en soins intensifs après quatre mois d'essoufflement à l'effort, d'essoufflement en position couchée et de perte de poids. Si ces produits gagnent en popularité dans le monde, l'impact d'une consommation excessive et chronique sur le système cardiovasculaire reste mal connu. En France, l'association de consommateurs Consommation logement cadre de vie (CLCV) milite pour un meilleur encadrement après avoir décrypté l'étiquette de 10 d'entre elles en mars dernier. En cause notamment, la liste des ingrédients : sucre, glucose et sirop de glucose sont en tête de liste après l’eau gazéifiée ce qui explique que 8 boissons sur 10 ont un Nutri-Score D ou E.

Caféine, taurine... aucune législation spécifique en France


Les autres ingrédients, plus problématiques encore, sont la taurine et des substances stimulantes comme la caféine. Et ce à des teneurs élevées : 23 mg/100 ml en moyenne, soit l’équivalent de 3 expressos pour une canette de 500 ml). « Les effets sur la santé de ce cocktail d’ingrédients sont encore peu connus... En France, le dispositif de Nutrivigilance recense depuis 10 ans les signalements d’effets indésirables liés à la consommation de ces boissons. Les principaux symptômes observés sont cardiovasculaires (douleurs thoraciques, tachycardie, hypertension...) et neurologiques (irritabilité, anxiété...). La caféine a été considérée comme le premier facteur déclencheur de ces symptômes », note la CLCV. Celle-ci déplore qu'il n’existe toujours pas de législation spécifique pour les boissons énergisantes.

Par conséquent, il n'y a donc aucune quantité maximale pour les ingrédients comme la taurine et la caféine. « Aujourd’hui, la réglementation impose uniquement la mention « teneur élevée en caféine, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes » sur l’étiquetage des boissons contenant plus de 150 mg/L de caféine à l’exception des valeurs présentes dans le code de bonne conduite signé par les industriels », ajoute l'association. Sa demande première est d'en fixer des quantités maximales dans les boissons énergisantes en prenant en compte leurs conditions réelles de consommation par les adolescents ». Elle souhaite par ailleurs « un étiquetage beaucoup plus clair qui déconseille le mélange avec l’alcool et qui rappelle que les boissons énergisantes ne sont pas adaptées à l’effort physique. »

En 2017 l'Anses*, qui a évalué plusieurs fois l'innocuité de ces boissons, révélait que plus de 200 cas d'effets indésirables ont été signalés dans le cadre d'un dispositif de surveillance mis en place depuis 2008. L'organisme n'est pas en mesure de donner une limite maximale de consommation mais met surtout en garde contre des pratiques à risques en lien avec la caféine, considérée comme le facteur explicatif majeur. Elle recommande aussi d'éviter de consommer des boissons énergisantes avec de l'alcool ou lors d'un exercice physique (elles majorent les pertes en sels minéraux et augmentent le risque d’accident à la chaleur). Enfin, elle invite les femmes enceintes et allaitantes, enfants, adolescents ou personnes présentant certaines pathologies à être vigilants quant à leurs apports en caféine.

*Agence nationale de sécurité sanitaire de l'​alimentation, de l'environnement et du travail


par Heartdrake
le Ven 25 Juin 2021 - 13:54
 
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Sujet: Boissons énergisantes : victime d'une crise cardiaque, un homme alerte sur leur consommation à risque
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Le défibrillateur sous-cutané

Comme le défibrillateur automatique implantable (DAI), le défibrillateur sous-cutané (DSC) surveille les battements du cœur en permanence et intervient en cas d’accident grave du rythme cardiaque.

Limiter les corps étrangers dans le réseau sanguin

Sa conception est née de la nécessité de limiter le recours au matériel à l’intérieur du réseau sanguin. Pour le moment, la majorité des personnes ayant besoin d’une stimulation ou d’un appareil de défibrillation, bénéficient de cette technologie grâce à la présence de sondes implantées dans le cœur. Elles suivent un trajet veineux, en général partant de l’épaule où se trouve l’appareil (stimulateur ou défibrillateur), jusqu’à l’intérieur des cavités cardiaques. Cela assure un excellent contact électrique avec le cœur et permet les fonctions les plus sophistiquées de la stimulation/défibrillation.

Dans certains cas, les besoins sont simples et se limitent à la surveillance du rythme et l’intervention par choc électrique en cas de fibrillation ventriculaire. Cette fonction peut être assurée par une sonde sous-cutanée en avant du cœur, devant le sternum. Elle est reliée à un boitier qui est sur le côté, sous l’aisselle gauche devant les côtes. Les signaux surveillés ne sont alors pas directement recueillis dans la cavité cardiaque, mais sous la peau à proximité.

Fonctionnement du défibrillateur sous-cutané




La détection des signaux cardiaque est vérifiée avant la pose de la sonde pour déterminer sa position exacte et s’assurer de son efficacité.
Ainsi, comme un électrocardiogramme permanent, les signaux enregistrés sous la peau sont suivis par le défibrillateur. En cas d’anomalie grave du rythme, la fibrillation ventriculaire, l’appareil perçoit la très forte accélération des signaux et délivre un choc après avoir rapidement (quelques secondes) chargé des condensateurs pour plusieurs centaines de Volts.
Cet appareil est d’une grande fiabilité, sa sonde d’une grande robustesse car elle est moins soumise aux contraintes du matériel implantable dans les veines.
Il est, aux yeux du corps médical, moins invasif que le DAI :

  • Moins de risque de détérioration de matériel
  • Pas de risque direct d’infection sanguine et cardiaque (endocardite)


Intervention: défibrillateur sous-cutané


Elle est effectuée sous anesthésie générale parce que le passage de la sonde et la pose du défibrillateur sont douloureux.
Une fois la pose achevée, la thérapie est en règle générale vérifiée, en provoquant une fibrillation ventriculaire qui sera, sous couvert d’un défibrillateur externe en cas d’échec, arrêtée automatiquement par le DSC. Son bon fonctionnement est ainsi observé lors d’une mise en situation réelle.
C’est une opération simple, dont les complications essentielles à craindre dans les premiers jours postopératoires sont :

  • un hématome
  • une infection sous-cutanée, avec abcès, obligeant au retrait du matériel.


La procédure d’implantation: défibrillateur sous-cutané


  • Une incision est pratiquée pour implanter le boîtier sur la ligne axillaire médiane, entre les 5ème et 6ème espaces intercostaux. (fig. 1)
  • La sonde est positionnée en réalisant deux tunnelisations sous-cutanées:

    • de la loge à l’incision xiphoïde, 
    • de l’incision xiphoïde à l’incision supérieure.



Source de l'article[url=https://www.rythmo.fr/le-defibrillateur-sous-cutane/#:~:text=Le d%C3%A9fibrillateur sous-cutan%C3%A9. Comme le d%C3%A9fibrillateur automatique implantable,intervient en cas d%E2%80%99accident grave du rythme cardiaque.]Le défibrillateur sous-cutané (rythmo.fr)[/url]

#coeur #rythmologie
par Heartdrake
le Ven 25 Juin 2021 - 12:03
 
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Sujet: Le défibrillateur sous-cutané
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Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?

Lorsqu'une femme est victime d'un arrêt cardiaque, elle a deux fois moins de chances d’y survivre qu'un homme. Facteurs de risque spécifiques, symptômes atypiques ou sous-dépistage - les causes de cette inégalité face aux maladies cardio-vasculaires sont multiples.

Infarctus, arrêt cardiaque, AVC... Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes dans le monde depuis 2002. En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. "En valeur absolue, il y a trois fois plus d’infarctus chez les hommes que chez les femmes. Mais les femmes touchées ont une mortalité à trente jours et à un an deux fois plus importante que chez les hommes, explique la professeure Claire Mounier-Vehier, pionnière de la cardiogynécologie -, sur le site Pourquoi docteur. Les femmes ont aussi plus de séquelles, comme l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme ventriculaire grave avec défibrillateur, ou encore la fatigue suite aux efforts."  En France, 200 femmes en meurent chaque jour d'un arrêt cardiaque, soit six fois plus que du cancer du sein.

La cardiogynécologie : une discipline émergente

La cardiogynécologie est née d’une prise de conscience des spécificités féminines du risque cardiovasculaire. Les facteurs de risque hormonaux jouant un rôle important dans les problèmes cardiaques féminins, le gynécologue est désormais reconnu comme un acteur clé dans le dépistage cardiovasculaire. En partageant leurs connaissances, cardiologues et gynécologues développent un nouveau champ de recherche et d’action pour identifier de nouveaux facteurs de risque cardiaque chez les femmes. Née aux Etats-Unis à la fin des années 1990, la cardiogynécologie rattrape son retard en France depuis une dizaine d’années.

Facteurs de risque émergeants

La cardiogynécolgie a ainsi permis d'identifier plusieurs facteurs de risque qui menacent le bon fonctionnement du cœur des femmes : la contraception avec œstrogène de synthèse ; les grossesses tardives ; les techniques de PMA (procréation médicalement assistée) ; l'endométriose ; les valvulopathies et les cardiomyopathies méconnues, qui se développent notamment chez les femmes algériennes et africaines ; les maladies inflammatoires chroniques, qui touchent davantage les femmes.

Alerte à la cinquantaine

Les maladies cardiovasculaires restent rares chez les femmes avant la ménopause, qui survient entre 50 et 51 ans en moyenne chez les Françaises. Avant ces bouleversements hormonaux, les oestrogènes agissent comme une protection naturelle. Puis le risque d’accident cardiaque s’envole dans les cinq ans qui suivent l’arrêt des règles, rattrapant celui des hommes entre 55 et 60 ans. De plus, une femme prend en moyenne deux kilos après la fin de ses règles, et celles qui réagissent en enchaînant les régimes sont davantage à risque de mourir d'une pathologie cardiovasculaire, selon une étude présentée en 2016 au Congrès de l’American Heart Association.

Les femmes plus sensibles aux facteurs de risque traditionnels ?

Les femmes restent exposées aux mêmes facteurs de risque que les hommes : le tabagisme, la sédentarité, le diabète, l’obésité, le stress, l’hypertension artérielle... En vivant au même rythme que les hommes, elles ont adopté un mode de vie similaire, avec les mêmes travers,  mais pas toujours les mêmes conséquences. Le tabagisme, par exemple, a un effet plus grave sur la santé cardiaque des femmes : le risque de souffrir chez les femmes qui fument est 25% plus élevé que chez les hommes. Or le nombre de femmes qui fument a augmenté considérablement au cours des dernières années.

De nouveaux exemples viennent sans cesse étayer la vulnérabilité féminine face au risque cardiaque. Citons l’obésité et un régime riche en sel, qui sont deux facteurs de maladies cardiaques : les femmes y seraient plus sensibles que les hommes, selon une récente étude de l'université d'Augusta, aux États-Unis. Ou encore la graisse viscérale autour du cœur, qui double le risque d’insuffisance cardiaque chez les femmes, alors qu'elle n'augmente le risque "que" de moitié pour les hommes.

Les femmes sont par ailleurs de plus en plus exposées à de nouvelles situations porteuses de stress et de comportements à risques, telles que la sédentarité, la précarité ou l’isolement social. D'après l'étude de Framingham, plus de 80% des femmes de plus de 45 ans présentent au moins deux facteurs de risque traditionnels.

D’autres symptômes que les hommes

Demandez à une femme de mimer une crise cardiaque et il est fort probable qu'elle porte les mains à la poitrine, feignant une douleur aiguë au niveau du coeur qui irradie dans le bras et la mâchoire. Or chez les femmes, l'infarctus peut rester indolore et répondre à des signes bien différents de ceux ressentis par les hommes. La douleur est souvent décrite comme une pression ou une sensation de tiraillement, et non pas nécessairement comme la douleur "poignardante" souvent décrite par les hommes. Le rayonnement de la douleur vers diverses parties du corps (généralement vers le bras gauche) est souvent absent chez les femmes.
A cela viennent s'ajouter sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort, nausées vomissements, douleurs entre les épaules ou dans les seins, réveils nocturnes, fourmillements dans les bras et les mains, palpitations, difficulté à respirer ou à digérer, qui peuvent aussi révéler un problème cardiaque. Or de par leur caractère atypique, ces symptômes, qui restent méconnus, retardent la prise en charge des femmes.

Chez les femmes, des signes avant-coureurs peuvent aussi alerter de l'imminence d'une crise cardiaque, parfois même des jours ou des semaines à l'avance : fatigue persistante, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, engourdissement des bras et douleur au dos ou dans les jambes. Des signaux que les femmes, qui ont souvent tendance à minimiser leurs problèmes de santé, ne doivent pas prendre à la légère.

Source de l'articleArrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ? (tv5monde.com)


#coeur #maladie #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 25 Juin 2021 - 10:12
 
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Sujet: Arrêts cardiaques : pourquoi les femmes en meurent-elles plus que les hommes ?
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Caillot de sang (thrombose) : les symptômes à reconnaître et les différents traitements

Comment se forme un caillot de sang (thrombose) ? Pourquoi est-ce grave ? Quels sont les traitements ? Les réponses du cardiologue.

Caillot de sang (thrombose) : de quoi parle-t-on exactement ?

Petit cours de médecine express. En cas d'effraction vasculaire (c'est-à-dire : lorsqu'un vaisseau sanguin se rompt et qu'il y a une perte de sang), une série de réactions chimiques se mettent en place pour " réparer " au plus vite les tissus abîmés : c'est la coagulation.
Problème : dans certaines circonstances (une infection, une inflammation, une maladie comme un cancer par exemple...), ce phénomène de coagulation se met en place alors que ce n'est pas nécessaire.
On observe alors la formation d'un caillot de sang (thrombose) : " le sang passe d'un état liquide à un état solide : le caillot se compose d'un mélange de plaquettes, de globules rouges et de fibrine " développe le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec, cardiologue.
Schématiquement, on distingue 3 types de caillots sanguins :
  • La thrombose artérielle. Lorsque le caillot sanguin se forme dans une artère, on parle de thrombose artérielle. " Le plus souvent, cela concerne une artère du cœur ou du cerveau " remarque le médecin cardiologue. Le caillot résulte de la rencontre entre une plaque d'athérome (une plaque qui se forme à l'intérieur de la paroi de l'artère, composée d'une " bouillie " de cholestérol, de cellules spumeuses, de calcaire...) et le sang en circulation dans l'artère : " cette rencontre est permise par la rupture de la chape fibreuse qui isole la plaque d'athérome de la circulation sanguine : en résulte une réaction chimique (précipitation) qui forme un caillot de sang " explique le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.
  • La thrombose veineuse. Lorsque le caillot sanguin se forme dans une veine, on parle de thrombose veineuse : " la présence d'un caillot de sang dans une veine entraîne une inflammation – on parle de phlébite ou de thrombophlébite, et cela concerne principalement les veines des jambes " note le spécialiste. En cas de phlébite, la jambe apparaît brutalement rouge, enflée et chaude au toucher.
  • La thrombose au cœur. " Lorsque le cœur est en arythmie (c'est-à-dire : qu'il ne bat pas de façon régulière), il ne se contracte pas de façon efficace et du sang peut stagner dans les " culs-de-sac " du muscle cardiaque : on peut alors constater l'apparition de caillots sanguins " explique le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.

Caillot de sang (thrombose) : c'est grave, docteur ?

Caillot de sang (thrombose) : est-ce que c'est grave ? Oui. " Même si le caillot est petit et qu'il est d'abord asymptomatique, il finira forcément par boucher un vaisseau sanguin compte tenu de l'anatomie du système vasculaire dont les " tuyaux " vont en se rétrécissant " explique le cardiologue.
Ainsi, une thrombose veineuse peut évoluer (plus ou moins rapidement) en embolie pulmonaire : " le caillot chemine depuis la jambe jusqu'au cœur puis il est expulsé dans l'arbre pulmonaire et le bouche : le sang ne peut plus passer, c'est potentiellement une situation mortelle " détaille le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec.
Une thrombose au cœur peut, quant à elle, donner naissance à un infarctus du rein, de la rate... si le caillot passe dans la circulation générale. Et une thrombose artérielle peut être à l'origine d'un accident vasculaire cérébral (AVC) si le caillot monte vers le cerveau. " Il n'y a pas de " caillot de sang pas grave " : c'est toujours une urgence " précise le médecin.

Caillot de sang (thrombose) : prévention et traitements

À savoir. Plusieurs facteurs favorisent l'apparition d'un caillot dans les vaisseaux sanguins. On peut notamment citer les troubles de la coagulation, le surpoids et l'obésité, le cancer, la grossesse, ou encore l'association tabac + pilule : " c'est vraiment ravageur ! " nous avertit le médecin cardiologue.
On peut également parler du syndrome de la classe moyenne : " les personnes qui prennent l'avion pendant plus de 8 heures avec les jambes pliées ont un risque accru de thrombose, développe le Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec. Pour prévenir la survenue de caillots sanguins dans l'avion, il est recommandé de porter des bas de contention adaptés et de faire quelques exercices ciblés (marcher un peu dans les allées, faire travailler les muscles des mollets...) ".
Caillot de sang (thrombose) : quels sont les traitements ? Deux types de médicaments peuvent être utilisés en cas de thrombose :
  • En cas de caillot qui naît dans le cœur ou dans les jambes, le médecin prescrira un traitement anti-coagulant : " le but de celui-ci, c'est de dissoudre le caillot et de prévenir sa re-formation : c'est un médicament qui fluidifie le sang " explique le cardiologue.
  • En cas de caillot artériel (thrombose artérielle), le médecin prescrira un traitement antiagrégant plaquettaire (AAP) : " il s'agit d'empêcher l'agrégation des plaquettes, qui est la première étape de la formation d'un caillot de sang ".

Merci au Dr. Mathieu Bernard-Le Bourvellec, cardiologue à l'Institut Cœur Paris Centre (ICPC) et auteur de Le cœur notre autre cerveau (éd. Larousse).

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/caillot-de-sang-les-symptomes-a-reconnaitre-et-les-differents-traitements-2112175


#coeur #trombose
par Heartdrake
le Jeu 24 Juin 2021 - 18:24
 
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Sujet: Caillot de sang (thrombose) : les symptômes à reconnaître et les différents traitements
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5 bonnes raisons de consommer des pruneaux après 50 ans

Il facilite notre transit

Sa richesse en fibres (6 à 7 g/100 g) le rend tout indiqué pour celles sujettes à la constipation. Mais il doit aussi ses propriétés laxatives à sa teneur en sorbitol, un sucre-alcool qui favorise l’évacuation des selles. La recommandation des médecins : une poignée par jour, soit 4 à 5 pruneaux, selon la taille. Si on est vraiment bloquée, en vacances par exemple, on peut augmenter la dose pendant quelques jours.

Le pruneau nous donne de l'énergie

Comme tous les fruits séchés, il a perdu une grande partie de son eau et sa teneur en sucres a augmenté, dont une bonne part de glucose, carburant favori du cerveau. Il donne un coup de fouet rapide et durable, avec un index glycémique qui reste modéré grâce à ses fibres. À consommer cependant avec modération si on surveille sa ligne car le pruneau est assez calorique. Idéal en collation avant une séance de sport ou pour éviter les coups de mou en rando. Il apporte aussi du magnésium (45 mg/100 g), bon à prendre pour le tonus physique et mental.

Il nous protège contre le vieillissement

Élaboré à partir de prunes rouges ou bleues (le pruneau d'Agen est produit à partir de prunes d'ente, de grosses prunes bleu violacé), il est riche en polyphénols antioxydants. C'est aussi une source non négligeable de vitamines E, C et de provitamine A qui protègent les cellules contre les radicaux libres responsables du vieillissement.

Les pruneaux aident à faire de vieux os

Le pruneau est généreux en bore (4 à 5 pruneaux apportent 100 % des apports quotidiens recommandés), un oligo-élément rare qui, associé au calcium et à la vitamine D, permet de lutter contre l'ostéoporose. Des chercheurs des universités de Floride et de l’Oklahoma ont observé une meilleure densité osseuse chez des femmes ménopausées qui consommaient 100 g de pruneaux par jour (une petite dizaine) que chez celles qui consommaient des pommes séchées.

Bon pour le cœur

Comme tous les fruits séchés, sa teneur élevée en potassium aide à réguler et abaisser la tension artérielle (en améliorant notamment l'équilibre avec le sodium). Sa richesse en antioxydants contribue aussi à la bonne santé veineuse et cardio-vasculaire.

Source de l'article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/5-bonnes-raisons-de-consommer-des-pruneaux-apres-50-ans-2115125


#coeur
par Heartdrake
le Jeu 24 Juin 2021 - 18:17
 
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Sujet: 5 bonnes raisons de consommer des pruneaux après 50 ans
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Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée


  • L’insuffisance cardiaque est une maladie du cœur méconnue, qui tue 70.000 Français chaque année et est à l’origine de 165.000 hospitalisations.
  • Ce mardi, un colloque organisé au ministère de la Santé visait à attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette pathologie.
  • Une année de travail pluridisciplinaire a permis de mettre au point Optim’IC, soit quatre axes pour améliorer la prise en charge des patients concernés.


Grosse fatigue, essoufflement, toux… Et si ce n’était pas le Covid-19, mais l ’insuffisance cardiaque ? Cette question, peu de Français se la posent, car cette pathologie, qui concerne pourtant 1,5 million de personnes (particulièrement après 60 ans), reste méconnue. Il y a pourtant urgence à sensibiliser les soignants et le grand public à cette maladie qui tue toutes les sept minutes. Voilà pourquoi des cardiologues, généralistes, biologistes, députés et associations de patients organisaient ce mardi un colloque et une conférence de presse pour présenter Optim’IC (IC pour insuffisance cardiaque), un programme qui vise à améliorer la prise en charge des patients concernés.

Pendant un an, ces groupes de travail pluridisciplinaires, au niveau national mais aussi régional, ont mis en commun leurs constats et leurs solutions. Avec pour but « d’orienter les pouvoirs publics », résume Michel Fanget, député (Modem) et cardiologue. « Le nombre de patients augmente de 25 % tous les quatre ans, et cela va s’accentuer avec le vieillissement de la population, introduit Thibaud Damy, cardiologue au CHU Henri Mondor (AP-HP), à Créteil, et président du projet Optim’IC. Or, la démographie médicale s’effondre. » Les cardiologues deviennent une denrée rare, tandis qu’on compte de plus en plus de Français sans médecin traitant. Et cette maladie, grave et progressive, passe parfois inaperçue. « Beaucoup se disent "si je suis fatigué, c’est à cause de mon âge" », assure Philippe Thébault, président de l’ Alliance du cœur, qui a participé à l’élaboration des quatre axes d’amélioration. 20 Minutes vous les résume.

Améliorer le dépistage


Premier chantier, l’amont : améliorer le dépistage permettrait de gagner un temps précieux. « Les patients arrivent quasiment toujours trop tard, alors qu’on a des médicaments qui permettent de sauver des vies », reprend Thibaud Damy. Optim’IC propose de systématiser un dépistage précoce. Jusqu’à organiser une campagne de dépistage générale ? « Ça n’a pas beaucoup de sens d’imposer un examen à un marathonien de 60 ans, assure Hervé Puy, biologiste médicale à l’ hôpital Bichat (AP-HP). En revanche, ce serait très important de le faire sur les populations à risque. » A savoir les personnes souffrant de maladies cardiaques, d’hypertension, d’insuffisance rénale, de diabète et d’anémie en fer. « On sait maintenant que la carence martiale, la baisse du taux de fer dans l’organisme avant le stade de l’anémie, même isolée, est une cause importante de décompensation (voir encadré) », ajoute le biologiste.

Pour dépister ces personnes à risque, nul besoin de faire passer des électrocardiogrammes. « Depuis les années 2000, on connaît deux marqueurs importants dans le sang de cette pathologie », reprend-il. Un examen sanguin au coût modeste - 20 euros - et réalisable partout en France grâce à l’important maillage des laboratoires d’analyses, publics et privés ».  « A condition d’informer les généralistes de l’intérêt de cette prise de sang, car les taux renseignent sur la présence de la maladie et sur sa gravité », complète Thibaud Damy.

Créer des filières territoriales


Côté suivi cette fois, l’effort doit porter sur la coordination entre les différents acteurs. Ces derniers souhaitent la constitution de filières territoriales claires pour les soignants et les patients. « Aujourd’hui, tout le monde fait tout, regrette le cardiologue. L’hôpital renouvelle les ordonnances de patients stabilisés et les généralistes envoient des patients graves aux urgences… où ils ne sont pas forcément envoyés dans les services adaptés, faute de place ! Alors qu’il faudrait que les patients les plus graves soient pris en charge à l’hôpital et les plus légers en ville. »

L’équipe d’Optim’IC croit beaucoup à la e-santé pour faciliter le suivi des patients. Dans son unité à Henri Mondor, Thibaud Damy  mène depuis 2020 un projet qui vise à vérifier l’impact de la télésurveillance sur ses patients. Avec quatre infirmiers formés, l'ambitions est de favoriser le maintien à domicile grâce à une balance connectée. Si le patient prend soudainement du poids, c’est qu’un œdème menace. L’infirmière peut intervenir rapidement, en mettant dans la boucle biologiste et pharmacien. Cette expérimentation, qui s’appuie à la fois sur la télésurveillance et la délégation de tâche entre médecins et infirmiers, devrait durer quatre ans et sera ensuite évaluée pour voir si son financement perdure.

Mieux partager l’information


Optim’IC propose d’améliorer la communication. En créant, pour le grand public, des campagnes de sensibilisation et une hotline sur l’insuffisance cardiaque. Et pour les professionnels, une base réunissant toutes les données biologiques. Pour que tous les professionnels aient accès à une information rapidement, il faudrait organiser l’interopérabilité. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, par exemple, entre tous les laboratoires d’analyse. On conseille donc au patient d’aller toujours dans le même.

Mais ce serait rouvrir le sujet, épineux, du Dossier médical partagé (DMP). Qui s’est répandu, certes, mais que les soignants trouvent visiblement peu pratique. « Trop d’information tue l’information, souffle Thibaud Damy. Je reçois tellement de documents par mail qu’il faudrait que je passe mes journées à le remplir. » Certains estiment donc que compartimenter les informations, en proposant par exemple, dans un premier temps, un dossier biologique, pourrait faciliter la tâche des professionnels.

Réfléchir au financement 


Quatrième axe, et non des moindres, le financement. Car la filière se trouve à un carrefour. Le gouvernement souhaite abandonner peu à peu la tarification à l’acte (T2A) pour imaginer un financement au parcours de soins. Or, l’insuffisance cardiaque fait partie des quelques pathologies choisies pour ouvrir la voie à cette modification fondamentale. L’occasion pour la profession d’insister sur une juste rémunération de tous les acteurs. « Est-ce qu’on aura encore les moyens de soigner les patients si la règle de financement est mal calculée ? », s’inquiète Thibaud Damy.

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/3068291-20210622-insuffisance-cardiaque-quatre-pistes-ameliorer-prise-charge-patients


#coeur #insuffisancecardiaque
par Heartdrake
le Mer 23 Juin 2021 - 10:40
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée
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Diabète de type 2 : protégez votre cœur

Le diabète de type 2 ne cesse de progresser dans notre pays et à travers le monde. A tel point que les spécialistes parlent d’épidémie. Sans une prise en charge précoce et intensive, la maladie évolue à bas bruit, provoquant des complications notamment au niveau cardio-vasculaire.



3,7 millions de diabétiques traités en France
« Le diabète de type 2 représente 90% de l’ensemble des diabètes et, comme tous les diabètes, il se caractérise par une hyperglycémie chronique. Les causes du diabète de type 2 associent des facteurs génétiques et des facteurs d’environnement comme le surpoids et la sédentarité », explique le Pr Patrice Darmon, endocrinologue-diabétologue au CHU la Conception à Marseille. « L’incidence du diabète de type 2 augmente avec l’âge. La maladie survient généralement après 40 ans et l’âge moyen de diagnostic est proche de 65 ans. Cependant avec l’augmentation des déséquilibres nutritionnels et de la sédentarité des populations, il touche aujourd’hui des patients de plus en plus jeunes. »

La France compte 3,7 millions de patients traités pour un diabète de type 2 auxquels il faut ajouter environ 700 000 patients non diagnostiqués. Cette maladie est potentiellement grave du fait de ses complications, notamment au niveau cardio-vasculaire. Ainsi, les atteintes cardio-vasculaires sont 2 à 3 fois plus fréquentes chez les patients vivant avec un diabète par rapport à la population générale.

Une maladie des vaisseaux
« On distingue les complications micro-vasculaires des complications macro-vasculaires », précise le Pr Darmon. « Les premières vont impacter les petits vaisseaux de la rétine, des reins ou encore du système nerveux périphérique. Les secondes concernent les gros vaisseaux au niveau du cœur, des artères cérébrales et des membres inférieurs. Avec à la clé, un risque élevé d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral et d’artérite des membres inférieurs. »


Comment expliquer ce retentissement cardiovasculaire ?
Pour le Pr Patrice Darmon, la fragilité cardio-vasculaire des diabétiques est multifactorielle. « Les patients présentent souvent des facteurs de risque associés, comme une obésité, des anomalies du bilan lipidique, une hypertension artérielle, souvent un tabagisme… Par ailleurs, une glycémie mal contrôlée au long cours retentit également sur le système cardiovasculaire. »


Quelle prévention ?
Un des enjeux majeurs de la prise en charge du diabète de type 2 consiste justement à prévenir la survenue des complications cardio-vasculaires. La stratégie thérapeutique repose « sur la prise en charge optimale de tous les facteurs de risque associés, et sur l’administration de traitements au long cours visant à contrôler la glycémie. Mais obtenir un bon contrôle glycémique n’est souvent pas suffisant pour les complications des gros vaisseaux car le bénéfice met beaucoup de temps à apparaître et s’estompe si l’équilibre se détériore à nouveau. Aujourd’hui, nous avons à notre disposition de nouveaux traitements du diabète de type 2 qui ont montré une efficacité propre sur le plan cardio-vasculaire, indépendamment de leur effet sur la glycémie. » Autre pilier central de la prise en charge, le changement de mode de vie. « Cela reste le socle de toute prise en charge, perdre du poids, lutter contre la sédentarité, avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, arrêter le tabac… C’est vraiment la base. »


L’indispensable éducation thérapeutique
Pour donner toutes leurs chances aux patients, l’éducation thérapeutique joue un rôle clé. « Elle consiste à les impliquer pour qu’ils deviennent acteurs de leur prise en charge », explique le Pr Darmon. « On travaille par exemple sur la motivation au changement de mode de vie, sur les objectifs de prise en charge, en évoquant ensemble le choix des traitements, en expliquant leurs avantages et leurs inconvénients. On parle d’ailleurs de décision médicale partagée. C’est la meilleure méthode pour obtenir l’adhésion des patients afin qu’ils prennent leurs traitements au long cours et qu’ils comprennent pourquoi c’est essentiel. »




Source de l'article : https://destinationsante.com/diabete-de-type-2-protegez-votre-coeur.html


#coeur #diabète
par Heartdrake
le Mer 23 Juin 2021 - 10:19
 
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Sujet: Diabète de type 2 : protégez votre cœur
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Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée

Dépistage précoce, campagne de sensibilisation, mais aussi carnet de suivi pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque… Des médecins préconisent de mieux repérer et traiter cette maladie qui touche 1,5 million de Français.

L’insuffisance cardiaque, qui touche 1,5 million de personnes en France, doit être mieux repérée et prise en charge, via notamment un dépistage précoce et des campagnes d’information, plaide ce mardi 22 juin, un large collectif de médecins et de patients.

L’insuffisance cardiaque est une pathologie chronique dont la prévalence et la mortalité demeurent souvent méconnues, alors qu’elle concerne directement ou indirectement plus de 3 millions de Français, qu’ils soient patients ou proches aidants, souligne le cardiologue Thibaud Damy, président du programme Optim’IC, en introduction d’un rapport publié mardi.

« Un diagnostic souvent tardif »


Ce document pointe un diagnostic de l’insuffisance cardiaque souvent tardif, « une prise en charge principalement hospitalière mobilisant d’importantes ressources », ou encore une articulation des soins entre la médecine hospitalière et la médecine de ville à optimiser.

Créer pour tenter d’améliorer ces points, le programme Optim’IC rassemble des sociétés savantes et des associations de patients impliquées dans l’insuffisance cardiaque (Fédération hospitalière de France, Collège national des cardiologues français, Alliance du cœur…).

Son rapport fait une série de propositions, formulées par un comité d’experts national et des comités régionaux.

« Création d’un livret individuel »


Il préconise notamment de systématiser le dépistage précoce de l’insuffisance cardiaque et de ses comorbidités, et d'encourager les actions de prévention.

Parmi ces actions de prévention, l’accès aux données de la CPAM afin de mieux identifier et suivre les patients les plus à risque, la création d’un livret individuel de l’insuffisance cardiaque, l’organisation de campagnes nationales et locales de sensibilisation.
L’insuffisance cardiaque correspond à une anomalie de la pompe cardiaque qui ne permet plus un apport en oxygène et en nutriments suffisant, souligne l’agence sanitaire Santé publique France sur son site internet. Elle touche en particulier les plus de 70 ans.
Chaque année, l’insuffisance cardiaque est responsable d’environ 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, suivies par de nombreuses réhospitalisations qui impactent la qualité de vie des patients et engendrent des dépenses de santé considérables, selon le programme Optim’IC.

Source de l'article : https://www.ouest-france.fr/sante/insuffisance-cardiaque-avec-70-000-deces-et-165-000-hospitalisations-elle-doit-etre-mieux-reperee-b5a0df56-d349-11eb-83d4-d9e2648f9b77


#coeur #insuffisancecardiaque
par Heartdrake
le Mar 22 Juin 2021 - 15:09
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque. Avec 70 000 décès et 165 000 hospitalisations, elle doit être mieux repérée
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Covid-19 : l’ANSM signal un « rôle possible » du vaccin Pfizer dans des cas de myocardite

De rares cas de d’inflammation cardiaque ont été observés chez de jeunes adultes, en majorité des hommes d’âge médian de 28 ans, après l’injection du vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech


Le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer et BioNTech (Comirnaty) a un « rôle possible » dans la survenue de rares cas d’inflammation cardiaque chez de jeunes adultes, a indiqué vendredi l’Agence du médicament (ANSM). Le comité de suivi de l’ANSM « retient l’hypothèse d’un rôle possible du vaccin Comirnaty dans la survenue des myocardites », indique son point de surveillance hebdomadaire des effets indésirables des vaccins anti-Covid.
La semaine dernière, le même comité avait indiqué la « nécessité de poursuivre le suivi du signal potentiel ». L’ANSM avait classé fin avril cet effet indésirable comme « signal potentiel » de pharmacovigilance du vaccin Pfizer/BioNTech après le signalement de cas semblable en Israël.


Sur 29 cas rapportés depuis le début du suivi en France, 14 ont été retenus « au vu du niveau de complétude des données cliniques recueillies », et pour neuf d’entre eux, l’expertise clinique et pharmacologique a conclu à une imputabilité probable du vaccin, détaille l’ANSM. Il s’agit majoritairement d’hommes (9 sur 14), d’âge médian de 28 ans, en grande majorité (93 %) « rétablis ou en cours de rétablissement ».

Effets « attendus et non graves »

Au total, depuis le début de la vaccination avec Pfizer/BioNTech, 25 983 cas d’effets indésirables ont été analysés, en majorité des effets « attendus et non graves » tels qu’une douleur au point d’injection ou des maux de tête, sur plus de 32,9 millions d’injections réalisées au 10 juin. L’ANSM a déjà répertorié en février un « signal confirmé » concernant le vaccin Comirnaty : des cas d’augmentation de la tension artérielle, immédiatement après la vaccination ou de façon différée, de courte durée et d’évolution favorable.


D’autres effets indésirables constituent des « signaux potentiels » ou sont « sous surveillance », notamment la survenue de troubles du rythme cardiaque, de zonas et de syndromes d’activation des macrophages, une maladie rare liée à la stimulation inappropriée de ces cellules du système immunitaire.


Source de l'articleCovid-19 : l’ANSM signal un « rôle possible » du vaccin Pfizer dans des cas de myocardite (sudouest.fr)


#coeur #covid19
par Heartdrake
le Sam 19 Juin 2021 - 18:37
 
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Sujet: Covid-19 : l’ANSM signal un « rôle possible » du vaccin Pfizer dans des cas de myocardite
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Anévrisme aortique : opérer avant la rupture

L'aorte est la plus grosse artère de l'organisme... Autant dire qu'en cas de rupture, on a peu de chances de s'en sortir. L'une des principales causes de ce genre d'accident est l'anévrisme. Lorsqu'il a été repéré, comment peut-il être consolidé ?


L'aorte est la plus grosse artère du corps humain. Parfois, sa paroi peut se dilater et former une poche : c'est ce qu'on appelle un anévrisme. S'il vient à se rompre, la mort peut survenir en quelques secondes.

L'aorte part du ventricule gauche du coeur et prend la forme d'une canne appelée crosse aortique. De là partent les artères carotides et sous-clavières qui irriguent respectivement le cerveau et les bras. L'aorte descend ensuite le long de la colonne vertébrale dans l'abdomen. De là partent les deux artères rénales, droite et gauche. Puis, l'aorte se divise en deux branches : les artères iliaques droite et gauche qui irriguent les jambes.

Lorsqu'une partie de la paroi de l'aorte se dilate, on parle d'anévrisme. Les causes principales sont des dépôts de plaques de graisse sur la paroi de l'artère, le tabac ou encore l'hypertension artérielle. La dilatation peut être localisée tout au long de l'aorte. Le plus souvent, l'anévrisme concerne la partie abdominale de l'aorte.

Mais il peut aussi se situer dans sa partie thoracique, sur la crosse aortique. Lorsque l'anévrisme est trop important, il faut absolument opérer car il peut se rompre à tout moment.

Des prothèses conçues sur mesure


Dans le service de chirurgie vasculaire et endocrinienne de l'hôpital Henri-Mondor est développée une nouvelle stratégie thérapeutique des anévrismes aortiques. Pour cette intervention particulière, la confection d'une prothèse sur mesure dans le bloc opératoire est une étape délicate.

Chirurgie endovasculaire : moins invasive


L'anévrisme de l'aorte abdominale touche essentiellement les hommes de plus de 60 ans. Lorsque l'anévrisme dépasse les cinq centimètres de diamètre, il faut absolument opérer car il grossit inéluctablement et menace de rompre à tout moment.
Une rupture d'anévrisme est bien évidemment dramatique car elle est mortelle dans plus de 80% des cas.
Pour opérer un anévrisme de l'aorte, il existe deux techniques opératoires qui seront choisies en fonction de la gravité et la localisation de l'anévrisme.
La méthode chirurgicale conventionnelle se déroule à coeur ouvert et nécessite de dériver le sang du patient afin de pouvoir retirer le segment d'artère malade et le remplacer par une prothèse. Cette intervention est lourde et tous les patients ne peuvent pas la supporter. Pour les plus fragiles, une autre méthode beaucoup moins invasive est possible.
Il s'agit de la méthode endovasculaire durant laquelle le chirurgien n'ouvre pas le patient mais passe par l'artère de la cuisse pour placer une prothèse dans l'artère au niveau de l'anévrisme. C'est une technique beaucoup moins invasive qui permet de quitter l'hôpital dès le lendemain, ce qui n'est pas le cas pour la méthode classique. Elle demande tout de même un suivi régulier avec des imageries de contrôle pour vérifier notamment l'absence de fuites.

Devancer la rupture et éviter les fuites


L'échographie abdominale reste le meilleur examen pour dépister un anévrisme de l'aorte abdominale... Lorsque l'anévrisme est sur le point de rompre, des douleurs abdominales ou dorsolombaires peuvent apparaître, mais la plupart du temps il n'y a pas de symptômes...
Le risque de fuites constitue le principal inconvénient de l'endoprothèse car ces fuites peuvent mener jusqu'à la rupture et il faut donc de nouveau intervenir. Cela concerne tout de même 20 à 40% des patients mais la plupart des réinterventions ne nécessitent ni anesthésie générale ni incision chirurgicale.

Source de l'article : https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/chirurgie/chirurgie-cardiovasculaire/anevrisme-aortique-operer-avant-la-rupture_3426.html


#aorte #coeur
par Heartdrake
le Ven 18 Juin 2021 - 12:40
 
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Sujet: Anévrisme aortique : opérer avant la rupture
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Maladies cardiovasculaires : 8 conseils pour protéger le cœur des femmes

Une idée reçue nous pousse à penser que les infarctus et accidents vasculaires cérébraux concernent majoritairement les hommes. C’est faux ! Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Et pourtant, 67 % d’entre elles l’ignorent...

Saviez-vous que les maladies cardiovasculaires n’étaient pas qu’une affaire d’homme ? Elles constituent en effet la principale cause de mortalité chez la femme dans le monde occidental.
Contrairement aux hommes, les femmes ont une fréquence cardiaque plus élevée et la taille de leur cœur et de leurs artères coronaires est plus petite. Elles sont donc naturellement plus à risque et doivent être attentives à un éventuel changement de leur état général : grosse fatigue persistante, troubles digestifs, oppression thoracique, ou encore palpitations.

Il faut d’ailleurs savoir que chez une femme, l’AVC ne se manifeste pas toujours comme chez un homme. Près de deux tiers des femmes qui décèdent d’un infarctus n’ont pas eu de signaux d’alarme classiques. Et parfois, les symptômes peuvent même passer inaperçus.
Face à cet enjeu de santé majeur, Primevère, expert en matière grasse santé, s’engage et fait bouger les lignes. Commencez à évaluer la santé de votre cœur en 5 minutes grâce à son test développé en partenariat avec l’Institut pasteur de Lille.


En effet, il n’est jamais trop tard pour agir ! Afin de prévenir les maladies cardiovasculaires, voici 8 conseils pour mieux protéger le cœur des femmes et améliorer leur santé cardiovasculaire.

Arrêtez de fumer

Pour éviter l’infarctus ou l’AVC, une première bonne résolution est d’arrêter de fumer. Le tabagisme est responsable d'une augmentation de la pression artérielle, d'une détérioration des artères et d'une accélération du rythme cardiaque. Fumer diminue également le taux de bon cholestérol, ce qui est un facteur de risque à long terme pour le système cardiovasculaire. Cela devrait vous motiver à jeter votre dernier paquet de cigarette à la poubelle et de faire définitivement une croix sur le tabac.

Maintenez un taux de cholestérol sain

L’alimentation est un pilier de la santé cardiovasculaire, il est donc important d’adopter les bons réflexes. Et cela passe donc par une alimentation saine et équilibrée, pour maintenir un bon taux de cholestérol. L’excès de cholestérol, aussi appelé hypercholestérolémie, est néfaste pour la santé cardiovasculaire, d’où l’importance de contrôler régulièrement ses taux de cholestérol en effectuant un bilan lipidique. On distingue aujourd’hui deux types de cholestérol, le “bon” cholestérol et le “mauvais” cholestérol.


  • Les lipoprotéines de haute densité (HDL) correspondent au “bon” cholestérol. Elles ont pour rôle d’empêcher la formation de plaques d’athérosclérose sur la paroi des artères. Les HDL apportent au foie le surplus de cholestérol accumulé dans les organes afin qu’il y soit éliminé. On considère que le taux de cholestérol HDL doit être supérieur à 0,35 g/L.
  • Les lipoprotéines de faible densité (LDL) font référence au “mauvais” cholestérol. A l’inverse des HDL, ces protéines distribuent l’excès de cholestérol aux différents organes, ce qui favorise le dépôt lipidique sur la paroi des artères. Le taux de LDL ne doit généralement pas excéder 1,6g/L.


Pour vous aider à adopter les bons réflexes, Primevère vous propose d’évaluer votre alimentation via un test dédié.

Et pour vous aider dans votre cuisine du quotidien et vous inspirer, Primevère met également à votre disposition :

  • De nombreuses recettes revisitées par des diététiciennes afin d’améliorer leur composition nutritionnelle en les passant au crible de 8 critères (énergie, matières grasses, oméga 3, fibres, sel, végétal, sucres et vitamines & minéraux). Chaque recette est associée d’un repère Primevère qui permet de vous guider dans vos choix, il va de 1 à 5 cœurs, où 5 correspond à la composition nutritionnelle la plus adaptée.
  • Un Convertisseur Malin qui vous propose des alternatives d’ingrédients pour améliorer la composition nutritionnelle de vos recettes.


Surveillez votre poids

Le surpoids est un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires, mais un facteur modifiable. Il est donc très important de surveiller votre poids, en mesurant régulièrement votre IMC (indice de masse corporelle). L’IMC se calcule en divisant le poids en kg, par la taille au carré. Pensez également à mesurer votre tour de taille. Celui-ci ne doit pas être égal ou supérieur à 80 cm.

Surveillez votre pression artérielle

La pression artérielle, c’est la pression du sang dans les artères. Il est indispensable de la faire contrôler régulièrement : pensez à la faire mesurer à chaque visite chez votre médecin. Il est aussi bon de rappeler que le risque de maladie cardiovasculaire augmente avec l’âge, tout particulièrement après 45 ans chez l’homme et après 55 ans chez la femme. Pour limiter les risques de maladie cardiovasculaire, la pression artérielle doit donc être surveillée régulièrement.

Faites de l’exercice physique

Il est prouvé que l’exercice physique régulier diminue le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. Marche, vélo, natation… Pour un cœur sain et en bonne santé, il faut donc être actif ! Pratiquée régulièrement, la marche favorise par exemple la hausse du « bon cholestérol », et diminue de 15% le risque d’hypertension artérielle. C’est donc le moment d’acheter une petite tenue de sport et de vous y mettre !

Evitez toute source de stress

Conflits familiaux, soucis financiers, productivité professionnelle, problèmes de santé… Les sources de stress sont nombreuses dans la vie, et encore plus en cette période ! Et cela peut avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. Le manque de sommeil peut en effet être associé à plusieurs problèmes de santé, incluant les maladies cardiovasculaires. Pour les prévenir, la pratique du yoga ou de la méditation peut aider. Ces activités diminuent nettement les facteurs de risques associés aux maladies cardiovasculaires tels que l’hypertension ou encore le stress.

Tenez compte des antécédents familiaux

Un de vos proches a été victime d’une maladie cardiovasculaire ? Considérez alors que vous avez a priori un facteur de risque. L’infarctus a, en effet, une composante héréditaire. D’où l’importance de connaître les antécédents familiaux. Une bonne connaissance de ces antécédents peut aider à prédire le risque de chaque individu et ainsi, à mieux le prévenir.

Apprenez à reconnaître les symptômes de la crise cardiaque ou de l’attaque cérébrale

Pour vous prémunir contre les maladies cardiovasculaires, apprenez à en reconnaître les symptômes. Une violente douleur thoracique constitue le symptôme principal de l’infarctus. Mais ce symptôme n’est pas toujours présent. Il existe d’autres symptômes :

  • Essoufflement
  • Nausées, vomissements, sueurs
  • Fatigue ou faiblesse
  • Douleur dans le haut de la mâchoire ou le cou
  • Sentiment d’angoisse

Afin de prévenir les maladies cardiovasculaires, n’hésitez pas à procéder à un dépistage précoce et régulier des facteurs de risque cardiovasculaires, notamment lors de la première contraception, d’une grossesse ou de la ménopause.

Source de l'article : https://www.aufeminin.com/sante-femme/maladies-cardiovasculaires-comment-les-eviter-s1848546.html


#coeur #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 19:14
 
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Sujet: Maladies cardiovasculaires : 8 conseils pour protéger le cœur des femmes
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À Toulouse, le cœur d'un patient a été soigné pour la première fois par radiothérapie

Pour soigner un patient souffrant de tachycardie, des équipes toulousaines du CHU de Toulouse et de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole ont pour la première fois utilisé la radiothérapie. Cette technique connue pour détruire les cellules cancéreuses a permis de traiter une zone du cœur de manière non invasive.


Pour la première fois à Toulouse, un patient souffrant d’un trouble du rythme cardiaque a été traité par radiothérapie, une technique habituellement utilisée pour détruire les cellules cancéreuses. Cette fois, l’irradiation de haute précision (radiothérapie stéréotaxique) a permis de détruire, en une seule et forte dose, une zone du cœur identifiée comme un foyer de tachycardie.


Le patient, âgé d’une cinquantaine d’années, était porteur d’un défibrillateur automatique et les traitements usuels de cardiologie (médicaments anti-arythmique, ablation par radiofréquence intra-cardiaque) n’avaient pas permis d’agir sur sa tachycardie ventriculaire.

« L’originalité de cette intervention repose sur l’association de deux mondes, de deux équipes qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble », résume le Dr Jonathan Khalifa, radiothérapeute à l’Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole (IUCT-O) dans le service du Pr Elizabeth Moyal. Il est un des coordonnateurs de ce projet mené avec Thomas Brun, physicien médical à l’IUCT-O, et les équipes de cardiologie du Pr Philippe Maury et du Dr Anne Gardères-Rollin à l’hôpital Rangueil (Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse). Le LIRYC à Bordeaux (Institut de rythmologie et modélisation cardiaque) a également été associé pour cartographier en 3D la zone à traiter.

Calcul de la bonne dose


Car le défi était aussi technique, il fallait identifier précisément la cible et gérer ses mouvements (respiration, battements du cœur) pour éviter les imprécisions. « Une quinzaine de jours de préparation ont été nécessaires à partir des informations du scanner et des connaissances des cardiologues pour calculer la dose et la délivrer en préservant les tissus et organes autour (coronaires, valves, bronches, œsophage). Le patient a fait sa séance lors d’une courte hospitalisation à Rangueil, là où il est suivi par les équipes de cardiologie dont l’expertise est essentielle. Cette technique est encore confidentielle et nous restons prudents sur ses effets mais nous pensons qu’elle peut réduire les épisodes de troubles du rythme cardiaque », complète le Dr Jonathan Khalifa.


Un deuxième patient a été identifié pour les mêmes indications par le service de cardiologie du CHU de Toulouse. Il devrait être traité cet été à l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole.

Source de l'article : https://www.ladepeche.fr/2021/06/01/a-toulouse-le-coeur-dun-patient-a-ete-soigne-pour-la-premiere-fois-par-radiotherapie-9579068.php


#coeur #rythmologie
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 17:50
 
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Sujet: À Toulouse, le cœur d'un patient a été soigné pour la première fois par radiothérapie
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Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat

MARSEILLE, 15 juin 2021 (APMnews) - En France, parmi les adultes guéris d'un cancer pédiatrique à risque cardiovasculaire élevé, seul un tiers suit les recommandations d'échographies cardiaques régulières, selon les résultats d'une étude présentée la semaine dernière lors de la 15e conférence francophone d’épidémiologie clinique (Epiclin 2021).

Les traitements des cancers pédiatriques, en particulier l'anthracycline et la radiothérapie au niveau du coeur augmentent le risque cardiovasculaire. Chez ces patients à risque élevé de développer des maladies cardiovasculaires, des échocardiographies tous les 5 ans sont préconisées.


Nicolas Bougas de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) et ses collègues ont cherché à décrire le suivi médical d'anciens patients traités pour cancer pédiatrique à risque élevé de cardiomyopathie en France. Ils ont conduit ce travail au sein de la cohorte FCCSS (French childhood cancer survivor study), constituée de près de 7.700 patients traités avant 2000 pour un cancer de l'enfance ou de l'adolescence.


Ils ont basé leur analyse sur plus de 4.700 personnes, parmi lesquelles 20% étaient à risque élevé de cardiomyopathie car elles avaient été traitées par une forte dose d'anthracycline et/ou une forte dose de radiothérapie au niveau du ventricule gauche.


Dans cette cohorte, seuls 32,2% des sujets à risque avaient effectivement réalisé une échocardiographie dans les 5 ans. Les hommes et les personnes qui n'avaient pas un niveau d'étude élevé présentaient un surrisque de non-adhésion au suivi cardiologique. A l'inverse, les personnes relativement âgées et celles qui avaient eu un second cancer étaient plus compliantes.


Le fait de se rendre à une consultation de suivi à long terme multipliait par plus de 5 les chances de bénéficier d'une échographie cardiaque.


Source: APMnews

Source de l'article : https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Apres-un-cancer-pediatrique-deux-tiers-des-sujets-a-risque-n-ont-pas-de-suivi-cardiologique-adequat


#coeur #suivi #cardiologie #pédiatrie #enfants #cancer
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 17:42
 
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Sujet: Après un cancer pédiatrique, deux tiers des sujets à risque n'ont pas de suivi cardiologique adéquat
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Connaissez-vous la mort subite du sportif ?

Les images sont glaçantes et resteront dans les mémoires, celles du Danois Christian Eriksen s’effondrant sur la pelouse de Copenhague, dans un match de l’Euro opposant sa nation à celle de la Finlande ce samedi 12 juin. Ce type d’arrêt cardio-respiratoire qui touche des milliers de sportifs, amateurs ou professionnels, est un phénomène connu portant le nom de “mort subite du sportif“, explications.

C’est un incident malheureusement fréquent et qui touche des milliers de sportifs chaque année. Ce samedi 12 juin, dans un match de poule de l’Euro 2020, opposant le Danemark à la Finlande, l’un des 22 joueurs sur la pelouse, Christian Eriksen s’est effondré à la 44ème minutes. Ce dernier a été victime d’un arrêt cardiaque. Grâce à la réactivité du capitaine Danois, Simon Kjaer et des médecins urgentistes opérant les premiers gestes de secours : un massage cardiaque, de la défibrillation, le joueur Eriksen a survécu. Ce phénomène qui touche principalement les sportifs porte un nom, il s’agit de la « mort subite ». Selon la fondation Cœur & Recherche, elle se définit comme “ une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l’heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Le moment et le mode de survenue sont inattendus“.

1000 à 1200 cas d’arrêt cardiaque en France


Interrogé à ce sujet par France Info, le Docteur Gilles Boccara, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital Américain de Paris explique ce phénomène et ces crises cardiaques qui sévissent dans le sport professionnel comme dans le sport amateur. “Il y a des pathologies cardiaques qu'on peut détecter et qui malheureusement peuvent faire arrêter une carrière professionnelle […] Mais il y des situations totalement imprévisibles où il va y avoir, surtout au moment de la récupération, s'il y a un effort très intense, une déshydratation au moment de l'arrêt de l'effort. Comme Eriksen, on voyait bien qu'il était en train de récupérer, de marcher tranquillement pour revenir vers la touche. Au moment où l'on récupère, il peut survenir des troubles du rythme sévère dans ce qu'on appelle les fibrillations ventriculaires, donc les manœuvres qui permettent de sauver le patient à ce moment-là ne sont que le massage cardiaque et la défibrillation“. Le Dr Boccara explique également que ces gestes de premier secours sont à mémoriser, surtout chez les sportifs amateurs “ ça a permis de sauver la vie de ce joueur, Eriksen. S'il n'y avait pas eu les manœuvres précoces de l'équipe médicale autour du terrain, malheureusement, l'issue ne serait pas la même“.

Une cause difficile à déceler


La mort subite du sportif est imprévisible. Parfois, il s’agit d’une anomalie cardiaque, parfois cela peut être génétique. En 2019, Le Parisien interroge le professeur François Carré, cardiologue dans le sport. Ce dernier explique que “ce n'est pas l'activité physique qui la provoque, mais l'effort va venir révéler une anomalie cardiaque que l'on n'avait pas détectée auparavant. Lorsqu'un sportif s'effondre et meurt, on pratique généralement une autopsie. Dans 40 à 50 % des cas, on n'en trouve pas la cause. En 2018, quatre footballeurs sont morts, les examens n'ont rien montré“.

D’après la fondation Cœur & Recherche, le taux de survie à une mort subite sans séquelles neurologiques majeures, reste inférieur à 3% dans notre pays.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=connaissez-mort-subite-sportif&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-baume-tigre&utm_medium=mag-16062021&ium=39000005121456


#coeur #mort #subite
par Heartdrake
le Mer 16 Juin 2021 - 9:13
 
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Sujet: Connaissez-vous la mort subite du sportif ?
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Arrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ?

Le premier défibrillateur conçu et pensé pour les particuliers arrive en France dans une enseigne de grande distribution, afin d'améliorer la prise en charge des arrêts cardiaques en France. L'occasion de rappeler comment fonctionne cet outil de premiers secours. 


Alors qu’en France, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes chaque année d’une mort subite faute de choc électrique, une enseigne de distribution annonce l'arrivée du premier défibrillateur conçu et pensé pour les particuliers.

Dans de nombreux cas d'arrêt cardiaque, le coeur continue de battre, mais le rythme des battements est tellement anormal que ses contractions ne peuvent plus assumer la fonction de pompe sanguine : c'est la fibrillation. Cette fibrillation peut être corrigée au moyen d'un défibrillateur, qui analyse le rythme cardiaque de la victime, avant de lui administrer, si nécessaire, un choc électrique. "Les chances de survie augmentent si la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation sont entreprises dans les premières minutes qui suivent l'arrêt cardiaque", précise la Croix Rouge.

Comment utiliser un défibrillateur ? 


Voici comment il faut utiliser un défibrillateur :

- dès qu'il est disponible, mettez le défrillateur en marche.
- Dénudez la poitrine de la victime et placez les électrodes selon les instructions figurant sur l'emballage ou sur les électrodes elles-mêmes.
- Assurez-vous que personne ne touche la victime lorsque le défrillateur analyse le rythme cardiaque de la victime.
- Si un choc électrique doit être administré, assurez-vous que personne ne touche la victime. Appuyez sur le bouton si cela vous est demandé. Un défibrillateur entièrement automatique administrera la choc sans votre intervention.
- Si le défibrillateur vous invite à entreprendre des compressions thoraciques, faites-les sans tarder. Alternez 30 compressions et 2 insufflations.
- Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
- N'éteignez pas le défibrillateur et laissez les électrodes en place sur la poitrine de la victime. Si celle-ci reste inconsciente mais respire normalement, mettez-la sur le côté, en Position latérale de sécurité (PLS).

Quels sont les symptômes d'une crise cardiaque ? 

La plupart des signes avant-coureurs d’une crise cardiaque sont les mêmes pour les hommes et les femmes. La personne qui fait une crise cardiaque peut présenter les symptômes suivants :

- Douleur à la poitrine, pouvant s’accompagner de sensations : de serrement, de malaise, de douleur semblable à un écrasement, de lourdeur, de pression, de compression, de ballonnement, de brûlure.  
- Douleur qui irradie, pouvant s’étendre : à partir de la poitrine, du haut au bas d’un ou des deux bras, au cou, à la mâchoire ou aux épaules. 
- Essoufflement.  
- Pâleur, sueur et faiblesse générale.  
- Nausées, vomissements et parfois indigestion.
- Peur et anxiété.

L'ESSENTIEL


  • Toute personne, même non-médecin, est habilitée à utiliser un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE).
  • Le DAE est installé dans un emplacement visible du public et en permanence facile d’accès pour diminuer au maximum le délai de prise en charge de l’arrêt cardiaque.


Source de l'articleArrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ? (pourquoidocteur.fr)

#coeur #crise #cardiaque #défibrillateur
par Heartdrake
le Mar 15 Juin 2021 - 20:21
 
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Sujet: Arrêt cardiaque : comment utiliser rapidement un défibrillateur ?
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Plus d'anxiété et de dépression dans les deux ans après la pose d'un défibrillateur cardiaque

Virtuel – Il devrait être proposé aux patients équipés d'un défibrillateur automatique implantable (DAI) d’évaluer périodiquement leur niveau anxiété et de dépression, peut-être pendant des mois, voire des années, et non pas seulement pendant une courte période suivant l'implantation.


C'est ce que suggère une étude de cohorte prospective dont les résultats indiquent un taux de 2 à 4 % de nouveaux cas d'anxiété et de dépression à chacune des quatre consultations programmées, lors du suivi de deux ans d'une cohorte de plus de 1000 personnes équipées d'un DAI.

Ces données ont été présentées à l'occasion du congrès virtuel de l'European Heart Rythm Association 2021 [1].
Les chercheurs ont comparé les déclarations de ressenti après la pose du DAI et avant l'implantation. De façon cumulée, en deux ans, 11, 3% de la cohorte a été testée positive pour le développement d’une dépression et 14,5% pour celui d’une anxiété.

Les taux correspondants sur deux ans dans l'ensemble de la population danoise « sont compris entre 1 et 2% », a indiqué Susanne Pedersen (Université du Sud du Danemark et hôpital universitaire d'Odense), auteure principale de l’étude.

 « Ce n'était pas vraiment normal de voir cette incidence élevée dans une population danoise sur une période 24 mois ». Les résultats suggèrent qu'une seule évaluation pour la dépression et l'anxiété quand les patients reçoivent leur DAI « n'est pas suffisante », a-t-elle précisé.
Ce n'était pas vraiment normal de voir cette incidence élevée dans une population danoise sur une période 24 mois. Susanne Pedersen
« Nous savons d'après la littérature sur le sujet qu'un patient avec un DAI qui souffre d'anxiété ou de dépression présente un risque accru de problèmes de santé », a-t-elle poursuivi.

Les nouveaux résultats suggèrent que « nous loupons pas mal » de ces patients, ce qui a des conséquences non seulement sur leur qualité de vie mais aussi le risque de tachycardie ventriculaire et de mortalité, a expliqué l’oratrice.

Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607267?src=soc_tw_210615_mscpfr_news_card_depression&faf=1


#coeur #défibrillateur #anxiété #dépression
par Heartdrake
le Mar 15 Juin 2021 - 11:54
 
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Sujet: Plus d'anxiété et de dépression dans les deux ans après la pose d'un défibrillateur cardiaque
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Polyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans

ZURICH, 9 juin 2021 (APMnews) - Les sur-risques de démence et d'insuffisance cardiaque associés à la polyarthrite rhumatoïde ont chuté en 30 ans, une baisse qui coïncide avec l'arrivée des nouveaux traitements biologiques, selon deux études américaines présentées la semaine dernière au congrès virtuel de l'European Alliance of Associations for Rheumatology (EULAR).

La polyarthrite rhumatoïde est associée à un risque doublé de développer une insuffisance cardiaque. Pour la démence, les données sont plus contradictoires mais certaines études ont suggéré une augmentation du risque en cas de polyarthrite rhumatoïde. Aucune étude n'a examiné l'évolution de ces risques avec le temps.


Des chercheurs de la Mayo Clinic à Rochester (Minnesota) s'y sont attelé, dans deux études distinctes. Dans les deux cas les données proviennent d'une étude de cohorte rétrospective des habitants du comté d'Olmsted, avec une polyarthrite rhumatoïde (PR) diagnostiquée entre 1980 et 2009 selon les critères ACR de 1987, et sans PR, appariés en fonction de l'âge, du sexe et de l'année calendaire.


Dans l'étude sur le risque d'insuffisance cardiaque, 905 patients atteints de PR ont été comparés à 903 contrôles sans PR.


L'incidence cumulée sur 10 ans de l'insuffisance cardiaque n'a pas significativement changé au cours de la période étudiée, chez les patients comme chez les contrôles: chez les patients atteints de PR l'incidence était de 8,5% dans les années 1980, de 10,8% dans les années 1990 et de 7,1% dans les années 2000, rapportent Elena Myasoedova de la Mayo Clinic et ses collègues. L'incidence dans les années 1990 et 2000 n'était pas significativement différente de celle des années 1980.


Chez les contrôles, l'incidence cumulée sur 10 ans de l'insuffisance cardiaque était respectivement de 7,4%, 7,5% et 7,3%, sans différence entre les 2 dernières décennies et la 1re.


Mais alors que le risque d'insuffisance cardiaque par rapport à la population générale était significativement augmenté d'un facteur 2,2 pour les patients avec PR diagnostiquée dans les années 1980 et de 54% pour ceux diagnostiqués dans les années 1990, les patients ayant une PR diagnostiquée dans les années de 2000 n'avaient pas de risque accru d'insuffisance cardiaque par rapport à la population générale.


Le risque de démence a été évalué chez 895 patients atteints de PR comparés à 880 contrôles sans PR.


L'incidence cumulée sur 10 ans de la démence était de 12,7% pour les patients dont la PR a été diagnostiquée dans les années 1980, 7,2% dans les années 1990 et 6,2% dans les années 2000, rapportent Vanessa Kronzer et ses collègues de la Mayo Clinic. L'incidence pour les patients diagnostiqués dans les années 2000 était significativement diminuée de 43% par rapport à celle des patients diagnostiqués dans les années 1980.


Chez les contrôles, l'incidence cumulée sur 10 ans était respectivement de 9,3%, 5,0% et 7,1%.


Sur l'ensemble de la période d'étude, le risque de démence chez les patients ayant une PR était significativement plus élevé de 38% que chez les contrôles. Ce sur-risque était significatif au cours des deux premières décennies (+58% dans les années 1980 et +61% dans les années 1990), mais il n'y avait plus de sur-risque dans les années 2000.


"Nos résultats montrent une baisse importante du risque de démence chez les patients atteints de PR diagnostiquée dans les années 2000 par rapport aux années 1980, y compris en comparaison à la population générale. Ce déclin coïncide avec l'arrivée des nouveaux traitements biologiques de la PR", commentent Vanessa Kronzer et ses collègues.


D'autres études devraient déterminer le rôle de l'inflammation, de l'auto-immunité et des traitements anti-rhumatismaux dans le risque de démence, suggèrent-ils.


Source: APMnews


Source de l'articlePolyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans (cardio-online.fr)

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Ven 11 Juin 2021 - 15:22
 
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Sujet: Polyarthrite rhumatoïde : le sur-risque d'insuffisance cardiaque et de démence a baissé en 30 ans
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La consommation de noix bénéfique contre le diabète et les maladies cardiovasculaires

Des chercheurs ont mené une étude à grande échelle dont les résultats montrent que la consommation de noix laisse une signature précise dans le corps en termes de métabolites, liée à un risque plus faible de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.


Elles sont considérées comme un véritable trésor pour la santé : les noix présentent de nombreux bienfaits faisant d'elles de délicieux en-cas sains à privilégier au quotidien. Ces dernières sont par exemple riches en acides gras polyinsaturés, une famille d’acides gras essentiels au développement et au bon fonctionnement du corps. De précédentes études ont mis en avant un effet bénéfique sur la réduction du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Mais grâce à quels composants ?Tel est le but de la nouvelle recherche menée par des chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health en collaboration avec des chercheurs de l'Université Rovira i Virgili et de l'Université de Navarre.

Cette étude publiée dans le Journal of Nutrition, a consisté à utiliser, grâce à l'intelligence artificielle, un modèle d'apprentissage automatique, pour identifier 19 métabolites, lorsque les bactéries intestinales produisent des composés organiques qui peuvent avoir un impact sur la santé, associés à la consommation de noix. Ces derniers peuvent prendre la forme d'acides gras, d'acides aminés, de sucres, de peptides ou encore de vitamines. Les chercheurs se sont intéressés au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires car il s'agit de deux causes principales de décès dans le monde : respectivement la première et la septième cause de mortalité selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les noix sont bonnes pour notre santé »


Les chercheurs ont découvert que le profil des métabolites de la noix était associé à un risque 17% plus faible de diabète de type 2 et 29% plus faible de maladies cardiovasculaires. Un constat important puisqu'il s'agit selon eux de la première étude à examiner l'association entre les métabolites fabriqués à partir de la consommation de noix et le risque de maladies cardiométaboliques. « Nous sommes en mesure d'améliorer notre compréhension de la relation entre le régime alimentaire et la maladie et d'adopter une approche personnalisée qui conduira à une meilleure prévention et une meilleure gestion de divers problèmes de santé », explique le Dre Marta Guasch-Ferré.


Celle-ci ajoute : « Dans cette étude, nous avons révélé la signature métabolomique unique des noix, ce qui nous rapproche encore plus de la compréhension de 'comment' les noix sont bonnes pour notre santé. Ces technologies de pointe façonnent l'avenir des recommandations nutritionnelles. » Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les données de 1833 participants à l'étude PREvención con DIeta MEDiterránea (PREDIMED), une étude à grande échelle qui s'est déroulée en Espagne et dont le but était d'examiner les effets d'un régime méditerranéen sur la prévention des maladies cardiovasculaires chez les personnes considérées comme à risque de maladie cardiaque.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-alimentation/la-consommation-de-noix-benefique-contre-le-diabete-et-les-maladies-cardiovasculaires-877392


#coeur #diabète
par Heartdrake
le Jeu 10 Juin 2021 - 14:10
 
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Sujet: La consommation de noix bénéfique contre le diabète et les maladies cardiovasculaires
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Contre l’AVC, les cœurs ont la parole

Du 7 au 13 juin se tiendra la semaine du rythme cardiaque et par la même occasion la 3ème édition « Des cœurs contre l’AVC ». Une campagne digitale menée par Boehringer Ingelheim en partenariat avec l’association de patients Alliance du Cœur sur la page Facebook « Au cœur de l’AVC ». L’objectif est d’informer et sensibiliser aux troubles du rythme cardiaque.

Une campagne pour échanger et s’informer
Boehringer Ingelheim et l’Alliance du Cœur s’associent pour la 3ème année consécutive afin de sensibiliser le grand public aux troubles du rythme cardiaque : la fibrillation atriale, la tachycardie, les extrasystoles… et à leurs potentielles conséquences : la crise cardiaque ou infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque, l’AVC…

Au cours de cette semaine, vous pourrez retrouver l’interview de deux experts : le Dr Serge Kownator, Cardiologue à Thionville et Secrétaire Général de la Société française de Cardiologie, et Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur ; mais aussi le témoignage percutant de Fabienne, qui à la suite de son AVC, a découvert qu’elle était atteinte de Fibrillation Atriale. Vous aurez aussi la possibilité de poser vos questions.
Et comme chaque année, devenez acteur en ajoutant le logo de la campagne à votre photo de profil Facebook et en partageant un maximum de cœurs sous toutes leurs formes, en commentaire des publications ! (gif, dessin, photos, émojis…)

Prévenir le risque d’AVC

« C’est le maître mot de cette campagne », nous explique Philippe Thébault. « Par exemple, la fibrillation atriale (FA) caractérisée par une activité très rapide, irrégulière et inefficace de la paroi des oreillettes du cœur est responsable de 50% des AVC ischémiques. Nous savons qu’une personne sur quatre après 40 ans présente un risque de développer la maladie. Diagnostiquer le plus précocement possible nous permettrait d’éviter un nombre important d’AVC. Souvent la FA est en réalité diagnostiquée après l’AVC. »

Pour favoriser ce dépistage précoce, Philippe Thébault insiste sur l’importance de sensibiliser le grand public aux premiers signes des troubles du rythme. Et surtout d’expliquer qu’il ne s’agit en rien d’une fatalité liée à l’âge. « Trop souvent, les patients ne cherchent pas à savoir ce qui se cache derrière une fatigue persistante, un cœur qui s’emballe. Ils considèrent cela comme normal. Il faut leur dire d’aller consulter leur médecin qui pourra leur prescrire un électrocardiogramme (ECG). Nous devons également sensibiliser aux facteurs de risque comme le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle… » 

Les 10 ans de la page Facebook « Au cœur de l’AVC »

Animée par Boehringer Ingelheim, c’est la première communauté sur le thème de l’AVC, en nombre d’abonnés avec plus de 61 000 personnes actives à ce jour. Elle est destinée aux victimes d’AVC, à leurs proches ainsi qu’aux aidants. C’est une réelle plateforme d’échanges avec des interviews de professionnels de santé, des témoignages patients et aidants, des partages d’expérience, des conseils, des messages d’information et de prévention…
Quelques chiffres en France

  • Les maladies cardiovasculaires sont la 2ème cause de mortalité et la première cause chez les femmes et les personnes de plus de 65 ans
  • En cas de fibrillation atriale, le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique est multiplié par cinq
  • 155 000, c’est le nombre d’AVC recensés chaque année
  • L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence et la deuxième cause de mortalité


Pour davantage d’informations :

  • Sites internet

www.aucoeurdelavc.fr
www.alliancecoeur.fr

  • Pages Facebook

Au cœur de l’AVC
Alliance du cœur

Source de l'articleContre l’AVC, les cœurs ont la parole - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #AVC
par Heartdrake
le Jeu 3 Juin 2021 - 18:35
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Contre l’AVC, les cœurs ont la parole
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Insuffisance cardiaque : C’est la graisse péricardique qui fait le risque

Ces cardiologues de la Mount Sinai School of Medicine (New York) alertent contre l’excès de graisse viscérale située autour du cœur, un facteur majeur d’augmentation du risque d’insuffisance cardiaque, en particulier chez les femmes. Ainsi, ces travaux publiés dans le Journal of American College of Cardiology (JACC) montrent que les femmes présentant des quantités élevées de graisse péricardique encourent un risque multiplié par 2 d’insuffisance cardiaque et relèvent que l’incidence de l’insuffisance cardiaque est clairement liée à la graisse péricardique que les participants soient maigres, en surpoids ou obèses.

Chez les hommes aussi, cet effet est constaté, mais dans une moindre mesure, avec un risque accru de 50% d’insuffisance cardiaque. « Depuis plus de 20 ans, nous savons que l'obésité, basée sur une simple mesure de la taille et du poids (IMC), peut doubler le risque d'insuffisance cardiaque, mais aujourd’hui, grâce aux technologies d'imagerie nous sommes en mesure que c’est précisément l'excès de graisse péricardique, proche du muscle cardiaque, qui accroît ce risque », explique l’auteur principal, le Dr Satish Kenchaiah, professeur agrégé de cardiologie à l'école de médecine Icahn du Mount Sinai.
 
« Nos travaux apportent un outil important pour stratifier les patients selon leur risque d'insuffisance cardiaque ».  Il s'agit en effet de la plus grande étude à démontrer le lien entre la graisse péricardique et l'insuffisance cardiaque, un lien qui suggère une intervention précoce pour prévenir la maladie cardiaque.

La graisse péricardique augmente considérablement le risque d'insuffisance cardiaque


Ce consortium de recherche a examiné l'association entre la graisse péricardique et le risque d'insuffisance cardiaque à partir des données des tomodensitométries thoraciques (TDM) réalisées au cours de l’étude MESA (Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis), une recherche soutenue par le National Heart, Lung and Blood Institute (NHLBI/NIH). Les chercheurs ont défini le volume de graisse péricardique excédentaire à 70 cm3 ou plus chez les femmes et à 120 cm3 ou plus chez les hommes. L’analyse des données de graisse péricardique notamment, de près de 7.000 participants femmes et hommes âgés de 45 à 84 ans, d’origines ethniques diverses et exempts de de maladie cardiaque à l’inclusion et suivis durant 17 ans révèle que :
 

  • près de 400 d'entre eux ont développé une insuffisance cardiaque ;
  • l’excès de graisse péricardique s’avère associé à un risque plus élevé d'insuffisance cardiaque chez les femmes et les hommes, même après prise en compte des facteurs de confusion possibles dont l'âge, le tabagisme, la consommation d'alcool, le mode de vie sédentaire, l'hypertension artérielle, l'hypertension, la glycémie, un taux de cholestérol élevé et les antécédents de crises cardiaques ;
  • un volume de graisse péricardique élevé augmente le risque de développer une insuffisance cardiaque d'environ 100%, voire du double, chez les femmes et d'environ 50% chez les hommes ;
  • la graisse péricardique s’avère faiblement ou modérément corrélée avec les indicateurs de surpoids ou d'obésité tels que l'indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, le tour de hanche et le rapport taille / hanche ;
  • la graisse péricardique s’avère ainsi un facteur de risque d'insuffisance cardiaque supérieur au surpoids ou à l’obésité : ainsi, la graisse péricardique est clairement associée à de nouveaux cas d'insuffisance cardiaque, que les participants soient maigres, en surpoids ou obèses ;
  • chez un petit groupe de participants ayant subi une tomodensitométrie abdominale pour déterminer la quantité de graisse abdominale sous la peau et dans l'abdomen, la graisse péricardique prédit le risque d'insuffisance cardiaque même après prise en compte l'excès de graisse abdominale : la graisse péricardique apparaît donc un facteur indépendant (des autres types de graisse notamment) d’insuffisance cardiaque ;
  • ce lien entre graisse péricardique et insuffisance cardiaque est similaire dans tous les groupes ethniques représentés dans l'étude.

 
Cette recherche fournit ainsi des preuves solides de l’effet de l'excès de graisse péricardique sur le risque d'insuffisance cardiaque.
 
Les auteurs appellent à de nouvelles recherches sur les moyens de réduire et éviter les dépôts de graisse autour du cœur-autres qu’un simple régime de perte de poids.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/insuffisance-cardiaque-cest-la-graisse-pericardique-qui-fait-le-risque

#coeur #insuffisance #cardiaque
par Heartdrake
le Mer 26 Mai 2021 - 10:05
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque : C’est la graisse péricardique qui fait le risque
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L'Angleterre se munit de robots pour effectuer des compressions thoraciques sur les patients dans les ambulances

Au Royaume-Uni, un robot paramédical est utilisé pour la première fois afin d’effectuer des compressions thoraciques sur des patients dans des ambulances. L’objectif ? Libérer l'équipe d'urgence pour qu'elle puisse effectuer d'autres traitements vitaux.

Le South Central Ambulance Service (SCAS) est le premier d’Angleterre à embarquer cette nouvelle technologie de pointe, appelée LUCAS 3, à bord de ses véhicules. Il s'agit d'un système mécanique capable d'effectuer des compressions thoraciques de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) de haute qualité, de manière constante, dès l'arrivée des équipes sur les lieux et tout au long du trajet du patient vers l'hôpital, sans interruption.

La RCP est essentielle pour maintenir la circulation du sang et de l'oxygène dans le corps lorsqu'une personne est inconsciente et ne respire plus. Cependant, ces robots ne sont pas bon marché. Selon MFI Medical, qui fabrique les robots, ils coûtent environ 14 000 euros pièce et cela prendra donc du temps avant que chaque ambulance du pays en soit équipée.

Un porte-parole de la SCAS a déclaré : « une fois que les ambulanciers arrivent sur place et commencent les compressions thoraciques ou prennent le relais des passants qui ont pu l'initier, la transition entre les compressions manuelles et LUCAS peut être effectuée en sept secondes, ce qui garantit la continuité de l’action. » Le système utilise une connectivité sans fil Bluetooth, ce qui lui permet de configurer le taux de compression, la profondeur et les alertes spécifiques aux directives de réanimation. Ce dernier permet également de recueillir des données qui peuvent être examinées après l'événement et partagées avec d'autres cliniciens.

[size=13]Le Dr John Black, directeur médical de la SCAS, a déclaré : « nous savons que la réalisation de compressions thoraciques ininterrompues et de haute qualité lors d'un arrêt cardiaque est l'un des principaux déterminants de la survie jusqu'à la sortie de l'hôpital, mais cela peut être très difficile pour un certain nombre de raisons. » Les personnes peuvent se fatiguer lorsqu'elles pratiquent la RCP manuellement, ce qui affecte le rythme et la qualité des compressions, et les patients peuvent devoir être déplacés dans des endroits difficiles, comme des escaliers étroits ou des lieux éloignés, ce qui là encore peut entraver le bon déroulement du processus.


De plus, il ne faut pas non plus oublier qu’il existe également des risques importants pour la sécurité des ambulanciers qui ne sont pas attachés au moment où ils pratiquent la RCP à l'arrière de véhicules roulant à grande vitesse. Le robot, lui, ne se fatigue pas et ne modifie en aucune façon l'exécution de la réanimation cardio-pulmonaire , ce qui signifie qu’elle est de haute qualité et peut être pratiquée aussi longtemps que nécessaire, tout en libérant le personnel paramédical, en le maintenant assis et ceinturé, et en lui donnant la possibilité de se concentrer sur d'autres aspects essentiels des soins aux patients lors d'un voyage.

[/size]

Un robot très utile qui obtient déjà des résultats très encourageants



[size=13]Au final, il agit comme un troisième membre d'équipage robotisé qui vient accompagner l’équipe médicale dans son intervention d’urgence. Le modèle utilisé est une mise à niveau d'une version que les cliniciens de SCAS ont évaluée en 2014 dans le cadre de l'essai intitulé « PARAMEDIC » mené par l'Université de Warwick et publié dans la revue The Lancet.


Le professeur Charles Deakin, directeur médical de la division SCAS et responsable de la réanimation, a ajouté : « le dispositif LUCAS transforme la gestion d'un arrêt cardiaque et permet aux ambulanciers de se concentrer sur les aspects essentiels des soins cliniques. Il constituera un élément inestimable de l'équipe et contribuera aux résultats déjà remarquables obtenus par SCAS pour sauver la vie de ces patients. » L'association South Central Ambulance Charity a financé 28 de ces appareils pour soutenir les équipes dans les comtés de l'Oxfordshire, du Berkshire, du Buckinghamshire et de l’Hampshire.


Les robots LUCAS sont également utilisés pour la réanimation dans les services d'urgence des hôpitaux et pour soutenir les patients en arrêt cardiaque dans les unités de soins intensifs, ainsi que ceux subissant des procédures d'angioplastie coronarienne par ballonnet et de pose de stent pour élargir les artères rétrécies. Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’un véritable avancée pour le personnel médical.

Cette invention est géniale n’est-ce pas ? Espérons que son utilisation se démocratise et qu’elle permette de sauver beaucoup de vies !


Source de l'article : https://www.demotivateur.fr/article/l-angleterre-se-munit-de-robots-paramedicaux-pour-effectuer-des-compressions-thoraciques-sur-les-patients-dans-les-ambulances-25000


#coeur[/size]
par Heartdrake
le Mar 25 Mai 2021 - 9:17
 
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Sujet: L'Angleterre se munit de robots pour effectuer des compressions thoraciques sur les patients dans les ambulances
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Trop dormir (ou pas assez) est mauvais pour le cœur

Selon une étude présentée à la 70e session scientifique annuelle de l'American College of Cardiology, les personnes qui dorment moins de 6 heures ou plus de 7 heures par nuit sont plus à risque de développer des problèmes cardiovasculaires.



« Le sommeil est souvent négligé », explique le Dr Kartik Gupta de la Division de médecine interne de l’hôpital Henry Ford à Détroit. « C’est pourtant l’un des moyens les plus rentables de réduire le risque cardiovasculaire. D’après nos données, dormir six à sept heures par nuit est associé à une santé cardiaque plus favorable. »


Pour l’étude, Gupta et son équipe ont inclus les données de plus de 14 000 participants à l’enquête National Health and Nutrition Examination Survey. Lesquels ont été répartis en 3 groupes selon leur durée moyenne de sommeil. Les scientifiques ont suivi leur santé cardiovasculaire pendant plus de 7 ans en évaluant leurs niveaux de protéine C-Réactive, un marqueur inflammatoire clé connu pour être associé aux maladies cardiaques.


« Ceux qui dormaient moins de 6 heures ou plus de 7 heures présentaient des scores de risque cardiovasculaire plus élevés », notent les auteurs. Même si les carences de sommeil semblaient présenter davantage de danger. « Contrairement à certains facteurs de risque non modifiables, comme l’âge ou la génétique, les habitudes de sommeil peuvent être ajustées et doivent être régulièrement évoquées lors des visites médicales. »


Ce n’est pas la première fois que l’importance du sommeil est évoquée. Déjà en 2018, des chercheurs grecs expliquaient qu’une bonne nuit de sommeil, c’est entre 6 et 8 heures, ni plus ni moins. Selon eux, « le sommeil influence les processus biologiques comme le métabolisme du glucose, la pression artérielle et l’inflammation – qui ont tous un impact sur les maladies cardiovasculaires. »


Source de l'article Trop dormir (ou pas assez) est mauvais pour le cœur - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur
par Heartdrake
le Mar 11 Mai 2021 - 18:06
 
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Sujet: Trop dormir (ou pas assez) est mauvais pour le cœur
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Santé cardiaque : 10 minutes de sport suffisent ?

Pour préserver sa santé, notamment cardiaque, il faut faire du sport régulièrement. Mais beaucoup avancent l’argument du manque de temps pour justifier leur sédentarité. Une équipe américaine montre que 10 minutes, à raison de 3 fois par semaine, pourraient suffire.


Selon les recommandations du ministère de la Santé, chaque adulte devrait pratiquer « 30 minutes une activité physique développant l’aptitude cardio-respiratoire d’intensité modérée à élevée, au moins 5 jours par semaine, en évitant de rester 2 jours consécutifs sans pratiquer ». Malheureusement, de nombreux adultes estiment ne pas pouvoir trouver le temps pour ces pratiques pourtant bénéfiques pour la santé.

Afin de lutter contre le manque d’activité physique et les effets de la sédentarité, une équipe de l’Université du Texas à Austin (Etats-Unis) a testé l’effet d’un entraînement plus bref. Ils ont en effet proposé à de jeunes volontaires de faire du vélo de façon intense durant 10 minutes au total, à raison de 3 fois par semaine seulement. Dans le détail, ils devaient pédaler très fort pendant 4 secondes, se reposer 10 à 30 secondes et ainsi de suite durant 10 minutes.

Le résultat s’avère intéressant au niveau cardiovasculaire. Ainsi, les participants ont tous augmenté :

– Leur consommation maximale d’oxygène (VO2 max), ce qui indique une amélioration de l’endurance en terme d’aérobie ;
– Leur force et leur résistance, via la performance anaérobique ;
– Le volume total de sang. En effet, l’activité physique impacte le volume total de l’appareil circulatoire en dilatant les vaisseaux sanguins et en provoquant un besoin en oxygène plus important.

Un programme sportif bref et efficace donc pour le cœur. « Cette étude devrait encourager les gens à faire davantage d’exercice physique, dans la mesure où le temps nécessaire est bien plus court que les recommandations habituelles », espèrent les auteurs.
Tag coeur sur Association Insuffisance Cardiaque (AIC) - Page 9 Icn-infos1
Source : American Physiological Society, 27 avril 2021 – ministère de la Santé

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#coeur #cardiologie
par Heartdrake
le Ven 30 Avr 2021 - 18:51
 
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Sujet: Santé cardiaque : 10 minutes de sport suffisent ?
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À Toulouse, la clinique Pasteur étudie un nouveau dispositif pour traiter l'insuffisance cardiaque

La clinique Pasteur de Toulouse a posé pour la première fois en France un dispositif dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. Un anneau de cerclage, posé en passant par les vaisseaux, vient soulager le cœur en diminuant sa dilatation. Cette innovation se fait dans le cadre d'un essai clinique européen. 


Le cœur est un formidable moteur, une pompe puissante qui permet la circulation du sang dans l’organisme. Mais il peut s’affaiblir (conséquences d’un infarctus du myocarde, d’une hypertension artérielle, de certaines maladies, etc.) et ne plus remplir correctement son rôle de pompe. On parle alors d’insuffisance cardiaque. Ce syndrome toucherait plus d’un million de personnes en France (dont 10 % des plus de 70 ans) selon les chiffres de l’Assurance maladie qui précise que, chaque année en France, plus de 160 000 personnes sont hospitalisées et que 70 000 meurent d’une insuffisance cardiaque.

Les traitements existants reposent sur la prise de médicaments destinés à faciliter le travail du cœur ou à le soulager ainsi qu’une adaptation de son hygiène de vie (régime alimentaire limité en graisses et en sel, arrêt du tabac, limitation de la consommation d’alcool, activité physique régulière). Mais l’évolution de la pathologie peut conduire à la pose d’un stimulateur cardiaque et aller jusqu’à la transplantation.

Les deux premiers patients français implantés à Toulouse

« Il reste des patients qui ne tirent pas ou plus de bénéfices des médicaments, du pacemaker, et qui ne sont pas éligibles à la transplantation pour laquelle les donneurs sont rares », témoigne le Dr Nicolas Dumonteil, cardiologue interventionnel à la Clinique Pasteur de Toulouse. Pour exploiter une nouvelle voie, il s’est intéressé à un nouveau dispositif conçu aux Etats-Unis et dont ont bénéficié une trentaine de patients dans le monde. Dans le cadre d’un essai clinique européen, qu’il coordonne, le Dr Nicolas Dumonteil a posé, en mars dernier, le système AccuCinch:registered: sur deux de ses patients, les premiers en France.

Le dispositif, une demi-sphère posée comme un anneau de serrage au niveau du ventriculaire gauche (le plus concerné par l’insuffisance cardiaque), permet de diminuer la dilatation du cœur et donc de le soulager. 

Un essai clinique européen, un autre aux Etats-Unis

« J’y vois une solution pour des patients n’ayant plus d’alternative, traités depuis des années pour leur insuffisance cardiaque mais dont la qualité de vie se dégrade avec notamment des hospitalisations régulières. La pose se fait en passant par les vaisseaux pour être la moins invasive possible ce qui la rend raisonnable en termes de risques », précise le cardiologue, co-investigateur principal de l’étude CORCINCH-EU® qui doit inclure 132 patients issus de 40 centres en Europe (dont 11 en France) afin de recueillir des informations sur la faisabilité, la sécurité de technique. 
Parallèlement une étude randomisée a démarré aux Etats-Unis pour comparer les bénéfices en termes de qualité de vie chez les patients implantés avec AccuCinch® par rapport à ceux traités de manière traditionnelle (médicaments et éducation thérapeutique sur hygiène de vie).



Source de l'articleÀ Toulouse, la clinique Pasteur étudie un nouveau dispositif pour traiter l'insuffisance cardiaque - ladepeche.fr

#coeur #insuffisancecardiaque #cardiologie
par Heartdrake
le Ven 30 Avr 2021 - 11:30
 
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Sujet: À Toulouse, la clinique Pasteur étudie un nouveau dispositif pour traiter l'insuffisance cardiaque
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IRM cardiaque

Qu'est-ce qu'une IRM cardiaque ?

Rappels anatomiques du cœur

Le système cardiovasculaire est constitué de différents vaisseaux (artères, veines...) et d'une pompe, le cœur, permettant de propulser le sang à tous les organes du corps. Les vaisseaux qui perfusent le cœur sont appelés vaisseaux coronaires.
À partir du cœur, partent deux grandes artères, l'aorte et l'artère pulmonaire et deux veines arrivent au cœur, la veine pulmonaire et les veines caves.

IRM cardiaque : définition

L'IRM cardiaque est une technique d'imagerie médicale basée sur l'emploi de puissants aimants. Cette méthode permet d'acquérir non seulement des clichés très précis des structures cardiaques (tissus, muscles...), mais elle peut également clairement identifier les différentes compositions du corps (muscles, graisses....). L'IRM cardiaque peut aussi être pratiquée sous forme d'IRM de stress (reproduit les conditions d'un effort physique) qui permet de visualiser et calculer les débits du cœur ou la perfusion du myocarde.

Pourquoi pratiquer une IRM cardiaque ?

L'IRM cardiaque permet de mieux comprendre les différentes pathologies cardiaques et de mieux appréhender les potentielles séquelles d'un accident vasculaire. L'IRM complète généralement une échographie cardiaque et une consultation de cardiologie car elle permet d'obtenir des clichés précis et de calculer les différents paramètres cardiaques. L'IRM cardiaque est notamment utilisée pour :
  • rechercher d'éventuelles séquelles liées à un infarctus ;
  • rechercher des altérations de vaisseaux cardiaques (sténoses, lésions...) ;
  • étudier une malformation cardiaque ou une pathologie ;
  • évaluer une insuffisance cardiaque.

Bon à savoir : en moyenne, le délai d'obtention d'un rendez-vous est de trois semaines chez le radiologue et de 50 jours chez le cardiologue (d'après les résultats 2018 de la Direction de la recherche des études statistiques du ministère de la santé).

Déroulement d'une IRM cardiaque

IRM cardiaque : installation du patient

Le patient est invité à se dévêtir, enlever ses éventuels bijoux et recouvrir une blouse d'hôpital. Il est installé sur le dos dans l'IRM et des bouchons d'oreille ou un casque sont proposés (l'IRM est un examen non douloureux mais bruyant). Si l'IRM nécessite une injection, une voie périphérique est posée. On place également un tensiomètre pour évaluer la tension du patient tout au long de l'examen et des électrodes (compatibles avec l'IRM) sont placées pour enregistrer un électrocardiogramme (ECG).

IRM cardiaque : déroulement de l'examen

L'examen dure généralement entre 30 et 60 minutes (il est plus long qu'une IRM classique). L'injection du produit de contraste peut déclencher une sensation de chaleur passagère. L'injection de produits (adénosine...) permettant de dilater les artères peut également provoquer des sensations de chaleur, de picotements ou des difficultés respiratoires passagères.

IRM cardiaque : interprétation des résultats

Les résultats de l'IRM cardiaque sont analysés par le radiologue. Un léger compte rendu peut être expliqué à la fin de l'examen, mais il faut généralement attendre plus longtemps pour obtenir l'ensemble des clichés. Les différentes mesures des fonctions cardiaques seront analysées pour améliorer le traitement, conjointement avec un cardiologue.

Existe-t-il des précautions ou des contre-indications à l'IRM cardiaque ?

Avant de pratiquer une IRM avec préparation, il est recommandé de ne pas fumer ni de consommer des boissons excitantes, comme le café ou le thé. Il est également préférable d'être à jeun au moins 6 heures avant l'examen. Il faut éviter de prendre des médicaments vasodilatateurs si une IRM de stress est pratiquée.
La présence d'éléments métalliques dans le corps (pacemaker, prothèses métalliques, éclats...) est une contre-indication absolue d'IRM. Une allergie au produit de contraste contre-indique également l'examen.

Source de l'articleIRM cardiaque : définition, déroulement, précautions - Ooreka

#coeur #maladies #cardiovasculaires #examens
par Heartdrake
le Ven 15 Mai 2020 - 17:20
 
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Sujet: IRM cardiaque
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Insuffisance cardiaque

L'insuffisance cardiaque est cette incapacité du coeur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l'organisme. C'est un problème de santé grave qui se traduit, entre autres, par un essoufflement et une fatigue disproportionnés par rapport à l'effort produit.




Source de l'article : https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1581_insuffis_cardi.htm#

#coeur #cardiologie #insuffisancecardiaque
par Heartdrake
le Dim 3 Mai 2020 - 16:00
 
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Sujet: Insuffisance cardiaque
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