Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

La date/heure actuelle est Ven 10 Mai 2024 - 4:34

69 résultats trouvés pour AVC

Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires

On connaissait les qualités protectrices de l’allaitement contre le cancer du sein. Il semblerait que cette pratique protégerait également contre les maladies cardiovasculaires. C’est la découverte d’une équipe autrichienne.

L’allaitement protège la santé des bébés en réduisant notamment la fréquence des bronchiolites, des pneumonies et des otites et en réduisant le risque du syndrome de la mort subite du nourrisson. Il protège aussi la santé des mères en réduisant le risque de cancers du sein et de l’ovaire, et celui de diabète de type 2. Une étude récente ajoute à cette liste les maladies cardiovasculaires, y compris les AVC.
Pour le vérifier, les auteurs de l’Université médicale d’Innsbruck, en Autriche, ont passé en revue les données de 8 études concernant 1,2 million de femmes ayant donné naissance à un enfant entre 1986 et 2009, en Australie, en Chine, en Norvège, au Japon ou aux Etats-Unis. Ils ont ensuite comparé le lien entre un éventuel allaitement et le risque cardiovasculaire de ces femmes.

Moins 12% de risque d’AVC

Le résultat est sans appel : l’allaitement protège des événements cardiovasculaires. Dans le détail, comparées aux femmes qui n’ont jamais allaité, celles qui ont allaité au moins une fois dans leur vie présente un risque global réduit de 11% de développer une maladie cardiovasculaire. Et après un suivi de 10 ans, le risque de maladie coronarienne est abaissé de 14% chez ces mêmes femmes. Pour les AVC, il est réduit de 12%. Le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire est lui baissé de 17%.
Aucune différence n’a été observé en fonction de l’âge de la femme à l’accouchement ou encore en fonction du nombre de grossesses.

Encourager et soutenir

Ces résultats soutiennent encore davantage les arguments des organismes de santé mondiaux, comme l’OMS ou encore les CDC d’Atlanta, qui recommandent un allaitement exclusif d’au moins 6 mois. Or selon les auteurs, seulement 1 nouveau-né sur 4 recevrait un allaitement exclusif aussi longtemps.
« Il est important que les femmes aient conscience des bénéfices apportés par l’allaitement pour la santé de leur enfant mais aussi pour la leur », soulignent les auteurs. Et pour les y encourager, il est également essentiel de mettre en place un environnement propice, notamment sur les lieux de travail, ainsi qu’un soutien de la part de l’entourage et de la société.
A noter : 82% des femmes de l’étude ont indiqué avoir allaité à un moment de leur vie.


Source de l'articleAllaiter protège contre les maladies cardiovasculaires - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Mar 18 Jan 2022 - 8:51
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Allaiter protège contre les maladies cardiovasculaires
Réponses: 0
Vues: 85

Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?

L'infarctus digestif est l'équivalent digestif de l'infarctus du myocarde ou de l'accident vasculaire cérébral, pourtant il est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue.

L'infarctus digestif (ou intestinal) correspond à la souffrance de l’intestin en raison d’une obstruction d’un de ses vaisseaux. Même cas de figure que l'infarctus du myocarde ou que l'accident vasculaire cérébral, pourtant l'infarctus digestif est bien moins connu et souvent beaucoup plus grave. Insuffisamment irrigué, le tube digestif se nécrose et finit par mourir. Le point avec le Pr Olivier Corcos, gastro-entérologue, responsable à l'hôpital Beaujon de Clichy (APHP), de la Structure d'URgences Vasculaires Intestinales (SURVI), seul service dédié à la prise en charge des infarctus digestifs, encore difficiles à diagnostiquer et à traiter.


Source de l'articleInfarctus digestif : quels sont les symptômes ? - Top Santé (topsante.com)


#infarctus #intestin #myocarde #AVC
par Heartdrake
le Mar 4 Jan 2022 - 12:58
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Infarctus digestif : quels sont les symptômes ?
Réponses: 0
Vues: 99

Moins de viande pour prévenir l’AVC

Consommer trop de viande rouge et transformée est associé à un risque augmenté d’accident vasculaire cérébral. La preuve détaillée par une large étude américaine.

En France, le Programme national Nutrition Santé (PNNS) recommande de limiter la consommation de viande à 500 g par semaine. En cause ? Le lien établi entre ces aliments et le risque de cancer et de maladies cardiovasculaire notamment. Une nouvelle étude vient apporter une preuve des dangers d’une trop forte consommation de viande rouge et de viande transformée en matière d’accident vasculaire cérébral (AVC).
L’équipe de Fenglei Wang de la Harvard’s T.H. Chan School of Public Health de Boston a analysé le régime alimentaire de plus de 117 000 participants à la Nurses’ Health Study (1984-2016) et à la Health Professionals Follow-up Study (1986-2016). Au début de l’étude puis tous les 4 ans, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leur consommation de lipides, provenant de produits animaux et végétaux. Sur ces bases, les chercheurs les ont répartis en 5 groupes, de celui consommant le plus de viande et de produits transformés à celui qui en mangeait le moins.

16% de risque en plus

Au total, 6 189 participants ont présenté un AVC durant l’étude. Mais la répartition de ces accidents ne se révèle évidemment pas équitable en fonction des groupes de consommateurs. En effet, les plus gros mangeurs de gras d’origine animale (hors produits laitiers) présentent un sur-risque d’AVC de 16% par rapport aux plus petits consommateurs. Pour la viande rouge en particulier, ce sur-risque s’avère de 8% et de 12% pour la viande transformée.
A l’inverse, et sans surprise, les plus gros consommateurs de gras poly-insaturé issu d’aliments d’origine végétale ont 12% de risque en moins de souffrir d’un AVC. Et ce par rapport à ceux qui en mangent le moins.
Une preuve supplémentaire de l’importance d’une alimentation équilibrée, dans laquelle la viande et les aliments transformés ne doivent pas prendre trop de place. L’idéal étant de remplacer au maximum « le gras animal par du gras végétal, tel que l’huile d’olive ou de maïs afin de réduire le risque d’AVC », concluent les auteurs.


Source de l'articleMoins de viande pour prévenir l’AVC - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)


#coeur #AVC
par Heartdrake
le Jeu 11 Nov 2021 - 9:41
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Moins de viande pour prévenir l’AVC
Réponses: 0
Vues: 126

COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire

Des chercheurs Université de Tel-Aviv viennent d’identifier les protéines du coronavirus qui peuvent tout particulièrement endommager les vaisseaux sanguins et entraîner de graves lésions vasculaires pouvant conduire à une crise cardiaque ou à l’accident vasculaire cérébral (AVC), une complication fréquente des formes sévères de COVID-19. Ces travaux, publiés dans la revue eLife, montrent que 5 des 29 protéines qui composent le virus sont directement en cause dans ces dommages vasculaires et constituent des cibles prometteuses pour des médicaments visant à prévenir, en cas de forme sévère, ces dommages vasculaires.

L’auteur principal, le Dr Ben Maoz du Département de génie biomédical et de la Sagol School of Neuroscience rappelle « la très forte incidence des troubles vasculaires et de coagulation sanguine associée à la maladie COVID». Alors que la maladie COVID est plutôt considéré comme une maladie respiratoire, elle entraîne un risque démultiplié d’infarctus ou d’AVC. De nombreuses études ont ainsi confirmé que le virus endommage gravement les vaisseaux sanguins ou les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux. L’équipe a voulu décrypter les processus moléculaires sous-jacents à ces dommages vasculaires...

Identifier les protéines virales responsables.


« Le nouveau coronavirus est un virus relativement simple », écrivent les chercheurs dans leur communiqué. Le SARS-CoV-2 comprend au total 29 protéines différentes. Les chercheurs ont examiné la réaction qui se produit lorsqu’ils insèrent différentes séquences d'ARN codant pour les différentes protéines dans les cellules des vaisseaux sanguins humains en laboratoire :


  • 5 protéines de coronavirus endommagent les vaisseaux sanguins.


En résumé, lorsque le coronavirus pénètre dans le corps, il commence à produire 29 protéines, un nouveau virus se forme, ce virus produit 29 nouvelles protéines, et ainsi de suite. Parmi ces 29 protéines, 5 causent des dommages plus importants aux cellules endothéliales et donc aux vaisseaux sanguins et à la fonction vasculaire.
 
Et sur les autres tissus ? Les scientifiques viennent de développer un modèle informatique qui va permettre maintenant d'identifier les protéines virales ayant les effets les plus délétères sur les autres tissus ou organes, sans avoir à passer par des séquences d'ARN et des tests de laboratoire.

L'identification de ces protéines promet d'importantes implications dans la lutte contre le virus, et dans un premier temps dans la prévention des dommages vasculaires.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/covid-19-5-proteines-virales-qui-detraquent-le-systeme-vasculaire




#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires
par Heartdrake
le Ven 5 Nov 2021 - 9:10
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: COVID-19 : 5 protéines virales qui détraquent le système vasculaire
Réponses: 0
Vues: 87

AVC : la fibrillation atriale, un facteur de risque majeur…

Ce 29 octobre sera marqué par la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC). L’occasion d’évoquer l’un des principaux facteurs de risque d’AVC, la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui peut passer inaperçu.

La fibrillation atriale (aussi nommée fibrillation auriculaire ou FA) est une arythmie, un trouble du rythme cardiaque.  C’est d’ailleurs le trouble du rythme le plus fréquent. L’activité du cœur devient irrégulière. Plus précisément, l’activité des oreillettes (les cavités supérieures du cœur) devient anarchique et la contraction anormale. Si elle n’est pas prise en charge, la FA peut avoir de graves conséquences, au premier rang desquelles, l’accident vasculaire cérébral. 

Un problème de santé publique


Comme le rappelle le Dr Pierre Sabouret, Président du Collège National des Cardiologues Français, « ce problème de santé publique est avant tout lié au vieillissement. Sa prévalence augmente avec l’âge pour passer de 2 à 4 % après 60 ans à plus de 10 % après 80 ans » La FA est si intimement liée à l’âge que le spécialiste la qualifie de « cheveux blancs du cœur ». Mais d’autres facteurs de risques (comme l’hypertension, le diabète de type 2, l’obésité, la consommation d’alcool ou de tabac) sont aujourd’hui bien identifiés.

Des symptômes pas toujours évidents


La FA peut se manifester de façons variées : des palpitations, un essoufflement plus ou moins marqué, des douleurs dans la poitrine, des étourdissements, une fatigue récente et inexpliquée… « Mais elle peut aussi rester longtemps asymptomatique », note le Dr Sabouret. « Ainsi, sur les 600 000 à 1 million de personnes en souffrant en France, 11% ne le sauraient pas. » Une situation à ne pas négliger car la FA est un facteur de risque majeur d’accident vasculaire cérébral. « En effet, le défaut de contraction entraîne une stagnation du sang au niveau des oreillettes pouvant aboutir à la formation d’un caillot », prévient Pierre Sabouret. « Et jusqu’à 30% des AVC pourraient être en rapport avec la FA ! ».

Le Dr Sabouret explique ainsi que « le risque d’AVC est le même que la FA soit symptomatique ou non, paroxystique ou permanente. La détection précoce est donc essentielle. Aujourd’hui, cette démarche peut être facilitée par des dispositifs connectés permettant un diagnostic à distance. Sans oublier le rôle fondamental du médecin généraliste. Une simple prise de pouls lui permettra, en quelques secondes, de déceler un éventuel trouble du rythme à confirmer par un électrocardiogramme au repos. »

Une prise en charge au cas par cas


Une fois le diagnostic posé, la prise en charge sera mise en place en fonction du risque. « Le score CHA2DS2-VASc permet d’évaluer le risque d’être victime d’un AVC ischémique, et donc la nécessité d’un traitement adapté. Ce score accorde un certain nombre de points en fonction de divers critères (âge, sexe, présence d’un diabète, hypertension artérielle, antécédent de maladie vasculaire…). Un traitement anticoagulant sera alors prescrit chez les femmes présentant un score supérieur à 2 et les hommes présentant un score supérieur à 1.  Il visera, comme son nom l’indique, à empêcher la coagulation et donc l’apparition de caillots sanguins. » Une prise en charge pour réguler le rythme cardiaque pourra aussi être envisagée.

Le Dr Sabouret conseille d’adopter les bons réflexes afin d’améliorer la santé cardiovasculaire : alimentation équilibrée, activité physique, consommation de sel limitée, consommation modérée d’alcool…

Une campagne pour mieux comprendre la FA


Selon une enquête IPSOS, 61% des patients ne connaissaient pas la maladie avant le diagnostic. Pour améliorer le niveau de connaissance, l’Alliance Bristol Myers Squibb – Pfizer lance une campagne d’information qui sera déployée en télévision (France Télévision), en radio (France Bleue) ainsi que sur les réseaux sociaux (Youtube et Facebook). Pour en savoir davantage sur la campagne, consultez le site Jecoutemoncoeur.fr.


Source de l'article : https://destinationsante.com/avc-la-fibrillation-atriale-un-facteur-de-risque-majeur.html


#AVC #firbillationatriale
par Heartdrake
le Ven 29 Oct 2021 - 10:11
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: AVC : la fibrillation atriale, un facteur de risque majeur…
Réponses: 0
Vues: 99

La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire

Selon une nouvelle étude publiée dans le "British Journal of Ophthalmology", une cataracte augmenterait de plus d’un tiers le risque de décès par accident vasculaire cérébral ou par crise cardiaque.

Pathologie fréquente, touchant une personne sur cinq à partir de 65 ans et plus de deux sur trois à 85 ans, la cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin, qui menace la vue à long terme. Ce processus lent et inéluctable, lié à l’âge mais qui peut aussi être d’origine congénitale ou lié à un traumatisme oculaire, une baisse progressive de la vue, associée à un éblouissement à la lumière vive.

Actuellement, la chirurgie de la cataracte est le seul traitement efficace de la cataracte et est par conséquent l'intervention ophtalmique la plus pratiquée.

Plusieurs études ont déjà étudié l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité, quelle qu'en soit la cause, mais ont donné des résultats contradictoires. Dans cette nouvelle étude, publiée en ligne dans le British Journal of Ophthalmology, les auteurs ont donc entrepris d'étudier l'association entre la chirurgie de la cataracte et la mortalité en examinant les décès dus à des causes spécifiques.

Un risque de décès de causes vasculaires supérieur de 36 %


Pour cela, ils ont étudié les données de 14 918 personnes de 40 ans ou plus ayant participé aux cycles 1999-2008 de la National Health and Nutrition Examination Survey aux États-Unis. Parmi elles, 2 009 ont subi une opération de la cataracte.

Les décès ont été suivis sur une période de suivi médiane de 10,8 ans au cours de laquelle 3 966 (19,1 %) des participants sont décédés. Les décès, toutes causes confondues, étaient plus probables chez les personnes ayant déclaré avoir subi une opération de la cataracte, tout comme les décès dus à certaines causes spécifiques, notamment les maladies vasculaires, le cancer, les accidents, la maladie d'Alzheimer, les maladies respiratoires et les maladies rénales.

Après prise en compte d'une série de facteurs socio-économiques et de santé, seule l'association entre la chirurgie de la cataracte autodéclarée et la mortalité liée aux maladies vasculaires est restée significative. Ainsi, le risque de décès toutes causes confondues était supérieur de 13 % chez les personnes ayant subi une opération de la cataracte, et le risque de décès de causes vasculaires était supérieur de 36 %.

Plusieurs facteurs déclencheurs à l’étude


S’il s’agit d’une étude d’observation, qui ne peut donc pas établir de cause, les chercheurs suggèrent cependant que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun expliquant pourquoi la cataracte augmente le risque de décès d’origine vasculaire.

Les auteurs suggèrent que le stress oxydatif, les cristallins ou la dépression pourraient être le facteur commun reliant la cataracte et le risque accru de décès d'origine vasculaire. Des études ont montré que les dommages à l'ADN induits par le stress oxydatif contribuent à la formation de la cataracte et favorisent l'athérogenèse, le processus de formation de dépôts de lipoprotéines sur les parois des artères.

La dégénérescence des cristallins qui se produit dans la cataracte peut également représenter un trouble plus répandu qui contribue à la mortalité vasculaire plus élevée. Enfin, il a été démontré que les patients atteints de cataracte sont plus susceptibles de développer une dépression que les autres, et que les personnes souffrant de dépression ont un risque plus élevé de développer des maladies cardiovasculaires.

"D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces associations et pour approfondir les mécanismes à l'origine de ces associations", concluent les auteurs.


Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37649


#maladies #cardiovasculaires #coeur #AVC
par Heartdrake
le Mar 26 Oct 2021 - 16:53
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: La cataracte peut être liée à un risque accru d’accident cardiovasculaire
Réponses: 0
Vues: 103

Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus

Le cannabis est légal depuis 2018 au Canada. Il est possible d’en consommer aussi bien pour ses vertus récréatives que médicales. Pour les scientifiques canadiens, la substance soulève encore de nombreuses interrogations. Une équipe de l’université de Toronto a souhaité en savoir plus sur ses conséquences cardiovasculaires. "Avec la légalisation et la décriminalisation récentes, la consommation de cannabis augmente chez les jeunes adultes en Amérique du Nord, souligne Dr Karim Ladha, clinicien-chercheur au sein de Unity Health Toronto, et nous ne connaissons pas pleinement ses effets sur la santé cardiovasculaire." Dans Canadian Medical Association Journal, le scientifique et ses collègues publient les résultats de leur étude sur le sujet. 

Les hommes, principaux consommateurs 


Les chercheurs se sont basés sur les données d'une enquête menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis auprès de plus de 33 000 adultes âgés de 18 à 44 ans. Sur l’ensemble des participants, 17 % ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours. Une crise cardiaque a été signalée chez 1,3 % consommateurs de cannabis et 0,8 % non-consommateurs. L’étude des réponses a permis aux scientifiques d’en savoir plus sur le profil des consommateurs : il s’agissait plus fréquemment d’hommes, consommant du tabac et/ou des cigarettes électroniques, et buvant régulièrement. Ces éléments sont considérés comme des facteurs de risque cardiovasculaire, mais les chercheur les ont ajustés dans l’analyse afin que seul l’effet du cannabis soit pris en compte.

Des risques démultipliés 


Les données étudiées ont permis aux chercheurs de constater que les adultes de moins de 45 ans, ayant récemment consommé du cannabis, ont deux fois plus de risque de faire un infarctus du myocarde, en comparaison aux non-consommateurs. Les consommateurs occasionnels ont un risque 1,5 fois plus élevé, toujours par rapport aux non-consommateurs. Les scientifiques observent que toutes les méthodes de consommation du cannabis sont à risque : fumer, vapoter ou toute autre technique, dont l’ingestion. "Cela suggère qu'aucune méthode de consommation n'est plus sûre qu'une autre à cet égard", précise le Dr Karim Ladha. 

Améliorer la prévention ?


Pour l’auteur principal de cette étude, les jeunes adultes, les médecins et tous les professionnels de santé doivent prendre en compte cette corrélation entre cannabis et risque cardiovasculaire. "En tant que jeune adulte, il est important d'être conscient des risques associés à la consommation de cannabis, en particulier dans le climat actuel où nous sommes exposés à une multitude de fausses informations et de recommandations de santé non fondées sur des preuves", ajoute Nikhil Mistry, co-auteur. Selon l'observatoire français des drogues et des toxicomanies, 44,8 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclaraient avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie en 2017, contre 42,0 % en 2014.

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37192-Jeunes-adultes-consommation-reguliere-cannabis-multiplie-risque-d-infarctus


#coeur #infarctus #AVC #canabis
par Heartdrake
le Ven 15 Oct 2021 - 17:24
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Jeunes adultes : la consommation régulière de cannabis multiplie par deux le risque d’infarctus
Réponses: 0
Vues: 50

Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé

Ce sont l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation internationale du travail qui le disent, dans une étude conjointe : le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux AVC est plus grand pour ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine.

Travailler trop longtemps, cela peut tout simplement entraîner des accidents vasculaires cérébraux, des AVC, et des maladies cardiaques. L’OMS et l’OIT viennent de publier les résultats d’une étude qui porte sur des centaines de milliers de participants, une synthèse de dizaines d’autres études.

Conclusion : le risque de mourir d’un AVC augmente de 55% chez ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine par rapport à ceux qui travaillent entre 35 et 40 heures. Une augmentation un peu moins forte pour les maladies cardiaques : +17% tout de même. Entre 2000 et 2016, le nombre de décès dus à des maladies cardio-vasculaires liées à de trop longues heures de travail au augmenté de 42%. Pour les seuls AVC, c’est plus 19% en quinze ans. Pour l’OMS et l’OIT, le fait de travailler au-delà de 55 heures par semaine est le premier facteur de risque de maladie professionnelle.

Les hommes davantage touchés que les femmes


Les AVC et les maladies cardio-vasculaires frappent avec un décalage de plusieurs années. Les victimes ont entre 60 et 79 ans, mais c’est parce qu’elles ont travaillé plus de 55 heures par semaine entre l’âge de 45 et de 74 ans qu’elles sont touchées.
Les deux organisations internationales ne relèvent pas de différence entre les hommes et les femmes, toutefois ces maladies cardiovasculaires dues au surmenage concernent surtout des hommes, dans les trois quarts des cas, parce qu’ils sont plus susceptibles que les femmes de faire de longs horaires de travail. C’est dans les pays d’Asie du Sud-Est que le phénomène frappe le plus. Parce que, explique l’étude, c’est là qu’il y a le plus de travailleurs du secteur informel, ou de travailleurs au noir, qui sont susceptibles de travailler pendant de longues journées.


Le phénomène s’aggrave avec la crise sanitaire


L’OMS constate que le nombre de personnes qui travaillent au delà du raisonnable est en augmentation. Il représente 9% du total de la population mondiale. Selon l’un des responsables de l’étude, "le nombre d’heures de travail a augmenté d’environ 10% pendant les confinements."

Deux raisons à cela : le télétravail, qui a effacé la frontière entre le temps personnel et le temps professionnel et la précarité, l’insécurité de l’emploi, qui a poussé ceux qui avaient un travail à travailler encore plus pour le garder et montrer qu’ils sont compétitifs.

Source de l'article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/travailler-plus-de-55-heures-par-semaine-peut-avoir-des-consequences-tres-graves-sur-la-sante_4610131.html


#coeur #AVC #maladies #cardiovasculaires #travail
par Heartdrake
le Jeu 14 Oct 2021 - 15:30
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Travailler plus de 55 heures par semaine peut avoir des conséquences très graves sur la santé
Réponses: 0
Vues: 752

Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »

La découverte de cette cytokine APRIL pourrait changer la donne. Car APRIL protège de l’athérosclérose ou de la formation de « plaques athérosclérotiques » et donc des principaux événements cardiovasculaires que sont les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est la découverte de ces chercheurs de l'Université de médecine de Vienne qui publient dans la revue Nature : cette cytokine appelée A Proliferation Inducing Ligand (APRIL) joue un rôle protecteur majeur contre la formation des plaques d'athérome.

Les infarctus du myocarde et les AVC sont les principales causes de décès et de perte d'années de vie en bonne santé dans le monde. Ces complications cliniques sont causées par l'athérosclérose, une maladie chronique caractérisée par l'accumulation de cholestérol LDL et de cellules immunitaires dans la couche interne des artères, entraînant ainsi la formation de plaques d'athérome.

La cytokine cardioprotectrice APRIL a son équivalent chez l'Homme


Les chercheurs autrichiens en collaboration avec des collègues de l'Université de Lausanne (Suisse) et de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) identifient chez la souris génétiquement privée de la protéine APRIL que ces souris développent davantage d'athérome ;


  • de plus, lorsque les scientifiques injectent aux souris des anticorps neutralisants contre APRIL, elles développent également des plaques d'athérome plus importantes ;


  • APRIL se lie aux récepteurs immunitaires majoritairement exprimés par les lymphocytes B et régule ainsi la production d'anticorps et la survie des cellules productrices d'anticorps.


Comment APRIL prévient l'athérosclérose : déjà explorée comme cible thérapeutique dans les maladies auto-immunes, APRIL est produite, à des niveaux élevés directement à l'intérieur des artères où la protéine se lie à une « grosse molécule », le protéoglycane à héparane sulfate 2, présente sur la couche interne des artères. L'administration d'anticorps neutralisants contre APRIL chez des souris qui expriment une forme génétiquement modifiée de cette molécule n'a aucun effet sur le développement de la plaque d’athérome. Ces travaux montrent ainsi que les propriétés protectrices d'APRIL dans l'athérosclérose sont médiées par sa capacité à se lier aux protéoglycanes dans les artères. L’auteur principal, Christoph Binder, professeur et expert de l'athérosclérose à l'Université de médecine de Vienne rappelle que cette molécule, le protéoglycane à héparane sulfate 2, appelée aussi « Perlecan », favorise la rétention du cholestérol LDL, qui peut être atténuée par APRIL. Un anticorps anti-APRIL spécifique qui améliore la liaison d'APRIL aux protéoglycanes peut ainsi permettre de réduire l'athérosclérose-ici chez la souris.

En résumé, c’est l’espoir d’une nouvelle thérapie qui favorise la liaison d'APRIL aux protéoglycanes de type p« Perlecan » et réduise ainsi la formation de plaques d’athérome. Cette piste est déjà confirmée par une étude in vitro menée sur du sang humain : les scientifiques identifient ici une forme jusque-là inconnue d'APRIL (nc -AVRIL) qui se lie uniquement aux protéoglycanes.

Et les niveaux de nc-APRIL dans le sang prédisent le risque de décès par maladie cardiovasculaire,

ce qui suggère aussi que l'interaction d'APRIL et des protéoglycanes joue en effet un rôle clé dans l’athérosclérose chez l'Homme.

Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/risque-cardiovasculaire-april-ou-la-decouverte-dune-cytokine-anti-atherosclerotique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #AVC
par Heartdrake
le Jeu 7 Oct 2021 - 13:38
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Risque cardiovasculaire : APRIL ou la découverte d'une cytokine « anti-athérosclérotique »
Réponses: 0
Vues: 75

Recherche : la régénération neuronale bientôt possible ?

Maladie d’Alzheimer, de Parkinson, accidents vasculaires cérébraux ou crises d’épilepsie... Ces pathologies neuronales sont « dévastatrices » pour le cerveau, car elles entraînent la mort des neurones. Or, le cerveau est incapable de régénérer ces cellules perdues. C’était avant que des scientifiques s’intéressent au sujet.

Une régénération possible grâce à une source cellulaire

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), en collaboration avec d’autres centres de recherche comme l’Institut Cellule Souche et Cerveau, ont tenté de trouver des solutions à un problème très complexe : « Comment régénérer ces neurones perdus ? » Ils ont mené des études en laboratoire sur un modèle animal, des souris atteintes d’épilepsie mésio-temporale, qui est la forme la plus courante chez les humains. Le défi est de taille, puisqu’il faut transformer des cellules non-neuronales en neurones, mais il faut également que « Les nouveaux neurones [s'intègrent] dans les réseaux de neurones survivants et [prennent] le relai des neurones qu’ils remplacent afin de corriger les troubles pathologiques. »

Dans un premier temps, les chercheurs se sont intéressés aux cellules gliales, qui contrôlent l’environnement dans lequel se trouvent les neurones, en produisant des substances nutritives et en éliminant les déchets. Les cellules gliales seraient presque aussi nombreuses que les neurones. Les experts ont constaté que lorsque des neurones meurent, les cellules gliales se multiplient, mais que ce phénomène « ne résolve le problème. » Après être parvenus à identifier les gènes qui permettent de transformer les cellules gliales en neurones inhibiteurs, les chercheurs ont réussi à « reprogrammer l’identité des cellules gliales pour en faire des neurones dits « neurones induits », dont les propriétés sont comparables à ceux disparus dans la maladie. »

Un réel potentiel thérapeutique

Les résultats, publiés dans la revue scientifique Cell Stem Cell, démontrent qu’en seulement quelques semaines, « la grande majorité de ces cellules gliales ayant reçu les gènes s’étaient transformées en nouveaux neurones. » Les neurones créés sont fonctionnels, ce qui a été vérifié grâce à des enregistrements électrophysiologiques. En outre, ces nouveaux neurones s'intègrent parfaitement dans le réseau épileptique et dans le cerveau, de manière plus générale. Bien évidemment, les étapes à franchir sont encore très nombreuses, mais comme l’explique Christophe Heinrich, le concepteur de l’étude « Ces résultats révèlent ainsi le potentiel thérapeutique de cette stratégie de reprogrammation cellulaire pour combattre une pathologie comme l’épilepsie mésio-temporale. » Elle pourrait également intervenir dans le cadre d'autres maladies qui touchent cette zone complexe du corps humain.


Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=recherche-regeneration-neuronale-bientot-possible&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-maux-de-ventre&utm_medium=mag-07102021&ium=39000005121456


#coeur #AVC #épilepsie
par Heartdrake
le Jeu 7 Oct 2021 - 9:40
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Recherche : la régénération neuronale bientôt possible ?
Réponses: 0
Vues: 59

Picotement : un symptôme à prendre au sérieux ?

Le picotement, cette sensation de fourmillement dans le corps, est habituellement sans gravité et assez banale, si elle est passagère. Cependant, si cette sensation persiste, plusieurs pathologies peuvent se cacher derrière des symptômes d’engourdissement. Dans quels cas faut-il prendre au sérieux les picotements ?

Quels sont les symptômes et signes qui doivent alerter ?

Rien de plus banal que de ressentir des « fourmis » dans les jambes, pieds, mains, bras, lorsqu’on est resté par exemple, dans la même position durant un certain moment. Cela est seulement le signe que notre circulation sanguine nous a joué un petit tour, pendant que nous étions immobiles. Concrètement, un nerf a été comprimé, puis lorsque nous bougeons à nouveau, le sang revient et le nerf se détend.
Seulement, si le picotement persiste et se répète, cette sensation peut être le signe de pathologies très variées, notamment d’affections neurologiques ou veineuses.

Dans le cas de fourmillements répétés, lorsqu’une jambe ne répond plus ou bien lors de troubles de la vision, il convient d’en parler rapidement à son médecin.

Quelles peuvent être les causes et pathologies sérieuses du picotement ou paresthésie ?


En général, les causes du fourmillement sont d’origine nerveuse et/ou vasculaire.

Voici quelques exemples (non exhaustifs) des pathologies qui peuvent être à l’origine de picotements répétés.

Syndrome du canal carpien


Le nerf médian à hauteur du poignet se comprime dans ce syndrome, induisant des fourmillements au niveau des doigts. La raison en est le plus souvent une sensibilisation du fait d’activité particulière au niveau de la main : instrument de musique, jardinage, clavier d’ordinateur. Les symptômes en sont : difficulté à saisir des objets, douleurs au niveau de la paume de la main, parfois jusqu’à l’épaule. Les femmes, notamment en période de grossesse ou après 50 ans sont les plus touchées.

La radiculopathie


Pathologie liée à la compression d’une racine nerveuse, elle est en lien avec l’arthrose, une atteinte discale, par exemple. Nos racines prennent lieu dans la colonne vertébrale, qui compte 31 paires de racines spinales, dont 5 lombaires. Ces racines partent de la moelle épinière pour rejoindre les extrémités. Plus fréquent en lombaire et cervical, cette pathologie peut survenir à tous les niveaux de la colonne vertébrale. Ses symptômes sont : une faiblesse ou paralysie partielle, un engourdissement ou choc électrique, une douleur lors de mise en tension de la racine.

Un déficit en minéraux


Un manque de magnésium peut être à l’origine de picotements au niveau des pieds, des mains, et aussi des yeux. Le magnésium, connu pour participer à la détente des muscles et du corps en général, est souvent carencé, en période de stress. Également, une carence en fer peut provoquer des fourmillements intenses dans les jambes, accompagnés de secousses. On appelle cela le syndrome des jambes sans repos, affectant 2 à 3% de la population.

Le syndrome du tunnel du tarse


Pathologie assez rare, ce syndrome est causé par la compression du nerf tibial, nerf périphérique du membre inférieur. On peut contracter ce trouble par stress répété lors d’activités comme la marche, la course, par un poids trop élevé, des tendinites, des inflammations de la cheville. Le tunnel tarsien est en effet situé sur la face interne de la cheville. Les symptômes sont : picotements au niveau du pied (nerf tibial), douleur et brûlure dans la zone du nerf (notamment la nuit), faiblesse musculaire.

La sclérose en plaques


Maladie auto-immune, cette pathologie peut commencer par des fourmillements dans les jambes ou dans les bras, en général lorsque le sujet a entre 20 et 40 ans. D’autres symptômes sont des décharges électriques ou brûlures dans les membres, souvent lors d’une poussée inflammatoire. Les femmes sont les plus touchées par cette pathologie. 

Maladie artérielle périphérique


Cette maladie survient lorsque le flux sanguin artériel est obstrué, le plus souvent dans les jambes. En cause, on trouve l’arthro-sclérose (formation de dépôts lipidiques au niveau des parois des artères), la cigarette, le diabète, l’hypertension, un déséquilibre des lipides (cholestérol, etc.).Cette pathologie, dans la forme la plus sévère et non prise en charge assez tôt, peut avoir pour conséquence l’amputation de la jambe. Les symptômes peuvent être :douleurs ou brûlures dans les jambes, pâleur de la peau, engourdissements, refroidissement du membre, crampes.

Troubles circulatoires


En raison d’une mauvaise circulation veineuse, une immobilité prolongée (position debout) peut provoquer des fourmillements dans les jambes. Ceci peut évoluer vers une insuffisance veineuse chronique, entraînant jambes lourdes, œdème, phlébite, ulcères veineux. Des bas de compression prescrits par le médecin peuvent vous aider à favoriser la circulation du sang dans les jambes vers le cœur.

AVC (accident vasculaire cérébral)


Cet accident peut survenir après avoir ressenti des fourmillements au visage, à un bras ou une jambe, signal que le cerveau n’est plus irrigué correctement. SI ceci s’accompagne de difficultés d’élocution, de maux de tête ou de paralysie partielle, appelez immédiatement le 15.

En cas de doute sur l’installation de symptômes décrits ci-dessus, il ne faut pas hésiter à consulter votre médecin traitant qui pourra juger de votre état et vous administrer le traitement adéquat.

Source de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Symptomes/Fiche.aspx?doc=picotement-symptome-prendre-serieux&utm_source=newsletter&utm_campaign=mag-sucres-caches&utm_medium=mag-10092021&ium=39000005121456


#AVC #artères
par Heartdrake
le Ven 10 Sep 2021 - 9:21
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Picotement : un symptôme à prendre au sérieux ?
Réponses: 0
Vues: 302

AVC : qu’est-ce qu’une thrombolyse ?

Indiquée en cas d’accident vasculaire cérébral ischémique, la thrombolyse est un traitement ayant pour but de permettre au sang d’oxygéner correctement le cerveau. Zoom sur ce traitement vital.

La thrombolyse est un traitement administré par voie intraveineuse destiné à dissoudre le caillot qui bouche l’artère du cerveau et cause l’AVC ischémique. Lorsqu’un vaisseau sanguin bouché est ainsi obstrué, le sang ne circule plus correctement et ne peut donc pas oxygéner correctement le cerveau et « chaque minute perdue cause la destruction d’environ 2 millions de neurones », précise l’AP-HP.

Les conséquences sont sévères si le traitement n’est pas appliqué au plus vite : les fonctions motrices, le langage, la pensée, les capacités d’apprentissage et de communication et les émotions peuvent être atteintes. Ainsi l’AVC est, en France, la première cause de handicap acquis de l’adulte. Il entraîne également de nombreux décès.

Si elle est administrée dans les 4h30 après le début des symptômes, la thrombolyse augmente les chances de récupération sans handicap. Dans ces conditions, « elle diminue le risque de survenue d’un handicap sévère suite à l’AVC d’environ 30% », note l’AP-HP.

Ce traitement est administré par un médecin formé à la pathologie neuro-vasculaire dans une Unité Neuro-Vasculaire (UNV) ou dans un service de réanimation ou d’urgence, en lien avec l’UNV par télémédecine. Après administration, une surveillance rapprochée durant les 24 premières heures est indispensable (pression artérielle, fréquence cardiaque et examen clinique).

Si vous constatez les symptômes suivants chez un proche, appelez immédiatement les secours (SAMU 15, pompiers 18) :

– Une faiblesse ou paralysie brutale d’un bras, d’une jambe, de la face ou d’une moitié du corps ;

– des difficultés à parler se manifestant par une gêne à trouver ses mots ou l’utilisation d’un jargon incompréhensible ;

– Des troubles de la vision.

Source de l'article : https://destinationsante.com/avc-quest-ce-quune-thrombolyse.html


#AVC #artères #cerveau
par Heartdrake
le Mer 8 Sep 2021 - 9:18
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: AVC : qu’est-ce qu’une thrombolyse ?
Réponses: 0
Vues: 127

Une IRM portable pour sauver des vies?

Avoir accès à une IRM sur les lieux même d’un AVC ? C’est ce que proposent des chercheurs américains avec un dispositif transportable. Leur étude montre l’intérêt de cet outil.


En cas de suspicion d’accident vasculaire cérébral, une imagerie par résonance magnétique est nécessaire. Objectif, distinguer entre AVC hémorragique et AVC ischémique (80% des cas). Dans le premier cas, une intervention chirurgicale est requise, tandis que dans le second, des médicaments intraveineux pour fluidifier le sang sont indiqués. Le diagnostic doit être posé le plus vite possible afin d’avoir le plus de chances de sauver la victime. Dans de nombreux pays, la prise en charge de ces accidents n’est pas optimale. C’est pourquoi une société américaine baptisée Hyperfine Research Inc. a mis au point un dispositif IRM transportable.

« Ce dispositif permet sans conteste de sauver des vies dans les régions disposant de ressources limitées, comme les hôpitaux ruraux ou les pays pauvres », assure Kevin Sheth, professeur de neurologie à la Yale School of Medicine et auteur de ce travail. Le chercheur a dans cette étude, évalué si ce dispositif était aussi intéressant dans un environnement plus privilégié, comme un hôpital américain.

Pour ce faire, son équipe a comparé les résultats des images prises par l’IRM portable et celles d’IRM traditionnels chez 144 patients du Yale New Haven Hospital. Le portable était notamment utilisé pour scanner des lésions cérébrales directement dans la chambre du patient. Résultat, 80% des hémorragies intracérébrales ont ainsi été correctement identifiées. Un bon résultat pour cet outil très performant en termes de délai de réponse.

D’après les chercheurs, ce dispositif possède d’autres qualités non négligeables : « Il peut être facilement déplacé dans les couloirs d’hôpitaux, il coûte beaucoup moins que les IRM traditionnels et peut être utilisé presque partout par des techniciens médicaux après une formation minimale ».

Source de l'articleUne IRM portable pour sauver des vies? - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#AVC #IRM
par Heartdrake
le Dim 5 Sep 2021 - 17:28
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Une IRM portable pour sauver des vies?
Réponses: 0
Vues: 131

AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives

Stress, troubles du sommeil, fatigue… De plus en plus de femmes souffrent de problèmes associés aux crises cardiaques et aux AVC, selon une nouvelle étude présentée à la conférence de l'European Stroke Organisation (ESO). Cette tendance coïncide avec l’augmentation du nombre de femmes travaillant à temps plein.

Un constat alarmant


Pour parvenir à ce constat alarmant, les chercheurs ont comparé les données de santé de 22 000 hommes et femmes, évalués en 2007, 2012 et 2017. Dans l'ensemble, chez les deux sexes, le nombre de personnes signalant un stress au travail est passé de 59 % en 2012 à 66 % en 2017, et celles ressentant un sentiment de fatigue et de lassitude ont augmenté de 23 % à 29 % (à 33 % chez les femmes et 26 % chez les hommes). Sur la même période, le nombre de personnes déclarant souffrir de troubles du sommeil est passé de 24 % à 29 %, les troubles graves de l’endormissement ayant également augmenté plus fortement chez les femmes (8 %) que chez les hommes (5 %).

L'étude a également révélé que les facteurs de risque traditionnels de développement de maladies cardiovasculaires étaient restés stables au cours de la même période, 27 % des personnes interrogées souffrant d'hypertension, 18 % d'hypercholestérolémie et 5 % de diabète.

"Des facteurs de risque non traditionnels"


"Notre étude a révélé que les hommes étaient plus susceptibles de fumer et d'être obèses que les femmes, mais ces dernières ont signalé une augmentation plus importante des facteurs de risque non traditionnels pour les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, tels que le stress au travail, les troubles du sommeil et le sentiment de fatigue", commentent les auteurs de la recherche. "Ces résultats soulignent le fait que des différences entre les sexes existent pour certains facteurs de risque de maladies cardiovasculaires."

Source de l'article : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=ArticleFront&action=showArticle&id=37144



#coeur #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Jeu 2 Sep 2021 - 9:18
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: AVC, infarctus : de plus en plus de facteurs de risque chez les femmes actives
Réponses: 0
Vues: 59

AVC : les survivants qui marchent 30 minutes par jour ont un risque de décès divisé par deux

Une nouvelle étude montre à quel point l'exercice physique après un accident vasculaire cérébral (AVC) est important pour la santé. Il s'avère en effet que les adeptes de la marche, du vélo et même du jardinage au quotidien sont beaucoup plus susceptibles d'avoir une espérance de vie prolongée par rapport aux personnes qui ne pratiquent aucune de ces activités. Ces résultats pourraient avoir des implications pour de futures lignes directrices pour les survivants d'un AVC.

L’activité physique régulière est l'une des mesures hygiéno-diététiques à mettre en place après un AVC, car elle permet de lutter contre le surpoids et l’hypertension, de diminuer la glycémie et les risques thrombotiques et agit donc directement sur le risque de récidive. En outre, cette bonne habitude favorise un bon rétablissement et une bonne réadaptation post-AVC. Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale de l'American Academy of Neurology montre ainsi que les personnes qui marchent ou jardinent au moins trois à quatre heures par semaine, ou font du vélo au moins deux à trois heures par semaine après un AVC peuvent avoir un risque de décès 54% inférieur, quelle qu'en soit la cause.
L'étude scientifique a trouvé le plus d'avantages pour les plus jeunes survivants d'un AVC : lorsque les personnes de moins de 75 ans faisaient au moins cette quantité d'exercice, leur risque de décès était réduit de 80 %. « Une meilleure compréhension du rôle de l'activité physique dans la santé des personnes qui survivent à un AVC est nécessaire pour concevoir de meilleures thérapies par l'exercice et des campagnes de santé publique afin que nous puissions aider ces personnes à vivre plus longtemps. », explique dans un communiqué le principal auteur de l'étude, le Pr Raed A. Joundi, de l'Université de Calgary au Canada, et membre de l'American Academy of Neurology.

Trois à quatre heures de marche par semaine font une grande différence

Celui-ci ajoute : « nos résultats sont passionnants, car seulement trois à quatre heures de marche par semaine étaient associées à de fortes réductions de la mortalité, et cela peut être réalisable pour de nombreux membres de la communauté ayant déjà subi un AVC. » Par ailleurs, l'équipe a constaté que les gens obtenaient encore plus d'avantages en marchant six à sept heures par semaine. L'étude a porté sur 895 personnes d'un âge moyen de 72 ans qui avaient déjà eu un AVC et 97 805 personnes d'un âge moyen de 63 ans qui n'en avaient jamais eu. L'activité physique hebdomadaire a été évaluée à partir de questions sur des activités telles que marche, course, vélo, jardinage, musculation et natation.
Par exemple, les participants ont dû répondre à la question : « au cours des trois derniers mois, combien de fois avez-vous marché pour faire de l'exercice ? Et pendant combien de temps ? » Les chercheurs ont ensuite utilisé la fréquence et la durée de chaque type d'activité physique pour calculer la quantité d'exercice pratiquée au total. La deuxième partie de l'étude a consisté à suivre les participants pendant quatre ans et demi en moyenne. Après avoir pris en compte d'autres facteurs susceptibles d'affecter le risque de décès, comme l'âge et le tabagisme, les chercheurs ont découvert que 25% des personnes ayant déjà subi un AVC mouraient de toute cause, contre 6% des personnes qui n'en avaient jamais eu.

Une habitude encore plus bénéfique pour les moins de 75 ans

Dans le groupe « accident vasculaire cérébral » (AVC), 15% des personnes qui ont fait au moins l'équivalent de trois à quatre heures de marche par semaine sont décédées pendant le suivi, contre 33% qui n'ont pas fait ce minimum d'exercice. Dans le groupe de personnes qui n'avaient jamais fait d'AVC, 4% des personnes qui ont fait de l'exercice sont décédées, contre 8% qui n'en ont pas pratiqué. Par ailleurs, les chercheurs ont trouvé la plus forte réduction du taux de mortalité chez les personnes ayant déjà subies un AVC mais âgées de moins de 75 ans : dans ce groupe, 11% de ceux qui ont fait au moins le minimum d'exercice sont décédés, contre 29% de ceux qui n'en ont pas fait.
Il s'avère que les personnes ayant déjà subies un AVC, âgées de moins de 75 ans et ayant atteint le niveau minimum d'activité physique, étaient environ 80 % moins susceptibles de mourir pendant le suivi de l'étude. Les personnes de plus de 75 ans qui ont pratiqué le minimum d'activité physique ont bénéficié de moins d'avantages, mais étaient tout de même 32 % moins susceptibles de mourir. « Faire un minimum d'activité physique peut réduire la mortalité à long terme de toute cause chez les survivants d'un AVC. Nous devrions particulièrement insister sur ce point pour les survivants plus jeunes, car ils peuvent tirer le meilleur parti pour leur santé en ne marchant que 30mn par jour. », conclut le Pr Raed A. Joundi.

Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/avc-les-survivants-qui-marchent-30-minutes-par-jour-ont-un-risque-de-deces-divise-par-deux-895374?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter


#AVC #marche
par Heartdrake
le Ven 13 Aoû 2021 - 15:48
 
Rechercher dans: Activités physiques et maladies cardiovasculaires
Sujet: AVC : les survivants qui marchent 30 minutes par jour ont un risque de décès divisé par deux
Réponses: 0
Vues: 209

Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité. Le docteur Patrick Assyag nous délivre ses conseils simple pour prendre soin de nous tout en se protégeant des infarctus et des AVC.

Comme le dit Sidonie Bonnec dans Minute Papillon ! : "Le cœur a ses raisons mais aussi des démons". Le Dr Patrick Assyag est médecin cardiologue en libéral, praticien attaché à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et président du Syndicat des cardiologues de la région parisienne. Il nous aide à identifier les sources d'éventuels problèmes cardiaques.

Selon lui, "les maladies cardiovasculaires ne sont pas une fatalité". Pour les éviter, il suffit d'identifier les facteurs de risques qui menacent notre cœur. "Si vous contrôlez votre tension, si vous arrêtez de fumer, si vous contrôlez votre diabète et si vous stabilisez votre cholestérol, vous avez une chance énorme de pouvoir éviter et prévenir ces maladies cardiovasculaires" indique-t-il sur France Bleu à Sidonie Bonnec

Quelles sont les maladies cardiovasculaires ?

Les maladies cardiovasculaires peuvent être très graves. "Quand on parle de maladies cardiovasculaires, on parle d'infarctus du myocarde, on parle d'accident vasculaire cérébral, on parle d'artérite des membres inférieurs et éventuellement, quand on a des problèmes digestifs, d'infarctus mésentérique" indique Dr Patrick Assyag.

Quels sont les facteurs de risque liés à ces maladies ? 

Le premier facteur de risque de maladie cardiovasculaire est l'hypertension artérielle. La relation de cause à effet établie par le Dr Patrick Assyag est sans appel : 
Si vous prévenez cette hypertension artérielle, vous allez prévenir la moitié des accidents vasculaires cérébraux

Pour l'éviter, il faut commencer par identifier les signes d'une hypertension artérielle. "Généralement, c'est des maux de tête, des vertiges, des acouphènes. Tout ceci vous amène à aller consulter votre médecin" indique le praticien.
Le deuxième gros facteur de risque, c'est le tabac !

Encore une fois, la cigarette est montrée du doigt pour ses effets néfastes sur la santé. Il est vraiment temps d'arrêter de fumer. Le tabac associé à des symptômes d'hypertension artérielle aggrave le pronostic cardiovasculaire. 
Le troisième facteur de risque, c'est le diabète

"Sachez que l'accident cardiovasculaire est la première cause de décès chez le diabète" assène le Dr Patrick Assyag tout en rappelant qu'on compte, en France, près de trois millions de diabétiques.
Le dernier facteur de risque cité par le praticien est le cholestérol : "On a plus de deux à trois millions de patients en France qui ont trop de cholestérols. Ce cholestérol va se greffer au niveau des artères et va entraîner l'athérosclérose". 
L'athérosclérose est une maladie qui touche les artères. Des plaques graisseuses s'y développent rendant les artères plus rigides et les obstruant en partie. Le rétrécissement progressif du diamètre des artères peut réduire petit à petit l’apport de sang dans les différents organes, en particulier le cœur.
À réécouter Prendrez soin de notre cœur avec Patrick Assyag

Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?

Selon le Dr Patrick Assyag, nous ne connaissons pas assez bien le fonctionnement de notre cœur et, surtout, nous en avons peur. Dès lors, on ne consulte pas assez son médecin pour éliminer les différents facteurs de risques. 
"Il faudrait consulter une fois par an, à partir de 50 ans, systématiquement" affirme-t-il au micro France Bleu de Sidonie Bonnec.
Dans Minute Papillon !, le Dr Patrick Assyag explique que les femmes sont plus impactées par les maladies cardiovasculaires que les hommesRetrouvez l'intégralité de l'émission sur notre site

Source de l'articleInfarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires (francebleu.fr)

#coeur #maladies #cardiovasculaires #infarctus #AVC
par Heartdrake
le Sam 10 Juil 2021 - 11:31
 
Rechercher dans: Maladies cardiovasculaires : généralités
Sujet: Infarctus, AVC : des conseils simples pour lutter contre les maladies cardiovasculaires
Réponses: 0
Vues: 173

AVC : Une relation claire entre pression artérielle et pression intracrânienne

On sait que l’hypertension est un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral. C’est bien ce lien entre la santé cardiovasculaire et la santé cérébrovasculaire, qui est confirmé et décrypté par cette équipe de la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) avec, à la clé, une corrélation entre une hypertension artérielle (HTA), une pression intracrânienne élevée et cette augmentation du risque d’AVC. L’équipe montre ainsi, dans la revue Hypertension que l'augmentation de la pression intracrânienne causée par l'hypertension systémique altère la capacité du cerveau à stabiliser la pression cérébrale, ce qui peut aller jusqu’à entraîner la rupture de la barrière hémato-encéphalique puis toute une cascade d’événements qui mène jusqu’à « l’accident ».

La pression intracrânienne augmente généralement en raison d'une tumeur, d'une encéphalite, d'une méningite, d'un anévrisme ou de problèmes similaires, mais les chercheurs identifient ici un autre facteur : l'hypertension artérielle chronique peut également altérer la compliance cérébrale, entraînant une augmentation de la pression intracrânienne.

Traiter l’HTA permet de réduire la pression intracrânienne 

Précisément, cette étude menée chez la souris utilise un capteur non invasif pour démontrer cette corrélation entre la pression artérielle et la pression intracrânienne. Avec, un objectif clinique, développer de nouveaux traitements pour prévenir et traiter l'hypertension intracrânienne et ses complications, comme l'AVC. Avec ces travaux, les chercheurs brésiliens simultanément identifient le mécanisme liant l'hypertension artérielle à une pression intracrânienne élevée, valident une méthode de surveillance de la pression intracrânienne non invasive et proposent un traitement de l'hypertension artérielle réduisant l'hypertension intracrânienne.
 
Les chercheurs ont surveillé la pression artérielle et la pression intracrânienne chez la souris pendant 6 semaines et ont précisément « regardé ce qui arrive à la pression intracrânienne pendant la période où les animaux deviennent hypertendus », explique l’auteur principal, Eduardo Colombari, professeur à Araraquara Dental School.  En pratique, les chercheurs ont utilisé des clips vasculaires pour simuler l'obstruction de l'artère rénale chez la souris, limitant le flux sanguin vers un rein. L'irrigation réduite a déclenché le système rénine-angiotensine contrôlant la pression, conduisant le rein à libérer des peptides, des enzymes et des récepteurs qui contractent les vaisseaux sanguins et élèvent la pression artérielle dans tout l'organisme. Lorsque les souris ont été confirmées comme hypertendues, les chercheurs ont pu observer une augmentation du flux sanguin cérébral.
 
Traiter l’hypertension pour réduire le risque d'AVC : « L'augmentation de la pression intracrânienne causée par l'hypertension systémique altère la capacité du cerveau à stabiliser sa pression".  Cela peut également entraîner une rupture de la barrière hémato-encéphalique. C’est ce qui se produit ici chez les souris, à la 3è semaine, lorsque l’animal est devenu hypertendu. Lorsque la barrière hémato-encéphalique est compromise, des substances pro-inflammatoires du système rénine-angiotensine et des vaisseaux sanguins peuvent pénétrer dans l'espace interstitiel, où résident les neurones…
 
L’étude suggère ainsi que l'hypertension intracrânienne peut être prévenue si elle est diagnostiquée tôt et traitée par un médicament comme le losartan, utilisé pour traiter l’HTA. Les chercheurs montrent que le médicament permet aussi de contrôler la pression intracrânienne.
 
La perturbation de la barrière hémato-encéphalique met également en danger des zones du système nerveux clés dans le contrôle de la pression cardiovasculaire dans son ensemble. Aujourd’hui, l'hypertension intracrânienne est traitée en induisant un coma ou en administrant un diurétique pour résoudre la rétention d'eau dans le crâne. Cette nouvelle compréhension du lien entre l'hypertension artérielle et l'hypertension intracrânienne suggère de nouvelles options thérapeutiques.
 
Un capteur non invasif pour mesurer la pression intracrânienne : c’est un autre volet de l’étude, ce capteur non invasif et portable développé par la société Brain4care et adapté pour mesurer la pression intracrânienne, ici chez l’animal. Le capteur est d’ailleurs aujourd’hui autorisé par l'Agence nationale de surveillance de la santé (ANVISA) au Brésil et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, pour évaluer la pression intracrânienne chez les patients présentant des déficiences systémiques. Cette étude apporte ainsi une nouvelle validation de la technologie.


Source de l'article : https://www.santelog.com/actualites/avc-une-relation-claire-entre-pression-arterielle-et-pression-intracranienne


#AVC #hypertension #cardiovasculaire
par Heartdrake
le Mer 9 Juin 2021 - 10:41
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: AVC : Une relation claire entre pression artérielle et pression intracrânienne
Réponses: 0
Vues: 143

AVC : La puce sous la peau qui veille au grain

Une petite puce insérée sous la peau, développé par des bioingénieurs du Massachusetts General Hospital pourrait changer la vie des millions de personnes ayant déjà des antécédents d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou à risque élevé. La puce implantée a pour mission la détection d'une fréquence cardiaque irrégulière, cette arythmie étant corrélée à un risque accru de nouvel AVC. L'implant ouvre ainsi la possibilité d'un traitement préventif ou plus précoce. Les premières données de cet essai clinique publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), valident l’efficacité de ce détecteur miniature d’AVC cryptogénique ou récurrent.
 
Le dispositif diagnostique est l'oeuvre de chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH) et de la Northwestern University Feinberg School of Medicine. L'objectif est ambiteux, pouvoir prévenir, grâce à une intervention plus précoce, une partie des 800.000 AVC qui surviennent, chaque année, aux États-Unis. D'autant que 25% des AVC sont des récidives, ce qui suggère aussi que les personnes ayant subi un premier AVC doivent donc être considérées comme à risque élevé.
Les chercheurs se donc ainsi concentrés sur les moyens d’identifier parmi ces patients, ceux les plus à risque d'AVC récurrent : en majorité ce sont des patients souffrant de fibrillation auriculaire (FA)- une condition qui reste souvent non diagnostiquée. Pourtant, des battements cardiaques irréguliers peuvent provoquer une accumulation de sang dans le cœur, ce qui induit la formation de caillots qui peuvent atteindre le cerveau.

La puce implantée surveille la fréquence et le rythme cardiaques

En résumé, le dispositif est conçu pour aider les médecins à détecter la fibrillation auriculaire chez les patients qui ont déjà subi un accident vasculaire cérébral cryptogénique, c’est-à-dire sans cause identifiée en dépit de tests approfondis.

  • Testée chez 492 patients participants à l’essai Stroke of Known Cause and Underlying Atrial Fibrillation (STROKE AF), suivis durant 12 mois, la puce a permis de détecter une FA chez plus de 12% des patients vs 1,8% détecté lors du suivi standard ;
  • les épisodes de FA détectés chez ce groupe de patients n'étaient pas brefs, la plupart durant au moins 1 heure, un degré de fibrillation auriculaire qui doit inciter à prendre des anticoagulants pour prévenir le risque de futur AVC.

 
Détecter la FA « silencieuse »: « Nous constatons que nous ne sommes capables d’identifier un certain nombre de patients atteints de FA qu’avec l’aide d’un moniteur implantable », explique l'auteur principal, le Dr Richard A. Bernstein, professeur de neurologie à la Northwestern University Feinberg School of Medicine.
 
Les prochaines étapes comprennent l'identification des facteurs liés directement au patient qui peuvent prédire le développement de la FA, sa durée et sa sévérité. D’autres études visent également à mieux comprendre l'association entre la FA « silencieuse » et les AVC récurrents.

Source de l'articleAVC : La puce sous la peau qui veille au grain | santé log (santelog.com)

#AVC #cardiovasculaire
par Heartdrake
le Dim 6 Juin 2021 - 10:02
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: AVC : La puce sous la peau qui veille au grain
Réponses: 0
Vues: 176

Contre l’AVC, les cœurs ont la parole

Du 7 au 13 juin se tiendra la semaine du rythme cardiaque et par la même occasion la 3ème édition « Des cœurs contre l’AVC ». Une campagne digitale menée par Boehringer Ingelheim en partenariat avec l’association de patients Alliance du Cœur sur la page Facebook « Au cœur de l’AVC ». L’objectif est d’informer et sensibiliser aux troubles du rythme cardiaque.

Une campagne pour échanger et s’informer
Boehringer Ingelheim et l’Alliance du Cœur s’associent pour la 3ème année consécutive afin de sensibiliser le grand public aux troubles du rythme cardiaque : la fibrillation atriale, la tachycardie, les extrasystoles… et à leurs potentielles conséquences : la crise cardiaque ou infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque, l’AVC

Au cours de cette semaine, vous pourrez retrouver l’interview de deux experts : le Dr Serge Kownator, Cardiologue à Thionville et Secrétaire Général de la Société française de Cardiologie, et Philippe Thébault, président de l’association Alliance du Cœur ; mais aussi le témoignage percutant de Fabienne, qui à la suite de son AVC, a découvert qu’elle était atteinte de Fibrillation Atriale. Vous aurez aussi la possibilité de poser vos questions.
Et comme chaque année, devenez acteur en ajoutant le logo de la campagne à votre photo de profil Facebook et en partageant un maximum de cœurs sous toutes leurs formes, en commentaire des publications ! (gif, dessin, photos, émojis…)

Prévenir le risque d’AVC

« C’est le maître mot de cette campagne », nous explique Philippe Thébault. « Par exemple, la fibrillation atriale (FA) caractérisée par une activité très rapide, irrégulière et inefficace de la paroi des oreillettes du cœur est responsable de 50% des AVC ischémiques. Nous savons qu’une personne sur quatre après 40 ans présente un risque de développer la maladie. Diagnostiquer le plus précocement possible nous permettrait d’éviter un nombre important d’AVC. Souvent la FA est en réalité diagnostiquée après l’AVC»

Pour favoriser ce dépistage précoce, Philippe Thébault insiste sur l’importance de sensibiliser le grand public aux premiers signes des troubles du rythme. Et surtout d’expliquer qu’il ne s’agit en rien d’une fatalité liée à l’âge. « Trop souvent, les patients ne cherchent pas à savoir ce qui se cache derrière une fatigue persistante, un cœur qui s’emballe. Ils considèrent cela comme normal. Il faut leur dire d’aller consulter leur médecin qui pourra leur prescrire un électrocardiogramme (ECG). Nous devons également sensibiliser aux facteurs de risque comme le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle… » 

Les 10 ans de la page Facebook « Au cœur de l’AVC »

Animée par Boehringer Ingelheim, c’est la première communauté sur le thème de l’AVC, en nombre d’abonnés avec plus de 61 000 personnes actives à ce jour. Elle est destinée aux victimes d’AVC, à leurs proches ainsi qu’aux aidants. C’est une réelle plateforme d’échanges avec des interviews de professionnels de santé, des témoignages patients et aidants, des partages d’expérience, des conseils, des messages d’information et de prévention…
Quelques chiffres en France

  • Les maladies cardiovasculaires sont la 2ème cause de mortalité et la première cause chez les femmes et les personnes de plus de 65 ans
  • En cas de fibrillation atriale, le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique est multiplié par cinq
  • 155 000, c’est le nombre d’AVC recensés chaque année
  • L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence et la deuxième cause de mortalité


Pour davantage d’informations :

  • Sites internet

www.aucoeurdelavc.fr
www.alliancecoeur.fr

  • Pages Facebook

Au cœur de l’AVC
Alliance du cœur

Source de l'articleContre l’AVC, les cœurs ont la parole - A la une - Destination Santé (destinationsante.com)

#coeur #AVC
par Heartdrake
le Jeu 3 Juin 2021 - 18:35
 
Rechercher dans: AVC (Accident Vasculaire Cérébrale)
Sujet: Contre l’AVC, les cœurs ont la parole
Réponses: 0
Vues: 163

Revenir en haut

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Sauter vers: