Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération
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Crise cardiaque : le stress conjugal impacterait la récupération
Un mariage stressant pourrait entraîner une moins bonne récupération après un infarctus, selon une nouvelle étude. Le détail.
Si le stress est parfois un moteur, à forte dose, il s’avère mauvais pour la santé physique et psychique. Au sein du couple, le stress serait tout aussi nuisible, notamment après une crise cardiaque.
Une nouvelle étude, qui sera présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association du 5 au 7 novembre prochains, indique en effet qu’un mariage stressant serait associé à une moins bonne récupération après un infarctus.
Si d’autres travaux ont déjà fait état d’une moins bonne récupération post crise cardiaque en cas de stress psychologique et social, il s’agit de la première étude à se pencher sur l’impact du stress conjugal sur la récupération cardiaque.
Les chercheurs ont ici recruté 1 593 adultes ayant été hospitalisés pour une crise cardiaque au sein de quelque 103 hôpitaux américains, et inscrits à une cohorte appelée VIRGO, entre 2008 et 2012. Âgés en moyenne de 47 ans, tous les participants étaient mariés ou en couple lors de leur crise cardiaque, et plus de deux tiers d’entre eux étaient des femmes.
Le stress conjugal a été évalué par les participants eux-mêmes à l’aide d’un questionnaire, comprenant 17 points de l’échelle de stress conjugal de Stockholm, une échelle de mesure du stress au sein du couple, précédemment testée chez des patients cardiaques en Suède. Celle-ci évalue les différents facteurs de stress conjugal, notamment la qualité de la relation affective et sexuelle liant les deux partenaires. Les chercheurs ont alors classé les participants en trois groupes : stress conjugal absent ou léger, stress conjugal modéré, et stress conjugal sévère.
Durant un an, les scientifiques ont évalué comment la santé physique des participants a pu limiter leurs activités quotidiennes, leurs douleurs corporelles mais aussi la perception de leur santé. Les participants ont également été invités à évaluer régulièrement leur santé mentale.
Voilà ce qui ressort de l’étude une fois les données comparées, pour les personnes faisant état d’un stress conjugal sévère :
Notons que près de 4 femmes sur 10 ont fait état d’un stress conjugal sévère, contre 3 hommes sur 10. Et tous ces résultats se sont confirmés même après la prise en compte de biais tels que le sexe, l’âge ou l’origine ethnique des participants.
Ajoutant que d’autres facteurs de stress peuvent intervenir en dehors de la sphère conjugale, la chercheuse estime qu’il faudrait envisager de “dépister le stress quotidien des patients lors des rendez-vous de suivi” afin de mieux identifier les personnes risquant une moins bonne récupération physique/mentale ou une réadmission à l’hôpital.
Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-le-stress-conjugal-impacterait-la-recuperation-946348?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867
#coeur #maladies #cardiovasculaires #stress
Si le stress est parfois un moteur, à forte dose, il s’avère mauvais pour la santé physique et psychique. Au sein du couple, le stress serait tout aussi nuisible, notamment après une crise cardiaque.
Une nouvelle étude, qui sera présentée lors du congrès annuel de l’American Heart Association du 5 au 7 novembre prochains, indique en effet qu’un mariage stressant serait associé à une moins bonne récupération après un infarctus.
Si d’autres travaux ont déjà fait état d’une moins bonne récupération post crise cardiaque en cas de stress psychologique et social, il s’agit de la première étude à se pencher sur l’impact du stress conjugal sur la récupération cardiaque.
Les chercheurs ont ici recruté 1 593 adultes ayant été hospitalisés pour une crise cardiaque au sein de quelque 103 hôpitaux américains, et inscrits à une cohorte appelée VIRGO, entre 2008 et 2012. Âgés en moyenne de 47 ans, tous les participants étaient mariés ou en couple lors de leur crise cardiaque, et plus de deux tiers d’entre eux étaient des femmes.
Le stress conjugal a été évalué par les participants eux-mêmes à l’aide d’un questionnaire, comprenant 17 points de l’échelle de stress conjugal de Stockholm, une échelle de mesure du stress au sein du couple, précédemment testée chez des patients cardiaques en Suède. Celle-ci évalue les différents facteurs de stress conjugal, notamment la qualité de la relation affective et sexuelle liant les deux partenaires. Les chercheurs ont alors classé les participants en trois groupes : stress conjugal absent ou léger, stress conjugal modéré, et stress conjugal sévère.
Durant un an, les scientifiques ont évalué comment la santé physique des participants a pu limiter leurs activités quotidiennes, leurs douleurs corporelles mais aussi la perception de leur santé. Les participants ont également été invités à évaluer régulièrement leur santé mentale.
Voilà ce qui ressort de l’étude une fois les données comparées, pour les personnes faisant état d’un stress conjugal sévère :
- plus de 1,6 point de moins en santé physique et 2,6 points de moins en santé mentale par rapport aux autres, sur une échelle de 12 points ;
- une qualité de vie de près de 5 points inférieure à celle des autres participants ;
- un risque de signaler des douleurs thoraciques accru de 67% par rapport à celles et ceux subissant un stress conjugal léger, et une probabilité de réadmission à l’hôpital augmentée de 50%.
Notons que près de 4 femmes sur 10 ont fait état d’un stress conjugal sévère, contre 3 hommes sur 10. Et tous ces résultats se sont confirmés même après la prise en compte de biais tels que le sexe, l’âge ou l’origine ethnique des participants.
Des facteurs personnels à mieux prendre en compte
“Les professionnels de santé doivent être conscients des facteurs personnels qui peuvent contribuer à la récupération cardiaque et se concentrer sur l'orientation des patients vers des ressources qui aident à gérer et à réduire leur niveau de stress”, a commenté Cenjing Zhu, principale auteure de l’étude et chercheuse à la Yale School of Public Health (Connecticut, États-Unis), dans un communiqué (Source 1).Ajoutant que d’autres facteurs de stress peuvent intervenir en dehors de la sphère conjugale, la chercheuse estime qu’il faudrait envisager de “dépister le stress quotidien des patients lors des rendez-vous de suivi” afin de mieux identifier les personnes risquant une moins bonne récupération physique/mentale ou une réadmission à l’hôpital.
Source de l'article : https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/crise-cardiaque-le-stress-conjugal-impacterait-la-recuperation-946348?#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Quot_SAM&at_send_date=20221102&M_BT=17059782434867
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