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Le syndrome métabolique (Syndrome X)

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 Le syndrome métabolique (Syndrome X)  Empty Le syndrome métabolique (Syndrome X)

Message par Heartdrake Mer 23 Mar 2022 - 14:11

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi.
Pour en apprendre plus sur ce syndrome, consultez ci-dessous notre fiche complète.

Le syndrome métabolique : qu’est-ce que c'est ?

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Ces signes avant-coureurs de problèmes de santé graves ou chroniques ne sont pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. Des tests prescrits par le médecin lors d’un examen médical de routine permettent de les révéler.
Par exemple, une personne dont les taux de glucose (sucre) et de lipides sanguins sont anormaux et dont la pression sanguine est élevée recevra un diagnostic de syndrome métabolique. Voilà un sérieux signal d’alarme. Et il vaut mieux traiter ces anomalies avant que la situation dégénère.

Définir le syndrome métabolique

La définition du syndrome métabolique varie un peu selon les pays ou les organismes de santé. Au Canada, on se sert des critères de la Fédération internationale du diabète pour définir le syndrome métabolique1. Il y a syndrome métabolique lorsque 3 ou plus des facteurs de risque suivants sont présents :

Embonpoint abdominal (lorsque le gras se concentre autour de la taille)

Le tour de taille est supérieur à 80 cm (31,5 po) pour les femmes et à 94 cm (37 po) pour les hommes.



Remarque : ces valeurs concernent les populations caucasiennes, africaines de l’est de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Pour les Chinois, les Japonais, les gens d’Asie du Sud-Est, de même que les populations indigènes d’Amérique (Nord, Centre et Sud), les valeurs sont les mêmes pour les femmes, mais de 90 cm (35,5 po) pour les hommes2.


Taux élevé de triglycérides sanguins

Ce taux est égal ou supérieur à 1,7 mmol/l (150 mg/dl).

Hypertension

La tension artérielle est égale ou supérieure à 130 mm Hg/85 mm Hg.

Faible taux de « bon » cholestérol (HDL)

Inférieur à 1,0 mmol/l (40 mg/dl) chez les hommes et à 1,3 mmol/l (50 mg/dl) chez les femmes.

Glycémie élevée : égale ou supérieure à 5,6 mmol/l ou 101 mg/dl.

On mesure la glycémie à l’aide d’un test sanguin effectué à jeun.

Note. Les mesures en mmol/l sont utilisées à peu près partout dans le monde, sauf aux États-Unis, où l’on se sert plutôt de la mesure en milligrammes par décilitres (mg/dl).

La liste de ces facteurs de risque pourrait s’allonger au fur et à mesure que se poursuivent les recherches. Cela pourrait modifier la définition même du syndrome métabolique. Par exemple, l’inflammation, telle qu'elle a été mesurée par la présence de la protéine C-réactive, pourrait un jour en faire partie3.

Un métabolisme corporel déréglé

Chez presque tous les individus atteints du syndrome métabolique, on note un début de résistance à l’insuline ou insulino-résistance. L’insuline, une hormone produite par le pancréas, est un peu comme une clé qui permet aux cellules « d’ouvrir » une porte pour absorber le glucose (sucre), contribuant ainsi à la régulation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Si les cellules deviennent insulino-résistantes (la serrure ne fonctionne plus), elles absorbent mal le glucose, malgré la présence de l’insuline. Le glucose se retrouve alors en trop grande concentration dans le sang, et en manque dans les cellules (voir le schéma ci-dessous).

Pour remédier à la situation et maintenir un taux de sucre adéquat, le pancréas doit produire toujours plus d’insuline. Avec le temps, le pancréas « s’épuise » et n’arrive plus à fournir ce surplus d’insuline. Si rien n’est fait pour corriger la situation, le diabète de type 2 risque fort d’apparaître à la longue.

La résistance à l’insuline est aussi associée à un risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, car elle s’accompagne d’une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (lipides sanguins), qui peuvent endommager les parois artérielles.
La résistance à l’insuline est liée de près à l’excès de poids et à l’obésité, surtout lorsque le gras se concentre dans la région de l’abdomen. Les chercheurs ont découvert que les cellules qui emmagasinent le gras (les cellules adipeuses) sont capables de libérer des hormones impliquées dans la résistance à l’insuline et le syndrome métabolique. Les rôles et les interactions de ses substances ont fait l’objet d’intenses recherches au cours des dernières années.

Syndrome métabolique : les causes

Bien que l’hérédité soit une des causes de ce syndrome, la grande majorité des cas sont plutôt liés à un style de vie sédentaire et à une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments (repas-minute, excès de sucre et de gras, portions généreuses, etc.).

Syndrome métabolique : qui est touché ?
Le syndrome métabolique est maintenant tellement répandu qu’on estime que de 20 % à 25 % de la population adulte en est atteinte, aux États-Unis. Chez les plus de 60 ans, 40 % en serait atteint. La plupart de ces personnes ignorent leur état.

Si le syndrome est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans, la tendance occidentale à la sédentarité et à l’embonpoint fait en sorte qu’il atteigne des personnes de plus en plus jeunes4.

En effet, une enquête menée au Québec auprès de 2 244 écoliers de 9 ans, 13 ans et 16 ans révèle que, déjà à cet âge, 11,5 % d’entre eux souffrent du syndrome métabolique4.

Syndrome métabolique : les complications possibles
  • Le diabète de type 2 ;
  • une maladie cardiovasculaire ou un accident vasculaire cérébral :
  • un syndrome des ovaires polykystiques.

Ce syndrome résulte d’un désordre hormonal et peut être une cause d’infertilité. Il se caractérise par une production accrue d’hormones androgènes par les ovaires, ce qui cause la formation de kystes et empêche la maturation des ovules.

Le lien entre le syndrome métabolique et le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas tout à fait compris. Il se pourrait que la résistance à l’insuline soit un facteur sous-jacent commun à ces 2 états.

Beaucoup de femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques souffrent aussi de surplus de poids et de résistance à l’insuline : le traitement initial de ces 2 syndromes est donc semblable5,6.

Les chercheurs soupçonnent également un lien entre le syndrome métabolique et d’autres maladies graves comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et du côlon, ou la maladie d’Alzheimer, mais ce point est encore à l’étude.

Découvrir la suite de l'article : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-metabolique-pm-symptomes-du-syndrome-metabolique


#coeur #maladies #cardiovasculaires #diabète #AVC
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