Mulhouse : Une start-up va révolutionner la médecine cardiaque pour sauver les cœurs brisés
Page 1 sur 1
Mulhouse : Une start-up va révolutionner la médecine cardiaque pour sauver les cœurs brisés
Est-ce la fin des greffes et traitements médicamenteux lourds et à vie pour réparer les cœurs brisés après un infarctus du myocarde sévère ? L’avenir est à la régénération cellulaire, en clair, devenir son propre médicament à partir de ses propres cellules, assure la start-up mulhousienne Cellprothera. D’ailleurs elle y travaille déjà depuis plus d’une dizaine d’années et ses recherches avancent à grand pas. La start-up de biotechnologie médicale réalise en ce moment même des essais cliniques en France, au Royaume-Uni, sur des patients qui ont déjà fait un infarctus du myocarde lourd.
Avec des résultats très encourageants qui laissent espérer la première thérapie sur le marché dans les deux années à venir. Peut-être même dans un an si elle bénéficie de procédures réglementaires accélérées, mises en place pour les thérapies très innovantes et qui répondent à un besoin où il n’existe pas encore de thérapie.
Si l’on parle depuis longtemps de la régénération cellulaire, si elle a déjà trouvé des applications, il n’y a en revanche « pas beaucoup de thérapie disponible sur le marché, explique Matthieu de Kalbermatten, président de CellProthera. On en a beaucoup entendu parler depuis trente ans, mais, de là à avoir un médicament qui soit autorisé et qui fonctionne, il y a encore un pas à faire. Car, même si la thérapie régénératrice a beaucoup de possibilités, de cellules souches, toutes ne fonctionnent pas pour les mêmes pathologies », précise-t-il.
La start-up travaille pour cela très tôt après l’infarctus, ce qui la rend pionnière en la matière. « On est très peu à travailler sur ce temps-là. C’est un concept thérapeutique unique au monde de réparation tissulaire du myocarde. On pense que les cellules souches ont plus d’impact quand le cœur vient d’être endommagé, dans le mois qui suit l’infarctus », souligne Matthieu de Kalbermatten. Comment ? Les cellules prélevées par une prise de sang, sont démultipliées dans un automate. Elles sont ensuite injectées dans les tissus du cœur à réparer. Chacun devient donc son propre médicament.
Pour l’instant, une trentaine de patients ont été traités dans le cadre des essais cliniques. Des essais qui bénéficient d’un conseil d’experts qui réunit les plus grands noms de la cardiologie.
Un concept qui ouvre des perspectives et pourrait, à terme, être utilisé pour les angines de poitrine réfractaires ou même après un AVC, explique CellProthera. Des recherches sur ces dernières thérapies sont d’ailleurs déjà bien entamées par la start-up. Mais pour l’heure, ce sont les petits cœurs brisés qui vont pouvoir être réparés.
Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/4024534-20230221-mulhouse-start-up-va-revolutionner-medecine-cardiaque-sauver-urs-brises
#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
Avec des résultats très encourageants qui laissent espérer la première thérapie sur le marché dans les deux années à venir. Peut-être même dans un an si elle bénéficie de procédures réglementaires accélérées, mises en place pour les thérapies très innovantes et qui répondent à un besoin où il n’existe pas encore de thérapie.
Si l’on parle depuis longtemps de la régénération cellulaire, si elle a déjà trouvé des applications, il n’y a en revanche « pas beaucoup de thérapie disponible sur le marché, explique Matthieu de Kalbermatten, président de CellProthera. On en a beaucoup entendu parler depuis trente ans, mais, de là à avoir un médicament qui soit autorisé et qui fonctionne, il y a encore un pas à faire. Car, même si la thérapie régénératrice a beaucoup de possibilités, de cellules souches, toutes ne fonctionnent pas pour les mêmes pathologies », précise-t-il.
Une thérapie à utiliser rapidement après l’infarctus
Pour l’heure, la science arrive en effet à faire des greffes de peau, refaire de la peau, refaire de la cornée pour les yeux, « mais pas, par exemple, la régénération du cœur. Pour ça, aujourd’hui, il n’y a rien, explique Matthieu de Kalbermatten, qui détaille : Il faut trouver les bonnes cellules, pour essayer de recréer du muscle cardiaque, les bons vaisseaux, tout le tissu cardiaque, précise le président de CellProtera. On travaille sur un type de cellule particulier, la CD34, que l’on trouve en toute petite quantité dans la moelle osseuse. On pensait, pour faire simple, qu’elle ne faisait que reconstruire des cellules sanguines comme les globules rouges ou blancs, mais on s’est rendu compte qu’elle avait d’autres capacités, qu’elle pouvait régénérer du foie, des tissus vasculaires, cardiaques, mais il faut savoir la manipuler. »La start-up travaille pour cela très tôt après l’infarctus, ce qui la rend pionnière en la matière. « On est très peu à travailler sur ce temps-là. C’est un concept thérapeutique unique au monde de réparation tissulaire du myocarde. On pense que les cellules souches ont plus d’impact quand le cœur vient d’être endommagé, dans le mois qui suit l’infarctus », souligne Matthieu de Kalbermatten. Comment ? Les cellules prélevées par une prise de sang, sont démultipliées dans un automate. Elles sont ensuite injectées dans les tissus du cœur à réparer. Chacun devient donc son propre médicament.
Pour l’instant, une trentaine de patients ont été traités dans le cadre des essais cliniques. Des essais qui bénéficient d’un conseil d’experts qui réunit les plus grands noms de la cardiologie.
De nombreux avantages
Des cellules médicaments qui sont un réel espoir et présentent de sérieux avantages pour le patient, explique CellProthera, car cette thérapie, qui se pratique en une seule injection dans la zone abîmée, améliorerait durablement la fonction cardiaque et donc la qualité et l’espérance de vie du patient. L’occasion au passage d’éviter un traitement médicamenteux lourd lié à l’insuffisance cardiaque et dans certains cas, une alternative efficace même à la transplantation cardiaque. Une bonne nouvelle aussi pour la société, car cela réduirait significativement le coût de la prise en charge des patients, les opérations chirurgicales, les hospitalisations multiples…Un concept qui ouvre des perspectives et pourrait, à terme, être utilisé pour les angines de poitrine réfractaires ou même après un AVC, explique CellProthera. Des recherches sur ces dernières thérapies sont d’ailleurs déjà bien entamées par la start-up. Mais pour l’heure, ce sont les petits cœurs brisés qui vont pouvoir être réparés.
Source de l'article : https://www.20minutes.fr/sante/4024534-20230221-mulhouse-start-up-va-revolutionner-medecine-cardiaque-sauver-urs-brises
#coeur #infarctus #maladies #cardiovasculaires
Heartdrake- Admin
- tapis
- Localisation : Draveil (91)
Age : 62
Messages : 1317
Date d'inscription : 03/05/2020
Sujets similaires
» L'Académie de médecine prône une meilleure organisation pour l'insuffisance cardiaque et la greffe cardiaque
» Innovation mondiale du Samu de Paris pour sauver les victimes d'arrêt cardiaque
» Médecine : A Massy, on opère les cœurs malades grâce à l’intelligence artificielle
» Une start-up normande crée un robot pour intervenir à distance sur des AVC et des infarctus
» Une IRM portable pour sauver des vies?
» Innovation mondiale du Samu de Paris pour sauver les victimes d'arrêt cardiaque
» Médecine : A Massy, on opère les cœurs malades grâce à l’intelligence artificielle
» Une start-up normande crée un robot pour intervenir à distance sur des AVC et des infarctus
» Une IRM portable pour sauver des vies?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum