Cardiologues français : qui sont-ils ?
Association Insuffisance Cardiaque (AIC) :: Généralités : inovations, examens, etc ... :: Métiers en cardiologie
Page 1 sur 1
Cardiologues français : qui sont-ils ?
France – Qui sont les cardiologues français ? Quel âge ont-ils, où s’implantent-ils, quelle est la proportion de femmes, la relève est-elle assurée ? Le « Livre blanc sur l’insuffisance cardiaque » établi par le Groupe Insuffisance Cardiaque et Cardiomyopathies (GICC) de la Société Française de Cardiologie dresse un état des lieux de la spécialité et fait des propositions [1].
Les 6230 cardiologues (hospitaliers, activité libérale et mixte) représentent 2,9% des 217 107 médecins qui exercent de façon active en France, dont 3381 cardiologues ayant une activité de consultations à plein temps (dit actifs à part entière, selon la terminologie du Conseil national de l’Ordre, CNOM).Selon les statistiques du CNOM au 1er janvier 2018, près de 43% d’entre eux ont 55 ans et plus (n = 2547) et 1469 cardiologues (23%) ont plus de 60 ans et seront à la retraite d’ici 5 à 7 ans. 5,7% ont déjà plus de 65 ans.
Les chiffres font état d’une grande disparité en termes de répartition géographique et indiquent que le recours à un cardiologue va devenir de plus en plus problématique. Ainsi, dans le Lot, 70% des cardiologues ont plus de 60 ans. La Lozère (60%), la Guyane (57%) ou la Corse du Sud (54%) sont 3 départements où la situation est, elle aussi, compliquée.
Si, en général, les départements à forte densité et les grandes villes attirent plus les implantations médicales, le phénomène est flagrant chez les cardiologues. On note ainsi 1412 cardiologues en Ile-de-France, 674 en Auvergne-Rhône-Alpes et 202 en région Val-de-Loire. Pour autant, avec 6 cardiologues actifs à part entière pour 100 000 franciliens, la région parisienne n’est pas logée à meilleure enseigne que d’autres territoires compte-tenu de la densité de population.
La région PACA peut sembler mieux lotie avec 9 cardiologues actifs à part entière, mais la population y est aussi plus âgée.
La pénurie de cardiologues est déjà une réalité dans des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, les DOM ou les Pays de Loire.
Faut-il s’attendre à une amélioration dans les prochaines années ? Pas vraiment. Avec moins de 180 étudiants en médecine admis à l’internat de cardiologie en 2019, la relève n’est pas assurée. Moins de 900 (entre 716 et 895) cardiologues exerceront dans les 4 à 5 prochaines années dont moins de 600 seront actifs à part entière, selon la définition du CNOM.
La cardiologie reste la discipline la moins féminisée de toutes les spécialités médicales avec 28,2% de femmes. Ce déséquilibre est toutefois très marqué chez la génération des plus de 45 ans, avec un pic à près de 90% d’hommes chez les plus de 65 ans. Il devrait cependant s’annuler partiellement dans les années à venir, puisque les femmes représentent dès à présent plus de 40 % des cardiologues de moins de 40 ans. A ce jour, l’exercice mixte semble avoir la préférence des cardiologues avec 59% des praticiens de cette spécialité ayant adopté ce mode d’exercice, contre 41% une activité libérale à part entière, et 33% une activité exclusivement salariée.
Faisant le double constat d’une chute de la démographie médicale et d’une augmentation constante du nombre de patients, le Livre blanc fait des propositions:
Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607663?src=soc_tw_211011_mscpfr_news_mdscp,card_cardiologues&faf=1
#cardiologie #coeur
43% des cardiologues ont 55 ans et plus
Les 6230 cardiologues (hospitaliers, activité libérale et mixte) représentent 2,9% des 217 107 médecins qui exercent de façon active en France, dont 3381 cardiologues ayant une activité de consultations à plein temps (dit actifs à part entière, selon la terminologie du Conseil national de l’Ordre, CNOM).Selon les statistiques du CNOM au 1er janvier 2018, près de 43% d’entre eux ont 55 ans et plus (n = 2547) et 1469 cardiologues (23%) ont plus de 60 ans et seront à la retraite d’ici 5 à 7 ans. 5,7% ont déjà plus de 65 ans.
Disparités géographiques et risque de pénurie
Les chiffres font état d’une grande disparité en termes de répartition géographique et indiquent que le recours à un cardiologue va devenir de plus en plus problématique. Ainsi, dans le Lot, 70% des cardiologues ont plus de 60 ans. La Lozère (60%), la Guyane (57%) ou la Corse du Sud (54%) sont 3 départements où la situation est, elle aussi, compliquée.
Si, en général, les départements à forte densité et les grandes villes attirent plus les implantations médicales, le phénomène est flagrant chez les cardiologues. On note ainsi 1412 cardiologues en Ile-de-France, 674 en Auvergne-Rhône-Alpes et 202 en région Val-de-Loire. Pour autant, avec 6 cardiologues actifs à part entière pour 100 000 franciliens, la région parisienne n’est pas logée à meilleure enseigne que d’autres territoires compte-tenu de la densité de population.
La région PACA peut sembler mieux lotie avec 9 cardiologues actifs à part entière, mais la population y est aussi plus âgée.
La pénurie de cardiologues est déjà une réalité dans des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, les DOM ou les Pays de Loire.
Faut-il s’attendre à une amélioration dans les prochaines années ? Pas vraiment. Avec moins de 180 étudiants en médecine admis à l’internat de cardiologie en 2019, la relève n’est pas assurée. Moins de 900 (entre 716 et 895) cardiologues exerceront dans les 4 à 5 prochaines années dont moins de 600 seront actifs à part entière, selon la définition du CNOM.
Une spécialité encore peu féminisée
La cardiologie reste la discipline la moins féminisée de toutes les spécialités médicales avec 28,2% de femmes. Ce déséquilibre est toutefois très marqué chez la génération des plus de 45 ans, avec un pic à près de 90% d’hommes chez les plus de 65 ans. Il devrait cependant s’annuler partiellement dans les années à venir, puisque les femmes représentent dès à présent plus de 40 % des cardiologues de moins de 40 ans. A ce jour, l’exercice mixte semble avoir la préférence des cardiologues avec 59% des praticiens de cette spécialité ayant adopté ce mode d’exercice, contre 41% une activité libérale à part entière, et 33% une activité exclusivement salariée.
Propositions
Faisant le double constat d’une chute de la démographie médicale et d’une augmentation constante du nombre de patients, le Livre blanc fait des propositions:
- Réorganiser le parcours de soin;
- Créer de nouveaux métiers et les déployer en France pour lutter contre la désertification médicale;
- Créer des postes d’infirmier.ere.s spécialisé.e.s dans l’insuffisance cardiaque (infirmier.e.s en pratique avancée et protocole de coopération);
- Travailler en équipe spécialisée pluridisciplinaire spécialisée dans cette thématique CPTS et hôpital.
Source de l'article : https://francais.medscape.com/voirarticle/3607663?src=soc_tw_211011_mscpfr_news_mdscp,card_cardiologues&faf=1
#cardiologie #coeur
Heartdrake- Admin
- tapis
- Localisation : Draveil (91)
Age : 62
Messages : 1317
Date d'inscription : 03/05/2020
Sujets similaires
» ARYTHMIE : La fréquence respiratoire, un biosignal trop négligé par les cardiologues
» Ce dépistage pourrait sauver des vies, des cardiologues veulent le rendre obligatoire
» L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque
» Insuffisance cardiaque : 1,5 million de Français touchés
» Les Français et le diabète, entre déni, honte… et espoir
» Ce dépistage pourrait sauver des vies, des cardiologues veulent le rendre obligatoire
» L’intelligence artificielle en soutien aux cardiologues pour la détection précoce de l’arythmie cardiaque
» Insuffisance cardiaque : 1,5 million de Français touchés
» Les Français et le diabète, entre déni, honte… et espoir
Association Insuffisance Cardiaque (AIC) :: Généralités : inovations, examens, etc ... :: Métiers en cardiologie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum