Obésité à l’adolescence, AVC à 50 ?
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Obésité à l’adolescence, AVC à 50 ?
C’est un nouvel avertissement sur les conséquences de l’obésité à l'adolescence, cette fois sur la santé cérébrovasculaire, avec précisément un risque accru d'accident vasculaire cérébral (AVC) associé, à l'âge adulte. Cette très large analyse menée sur les données de près de 2 millions de jeunes adultes, âgés de 16 à 20 ans, publiée dans la revue Stroke de l’American Heart Association (AHA) conclut à un risque d’AVC précoce -avant l’âge de 50 ans- multiplié par plus de 3 chez les adolescents obèses .
L’obésité a été prise en compte à partir de l’indice de masse corporelle (IMC). L’analyse montre une relation dose-dépendante entre un IMC plus élevé à l'adolescence et le risque de premier AVC ischémique avant l’âge de 50 ans. Des résultats préoccupants alors, qu’aux Etats-Unis , lieu de l’étude, ainsi que dans un certain nombre de pays riches, les taux d'obésité sont à la hausse chez les enfants et les adolescents. Simultanément, l’incidence des AVC chez les adultes jeunes augmente également.
L’un des auteurs principaux de l'étude, le Dr Gilad Twig, professeur agrégé à l'Université hébraïque de Jérusalem rappelle le lourd fardeau de l’AVC précoce : « Ces adultes encore jeunes qui survivent à un AVC plus tôt dans la vie font face à des résultats fonctionnels médiocres, ce qui conduit fréquemment au chômage, à la dépression et à l'anxiété ».
Un premier AVC jeune entraîne de multiples conditions plus tard dans la vie : ainsi, la littérature médicale actuelle a montré que la survenue d’un AVC au « début de la vie » peut entraîner des AVC récurrents et constitue également un facteur de risque de crise cardiaque, d’avoir à subir des soins de longue durée ou risquer un décès prématuré.
Prévenir le surpoids chez les jeunes, c’est donc aussi prévenir le risque d’AVC et d’autres événements vasculaires plus tard dans la vie, ainsi que le risque de conditions associées, comme la démence par exemple.
Source de l'article : OBÉSITÉ à l’adolescence, AVC à 50 ? | santé log (santelog.com)
L’obésité a été prise en compte à partir de l’indice de masse corporelle (IMC). L’analyse montre une relation dose-dépendante entre un IMC plus élevé à l'adolescence et le risque de premier AVC ischémique avant l’âge de 50 ans. Des résultats préoccupants alors, qu’aux Etats-Unis , lieu de l’étude, ainsi que dans un certain nombre de pays riches, les taux d'obésité sont à la hausse chez les enfants et les adolescents. Simultanément, l’incidence des AVC chez les adultes jeunes augmente également.
L’un des auteurs principaux de l'étude, le Dr Gilad Twig, professeur agrégé à l'Université hébraïque de Jérusalem rappelle le lourd fardeau de l’AVC précoce : « Ces adultes encore jeunes qui survivent à un AVC plus tôt dans la vie font face à des résultats fonctionnels médiocres, ce qui conduit fréquemment au chômage, à la dépression et à l'anxiété ».
Dans certains cas, un IMC élevé est même associé à l’AVC avant l‘âge de 30 ans
Il s’agit donc de l’analyse des données d’IMC de 1,9 million d’adolescents, âgés à l’inclusion de 16 à 20 ans, à 58% des hommes et de l’incidence d’un premier AVC avant l'âge de 50 ans. Au cours de la période de suivi, 1.088 AVC ont été recensés, dont 921 ischémiques, 167 hémorragiques et l'âge moyen au moment de l'AVC était de 41 ans. L’analyse confirme :- une association forte entre l'IMC et le risque de premier AVC ischémique ;
- par rapport aux participants du groupe IMC faible à normal, les adolescents en surpoids encourent un risque d'AVC 2 fois plus élevé avant l'âge de 50 ans,
- les adolescents obèses un risque 3,4 fois plus élevé ;
- les adolescents dont l'IMC se situe dans la fourchette normale élevée ont également un risque un peu plus élevé d’AVC avant l'âge de 50 ans vs IMC faible à normal ;
- après prise en compte du diabète de type 2, les adolescents en surpoids ou souffrant d’obésité présentent toujours un risque plus élevé d’AVC (respectivement multiplié par 1,6 et 2,4) vs IMC dans la fourchette normale. Cela suggère que le diabète de type 2 ne suffit pas à expliquer le risque plus élevé d'AVC ischémique ;
Un premier AVC jeune entraîne de multiples conditions plus tard dans la vie : ainsi, la littérature médicale actuelle a montré que la survenue d’un AVC au « début de la vie » peut entraîner des AVC récurrents et constitue également un facteur de risque de crise cardiaque, d’avoir à subir des soins de longue durée ou risquer un décès prématuré.
Prévenir le surpoids chez les jeunes, c’est donc aussi prévenir le risque d’AVC et d’autres événements vasculaires plus tard dans la vie, ainsi que le risque de conditions associées, comme la démence par exemple.
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