Maladies cardiovasculaires : quand le cœur des enfants va mal
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Maladies cardiovasculaires : quand le cœur des enfants va mal
Nous avons très peu d'informations concernant la cardiologie pédiatrique. De ce fait, si des cardiologues spécialisés dans ce domaine pouvaient nous apporter des éléments sur le sujet, nous pourrions compléter notre site pour les parents qui se retrouvent face à ce problème.
Nous vous indiquons à toutes fins utiles quelques ouvrages sur le sujet.
Voici une liste non exhaustive :
Cardiologie pédiatrique pratique (5e édition) : https://www.jle.com/fr/ouvrages/e-docs/cardiologie_pediatrique_pratique_5e_edition__316400/ouvrage.phtml
Cardiologie Congénitale et Pédiatrique : https://www.livres-medicaux.com/cardiologie/23814-cardio-pediatrie.html?gclid=Cj0KCQjw7MGJBhD-ARIsAMZ0eevuIFqna0fn76uplY3DUB7L44otHW5kiMG2c9oPvb4IzkbbUY0NwT8aAsr1EALw_wcB
Parfois, le cœur d’un enfant va mal, et le monde s’écroule. Diagnostiquées au cours de la grossesse, à la naissance ou pendant la croissance de l’enfant, les maladies cardiovasculaires liées à une malformation congénitale ou à des troubles du rythme cardiaque sont de gravité variable selon les cas. Cependant, même graves, ces pathologies de l’enfant, lorsqu’elles sont prises en charge tôt et de façon pertinente, présentent un bon pronostic et offrent, dans la plupart des cas, aux enfants une qualité de vie normale.
Malformation cardiaque de l’enfant
Décelées in utero ou à la naissance, les anomalies cardiaques ne sont pas rares et touchent 7 à 8 enfants pour 1000 naissances, selon les chiffres de la Fédération française de cardiologie. « Elles peuvent consister en des communications anormales entre les différentes cavités du cœur, une absence totale de cloison, un rétrecissement des gros vaisseaux ou d'une valve cardiaque (qui ne laisse pas passer le sang), un ventricule unique, de mauvaises connexions entre le cœur et les veines ou artères, etc. »
Les cardiopathies congénitales les plus fréquentes diagnostiquées chez l'enfant sont :
Les causes sont multiples, souvent difficiles à identifier, ces malformations cardiaques congénitales peuvent avoir pour origine une anomalie génétique, plus fréquemment être favorisées par des facteurs environnementaux observés pendant la grossesse comme certaines maladies maternelles virales (rubéole), parasitaire (toxoplasmose), la prise de médicaments ou encore la consommation de drogue, de tabac et d’alcool.
Elles sont le plus souvent détectées lors de la grossesse grâce aux échographies ou à la naissance grâce à l’échocardiographie et au doppler. La gravité et la complexité de ces affections est très variable. Certaines sont traitées par administration de médicaments, d’autres nécessitent une chirurgie. Cette dernière peut être réalisée précocement en cas de mauvaise tolérance mais souvent la correction des anomalies peut être envisagée plus tardivement.
Cependant la découverte d'un souffle à la naissance, ou chez l'enfant plus âgé, ne signifie pas obligatoirement qu'il existe une authentique anomalie cardiaque. Il existe des souffles dits "fonctionnels", aussi appelés « souffles innocents » (très fréquents). Ils peuvent apparaître pendant la croissance ou dans des situations où le cœur s’accélère (fièvre, effort, nervosité, anémie…). Dans ces situations, le cœur de l’enfant fonctionne normalement et les souffles disparaissent en grandissant. En cas de doutes, il est recommandé de consulter un pédiatre qui pourra éventuellement orienter l’enfant vers un cardiologue spécialisé.
Mais les maladies cardiovasculaires pédiatriques ne sont pas uniquement liées à des malformations. Le cœur des enfants peut également souffrir de défaillances fonctionnelles (sans atteinte structurelle) induites par des troubles du rythme cardiaque : leur cœur bat trop vite, trop lentement ou de façon irrégulière.
Si vous attendez un enfant et qu’une malformation cardiaque est suspectée ou si votre enfant souffre d’une malformation ou d’un trouble du rythme, vous devrez prendre des décisions importantes qui se révéleront déterminantes pour sa prise en charge et son pronostic. Il est important, dans ces cas, de consulter des médecins spécialistes (cardiopédiatres) à l’hôpital, en ville et par l'intermédiaire de la télémédecine également.
Source de l'article : https://www.deuxiemeavis.fr/blog/article/399-maladies-cardiovasculaires-quand-le-coeur-des-enfants-va-mal
SOURCES :
#coeur #maladies #cardiovasculaires
Nous vous indiquons à toutes fins utiles quelques ouvrages sur le sujet.
Voici une liste non exhaustive :
Cardiologie pédiatrique pratique (5e édition) : https://www.jle.com/fr/ouvrages/e-docs/cardiologie_pediatrique_pratique_5e_edition__316400/ouvrage.phtml
Cardiologie Congénitale et Pédiatrique : https://www.livres-medicaux.com/cardiologie/23814-cardio-pediatrie.html?gclid=Cj0KCQjw7MGJBhD-ARIsAMZ0eevuIFqna0fn76uplY3DUB7L44otHW5kiMG2c9oPvb4IzkbbUY0NwT8aAsr1EALw_wcB
Parfois, le cœur d’un enfant va mal, et le monde s’écroule. Diagnostiquées au cours de la grossesse, à la naissance ou pendant la croissance de l’enfant, les maladies cardiovasculaires liées à une malformation congénitale ou à des troubles du rythme cardiaque sont de gravité variable selon les cas. Cependant, même graves, ces pathologies de l’enfant, lorsqu’elles sont prises en charge tôt et de façon pertinente, présentent un bon pronostic et offrent, dans la plupart des cas, aux enfants une qualité de vie normale.
Malformation cardiaque de l’enfant
Décelées in utero ou à la naissance, les anomalies cardiaques ne sont pas rares et touchent 7 à 8 enfants pour 1000 naissances, selon les chiffres de la Fédération française de cardiologie. « Elles peuvent consister en des communications anormales entre les différentes cavités du cœur, une absence totale de cloison, un rétrecissement des gros vaisseaux ou d'une valve cardiaque (qui ne laisse pas passer le sang), un ventricule unique, de mauvaises connexions entre le cœur et les veines ou artères, etc. »
Les cardiopathies congénitales les plus fréquentes diagnostiquées chez l'enfant sont :
- Les communications interauriculaires ou interventriculaires (la plus fréquente),
- Les tétralogies de Fallot,
- La coarctation de l’aorte,
- La persistance du canal artériel,
- Le tronc artériel commun, etc.
Les causes sont multiples, souvent difficiles à identifier, ces malformations cardiaques congénitales peuvent avoir pour origine une anomalie génétique, plus fréquemment être favorisées par des facteurs environnementaux observés pendant la grossesse comme certaines maladies maternelles virales (rubéole), parasitaire (toxoplasmose), la prise de médicaments ou encore la consommation de drogue, de tabac et d’alcool.
Elles sont le plus souvent détectées lors de la grossesse grâce aux échographies ou à la naissance grâce à l’échocardiographie et au doppler. La gravité et la complexité de ces affections est très variable. Certaines sont traitées par administration de médicaments, d’autres nécessitent une chirurgie. Cette dernière peut être réalisée précocement en cas de mauvaise tolérance mais souvent la correction des anomalies peut être envisagée plus tardivement.
Cependant la découverte d'un souffle à la naissance, ou chez l'enfant plus âgé, ne signifie pas obligatoirement qu'il existe une authentique anomalie cardiaque. Il existe des souffles dits "fonctionnels", aussi appelés « souffles innocents » (très fréquents). Ils peuvent apparaître pendant la croissance ou dans des situations où le cœur s’accélère (fièvre, effort, nervosité, anémie…). Dans ces situations, le cœur de l’enfant fonctionne normalement et les souffles disparaissent en grandissant. En cas de doutes, il est recommandé de consulter un pédiatre qui pourra éventuellement orienter l’enfant vers un cardiologue spécialisé.
Troubles du rythme cardiaque de l’enfant
Mais les maladies cardiovasculaires pédiatriques ne sont pas uniquement liées à des malformations. Le cœur des enfants peut également souffrir de défaillances fonctionnelles (sans atteinte structurelle) induites par des troubles du rythme cardiaque : leur cœur bat trop vite, trop lentement ou de façon irrégulière.
Si vous attendez un enfant et qu’une malformation cardiaque est suspectée ou si votre enfant souffre d’une malformation ou d’un trouble du rythme, vous devrez prendre des décisions importantes qui se révéleront déterminantes pour sa prise en charge et son pronostic. Il est important, dans ces cas, de consulter des médecins spécialistes (cardiopédiatres) à l’hôpital, en ville et par l'intermédiaire de la télémédecine également.
Source de l'article : https://www.deuxiemeavis.fr/blog/article/399-maladies-cardiovasculaires-quand-le-coeur-des-enfants-va-mal
SOURCES :
- Centre de référence des malformations cardiaques congénitales complexes (M3C) : https://www.carpedemm3c.com/
- Fédération française de Cardiologie :
https://www.fedecardio.org/ - Nos enfants cardiaques, association :
https://www.nosenfantscardiaques.be/maladies-du-coeur/#malformations
#coeur #maladies #cardiovasculaires
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