Comment le stress influe-t-il sur le cœur ?
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Comment le stress influe-t-il sur le cœur ?
Qu’il soit provoqué par une émotion forte ou en continu, dans le cadre professionnel ou privé, le stress est omniprésent dans notre vie. Une réaction physiologique qui peut se révéler à la longue souvent toxique. A commencer par son impact sur l'hygiène de vie : insomnie, tabagisme, mauvaise alimentation, sédentarité ou encore prise de poids. Mais le stress représente également un facteur de risque pour des accidents cardiovasculaires et c'est ce que tient à rappeler la Fédération française de cardiologie (FFC) dans son dernier Observatoire du coeur des Français. Celle-ci veut ainsi faire savoir que si le stress est bel et bien un ennemi pour le cœur, ce n'est néanmoins pas une fatalité.
Il existe deux types de stress qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé : le stress aigu (une émotion intense et brutale) et le stress chronique (une exposition dans la durée). Le premier type de stress a un effet direct sur le fonctionnement du cœur en provoquant une augmentation des besoins de sang et parallèlement, une diminution des apports et un risque de formation de caillots. Ce qui peut conduire à un infarctus du myocarde et, par conséquent, à l'arrêt cardiaque. Ainsi, la FFC précise à titre d'exemple que « la survenue brutale d’accès de colère est le facteur déclenchant le plus nocif du stress aigu. Elle peut, chez les personnes fragilisées, multiplier par dix le risque d’infarctus. »
Le deuxième type de stress a non seulement une incidence sur la santé psychique (difficulté à contrôler les émotions, anxiété, agressivité...) mais il a également un effet néfaste sur les facteurs de risque cardiovasculaire. « Il peut favoriser voire aggraver l’hypertension artérielle, provoquer des modifications lipidiques qui augmentent le mauvais cholestérol et diminuent le bon, favoriser la prise de poids en particulier chez les personnes en situation de surpoids et accentuer la sédentarité de certaines personnes, celle-ci aggravant à son tour les effets du stress », ajoute la FFC. La corrélation entre le stress dans son ensemble et les maladies cardiovasculaires n'est donc plus à démontrer aujourd'hui.
Par ailleurs, celui-ci n’épargne pas les femmes bien au contraire. Sur le plan physiologique leurs artères coronaires sont plus petites, ce qui les rend plus vulnérables aux spasmes déclenchés par le stress. Concrètement, il peut resserrer les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur, et provoquer un mécanisme d’inflammation plus fort chez la femme. La FFC relève de fait 40 % de risque supplémentaire face aux maladies cardiovasculaires pour celles qui déclarent éprouver un stress au travail. Enfin, cette inflammation artérielle peut se révéler fatale de manière générale si les artères sont déjà abîmées : cela peut libérer des caillots dans le sang qui vont entraîner une crise cardiaque.
Mais il ne faut pas pour autant estimer que rien ne peut être mis en œuvre contre lui car certains bons réflexes permettent de réduire son impact sur le cœur. A commencer par comprendre que si le stress est déclenché par des facteurs extérieurs difficiles à maitriser (maladie d’un proche, travail...), il faut agir sur les autres facteurs de risque cardiovasculaire que sont le tabac, la sédentarité, l'abus d'alcool et une alimentation peu équilibrée. Par ailleurs, le stress ne peut pas être « supprimé » mais il est possible d'apprendre à le gérer dans l'objectif de le diminuer de manière significative. Une autre règles d'or de la FFC consiste à pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour pour se changer les idées.
Il est aussi important de s'octroyer des moments de détente dans la journée pour lire, écouter de la musique, se promener en plein air et même pour rire. « Ces effets sont l’exact contraire de ceux du stress : le rire stabilise le rythme cardiaque, diminue la pression artérielle et réduit la production de cortisol, principale hormone du stress », précise-t-elle. Outre une bonne hygiène de vie, les médecins recommandent également de ne pas hésiter à se fixer des limites dans le cadre du travail (se déconnecter) et à parler avec son entourage afin d'exprimer ses émotions. Il est également possible d'apprendre à se détendre et à mieux respirer avec des méthodes comme la sophrologie, la relaxation et le yoga.
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Il existe deux types de stress qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé : le stress aigu (une émotion intense et brutale) et le stress chronique (une exposition dans la durée). Le premier type de stress a un effet direct sur le fonctionnement du cœur en provoquant une augmentation des besoins de sang et parallèlement, une diminution des apports et un risque de formation de caillots. Ce qui peut conduire à un infarctus du myocarde et, par conséquent, à l'arrêt cardiaque. Ainsi, la FFC précise à titre d'exemple que « la survenue brutale d’accès de colère est le facteur déclenchant le plus nocif du stress aigu. Elle peut, chez les personnes fragilisées, multiplier par dix le risque d’infarctus. »
Le cœur des femmes encore plus sensibles au stress
Le deuxième type de stress a non seulement une incidence sur la santé psychique (difficulté à contrôler les émotions, anxiété, agressivité...) mais il a également un effet néfaste sur les facteurs de risque cardiovasculaire. « Il peut favoriser voire aggraver l’hypertension artérielle, provoquer des modifications lipidiques qui augmentent le mauvais cholestérol et diminuent le bon, favoriser la prise de poids en particulier chez les personnes en situation de surpoids et accentuer la sédentarité de certaines personnes, celle-ci aggravant à son tour les effets du stress », ajoute la FFC. La corrélation entre le stress dans son ensemble et les maladies cardiovasculaires n'est donc plus à démontrer aujourd'hui.
Par ailleurs, celui-ci n’épargne pas les femmes bien au contraire. Sur le plan physiologique leurs artères coronaires sont plus petites, ce qui les rend plus vulnérables aux spasmes déclenchés par le stress. Concrètement, il peut resserrer les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent le cœur, et provoquer un mécanisme d’inflammation plus fort chez la femme. La FFC relève de fait 40 % de risque supplémentaire face aux maladies cardiovasculaires pour celles qui déclarent éprouver un stress au travail. Enfin, cette inflammation artérielle peut se révéler fatale de manière générale si les artères sont déjà abîmées : cela peut libérer des caillots dans le sang qui vont entraîner une crise cardiaque.
Se détendre et rire le plus possible
Mais il ne faut pas pour autant estimer que rien ne peut être mis en œuvre contre lui car certains bons réflexes permettent de réduire son impact sur le cœur. A commencer par comprendre que si le stress est déclenché par des facteurs extérieurs difficiles à maitriser (maladie d’un proche, travail...), il faut agir sur les autres facteurs de risque cardiovasculaire que sont le tabac, la sédentarité, l'abus d'alcool et une alimentation peu équilibrée. Par ailleurs, le stress ne peut pas être « supprimé » mais il est possible d'apprendre à le gérer dans l'objectif de le diminuer de manière significative. Une autre règles d'or de la FFC consiste à pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour pour se changer les idées.
Il est aussi important de s'octroyer des moments de détente dans la journée pour lire, écouter de la musique, se promener en plein air et même pour rire. « Ces effets sont l’exact contraire de ceux du stress : le rire stabilise le rythme cardiaque, diminue la pression artérielle et réduit la production de cortisol, principale hormone du stress », précise-t-elle. Outre une bonne hygiène de vie, les médecins recommandent également de ne pas hésiter à se fixer des limites dans le cadre du travail (se déconnecter) et à parler avec son entourage afin d'exprimer ses émotions. Il est également possible d'apprendre à se détendre et à mieux respirer avec des méthodes comme la sophrologie, la relaxation et le yoga.
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