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Manger avant 8 h 30 pourrait réduire les facteurs de risque de diabète de type 2

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Manger avant 8 h 30 pourrait réduire les facteurs de risque de diabète de type 2 Empty Manger avant 8 h 30 pourrait réduire les facteurs de risque de diabète de type 2

Message par Heartdrake Mar 23 Mar 2021 - 14:20

Une étude sur le jeûne intermittent révèle que, peu importe la plage horaire choisie pour se nourrir, le fait de manger tôt le matin était associé à un meilleur métabolisme en ce qui concerne le taux de sucre dans le sang. Une information essentielle pour les personnes à risque de diabète de type 2, estiment les chercheurs.

La régulation de la concentration de glucose dans le sang est sous la dépendance de l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Cette hormone est dite hypoglycémiante : elle favorise le stockage du glucose circulant dans les cellules musculaires, adipeuses et hépatiques. Chez les diabétiques, ces cellules répondent moins bien à l’insuline. On parle d’insulinorésistance, un phénomène qui intéresse les chercheurs car il apparaît de façon très précoce en ce qui concerne l’évolution du diabète. En effet, les personnes présentant une résistance à l'insuline peuvent présenter un risque plus élevé de développer un diabète de type 2, qui correspond à 90% des cas.
Une étude menée par des chercheurs de la Northwestern University à Chicago évoque une façon simple de réduire ce facteur de risque, en lien direct avec l'hygiène de vie. Dévoilée à l'occasion de l'ENDO 2021, la réunion annuelle de l'Endocrine Society, celle-ci affirme que les personnes qui commencent à manger le matin avant 8 h 30 avaient une glycémie plus basse et une moindre résistance à l'insuline, ce qui pourrait réduire le risque de développer un diabète de type 2. Et ce qu'elles « limitent leur consommation alimentaire à moins de 10 heures par jour ou que leur consommation alimentaire soit répartie sur plus de 13 heures par jour. », expliquent les chercheurs.

Quelle « stratégie nutrionnelle » adopter ?


La résistance à l’insuline et les taux élevés de sucre dans le sang affectent le métabolisme d’une personne, dont la décomposition des aliments en ses composants plus simples : protéines, glucides (ou sucres) et graisses. Des troubles métaboliques tels que le diabète surviennent lorsque ces processus normaux sont perturbés. « Avec une augmentation des troubles métaboliques tels que le diabète, nous voulions élargir notre compréhension des stratégies nutritionnelles pour aider à répondre à cette préoccupation croissante. », précise le Pr Marriam Ali, principal auteur de l'étude. L'équipe scientifique s'est intéressée spécifiquement aux effets du jeûne intermittent sur la santé métabolique.
Il s'agissait plus précisément de savoir si, dans le cadre d'une alimentation limitée dans le temps sur une période bien définie, le fait de manger plus tôt dans la journée affectait le métabolisme, notamment la glycémie (taux de sucre dans le sang) à jeun et une estimation de la résistance à l'insuline. Les chercheurs ont analysé les données de 10 575 adultes ayant participé à une enquête nationale sur la santé et la nutrition. Ils ont divisé les participants en trois groupes en fonction de la durée totale de leur prise alimentaire : moins de 10 heures, 10-13 heures et plus de 13 heures par jour. Ils ont ensuite créé six sous-groupes en fonction de l'heure de début de la durée du repas (avant ou après 8h30).

Manger le plus tôt possible le matin... et le soir ?


Les chercheurs ont analysé ces données pour déterminer si la durée et le moment de l'alimentation étaient associés à la glycémie à jeun, et une estimation du niveau de résistance à l'insuline. Il s'avère que les taux de sucre dans le sang à jeun ne différaient pas de manière significative entre les groupes. Toutefois, la résistance à l'insuline était plus élevée avec une durée d'intervalle alimentaire plus courte, mais plus faible dans les groupes avec une heure de début de repas avant 8h30. « Ces résultats suggèrent que le moment de la prise alimentaire est plus fortement associé aux mesures métaboliques qu'à la durée, et soutiennent les stratégies d'alimentation précoce. », conclut l'équipe scientifique.
A noter que ce n'est pas la première fois que l'impact de l'horaire des repas sur le niveau d'insuline et de glycémie à jeun est évoqué. En 2017, une étude scientifique affirmait que le fait d'adopter sur le long terme la mauvaise habitude de dîner tard ou de grignoter le soir peut altérer dangereusement le métabolisme en favorisant des niveaux plus élevés d'insuline, de glycémie à jeun, de cholestérol et de triglycérides, ce qui augmente le risque de maladies chroniques comme le diabète de type 2. De manière générale, il est donc recommandé aux personnes diabétiques d'adopter idéalement un horaire de repas semblable d’une journée à l’autre pour une gestion optimale de leur glycémie.


Source de l'article-20210323&M_BT=17059782434867]Manger avant 8 h 30 pourrait réduire les facteurs de risque de diabète de type 2 | Santé Magazine (santemagazine.fr)


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