Ce type de jeûne intermittent est associé à un important surrisque cardiovasculaire
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Ce type de jeûne intermittent est associé à un important surrisque cardiovasculaire
Une étude fait le lien entre un certain type de jeûne intermittent et une augmentation du risque cardiovasculaire. Ses résultats ont récemment été présentés lors d’un congrès international.
Très en vogue, le jeûne intermittent consiste à s’abstenir de manger pendant un certain laps de temps chaque jour, et donc de concentrer sa prise alimentaire sur une moindre partie de la journée.
Cette pratique est vantée de-ci de-là pour ses bénéfices plus ou moins avérés sur la santé, le poids, le métabolisme (glycémie, taux de cholestérol)… Pourtant, le jeûne intermittent ne serait pas sans risque, et peut-être pas pour tout le monde, comme en témoigne cette nouvelle étude présentée lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association (source 1).
Parmi les autres résultats de l’étude, citons ceux-ci :
“Il est crucial que les patients, en particulier ceux souffrant de maladies cardiaques ou d’un cancer, soient conscients de l’association entre une fenêtre de repas de 8 heures et un risque accru de décès d’origine cardiovasculaire. Les résultats de notre étude encouragent une approche plus prudente et personnalisée des recommandations alimentaires, garantissant qu’elles sont alignées sur l’état de santé d’un individu et sur les dernières preuves scientifiques”, a-t-il ajouté.
Le chercheur a toutefois tenu à rassurer les plus inquiets : l’étude ne fait état que d’une association, ce qui ne signifie pas que la pratique du jeûne intermittent va systématiquement se traduire par un décès d’origine cardiovasculaire dû à une telle pratique. Car de futures recherches devront notamment venir établir le lien biologique, si lien il y a réellement, entre jeûne intermittent et hausse du risque cardiovasculaire, et si cette association se retrouve au sein d’autres populations du globe.
Source de l'article : Ce type de jeûne intermittent est associé à un important surrisque cardiovasculaire | Santé Magazine (santemagazine.fr)
#coeur #maladies #cardiovasculaires
Très en vogue, le jeûne intermittent consiste à s’abstenir de manger pendant un certain laps de temps chaque jour, et donc de concentrer sa prise alimentaire sur une moindre partie de la journée.
Qu'est-ce que le jeûne intermittent 16/8 ?
Le plus connu est sans doute la version 16/8, qui consiste à s’abstenir de manger durant 16h, pour concentrer ses repas sur 8 heures, par exemple en dînant à 19 h et en ne petit-déjeunant qu’à 11 h le lendemain.Cette pratique est vantée de-ci de-là pour ses bénéfices plus ou moins avérés sur la santé, le poids, le métabolisme (glycémie, taux de cholestérol)… Pourtant, le jeûne intermittent ne serait pas sans risque, et peut-être pas pour tout le monde, comme en témoigne cette nouvelle étude présentée lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association (source 1).
Un risque de décès par maladie cardiovasculaire 91 % plus élevé
L’étude, portant sur plus de 20 000 adultes (de 49 ans en moyenne), a révélé que les adeptes du jeûne intermittent avec des repas répartis sur 8 heures présentaient un risque de décès par maladie cardiovasculaire 91 % plus élevé que les personnes non adeptes d’une telle pratique. Les personnes présentant une maladie cardiaque ou un cancer et adeptes du jeûne intermittent étaient d’autant plus à risque de décès d’origine cardiovasculaire.Parmi les autres résultats de l’étude, citons ceux-ci :
- chez les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire, une période de repas d’au moins 8 heures mais de moins de 10 heures était associée à un risque 66 % plus élevé de décès par maladie cardiaque ou accident vasculaire cérébral ;
- une prise alimentaire limitée dans le temps n’a pas réduit le risque global de décès, toutes causes confondues ;
- à l’inverse, une période de repas sur plus de 16 heures (soit plus de 16h entre le premier et le dernier repas du jour) était associée à un risque plus faible de mortalité par cancer chez les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer ;
- par rapport à un horaire standard de repas répartis sur 12 à 16 heures par jour, limiter sa prise alimentaire à moins de 8 heures par jour n’était pas associé à une vie plus longue.
Une approche plus prudente encouragée
“Même si ce type de régime est populaire en raison de ses avantages potentiels à court terme, nos recherches montrent clairement que, par rapport à une durée de repas typique de 12 à 16 heures par jour, une durée de repas plus courte n’est pas associée à une vie plus longue”, a commenté l’auteur principal de l’étude, Victor Wenze Zhong, directeur du département d’épidémiologie et de biostatistique de l’École de médecine de l’Université Jiao Tong de Shanghai.
“Il est crucial que les patients, en particulier ceux souffrant de maladies cardiaques ou d’un cancer, soient conscients de l’association entre une fenêtre de repas de 8 heures et un risque accru de décès d’origine cardiovasculaire. Les résultats de notre étude encouragent une approche plus prudente et personnalisée des recommandations alimentaires, garantissant qu’elles sont alignées sur l’état de santé d’un individu et sur les dernières preuves scientifiques”, a-t-il ajouté.
Le chercheur a toutefois tenu à rassurer les plus inquiets : l’étude ne fait état que d’une association, ce qui ne signifie pas que la pratique du jeûne intermittent va systématiquement se traduire par un décès d’origine cardiovasculaire dû à une telle pratique. Car de futures recherches devront notamment venir établir le lien biologique, si lien il y a réellement, entre jeûne intermittent et hausse du risque cardiovasculaire, et si cette association se retrouve au sein d’autres populations du globe.
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